La nécropole nationale de Cormicy

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Nécropole nationale de Cormicy. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Cormicy

 

Témoignant de la violence des combats qui se sont déroulés dans la région, la nécropole de la Maison bleue à Cormicy regroupe, au titre de la Grande Guerre, 14 431 corps de soldats français et deux Britanniques ainsi que huit combattants français et deux Britanniques tués au cours de la Seconde Guerre mondiale. Celle-ci est aménagée successivement de 1922 à 1934 pour y rassembler les corps de soldats exhumés de tombes isolées ou de différents cimetières provisoires de la vallée de la Vesles, puis plus récemment en 2007, date ont été inhumés, en ce lieu, les corps exhumés de la nécropole d’Hermonville. Deux ossuaires conservent les restes mortels de 6 945 soldats.

Parmi ces combattants repose le corps de Max Brasseur, mitrailleur au sein de l’escadrille R210 (Tombe 6688). Le 6 avril 1917, cet homme fut mortellement blessé au ventre lors d’une mission. Dans le cimetière communal, est inhumé, sans signe distinctif particulier, la dépouille du général Jean Louis Théodore Lucien Rousseau mort pour la France, à la tête de ses hommes, le 20 septembre 1914. Pour sa part, le général Baratier, ancien membre de la mission Marchand, a été tué le 17 octobre 1917 lors d’une inspection sur le front de Cormicy.

À Cauroy-lès-Hermonville (commune voisine de Cormicy), se trouve la tombe collective dite "des 3 colonels du 5e RI" où reposent Ernest Lucien Doury, mort pour la France le 14 septembre 1914, Marie Maurice De Lardemelle, mort pour la France le 17 septembre 1914 et Emile Nicolas Adolphe Bouteloupt, mort pour la France le 25 septembre 1914.

 

En dépit du sursaut allié de septembre 1914 sur la Marne et malgré les tentatives de débordement de l'automne, chacun des belligérants s'enterre. C'est le début de la guerre de position au cours desquels les premiers combats sont éprouvants, notamment dans ce secteur où les Allemands se sont repliés sur le sommet de la cote 108. Tout au long de la guerre, celui-ci, situé entre la Champagne et le Chemin des Dames, est des plus disputés.

Les combats de la cote 108

La cote 108 surplombe la vallée de l’Aisne et celle de la Loivre, contrôlant la route de Reims mais domine aussi le canal latéral à l'Aisne et le canal de l'Aisne à la Marne. Constituant ainsi un observatoire unique dans la région, cette colline est le théâtre de multiples assauts français en vue de bousculer les troupes allemandes. Une longue guerre de mines s’en est suivie ravageant peu à peu la colline, creusant de larges entonnoirs encore visibles aujourd'hui. Constituant l'extrémité est du Chemin des Dames, la cote 108 a été âprement disputée en avril 1917, date à laquelle, l'ennemi est chassé de cette position.

Aux premiers jours de l'automne 1914, le village de Cormicy se trouve à l'arrière des lignes françaises. Zone de repos pour les troupes, ce village accueille les états-majors et de nombreuses batteries d'artillerie. Progressivement, le bourg est pilonné. Le 27 mai 1918, d'intenses combats se déroulent entre et Britanniques et Allemands. Fin septembre, le site est sous contrôle des Français.

Au terme de la guerre, Cormicy est entièrement détruit, tout comme les hameaux de Sapigneul et de La Neuville qui ne seront jamais reconstruits. Aujourd’hui, la commune de Cormicy dont il ne reste plus que quatre habitations d’avant 1915 conserve le souvenir des deux villages considérés comme Morts pour la France.

L'emploi des premiers chars d'assaut au cours de la Grande Guerre

La nécropole de Cormicy est située à quelques kilomètres de Berry-au-Bac où se déroule le premier déploiement des français.

Depuis l'automne 1914, chaque belligérant dresse, de la mer du Nord à la frontière suisse, un réseau infranchissable de tranchées appuyées par des blockhaus équipés de mitrailleuses. Malgré des efforts renouvelés, l'infanterie ne parvient pas à rompre le front. Les Alliés conçoivent alors un engin spécial, capable de se déplacer sur un terrain bouleversé et de franchir d'un seul bond l'enchevêtrement des tranchées. L'artillerie spéciale est née. En dépit d'imperfections techniques et tactiques notables, ces cuirassés terrestres mobiles et puissamment armés sont d'abord engagés sur la Somme (septembre 1916 – Bataille de Flers) puis au Chemin des Dames (avril 1917) avant de s'imposer, en 1918, comme l'arme de la Victoire.

 

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Infos pratiques

Adresse

Cormicy
À 17 km au nord-ouest de Reims, en bordure de la RN 44

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Tombe du général Baratier, mort pour la France le 17 octobre 1917

La nécropole nationale de Saint-Hilaire-le-Grand

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Nécropole nationale de Saint-Hilaire-le-Grand. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Saint-Hilaire

 

Située au lieu-dit l'Espérance, la nécropole nationale de Saint-Hilaire-le-Grand regroupe les dépouilles de soldats russes engagés en Champagne. 915 corps y sont enterrés dont 426 reposent en ossuaire. Parmi ces combattants, est également inhumée la dépouille de Wladimir Reksine, officier russe au 23e régiment de marche des volontaires étrangers (RMVE), mort pour la France le 8 juin 1940 à Saconin-et-Breuil (Aisne). Dans son recueil de nouvelles, Solitude de la pitié, Jean Giono rappelle le souvenir de son ami Yvan Kossiakoff dont la dépouille repose au sein de cette nécropole nationale (tombe 372). Selon lui, ce combattant aurait été fusillé en juillet 1917 au camp de Chalons. Mais, il n’est pas attesté que des soldats russes aient été exécutés à cette période. Selon toute vraisemblance, Jean Giono aurait donc imaginé cette exécution en référence au soulèvement russe de La Courtine (Creuse).

 

Les batailles de Champagne, 1914-1918

En dépit du sursaut allié de septembre 1914 sur la Marne et malgré les tentatives de débordement, le mouvement disparaît sur le front ouest. Chacun des belligérants s’enterre, c’est le début de la guerre de position.

Tout au long de l'année 1915, le général français Joffre lance en Champagne différentes offensives. Malgré l'emploi croissant d'effectifs et d'artillerie, ces actions toujours plus meurtrières ne peuvent rompre les lignes ennemies. En 1916, malgré quelques actions limitées, le front de Champagne connaît un calme relatif. En 1917 d'importants combats se déroulent sur les Monts de Champagne.

En juillet 1918, ce front est au cœur des enjeux. Les Allemands, après de violentes offensives, menacent d'y percer définitivement le front allié. Appuyée par les Américains, la 4e armée française enlève de nombreuses positions notamment dans le secteur de Navarin et à Sommepy. Poursuivant leur effort en direction de Mézières et de Sedan, les Français progressent rapidement vers les Ardennes. Sur un front de 400 km, les alliés entament la poursuite, talonnant l’ennemi jusqu’au 11 novembre 1918.

Le corps expéditionnaire russe

Après un accord avec la France, le gouvernement russe impérial met sur pied quatre brigades d'infanterie de 44 000 hommes. Deux d'entre elles débarquent à Salonique pour se battre sur le front d'Orient, jusqu'à leur dissolution en janvier 1918.

La 1re brigade du général Lokhviski arrive, au printemps 1916, à Marseille, Brest et La Rochelle pour gagner le camp de Mailly. Tandis que certains Russes défilent, le 14 juillet 1916, d’autres rejoignent le secteur d'Aubérive. Débarquée à l’été, la 3e brigade relève, en octobre, ces éléments jusqu'au début de 1917. Rattachée à la 5e armée française, ces deux brigades prennent part à l'offensive Nivelle. Au matin du 16 avril, elles attaquent les positions allemandes situées au nord-est de Reims et se distinguent notamment lors de la prise de Courcy. Le 20, elles sont relevées par des unités françaises. Les pertes sont importantes.

Devant l'échec général de l'offensive, de vives tensions ébranlent les troupes françaises et n’ont pas épargné le corps expéditionnaire russe qui, depuis la révolution de février 1917, est marqué par les événements de Russie et l'abdication du tsar Nicolas II. Les tensions sont vives parmi les soldats, opposés politiquement. D'abord évacués sur le camp de Neufchâteau, ces hommes sont transférés, en juillet 1917, vers celui de La Courtine. En septembre, des soldats russes se mutinent contre leurs officiers et exigent, du gouvernement provisoire, leur retour. Ce mouvement est réprimé avec la plus grande fermeté. Les deux brigades sont dissoutes.

En novembre 1917, les soldats russes les plus engagés sont internés sur l’île d’Aix. Les autres peuvent rallier l'armée française ou se porter volontaire comme travailleur militaire. La majorité choisit cette option. Parmi eux, se trouve Rodion Malinovski qui s’illustre, au cours de la Seconde Guerre mondiale, lors de la bataille de Stalingrad. Refusant l’une ou l’autre de ces propositions, 1 300 réfractaires sont expédiés en Algérie. En 1919, tous ces hommes regagnent Odessa.

La nécropole de Saint-Hilaire-le-Grand, un site majeur pour la mémoire du corps expéditionnaire russe

Créé en 1916, ce cimetière militaire rassemble plus d'une centaine de tombes. Après la guerre, cette nécropole devient le cimetière de regroupement des sépultures russes. De 1922 à 1934, près de 750 corps, inhumés initialement à Châlons-sur-Vesle, Sézanne, y sont enterrés en tombes individuelles ou en ossuaire. En 1957, 1960 et 1972, une dizaine d'autres corps sont transférés dont six proviennent de Forbach. En 1988, 35 autres corps exhumés du cimetière communal de Charleville y sont ensevelis.

Le 16 mai 1937, l'association des officiers anciens combattants sur le front français, fondée en 1923, inaugure, avec les Anciens de la Division marocaine, une chapelle commémorative dédiée aux 4 000 soldats russes tombés en France et à Salonique. Érigée aux abords de la nécropole, cette chapelle est réalisée par l'architecte Albert Benoît dans le style orthodoxe. Au sein de cette nécropole nationale, est érigé un monument dédié au souvenir des fantassins russes du 2e régiment spécial.

 

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Infos pratiques

Adresse

51600
Saint-Hilaire-le-Grand

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Musée de la Reddition 7 mai 1945 - Reims

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Entrée du musée. © Gérald Garitan

Lundi 7 mai 1945 à 2 h 41, les Alliés mettent fin à la Seconde Guerre mondiale...


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  musée Reims


Le lundi 7 mai 1945 à 2 h 41, dans une salle du Collège Moderne et Technique de Reims, les Alliés mettent fin à la Seconde Guerre mondiale en obtenant la capitulation des armées du IIIème Reich.

La salle de la signature est depuis classée au titre des Monuments Historiques.

En février 1945, général D. Wight Eisenhower, commandant suprême du Corps expéditionnaire allié en Europe (Supreme Headquarter Allied Expeitionary Force,S.H.A.E.F.), installe son quartier général à Reims, dans une partie des locaux du collège moderne et technique de la rue Jolicoeur, que les Alliés appellent "petite école de brique rouge". Il laisse la moitié arrière des bâtiments aux collégiens et à leurs professeurs.

Après la prise Berlin par l'Armée Rouge et le suicide d'Adolphe Hitler, les émissaires allemands, mandatés par l'Amiral Doenitz, chef du gouvernement provisoire allemand désigné par Hitler pour lui succéder, y viennent négocier la fin des hostilités. Dans la salle de professeurs, reconvertie en salle des cartes, ou War Room, avec au centre, la grande table entourée de quatorze chaises, est signée, le 7 mai 1945, à 2h41, par le général Jodl, chef d'état-major, la capitulation sans conditions du Troisième Reich.

La nouvelle est annoncée simultanément dans toutes les capitales alliées le lendemain à quinze heures, alors que les termes de l'acte de reddition stipulent que les hostilités prennent fin le 8 mai 1945 à 23h01, pendant que, selon les exigences de Staline, une seconde capitulation est signée dans la zone soviétique de Berlin.

L'aménagement du Musée de la Reddition

La Salle de Reddition est restée en l'état jusqu'en 1985. A l'occasion du quarantième anniversaire de la victoire alliée en Europe, la Ville de Reims entreprend de faire les lieux et d'y aménager un musée comprenant :

- Une salle de projection d'une capacité d'accueil d'une trentaine de visiteurs.

- La War Room ou Salle des Cartes, au premier étage où un espace vitré est aménagé afin de préserver les documents.

- La Salle des expositions temporaires, au premier étage du musée, à côté de la Salle de la Reddition présente chaque année depuis 2000 une exposition consacrée à un thème ayant trait à la Seconde Guerre mondiale.
Voir aussi, sur le site www.crdp-reims.fr, les dossiers réalisés par Jean-Pierre HUSSON Le 7 mai 1945 à Reims, une date et un lieu oubliés "Le musée de la reddition de Reims"


Musée de la Reddition

12, rue Franklin Roosevelt 51100 Reims

Tél. : 03.26.47.84.19

 

Informations au Musée Saint-Remi : 03.26.85.23.36

 

Horaires Tous les jours sauf le mardi De 10h00 à 12h 00 et de 14h00 à 18h00

Fermé le 1er janvier, le 1er mai, le 14 juillet, le 1er et le 11 novembre et le 25 décembre

 

Tarifs

Billet : 1,52 €

Billet commun aux musées municipaux : 2,29 €

Demi-tarif pour les groupes à partir de 15 personnes

Gratuité pour les enfants jusque 16 ans, scolaires et étudiants

 

Office du tourisme de Reims

 

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Infos pratiques

Adresse

12 rue Franklin Roosevelt 51100
Reims
03.26.47.84.19I

Tarifs

Plein tarif: 3 € Groupes: 1,50 € Gratuit pour les enfants jusque 16 ans, scolaires et étudiants

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours sauf le mardi: de 10h à 12h et de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé le 1er janvier, le 1er mai, le 14 juillet, le 1er et le 11 novembre et le 25 décembre

Musée Saint-Remi de Reims

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Escalier d'honneur - Extrait de la visite virtuelle en 360°. ©Office de Tourisme de Reims

Situé dans l'ancienne abbaye royale, le Musée renferme une des plus importantes collections d'histoire militaire de la France.

Installé dans l'ancienne abbaye royale de Saint-Remi, écrin de la Sainte-Ampoule classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en 1991, le Musée Saint-Remi, consacre une partie de ses collections à l'histoire militaire de la France, de la conquête romaine à la capitulation allemande de mai 1945.

Le corps de bâtiment, construit à la fin du XIIe siècle a été remanié des XVIIe et XVIIIe siècles. La façade à fronton ainsi que le remaniement de l'escalier d'honneur, où figure un portrait de Louis XV en costume de Sacre, sont l'oeuvre de l'architecte Louis Duroché. Le monument a été endommagé par les bombardements de 1916.

Des restaurations successives ont permis de transformer les locaux d'hôpital civil et musée d'art, d'histoire et d'archéologie à partir de 1978.

La salle d'histoire militaire a été inaugurée en 1989. Elle retrace de manière chronologique, en plus de six-cent pièces, le passé militaire de la ville - qui est aussi celui de la France -, du Haut Moyen-Âge à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le musée consacre des vitrines aux régiments de Champagne, à la bataille de Valmy ou à celle de Reims (dernière victoire de Napoléon Ier, le 13 mars 1814).

La Restauration figure en bonne place avec la collection de casques et cuirasses de la Maison militaire du Roi lors de la parade militaire de Charles X au moment de son sacre. Plusieurs vitrines sont consacrées au Second Empire, une à la guerre franco-prussienne de 1870. Armes, pièces d'équipement et d'uniformes voisinent avec les mannequins des Voltigeurs de la Garde.

Parmi les oeuvres majeures de cette époque, le visiteur appréciera les tableaux d'Edouard Detaille (1848-1912) : La Charge du 9e cuirassier à Morsbronn (Reischoffen) et un fragment central du Panorama de la Bataille de Rezonville.
Le premier, exposé au Salon de 1874, a été acheté aux Etats-Unis en 1988.

Il retrace un épisode emblématique de la guerre de 1870 au cours duquel deux escadrons de tête du 9e Cuirassier chargent dans la Grande Rue du village de Morsbronn afin de retarder l'attaque allemande.
 

Musée Saint-Remi

53, rue Simon - 51100 Reims

Tél.: 03.26.85.23.36 - Fax : 03.26.82.07.99

 

Office du tourisme de Reims

2, rue Guillaume de Machault - 51100 Reims

Tél.: 03.26.77.45 - Fax : 03.26.77.45.27

e-mail : TourismReims@netvia.com

 

Accès Parc de stationnement (à moins de 100 m. Devant la Basilique Saint-Rémi) Bus (2 lignes de bus urbains : lignes A et F, arrêts Saint-Rémi) Accueil des handicapés

 

Horaires Le musée est ouvert tous les jours de 14h00 à 18h30 en semaine et de 14h00 à 19h00 les samedis et dimanches Fermeture le 1er janvier, le 14 juillet, les 1er et 11 novembre, le 25 décembre

 

Tarifs Accès gratuit le premier dimanche de chaque mois Gratuité pour les enfants, les scolaires, les étudiants, les appelés Formule privilégiée : Billet commun au Musée Saint-Remi, Musée des Beaux-Arts, Musée de la Reddition, Chapelle Foujita, Ancien Collège des Jésuites, Planétarium

 

Office du tourisme de Reims

 

 

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Infos pratiques

Adresse

53 rue Simon 51100
Reims
Tél. : 03.26.85.23.36

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du lundi au vendredi de 14h à 18h30.Le samedi et le dimanche de 14h à 19h.

Fermetures annuelles

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1er et 11 novembre et 25 décembre.

Musée du Fort de la Pompelle

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Vue extérieure du Fort de la Pompelle. Source : http://patrimoine51.forum-actif.net/ ©Guy PEINTURIER

Clef de voûte de la défense de la ville de Reims et lieu de combats acharnés entre 1914 et 1918, le Fort de la Pompelle abrite un musée.

Le Fort de la Pompelle se trouve à 5 km de Reims. Classé monument historique, ce haut lieu de la guerre 1914-1918 est le seul fort resté aux mains des Alliés durant les combats et qui a permis la défense de Reims.

Le Fort de la Pompelle s'étend sur 2,31 hectares. Il a été édifié de 1880 à 1883 pour soutenir les forts principaux de Witry-les-Reims, Nogent-l'Abbesse, Berru, Brémont, Saint-Thierry, Fresne et Montbré, qui constituent la ceinture défensive de Reims.

Les travaux sont effectués, sous la direction d'officiers du Génie, par une compagnie disciplinaire. Les casemates, prévues pour loger normalement 11 officiers, 16 sous-officiers et 250 hommes, ainsi que les murailles, en granit de l'Est, sont recouvertes d'une couche de terre crayeuse de quatre mètres d'épaisseur.

L'approvisionnement en eau est assuré par un puits profond de quarante-huit mètres. L'armement, démonté en 1913, correspond aux préconisations de l'état-major. Il se compose de dix pièces d'artillerie (six canons de 155 mm modèle 1881 du système Bange et quatre canons de 138 mm) de rempart et de huit pièces de flanquement.

Durant les quatre années de guerre, 180 régiments, dont deux brigades spéciales russes en 1916 et des bâtiments fluviaux de la Marine nationale postés embossés (amarrés) sur le canal entre Sept-Saulx et Courmelois, se succèdent pour défendre le Fort de la Pompelle et Reims. Les bombardements allemands, incapables de venir à bout des défenseurs, bouleversent complètement le site.

Le Fort de la Pompelle en effet, désarmé lors du commencement de la guerre, est pris sans combat par les troupes allemandes le 4 septembre 1914 mais reconquis, le 24 septembre 1914, par le 138e régiment d'infanterie, dans le sillage des victoires de la Marne. Le 1er corps d'armée du général Mazillier ne libère la zone de l'emprise allemande qu'en 1918.

Abandonné pendant quarante ans, les ruines du fort sont mises en vente en 1955. La Fédération Nationale André Maginot se porte acquéreur et le cède ensuite à la ville de Reims en 1968.

Les collections du musée évoquent, au moyen de documents originaux, la vie quotidienne dans les tranchées de même que les âpres combats pour la défense de la cité des sacres : armes, équipements, pièces d'uniformes et d'artillerie, mannequins, etc.

La salle consacrée à l'artillerie de tranchée présente notamment des canons de 75 français et de 77 allemands ainsi que les souvenirs du corps expéditionnaire russe en Champagne et ceux de l'aviation de chasse française. Une série unique au monde de 560 coiffes de l'armée impériale allemande renforce le caractère exceptionnel du site.

Le dispositif de défense de la ville de Reims se compose de plusieurs forts : Réduit de Chenay Fort de St Thierry Batterie de Loivre Fort de Brimont Batterie du Cran Fort de Fresnes Fort de Witry-les-Reims Ouvrages de la Vigie de Berru Fort de Nogent l'Abbesse Fort de La Pompelle Fort de Montbre

 

Musée du Fort de la Pompelle

N44 51500 Puisieulx

Bureaux de la conservation

Tél. : 03.26.85.23.36 - Fax : 03.26.82.07.99

 

Siège de l'Association de Gestion du Musée de la Pompelle

1, place Museux 51100 Reims

Tél. : 03.26.49.11.85

 

Accès

A 5 km de Reims sur la RN 44 en direction de Châlons-en-Champagne

 

 

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Infos pratiques

Adresse

N44 51500
Puisieulx
Bureaux de la conservation Tél. : 03.26.85.23.36 - Fax : 03.26.82.07.99

Tarifs

Entrée : 4 €Tarif réduit : 3 €pour les - de 25 anset + de 65 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er novembre au 31 mars: 10h à 17h. Du 1er avril au 31 octobre: 11h à 18h en semaine, 11h à 19h le week-end.

Fermetures annuelles

Fermé le lundi et du 24 décembre au 6 janvier

Mémorial des batailles de la Marne, Dormans

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Mémorial des batailles de la Marne. Source : GNU Free Documentation License

- Site officiel -

Construit de 1921 à 1931, le Mémorial de Dormans commémore les victoires de la Marne de 1914 et 1918.

Le Mémorial est situé sur la rive gauche de la Marne, sur un coteau dominant la rivière et la ville de Dormans. Lorsque naît le projet de construire un grand monument pour l'ensemble des combats de la Marne, c'est en effet ce site qui est choisi par le maréchal Foch comme lieu synthétique des deux batailles. La réalisation de l'édifice a été possible grâce à une association créée en 1919 par Mme de la Rochefoucauld et dirigée par le cardinal de Reims et l'évêque de Châlons. Un vaste parc avec château est acquis et le 18 juillet 1920 est posée la première pierre de la chapelle. Les travaux, qui durent de 1921 à 1931, sont financés grâce à de nombreux dons, en particulier ceux de la souscription nationale de 1929 dite "journée des quatre monuments" (l'association, devenue oeuvre, est reconnue d'utilité publique par décret présidentiel du 20 mai 1932).

L'imposant ensemble est dû aux architectes Marcel et Closson. Un escalier monumental mène à un grand parvis où se trouvent un cadran solaire et la table d'orientation qui indique les noms des villages de la vallée de la Marne où s'est déroulée la bataille de 1918. Le parvis donne lui-même accès à une crypte que domine l'église surmontée d'un clocher et de deux clochetons.

L'intérieur de la chapelle est entièrement dédié à la gloire "des soldats, de l'armée et de la patrie".

Le vitrail du choeur représente le Christ accueillant un soldat symbolisant tous les morts de la Grande Guerre, qui lui est présenté par Jeanne d'Arc et Saint Michel. De chaque côté, des anges intercèdent en sa faveur.

Les vitraux latéraux dans le transept (du maître Lorin, de Chartres) représentent les saints patrons des différentes armes. Les quatre colonnes qui reposent sur les assises voûtées de la crypte sont ornées de sculptures sur le thème des quatre grandes invasions de la France par les Huns, les Arabes, les Anglais, les Allemands, à chaque fois contenues (champs catalauniques en 451, Poitiers en 732, Orléans en 1429, Dormans en 1914-1918).

La tour, haute de 52 m, contient plusieurs cloches dont une de 304 kg. A côté de la chapelle se trouve un cloître. D'aspect austère avec ses arcades en arc brisé, il part latéralement rejoindre un bâtiment funéraire, où se trouve l'ossuaire, près d'une tour-lanterne des morts. A l'entrée de celui-ci figure, en médaillon, les effigies des maréchaux Foch et Joffre, les deux vainqueurs des batailles de la Marne, et, gravés dans des plaques murales, on peut lire les noms de l'ensemble des corps d'armées engagés dans les combats.

A l'intérieur de l'ossuaire, dans 130 cercueils, reposent les restes mortels de 1 332 soldats français de 1914-1918, dont 11 seulement sont identifiés. Dans cette même chambre funéraire se trouvent également deux urnes : la première contient de la terre provenant d'un cimetière d'Italie où sont enterrés des soldats des Forces Françaises Libres tués lors des combats de 1943-1944 à Monte Cassino . l'autre renferme des cendre de déportés rapportées de Dachau en 1948.

Depuis 1993, tous les ans, lors de la commémoration du 11 novembre, une cérémonie officielle se déroule à l'ossuaire pour le dépôt par un officier supérieur délégué de l'Elysée, d'une gerbe offerte par le Président de la République.

 

Horaires d'ouverture

Du 1er avril au 11 novembre tous les jours de 14h à 18h et le dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h.

 

Contacts 

Office de tourisme de Dormans Château de Dormans - 51700 DORMANS
Tél. : 03.26.53.35.86

Secrétariat du Mémorial Secrétariat : 03.26.57.77.87

Mémorial : 03.26.59.14.18

 

Site du 90e anniversaire des batailles de la Marne

Office de tourisme de Dormans

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Infos pratiques

Adresse

avenue des victoires 51700
Dormans
03.26.59.14.18

Tarifs

Visite guidée : 2 € Visite libre gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 11 novembre, tous les après-midi, de 14h30 à 18h, le dimanche, de 10h à 12h.

Fermetures annuelles

Fermé de décembre à mars

Monument national de la Victoire de la Marne, Mondement

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Gros plan du monument. Photo association Mondement 1914

Entre le château et l'Eglise de Mondement se dresse l'imposant monument national de la victoire de la marne, souvenir de la première bataille.

Aux Armées... Au moment où s'engage une bataille dont dépend le sort du pays, il importe de rappeler à tous que le moment n'est plus de regarder en arrière . tous les efforts doivent être employés à attaquer et refouler l'ennemi.

Une troupe qui ne peut plus avancer devra, coûte que coûte, garder le terrain conquis et se faire tuer sur place, plutôt que de reculer. Dans les circonstances actuelles, aucune défaillance ne peut être tolérée. Ordre du jour de Joffre, 6 septembre 1914.

Dans les premiers jours de septembre 1914, la guerre déclenchée un mois plus tôt n'avait pas répondu aux objectifs fixés par les deux armées. Les Allemands n'avaient pas pris Paris, ni encerclé et anéanti l'armée française. Les Français, sous les ordres de Joffre, n'avaient pas repoussé l'ennemi. La bataille des frontières était perdue et depuis le 24 août, les soldats affamés, assoiffés, épuisés reculaient, poursuivis par les Allemands.

C'est à ces hommes que le 6 septembre 1914, Joffre ordonna l'une des plus prodigieuse volte-face de notre histoire militaire : "se faire tuer sur place, plutôt que de reculer". Sur un front de 3 000 Km, de Senlis à Verdun, du 5 au 12 septembre, deux millions d'hommes s'affrontèrent. Les Allemands furent repoussés puis poursuivis Ces combats que Joffre nomma "La Marne" furent une authentique victoire. Dans cette bataille, Mondement constitua un point stratégique dans le dispositif déployé par le commandant en chef Joffre, face à l'invasion allemande qui menaçait Paris, dans la mesure où son château, qui dominait les Marais de Saint-Gond, verrouillait le passage vers la capitale par le Sud. Au cours de la soirée du 9 septembre 1914, les soldats du 77ème Régiment d'infanterie de Cholet et les zouaves de la Division marocaine, en reprenant à l'ennemi le Château de Mondement, stoppèrent l'avancée allemande.

C'est donc à Mondement, situé au Nord-Est de Sézanne, dans la Marne, que fut implanté le Monument national de la Victoire de la Marne commémorant ce qu'on a appelé la 1ère Bataille de la Marne, celle de septembre 1914.

Le monument, dont la construction fut confiée à l'architecte Paul Bigot, fut érigé sur décision du Parlement. Les travaux, commencés en 1931, se poursuivirent jusqu'en 1938. L'inauguration officielle programmée pour septembre 1939 et qui ne put avoir lieu à cause de la déclaration de guerre, se déroula en septembre 1951.

Le monument est constitué d'un monolithe, une borne gigantesque de 35,5 mètres de haut coulée sur une armature métallique dans un béton constitué d'agrégats roses de Moselle, avec des fondations qui s'enfoncent à 22 mètres dans le sol. A la base du mégalithe a été sculpté un bas relief aux effigies des généraux qui commandaient une armée pendant la 1ère Bataille de la Marne. De gauche à droite, on distingue ainsi Sarrail, de Langle de Carry, Foch, Joffre, le soldat de la Marne, Franchet d'Esperey, French, Maunoury, Galliéni. Enfin, au-dessus du bas relief, deux textes sont gravés. Le premier célèbre l'héroïsme des combattants. Le second est l'Ordre du jour du 6 septembre 1914 signé par Joffre.

Le premier dimanche de septembre, la cérémonie commémorative de la 1ère victoire de la Marne rappelle la dimension européenne de l'affrontement par la participation des délégations étrangères, la présence des attachés de défense représentant les pays belligérants, d'historiens et de vétérans. La population de Mondement participe chaque année à cette commémoration.

En 2004, 90ème anniversaire de la première bataille de la marne, la cérémonie qui s'est déroulée le 5 septembre a revêtu un caractère exceptionnel.

Le musée : Créé en 1996 par l'association "Mondement 1914", le Musée d'Histoire de Mondement est installé dans l'ancienne école du village. Il est consacré à la première bataille de la Marne.

Il ne s'agit pas d'un musée militaire mais d'un musée d'histoire, il rappelle ces combats et présente objets et documents le plus souvent offerts par des descendants des soldats qui se sont battus héroïquement à cet endroit.

 

Les visites guidées du site et du Musée d'Histoire de Mondement se font en groupe toute l'année sur rendez-vous.

Pour ce faire adressez-vous à l'office de tourisme de Sézanne et sa région au 03.26.80.51.43.
Fax : 03.26.80.54.13. Les visites individuelles ont lieu chaque dimanche de juin à septembre de 15h à 18h.

 

Contacts : Monsieur Michel Tellier Président de l'association Mondement 1914
6, chemin des Carrouges - 51120 GAYE

Tel/Fax : 03.26.80.37.30 - E-mail : contact@mondement1914.asso.fr

 

Site du 90e anniversaire des batailles de la Marne

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