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Une carte d’adhésion à l’amicale des déportés d’Auschwitz

Source : collection Maurice Bleicher

 

Le 27 janvier 1945, les troupes soviétiques découvrent le camp d’Auschwitz, le plus grand lieu de mise à mort construit par le régime génocidaire nazi. Le 27 janvier est, depuis, devenu la journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah et de la prévention des crimes contre l’humanité

En France, le premier convoi de déportés raciaux part de Compiègne (camp de Royallieu) en 1942. 79 autres convois s’échelonneront de 1942 à 1944, la plupart partant de Drancy, avec Auschwitz pour destination finale. Sur les 76 000 déportés raciaux français, seuls 2500 reviendront.

Dès 1945, les rescapés s’organisent et, à une époque où la spécificité du sort réservé aux Juifs par les Nazis est encore mal perçue, se constituent en association. L’Amicale des déportés d’Auschwitz est ainsi créée dès la fin de la guerre avec l’aide de la Fédération nationale des centres d’entr’aide des internés et déportés politiques.

La carte présentée est celle d’une des rescapées du génocide. Employée de mairie, née en 1915, la jeune femme présentée sur la photo est donc déportée le 31 juillet 1944. Elle a alors 29 ans et son convoi, le n°77, est le dernier grand convoi à partir de Drancy. Il comporte 1300 personnes, dont 325 enfants. Seuls 209 de ces déportés reviendront dont 141 femmes. Georgette Cuperman fut l’une d’entre elles.


 

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