Le Mémorial National des Marins de la pointe Saint-Mathieu

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Mémorial National des Marins Morts pour la France de la Pointe Saint-Mathieu. © Photo Thibault Lamidel.

 

Le Mémorial National des Marins Morts pour la France de la Pointe Saint-Mathieu...

Erigé en 1927 par René Quillivic, en mémoire des marins morts pour la France au cours des conflits du XXème siècle.

En leur hommage, le fortin réduit défensif est aménagé en cénotaphe permettant à tout un chacun de s'y recueillir...

Lieu de mémoire pour les victimes et les conflits passés, cet espace funèbre se doit, dans la passation délicate de génération en génération, de parler, de toucher l'ensemble des visiteurs.

Les 2 croix : ces 2 stèles voisines surmontées de croix, et appelées aujourd'hui "Gibet des Moines", étaient dès l'âge de fer marquées de signes religieux.

Encastré dans les ruines de l'abbaye bénédictine, le phare date de 1835. A 58 mètres au dessus de la mer, après avoir monté les 163 marches, on y contemple un somptueux panorama allant de la presqu'île de Crozon, jusqu'à Ouessant... N'hésitez pas à gravir l'escalier, la vue imprenable sur les îles mérite bien un petit effort...

L'Abbaye

Classée Monument Historique depuis 1867, l'Abbaye qui date du Vlème siècle, aujourd'hui en ruines, reste fort digne d'admiration. Chaque année le 1er dimanche d'août, l'Abbaye accueille dans ses ruines la célébration du Pardon de Saint-Mathieu. Une cérémonie religieuse traditionnelle qui se perpétue années après années.

Le couvent et la cave mauriste Le musée de l'Abbaye Saint-Mathieu : Ce musée, situé au coeur de l'enceinte de l'Abbaye, présente le site, la vie monastique, l'Abbaye dans l'histoire.

Un vidéo-film de 17 minutes permet également aux visiteurs de comprendre ce lieu si original...

La chapelle : Jadis église de la paroisse de Saint-Mathieu, elle contient aujourd'hui des statues anciennes et des gravures rappelant le passé des saints vénérés en ce lieu.

 


Musée

Tél : 02 98.89.10.52

 

Association "Les Amis de Saint-Mathieu"

Tél : 02.98.48.35.73

 

Visites du phare

Horaires

Du 7 avril au 30 avril : 6j/7 de 14h à 18h30 (fermé le mardi)

Mai et Juin : samedi, dimanche et jours fériés (+ ouvert les 7 et 18 mai) de 14h à 18h30

Juillet et août : 7j/7 de 10h à 19h30

Du 1er au 16 septembre : 6j/7 de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30 (fermé le mardi)

Du 17 au 30 septembre : 6j/7 de 14h à 18h30 (fermé le mardi)

Du 27 octobre au 7 novembre (+ ouvert du 8 au 11 novembre) : 6j/7 de 14h à 17h30

Du 22 décembre au 6 janvier: 6j/7 de 14h à 17h30 (fermé le mardi, le 25 décembre et le 1er janvier)

 

Billetterie couplée avec le musée de l'abbaye 3 € + 10 ans, 1 € 4 à 9 ans gratuit - 4 ans

En été : passeport de visite des phares St-Mathieu et Trézien (Plouarzel) 4 € + 10 ans 2 € 4 - 9 ans

 

Site officiel de la commune de Plougonvelin

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Infos pratiques

Adresse

pointe saint matthieu 29217
plougonvelin
02 98 89 10 52

Tarifs

Adultes : 2 €Enfants de 6 à 11 ans : 1 €Enfants de -de 6 ans : gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Octobre à Mars: mercredi, weekend et vacances scolaires de 14h à 18hAvril et Mai : mercredi, weekend et vacances scolaires de 14h30 à18h30Juin et Septembre : 14h à 18h30 sauf le mardiJuillet et Août : de 10h30 à 12h30 et de 14h à 19h sauf le dimanche matinOffice du Tourisme de référence : Tél : 02.98.48.30.18

Fort Penthièvre

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Le Fort Penthièvre. Source : ECPAD

Le fort Penthièvre a pour mission de surveiller les 15 kms de plage propices aux débarquements...

Le fort Penthièvre se situe à la base de la presqu'île de Quiberon.

Il s'appelait autrefois la pointe de la Palice et était chargé de contrôler l'accès à la presqu'île. Il surveille notamment les quelques 15 kms de la plage de Penthièvre, propices aux débarquements.

Plusieurs puissances ont d'ailleurs débarqué là au fil des siècles : les Hollandais en 1674, les Anglais en 1746. C'est le pillage de la presqu'île par ces derniers qui fera prendre conscience de la fragilité des défenses.

En 1747, la construction d'un fort est décidée. Celui-ci prend la forme d'un vaste bastion construit sur un promontoire rocheux, et domnant le seul accès à la presqu'île. A cet endroit, le cordon lagunaire ne fait que quelques dizaines de mètres.

Pendant la Révolution, le fort Penthièvre sera le théâtre de violents affrontements : 6500 royalistes, débarqués par la flotte anglaise, le prennent d'assaut le 27 juin 1795. Il sera repris par les troupes du général Hoche le 20 juillet. Laissé plus ou moins à l'abandon, le fort Penthièvre est modernisé et renforcé à partir de 1800, sous l'impulsion de l'ingénieur général Marescot, et sur ordre de Bonaparte.

En 1917 le fort sert de prison pour des soldats allemands. Ils réalisent des travaux d'empierrement de la route. En 1933, il est confié à la Marine, puis désaffecté.

Pendant la seconde guerre mondiale, il est occupé par les Allemands et intégré au Mur de l'Atlantique. Il reçoit différents blockhaus, mais sert essentiellement à l'infanterie.

En juillet 1944, des résistants y sont torturés et enterrés vivants. Une stèle surmontée d'une croix de Lorraine rappelle leur mémoire.

De nos jours, le fort Penthièvre est une base d'entrainement de l'armée de terre.

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

56
penthievre

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Seuls les espaces extérieurs sont accessibles

Vermelles - British Cemetery

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Cimetière. Source : http://www.cwgc.org

Situé à 10 km au Nord-Ouest de Lens, ce cimetière a été commencé an août 1915 et durant la bataille de Loos en Gohelle, lorsque le château fut utilisé en tant que dispensaire. Ce site comprend plus de deux mille corps dont près de 200 non identifiés : des mémoriaux particuliers sont élevés à 6 soldats britanniques, réputés enterrés parmi ces derniers. Il y a également 7 soldats français.

A l'entrée du cimetière, a été reconstruite et replacée à son endroit d'origine la chapelle dédiée à Notre Dame de Lourdes et édifiée avant-guerre par la famille Bréhon.

 

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Infos pratiques

Adresse

62980
Vermelles
Tél : 08 99 02 20 39Fax : 08 99 02 04 12

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Bullecourt

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Statue du Digger. Source : http://www.pourceuxde14.com - Photo d'un poste allemand de tranchées, prise en 1917 sur le secteur Croisilles-Bullecourt. Source : Deutsches Bundesarchiv, photo libre de droit

Mémorial de Bullecourt : Statue du Digger.

En avril et mai 1917, 10 000 soldats australiens ont été victimes des combats de Bullecourt. Et de mai 1917 à mars 1918, les combats ont fait rage et ont fait changer de camp le village près de vingt fois.

Aujourd'hui, au parc mémorial, le souvenir est entretenu par la statue du Digger, réalisée par le sculpteur australien Peter Corlett, fils d'un combattant de la Grande Guerre. Ce Digger, c'est le soldat australien qui symbolise par sa tenue et ses insignes les quatre divisions australiennes d'infanterie engagées sur le terrain : les 1ère, 2ème, 4ème et 5ème.

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Infos pratiques

Adresse

Rue de Douai 62128
Bullecourt

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Dury

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Mémorial du bois de Bourlon. © Photo Licence Creative Commons. Libre de droit

Mémorial canadien de Dury, Mémorial du bois de Bourlon.

A Dury Mill, à seize kilomètres au sud-est d'Arras, le Mémorial canadien de Dury préserve dans la pierre le souvenir de violentes opérations qui ont abouti à la percée de la ligne Drocourt-Quéant.

Au centre d'un parc planté d'érables majestueux, se dresse le bloc de granit familier, sur lequel on peut lire d'un côté, en français, l'inscription suivante : L'armée canadienne attaqua l'ennemi à Arras le 26 août 1918, enfonça successivement toutes les positions allemandes : puis le 2 septembre brisa ici même la fameuse ligne Quéant-Drocourt réputée imprenable et avança jusqu'au canal du nord.

Mémorial du bois de Bourlon

L'attaque qui permit de franchir le canal du nord est commémorée aujourd'hui par le Mémorial du Bois de Bourlon, érigé sur un terrain donné par le comte de Franqueville, alors maire de Bourlon. Ce grand bloc de pierre, élevé sur le sommet d'une colline et accessible par un escalier de pierres bordé de terrasses, porte l'inscription suivante : le 27 sept. 1918 l'armée franchit le canal du nord et conquit cette hauteur. elle prit Cambrai, Denain, Valenciennes & Mons : puis avanca jusqu'au Rhin avec les alliés victorieux.

Des tilleuls centenaires forment une arche au-dessus de l'escalier. Ce sont les mêmes arbres qui étaient là à l'époque et qui ont été déchiquetés par les obus, mais qui sont redevenus robustes avec le temps.

Les terrasses sont plantées d'une grande variété de conifères et de plantes se plaisant à l'ombre. Le Mémorial est situé au-delà du village de Bourlon, juste au sud de la route Arras-Cambrai, à trois kilomètres de Marquion.

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Infos pratiques

Adresse

62156
Dury
Tél : 03 22 95 04 45Fax : 03 22 89 41 80

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Richebourg

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Cimetière militaire portugais de Richebourg. Source : Photo Ivan Pacheka

Cimetière militaire portugais de Richebourg, Mémorial du Touret, cimetière de Saint Vaast, Mémorial indien de Neuve-Chapelle.

Cimetière militaire portugais de Richebourg - Neuve-Chapelle

Les militaires portugais reposent pour la plupart dans le cimetière militaire de Richebourg (Pas de Calais). Le terrain acquis en août 1924, la Commission portugaise des sépultures de guerre se chargea de la recherche et du regroupement des corps en collaboration avec l'administration française (ministère des anciens combattants et 1re région militaire).

Le cimetière de Richebourg recueillit, entre 1924 et 1938, 1 831 corps provenant de divers cimetières en France (Le Touret, Ambleteuse, Brest,...), en Belgique (Tournai) et en Allemagne pour les prisonniers de guerre.

Il fut agrandi en 1939, portant sa superficie à 43 ares. Ce cimetière contient 500 stèles portant chacune les armoiries du Portugal. Après avoir franchi le portail en fer forgé à motifs de coeur, suivre l'allée de sapin qui conduit au mémorial et au musée souvenir. La végétation y est méditerranéenne.

En face, se dresse la Chapelle Notre Dame de Fatima érigée en 1976 pour perpétuer le souvenir des soldats portugais qui souffrirent l'offensive allemande d'avril 1918. A La Couture, où ils avaient vaillamment résisté à l'avance allemande, l'association France-Portugal fit élever un monument dédié aux soldats du corps expéditionnaire portugais. Le célèbre Christ des Tranchées, calvaire mutilé par les obus, recueilli par les soldats portugais fut réédifié à Neuve-Chapelle après la guerre.

Le 10 novembre 1928, la France et le Portugal inaugurèrent solennellement le monument commémoratif dédié par ce dernier pays à ses soldats. Cette cérémonie se déroula en présence du maire, des habitants de la localité, et des délégations d'anciens combattants, dont la délégation de "la Liga dos combatentes da Grande Guerra", menée par Craveiro Lopes et le ministre A.De Gama Ochôa prononça à cette occasion un discours rappelant l'héroïsme des soldats portugais dans cette guerre.

A La Couture, le monument, de pierre et de bronze, est l'oeuvre du sculpteur A. Teixeira Lopez et fut érigé par des ouvriers portugais. Sur un pan d'église gothique ruinée par la guerre, une allégorie de la Patrie brandit l'épée de Nun'Alvares, le connétable dont la victoire à Aljubarrota sur les Espagnols, en 1385, marqua l'indépendance du Portugal. Elle vient ainsi en aide à un fantassin portugais qui, à coups de crosse, tente de terrasser la Mort.

Richebourg - Le Touret Military Cemetery

Le Mémorial du Touret ressemble à un cloître doté de couloirs voûtés en pierre de Portland. La cour carrée est ceinte de trois murs pleins et d'une colonnade formant une longue galerie. Le nom des 13 479 soldats disparus avant le 25 septembre 1915 est gravé sur les murs de la cour et de la colonnade. De petits pavillons marquent la fin de la galerie et des coins ouest de la cour.

Dans le cimetière lui-même, il y a aujourd'hui 900 morts commémorés.

Saint Vaast - Post military cemetery

Le hameau de Saint Vaast est situé entre le village de Richebourg et Goix-Barbee. Un dispensaire a été commencé en mai 1915 au moment de la bataille de Festubert puis utilisé les années suivantes. Une voie ferrée surnommée, "Tramway des Tranchées", permettait de convoyer hommes et munitions. Actuellement le cimetière compte près de 800 morts, dont peu ont pu être identifiés, et qui sont britanniques, indiens, allemands.

Richebourg - Mémorial Indien de Neuve-Chapelle

Début mars 1915, les aviateurs alliés, par d'audacieuses prouesses, paralysent toutes les communications téléphoniques allemandes à Menin (Belgique). Pour se venger, l'ennemi mit avec ses obus Neuve-Chapelle à l'état de ruines. Pour les Alliés il fallait reprendre Neuve-Chapelle.

Le 10 mars 1915, les troupes britanniques attaquent dans le secteur.
Elles sont aidées dans leur tâche par les troupes indiennes. Seize mille soldats Indiens, dont 5 000 ne seront jamais retrouvés, combattent côte à côte. Trois attaques successives vinrent se heurter à la plus forte résistance. Une quatrième permet d'enlever 2 500 mètres de tranchées, puis Neuve-Chapelle fut repris. Indiens, Anglais, Portugais et Français sont le symbole d'une amitié qui unit les soldats. Ces hommes remplirent leur devoir puis tombèrent. Derrière eux, en souvenir de leur mort, il reste ce mémorial édifié à la gloire des 10 000 disparus.

L'édification de ce Mémorial fut décrétée par le président de la république Française le 11 août 1926. (j.o.) Le terrain sur lequel il a été érigé a été acquis à perpétuité par l'Impérial War Graves Commission. Il est dédié à la mémoire des tués des unités indoues, et particulièrement aux morts qui furent "portés disparus". Il est élevé sur le territoire de la commune de Richebourg.

L 'endroit était connu en 1915 sous le nom de "PORT-ARTHUR".

Le Mémorial, dont l'architecte est Sir Herbert-Baker bien connu en Inde comme l'un des créateurs du Delhi moderne, a une forme circulaire, sa façade présente une colonne (rappelant les piliers d'Asoka) d'environ 16 mètres de hauteur surmontée d'un lotus impérial, de la couronne impériale et de "l'Etoile des Indes". Elle est flanquée de deux tigres. Cette colonne et les tigres sont supportés par un "podium", sur lequel est gravé Inde 1914-1918.

De la base du "piédestal" s'étend sur un demi-cercle un mur ajouré en quadrillage et à l'extrémité des demi-cercles se dressent deux petits dômes "Chattris", vers l'Est et l'Ouest. Sur le demi-cercle opposé, plein, les noms sont gravés. Au centre d'une pelouse se dresse la pierre du souvenir.

Les noms du Mémorial sont classés par unités. Dans une unité par grade, et dans le grade par ordre alphabétique. Ils sont 4 847. Ils représentent toutes les classes sociales anglaises et indiennes. Ils se partagent dans la même volonté exprimée sur le monument : EN L'HONNEUR DE L'ARMEE DE L'INDE QUI A COMBATTU EN FRANCE ET EN BELGIQUE, 1914-1918, ET POUR PERPETUER LE SOUVENIR DE SES MORTS AUX TOMBES INCONNUES DONT LES NOMS SONT ICI GRAVES.

En 1964, on décida d'ajouter un panneau de bronze particulier à ce monument sur lequel figurent les noms de 206 soldats dont les tombes étaient à ZEHRENSDORF (Allemagne de l'Est) et ne pouvaient être maintenues. Le travail fut complété en juin 1966 : A LA MEMOIRE DES CES HOMMES QUI MOURURENT EN CAPTIVITE ET FURENT ENTERRES A ZEHRENSDORF PRES DE BERLIN.

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Infos pratiques

Adresse

Route d'Estaires 62136
Richebourg
Tél. 03.21.61.90.30Fax 03.21.61.90.34

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Béthune

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Monument inauguré le 11 novembre 1928. Source : Monument aux morts et commémoratif de Béthune

Le premier soldat britannique est enterré à Béthune le 14 octobre, jour anniversaire de la bataille d'Hastings, ville jumelée à Béthune.

Aujourd'hui, 3 213 stèles de toutes nationalités jonchent côte à côte une partie du cimetière communal, soldats décédés dans les ambulances installées dans les collèges de la ville.

La "course à la mer" entraîne la remontée des hostilités en Artois, le front se fixe alors à 8 kilomètres de Béthune et les combats incessants qui se déroulent d'Arras à Ypres font prendre à la ville une position stratégique qui devient une base arrière alliée importante.

Durant 4 ans, Béthune vit à l'heure britannique avec la présence des colonies et des dominions et subit les bombardements, répercussions des combats ininterrompus qui se livrent non loin de là, pour la prise de points d'appuis. Chaque attaque est coûteuse en hommes, le côté humain est oublié pour laisser place à la puissance et à la volonté de gagner quelques km sur l'adversaire, et ce, quel qu'en soit le prix.

En avril 1918, la bataille de la Lys fait rage, atteignant le point culminant de l'effroyable. Jamais l'armée allemande n'a été aussi proche de Béthune. La ville est âprement bombardée et doit être évacuée. L'incapacité d'effectuer une percée donne lieu à des représailles : Béthune sera détruite.

A partir du 15 mai, des obus incendiaires et fusants sont tirés sur le centre. La ville brûle pendant plus de 4 jours. Du mois de mai au mois de juin, 50 000 obus tombent sur Béthune. Le cauchemar prend fin avec la libération du Bassin Minier et du Pas de Calais. Malgré tout, la ville est maintenue en état de siège par les autorités militaires jusqu'en début 1919.

Le bilan est lourd : 90 % du centre est anéanti, plus de 53 % de la population se trouve sans-abri. Reconstruire rapidement pour revenir à la stabilité est la volonté majeure de la municipalité qui entreprend les travaux dès 1919. Prisonniers allemands et travailleurs chinois sont réquisitionnés pour déblayer et pour assurer le déminage.

Médaillée de la Légion d'Honneur, Béthune se tourne vers l'avenir et se veut à l'image d'une ville à l'échelle régionale. Des commissions s'attèlent à libérer les espaces, améliorer les voies de circulations, embellir le paysage urbain.

Dirigée par Louis-Marie Cordonnier, architecte chargé de la reconstruction sur toute la vallée de la Lys, la commission d'esthétique est composée de plusieurs grands noms tels Jacques Alleman, Paul Dégez, Léon Guthmann qui se divisent le travail par secteurs. Bel exemple de reconstruction, la Grand'Place "un vaste écrin fermé par l'Hôtel de Ville".

Les années 1920 sont marquées par un retour au traditionnel, les architectes n'hésitent pas à mêler aux arts contemporains tel l'Art déco des spécificités locales comme le pignon, allient des matériaux régionaux à des corps nouveaux tels que la céramique ou le fer forgé.

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Infos pratiques

Adresse

62400
Béthune
Tél : 03-21-63-00-00 Fax : 03-21-63-00-01

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Mémorial Canadien

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Vue du parc mémorial canadien de Vimy. Source : Licence Creative Commons. Libre de droit

Le mémorial canadien de Vimy, hommage que le Canada a rendu à ses citoyens, combattants de la Première Guerre...

L'hommage le plus impressionnant que le Canada a rendu à ceux de ses citoyens qui ont combattu et donné leur vie au cours de la Première Guerre mondiale, a trouvé son expression concrète dans le Monument Commémoratif du Canada à Vimy, qui surplombe majestueusement la plaine de Douai et le bassin minier au pied des collines de l'Artois, et qui indique l'emplacement des combats dont les Canadiens tirent plus de fierté que de toute autre opération de la Première Guerre mondiale. Il représente un hommage à tous ceux qui ont combattu pour leur pays durant ces quatre années de guerre et, en particulier, à ceux qui ont donné leur vie.

Programme à consulter en lien

 

Sur le socle du Monument, sont gravés dans la pierre en français et en anglais, les mots suivants :

A LA VAILLANCE DE SES FILS PENDANT LA GRANDE GUERRE, ET EN MEMOIRE DE SES SOIXANTE MILLE MORTS, LE PEUPLE CANADIEN A ELEVE CE MONUMENT.

Sur les parois du Monument, sont inscrits les noms de onze mille deux cent vingt cinq soldats canadiens "manquant à l'appel et présumés morts" en France. Le terrain du parc de ce champ de bataille, d'une superficie de 91, 18 hectares (deux cent cinquante acres), "est un don de la nation française au peuple canadien", comme l'indique une plaque à l'entrée du Monument. Il a fallu onze mille tonnes de béton et de maçonnerie pour ériger la base du monument et cinq mille cinq cents tonnes de pierre, importée de Yougoslavie, pour les pylônes et les sculptures. La construction de cet ouvrage gigantesque commence en 1925. onze ans plus tard, le 26 juillet 1936, le roi Edouard VIII dévoilait le Monument Commémoratif du Canada à Vimy.

Le parc qui entoure le Monument est l'oeuvre d'experts en horticulture. Une multitude d'arbres et d'arbustes du Canada y ont été plantés pour rappeler les bois et les forêts du pays. Autour du Monument, au-delà des coteaux verdoyants qui y mènent, s'étendent des parcs boisés. A la vue des tranchées et des tunnels parfaitement restaurés, le visiteur peut imaginer l'énorme tâche que le corps d'armée canadien dut accomplir ce matin historique, il y a bien des années.

Le 9 novembre 1997, des représentants du gouvernement du Canada procédèrent à l'inauguration du Centre d'interprétation au Monument commémoratif du Canada à Vimy. Ce Monument est devenu l'un des seuls sites nationaux historiques du Canada situé à l'étranger. Le Centre sert de complément aux visites guidées des tunnels et des tranchées. Les visiteurs peuvent mieux comprendre le sens et l'importance du Monument commémoratif, et situer l'histoire de la Bataille de Vimy dans le contexte de la participation du Canada à la Première Guerre Mondiale. La guerre, jour après jour, Vimy, une bataille bien planifiée. Vimy : la crête capturée. et, le Canada se rappelle la guerre.

Grâce à des reproductions photographiques et des affiches de type bannière (tons sépia et ocre), des artefacts, des cartes géographiques, des représentations graphiques, une présentation multimédia audio-visuelle, des textes explicatifs, l'exposition aide les visiteurs à vivre l'expérience de Vimy à l'époque de la grande Guerre. Les visiteurs baignent dans l'atmosphère qui régnait dans le but de susciter une meilleure compréhension des faits. Le Centre d'interprétation de Vimy se trouve à 200 mètres du Monument commémoratif du Canada à Vimy, tout près du terrain de stationnement principal. Le Monument commémoratif du Canada à Vimy est situé à environ 10 kilomètres d'Arras. Tout près, à Thélus, le cimetière canadien et le monument en l'honneur de l'artillerie canadienne, sont installés au Zivy Crater à l'endroit du cratère creusé par l'explosion d'une mine.

 

Monument et Parc commémoratifs du Canada à Vimy

62580 Vimy 

Tel : 03 21 50 68 68

Fax : 03 21 58 58 34

E-mail : Vimy.Memorial@vac-acc.gc.ca

 

Ouvert tous les jours sauf le 25 décembre et le 1er janvier : Du 1er mai au 31 octobre : 10H à 18H

Du 1er novembre au 30 avril : 9H  à 17H - Entrée libre et gratuite

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Infos pratiques

Adresse

Chemin des canadiens 62580
Givenchy-en-Gohelle
03 21 50 68 68

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er mai au 31 octobre: 10h à 18hDu 1er novembre au 30 avril: 9h à 17h

Fermetures annuelles

Le tunnel de la Grange est fermé de la mi-décembre jusqu'au 30 avril

La nécropole nationale d'Assevent

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Cimetière militaire d'Assevent. Source : Ville d'Assevent

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette Assevent

Situé à 5 km de Maubeuge, le cimetière national d’Assevent regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors du siège de Maubeuge en août 1914. Créé en 1916 par l’armée allemande, ce cimetière est réaménagé en 1923 pour y rassembler d’autres corps de soldats tombés au cours de cette bataille, exhumés des cimetières provisoires du département du Nord ou ceux d’Ypres en Belgique. Le cimetière réunit 1 819 corps, soit 364 en tombes individuelles et 990 répartis en quatre ossuaires recueillant probablement un grand nombre de tirailleurs de la brigade marocaine. De l’autre côté de la voie ferrée, se trouve un cimetière militaire allemand, aménagé en 1924 et regroupant 998 corps de soldats tombés en septembre 1914 dans le secteur de Meaux (Seine et Marne). Etabli par les Allemands durant la guerre, le cimetière national d’Assevent semble réconcilier dans la mort les soldats Allemands, Français, mais aussi Russes et Britanniques.

Les combats de Maubeuge août-septembre 1914

Avant même la mobilisation du 1er août 1914, le général Fournier, gouverneur de Maubeuge, prépare au mieux la place militaire, en réquisitionnant 6 000 ouvriers civils et 25 000 réservistes et territoriaux. Il les emploie, sous la direction d'officiers du génie, aux travaux les plus urgents de rénovation de la forteresse. Il fait construire un important dispositif de défense transformant la place de Maubeuge en camp retranché. En effet, la ville, située à l’intersection des voies ferrées qui, venant de Bruxelles ou de Liège, convergent vers Paris - constitue un objectif stratégique majeur pour les Français comme pour les Allemands.

Conformément au plan Schlieffen, les troupes allemandes pénètrent, le 4 août, en Belgique, Maubeuge est sur leur route. Alors que la cavalerie britannique est stoppée au nord de la ville, Namur tombe le 25 août, la place est investie le 27. Le 29, à 13 heures, les Allemands déclenchent un puissant bombardement : les obus tombent sans interruption sur le fort du Boussois, et sur les ouvrages de Fagnet, de Bersillies et de La Salmagne. Un déluge d’obus surprend la garnison. A la hâte, les territoriaux sont relevés par un bataillon du 145e RI.  Le général Fournier tente une nouvelle offensive le 1er septembre contre l’artillerie allemande en direction de Jeumont. Appuyée par des batteries de 75 mm, l’infanterie s’élance à midi sur un front de huit kilomètres ; l’action manque de réussir mais les mitrailleuses ennemies font échouer l’opération.

Le 2 septembre, les tirs d’artillerie, réglés grâce aux observations aériennes, se font plus précis. Le fort de Boussois et l’ouvrage de la Salmagne pilonnés accusent d’importants dégâts. Le 4 septembre, les Allemands entreprennent l’assaut de la partie la plus faible du camp retranché, mais la Salmagne comme le fort de Bersillies tiennent bon. A l’aide de ces obusiers de 305 mm et de 420 mm, l’artillerie allemande s’acharne comme elle l’a fait sur les forts belges.

Mais, au bout de huit jours de siège, la place de Maubeuge résiste encore, entravant les préludes de la bataille de l’Ourcq. A partir du 6 septembre la situation est des plus critiques. Le 7, Fournier doit capituler. Les Allemands font 450 000 prisonniers et s’emparent de 450 canons et de 80 000 obus.

Pendant la guerre, Maubeuge est contrôlée par l’administration militaire allemande de la Belgique occupée. Elle ne sera libérée que le 9 novembre 1918 par les troupes britanniques.

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Infos pratiques

Adresse


59600 Assevent

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Maubeuge

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Les remparts (pont dormant). Source : http://www.maubeugelibre.fr

Les remparts de Maubeuge.

Particulièrement bien visibles depuis la place des Centenaires, les remparts de Maubeuge, qui datent du temps de Vauban, sont un lieu de visite tout désigné. Une seule porte subsiste, celle de Mons, mais elle est tout à fait intéressante, notamment par son pont-levis et son fronton. Dans son voisinage se situe le corps de garde, qui évoque ceux d'autres remparts et ouvrages de Vauban.

Un musée des fortifications y est installé.

La ville a fortement souffert des destructions pendant la Deuxième Guerre Mondiale. La reconstruction fut confiée à l'architecte Lurçat.

Plusieurs stèles et plaques commémoratives ont trait aux deux guerres mondiales. S'y ajoute, au cimetière du Centre, un monument relatif aux soldats Maubeugeois de la guerre de 1870. La mémoire de la révolution française a son monument sur la place Vauban où est sis le monument commémorant la bataille de Wattignies, grâce à laquelle fut levé le siège de Maubeuge. Carnot et Jourdan notamment y sont célèbrés. Tout proche, est exposé un char Renault de 1917.

 

Musée des fortifications

Visite le dimanche de 15 h à 17 h, d'avril à novembre et sur rendez-vous.

 

Office du tourisme : 03.27.62.11.93

 

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

59600
Maubeuge
Ofice du tourisme : 03.27.62.11.93

Horaires d'ouverture hebdomadaires

visite le dimanche de 15 h à 17 h, d'avril à novembre et sur rendez-vous.