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Un masque à gaz allemand

© Collection Historial de la Grande Guerre - Péronne (Somme), 12 EQC 1.2.

 

Les gaz asphyxiants sont employés pour la première fois comme arme de guerre par l’armée allemande dans le saillant d’Ypres, en Belgique, le 22 avril 1915 et seront rapidement adoptés par toutes les armées.

Au chlore qui brûle les poumons (1915), succède en 1917 l’ypérite qui attaque les muqueuses. Les masques à gaz, vite apparus et de plus en plus perfectionnés, ont protégé efficacement l’appareil respiratoire, mais l’ypérite est restée très dangereuse.

À chaque nouvelle substance, les solutions neutralisantes et les protections contre les gaz, qu’elles soient dédiées aux voies respiratoires ou aux yeux, doivent évoluer. Leur objectif est d’abord de protéger contre les nouveaux procédés, mais également de conserver leur efficacité contre les précédents, qui continuent à être utilisés. C’est une guerre technologique qui s’engage entre les chimistes et ingénieurs des deux camps.

Ce masque à gaz allemand, le Lederschutzmaske, fait son apparition à partir de juin 1917. Il est confectionné en cuir imprégné de graisse de phoque et de substances neutralisantes. La coupe du masque ajustée limite le « volume mort » - l’air expiré ne reste pas à l’intérieur - et le problème de vapeur sur les oculaires a été résolu en adoptant deux vitres amovibles et remplaçables sur chaque viseur. Le filtre chimique est fixé directement sur l’appareil, contrairement aux masques alliés où celui-ci est placé dans une sacoche portée dans le dos.


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Boite contenant 7 oculaires de rechange pour le masque à gaz Lederschutzmaske
© Collection Historial de la Grande Guerre - Péronne (Somme), 12 EQC 10.2

 

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Filtre de rechange du masque à gaz Lederschutzmaske et son étui.
© Collection Historial de la Grande Guerre - Péronne (Somme), 12 EQC 26.2

 

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