Newsletter

La nécropole nationale de Chambry

Aktie :

Nécropole nationale de Chambry. Source : MINDEF/SGA/DMPA-ONACVG

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette Chambry

 

Situé au lieu-dit la Pointe Fourgon, le cimetière national de Chambry regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors de la bataille de l’Ourcq en septembre 1914. Créé au lendemain des combats, ce cimetière est réaménagé en 1924 pour accueillir d’autres corps de soldats tombés au cours de cette bataille, exhumés des cimetières provisoires des environs de Meaux et de Coulommiers. À partir de 1933, y sont également inhumées les dépouilles se trouvant dans les carrés militaires des cimetières communaux du département. Le cimetière accueille 1 334 corps, 364 en tombes individuelles et 990 répartis en quatre ossuaires recueillant probablement un grand nombre de tirailleurs de la Brigade marocaine. De l’autre côté de la voie ferrée se trouve un cimetière militaire allemand, aménagé en 1924 et regroupant 998 corps de soldats tombés dans le secteur de Meaux en septembre 1914.

5 - 9 septembre 1914. La bataille de l’Ourcq 

Le 25 août 1914, le général Joffre ordonne le repli afin de placer 500 000 hommes sur une ligne de résistance de presque trois cents kilomètres allant de Verdun à la Manche. Son objectif est de couper aux Allemands l’accès à Paris pour les repousser vers le nord. Il crée à cette occasion la 6e armée pour défendre une ligne Meaux – Senlis car on signale des patrouilles ennemies à seulement 13 kilomètres de Paris. En liaison avec les troupes britanniques, les Français font volte-face. La vallée de l’Ourcq est alors le théâtre d'âpres  combats où les quelques buttes constituent des points stratégiques essentielles.

Dès le 5 septembre, à Chambry, malgré les lourdes pertes, les tirailleurs marocains refoulent les troupes allemandes et parviennent à prendre pied sur une ligne de crête. Les combats sont d’une violence extrême, mais le sort de la bataille est indécis. Le champ de bataille fait l’objet d’intenses bombardements, d’incessantes offensives et les soldats se battent, parfois au corps à corps, pour quelques mètres carrés de terrain. Les premières tranchées (abris précaires) apparaissent.

Le 8 septembre, les Français subissent les coups de boutoirs de l’armée allemande. Une armada de taxis parisiens réquisitionnés par l’état-major (les « Taxis de la Marne ») permet de maintenir, in extremis, la ligne de front en y transférant 5 bataillons (5 à 6 000 hommes). Le 9, les Allemands, contenus en Champagne, cèdent sur l’Ourcq et, craignant d’être coupés de leurs arrières, se replient, sur l’Aisne, sur des positions précédemment fortifiées. Chambry constitue l'une des positions ennemies les plus avancées en septembre 1914.

Du 5 au 12 septembre, la bataille de la Marne et plus particulièrement la bataille de l’Ourcq, permet de redresser une situation militaire gravement compromise et d’arrêter le plan allemand d’invasion de la France. Paris est sauvée au prix de terribles pertes. 250 000 jeunes Français meurent au cours des mois d’août et septembre 1914. Les armées anglaise et française, épuisées, ne trouvent pas la force de repousser l’envahisseur au-delà des frontières.

Dans un dernier sursaut, chacun des belligérants se lance dans une course effrénée à la mer afin de prendre l’armée adverse à revers. Sans succès, ils s’échouent sur les rivages de la Mer du Nord. La guerre s’installe alors pour quatre ans au fond des tranchées, jusqu’à la victoire alliée en novembre 1918.

> Zurück zu den Ergebnissen

Informationen

Anschrift

Chambry 77910
Au nord de Meaux, D97, D 140
Tél. : 01 64 33 02 26

Wöchentliche Öffnungszeiten

Visites libres toute l’année

La nécropole nationale de Soupir n° 1

Aktie :

Nécropole nationale de Soupir n° 1. © Guillaume Pichard

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_1_Soupir

 

Aménagée à proximité d'un ancien poste de secours, la nécropole nationale de Soupir n° 1 regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des batailles du Chemin des Dames entre 1914 et 1918. Ce cimetière rassemble 7 806 corps de soldats français tombés lors de la Première Guerre mondiale, dont 2 822 en trois ossuaires et 266 en quatre fosses collectives exhumés des sites de Vieil-Arcy, Athies-sous-Laon, Glennes et de Pargny-Filain. Un Belge et un Russe reposent aux côtés des combattants français. En raison du nombre croissant de corps exhumés sur le champ de bataille du Chemin des Dames, les autorités militaires ont aménagé, à partir de 1934, une seconde nécropole (Soupir n°2) en face de celle-ci.

 

Des tirailleurs kanaks dans l’Aisne : le bataillon mixte du Pacifique

Le bataillon mixte du Pacifique (BMP) est composé de soldats canaques, calédoniens ou tahitiens. D’août à octobre 1917, ces hommes renforcent leur position située dans le secteur de l’Ailette. En juin 1918, ils sont engagés dans la bataille du Matz. Rattachée au 418e régiment d'infanterie (RI), cette unité prend part à l’attaque meurtrière du plateau de Pasly près de Soissons. Le 25 octobre, le BMP s'illustre lors de la prise de Vesles, Caumont et de la ferme du Petit Caumont. En quelques heures, 32 Kanak, dix Tahitiens et cinq Calédoniens sont tués. Aujourd'hui, les nécropoles nationales de Flavigny-le-Petit, de Soupir, d’Ambleny ou de Cerny-en-Laonnois conservent les restes mortels de ces combattants comme Alosio Waangou, natif de Saint-Gabriel-Pouébo (Nouvelle-Calédonie). Tué le 29 septembre 1918 à la côte 193, il est inhumé sous la tombe n°3113.

 

Le Chemin des Dames, un secteur majeur du front de la Grande Guerre

Dès les premières semaines, le plateau du Chemin des Dames est un enjeu pour les belligérants qui peuvent, en occupant cette position stratégique, observer les plaines de Reims et de Soissons. Après le sursaut allié sur la Marne, l'ennemi se replie sur le plateau qui est progressivement fortifié. Dès l'automne 1914, de violents combats se déroulent dans le secteur de Vailly-sur-Aisne, Crouy ou sur la cote 132.

À la veille du printemps 1917, les Français projettent de déployer une puissante offensive dans ce secteur épargné. Mais, le repli allemand sur la ligne Hindenburg impose au général Nivelle de revoir les orientations de cette opération. Au matin du 16 avril, après un intense bombardement dont l'efficacité est limitée, les premières vagues s’élancent. Après avoir gravi les pentes du plateau, elles se heurtent aux barbelés souvent intacts et sont fauchées par les mitrailleuses allemandes. Au prix d'importants sacrifices, les Français atteignent la crête du plateau. Le 17, malgré des conditions météorologiques difficiles, ils poursuivent leur effort. Faute de succès, l’autorité de Nivelle s’effondre. Du 16 au 30 avril, 147 000 hommes sont tombés dont 40 000 morts.

Au bord de l’effondrement le moral des Français vacillent. Devant l'échec de cette offensive, des mouvements de mutineries éclatent dans les rangs de quelques unités, qui refusent de monter en première ligne. Devant l'amplification de cette contestation en mai 1917, les autorités militaires réagissent. Les arrestations sont nombreuses. Les soldats considérés comme les plus actifs sont jugés et condamnés par des tribunaux militaires. Plus de 500 condamnations à mort sont prononcées, puis commuées par le pouvoir politique. Près de trente sont, pourtant, exécutés. En parallèle, un système de rotation plus efficace et de permissions est instauré.

Au cours de l'été, de nouvelles attaques aux objectifs plus limités sont lancées contre les positions stratégiques du Plateau, notamment à Craonne et Laffaux. A l'automne, se déroulent de nouveaux la bataille de la Malmaison. Au printemps de 1918, le Chemin des Dames est à nouveau âprement disputé. Le 27 mai 1918, les Allemands déferlent, bousculant les positions françaises. Ils occupent rapidement le Chemin des Dames. Le front est rompu. Mais, le 18 juillet, ce mouvement s'enraye. Les Alliés contre-attaquent, repoussant l'ennemi. Au cours des semaines suivantes, les combats font rage. Les Allemands abandonnent définitivement le 10 octobre, un mois avant l'armistice, le plateau aux troupes françaises et italiennes.

 

> Zurück zu den Ergebnissen

Informationen

Anschrift

Soupir 02160
À 25 km à l'est de Soissons, en bordure du CD 925 (Soissons/Neufchâtel-sur-Aisne)

Wöchentliche Öffnungszeiten

Visites libres toute l’année

La nécropole nationale de Crouy

Aktie :

Nécropole nationale de Crouy. © Guillaume Pichard

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Crouy

 

Se situant sur l’axe principal Chauny-Soissons, la nécropole nationale de Crouy regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des batailles du Chemin des Dames entre 1914 et 1918. Créé en 1917, lors de l’offensive d’avril, le cimetière est ensuite réaménagé de 1920 à 1924 pour réunir d’autres corps de soldats inhumés dans les cimetières provisoires de de Bucy-le-Long et de Missy-sur-Aisne. Cette nécropole rassemble près de 3 000 corps dont 2 941 Français (1 476 sont ensevelis dans deux ossuaires) et 50 soldats britanniques tombés principalement en septembre-octobre 1914. Au titre de la Seconde Guerre mondiale, un combattant français et deux combattants polonais y reposent également.

 

Les combats de Crouy, 1914-1915

Dès les premières semaines du conflit jusqu'à la fin de la guerre en 1918, le plateau calcaire du Chemin des Dames qui domine la vallée de l'Aisne au sud et la vallée de l'Ailette au nord, est âprement disputé. Observatoire naturel, cette position est un verrou stratégique qui domine à la fois la plaine de Reims et celle de Soissons. Le 12 septembre 1914, poursuivant l'ennemi défait sur la Marne, les Alliés franchissent l'Aisne. A la mi-octobre 1914, la 6e armée française du général Maunoury tient le secteur de Soissons. Le 30 octobre, les Allemands occupent Vailly-sur-Aisne qui se situe au cœur des combats. En novembre, le plateau est aux mains de l’ennemi qui le transforme progressivement en véritable forteresse.

Pour dégager Soissons de la pression ennemie et prendre position sur la route menant à Laon, les Français, soumis aux crues de l’Aisne, attaquent le 25 décembre 1914 dans le secteur de Crouy. Le 1er janvier 1915, les positions ennemies sont bombardées. Le 8 janvier 1915, après plusieurs explosions de mines, l’assaut est donné. Malgré la prise des premières lignes ennemies sur le plateau, les hommes de la 55e division du général Berthelot ne peuvent exploiter leur succès car l’adversaire réagit rapidement. Le 12 janvier, il contre-attaque violemment, rejetant les Français sur la rive sud de l’Aisne. La lutte est acharnée, notamment sur les pentes de la cote 132. Au cours de ces combats, Albert Tastu, ingénieur des mines, disparaît. Encerclé avec ses hommes dans la grotte des Zouaves, cet officier au 289e RI résiste vaillamment et meurt sous les balles ennemies. Paris semble à nouveau menacée. Le 13 janvier, les Français se replient plus au sud et le front se fige aux portes de Soissons. Epuisés et mal ravitaillés en raison d’une crue de l’Aisne, les Français ont subi des pertes importantes. En six jours seulement, 12 000 hommes dont 1 800 pour le seul 60e régiment d’infanterie sont mis hors de combat. Cet échec émeut l’opinion publique et fait de cet épisode "l’affaire de Crouy" que l’écrivain-combattant, Henry Barbusse, relate dans son livre Le Feu, prix Goncourt en 1916. Engagé volontaire au 231e régiment d’infanterie, il prit part à cet engagement. La presse est censurée et plusieurs généraux comme Berthelot sont sanctionnés.

L’offensive du Chemin des Dames, avril 1917

Malgré le repli allemand sur la ligne Hindenburg en mars 1917, le général Nivelle maintient son attaque, en avril, sur le Chemin des Dames. Pour soutenir cet effort, il engage 49 divisions d’infanterie, 5 divisions coloniales soutenues par 5 310 canons et pour la première fois par 128 chars. Au total, plus d’un million d’hommes sont concernés par cette opération

Le 2 avril, l’artillerie pilonne les positions allemandes qui sont partiellement détruites. Aussi, au matin du 16 avril, les premières vagues se heurtent aux barbelés et sont fauchées par les mitrailleuses ennemies. Pourtant, les Français parviennent à mettre un pied sur la crête. Malgré les pertes et des conditions météorologiques difficiles, les assauts se prolongent au lendemain. L'autorité de Nivelle s’effondre. Du 16 au 30 avril, 147 000 hommes sont mis hors de combats dont 40 000 morts. Chaque division perd en moyenne 2 600 hommes sur le Chemin des Dames.

Au bord de l’effondrement, les Français s'accrochent. Au cours de l'été 1917, une série d’opérations et de contre-attaques est lancée pour contrôler les positions-clés du Chemin des Dames, de Craonne à Laffaux.

Les fantassins des deux camps supportent les plus extrêmes souffrances En octobre 1917 se déroule la bataille de la Malmaison dont l'objectif est la prise de l'ancien fort de la Malmaison à l'ouest du Chemin des Dames. Conquis le 23 octobre, les Allemands abandonnent le plateau et se replient au nord de la vallée de l'Ailette.

En octobre 1920, enjeu des combats acharnés de 1915, les ruines de Crouy, après avoir éprouvées les souffrances de l’occupation, sont citées à l’ordre de l’armée.

 

> Zurück zu den Ergebnissen

Informationen

Anschrift

Crouy 02880
À 5 km au nord-est de Soissons, rue Maurice Dupuis

Wöchentliche Öffnungszeiten

Visites libres toute l’année

La nécropole nationale de Vauxbuin

Aktie :

Nécropole nationale de Vauxbuin. © Guillaume Pichard

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Vauxbuin

 

Créée en 1919, la nécropole nationale de Vauxbuin regroupe, au titre de la Première Guerre mondiale, les sépultures de 4 898 soldats français dont 940 reposent dans deux ossuaires et un Russe. Les corps de 17 combattants morts pour la France lors de la campagne de France y sont également inhumés. À proximité de ce site, a été aménagé un cimetière allemand où plus de 9 000 soldats sont inhumés.

 

Les combats de 1914-1915 dans ce secteur de l’Aisne

Dès le début de la guerre, le plateau du Chemin des Dames qui domine la vallée de l'Aisne est âprement disputé. Observatoire naturel, cette position est un verrou stratégique qui contrôle à la fois la plaine de Reims et celle de Soissons. Après son échec sur les Marne, l'ennemi est poursuivi par les Alliés qui, le 12 septembre 1914, franchissent l'Aisne. Le 30 octobre, les Allemands occupent Vailly-sur-Aisne. En novembre, le plateau est aux mains de l’ennemi qui le transforme progressivement en véritable forteresse.

Le 25 décembre 1914, les Français s’élancent de Crouy pour s’emparer de la cote 132, clé de voûte des positions allemandes. Le 8 janvier, après un violent bombardement, les premières lignes allemandes sont conquises. Durant cinq jours, les attaques se succèdent sur les pentes de la cote 132. Fantassins allemands et français luttent pied à pied. Finalement, les lignes françaises sont percées : l'ennemi dégage la cote 132 et s’empare de Crouy. Mais, les Français conservent l’accès aux passages de la rivière sur la rive nord. Quant aux Allemands, ils atteignent les faubourgs de Soissons à Saint-Paul et à Saint-Médard. Les pertes françaises sont importantes, 12 000 hommes dont 1 800 pour le seul 60e régiment d’infanterie.

 

Avril 1917. L’offensive du Chemin des Dames 

Malgré le repli allemand sur la ligne Hindenburg en mars 1917, le général français Nivelle maintient son offensive sur le Chemin des Dames. Engageant plus d’un million d’hommes et d'importants moyens matériels, cette action débute le 16 avril.

Après un bombardement partiel des positions allemandes, les premières vagues d'assaut se heurtent aux barbelés souvent intacts. Nombre de fantassins sont fauchés par les mitrailleuses ennemies. Pourtant, les Français atteignent la crête du Plateau de Californie. Le lendemain, sous la neige, ils poursuivent leur effort mais ne peuvent rompre le front. Les pertes sont importantes. Du 16 au 30 avril, 147 000 hommes sont tués, blessés ou disparus. En moyenne, chaque division perd 2 600 hommes. L'autorité de Nivelle vacille. Des mouvements de contestation éclatent dans les rangs de certaines unités.

Au cours de l'été 1917, de Craonne à Laffaux, de nouvelles opérations sont lancées pour contrôler les positions-clés du Chemin des Dames. En octobre, la bataille de la Malmaison, dont l'objectif est plus limité, vise la prise de l'ancien fort situé à l'ouest du Chemin des Dames. Le 23 octobre, les Allemands abandonnent le plateau et se replient au nord de la vallée de l'Ailette.

 

Mai-juin 1940. La bataille de l’Ailette 

En 1940, ce secteur est le théâtre d'éprouvants combats. L’offensive allemande du 10 mai 1940 affecte les campagnes et les villes des Ardennes et de l’Aisne. Le village d'Œuilly, sur le Chemin des Dames, est l'un des points stratégiques. Occupé par les fantassins du 6e régiment d'infanterie (RI), cette position, après de violents combats, tombent aux mains de l'ennemi le 21 mai 1940. Du 5 au 7 juin, les troupes françaises se maintiennent dans le secteur de l'Ailette. Mais, le 7 juin, la 27e division d’infanterie alpine est débordée. L'ennemi s'empare de Soissons et de Fère-en-Tardenois. Le 9, le département de la Marne est envahi.

 Au delà de ces combats qui engendrent la perte de plus de 55 000 morts, la population civile subit de violents bombardements aériens de la Luftwaffe et est obligée de quitter villes et villages. C’est le début de l'exode.

 

> Zurück zu den Ergebnissen

Informationen

Anschrift

Vauxbuin 02200
À 5 km au sud-ouest de Soissons, en bordure de la RN 2 (Paris/Laon)

Wöchentliche Öffnungszeiten

Visites libres toute l’année

Nécropole allemande de Vauxbuin

Aktie :

La nécropole allemande. Source : SGA/DMPA - JP le Padellec

La nécropole allemande de Vauxbuin est située au bord de la route nationale n° 2, à côté de la nécropole nationale française dont elle est séparée par une rangée de thuyas. Elle a été édifiée par la France après l'Armistice. Les services français y ont rassemblé les tombes provenant de 150 lieux différents situés jusqu'à 15 kilomètres aux alentours.

Un petit nombre des hommes inhumés ici a été tué entre l'automne 1914 et février 1915 lors de l'avancée allemande et de la retraite de la bataille de la Marne. La majorité des sépultures concernent la bataille du Chemin des Dames de 1917 : blessés ayant succombé à leurs blessures dans des postes de secours français, ainsi que ceux tués au cours de l'année 1918 lors de l'offensive allemande sur le Chemin des Dames, débutée le 27 mai 1918.

Cette nécropole abrite 9 229 corps (croix en pierre) dont 3 672 dans des tombes individuelles parmi lesquelles 13 anonymes et 5 557 répartis dans quatre ossuaires, dont 4 779 n'ont pu être identifiés. Treize allemands de confession juive reposent aux cotés de leurs frères d'armes. La Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge e.V., association créée le 19 décembre 1919 pour la protection et la conservation des sépultures de guerre ainsi que la délivrance d'informations aux familles pour les hauts lieux de la Première Guerre mondiale, a pris en charge l'entretien de ce site.

> Zurück zu den Ergebnissen

Informationen

Anschrift

Route Nationale 2 02200
Vauxbuin

Wöchentliche Öffnungszeiten

Ouvert toute l'année

Nécropole britannique de Vailly-sur-Aisne

Aktie :

Nécropoles de Vailly-sur-Aisne - française à droite et britannique à gauche . Source : SGA/DMPA - JP le Padellec

Cette nécropole abrite principalement les corps de soldats tombés dans le secteur du Chemin des Dames.

Le village de Vailly-sur-Aisne a été le point de franchissement de l'Aisne par la 3e division britannique le 12 septembre 1914 lors de son mouvement vers le front de la Marne.

Tombé sous le contrôle de l'armée allemande en 1915 malgré une tenace résistance alliée, il est repris au début de l'offensive du général Nivelle dans le secteur Chemin des Dames le 18 avril 1917. Perdu à nouveau en juin 1918 au moment de la contre offensive impériale, il recouvre sa liberté le 15 septembre 1918. Ayant ainsi payé un lourd tribut dès le début des hostilités, les Britanniques ont décidé après-guerre d'installer à Vailly-sur-Aisne un cimetière militaire, à côté de la nécropole nationale française.

La majorité des combattants inhumés dans ce lieu sont tombés en septembre 1914 . quelques autres encore ont payé de leur vie le prix de la liberté en 1918. On y dénombre 677 corps : 674 Britanniques, 1 Canadien, 1 Allemand et 1 Français. À ce jour, 328 tombes demeurent anonymes. La nécropole britannique de Vailly-sur-Aisne est administrée par la Commonwealth War Graves Commission.

 

Pour d'autres d'informations, voir sur le site internet :  www.cwgc.org

> Zurück zu den Ergebnissen

Informationen

Anschrift

2 route de Soissons 02370
Vailly-sur-Aisne
03 20 62 12 39

Wöchentliche Öffnungszeiten

Accès libre

Mémorial de Verdun

Aktie :

© Mémorial de Verdun / Jean-Marie Mangeot

Ancré au cœur du champ de bataille sur les lieux des combats de la Grande Guerre, le Mémorial de Verdun est un lieu majeur d’histoire et de mémoire, qui propose une immersion dans la bataille de Verdun à travers la figure du combattant qu’il soit français ou allemand.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  Eparges


Le Mémorial de Verdun, créé par les anciens combattants sous l’égide de Maurice Genevoix, est au cœur du Champ de bataille de Verdun. Entièrement rénové en 2016, ce musée propose une immersion dans la bataille. Grâce à une collection unique et des dispositifs audiovisuels exceptionnels, ce lieu historique permet aux visiteurs d’approcher l’expérience vécue par les soldats, français comme allemands, sur le Champ de bataille de Verdun. Le Mémorial de Verdun est le musée le plus moderne dédié à la Grande Guerre, fréquenté par plus de 140 000 visiteurs chaque année.


 

 

> Zurück zu den Ergebnissen

Informationen

Anschrift

1, Avenue du Corps Européen 55100
Fleury-devant-Douaumont
03 29 88 19 16

Gebühr

Tarif plein : 12€ / Tarif réduit : 7,50€ (jeunes de 8 à 18 ans, étudiants, militaires, enseignants, demandeurs d’emploi) / Forfait famille (2 adultes + 1 jeune entre 8 et 18 ans) : 27€ / Billet combiné (Mémorial de Verdun + forts de Douaumont et de Vaux) : 17€ (billet valable 48h) / Gratuit pour les moins de 8 ans

Wöchentliche Öffnungszeiten

Ouvert tous les jours sans interruption / Du 4 février au 14 avril 2023 : 9h30-17h30 /Du 15 avril au 17 septembre 2023 : 9h30-18h30 / Du 18 septembre au 31 décembre 2023 : 9h30-17h30

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre

Musée Militaire du Périgord

Aktie :

©Musé Militaire du Perigord-JR-Courbin-2002

Musée centenaire fondé par les vétérans de 1870, présentant l’histoire militaire locale au sein de la grande région Aquitaine grâce à des collections exceptionnelles (plus de 13 000 objets exposés).

Ouvert depuis 1911, il est dédié à la mémoire des Périgourdins et de leurs familles qui y ont déposé, depuis cette époque, armes, uniformes et souvenirs de toutes sortes, en complément de dons de l’État et de dépôts d’autres musées. Les collections évoquent la mémoire des combattants de la région, à toutes les époques, dans leur vie quotidienne, leurs engagements, qu’ils aient été soldats de métier ou simplement appelés sous les drapeaux, en la situant dans le cadre global de l’histoire militaire de la France.

Du Moyen Age à l’époque actuelle, les objets et documents présentés sont le plus souvent rares, remarquables, émouvants ou simplement pittoresques et proviennent autant de personnages célèbres (Daumesnil, Bugeaud …) que de simples soldats. Vous trouverez au Musée Militaire du Périgord, plus de 15 000 objets militaires.
Les conflits de 1914/1918, 1939/1945, Indochine, Algérie ont apporté leur lot de souvenirs, parfois remis par l’Etat comme les canons et mitrailleuses, prises de guerre sur l‘ennemi d’alors, mais aussi et toujours par les combattants eux-mêmes ou leur famille.

Et le flot ne tarit pas puisque ces dernières années, des souvenirs d’ex Yougoslavie ou de la guerre Du Golfe ont été inscrits à l’inventaire du musée. La présentation permanente des collections au public, s’accompagne d’expositions annuelles consacrées à un thème historique, tout en accordant également une assistance à l’organisation de manifestations locales organisées par diverses collectivités par le biais d’un service de conseil et de prêts d’objets.

Un effort particulier est exercé dans le domaine de l’éducation par un accueil des classes gratuit et accompagné sur des thèmes choisis par les enseignants. L’établissement est, depuis sa création, toujours géré par les membres bénévoles de l’Association du Musée Militaire des Gloires et Souvenirs du Périgord qui ont en charge la présentation et l’entretien des collections, organisent les expositions et assurent les visites guidées.


 

 

> Zurück zu den Ergebnissen

Informationen

Anschrift

32 rue des Farges - 24000
Périgueux
05 53 53 47 36

Musée Clemenceau

Aktie :

Georges Clemenceau a vécu dans cet appartement de trois pièces sur jardin avec vue sur la tour Eiffel, durant 35 ans, jusqu’à sa mort le 24 novembre 1929. Devenu musée, ce lieu est resté tel qu’il était le jour de la mort du « Père la Victoire ». Au premier étage, une galerie documentaire expose de nombreux objets retraçant la vie et l’œuvre de Georges Clemenceau : portraits, photos, livres, journaux et manuscrits, mais aussi le célèbre manteau et les guêtres qu’il portait lors de ses visites au front pendant la Première Guerre mondiale.

Georges Clemenceau s’installa rue Franklin, dans le 16ème arrondissement, en 1895, peu de temps après le scandale de Panama à la suite duquel, calomnié, il perdit son siège de député. Il vivra dans ce modeste appartement de trois pièces sur jardin avec vue sur la tour Eiffel, durant trente-cinq ans jusqu'à sa mort le 24 novembre 1929. 

Clemenceau ne quittera jamais cet appartement, même quand il exercera, par deux fois, les fonctions de Président du Conseil – d’abord comme ministre de l’Intérieur, entre octobre 1906 et juillet 1909, puis comme ministre de la Guerre, entre novembre 1917 et janvier 1920 - refusant à chaque fois d'habiter dans les palais officiels, ne souhaitant pas « vivre en meublé », selon ses propres termes.

C’est dans cet appartement que le général Mordacq vint lui annoncer la fin de la guerre.

« A 5h45, je recevai la nouvelle que l’Armistice était signé. Je me précipitai aussitôt chez Clemenceau . j’y arrivai vers 6 heures. Je trouvai le Président dans sa chambre, éveillé et levé. Il n’avait pas dû dormir beaucoup car, lui aussi, comme tous les bons Français, se demandait si décidemment, cette fois, c’était bien la fin du long cauchemar. Dès que je lui eu annoncé la bonne nouvelle, il me prit dans ses bras et m’y serra longuement. Très émus tous les deux, nous restâmes ainsi plusieurs minutes sans pouvoir parler » …. 

Général H. Mordacq, « L’Armistice du 11 novembre 1918, récit d’un témoin », Paris, Librairie Plon, 1937, p.78-84

A la mort de Clemenceau, l’appartement fut transformé en musée et conservé dans l’état. Le visiteur peut toujours y admirer les nombreux témoignages reflétant le goût de son célèbre occupant non seulement pour la Grèce antique, mais aussi pour l’Extrême-Orient, de même que la trace de ses amitiés nouées avec les artistes les plus novateurs de son temps (Monet, Manet, Rodin, etc….).

Une galerie documentaire au premier étage est adjointe au musée, quelques années après, retraçant la vie incroyablement riche de cette personnalité aux multiples facettes : médecin, maire de Montmartre, député et journaliste, ministre, Président du Conseil, anticlérical farouche, écrivain, collectionneur, ….

Quatre-vingt-six ans après la mort de Clemenceau, la Fondation a entrepris un premier chantier de restauration dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre. Cette première tranche, regroupant la restauration du cabinet de travail et le vestibule de l’appartement du Tigre, répond à une exigence scrupuleuse dans la restitution fidèle des pièces telles que Clemenceau les avait connues jusqu’à sa mort, exigence répondant à l’objet même de la Fondation du musée. Les travaux de restauration du cabinet de travail et du vestibule auront duré cinq mois pour redonner tout son lustre au décor cher à Clemenceau.

Aujourd’hui, le musée a rouvert ses portes avec le plaisir d’y retrouver ses visiteurs de plus en plus nombreux.

 

Sources : ©Musée Clemenceau
> Zurück zu den Ergebnissen

Informationen

Anschrift

8 rue Benjamin Franklin 75116
Paris
Tel. : 01 45 20 53 41

Gebühr

- Plein tarif 6€ (audioguide inclus)- Jeunes de 12 à 25 ans : 3€ (audioguide inclus)- Gratuité pour les - de 12 ans

Wöchentliche Öffnungszeiten

Du mardi au samedi de 14h à 17h30

Fermetures annuelles

Jours fériés et le mois d’août

Fort de Mutzig

Aktie :

©Association Fort de Mutzig

Construit de 1893 à 1918 sur ordre de Guillaume II, empereur d’Allemagne, la Feste Kaiser Wilhelm II, «Fort de Mutzig», est la première fortification allemande bétonnée, cuirassée et électrifiée. Elle est en 1914 avec ses 22 tourelles d’artillerie et sa garnison de 7 000 hommes la plus puissante fortification en Europe. Elle constitue aujourd’hui un pôle touristique de tout premier plan en Alsace.

La mission de la Feste Kaiser Wilhelm II construite de 1893 à 1916 consistait à empêcher toute offensive française par la plaine du Rhin sur les arrières des forces engagées en Belgique. Elle est la première construction fortifiée après l’invention de la mélinite, explosif capable de détruire les structures maçonnées traditionnelles des forts.

  • Une révolution technologique :

Les ingénieurs allemands vont construire à Mutzig les premiers ouvrages intégrant de nouvelles technologies et de nouveaux concepts qui vont révolutionner la fortification :

Le béton : Premier ouvrage entièrement bétonné.
Le cuirassement : Première fortification cuirassée.
L’électricité : Premier fort doté d’une centrale électrique destinée à produire le courant pour la ventilation, l’éclairage, les pompes, etc.
La fortification éclatée : Première fortification éclatée appelée « Feste », architecture inventée et mise au point vers 1897 au Fort de Mutzig.

  • Une fortification expérimentale :

Le fort de Mutzig est caractérisé par la très grande diversité des différents ouvrages réalisés, prototypes, versions expérimentales, équipements en cours de test, etc.

La liste des ouvrages et équipements installés pour la première fois dans une fortification est éloquente : au moins 3 générations d’abris d’infanterie, 3 types de batteries, 3 modèles d’observatoires cuirassés, 2 types de périscopes.

Le Fort de Mutzig occupe une surface de 254 Ha, 40 000 m² souterrain pouvant accueillir près de 7000 hommes, il est doté de 22 tourelles pour des canons de 10 cm et de 15 cm avec une puissance feu de plus de 6,5 tonnes d’obus à la minute.

  • Une fortification efficace :

Par sa simple présence, la Feste Kaiser Wilhelm II a empêché toute opération militaire d’envergure dans la vallée du Rhin. Elle démontrera son efficacité le 18 août 1914 par un tir de 291 obus. Elle passera, intacte, sous la responsabilité de l’armée française qui la maintiendra pour finalement lui assigner le rôle de PC arrière de la défense du Rhin en 1939. En juin 1940, le fort est évacué par les troupes françaises et réoccupé sans combat, mais avec un bombardement des troupes allemandes par la Luftwaffe qui causera perte de plus de 80 soldats. Enfin, la petite garnison résiduelle chargé de défendre le fort en novembre 1944 se rendra finalement le 5 décembre 1944 à court de vivres et de munitions.

  • Un site d’histoire et un lieu touristique majeur

La partie aujourd’hui ouverte à la visite du Fort de Mutzig expose l’ensemble des équipements d’origine restauré ou mis en valeur avec des panneaux explicatifs, des maquettes et de nombreux objets d’origines. Les visites donnent une vision synthétique du contexte géopolitique et stratégique de l’Europe ainsi que de la révolution technique et industrielle. Nous proposons à nos visiteurs de redécouvrir notre histoire avec une perspective d’européen, sans a priori, les histoires nationales n’étant que des éléments d’une histoire européenne.

 


 

 

Quiz : Forts et citadelles

 

> Zurück zu den Ergebnissen

Informationen

Anschrift

Rue du Camp 67190
Dinsheim-sur-Bruche
06 08 84 17 42

Gebühr

Groupes scolaires = élèves, étudiants : 7 €, gratuité pour les encadrants - Groupes adultes : 14 € / Visite libre = Adultes : 12 €, jeunes de 6 à 16 ans : 7 €, moins de 6 ans : gratuit

Wöchentliche Öffnungszeiten

Horaires variables selon la saison, consulter le site Internet. Les horaires des visites guidées sont fixés d’un commun accord.

Site Web : www.fort-mutzig.eu