La mémoire des armistices de 1940

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"Le Wagon de l’Armistice". France, 1940. Métal (3,9 x 8 x 3,3 cm). © Laure Ohnona/La Contemporaine

Certaines mémoires sont vouées à n’être qu’un temps. Il en va de celles des armistices de l’année 1940, qui entérinent la défaite française et mettent fin aux combats. Bien que l’Allemagne s’en réjouisse sur l’instant, cet épisode ne laissera pas place à des commémorations régulières. En France, s’il est timidement célébré par le régime de Vichy, il est rapidement remplacé par la remémoration du refus. En effet, l’appel du 18 juin constitue aujourd’hui un marqueur important dans le calendrier commémoratif.

Les combats de Chasselay

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Colonne de tirailleurs sénégalais, avril 1940. © ECPAD
Prisonniers en 1940. Source : German Federal Archive (Deutsches Bundesarchiv)

 

Le 3 septembre 1939, la France et l'Angleterre sont entrées en guerre contre l'Allemagne nazie. Après une période d'attente et de combats sporadiques dénommée "la drôle de guerre", le 10 mai 1940 voit lancer depuis les Ardennes l'offensive ennemie qui va s'étendre inexorablement pour s'achever le 22 juin par la signature de l'armistice.

Durant ces évènements, la défense de la région lyonnaise est indissociable de celle du front des Alpes que menacent les Italiens, en guerre contre la France depuis le 10 juin. Il s'agit en outre d'un carrefour stratégique sur la route suivie par les Allemands en direction du Sud.

Les combats de Saumur

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Dans l'île, vestiges de la Maison Victor Boret, où se trouvait le P.C. de De Buffévent.
Le pont Napoléon (ou Pont des Sept Voies), lieu des combats du lieutenant de Buffévent. Source : "L'Anjou", revue trimestrielle, septembre 1990

 

Le 10 mai 1940, à l'issue de la "drôle de guerre", l'Allemagne lance ses armées contre la France et la Belgique.

Après l'avoir emporté dans la Somme et dans l’Aisne, l’ennemi progresse vers la Seine. Le Général Weygand, commandant en chef des armées françaises depuis le 20 mai 1940, ordonne de mettre en défense toutes les rivières susceptibles de barrer vers le sud la route de l’invasion.

La bataille de Stonne-Oches

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Passage de la Meuse par des éléments de la 10ePanzer Division pendant la
Passage de la Meuse par des éléments de la 10ePanzer Division pendant la "campagne de France", 15 mai 1940-20 mai 1940. © ECPAD

 

Le XIXe corps blindé du général Guderian qui attaque sur Sedan comprend trois divisions : les Ie, IIe et Xe divisions blindées, soit un effectif de 1.000 chars environ. C'est la 2e armée du général Huntziger, dont le PC se situe à Senuc, qui lui fait face.

La bataille de Montcornet

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Le colonel Charles de Gaulle au côté du président de la République, Albert Lebrun, en visite à Goetzenbruck, le 23 octobre 1939.
Le colonel Charles de Gaulle au côté du président de la République, Albert Lebrun, en visite à Goetzenbruck, le 23 octobre 1939. © ECPAD

 

Ayant franchi les Ardennes, le XIXe corps blindé du général Guderian progresse vers le Nord-Ouest. Le 16 mai, les avant-gardes allemandes atteignent les environs de Saint-Quentin.

La 6e armée du général Touchon est chargée d'établir un front défensif sur l'Aisne. Pour permettre la mise en place de ce dispositif, des opérations de retardement sont nécessaires et diverses unités sont donc lancées en avant.

1939

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Foule parisienne prenant connaissance de l'ordre de mobilisation générale, septembre 1939.
Foule parisienne prenant connaissance de l'ordre de mobilisation générale, septembre 1939. © ECPAD

En 1938, la guerre paraît imminente quand l'Allemagne annexe l'Autriche et revendique une partie de la Tchécoslovaquie. La signature, par le Président du Conseil français Édouard Daladier et le Premier ministre britannique Neville Chamberlain, des accords de Munich qui donnent satisfaction à Hitler, en recule l'échéance. La crainte ressurgit lorsque les troupes allemandes entrent à Prague le 15 mars 1939 et que le Führer manifeste des visées expansionnistes sur la Pologne.

Une bataille oubliée - Les Alpes

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Infanterie alpine en Dauphiné, installation d'un mortier de 81 mm. Source : ECPAD
Infanterie alpine en Dauphiné, installation d'un mortier de 81 mm. Source : ECPAD

10 juin 1940 : l'Italie entre en guerre aux côtés de l'Allemagne.

Bataille de Dunkerque

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Le port de Dunkerque en mai 1940.
Le port de Dunkerque en mai 1940. Source : ECPAD

 

Après l'interminable "drôle de guerre" qui suit la déclaration de guerre faite par la Grande-Bretagne et la France à l'Allemagne provoquée par l'invasion de la Pologne, la situation évolue soudainement à l'Ouest lorsque l'Allemagne, le 10 mai 1940, déclenche une offensive sur la Hollande, la Belgique et le Luxembourg.

L'invasion

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Parade des troupes allemandes à Paris, en juin 1940.
Parade des troupes allemandes à Paris, en juin 1940. Source : Heinz Fremke, Deutsches Bundesarchiv

Le 10 mai l'armée allemande lance son offensive générale sur le front Ouest. Elle semble reprendre son plan de 1914, modernisé, en un mouvement plus ample qui inclut l'invasion des Pays-Bas.

La guerre 39-45 dans le Nord

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Nord de la France - Mur de l'Atlantique, bunkers.
Nord de la France - Mur de l'Atlantique, bunkers. Source : German Federal Archive (Deutsches Bundesarchiv)