Château de Brest

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Panorama du château de Brest. Source : Photo S. Déniel, Licence Creative Commons.

Au cours des siècles, il fut l'objet d'importants travaux qui en firent une forteresse quasi imprenable. Il abrite aujourd'hui le site Brestois du Musée national de la Marine.

Le Château du bout du monde.

Dès le IIIe siècle, les Romains installent sur un éperon rocheux dominant l'embouchure de la Penfeld une forteresse capable de résister aux assauts des pirates.

 

Château de brest. © Musée national de la Marine/A.monot

 

Historique

Le site suscite la convoitise du Duc de Bretagne Jean 1er qui l'achète au Vicomte de Léon en 1235.

Au cours de la guerre de Cent Ans, le château devient un enjeu pour les belligérants.

Livré aux Anglais par Jean de Monfort, le château est assiégé à plusieurs reprises, notamment par Du Faustin en 1373, avant d'être racheté par le Duc Jean IV en 1397.

Occupé tour à tour par les Bretons, les Anglais et les Français, il est l'objet d'importants travaux qui en font une forteresse quasi imprenable.

Les ducs Jean V, puis François II en 1464 le dotèrent d'une puissance d'artillerie et y firent construire la porte d'entrée flanquée de deux grosses tours, d'un pont-levis et d'une herse qui en défendaient l'entrée.

L'édification des autres tours est achevée au début du XVIe siècle et Vauban met la dernière touche aux fortifications en 1689.

Au XVIIIe siècle, le château sert de casernement et de lieu de détention, d'abord pour des prisonniers anglais, puis pour des prisonniers français dont les chefs chouans.

À partir de 1859, le château n'est plus qu'une place militaire relevant de l'armée de terre.

En juin 1940, les Allemands s'installent au château. Ils y rassemblent les prisonniers français avant de les acheminer vers les camps en Allemagne.

Par la suite, les Allemands utiliseront pour leur compte les installations et creuseront des souterrains.

Après la guerre, une nouvelle préfecture maritime est édifiée dans la cour et achevée en 1953.

Un exceptionnel patrimoine architectural

Le château s'est constamment adapté à l'évolution des techniques de siège et d'armement. Il lui fallait résister à deux types d'attaques : maritime et surtout terrestre. Son architecture est donc complexe et faite de multiples rajouts. Quelques éléments des murailles romaines sont toujours visibles, et les tours Paradis ont conservé leur aspect médiéval (toitures en poivrière et mâchicoulis). Mais dans son état actuel, le château reste caractéristique de l'architecture bastionnée, développée par Vauban notamment pour répondre à l'emploi de l'artillerie de siège.

Pendant dix sept siècles, du préfet romain au préfet maritime, le château a donc mêlé son destin à la mer, à l'histoire d'une ville, d'une province et d'un pays tout entier.

Le musée 

Dès le début du XIXe siècle, un petit musée existe dans l'arsenal : une salle des modèles rassemble des sculptures et des maquettes historiques de navires. Mises à l'abri pendant la Seconde Guerre mondiale, les collections sont heureusement épargnées. Elles sont alors intégrées au réseau du musée national de la Marine (Brest, Port-Louis, Rochefort, Toulon et Paris). En 1958, un nouveau musée est installé dans le château, qui s'ouvre ainsi au public.

A découvrir : des chefs d'oeuvre du patrimoine et de la culture maritime, l'histoire navale de Brest, les salles historiques du château et un exceptionnel point de vue sur la rade et la Penfeld.

Les collections

Le donjon abrite les collections permanentes, consacrées à la grande époque de la construction navale, au bagne, aux armes et instruments scientifiques. Les expositions temporaires (photos, peintures, dossiers) sont présentées dans les tours Paradis. La marine moderne est abordée tour Madeleine. Le sous-marin S622, exemplaire des sous-marins de poche Seehund, ainsi qu'un boat-people sont également visibles.

Muséographie

Des parcours thématiques sont offerts aux enfants, à l'entrée du musée.

Dans le cadre des expositions temporaires, le musée propose un parcours-découverte pour les enfants. Pour les visites autonomes, sont distribués des dossiers thématiques ainsi que des questionnaires de visites, conçus pour les enfants à partir de 8 ans ("Tonnerre de Brest !" : questionnaire de visite autour des collections du château de Brest . "Au vent de Suroît" : questionnaire de visite autour de l'histoire du château-musée de Brest).

 

Pour les jeunes et les adultes :

- Visites guidées toute l'année pour les groupes sur rendez-vous. Plus, durant l'été, des visites commentées à heure fixe pour les individuels

- Accueil et formation des enseignants

Les enseignants souhaitant préparer une visite de classe sont accueillis gratuitement au musée.

 

Musée national de la Marine, Brest


Château de Brest - Rue du château - 29200 Brest

Tél. : 02 98 22 12 39
e. mail : brest@musee-marine.fr

 

Quizz : Forts et citadelles


 

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Infos pratiques

Adresse

Château de Brest - Rue du château - 29200
Brest
02 98 22 12 39

Tarifs

Plein tarif : 6€ audio-guide inclus.Tarif réduit : 4,50€ (passeport Finistère, famille nombreuse) audio-guide inclus.Entrée gratuite : (- de 26 ans, personnel militaire et civil de la Défense, chômeurs, handicapés)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les joursDu 01/04 au 30/09 : 10h - 18h30Du 01/10 au 31/03 : 13h30 - 18h30Attention, l'accès du site est difficile pour les personnes à mobilité réduite

Fermetures annuelles

25/12, du 01 au 31/01, 01/05

La nécropole nationale de Chasseneuil-sur-Bonnieure

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Nécropole nationale de Chasseneuil-sur-Bonnieure. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Chasseneuil
Pour accéder au panneau d'information du mémorial, cliquer ici vignette_Chasseneuil_memorial

 

Édouard Pascaud, maire de Chasseneuil, et son fils Guy Pascaud, co-fondateur du Maquis A S 18 Bir-Hacheim,sénateur de la Charente, ont fait don du terrain sur lequel s’étend la nécropole nationale  à l’Etat, qui en assure aujourd’hui l’entretien Et la valorisation. Le Mémorial de la Résistance a été édifié à l’initiative du colonel André Chabanne, député de la Charente, chef et co-fondateur du maquis Bir Hacheim, également désormais sous la responsabilité de l’État.

La nécropole nationale de Chasseneuil-sur-Bonnieure regroupe 2 255 tombes de combattants français morts pour la France. Parmi eux figurent 2 026 soldats et résistants tombés lors des différents combats qui se sont déroulés entre 1940 et 1945. Portant l’inscription In Memoriam, 226 tombes rappellent le nom d’un Résistant dont le corps a été restitué à ses proches. Édifié sur une colline face à la forêt de Cherves-Châtelars, où était implanté le maquis Bir-Hacheim, ce cimetière national préserve la mémoire des membres de ce maquis et de manière plus générale de l’ensemble des résistants charentais morts lors des combats de libération de 1944 et 1945. Aménagé jusqu’en 1970, ce site réunit aussi les dépouilles de soldats coloniaux morts pour la France lors de la campagne de France (1940) et de résistants d’autres régions, dont les corps avaient été initialement inhumés dans des cimetières du grand sud-ouest. Par ailleurs, trois soldats français morts en 1914-1918 y sont inhumés.

 

Les emblèmes funéraires des nécropoles nationales

Respectant le principe de l’égalité de tous devant la mort, les nécropoles nationales s’organisent autour d’un mât des couleurs. La loi du 2 juillet 1915 crée la mention officielle
"Mort pour la France", puis celle du 29 décembre 1915 institue la sépulture perpétuelle aux frais de l’État, pour les militaires titulaires de cette mention. Cette nouvelle approche souligne la reconnaissance de la Nation envers les soldats tués dont l’État se fit l’interprète et le garant. Ce droit permet ainsi aux familles endeuillées de se recueillir sur un lieu précis où repose le corps de l’être cher. Ce principe se poursuit lors la Seconde Guerre mondiale et perdure encore. Des dispositions sont prises pour, dans la mesure du possible regrouper les morts selon leur nationalité et leur religion. À ce titre, différents emblèmes marquent l’appartenance d’un soldat à une confession religieuse ou son absence de croyance religieuse.

La Résistance en Charente

Coupée en deux par la ligne de démarcation dès juin 1940, la Charente connaît une activité résistante importante.

Les premiers actes de Résistance civile comme la distribution de tracts ou le passage clandestin de la ligne de démarcation sont isolés.

Le 12 octobre 1941, Gontran Labrégère, qui avait tenté d’incendier un dépôt en gare d’Angoulême, est fusillé par les Allemands.

Grâce à l’action des réseaux, la Résistance armée se développe. Avec des réfractaires au Service du Travail Obligatoire qui rejoignent les premiers résistants, plusieurs maquis s’organisent en 1943 comme le maquis FFI Bir-Hacheim d’André Chabanne dans les bois de Cherves-Chatelars, le maquis de Brigueuil de Deserces et Barataud et le maquis FTP de Bricout et Bernard Lelay à Pressac et Chabanais.

Le Bureau des Opérations Aériennes (BOA) que dirige René Chabasse organise les atterrissages clandestins et les parachutages d’armes.

Ainsi, Claude Bonnier et Jacques Nancy atterrissent à Angeac-Charente en novembre 1943 : Claude Bonnier, délégué militaire régional du général de Gaulle en France occupée, pour coordonner et armer la Résistance; Jacques Nancy pour former des groupes de saboteurs.

Les principaux maquis charentais qui ont participé aux combats pour la Libération du département jusqu’en août 1944 sont :

  • le maquis de Brigueuil
  • le maquis Bir-Hacheim (Armée secrète 18)
  • le maquis Bernard (FTPF)
  • le maquis Foch (Armée secrète 15)
  • la Section Spéciale de Sabotage du capitaine Jacques Nancy
  • le groupe autonome de sabotage

Ils ont à leur actif 120 attaques de convois allemands ou escarmouches et 100 sabotages.

Au cours de la période d’occupation, plusieurs colonnes allemandes de représailles se sont livrées à des exactions en Charente.

Ainsi, le 22 mars 1944, Chasseneuil est totalement investi par les Allemands qui perquisitionnent et procèdent à des arrestations. Ils poursuivent sur Saint-Claud et Saint-Laurent-de-Céris où, après combat, ils font prisonnier à Andourchapt 33 résistants du maquis de Négret qui seront fusillés à Poitiers le 8 mai 1944.

310 résistants charentais sont morts pour la France ou disparus ; 405 civils ont été fusillés ou victimes des bombardements.

La plupart des résistants charentais ont poursuivi le combat en s’engageant en septembre 1944 dans des unités régimentaires (6e et 107e régiments d’infanterie) qui ont libéré les poches de l’Atlantique de Royan et de La Rochelle en mai 1945.

Les soldats français morts en Belgique lors de la Campagne de France

Décédés lors des combats d’Etalle (Belgique) le 10 mai 1940, onze soldats, pour la plupart, affectés au 2e régiment d'automitrailleuses (2e RAM), sont inhumés en ce lieu depuis 1958. Après avoir résisté à un adversaire supérieur en nombre, ces hommes sont morts lors d’un affrontement les opposant à des détachements motorisés et blindés allemands qui venaient d'envahir la Belgique. Ces soldats avaient entre 22 et 35 ans et étaient originaires de diverses régions françaises. Ils font partie des 120 000 soldats français tués au cours de la bataille de France qui eut lieu du 10 mai au 22 juin 1940.

Les résistants du maquis de la Parade

Fondé en mai 1943 dans la région toulousaine, le maquis de La Parade connaît une activité importante dans le Sud-Ouest et Sud-Est de la France. En ce lieu reposent 25 membres de ce maquis, exécutés par les Allemands le 28 mai 1944 en Lozère.

 

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Infos pratiques

Adresse

Chasseneuil-sur-Bonnieure 16260
À 30 km d'Oradour-sur-Glane, sur la route de Limoges à Angoulême, D27

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Centre Régional « Résistance & Liberté »

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© Centre Régional Résistance & Liberté

L'exposition permanente propose un parcours original et interactif (supports audio, vidéo, fac-similés...) permettant à chacun de s'approprier l'histoire de la Résistance et les valeurs défendues en s'appuyant sur les événements régionaux. Un espace contemporain ouvre la réflexion autour des Droits de l'Homme et des événements majeurs survenus au XXe siècle.


Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  Thouars


  • Réagir

Face à la fulgurance de l'attaque allemande, la France signe l'armistice le 22 juin 1940. L'ordre allemand s'impose désormais en zone nord tandis que l'État français, gouvernement autoritaire, choisit comme capitale Vichy en zone non-occupée. La République et la démocratie sont mises en sommeil et les libertés supprimées. Devant l'effondrement militaire et politique du pays, un choix difficile s'impose : Accepter ? Attendre ? Désobéir ?

  • S'engager

Nourris d'une révolte individuelle et bravant les dangers, des hommes et des femmes choisissent la lutte clandestine. Ils s'engagent dans des réseaux de renseignements structurés par les alliés tel le réseau Confrérie Notre-Dame qui agit à Thouars dès le printemps 1941 ou des mouvements de résistance pour qui l'action paramilitaire prédomine à partir de 1943. Dans l'ombre, l'espoir d'une libération renaît.

  • Construire

Dans la clandestinité – outre la libération du territoire – s'affirme la volonté de créer une société nouvelle. S'appuyant sur les valeurs défendues, les résistants bâtissent un ambitieux programme de réformes. Le retour à la République permet sa mise en œuvre et des avancées sociales majeures. À la barbarie succède le souhait d'une paix mondiale. Cet idéal s'incarne en 1945 dans la création de l'ONU et l'instauration d'une justice internationale.

Le Centre Régional « Résistance & Liberté », en qualité de partenaire pédagogique, culturel et scientifique de la Ville de Montreuil-Bellay, organise des visites du principal camp d’internement de nomades situé dans cette commune. Entre 1940 et 1946, 6000 à 6500 nomades - pour la plupart Tsiganes - sont internés par familles entières en France. À travers l'histoire du camp d'internement de Montreuil-Bellay, où près de 2 000 personnes furent internées, il s'agit de découvrir leur sort et de rompre les préjugés qui les entourent encore aujourd’hui.


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Écurie du château – Rond-point du 19 mars 1962 79100
Thouars
05 49 66 42 99

Tarifs

Tarif plein : 5€ / Tarif réduit (13-18 ans, étudiants, demandeurs d'emploi...) : 3€ / Gratuit : moins de 12 ans / Tarif groupe touristique : sur devis / Formules scolaires : demi-journée (2 activités) : 80€ par groupe / Journée (3 à 4 activités) : 150€ par groupe

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 7 février au 31 mars : du mardi au vendredi de 14h30 à 18h / Du 1er avril au 29 septembre : du mardi au vendredi et dimanche de 14h30 à 18h / Pour les groupes (plus de 10 personnes) : accueil tous les jours de 9h à 18h

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle pendant les vacances de Noël / Fermé les jours fériés

Site Web : www.crrl.fr
Courriel : info@crrl.fr

Musée de la Mémoire

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© Musée de la Mémoire / Portet-sur-Garonne

Le Musée de la Mémoire de Portet-sur-Garonne est situé dans le dernier baraquement du camp du Récébédou. Il a été inauguré le 6 février 2003 par Elie Wiesel.

Le quartier du Récébédou est construit en 1939 afin d'accueillir les familles ouvrières des Poudreries nationales de Toulouse. A partir de juin 1940, il devient un centre d'accueil et d'hébergement pour les réfugiés républicains espagnols de la guerre civile. Ils sont rejoints par les populations civiles belges et françaises poussées à l'exil par l'avancée des troupes allemandes lors de la Drôle de Guerre.

Les juifs et étrangers concernés par les lois vichystes viennent grossir les rangs à partir d'octobre 1940. La politique de spécialisation des lieux d'internement français transforme le Récébédou, à partir de février 1941, en camp-hôpital pour les Espagnols mutilés lors de la guerre civile, pour les juifs Allemands âgés et malades, expulsés par les Nazis. Pendant deux ans, le Rébécédou est la vitrine du gouvernement français. Il est un site de détention et mouroir.

A l'été 1942, le camp est inclus dans le programme de la solution finale. Trois convois de 749 internés partent donc de la gare de Portet-Saint-Simon, via Drancy, vers Auschwitz et les autres camps d'extermination. L'activité du camp cesse à la fin de septembre 1942 suite à l'intervention de Mgr Saliège, Archevêque de Toulouse. 

A la Libération, des républicains espagnols rescapés de Mauthausen s'installent dans une douzaine de baraquements. Cette enclave est baptisée "Villa Don Quichotte", symbole de l'exil et de l'impossible retour dans l'Espagne de Franco.

Installé dans un ancien bâtiment du camp, le musée de la Mémoire accueille une exposition permanente, des reconstitutions, une salle de conférence et organise des expositions temporaires.

Le musée a été réalisé avec le soutien financier du Conseil Général de Haute-Garonne et grâce au travail de l'association "Mémoire Active du Récébédou". De nombreux dons et prêts de particuliers enrichissent les fonds.

Deux salles occupent le corps de bâtiment : La première est le cœur de l'exposition permanente et retrace l'histoire du camp de la cité ouvrière à la "Villa Don Quichotte". Une attention particulière est accordée à la période vichyste.

Les collections (dessins, photographies, lettres, etc.) intégrées dans une présentation chronologique permettent ainsi de suivre l'histoire du camp et son évolution en fonction de l'actualité. Au fond de cette même salle se trouve la reconstitution d'un dortoir avec quelques objets de la vie quotidienne. La seconde, à vocation pédagogique, peut servir de salle de conférence et, parallèlement, accueillir une exposition temporaire.

À l’occasion des 80 ans de l’exil des Républicains espagnols, un Mémorial de la Retirada a été inauguré sur le parvis du Musée de la Mémoire, le 2 février 2019.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

Allée du Grand Chêne 31120
Portet-sur-Garonne
05 62 20 18 74

Tarifs

Entrée libre

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le mercredi et le samedi de 14h à 18h. Visite sur rendez-vous les autres jours, pour les groupes et les scolaires.

Fort de Sainte-Agnès

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Vue extérieur du fort. Auteur : Berthold Werner

Le Fort de Ste-Agnès, ouvrage de la ligne Maginot entièrement souterrain, a pour but de défendre la frontière entre la France et l'Italie.

Le Fort de Sainte-Agnès, ouvrage du Secteur Fortifié des Alpes Maritimes de la ligne Maginot, construit entre 1932 et 1938, est entièrement souterrain. Son but est alors de défendre la frontière entre la France et l'Italie. Le village de Sainte-Agnès, village littoral le plus haut d'Europe, est accroché au flanc d'un pic de 780 mètres en surplomb de la Méditerranée. Cet atout incite les seigneurs à en faire dès le XVIe siècle une forteresse. Ainsi, poste privilégié d'observation et de défense, la construction de l'ouvrage Maginot de Sainte-Agnès s'inscrit dans le programme militaire du Secteur Fortifié des Alpes Maritimes (SFAM).

La cité de Sainte-Agnès est située sur un éperon rocheux qui surplombe la mer à près de 800 mètres. A l'époque romaine, le site est occupé de façon semi-permanente par des bergers et des paysans. La mise au jour d'une église consacrée à Sainte-Agnès, martyre sous le règne de Dioclétien, permet de dater la fondation du bourg au début du XIIe siècle, alors possession du comté de Vintimille. Enjeu stratégique entre les Comtes de Provence et les Génois, le lieu est fortifiée à la fin du XIVe siècle par la maison de Savoie. Scène de combats entre les troupes françaises et les Sardes, la forteresse devient possession du royaume de Piémont-Sardaigne entre 1814 et 1860 date de rattachement du comté de Nice et de la Savoie à la France.

Le fort, construit entre 1932 et 1938 pour assurer la défense de la baie de Menton contre les attaques italiennes, est entièrement souterrain. Avec ses 2000 m2 de galeries et de salles, il s'enfonce sous plus de 55 mètres de rochers. Exclusivement défensif, avec ses puissants blocs d'artillerie, il a été l'un des plus puissants ouvrages du Secteur Fortifié des Alpes Maritimes. Prévu pour être totalement autonome, le fort Sainte-Agnès est une véritable "ville souterraine

Le fort a également conservé son armement d'artillerie sous casemate (canon obusier de 135 et 75, mortier de 81). Le bloc sud (ou bloc 2), la casemate frontale la plus puissamment armée de toute la ligne Maginot (canons de 75 mm, 81 mm, 135 mm), a tenu en échec l'offensive italienne de juin 1940, en réalisant un tir de barrage sur le littoral, obligeant les troupes italiennes à la retraite.

Jusqu'en 1990, le fort est resté propriété de l'Etat. La municipalité de Sainte-Agnès en a fait alors l'acquisition pour l'ouvrir au public et conserver la mémoire du site.

 

Mairie

102 Place Saint Jean 06500 Sainte Agnès

Tél. : 04 93 35 84 58

Fax : 04 92 10 35 14

 

Horaires : Le week-end : de 14h00 à 17h30 De juillet à septembre (fermé le lundi) : de 15h00 à 18h00

Tarifs (visites guidées et commentées) Adulte : 3,05 Euros Enfant : 1,52 Euros Groupes (sur réservation) : 2,29 Euros

Accès Gare Routière - Service régulier Menton/Sainte-Agnès Tel. 04 93 35 73 51

Départ gare routière à Menton : Tous les jours à 09h50, 14h00 et 16h15 Navette supplémentaire le mardi et le samedi à 08h00, 11h30, 13h00 et 17h15

Départ de Sainte-Agnès : Tous les jours à 10h20, 14h35 et16h45 Navette supplémentaire le mardi et le samedi à 08h30, 12h00, 13h30 et 17h45

Autoroute A8 : sortie Menton Nationale 7 : route du bord de mer puis ensuite, itinéraire par la vallée du Borrigo ou par la Corniche des Serres de la Madone

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

06500
Sainte Agnès
04 93 35 84 58

Tarifs

Adultes: 5 € Enfants: 2 € Groupe: 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le weekend: de 14h à 17h30 De juillet à septembre (sauf le lundi): de 15h à 18h

Fermetures annuelles

25 décembre et 1° janvier

Musée du Débarquement d’Arromanches

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A l'initiative de Raymond TRIBOULET, premier sous-préfet de la France libérée » l'exposition permanente du débarquement à Arromanches a été inaugurée officiellement le 5 juin 1954 par Monsieur René COTY, Président de la République.

Il s'agit du premier musée construit pour commémorer le 6 juin 1944 et la bataille de Normandie.

Ce musée a été édifié à l'endroit même où fut implanté le port artificiel dont on peut encore voir les vestiges à quelques centaines de mètres du rivage.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Arromanches


Avec l'invasion de la Pologne le 1 septembre 1939, commence la seconde guerre mondiale. Rapidement les forces du Reich submergent toute l'Europe et en l'espace de 2 ans les drapeaux de l'Axe1 flottent sur tout le continent.Seul bastion de défense, la Grande Bretagne, est la première à stopper les forces du Reich dans une terrible bataille qui se joue dans les airs.

 

7 décembre 1941 : les États-Unis basculent dans la guerre.

1942 sonne le glas des victoires allemandes avec la défaite infligée au renard du désert2 à El Alamein.

Dès 1943, les allemands font retraite sur tous les fronts.

Au début de l'année 1944 la situation semble bloquée : les Russes attendent le printemps pour reprendre leur offensive et les Anglo-américains ne progressent que très lentement et avec d'énormes difficultés en Italie. Le seul moyen de changer le cours de la guerre afin de remporter une victoire rapide et décisive, passe par un débarquement sur les côtes nord de l'Europe où l'ennemi possède la meilleure défense.
Hitler a fait ériger de gigantesques ouvrages de défense tout au long de cette côte : le mur de l'Atlantique.

La tentative désastreuse de débarquement à Dieppe en août 1942 en a montré toute la puissance. Les forces alliées apprennent au prix de lourdes pertes que les fortifications rendent impossible la capture d'un port existant, condition pourtant sine qua non au ravitaillement d'un débarquement de plus grande ampleur.

Les stratèges ébauchent un plan ambitieux sous le nom de code Overlord qui est accepté lors de la conférence Quadrant en août 1943 par Winston CHURCHILL3 et Franklin ROOSEVELT4 à Québec. Il s'agit de débarquer en Normandie avec 30 divisions. Pierre angulaire de ce plan, la construction de ports artificiels sous le nom de code Mulberry garantira le ravitaillement des troupes débarquées.

Le 6 juin 1944, les alliés débarquent en Normandie : le jour le plus long commence.

 

Ce que vous verrez lors de votre visite

Les visites se décomposent en cinq parties :

Elles peuvent être guidées en trois langues :

  • français,
  • anglais (sur réservation),
  • allemand (sur réservation).

Nous recommandons aux organisateurs de voyages de réserver quelques semaines à l'avance.
Coordonnées complètes, horaires d'ouvertures, tarifs, accès au musée... disponibles ici

 

Dossiers pédagogiques

Un dossier pédagogique est disponible en téléchargement sur notre site internet en FR et en GB (niveau 1 et niveau 2)

https://www.musee-arromanches.fr/docs/carnet_pedagogique_niv1_fr.pdf

https://www.musee-arromanches.fr/docs/carnet_pedagogique_niv2_fr.pdf

 

 

 

Sources : ©Musée du Débarquement d’Arromanches
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Infos pratiques

Adresse

Place du 6 juin 1944 14117
Arromanches
02 31 22 34 31

Tarifs

Plein tarif : 7,90 eurosEnfant : 5,80 eurosGroupes adultes : 6, 20 eurosGroupes scolaires : 4,00 eurosGratuité : Handicapés, pupilles de la nation, enfant de moins de 6 ans, vétérans seconde guerre mondiale

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Février –novembre – décembre : 10h00 à 12h30 / 13h30 à 17h00Mars – octobre : 9h30 à 12h30 / 13h30 à 17h30Avril : 9h00 à 12h30 / 13h30 à 18h00Mai – juin – juillet – août : 9h00 à 19h00Septembre : 9h00 à 18h00

Fermetures annuelles

Le musée est ouvert tous les jours, toute l’année sauf janvier.2 boutiques sont à disposition du public en haute saison.Office de tourisme de référence - Arromanches - 2 Rue Maréchal JOFFRE - 02 31 22 36 45

Musée Ariègeois de la Déportation et de l'Internement

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Musée Ariègeois de la Déportation et de l'Internement. ©Claire Sauvadet

Pour son action de résistance à l'occupation allemande et à la déportation, la commune de Varilhes accueille le musée départemental de la déportation et de l'internement.

Résultat d'un travail commun entre l'Association Départementale des Déportés Internés Résistants,l'Association Départementale des Déportés Internés Résistants Patriotes et la commune de Varilhes.

Décorée de la Croix de Guerre le 11 novembre 1948, une "Commune qui durant l'occupation a pris une part active à la lutte contre l'ennemi.

Les grands services rendus par sa population à la Résistance et à la cause des Alliés, ont provoqué les représailles de l'occupant qui a opéré un grand nombre de déportation. Vingt-deux de ses fils ont donné leur vie pour la France." (Max Lejeune, Secrétaire d'Etat aux Forces Armées "Guerre").

Ce travail historique de mémoire se veut complet et imagé afin d'exposer les grandes étapes de la déportation et de l'internement de 1933 à 1945.

Quatre tableaux présentent aux visiteurs le processus concentrationnaire :

Une première partie est consacrée à la naissance du système concentrationnaire nazi entre 1933 et 1939.

Une deuxième partie met en exergue les prémices de la déportation des Juifs en France de 1940 à 1942 (le régime de Vichy, l'exclusion des Juifs, les rafles et l'internement, la répression des opposants).

Une troisième étape explicite l'organisation de la Déportation entre 1942 et 1944 (le tournant de l'année 1942, le départ de France, l'organisation des camps de concentration, le camp : un lieu d'ordre sans droit, la mort omniprésente, la solution finale, la résistance).

Le dernier thème est consacré à la fin des camps et au temps des procès (évacuation et libération des camps, le retour en France, les procès).

 

Musée Ariègeois de la Déportation et de l'Internement 

Hôtel de Ville de Varilhes

Tél.: 05.61.60.73.24

 

Site du musée

 

Horaires

Le Musée est ouvert les mercredi et samedi (14h-18h) 

Ouverture aux scolaires les jours de semaines, sur demande

 

Office du tourisme

3 avenue Louis-Siret - 09120 Varilhes

Tél.: 05.61.60.55.54

Fax : 05.61.60.55.54

e-mail : office-tourisme.varilhes@wanadoo.fr 

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Infos pratiques

Adresse

09120
Varilhes
05 61 60 73 24

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mercredi et samedi: 14h -18hGroupe scolaire: tous les jours sur réservation

Musée de la 2ème Guerre Mondiale Roger Bellon

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Intérieur du musée. Source : site champagneconlinoise.fr

Une importante collection sur plus de 420 m2 d'exposition.

Le Musée de Roger Bellon a ouvert ses portes à Conlie, petite ville de 1800 habitants située à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest du Mans, avril 2001.

Roger Bellon, collectionneur passionné depuis plus de 60 ans est à l'origine du musée. Il a déjà ouvert par le passé deux musées privés, à Saint-Aubin-de-Locquenay puis à Lavardin, avant d'être accueilli par la ville de Conlie.

L'expérience traumatisante des années de guerre est à l'origine de son engagement patrimonial. Il fait le choix de se consacrer à garder la mémoire de ce conflit afin d'inciter jeunes et moins jeunes à refuser l'engrenage de la violence. Il s'engage à créer un musée et récolte dès la Libération objets et accessoires sur les plages du débarquement et les zones de combats. Il se met également à sculpter dans le bois des représentations de scènes de la Seconde Guerre mondiale (scènes militaires, portraits) afin de témoigner, montrer et faire comprendre en réfléchir ... Il ouvre ainsi un premier musée en 1966.

Les collections sont présentées dans un espace de 420m2, sur deux niveaux. Le visiteur est invité à suivre un parcours à la fois chronologique, de juin 1940 à la Libération (mise en scène au centre du musée), jusqu'au au retour des prisonniers et thématique par nationalité (les Allemands, les Américains, les Anglais, les Français). Un parcours fléché indique le sens de circulation.

La collection est sauvegardée et mise en valeur sur plus de 420 m2 d'exposition. Le musée, unique dans la région sur ce thème, évoque également avec beaucoup de précision les événements locaux de la Libération de la Sarthe.

Le fonds muséographique, constitué par Roger Bellon dès la Libération, se compose de : · 99 mannequins revêtus d'uniformes authentiques avec leurs accessoires · Véhicules militaires : (jeep Willys, char, moto allemande NSU) · Armes· Photographies et documents d'époque · Objets de la vie quotidienne · 50 panneaux de bois sculptés par M. Bellon - Détails sur les collections : · Les mannequins mettent en scène les différentes nationalités (français, allemands, américains, britanniques, belges, écossais, polonais, canadiens?), les différents corps de métier (armée de terre, de l'air, marine, corps médical), et les différents grades et statuts (officiers, sous-officiers, fantassins, tankistes, simples soldats, maquisards, prisonniers, parachutistes, opérateurs radio, infirmiers, civils?) · Hommes, femmes, enfants · Des dons viennent régulièrement compléter cette collection déjà importante : les Américains ont ainsi fait don du blindé en récompense du travail de M. Bellon · De nombreux documents d'archives et photographiques témoignent de l'atmosphère de l'époque.

 

Musée de la 2eme Guerre Mondiale Roger Bellon

Route de Sillé-le-Guillaume,  72240  Conlie

Tél. (en saison) : +33 (0)2 43 29 39 49
Tél. (hors saison) : +33 (0)2 43 20 90 35
Email : musee.bellon@wanadoo.fr
Web : www.conlie.fr

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Infos pratiques

Adresse

Route de Sillé-le-Guillaume - 72240
Conlie
Tél. accueil musée : 02 43 29 39 49 (d'avril à octobre l'après-midi)Tél. renseignements : 02 43 20 90 35 (avec répondeur)Fax : 02 43 20 99 37

Tarifs

Tarifs : 5,50 €/pers. . étudiants/demandeurs d'emploi : 4,50 € . 12-16 ans : 1,50 € . gratuit pour les moins de 12 ans.Accessible aux personnes handicapées.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre (dont jours fériés), du mercredi au dimanche, de 14h à 17h30 (dernières admissions à 17h).Ouvert pour les groupes, sur réservation, du 1er février au 30 novembre.

Musée Guerre et Paix en Ardennes

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Vitrines du musée. Source : Musée Guerre et Paix

Brochure à consulter

Site officiel : www.guerreetpaix.fr


De la défaite de la France Impériale à Sedan en 1870 à la célèbre percée allemande en 1940, les Ardennes furent le théâtre de batailles meurtrières...


Issu en 2003 d’une collection privée que le Conseil Général de l’époque n’a pas laissé disperser et qui a été considérablement enrichie depuis, le Musée Guerre et Paix en Ardennes a pour vocation de présenter l’histoire des Ardennes durant les trois guerres de 1870, 1914-1918 et 1939-1945.

Cet équipement culturel unique a rouvert le 23 janvier 2018 dans un bâtiment réaménagé et fort d’une nouvelle muséographie.

 

 

Musée Guerre et Paix en Ardennes

Impasse du Musée, 08270 Novion-Porcien

Contact / formulaire en ligne

 

Conseil Général des Ardennes

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Infos pratiques

Adresse

Impasse du Musée, 08270
Novion-Porcien
03 24 72 69 50

Tarifs

à consulter sur le site officiel :https://www.guerreetpaix.fr/infos-pratiques/services-musee

Fort du Mont-Ours

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Vue du fort du Mont-Ours. Source : sud passion

Occupant une position stratégique, le site du Mont-Ours est intégré au dispositif de contrôle de la frontière italienne "Seré de Rivière" puis à la ligne Maginot des Alpes.

Ce fortin est construit tardivement, en 1898, pour compléter le dispositif Seré de Rivières de "deuxième génération".

Il contrôle le passage du col des banquettes entre le fort du Mont-Agel et le fort du Barbonnet. Il leur sert de relais optique. Sa construction intervient dans une période intense d'opposition franco-italienne marquée par l'entrée de l'Italie dans la Triple Alliance en 1882 et la guerre commerciale et douanière de 1888-1898.

Le fortin du Mont-Ours appartient au groupe des fortifications de couverture. L'organisation défensive comprend en effet la "fortification d'arrêt" ou "de barrage", destinée à économiser les forces : plus puissante, échelonnée en outre dans la profondeur du terrain avec deux sous-groupes de fortification de couverture. Le premier type est constitué de blockhaus, baraquements d'altitude et batteries qui doivent pouvoir être rapidement mais solidement tenus le temps que les réserves se concentrent, alors que le second comprend des blockhaus situés aux principales voies de pénétration et assurent la liaisons entre les forts du premier groupe.

La construction de ce bâtiment relais s'inscrit dans le cadre d'une évolution de l'outil militaire. Le premier facteur, technique, voit le perfectionnement de l'armement et la fabrication d'un obus plus puissant et à détonation retardée dit "obus torpille", qui rend caduque le lourd système défensif de Seré de Rivières (fossés, massifs à l'air libre...). La seconde tient à la dissolution, en 1888, du Comité de défense mis en place par Adolphe Thiers. Le Conseil supérieur de la guerre lui succède, plus politiquement impliqué et décide de limiter les crédits alloués.

La plupart de forts de la ligne du sud-est restent ainsi maçonnés, le béton étant en priorité utilisé pour les édifices de la partie nord de la ligne, plus exposés géographiquement et militairement, d'autant plus qu'en 1902 la France neutralise l'agression potentielle italienne par un accord. L'état-major préfère multiplier les points de liaisons, de stockage d'altitude et les forces sur la frontière. C'est ainsi qu'est mise en place à partir de 1887 l'Armée des Alpes. Elle occupe progressivement de façon permanente les sites militaires.

L'ouvrage se compose d'un corps de bâtiment unique à deux étages entouré d'un mur d'enceinte dépassant ses abords immédiats. En contre-bas on rencontre un ensemble de murs inclinés sous une plate-forme destinée à accueillir une artillerie légère. Une piste permet d'accéder à un blockhaus de la ligne Maginot. Le site est actuellement occupé par les pompiers.

L'entre-deux guerres ne fait que renforcer ces positions stratégiques face à la montée de l'irrédentisme de Mussolini. En 1925, le général Degoutte, commandant désigné de l'Armée des Alpes, attire l'attention du Conseil supérieur de la guerre sur cette menace. Une Commission de Défense des Frontières est instituée. Elle est présidée par le général Guillaumat. Les premiers ouvrages de la ligne Maginot du sud-est du "programme réduit de la défense de Nice" sont entrepris en 1927 par l'impulsion du général Degoutte. En 1930 les crédits pour la construction de la ligne Maginot sont votés et l'exécution des travaux est dévolue à la CORF (Commission d'Organisation des Régions Fortifiées).

La Commission de Défense des Frontières propose 75 ouvrages de plusieurs types : Les ouvrages "d'ossature" bien armés et bien équipés . les ouvrages intermédiaires de la ligne principale de défense dont l'armement complète les premiers . les ouvrages d'artillerie et, en arrière de la ligne, les "abris" (3 types) où logent les troupes combattant dans les intervalles. En avril 1934, les troupes de forteresse, les bataillons des régiments d'infanterie alpine détachés et les bataillons alpins de forteresse, sont mis sur pied. Ces troupes sont complétées par des artilleurs et des spécialistes.
En 1937, pour endiguer la menace italienne, le plan Caval accélère le renforcement des zones les plus exposées. En 1939, la France peut compter sur un dispositif (inachevé) de deux lignes de défense, comprenant 36 casemates dans le sud-est. Le second ouvrage du Mont-Ours est issu de cette entreprise. Comme tous les gros ouvrages de la zone, le blockhaus est pourvu de mortiers de 81 mm et de 75 mm. Les transmissions enterrées, radio ou optiques sont privilégiées. Les ravitaillements en munitions se font par camionnettes.

 


Renseignements pratiques

Office du tourisme de Sospel : 04.93.04.15.80 / 06.85.96.72.88

 

Accès En voiture par le col de Segra et le col des Banquettes Accès pédestre à la plate-forme au départ du col du Castillon

 

Association Montagne et Traditions

 

Quizz : Forts et citadelles