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Chapitre : Enjeux diplomatiques et coopérations

Des définitions multiples de la diplomatie de défense

Henry Zipper  de  Fabiani, « Diplomatie de défense et diplomatie préventive : vers  une nouvelle  symbiose entre diplomatie  et défense », Annuaire Français des Relations Internationales, 2002

Frédéric Charillon, Thierry Balzacq, Frédéric Ramel, « Chapitre 18. La diplomatie de défense », dans : Thierry Balzacq éd., Manuel de diplomatie. Paris, Presses de Sciences Po, « Relations internationales », 2018, p. 307-319

Des crises actuelles

  • « La présence des réfugiés syriens au Levant (Jordanie, Liban, Turquie) : crises, atouts et paralysie des sociétés » CDT 133 p.24

Il y aurait environ cinq millions de réfugiés syriens au Levant où ils sont considérés comme un poids économique pour les pays accueillants par leur utilisation de l’eau, de l'électricité et des infrastructures de santé. Leur situation est particulièrement délicate au Liban où perdure un sentiment revanchard suite à l’occupation syrienne. Les pays accueillants peuvent profiter de l’aide humanitaire octroyée aux réfugiés (écoles, services publics).

Céline Pajon et Masashi Nishihara, Tensions sécuritaires en Asie. Quel ordre régional à venir ?, Études de l'Ifri, mai 2020

 

Encart : Entre coopérations et tensions, le cas chinois

 

  • « Les investissements chinois en Europe occidentale », CDT HS Chine p.14

Depuis 30 ans, la Chine a multiplié ses investissements comme sur le port du Pirée en 2008, premier d’une longue liste fruit d’une géostratégie portuaire. Cette pénétration économique sur le sol européen inquiète : peur d’une perte de souveraineté ou crainte de l’espionnage ?

  • « Les relations entre la Chine et les Corées : une interdépendance pesante », CDT HS Chine p.64

Une Corée réunifiée signifierait pour la Chine un rapprochement à ses portes de la présence militaire américaine, qui comprend encore 28 000 soldats déployés en Corée du Sud. Par ailleurs Pékin, traditionnellement proche de Pyongyang depuis leur traité de coopération de 1961, n’a pas pour intérêt d’appliquer strictement les sanctions érigées contre le programme nucléaire nord-coréen.

  • « Asie centrale, une zone clef pour l'avènement de l’hyperpuissance chinoise », CDT HS Chine p.74

La présence chinoise dans la région d’Asie centrale est principalement de nature économique mais elle s’accompagne également d’un volet sécuritaire au travers de l’Organisation de Coopération de Shanghai qui lutte contre le terrorisme. Ce prétexte a servi la Chine qui en a profité pour installer des avant-postes au Tadjikistan, près des frontières afghanes.

 

Des coopérations en matière de défense et d’armements

  • Note du CERPA n° 98 : Le système franco-italien SAMP MAMBA : premiers pas d’une européanisation de la défense anti-aérienne ?

Depuis le début des années 2010, la défense antiaérienne du continent européen se construit autour de l’Alliance atlantique, avec les systèmes américains. Mais la France et l’Italie ont décidé de développer leur propre système, le Système sol-air de moyenne portée (SAMP), également appelé MAMBA (pour Moyen antibalistique)

  • Note du CERPA n°109 : L'évolution des programmes d'armement européens

Pour certains États européens, dont le Royaume-Uni, l’agence européenne de défense est plus un lieu d’échange qu’un véritable instrument d’acquisition d’armements européens. Pro-atlantistes, les Britanniques privilégient traditionnellement les relations bilatérales en Europe. Le programme franco-britannique SCAF (Système de combat aérien futur) devrait ainsi aboutir au développement d’un drone furtif de combat à l’horizon de 2030.

 

La question des alliances militaires, l’exemple de l’OTAN

  • Note du CERPA n°192 : Les enjeux du financement de l’OTAN.

Le 26e sommet de l’OTAN, qui a réuni les 29 chefs des États membres les 11 et 12 juillet 2018, a été marqué par les tensions entre les États-Unis et plusieurs pays européens. Donald Trump a notamment réclamé des efforts supplémentaires en termes de dépenses de défense en visant plus particulièrement l’Allemagne. Au-delà de la question du financement, ce sommet a vu s’exprimer des divergences stratégiques entre alliés.