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Albert Speer

1905-1981

Aktie :

Albert Speer beim Nürnberger Prozess. Quelle: www.trumanlibrary.org

 

Albert Speer, (19. März 1905 Mannheim - 1. September 1981 - London)

 

Albert Speer stammte aus einer Architektenfamilie und besuchte die Technischen Hochschulen in Karlsruhe, München und schließlich Berlin, wo er bei Heinrich Tessenow studierte und 1931 seinen Abschluss machte. Nach einer Rede Hitlers im Jahr 1930 begeisterte er sich für den Nationalsozialismus und trat im Januar des folgenden Jahres der Partei bei - er war das 474.481. Mitglied.

Er war ein tüchtiger Arbeiter, effizient, talentiert und wurde bei vielen Wettbewerben ausgezeichnet, so dass Hitler auf ihn aufmerksam wurde der ihn, als er Kanzler wurde, zu seinem persönlichen Architekten machte, mit dem Auftrag, die Stadt Berlin neu zu gestalten. 1933 erhielt er seinen ersten offiziellen Auftrag: Joseph Goebbels bat ihn, an der Restaurierung der Reichskanzlei in Berlin mitzuwirken. Im Jahr darauf organisierte er die Inszenierung der Nürnberger Demonstrationen und ließ sich dabei von der antiken Stätte in Pergamon (Türkei) inspirieren. 1937 entwarf Speer den deutschen Pavillon für die Weltausstellung in Paris.

Sein Organisationstalent führte dazu, dass er 1942 das Rüstungsministerium als Nachfolger von Fritz Todt übernahm. 1943 unterstützte er Hermann Göring bei der Wirtschaftsplanung des Reiches und übernahm zu diesem Zweck die Prinzipien der Organisation Todt: Zwangsarbeit für den Bau von Straßen und strategischen Standorten.

Nach dem gescheiterten Attentat auf Hitler im Juli 1944 wurde er angeklagt und konnte nur gerettet werden, weil Claus von Stauffenberg auf der Liste der Verschwörer, die eine Regierung nach Hitler bilden sollten, die Notiz „wenn möglich" vermerkte.

Albert Speer gelang es 1944 auf dem Höhepunkt der alliierten Bombenangriffe, das hohe Niveau der deutschen Wirtschaftstätigkeit aufrechtzuerhalten und in den letzten Kriegsmonaten sogar die von Hitler angestrebte Politik der verbrannten Erde einzuschränken.

1946 wurde er im Nürnberger Prozess zu 20 Jahren Haft verurteilt, wo er abseits der Anklagebank saß und seine Schuld eingestand, jedoch seine Mitschuld an der Endlösung leugnete. Dies brachte ihm die Bezeichnung „guter Nazi" ein, wurde jedoch im Spiegel vom 2. Mai 2005 in Frage gestellt.

Zusammen mit Karl Dönitz, Walter Funk, Rudolf Hess, Konstantin von Neurath, Erich Raeder und Baldur von Schirach war er in der Festung Spandau inhaftiert und wurde 1966 freigelassen.

Sein Image als „guter Nazi" ermöglichte es ihm, in die SPD einzutreten, die in ihm ein Beispiel für deutsche Reue und Erneuerung sah.

Er veröffentlichte unter anderem Erinnerungen und Spandauer Tagebücher. Albert Speer starb 1981 in London an einer Gehirnblutung, während er an einer Sendereihe der BBC teilnahm.

 

Quelle: MINDEF/SGA/DMPA

Philippe Pétain

1856- 1951

Aktie :

Le maréchal Pétain en 1928, commandant en chef des armées. Source : SHD

 

Militaire et homme d'État français, Philippe Pétain est né le 24 avril 1856 à Cauchy-à-la-Tour (Pas-de-Calais), d'une famille de cultivateurs. Pensionnaire dans un collège de jésuites à Saint-Omer, il intègre ensuite l'école des Dominicains d'Arcueil. Très impressionné par les récits de son oncle qui avait servi dans la Grande Armée de Napoléon, et très marqué par la guerre de 1870, alors qu'il n'avait que 14 ans, il décide d'être soldat et entre à Saint-Cyr, en 1876. Il y est admis parmi les derniers (403e sur 412) et en sort en 1878 (Promotion De Plewna), dans un rang toujours très modeste, 229e sur 336, prélude à une carrière militaire qui s'annonce peu brillante. Il est affecté comme sous-lieutenant au 24e bataillon de chasseurs à pied (BCP) de Villefranche (Alpes-Maritimes). Lieutenant à l'ancienneté, il rejoint le 3e bataillon de chasseurs à Besançon en 1883 où il reste cinq ans, ne participant donc à aucune campagne coloniale.

Il est admis en 1888 à l'École Supérieure de Guerre dont il sort breveté d'état-major en 1890. Promu capitaine la même année, il est affecté à l'état-major du 15e corps d'armée, à Marseille avant de revenir au 29e BPC puis à l'état-major du gouverneur de Paris, aux Invalides.

En 1900, il est promu chef de bataillon et est nommé instructeur à l'École normale de tir du camp de Châlons-sur-Marne. Son enseignement et ses idées personnelles de commandement diffèrent alors de ceux de l'École, notamment sur l'intensité du tir qui doit primer, selon lui, sur la précision.

Il est muté en 1901 au 5e régiment d'infanterie (RI) à Paris où, en qualité de professeur-adjoint à l'École supérieure de guerre, il est chargé des cours de tactique appliquée à l'infanterie. Il s'y distingue par ses idées tactiques originales, rappelant l'effet meurtrier du feu et préconisant la défensive et la guerre de positions quand les théoriciens officiels prônent la guerre à outrance.

Nommé lieutenant-colonel en 1907, il est affecté à Quimper au 118e RI.

Promu colonel le 31 décembre 1910, il quitte alors l'École de guerre et prend le commandement du 33e régiment d'infanterie à Arras, où le sous-lieutenant Charles de Gaulle est affecté à sa sortie de Saint-Cyr et où se produira leur première rencontre, le 8 octobre 1912.

En juillet 1914, le colonel Philippe Pétain a 58 ans et s'apprête à prendre sa retraite. Lorsque éclate la Première Guerre mondiale, le 3 août 1914, il est à la tête de la 4e brigade d'infanterie et se distingue en Belgique, dans la province de Namur. Promu général de brigade le 27 août 1914, il reçoit le commandement de la 6e division qui atteint le canal de l'Aisne, après la victoire de la Marne. Le 14 septembre, il est général de division et le 22 octobre, il prend officiellement le commandement du 33e corps d'armée avec lequel il réalise des actions d'éclat, notamment dans les batailles de l'Artois en 1915, tout en se montrant soucieux d'épargner la vie de ses hommes.

Le 21 juin 1915, il reçoit le commandement de la IIe armée.

En février 1916, lorsque les Allemands déclenchent leur offensive sur Verdun, Pétain est désigné par Joffre pour prendre le commandement de ce front et organiser la défense aérienne et terrestre. Il parvient, en quelques jours, à stabiliser la situation et met en place une noria continue de troupes, de camions de munitions et de ravitaillement sur la petite route de Bar-le-Duc à Verdun qui va devenir la "Voie sacrée".

Unanimement reconnu comme "le vainqueur de Verdun", il ne reste pourtant qu'à peine plus de deux mois sur ce front avant de remplacer le général de Langle de Cary à la tête du Groupe d'Armées du Centre et d'être lui-même remplacé par le général Nivelle dont l'étoile de cesse de monter depuis le début de cette bataille pour aboutir à sa nomination, le 25 décembre 1916, de commandant en chef des armées à la place de Joffre. Le général Pétain est quant à lui nommé chef d'état-major général, poste spécialement crée pour lui.

Opposé aux méthodes brutales du nouveau généralissime qui envisage, dans l'Aisne, un assaut mené "jusqu'au bout de la capacité offensive" des unités, c'est-à-dire sans égard aux pertes, il ne peut s'opposer aux menaces de démission qui assurent en dernier lieu à Nivelle la confiance du gouvernement. La bataille du Chemin des Dames, déclenchée le 16 avril 1917, se solde rapidement par un échec très coûteux en vies humaines. Le mécontentement des soldats gronde et des refus collectifs d'obéissance se manifestent dans de nombreuses unités.

Nivelle est remplacé par Pétain qui est nommé, le 15 mai 1917, commandant en chef des armées françaises. Chargé de réprimer les mutineries et de ramener la confiance des troupes, il impose de dures mesures disciplinaires mais réduit au minimum les exécutions prononcées par le Conseil de guerre (49 exécutions pour 554 condamnations à mort), met fin aux offensives mal préparées et améliore les conditions de vie matérielles et morales des soldats, en attendant "les Américains et les chars".

En octobre 1917, il reprend aux Allemands, grâce à des offensives à objectifs limités et ne gaspillant pas la vie des soldats, une partie du terrain perdu du Chemin des Dames (le fort de la Malmaison).

Il développe parallèlement ses idées sur la nouvelle importance de l'aviation dans les batailles et sur son utilisation combinée avec les chars. Sa directive n° 5 du 12 juillet 1918 s'oriente ainsi nettement vers la guerre de mouvement : "la surprise tactique sera obtenue par la soudaineté de l'attaque à la faveur d'une préparation par l'artillerie et l'aviation de bombardement aussi brève et aussi violente que possible, soit sans préparation à la faveur de l'action de rupture des chars d'assaut ouvrant la voie à l'infanterie et à l'artillerie. Le rôle de l'aviation est de la plus haute importance".

Il prépare également une grande offensive en Lorraine, prévue pour le 14 novembre 1918, qui doit mener les troupes franco-américaines jusqu'en Allemagne. Mais elle est abandonnée car, contre son avis et celui du général Pershing qui souhaitaient que la signature de l'armistice n'intervienne pas avant que l'ennemi ne soit rejeté au-delà du Rhin, Foch, nouveau général en chef, et Clemenceau, président du Conseil, acceptent l'armistice demandé par les Allemands à la date du 11 novembre alors que les territoires français et belges ne sont pas encore tous libérés et que les alliés sont encore loin de la frontière allemande.

Bénéficiant d'une popularité considérable à la fin du conflit, véritable légende vivante, Pétain est élevé à la dignité de maréchal de France le 19 novembre 1918 et reçoit le 8 décembre suivant, à Metz, son bâton étoilé des mains du président Poincaré.

Reconduit dans ses fonctions de commandant des troupes françaises en juillet 1919, il est également nommé, par décret du 23 janvier 1920, vice-président du Conseil supérieur de la guerre et par décret du 18 février 1922, Inspecteur général de l'armée. Il se consacre durant toute cette période à la réorganisation de l'armée française.

En 1925, il est envoyé au Maroc pour combattre la rébellion de tribus aux ordres d'Abd-el-Krim, chef de l'éphémère République du Rif. Cette campagne s'achève en mai 1926 par la soumission d'Abd-el-Krim.

C'est la dernière campagne du maréchal Pétain et son ultime victoire.

Entré à l'Académie Française le 22 janvier 1931, il est nommé, le 9 février suivant, Inspecteur général de la défense aérienne du territoire. Son immense popularité, en particulier dans les milieux de gauche qui voient en lui le modèle du militaire républicain, lui permet d'accéder, en 1934, au poste de ministre de la guerre dans le gouvernement Doumergue, poste qu'il occupe jusqu'au renversement du cabinet, le 8 décembre 1934. Au cours de ce bref ministère, il travaille essentiellement à doter les forces françaises des moyens indispensables à la conduite d'une guerre moderne, offensive et audacieuse, grâce à l'emploi combiné de l'aviation et des chars. Mais il est confronté à des contingences politiques et financières qui ne lui laissent guère de moyens d'actions. Il préside par la suite le Conseil supérieur de la guerre où sa politique de guerre défensive s'oppose aux idées du colonel de Gaulle, partisan de la concentration de chars dans des divisions blindées.

Le 2 mars 1939, il est envoyé par Daladier comme ambassadeur de France en Espagne pour négocier la neutralité du régime de Franco en cas de guerre européenne et superviser le rapatriement à Madrid des réserves d'or de la Banque d'Espagne et des toiles du musée du Prado, mises à l'abri en France durant la guerre civile espagnole.

Le 17 mai 1940, Pétain, qui a alors 84 ans, est rappelé d'urgence en France par Paul Reynaud pour occuper le poste de vice-président du Conseil dans son gouvernement. Le général Weygand est nommé à la tête des armées en remplacement du général Gamelin mais il est déjà trop tard. Le gouvernement s'installe à Bordeaux et des centaines de milliers de Français et de Belges prennent les routes de l'exode pour fuir les troupes allemandes. Le 16 juin, Reynaud présente la démission de son gouvernement et propose de confier la Présidence du Conseil au maréchal Pétain, considéré par beaucoup comme l'homme providentiel.

Jusqu'en 1940, Pétain était avant tout et essentiellement un soldat. Après 1940, il doit gouverner au lieu de commander.

Le 17 juin, il prononce son premier message radio-diffusé et annonce aux Français son intention de demander l'armistice qui sera signé à Rethondes, le 22 juin après avoir été approuvé par le Conseil des ministres et le président de la République, Albert Lebrun. Le 29 juin, le gouvernement quitte Bordeaux et s'installe à Vichy où, le 10 juillet, une loi votée par les deux assemblées (569 voix pour, 80 voix contre et 17 abstentions) confie au Maréchal les pleins pouvoirs avec pour mission la promulgation d'une nouvelle constitution.

Mais Pétain décide de ne rien promulguer tant que la France ne sera pas libérée. Il institue donc un État provisoire, l'État français, pour le temps de l'occupation.

Dès lors commence la période la plus controversée de sa vie. Devenu chef de ce nouvel État, Pétain suspend les libertés publiques comme les partis politiques et unifie les syndicats dans une organisation corporatiste du travail. Il instaure un régime autoritaire, antiparlementaire, anticommuniste et anticapitaliste qui veut réaliser la "Révolution Nationale" avec pour devise "Travail, Famille, Patrie" et pour ambition le "relèvement de la France" qui passe d'abord par le rapatriement des réfugiés, le ravitaillement mais aussi le maintien de l'ordre et de l'unité nationale.

Il fait promulguer, anticipant les exigences allemandes, des lois d'exclusion contre les francs-maçons et les juifs qui les excluent de la plupart des activités et fonctions publiques.

Alors que le général de Gaulle, parti à Londres, appelle tous les Français à résister à l'ennemi, le maréchal Pétain s'engage officiellement dans la voie de la collaboration après son entrevue avec le chancelier Hitler dans la ville de Montoire (Loir-et-Cher), le 30 octobre 1940. Il poursuivra cette politique tout au long de la guerre dans l'espoir de faire de la France le partenaire privilégié du Reich dans une Europe durablement sous hégémonie allemande. Son choix collaborationniste exclut toute rébellion ou simple protestation contre les exactions de l'occupant et implique au contraire de dénoncer tous les actes de résistance intérieure ou extérieure et les opérations alliées contre des civils comme des "crimes terroristes". Il encourage les formations para-militaires, fer de lance de la Révolution Nationale et du régime et soutien des troupes allemandes sur le front russe.

Après le débarquement allié en Afrique du Nord le 8 novembre 1942 et les ordres que donne le Maréchal à ses généraux sur place de combattre les alliés, après la dissolution de l'armée d'armistice et le sabordage de la flotte française dans la rade de Toulon le 27 novembre 1942, après la dissidence de la plus grande partie de l'Empire et la fin de la "zone libre", le régime de Vichy ne dispose plus que d'un pouvoir illusoire face aux Allemands et le Maréchal perd, en France, une grande partie de la popularité dont il bénéficiait depuis 1940. De plus en plus affecté par son grand âge qui ne lui laisse plus, selon ses proches collaborateurs, que quelques heures de lucidité quotidiennes, il maintient néanmoins sa politique de collaboration et accepte le durcissement de la répression jusqu'en août 1944 où il est emmené contre son gré à Sigmaringen, en Allemagne, avec de nombreux dignitaires de son régime. Refusant d'y constituer un gouvernement fantoche, il traverse la Suisse et se rend aux autorités françaises le 26 avril 1945.

Traduit devant la Haute Cour de justice, son procès débute le 23 juillet 1945 et s'achève le 15 août suivant en le déclarant coupable d'intelligence avec l'ennemi et de haute trahison. Il est alors condamné à mort, à la dégradation nationale et la confiscation de tous ses biens mais la Haute Cour demande la non-exécution de la sentence, eu égard à son grand âge. Le général de Gaulle accède à cette demande, en raison peut-être également des mérites passés du Maréchal mais aussi de leurs anciens liens, et commue la sentence de mort en peine de réclusion à perpétuité.

Interné quelques mois au fort de Pourtalet, dans les Pyrénées, il est transféré au fort de la Citadelle, sur l'île d'Yeu, en novembre 1945. Il y décède le 23 juillet 1951, à l'âge de 95 ans, et est enterré au cimetière de Port-Joinville.

Jules Saliège

1870 - 1956

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Portrait von Jules Saliège. Source : SGA/DMPA

 

Mgr Saliège, ein Vertreter des Engagements der katholischen Kirche Frankreichs für die Internierten, ist der erste französische Prälat, der gegen die Deportation der Juden bei deren Abtransport in die Lager von Récébédou und Noé protestiert hat. Jules Saliège, im Cantal geboren, entscheidet sich sehr früh für das Priestertum. Er besucht die kirchliche Internatsschule von Pleaux und danach in das Priesterseminar von Issy-les-Moulineaux. Er wird am 21. September 1895 zum Priester geweiht und wird zwei Jahre später Vorsteher von Saint-Flour, wo er bis dahin Philosophie und Moral unterrichtet hatte. 1914 wird er eingezogen und nimmt als freiwilliger Militärgeistlicher am Krieg teil. Er wird der 163. Division der Infanterie zugeteilt. Nach seiner Entlassung 1918 übernimmt er wieder seine Funktionen in der Leitung des Seminars und wird dann 1925 zum Bischof von Gap ernannt. Pius XI. ernennt ihn 1928 zum Erzbischof von Toulouse und Narbonne als Nachfolger von Mgr Germain. 1931 erleidet er eine halbseitige Lähmung. Nach dem Waffenstillstand vom 22. Juni 1940 bekommt die Priestertätigkeit von Mgr Saliège eine politische Färbung. Er widersetzt sich den Rassengesetzen der Vichy - Regierung seit März 1941.

Er setzt sich an Ort und Stelle ein, indem er die karitative Tätigkeit zugunsten der Gefangenen (spanische Republikaner, Juden, politische Gegner) in den Lagern von Noé und Récébédou unterstützt. Im August 1943 prangert er als erster französischer Prälat die Verwendung der französischen Lager als Vorzimmer von Auschwitz an. Am 23. August 1942 schreibt er in einem Hirtenbrief: "Dass Kinder, Frauen, Männer, Väter und Mütter wie eine Herde Vieh behandelt werden, dass die Mitglieder einer Familie getrennt und an einen unbekannten Ort verschickt werden, unsere Zeit musste kommen, um ein so trauriges Schauspiel mitzuerleben... In unserer Diözese hat es schreckliche Szenen in den Lagern von Noé und Récébédou gegeben. Die Juden sind Männer, die Jüdinnen sind Frauen... Man darf nicht alles mit ihnen machen... Sie sind Teil des menschlichen Geschlechts. Sie sind unsere Brüder wie so viele andere. Ein Christ darf das nicht vergessen." Obwohl es von der Präfektur verboten wird, wird dieser Brief doch in den meisten Gemeinden verlesen, vor allem aber wird er durch die BBC ausgestrahlt. Im September 1942 wird das Lager Récébédou geschlossen. Er organisiert jetzt parallel dazu die Unterbringung der Juden in der Umgebung von Toulouse. Seinem Beispiel folgen andere Priester, wie z.B. Mgr Théas von der Diözese Montauban. Am 24. März 1944 kritisiert er in einer Rede an die katholischen Pfadfinder, die nach Deutschland fahren, öffentlich den Nationalsozialismus. Daraufhin wäre er fast deportiert worden, aber dieses Schicksal bleibt ihm wegen seiner Bekanntheit und seines Gesundheitszustandes erspart. Bei der Befreiung erhält er von General de Gaulle die Medaille der Résistance und den Orden der Befreiung (Verfügung vom 7. August 1945). Im Oktober 1945 wird Mgr Saliège von der Menge wegen seiner Taten in der Résistance gefeiert, anlässlich seines Priesterjubiläums und seiner Ernennung zum Assistenten des Papstes. Am 18. Februar 1946 wird er vom Konsistorium zum Kardinalpriester mit der Titelkirche Santa Pudenziana ernannt.

Wegen seiner Behinderung durch die halbseitige Lähmung wird er von Mgr Garrone unterstützt, bleibt aber weiter Kanzler des Institut catholique von Toulouse und Mitglied der römischen Kongregationen der Sakramente, der Ordensschwestern und der Gottesdienste. Er stirbt am 4. November 1956 im Alter von sechsundachtzig Jahren und wird in der Kathedrale Saint-Etienne in Toulouse beigesetzt.

Seine Schriften zeugen von einem Leben des Engagements: Hirtenbrief von Mgr dem Erzbischof von Toulouse, (1937); Anmerkungen Seiner Exzellenz Mgr Saliège (1945); Ein französischer Bischof unter der Besatzung (1945); Die heutige Zeit und die katholische Aktion (1946); Der Priester, die heutige Zeit und die katholische Aktion (1946); Kurze Reden des Kardinals Saliège (1947); Lourdes Pax Christi (1948); Hirtenbrief Seiner Exzellenz Kardinal Erzbischof von Toulouse an die Geistlichen und Gläubigen seiner Diözese (1948); Seine Exzellenz Mgr Gabriel Brunhès, Bischof von Montpellier 1932-1949 (1949); Mein Leben durch Christus. Brief von Kardinal Saliège und Mgr Houssaron, (1952); Mgr Maisonobe, Bischof von Belley, 1882-1954 (1955).

Joseph Doumenc

1880-1948

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Portraitfoto von Joseph Doumenc

Joseph Doumenc (Grenoble 16. November 1880 – Massif du Pelvoux 21. Juli 1948):

 

Der ehemalige und sehr begabte Schüler der École d'application de l'artillerie et du génie de Fontainebleau, Joseph Édouard Aimé Doumenc wird 1907 in die Höhere Schule für Kriegsführung aufgenommen. Als Hauptmann des Generalstabs des 19. Armeekorpses unterstützt er die algerisch-marokkanischen Truppen, bevor er dann dem 60. Artillerieregiment Troyes zugeteilt wird. Während dem Ersten Weltkrieg ist er stellvertretender Direktor des Fahrzeugdienstes, um dann im Jahr 1917 die Direktion zu übernehmen. In dieser Funktion ist er verantwortlich für die Organisation von Straßentransporten, die den Nachschub für die Schlacht um Verdun im Jahr 1916 sichern sollten. Zwischen November 1916 und März 1917 ist er an der Seite von General Estienne außerdem beteilt am Bau der ersten Panzer. 1918 wird er zum Kommandant ernannt. Nach seinem Feldzug in Marokko im Jahr 1925 übernimmt er das Kommando über die 1. Infanteriedivision und dann über die 1. Militärregion. Im Jahr 1938 wird er in den Obersten Kriegsrat berufen. Inzwischen zum Armeegeneral befördert, wird er 1939 als Leiter der französischen Delegation nach Moskau geschickt, um eine militärische Übereinkunft mit der Sowjetunion zu verhandeln. Durch die Unterzeichnung des deutsch-sowjetischen Pakts wird seine Mission jedoch zwangsläufig beendet. Bei Kriegsausbruch übernimmt er die Leitung über das Luftverteidigungssystem, bevor er dann im Januar 1940 Major des Generalstabs wird. Seine Dienstzeit endet im Jahr 1942. 1948 stirbt er bei einem Unfall in den Alpen.

 

General Doumenc war Großoffizier der Ehrenlegion. Er wurde mehrfach ausgezeichnet, insbesondere mit dem Kriegskreuz 1914 – 1818 mit neun Sternen in Bronze, dem Kriegskreuz für Auslandseinsätze und vielen weiteren ausländischen Auszeichnungen.

 

Werk: Commandant Doumenc Les transports automobiles sur le front français 1914-1918, 1920.

 

 

Franz Stock

1904-1948

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Porträt von Franz Stock. Quelle: wikipedia.org

1904 Geburt in Neheim (Westfalen) am 21. September

1926 Teilnahme am Kongress La Paix par la jeunesse (Frieden durch die Jugend) in Bierville (Frankreich), zu dem Marc Sangnier aufgerufen hatte

1928 Student in Paris (Karmeliterseminar des Institut Catholique)

1932 Priesterweihe in Paderborn

1934 Pfarrrektor der deutschen Gemeinde in Paris

1940 Deutscher Seelsorger in drei Pariser Gefängnissen: Fresnes, La Santé, Cherche-midi

1944 Er begleitet, hilft und unterstützt die zum Tode (über tausend auf dem Mont Valérien) oder zur Deportation Verurteilten sowie ihre Familien.

1945 Vorsteher des Stacheldrahtseminars, Le Coudray (Eure et Loir)

1948 Tod in Paris am 24. Februar

1963 Ratifizierung des Vertrags zur deutsch-französischen Freundschaft und Versöhnung. Überführung des Leichnams in die Kirche Saint Jean-Baptiste de Rechêvres (Chartres)

 

Das Stacheldrahtseminar

 

Nur wenige Menschen haben den Willen zur deutsch-französischen Versöhnung auf solche Weise verkörpert wie Franz Stock

 

 Sein Leben war ein Bekenntnis der Liebe zur Menschheit. Sein moralisches Vermächtnis besteht in den Büchern und Zeugnissen derjenigen fort, die ihn unter den extremen Umständen des Krieges kennenlernten.


 Die konkreteste Erinnerung, die in Frankreich an ihn zurückbleibt, ist Le Coudray in der Nähe von Chartres
 

Es ist das Gebäude, das von 1945 bis 1947 das beherbergte, was der Geschichte als Stacheldrahtseminar in Erinnerung geblieben ist und in dem unter der Leitung von Franz Stock fast 1000 junge Deutsche und Österreicher, Priester und Seminaristen in Kriegsgefangenschaft aufgenommen wurden, die dazu beitragen sollten, das neue Deutschland zu schaffen.
Bereits in den 60er Jahren wurden deutsche und französische Vereine von Leuten gegründet, die hofften, dass dieser außergewöhnliche Mann auf beiden Seiten des Rheins als Vorbild für all diejenigen dient, die ihren Beitrag zur Versöhnung zwischen unseren beiden Ländern leisten und ein Europa des Friedens aufbauen wollten.
 

 

Europäisches Begegnungszentrum Franz Stock

 

Heute haben drei Vereine,

  • Der Franz-Stock-Verein Chartres 
  • Das Franz-Stock-Komitee 
  • Die Freunde von Abbé Stoc

beschlossen, alles daran zu setzen, um auf dem Gelände des Stacheldrahtseminars das Europäische Begegnungszentrum Franz Stock (CERFS) zu gründen. Vor einigen Tagen haben die Bauarbeiten begonnen, und alle französischen und deutschen Vereine tragen zum Gelingen des Projekts bei.

 

Quelle: Französischer Verein Die Freunde von Abbé Stock

Honoré d' Estienne d'Orves

1901-1941

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Porträt von Honoré d'Estienne d'Orves. Quelle : www.ordredelaliberation.fr

Am 30. August 1941 erfahren die Pariser aus einem gelben, schwarz umrandeten Anschlag an den Mauern, dass " Henri Louis Honoré, Graf d'Estiennes d'Orves, Franzose, geboren am 5. Juni 1901 in Verrières ", der wegen Spionage durch das deutsche Gericht zum Tode verurteilt worden war, am Vortag zusammen mit Maurice Barlier und Jan Doornik erschossen wurde. D'Estienne d'Orves entstammt väterlicherseits einer alten Adelsfamilie: den d'Estienne, einer ursprünglich provenzalischen Familie, und mütterlicherseits den Vilmorin ; beide Familien waren legitimistisch eingestellt und fühlten sich dem sozialen Christentum verbunden. In einem Gleichgewicht von Lernen und Freizeit verbringt er eine glückliche Jugend: 1917 besteht er das Abitur, bereitet sich 1921 auf die École Polytechnique vor und unternimmt Reisen in Frankreich und Europa. Als er die Polytechnique im August 1923 verlässt, wo seine Mitschüler ihn als einen freundlichen Menschen, einen wissbegierigen und witzigen Geist beschrieben, beschließt er, seinen Militärdienst auf der Royale zu leisten. Im Oktober 1923 ist er Offiziersanwärter an Bord der Jeanne d'Arc. Seine Schiffsreisen führen ihn immer wieder zu neuen Horizonten: Von Brasilien nach China, von Marokko nach Bali, und diese Aufenthalte bieten ihm die Gelegenheit zu lernen und zu versuchen, die Menschen und ihre Kultur zu verstehen.

1929 heiratet er Eliane de Lorgeril, die aus altem bretonischem Adel stammt. Aus dieser Ehe gehen 5 Kinder hervor. 1939: Der Krieg bricht aus. Kapitänleutnant d'Estienne d'Orves gehört zu der Besatzung der Duquesne und dem Führungsstab der Force X, die unter dem Kommando von Admiral Godfroy zur Verstärkung der britischen Flotte unter Admiral Cunningham im östlichen Mittelmeer eingesetzt wird. Der Waffenstillstand wird geschlossen, als sich die Franzosen in Alexandria befinden: ein stillschweigendes Abkommen zwischen den französischen und englischen Admirälen vermeidet Kampfhandlungen zwischen den bis vor kurzem Verbündeten, aber die französischen Schiffe liegen fest. Diese voraussichtliche Untätigkeit und das Bewusstsein, noch eine gewisse Manövrierfähigkeit zu besitzen bringen d'Estienne d'Orves zu dem Entschluss, den Kampf fortzusetzen. Diese Entscheidung ist nicht schmerzlos: er weiß, dass er seine Familie zurück lassen muss, wie auch seine Heimat; seine Wurzeln, seine Erziehung und auch seine militärische Stellung hätten ihn dazu bringen können, in dem Lager zu bleiben, in dem die meisten seiner Freunde sich versammeln werden. Dagegen schreibt er, "Indem ich den Kampf fortsetzte, meinte ich, unseren Traditionen treu zu bleiben". Und so veröffentlicht er unter dem Pseudonym Château vieux (der Name einer seiner Ahnen) eine Presseverlautbarung, in der er die Bildung der 1. Marinegruppe ankündigt.

Anfang Juli 1940 bietet d'Estienne d'Orves General Legentilhomme seine Dienste an, dem Kommandeur der französischen Truppen in Djibouti, der seine Absicht angekündigt hat, den Waffenstillstand zurück zu weisen und die Kolonie auch dazu zu bewegen. Mit einigen anderen Offizieren und Seeleuten geht er nach Suez, wo er mit Oberst de Larminat zusammentrifft, der sich dem Freien Frankreich angeschlossen hat. Am 23. Juli legt er von Antenor nach Aden ab, als er erfährt, dass Legentilhomme mit seinem Projekt gescheitert ist. D'Estienne d'Orves beschließt nun, nach Großbritannien zu gehen, wo französische Schiffe auf Besatzungen warten. Am 2. August 1940 schifft sich d'Estienne d'Orves mit seiner Begleitung auf einem bewaffneten Frachter, der Jehangir, ein und erreicht London Ende September an Bord eines Dampfers, der Arundel Castle, nach einer langen, abenteuerlichen Fahrt entlang der afrikanischen Küste. Er wird nie als Kommandant eines Schiffes zur See fahren: Die Wiederaufrüstung von Schiffen nimmt in der Tat sehr viel Zeit in Anspruch, und außerdem ist er einer der wenigen Offiziere der Marine des Freien Frankreichs, der die Kriegsakademie besucht hat. Am 1. Oktober 1940 wird er zum Korvettenkapitän befördert und zum 2. Büro des Generalstabs versetzt. Die wichtigste Aufgabe des Nachrichtendienstes des Freien Frankreichs richtet sich auf das besetzte Land: man muss die feindlichen Truppenbewegungen, die Lage der Flugplätze, die Positionen der Batterien erkunden ... Mehrere Missionen sind bereits mit diesem Ziel an die französischen Küsten geschickt worden. Als Adjutant von Oberst Passy, Chef des Zentralbüros für Aufklärung und Aktion B.C.R.A., legt d'Estienne d'Orves die Fundamente für eine Organisation, "Nemrod". Am 6. September 1940 erreicht Maurice Barlier als erster Agent Frankreich: Jan Doornick folgt ihm am 1. Oktober.

 

Aber d'Estienne d'Orves will bald selbst an Ort und Stelle die Arbeit seiner Leute koordinieren, notwendige Kontakte knüpfen, weitere Agenten anwerben. In diesem Moment übernimmt er die Leitung des Nachrichtendienstes, da Passy zeitweilig auf einen anderen Posten berufen wird. War es klug, schon zu diesem Zeitpunkt den Chef des Geheimdienstes in das besetzte Land zu schicken? Passy bezweifelt sogar, ob dieser grundehrliche, vertrauensselige Mann für das Agieren im Untergrund geschaffen ist. Aber General de Gaulle gibt sein Einverständnis: Am 21. Dezember 1940 legt der Trawler "Marie-Louise" von Newlyn, Cornwall ab, mit d'Estienne d'Orves - jetzt "Jean-Pierre" - und einem jungen elsässischen Funker, Alfred Geissler genannt "Marty" an Bord, die am selben Abend nicht weit von der Pointe du Raz anlegen, bevor sie in Chantenay in der Nähe von Nantes untergebracht werden. Kontakte werden mit den Mitgliedern von "Nemrod" in Lorient und Nantes aufgenommen. Am 25. Dezember ist die erste Funkverbindung zwischen dem besetzten Frankreich und London hergestellt. Barlier hat den Auftrag, die Region von Bordeaux zu erkunden, während sich d'Estienne d'Orves um den Norden und die Gegend um Paris kümmert. Am 27. Dezember hält er sich in Paris auf, wo er Pioniere der Résistance trifft. Aus der Bretagne schickt "Marty" regelmäßig wichtige Botschaften nach London. Allerdings erweist er sich als merkwürdig trinkfreudig und geschwätzig. "Jean-Pierre", der am 19. Januar 1941 wieder in Nantes ist, beschließt, ihn wieder mit nach England zu nehmen. Aber "Marty", der Sohn eines nationalsozialistisch eingestellten Elsässers und selbst deutschfreundlich, hat an diesem Tag bereits die deutsche Gegenspionage benachrichtigt und die 34 Namen der Mitglieder der Organisation verraten. Die Verhaftungen folgen Schlag auf Schlag - d' Estienne d'Orves wird in der Nacht vom 21. auf den 22. Januar festgenommen - während "Marty" bis Februar falsche Botschaften nach London schickt. Die Gefangenen werden nacheinander nach Nantes verlegt - wo die ersten Verhöre stattfinden - dann nach Angers, Paris und Berlin, bevor sie am 26. Februar wieder nach Paris in das Cherche-Midi - Gefängnis gebracht werden. Am 13. Mai 1941 beginnt sein Prozess und der seiner 26 Kameraden. Er dauert 12 Tage. D'Estienne d'Orves deckt seine Mitgefangenen. Das Militärgericht fällt Gefängnisstrafen und 9 Todesurteile, nachdem es, erstaunlicher Weise, den Feind gewürdigt hat. Es werden Gnadengesuche eingereicht. Der Aufschub, der vor allem d'Estienne d'Orves gewährt wird, wird auf verschiedene Weise erklärt: einige sehen darin den Wunsch von Stülpnagels, des Militärkommandeurs in Frankreich, auf eine spektakuläre Gelegenheit zu warten, um die Menschen zu beeindrucken; andere machen darauf aufmerksam, dass die Verurteilung eine starke Reaktion in der Marine, in London, aber auch in Vichy ausgelöst hatte, so dass sich Admiral Darlan veranlasst sah, bei den deutschen Behörden vorstellig zu werden.

In dem Gefängnis Cherche-Midi und dann in dem Gefängnis von Fresnes beschäftigt sich d'Estienne d'Orves mit Lesen, Meditieren, Beten, kommentiert die großen Klassiker der Literatur und erhält die Moral seiner Mitgefangenen aufrecht. Vor allem schreibt er. Sein Tagebuch ist ein Zeugnis, fast im religiösen Sinne des Wortes: er erzählt seiner Familie seine Kindheit und zeichnet ihnen einen beispielhaften Christen und Soldaten. Perioden der Hoffnung und der Enttäuschung folgen von Tag zu Tag aufeinander. Sein Anwalt, Oberleutnant Mörner, scheint hoffnungsvoll. Am 21. August 1941 wird der Fähnrich Moser von der Kriegsmarine in Paris, in der Untergrundbahnstation Barbès-Rochechouart, ermordet. Am 22. unterzeichnet General Schaumburg, Kommandant von "Groß - Paris", eine Verfügung, durch die von nun an die verhafteten Franzosen in Geiseln verwandelt werden. Parallel dazu hat der Militärkommandeur von Frankreich, von Stülpnagel, zweifellos die Gelegenheit gefunden, ein Exempel zu statuieren, indem er die schon zum Tod verurteilten Gefangenen hinrichten lässt. Am 28. August 1941 schreibt d'Estienne d'Orves an seine Schwester über Frankreich, " ich sterbe (...) für seine vollkommene Freiheit, ich hoffe, mein Opfer wird helfen"

"Niemand soll daran denken, mich zu rächen. Ich wünsche nur den Frieden in der wieder gefundenen Größe Frankreichs. Sagt allen, dass ich für Frankreich sterbe, für seine vollkommene Freiheit, und ich hoffe, mein Opfer wird helfen. Ich umarme euch alle voll unendlicher Zärtlichkeit. Honoré"

Am nächsten Tag werden d'Estienne d'Orves, Barlier und Doornik - ihre 6 Kameraden sind begnadigt worden - in die Festung Mont-Valérien gebracht. Es ist ein sonniger Morgen. Vor dem Erschießungspfahl bleibt sich der Marineoffizier treu, indem er öffentlich seinen Richtern verzeiht. Er hatte geschrieben: "Fühlt um meinetwillen gegen niemanden Hass, denn jeder hat seine Pflicht für sein Vaterland getan. Bemüht euch aber, den Charakter der Nachbarvölker Frankreichs besser kennen zu lernen." Um 6h30 werden die drei Männer erschossen. Für d'Estienne d'Orves war die Pflicht zum Gehorsam sehr wichtig: Trotzdem entschied er sich, seinen Vorgesetzten nicht zu gehorchen, im Namen eines Ideals, obwohl er leicht seinen Platz in dem Frankreich Marschall Pétains hätte finden können. Dies hat er niemals vorgehabt, da er überzeugt war, dass ein Kampf niemals wirklich verloren ist, solange noch die Möglichkeit einer Handlung in Freiheit besteht. Am 11. März 1943 veröffentlichte Aragon sein Gedicht "La Rose et le Réséda" (Rose und Reseda) das an den gemeinsamen Kampf "desjenigen erinnert, der an den Himmel glaubte und desjenigen, der nicht daran glaubte". Mit dem ersten meinte er d'Estienne d'Orves.

Théodose Morel

1915-1944

Aktie :

Portrait von Théodose Morel alias "Tom". Quelle: http://www.ordredelaliberation.fr

Théodose Morel, genannt "Tom"

Théodose Morel erblickt am 1. August 1915 in Lyon das Licht der Welt. Sein Vater stammt aus einer alteingesessenen Familie aus Lyon, die in der industriellen Verarbeitung von Seide tätig ist, seine Mutter stammt aus einer Savoyer Offiziers- und Juristenfamilie.

Er besucht die Primär- und Sekundärschule der Jesuitenbrüder und entscheidet sich dann, Soldat zu werden. Von 1933 bis 1935 bereitet er sich in der Sondermilitärschule in Saint-Cyr für die Aufnahme an der Sainte Geneviève in Versailles vor. 1935 wird er für die ESM zugelassen (im militärischen Jahrgang von Lyautey) und als er zwei Jahre später die Schule verlässt, öffnet ihm sein erreichter Dienstgrad viele Türen: Er entscheidet sich für das 27. Gebirgsjägerbataillon (27. BCA) in Annecy, wo er am 1. Oktober 1937 seinen Dienst antritt. Am selben Tag wird er zum Unterleutnant ernannt.

Théodose Morel heiratet im November 1938 Marie-Germaine Lamy und der in Chamonix ausgebildete Gebirgsaufklärer wird zum stellvertretenden Kommandant der Sektion der Gebirgsaufklärer in Abondance, bevor er später selbst die Leitung übernimmt. Im Mai 1939 gewinnt seine Sektion Savoyen und die italienische Grenze. Sein Posten ist oberhalb von Val d'Isère angesiedelt. Am 21. September wird er zum Leutnant befördert. Während sich das 27. BCA auf den Weg an die Ostfront macht, bleibt seine Sektion, sehr zu seinem Bedauern, vor Ort, um die Grenzen zu bewachen.

Dies hindert ihn dennoch nicht daran, sich auszuzeichnen, als er vom 12. bis 20. Juni den italienischen Gebirgstruppen gegenüber steht. Durch ein geschicktes, wenn auch riskantes Manöver gelingt es ihm gemeinsam mit einem seiner Jäger, vier feindliche Soldaten gefangen zu nehmen.

Obwohl er am 18. Juni von einer Kugel getroffen und am rechten Arm verletzt wird, bleibt er bei seinen Jägern und erhält dafür das Kriegsverdienstkreuz. Am 21. und 22. Juni 1940 wird er mit seiner Sektion nahe des Kleinen Sankt Bernhard Passes zur Verstärkung gerufen. Es gelingt ihm, die feindlichen Truppen aufzuspüren, wodurch die Artillerie das Feuer eröffnen und die feindlichen Truppen zum Rückzug zwingen kann. Leutnant Morel erhält eine zweite Auszeichnung und den Orden der Ehrenlegion verliehen.

Anschließend dient er in der Armee des Waffenstillstands in Annecy, wo Kommandant Vallette d'Osia das Kommando der 27. BCA übernommen hatte, mit dem Ziel, seine Einheit auf die Rache vorzubereiten.

Im August 1941 wird Leutnant Morel in Saint-Cyr zum Ausbilder ernannt, zieht sich nach Aix-en-Provence zurück und in der Hoffnung, dass der Kampf wieder aufgenommen wird, bildet er seine Schüler entsprechend aus. Nach dem Einmarsch der Deutschen im November 1942 in der Südzone und der Demobilisierung der Armee des Waffenstillstands, tritt er in der Haute-Savoie dem Widerstand bei und unterstützt unter dem Deckmantel einer Weberei die Untergrundbewegung. Er trifft erneut auf Vallette d'Osia, der die Geheimarmee (AS) des Departements befehligt sowie auf Hauptmann Anjot vom 27. BCA. Er kümmert sich um den Aufbau der AS in der Haute-Savoie, die durch die Einführung des Arbeitsdienstes (STO) im Februar 1943 unbeabsichtigt dazu beigetragen hatte, dieses Feuer zu entfachen. Durch die Verhaftung von Vallette d'Osia im September 1943 durch die Deutschen, die den Platz der Italiener eingenommen hatten, und seine anschließende Flucht nach England, verliert die AS der Haute-Savoie ihren Anführer. Sein Nachfolger wird Henri Romans-Petit, Leiter der AS in Ain. Morels Aktivitäten nehmen immer mehr zu und seine Familie entkommt nur knapp einer Verhaftung.

Ende Januar 1944 erhält Leutnant Théodose Morel, alias Tom von Henri Romans-Petit die Befehlsgewalt über die Widerstandsgruppe der Haute-Savoie. Seine Mission besteht darin, die Fallschirmabwürfe über dem Plateau von Glières in 1.500 m Höhe und ca. 15 km entfernt von Annecy, in Empfang zu nehmen. Die Aktionen des Widerstands und der Sabotage weiteten sich immer weiter aus und im Departement wird das Kriegsrecht verhängt. Tom entscheidet sich, 120 Widerstandskämpfer in Glières zu formieren. Es werden zwei Kompanien gebildet. Ab Februar nehmen die Auseinandersetzungen mit den Reserveeinheiten (GMR) in den folgenden sechs Wochen ständig zu. Ende Februar sind drei Kompanien mit über 300 Männern auf dem Plateau eingekesselt.

Mit hohem Kraftaufwand organisiert Tom mit den ihm verbleibenden Mitteln die Verteidigung von Glières und schwört sein Bataillon zu einer starken und homogenen Truppe zusammen, um den Befreiungskampf zu gewinnen. Dank seinem Impuls gelang es dem Bataillon, dessen Devise nun lautete „frei leben oder sterben“, nicht nur die Mitglieder der AS, sondern auch die Franc-Tireurs et Partisans (FTP) und einige Dutzend spanische Republikaner zu vereinen, eine erfolgreiche Mischung aus Soldaten unterschiedlicher Einheiten und der Widerstandskämpfer aus Savoyen.

Dank dem ersten Fallschirmabwurf von 54 Containern waren sie nun mit Leichtwaffen ausgestattet. Am 2. März wurde die Operation gegen das Hôtel Beau séjour in Saint Jean de Sixt entschieden, wo die GMR stationiert war. 30 Männer wurden gefangen genommen und zum Austausch für die Befreiung von Michel Fournier benutzt, ein Medizinstudent und Sanitäter in der Untergrundbewegung, der von Grand Bornand nur wenige Tage zuvor gefangen genommen wurde. Trotz der informellen Zusage des Polizeiintendanten Lelong von Annecy, wurde Fournier dennoch nicht freigelassen.

Am 5. März erfolgt der nächste Fallschirmabwurf mit 30 Containern. Mit der Absicht, Lelong zur Einhaltung seines Versprechens zu zwingen, plant Tom für die Nacht vom 9. März 1944 eine wichtige Operation gegen die P.C. der GMR in Entremont, bei der ungefähr 100 Männer involviert sind. Das Hauptangriffsziel stand fest: Angriff auf das Hôtel de France, Sitz des Generalstabs der Polizei. Die Sektion der Gebirgsaufklärer dringt ins Innere ein und führt einen erbitterten Kampf.

In dem Moment, als die Jäger ihre Gefangenen entwaffnet hatten, zieht Kommandant Lefèvre, Chef der GMR, eine Waffe aus der Tasche, lädt diese und zielt auf Tom Morel, der durch einen Schuss ins Herz zusammenbricht, bevor der Schütze selbst niedergeschlagen wird.

Leutnant Théodose Morel wird von seinen Kameraden am 13. März auf dem Plateau von Glières begraben. Am 2. Mai 1944 wird sein Leichnam in das Tal gebracht. Seine letzte Ruhestätte fand er auf dem Militärfriedhof von Morette, heute bekannt unter Nécropole Nationale des Glières, in der Haute-Savoie.

  • Ritter der Ehrenlegion
  • Compagnon de la Libération – Erlass vom 20.11.44
  • Kriegsverdienstkreuz 1939 – 1945 (2 Auszeichnungen)

Jean Rosenthal

1906-1993

Aktie :

Portrait von Jean Rosenthal. Quelle: www.ordredelaliberation.fr

Jean Rosenthal wird am 5. September 1906 im ersten Arrondissement in Paris geboren. Sein Vater handelte mit Edelsteinen. Er besucht die Ecole Alsacienne, macht das Abitur und schließt ein Jurastudium ab. 

Im Oktober 1925 leistet er vorzeitig seinen Wehrdienst beim 1er Groupe d'Ouvriers d'Aéronautique. Er wird im Juni 1926 zum Korporal ernannt, dann im November zum Unteroffizier und im Mai 1927 entlassen. 

Er arbeitet anschließend im Juweliergeschäft seines Vaters, bevor er sich 1935 selbständig macht.

Jean Rosenthal wird im September 1939 als Leutnant der Reserve eingezogen und dem 8. Luftgeschwader zugeteilt. Nach seiner Demobilisierung im Juli 1940 lebt er dann im Haus seiner Familie in Megève.

Im Dezember 1942 beschließt er, über Spanien aus Frankreich zu fliehen. Er wird verhaftet und zwei Wochen im Gefängnis von Pamplona festgehalten, dann gelingt es ihm, über Madrid und Lissabon am 23. Januar 1943 Großbritannien zu erreichen.

Er wird im Februar 1943 der Force "L“ als Leutnant zugeteilt und über Freetown und Lagos nach Kairo entsandt. Er erreicht Tripolis und die Streitkräfte von General Leclerc am 25. März 1943. Leclerc entsendet ihn im Juli 1943 als Panzerleutnant für eine Mission nach London.

Am 1. September 1943 tritt er dem Zentralbüro für Aufklärung und Aktion (BCRA) bei und meldet sich nach einer kurzen Ausbildung freiwillig für eine Mission im besetzten Frankreich.

In der Nacht vom 21. auf den 22. September wird er im Rahmen der Mission „Musc“ in einer Luftoperation im Gebiet „Junot“, das an der Kreuzung der Departements Rhône, Ain und Saône-et-Loire liegt, abgesetzt, zusammen mit dem britischen Oberst Richard Heslop (alias "Xavier") von der Special Opération Executive (SOE). Ihre Mission besteht darin, die Situation der Partisanengruppen in Obersavoyen sowie deren Bedarf an Waffen und Verpflegung, ihre Anzahl und ihren Ausbildungsgrad zu beurteilen. Sie erkunden die Partisanengruppen während Hauptmann Jean Rosenthal unter dem Decknamen „Cantinier“ im Gendarmerieposten von Megève ein Funkgerät installiert. 

„Cantinier“ kehrt im Zuge einer Luftoperation in der Nacht vom 16. auf den 17. Oktober nach London zurück, um General de Gaule persönlich Bericht zu erstatten und wird unverzüglich mit einer zweiten Mission betraut. Er ist nunmehr Delegierter des Freien Frankreichs und wird in der Nacht vom 18. auf den 19. Oktober im Jura, in der Zone „Orion“ bei Bletterans abgesetzt, zusammen mit Xavier, dem amerikanischen Funker Denis O. Johnson alias Paul und Elisabeth Reynolds, einer Verbindungsagentin. Er begibt sich in Obersavoyen in den Untergrund. Zu seiner Mannschaft gehört auch seine 16-jährige Cousine Micheline Rosenthal alias Michette, die Verbindungsagentin wird. 

Zusammen mit Bourgès-Maunoury trifft er Chaban-Delmas, aber vor allem verhandelt er ein Abkommen mit der FTP, dem Vorläufer der FFI. In Paris trifft er deren Chef, Charles Tillon, und ein Gentleman-Abkommen wird getroffen. Cantinier kann sich nun den bedeutenden Manövern von Glières widmen.

Anfang 1944 führt er in Verbindung mit den Leitern der verschiedenen Partisanengruppen gefährliche Missionen durch, vor allem den heiklen Sabotageakt an der Kugellagerfabrik Schmidt-Ross in Annecy, durch den die Fertigung für mehrere Monate unterbrochen werden muss. Er organisiert ebenfalls mehrere Fallschirmabwürfe für die Partisanengruppe von Glières.

Am 9. März ist er bei der Expedition gegen die Garnison der GMR bei Entremont, bei der Tom Morel getötet wird, anwesend und nimmt an der Verteidigung des Plateaus von Glières teil. Nachdem am 26. März 1944 die Order zum Rückzug gegeben wird, nimmt er die Vorbereitung der Befreiung von Obersavoyen in Angriff. 

Am 3. Mai 1944 kehrt Jean Rosenthal nach London zurück, um seine Befehle entgegenzunehmen und macht sich dann erneut auf den Weg nach Frankreich Er wird in der Nacht vom 7. auf den 8. Juni 1944 zusammen mit Bourgès-Maunoury und Paul Rivière per Fallschirm in Cluny en Saône-et-Loire abgesetzt, um die Verbindung zwischen den Partisanen und dem Generalstab der Alliierten sicherzustellen.

Im August 1944 befreien die Partisanen unter seiner Führung das Departement, nehmen 3.000 Gefangene und beschlagnahmen zahlreiches Kriegsmaterial. Am 19. August 1944 nimmt er im Beisein des Regionalchefs der FFI Nizier in der Präfektur von Obersavoyen die Kapitulation der deutschen Streitkräfte unter dem Kommando von General Oberg entgegen.

Im Oktober 1944 wird Jean Rosenthal zur „Direction Générale des Etudes et Recheches (DGER)“ in Paris versetzt, und meldet sich dann freiwillig für einen Einsatz in Fernost gegen die Japaner. Von London aus begibt er sich im April 1945 nach Kalkutta, wo er Stellvertreter des Basisleiters ist. Er wird zum Leiter des Bataillons ernannt, bereitet Fallschirmabwürfe vor und erzielt mit seinen Fallschirmspringern hervorragende Ergebnisse. Nach mehreren Hin- und Rückreisen nach Paris kommt er im März 1946 endgültig zurück und wird anschließend demobilisiert.

Von da an nimmt Jean Rosenthal seine Vorkriegsaktivitäten und seinen Beruf als Juwelenhändler wieder auf. Er ist Präsident des Weltschmuckverbandes (Confédération Internationale des Bijoutiers, Joailliers, Orfèvres et Horlogers).

Als Ehrenoberst übernimmt er auch wichtige Aufgaben in der jüdischen Gemeinde, wie zum Beispiel das Amt des Präsidenten des CRIF und der Vereinigung der Juden in Frankreich. 

Jean Rosenthal stirbt am 2. August 1993 in Garches (Hauts-de-Seine). Er liegt auf dem Friedhof Montparnasse in Paris begraben.

 

  • Großoffizier der Ehrenlegion [list]Kamerad der Befreiung – Erlass vom 20. November 1944
  • Kriegsverdienstkreuz 1939 – 1945 (6 Auszeichnungen)
  • Kolonialmedaille
  • Military Cross (GB)

 

Maurice Anjot

1904-1944

Aktie :

Portrait von Hauptmann Anjot. Quelle: Jourdan-Joubert L., Helgot J., Golliet P., Glières, Haute-Savoie: Erster Kampf des Widerstands vom 31. Januar - 26. März 1944

Auch bekannt als „Bayart“

 

Der am 21. Juli 1904 in Rennes geborene Maurice Anjot wächst in einer Familie auf, deren Leben sehr stark geprägt ist von religiösen und nationalen Traditionen. Bereits in jungen Jahren ist er pflichtbewusst und beherzigt moralische Werte und für diese Charakterzüge und seine Intelligenz wurde er von seinen Vorgesetzten stets bewundert. Er ist ein sehr lebendiger und robuster Mann. Im ersten Moment mochte man ihn für zurückhaltend und kühl halten. Wenn man ihn jedoch näher kannte, war schnell zu spüren, dass er nur wenig kommunizierte und sich niemals in den Vordergrund drängen wollte. Er lebte sein Leben sehr intensiv, jedoch nie verantwortungslos oder seine Ideale vergessend.

Seine militärische Laufbahn verlief hervorragend. Nachdem er Saint-Cyr im Jahr 1925 verlassen hatte, kehrt er 1929 für sechs Jahre als Ausbilder zurück. Seine Vorgesetzten attestierten im stets eine „äußerst seltene Kombination aus moralischen, intellektuellen und physischen Qualitäten“, die ihn auszeichneten. Er war bekannt als „energischer und gleichzeitig besonnener Vorgesetzter“ mit einem „hohen Gerechtigkeitssinn, praktischen Ansichten, aufmerksam und mit großem Taktgefühl“. Ab 1935 verdiente er sich als Hauptmann in den Kämpfen bei Aisne und Marne einen guten Ruf. Nach dem Waffenstillstand wird er der 27. BCA in Annecy zugeteilt.

Im Frühjahr 1941 schließt sich der Eliteoffizier dem Widerstand an. In Polizeiberichten ist von „regierungsfeindlichem Verhalten“ zu lesen, woraus Rückschlüsse auf seine Aktionen in diesem Jahr geschlossen werden können. Dank seiner Kontakte zu den Reserveoffizieren gelingt es, in der Region Geheimbataillons zu errichten. „Laut Aussage eines Zeugen, der im Herbst 1942 befragt wurde, erhielt dieser im Frühjahr 1941 Besuch von Hauptmann Danjot oder Anjot, Unterleutnant des 27. Jägerregiments. Er war in zivil gekleidet und kam mit dem Auto. Er stellte sich mir vor und informierte mich über die Lage Frankreichs. Nach ihrer Niederlage im Jahr 1918 hatten die Deutschen eine Geheimorganisation gegründet, um eine neue Armee aufzubauen. Er sagte mir, dass es normal wäre, dass Frankreich dasselbe tut. Die Organisation der Bewegung sah wie folgt aus: In jedem Bezirk sollte mithilfe der Reserveeinheiten ein Bataillon zusammengestellt werden, das einem Jägerbataillon gleicht. Diese Bataillons sollte jeweils aus Tausend Soldaten bestehen, die individuell angeworben werden sollten. “

Dieser Plan der Widerstandskämpfer erwies sich als äußerst effizient: Im richtigen Moment wurde hinter dem Rücken des Feindes eine sehenswerte Reservearmee aufgebaut, die sich schnell vergrößerte und zur Armee des Waffenstillstands wurde. Dieser Plan war Anfang 1941 sehr gewagt. Schließlich handelt es sich um eine Epoche, in der die Mehrheit der Franzosen keinesfalls an inneren Widerstand dachte. Durch die Invasion der neutralen Zone im November 1942 war dieser Plan jedoch zum Scheitern verurteilt. Es musste ein neuer Ansatz gefunden werden. Das Ziel blieb jedoch dasselbe: Wiederaufbau von Bataillons „für den Tag, an dem das Land gesäubert werden muss (so ebenfalls im Polizeiprotokoll von Anjot zu lesen)“. So entstand die Geheimarmee. Hauptmann Anjot zählte zu den besten Leuten in der Haute-Savoie und unterstand der Befehlsgewalt von Oberst Vallette d'Osia.

Nachdem sein Vorgesetzter in Gefangenschaft geriet, lernte auch er das Leben eines Geächteten kennen. Er lässt sich einen Bart wachsen und wird ein neuer Mann mit neuer Identität. Unterschlupf findet er zunächst bei Freunden, dann bei einem Priester und schließlich auf einem Bauernhof. Auch im Widerstand bleibt er jedoch seinen Grundsätzen, die er in der Armee verfolgte, treu: Er arbeitet mit methodischen Ansätzen, ist hartnäckig und hält ununterbrochen an seinen Plänen fest. Er stellt wichtige Verbindungen her, zentralisiert die Informationen. Er leistet Beihilfe und Unterstützung im Untergrund in einem Umfang und einer Produktivität, die nur er selbst abschätzen konnte. Im Kampf um Glières zögert er keinen Moment, dem Polizeiintendanten Oberst Lelong entgegenzutreten, um mit ihm zu verhandeln. „All jenen, die ihn vor den Gefahren eines solchen Vorstoßes warnen wollten, sagte er, dass er gerne bereit sei, sein Leben zu geben, wenn er andere damit retten könne. “ Wenige Tage später wird Tom in den Kämpfen um Entremont getötet. Er war ein Offizier, der mit Leib und Seele gegen jeden und alles kämpfte, damit Glières seinen Ursprung nicht verlor. Anjot stellte sich zur Verfügung und fand heraus, dass sein Erscheinen auf dem Plateau von den Offizieren herbeigesehnt wurde.

Er schreibt seiner Frau einen Brief, aus dem deutlich wird, was er für ein Mensch war: „Du weißt, was alles passiert ist, seit du gegangen bist. Der brutale Tod unseres Kameraden Morel macht es erforderlich, dass jemand seine Stelle einnimmt. Ich habe diese Verantwortung übernommen, denn ich halte es für meine Pflicht, dies zu tun. Glaube nicht, dass mir diese Entscheidung leicht fiel, wo du so weit weg bist. Aber vielleicht hat mir genau diese Entfernung geholfen, den Familienaspekt besser zu beurteilen. Es gibt sehr viele, die feige sind oder ein falsches Spiel spielen, und die vergessen haben, was wir unserem Vaterland schuldig sind. Als Offizier habe ich keine andere Wahl. Ich weiß, dass Ihr beide, Claude und du, diese Entscheidung mit Pflichtbewusstsein akzeptieren werdet.“

Diesem geistlichen Vermächtnis fügte er noch paar Worte für seinen Sohn hinzu: „ Ich bitte dich vor allem darum, dass du immer freundlich bist zu deiner Mama. Gehorche ihr und sei ein guter Schüler, damit auch ich Freude am Arbeiten habe. Ich komme sobald ich kann nach Hause zurück und dann leben wir wieder gemeinsam. Vergiss nicht, deinen Papa in deine Gebete einzuschließen. “

Während er versuchte, seine Familie zuhause zu beruhigen, war er sich der Lage durchaus bewusst und ihm war klar, dass es keinen Grund zu Optimismus gab. Anstatt auf dem Plateau zu leben, wo die Begeisterung zunehmend wuchs, musste er in der Nähe Unterschlupf finden und den Lauf der Dinge verfolgen. Der Schwierigkeiten und Bedrohungen, die täglich zunahmen, war er sich sehr wohl bewusst. Er hatte keine Hoffnung, dass es einen Weg zurück gab, und den letzten Abend vor der Übernahme des Kommandos verbrachte er bei einem Freund. Dennoch verfolgte er seine Ziele mit methodischen Ansätzen, die konzentrierte Aktionspläne umfassten, für den Fall, dass sich die Lage nicht schnell genug änderte.

Am 18. März begibt er sich auf das Plateau Glières. Der Aufstieg mit Umgehung der Straßensperren gleicht einer Expedition. Er trägt die Flagge der Kompanie, die er an der Brücke von Kehl kommandierte, um diese symbolisch in Glières zu hissen. Auch seine Jacke der Gebirgsjäger hat er bei sich: „Wenn ich sterbe, dann sterbe ich als Anjot“. Aus diesem Grund nimmt er auch unmittelbar nach Ankunft seinen Bart ab.

Bald überschlugen sich jedoch die Ereignisse, wodurch er kaum etwas ausrichten konnte. Während den acht Tagen, an denen die Kämpfer auf dem Plateau noch Widerstand leisten konnten, blieb ihm kaum Zeit, sich in seinen neuen Kommandoposten einzufinden und die Verteidigung in Windeseile zu verstärken. Die geplanten Maßnahmen blieben dem Gegner jedoch vorenthalten: Anjot verfolgte die Vorstellung, die Ehre zu wahren und das Leben der Männer bestmöglich zu schonen: Es war diese Sorge, die über 400 junge Männer dazu veranlasste, diese hoffnungslose Last auf sich zu nehmen. Nachdem er Verhandlungen mit den Milizen aufs Schärfste ablehnte, mobilisierte er alle verfügbaren Männer und Mittel, um dem bevorstehenden Angriff standzuhalten. Am Abend des 26. März gibt er, nachdem die Verteidigungslinie hoffnungslos durchbrochen war, den Befehl zur Evakuierung, indem er jedem einzelnen Chef detaillierte Anweisungen für den Rückzug erteilt. Er selbst übernimmt die zahlenmäßig starke Kolonne, die in der Schlucht von Ablon kämpft. Er war dann bereits bis zum Dorf Nâves vorgedrungen, in Begleitung der Leutnants Lambert Dancet und de Vitipon, als eine deutsche Straßensperre das Feuer auf die kleine Gruppe und die nachfolgenden Spanier eröffnet. Es gelingt ihnen ein Gegenangriff, der jedoch die Niederlage nicht verhindern konnte. Anjot wird von dem Geschoss einer Maschinenpistole getroffen.

Henri Romans Petit

1897 - 1980

Aktie :

Portrait von Henri Romans-Petit. Quelle: www.ordredelaliberation.fr

 

Henri Petit wird am 13. Februar 1897 als Sohn eines Eisenbahnbeamten in Firminy im Departement Loire geboren.

Er besucht das Gymnasium in Saint-Etienne und verpflichtet sich 1915 für den Kriegsdienst im 13. Bataillon der Jäger. Er wird zum Obergefreiten und später zum Unteroffizier befördert und mit Orden des Militärs und der Ehrenlegion ausgezeichnet. 1918 wird er für die Reservetruppen in Saint-Cyr zugelassen und verlässt diese als Offiziersanwärter. Nach seiner Zwangsversetzung zur Luftwaffe kommt er zur Escadrille B.R. 127 und wird am selben Tag für die Bombardierung eingeteilt. Vor seiner Entlassung wird er zum Unterleutnant befördert.

Er nimmt sein Studium in Lyon auf und nach seinem Abschluss der Rechtswissenschaften arbeitet er im Bereich Öffentlichkeitsarbeit und Werbung für Verlagshäuser. 1928 gründet er die Werbeagentur Stefa in Saint-Etienne.

Als Kapitän der Luftwaffenreserve wird er im August 1939 erneut in den Militärdienst gerufen und übernimmt die Führung der Luftwaffenbasis in Cannes und Nizza. Als Gegner des Waffenstillstands versucht er 1940 vergeblich, General de Gaulle in London für seine Ideen zu gewinnen. 1942 trifft Henri Romans-Petit in Ain ein, wo er unverzüglich Kontakt mit den ansässigen Widerstandsgruppen aufnimmt. Nach einigen Monaten beginnt er im Dezember 1942 die Unterbringung von Fahnenflüchtigen der STO zu organisieren.

Im Juni 1943 gründet er in der Nähe von Mongriffon eine Schule für Führungskräfte, in der er die Widerstandskämpfer, deren Anzahl beständig steigt, ausbilden kann.

Im Juli 1943 sind die Camps, die aus Gründen der Sicherheit und Mobilität mehr als 60 Personen umfassen mussten, gut strukturiert. Gleichzeitig werden die Kontakte zwischen der Widerstandsbewegung von Ain und der Geheimarmee gestärkt.

Im September verzeichnet die Widerstandsbewegung unter Leitung von Romans-Petit zwei durchbrechende Erfolge: Übernahme eines Logistiklagers der Chantiers de Jeunesse in Artemare und die Logistik der Armee in Bourg-en-Bresse.

Im Oktober 1943 wird Romans-Petit zum Militärchef und somit verantwortlich für die Geheimarmee des Departements Ain.

Am 11. November 1943 organisiert er die gefeierte Parade eines Teils seiner Truppen (250 Männer) in Oyonnax.

Bevor die Truppen die Stadt geordnet verlassen, legt er vor der verblüfften und begeisterten Menschenmenge an der Gedenkstätte der Toten einen Kranz in Form des Lothringerkreuzes ab. Die Untergrundpresse und Radio London berichten ausführlich über die Parade von Oyonnax, die vom Sohn Henri Jaboulays gefilmt wurde. Der Einfluss auf die französische Bevölkerung und die Alliierten war enorm wichtig, da der Widerstand der französischen Armee dadurch eine konkrete Existenz bewies. Ende des Jahres zählten die paramilitärischen Kräfte von Ain (Geheimarmee und Untergrund) 2.000 Männer. Sie übernahmen auch die Leitung der Untergrundkräfte und der Geheimarmee der Haute-Savoie, indem Kommandant Vallette d'Osia eingesetzt wurde. Er baute auf dieselben Grundsätze, die sich bereits in Ain als erfolgreich erwiesen hatten: Schule zur Ausbildung von Führungskräften, schnelle Aktionen und schneller Rückzug. Über die Mission „Musc“ von Jean Rosenthal (Marketender), verantwortlich für die Inspektion der Widerstandstruppen und Richard Heslop (Xavier) vom britischen SOE stand er in ständiger Verbindung mit London.

Für die Waffenversorgung per Fallschirmabwurf wählte er die Hochebene von Glières in der Nähe von Annecy, wo im Januar 1944 sämtliche Widerstandskämpfer des Departements versammelt waren.

Nachdem er das Kommando in Glières an „Tom“ Morel abgegeben hatte, konnte Ain zurückgewonnen werden.

Als die von der Luftwaffe zurückgedrängten 5.000 Deutschen daraufhin die Lager der Widerstandskämpfer von Ain angreifen und massakrieren, eilt Romans-Petit sofort zur Hilfe. Auf Skiern macht er sich auf die Suche nach Überlebenden, auch in den von den Deutschen besetzten Orten. Unverzüglich macht er sich daran, den Widerstand neu zu organisieren und die Streitkräfte des Haut-Jura zu versammeln.

Am 6. April 1944 finden sich mehrere Tausend Soldaten der Wehrmacht in der Region von Ambérieu ein, um am nächsten Morgen zum Sturm anzusetzen. Oberst Romans-Petit entscheidet sich, die Widerstandskämpfer zu zerstreuen, die dennoch in der Nacht einige Sabotageaktionen durchführen. Die Deutschen rächen sich unter anderem mit Angriffen auf die Gemeinden Oyonnax und Saint-Claude. Am 6. Juni 1944 erhalten die Widerstandskämpfer die Nachricht über die Landung der Alliierten und zerstören das Lager von Ambérieu, ein bedeutender Knotenpunkt des Eisenbahnnetzes im Südosten. 52 Lokomotiven und 10 Werkzeugmaschinen werden zerstört.

Im selben Monat wird Henri Romans-Petit auf Befehl von General de Gaulle zum Compagnon de la Libération ernannt.

Am 11. Juli 1944 starten die Deutschen einen breiten Gegenangriff mit ca. 27.000 Männern. Den 5.000 Widerstandskämpfern unter Oberst Romans-Petits gelingt es trotz dieser heftigen Kämpfe, den Angreifer zu besiegen. Im September ist Ain befreit.

Nach dem Krieg nimmt Henri Romans-Petit seine Arbeit in der Verlagsbranche wieder auf. Weiterhin arbeitet er für zahlreiche Unternehmen, insbesondere der Elektrobranche, als Administrator. Als Ehrenvorsitzender der ehemaligen Widerstandskämpfer von Ain und der Haute-Savoie sowie als Vorsitzender der Nationalen Vereinigung der Widerstandskämpfer von Air ist er ebenfalls Mitglied des Leitungsausschusses der LICRA.

Er schreibt mehrere Bücher über das Kriegsgeschehen, unter ihnen Les Obstinés und 1974 Les Maquis de l'Ain.

Henri Romans-Petit stirbt am 1. November 1980 in Ceignes im Departement Ain. Seine Beisetzung findet vor dem Memorial Val d'Enfer in Cerdon (Ain) statt.

Er ist begraben auf dem Friedhof von Oyonnax.

 

  • Grand Officier der Ehrenlegion
  • Compagnon de la Libération – Erlass vom 16. Juni 1944
  • Kriegsverdienstkreuz 14/18
  • Kriegsverdienstkreuz 39/45
  • Medaille des Widerstands
  • Offizier der Ehrenlegion (USA)
  • Distinguished Service Order (GB)
  • Offizier des Ordre de Léopold (Belgien)
  • Kriegsverdienstkreuz (Belgien)
  • Grand Officier der Nicham Iftikhar
  • Kommandeur des nationalen Verdienstordens (Kongo)
  • Offizier des nationalen Verdienstordens (Kamerun)
 
Zu den Werken von Henri Romans-Petit zählen:
  • Les Obstinés, Ausgaben Janicot, Lille 1945
  • L'Appel de l'aventure, Ausgaben Dorian, Saint-Etienne 1947
  • Les Maquis de l'Ain, Hachette, Paris 1974