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Die Schlacht der Normandie

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Ein Cromwell-Panzer der 14. polnischen Panzerdivision nutzt eine Hecke als Versteck während der Operation Totalise in der Normandie (8. - 10. August 1944).
Corps 1

La bataille de Normandie est l'un des affrontements majeurs de la Seconde Guerre mondiale. De par le nombre de soldats allemands qu'elle mobilise, de par les pertes qu'elle fait subir à une Wehrmacht qui ressort laminée de combats acharnés se finissant parfois au corps à corps, cette bataille joue un rôle fondamental dans la libération de la France et dans celle de l'Europe de l'Ouest. De l'assaut sur les plages du débarquement à la retraite allemande dans le « couloir de la mort » à la mi-août et à la libération de Lisieux le 23 août 1944, la bataille de Normandie dure environ 80 jours. De l'enfer des haies aux faubourgs de Caen, ce sont presque trois mois d'une bataille âpre, souvent indécise, toujours violente. Pour les soldats mais aussi pour les civils. On dénombre 20 000 Normands tués (dont 14 000 pour la seule Basse-Normandie), pour la plupart victimes des bombardements aériens alliés, certaines localités étant totalement dévastées par de véritables tapis de bombes. Les Alliés perdent un peu plus de 200 000 hommes, dont 37 000 tués. Pour les Allemands, le bilan humain est difficile à établir, allant de 300 000 à 450 000 pertes, dont 55 000 à 60 000 tués. La Wehrmacht perd ainsi pas moins de la moitié des effectifs qu'elle a engagés en Normandie. La stratégie imposée par Hitler en personne consistait à tenir coûte que coûte pour contenir l'invasion alliée en attendant l'arrivée hypothétique des armes secrètes censées faire basculer le cours de la guerre. La guerre d'usure qui s'en est suivi a penché du côté des Alliés qui sont parvenus, grâce à un formidable effort logistique, à faire parvenir en Normandie toujours plus de munition, plus d'armement, plus de pétrole et plus d'hommes.


Au soir du 6 juin, les 156 000 soldats alliés mis à terre en Normandie font face à 80 000 soldats allemands. Dès lors, il est de la plus haute importance de consolider la tête de pont et l'avantage numérique en entravant le plus possible l'arrivée des renforts allemands. C'est la raison pour laquelle une dizaine de villes bas-normandes, qui étaient autant de nœuds routiers, sont rasées par les bombardements alliés, de Pont l'Evêque à Coutances en passant par Vire, Condé-sur-Noireau, Lisieux et Saint-Lô, « capitale des ruines ». De même, les infrastructures ferroviaires et les ponts sont particulièrement visés. Dans ces conditions, les renforts allemands peinent à arriver. Ils proviennent pour l'essentiel de Bretagne, du sud-ouest de la France et même de Scandinavie. Si les troupes allemandes n'affluent pas en masse vers le front normand, c'est aussi en raison du succès de l'opération d'intoxication du haut état-major allemand qui reste persuadé, jusqu'à la mi-juillet, que le débarquement de Normandie n'est qu'une diversion avant le véritable débarquement qui aura lieu, lui, dans le Pas-de-Calais. Les Allemands se privent ainsi de la XVe armée de von Salmuth, dont l'arrivée en Normandie dans les jours suivant immédiatement le débarquement, aurait sans aucun doute compliqué davantage la tâche des Alliés.


Deux semaines après le D-Day, ceux-ci sont environ 640 000 sur le front normand, contre 250 000 allemands. Au 1er août, 1 600 000 soldats américains, britanniques et canadiens ont été engagés en Normandie, contre 510 000 Allemands, soit trois fois plus. L'armée allemande a les pires difficultés à remplacer ses pertes, le déséquilibre ne cessant de s'accentuer avec le temps. À l'est, le lancement de l'opération Bagration par l'Armée rouge, le 22 juin 1944, retient sur le front oriental près des deux tiers des effectifs de la Wehrmacht. Et pourtant, en dehors de quelques succès rapides, comme la prise, le 26 juin, de Cherbourg et de son port en eau profonde, capital pour assurer leur ravitaillement, les Alliés ont les pires difficultés à avancer, prenant un retard important par rapport au calendrier prévu par le haut commandement. Ainsi, Caen, qui devait être pris à J+1 n'est libéré totalement que le 19 juillet, après six semaines de combats acharnés et de lourdes pertes de part et d'autre. Et si les Britanniques et les Canadiens se sont longtemps cassés les dents sur le verrou blindé tendu devant Caen par les Panzerdivisionen, que dire des Américains pris au piège de « l'enfer des haies » dans le Bocage ?


Solidement campés sur leurs positions, les soldats allemands tiennent tête aux Alliés et les contraignent à une guerre d'attrition. L'infériorité de leurs effectifs est en partie compensée par le fait que la proportion des troupes combattantes par rapport aux services logistiques est bien supérieure à ce qu'elle est dans les rangs alliés où ceux-ci représentent environ la moitié des hommes. Mais surtout, les combattants allemands sont beaucoup plus aguerris que leurs adversaires et appartiennent pour certains à des unités d'élite ayant fait leurs armes sur d'autres champs de bataille, comme un certain nombre de divisions blindées SS. A l'inverse, nombre de soldats anglo-américains débarquent en Normandie pour leur baptême du feu : c'est le cas pour 70 % d'entre eux. Enfin, le terrain est largement défavorable aux assaillants. Le bocage normand, avec ses champs enclos de haies touffues et impénétrables, offre aux Allemands de redoutables positions défensives dont ils tirent profit, infligeant de lourdes pertes aux Alliés tout au long du mois de juillet 1944.

Die Schlacht der Normandie ist eine der größten Auseinandersetzungen des Zweiten Weltkriegs. Diese Schlacht spielt eine wesentliche Rolle bei der Befreiung Frankreichs und Westeuropas, einerseits wegen der Anzahl der eingesetzten deutschen Soldaten, andererseits wegen der Verluste, die sie der Wehrmacht zufügt, die aus den erbitterten Kämpfen, die manchmal Mann gegen Mann enden, stark geschwächt hervorgeht. Vom Angriff an den Landungsstränden bis zum deutschen Rückzug in den “Korridor des Todes” Mitte August und der Befreiung von Lisieux am 23. August 1944 dauert die Schlacht der Normandie etwa 80 Tage. Beginnend in der Hölle der Hecken bei den Vororten von Caen dauert die erbitterte, oft unentschiedene, aber stets heftige Schlacht fast drei Monate. Für die Soldaten, aber auch für die Zivilisten. Man zählt 20.000 getötete Normannen (davon allein 14.000 in der Basse-Normandie), der Großteil Opfer alliierter Luftangriffe, bei denen manche Ortschaften durch wahre Bombenteppiche völlig zerstört werden. Die Alliierten büßen etwas mehr als 200.000 Männer ein, davon 37.000 Gefallene. Für die Deutschen lässt sich eine Bilanz der menschlichen Verluste schwer erstellen, sie reicht von 300.000 bis 450.000 Verlusten, davon 55.000 bis 60.000 Gefallene. Die Wehrmacht büßt somit nicht weniger als die Hälfte der Truppenstärke ein, die sie in der Normandie eingesetzt hat. Die von Hitler persönlich ausgegebene Strategie bestand darin, die Invasion der Alliierten einzudämmen, koste es, was es wolle, da er auf das hypothetische Eintreffen der Geheimwaffen wartete, die zu einer Wendung im Kriegsverlauf führen sollten. Der darauf folgende Zermürbungskrieg verlief zugunsten der Alliierten, denen es dank einer ausgezeichneter logistischer Leistung gelang, immer mehr Munition, Waffen, Erdöl und Truppen in die Normandie zu bringen.


Am Abend des 6. Juni stehen 156.000 in der Normandie gelandete alliierte Soldaten 80.000 deutschen Soldaten gegenüber. Dabei ist es besonders wichtig, den Brückenkopf zu sichern und die numerische Überlegenheit zu behaupten, um die Ankunft der deutschen Verstärkung so gut wie möglich zu behindern. Aus diesem Grund werden ungefähr ein Dutzend Städte in der Basse-Normandie, die alle Verkehrsknotenpunkte waren, durch die alliierten Bombardierungen ausgelöscht, von Pont l'Evêque über Vire, Condé-sur-Noireau, Lisieux und Saint-Lô, “der Hauptstadt der Ruinen”, bis Coutances. Gleichermaßen werden Eisenbahninfrastrukturen und Brücken besonders ins Visier genommen. Dies erschwert das Eintreffen der deutschen Verstärkung. Sie kommt hauptsächlich aus der Bretagne, aus Südwestfrankreich und sogar aus Skandinavien. Wenn die deutschen Truppen nicht massenhaft zur Front in der Normandie strömen, ist dies auch auf den Erfolg der Falschmeldungen an hochrangige Führungsgremien der Deutschen zurückzuführen, die bis Mitte Juli überzeugt sind, dass die Landung in der Normandie nur eine Ablenkung von der tatsächlichen Landung ist, die im Pas-de-Calais stattfinden solle. Die Deutschen verzichten daher auf die 15. Armee unter von Salmuth, deren Ankunft in der Normandie unmittelbar nach der Landung zweifelsohne die Aufgabe der Alliierten zusätzlich erschwert hätte.


Zwei Wochen nach dem D-Day stehen ca. 640.000 von ihnen an der normannischen Front 250.000 Deutschen gegenüber. Am 1. August waren 1.600.000 amerikanische, britische und kanadische Soldaten in der Normandie im Einsatz, gegenüber 510.000 Deutschen, also drei Mal mehr. Die deutsche Armee hat größte Schwierigkeiten, ihre Verluste zu ersetzen, sodass sich das Ungleichgewicht mit der Zeit weiter verschärft. Im Osten bindet der Beginn der Operation Bagration der Roten Armee am 22. Juni 1944 fast zwei Drittel der Wehrmachttruppen an der Ostfront. Dennoch haben die Alliierten, abgesehen von einigen schnellen Erfolgen, wie der Eroberung von Cherbourg und ihres Tiefwasserhafens am 26. Juni zur Sicherung ihres Nachschubs, größte Schwierigkeiten vorzurücken. Dadurch geraten sie in deutlichen Verzug gegenüber dem vom Oberkommando vorgesehenen Zeitplan. So wird Caen, das am Tag nach der Landung erobert hätte werden sollen, erst am 19. Juli vollständig befreit, nach sechs Wochen erbitterter Kämpfe und schwerer Verluste auf beiden Seiten. Auch wenn sich die Briten und Kanadier lange Zeit die Zähne an der Panzersperre der Panzerdivisionen vor Caen ausgebissen haben, was soll man erst über die Amerikaner sagen, die in der “Hölle der Hecken” der Bocage in die Falle gingen?


Die deutschen Soldaten, die ihre Stellungen halten, bieten den Alliierten die Stirn und zwingen sie zu einem Zermürbungskrieg. Die Unterzahl ihrer Truppen wird teilweise durch die Tatsache ausgeglichen, dass das Verhältnis der Kampftruppen zu den Logistikeinheiten deutlich besser als in den alliierten Reihen ist, wo diese etwa die Hälfte der Männer ausmachen. Vor allem aber sind die deutschen Kämpfer viel abgehärteter als ihre Gegner und gehören teilweise Eliteeinheiten an, die bereits auf anderen Schlachtfeldern ihre Waffen gebrauchten, wie einige SS-Panzerdivisionen. Umgekehrt landen viele angloamerikanische Soldaten in der Normandie zu deren Feuertaufe: dies ist bei 70 % von ihnen der Fall. Dazu ist das Gelände für die Angreifer ausgesprochen ungünstig. Die normannische Bocage-Landschaft mit ihren von dichten, undurchdringlichen Hecken umgebenen Feldern bietet den Deutschen enorme Verteidigungsstellungen, die sie nutzen, indem sie den Alliierten im gesamten Juli 1944 schwere Verluste zufügen.


Der große Vorteil für die Alliierten: sie beherrschen den Luftraum. Die Gefahr für ihre Flieger rührt nicht von den Flugzeugen der Luftwaffe, sondern von den FLAK-Kanonen (Luftabwehrartillerie), besonders den 88mm-Kanonen, die auch als verheerende Panzerabwehrwaffen eingesetzt werden und bis zu einer Höhe von 8.000 Metern reichen. Am Boden wird die nicht von der Hand zu weisende materielle Unterlegenheit der Deutschen in quantitativer Hinsicht teilweise durch ihre qualitative Überlegenheit kompensiert. Dies gilt für das gefürchtete deutsche Maschinengewehr MG42, das 1.500 Schuss pro Minute abgibt, was dreimal mehr als bei den amerikanischen Maschinengewehren, Browning, und den britischen, Bren ist. In der Schlacht der Normandie setzen die Alliierten insgesamt 8.700 Panzer und Panzerjäger (Tank destroyers) gegen 2.300 Panzer, Kanonen und Panzerjäger auf deutscher Seite ein. Die Qualität der deutschen Panzer, der Tiger und auch der Panther, ist den Panzern Churchill, Cromwell und Sherman weit überlegen. Die Panzerdivisionen sind daher die Stärke der Wehrmacht in der Normandie. Im Gegenzug ist ihre Artillerie unzureichend motorisiert, was sie zwingt, in großem Ausmaß auf Pferdegespanne zurückzugreifen. In der Normandie werden 2.600 bis 3.600 alliierte Panzer zerstört, gegenüber 1.000 bis 1.500 auf deutscher Seite. Die alliierten Ersatzpanzer treffen jedoch so schnell ein, dass ihre Verluste bald mehr als ausgeglichen sind, was bei der deutschen Armee bei weitem nicht der Fall ist, da diese den Großteil ihrer Produktion an die Ostfront schickt. Obwohl sie etwa 2.000 Kilometer entfernt liegt, spielt die Ostfront eine entscheidende Rolle für den Ausgang der Schlacht der Normandie.