La nécropole nationale des Quatre-Vents

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Nécropole nationale des Quatre-Vents. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Senoncourt

 

Implantée à proximité de l'ancienne ambulance 9/2, la nécropole nationale des Quatre-Vents regroupe les corps de 531 soldats français décédés, tout au long de la guerre, lors des combats qui se sont déroulés dans le secteur de Verdun. Créé en 1916, ce cimetière est aménagé en 1920 pour rassembler aussi les dépouilles de combattants inhumés initialement à Recourt-le-Creux.

 

Les combats des Hauts de Meuse 1914-1918

Après le sursaut allié sur la Marne et la résistance du fort de Troyon, la Ve armée allemande se replie dans la plaine marécageuse de la Woëvre. De leurs positions, le 20 septembre 1914, les Allemands lancent une nouvelle attaque et atteignent la Meuse à Saint-Mihiel. En quelques jours, un saillant est creusé dans le front français. L'ennemi organise solidement ces nouvelles positions. Situé entre Verdun et Saint-Mihiel, ce secteur est, durant l’année 1915, le théâtre de combats meurtriers. À la tranchée de Calonne, au bois des Chevaliers, au bois d'Ailly ou au bois Brûlé, l'infanterie est durement éprouvée. Durant toute la guerre, ces secteurs, au sud de Saint-Mihiel, sont des plus disputés.

Dominant la plaine de la Woëvre, la crête des Eparges est l’enjeu de combats acharnés où périssent des milliers d’hommes. Le sommet de la colline disparaît après l’explosion souterraine de nombreuses mines. Du 5 au 14 avril 1915 les Français attaquent en Woëvre et sur les Hauts de Meuse, mais ils ne peuvent s’emparer de la crête et déboucher sur la plaine. Du 22 au 26 février 1916, en raison de la pression ennemie sur Verdun, les Français évacuent leurs positions et se retranchent autour du fort de Moulainville. En 1917, les combats se font plus rares. Le 12 septembre 1918, l’offensive franco-américaine permet de dégager le saillant de Saint-Mihiel et de repousser l’ennemi vers la frontière. Le front se stabilise jusqu’à l’armistice de novembre 1918.

Landrecourt et Senoncourt, des villages de l’arrière front

Landrecourt ou encore Senoncourt-lès-Maujouy ne constituent pas des points stratégiques dans le déroulement des combats. Pour autant, des unités médico-chirurgicales sont implantées dans ces deux villages, les ambulances 3/6 et 9/2. En raison de sa proximité avec une ligne de chemin de fer, Landrecourt accueille un important dépôt de munitions, permettant d'approvisionner l'ensemble du secteur. De même, à Landrecourt, le Fort Jamin, ouvrage du système défensif de Verdun, est équipé de tourelles et d’observatoires et devient aussi un lieu de détention pour les prisonniers allemands. Plus à l’ouest, à Souilly où l'état-major français organise la résistance du front, des camps militaires, un hôpital et un camp de prisonniers sont aménagés.

 

  • Nécropole nationale des Quatre-Vents. © ECPAD

  • Nécropole nationale des Quatre-Vents. © ECPAD

  • Nécropole nationale des Quatre-Vents. © ECPAD

  • Nécropole nationale des Quatre-Vents. © ECPAD

  • Nécropole nationale des Quatre-Vents. © ECPAD

  • Nécropole nationale des Quatre-Vents. © ECPAD

  • Soldats français cantonnant dans les ruines de l'église de Lempire, 25 février 1916. © Collections BDIC

  • Tirailleurs sénégalais cantonnés dans le camp de Lemmes, juin 1916. © Collections BDIC

  • Bivouac dans le bois de Tilly, situé au sud de Récourt, 15 juillet 1916. © Collections BDIC

  • Abri réalisé sous la paille, bois de Tilly, 15 juillet 1916. © Collections BDIC

  • Bivouac des infirmiers à Landrecourt, octobre 1916. © Collections BDIC

  • Somalis employés à la refection des routes, Lemmes, octobre 1916. © Collections BDIC

  • Somalis employés à la refection des routes, Lemmes, octobre 1916. © Collections BDIC

  • Fabrication des réseaux de barbelés dans le camp du Génie, Lempire, avril 1917. © Collections BDIC

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    Infos pratiques

    Adresse

    Senoncourt-lès-Maujouy
    À 14 km au sud-ouest de Verdun, par la D 34 puis la D 159

    Horaires d'ouverture hebdomadaires

    Visites libres toute l’année