Fort du Mont-Vaudois

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Le fort du Mont-Vaudois, pont-levis. Source : http://www.hericourt.com/

Ce fort, construit de 1874 à 1877, était destiné à maîtriser la vallée de la Lizaine et la plaine de Châlonvillars à Échenans, ainsi qu'à protéger les communications avec Montbéliard.

Le fort du Mont-Vaudois se situe à Héricourt dans le département de la Haute-Saône. Articulation entre le camp retranché de Belfort et le rideau défensif sud, ce fort, construit de 1874 à 1877, était destiné à maîtriser la vallée de la Lizaine et la plaine de Châlonvillars à Échenans, ainsi qu'à protéger les communications avec Montbéliard. Plusieurs batteries annexes situées aux alentours complétaient son action.

Prévu pour plus de 650 hommes et une cinquantaine de pièces d'artillerie, c'est un grand fort trapézoïdal à l'agencement complexe. Un massif central en arc de cercle abritant les casernes est précédé d'une crête haute pour l'artillerie d'action lointaine, elle-même précédée d'une crête basse pour l'infanterie et l'artillerie légère.

Tirant dans la même direction, un groupe de 4 casemates à tir indirect est placé en arrière de ce massif central. Son arrière fait face à une ligne de positions à ciel ouvert tirant dans la direction inverse. Deux portes mettent le fort en communication avec l'extérieur.

En 1889, en réponse à la crise de 1885, un abri-caverne est creusé sous le fort pour lui servir de caserne à l'épreuve en temps de guerre. Cependant, mal placé sur la liste des priorités, le fort doit attendre 1913 pour faire l'objet de grands travaux de modernisation. Deux tourelles de 155, trois tourelles de mitrailleuses, des abris de rempart y sont prévus.

Mais quand survient la guerre, seuls le bétonnage d'une partie de la caserne, deux puits d'observatoires et certaines communications souterraines sont achevés. La poursuite de la modernisation est alors abandonnée tandis qu'on improvise avec les moyens du bord pour remettre le fort en état.

 

« Les Amis du Fort du Mont-Vaudois »
Médiathèque François Mitterrand - 1 rue de la tuilerie - 70400 Héricourt
Tél : 03.84.46.03.30
Courriel : afmv70@gmail.com


Maison du Tourisme

2 rue Clemenceau 90000 Belfort

Tel.: 03 84 55 90 90

Fax : 03 84 55 90 70

E-mail : tourisme90@ot-belfort.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

70400
Etobon
Tel.: 03 84 55 90 90Fax : 03 84 55 90 70

Tarifs

Visite: 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture sur réservation d'avril à novembre. Pour les individuels : visite le 1er mercredi de chaque mois à 14h.Pour les groupes : sur demande.

Fort de Giromagny

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Cour intérieure du Fort de Giromagny. Source : ©Thomas Bresson- License Creative Commons - Libre de droit

Ce fort constitue l'extrémité sud du rideau défensif de la Haute-Moselle reliant les camps retranchés de Belfort et d'Épinal.

Le fort de Giromagny, ou fort Dorsner, constitue l'extrémité sud du rideau défensif de la Haute-Moselle reliant les camps retranchés de Belfort et d'Épinal. Il était chargé de contrôler l'important carrefour de Giromagny où se croisent une voie d'invasion (la route du Ballon d'Alsace à Belfort) et une voie de contournement du camp retranché de Belfort (la route de Masevaux à Champagney).

Édifié entre 1875 et 1879, il s'enorgueillit d'avoir reçu les deux premières tourelles cuirassées installées en France (tourelles simplement tournantes en fonte abritant chacune deux canons de 155), et les seules de la place de Belfort avant les années 1900. Ce trapèze à l'architecture compacte était doté de locaux pour près de 650 hommes et d'un important armement (50 pièces à l'origine). Un massif central à fort relief s'organise autour d'une cour aux belles façades de grès rose. Il abritait les casernements et magasins, six casemates à tir indirect et les deux tourelles. Il est entouré d'un rempart sur lequel sont aménagées des positions d'artillerie à ciel ouvert.

Le fort de Giromagny recevra quelques modernisations, à peine suffisantes : creusement de magasins à poudre souterrains en 1888 puis d'abris souterrains en 1914, trois observatoires (1913-1914) et quelques bétonnages pour renforcer des voûtes (1914-1916).

Le 18 juin 1940, les tourelles du fort tirèrent quelques projectiles sur les troupes allemandes avant que la garnison ne se rende.

 

Le fort Dorsner est géré entièrement  par une association indépendante de tout autre organisme, de bénévoles "l'Association du Fort Dorsner"(A.F.D.)

"l'Association du Fort Dorsner"(A.F.D.)

Tél. : 06 72 56 42 70        mail : fort.dorsner@laposte.net

Facebook : facebook.com/fort.dorsner

 

Ouverture au public du sommet, avec vue panoramique sur la trouée de Belfort et ses alentours - Circuit visite libre à l’extérieur du fort.

ENTREE 3€/pers. (gratuit pour les moins de 12 ans accompagnés). 

Plus d’une heure de visite libre dans les souterrains et au milieu de l’architecture militaire.
 

OUVERTURE CHAQUE DIMANCHE 

et jours fériés du 3 juillet au 18 septembre (inclus) : de 14 à 18h (fermeture des entrées à 17h15)

Possibilité de visite guidée d’avril à octobre (Réservation obligatoire) 

pour les groupes de 30 pers. maxi (40 €/groupe).
 

 

Maison du Tourisme 2 rue Clemenceau 90000 Belfort

Tél. : 03 84 55 90 90 - Fax : 03 84 55 90 70

E-mail : tourisme90@ot-belfort.fr

 

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Infos pratiques

Adresse

Chemin du fort - 90200
Giromagny
06 72 56 42 70

Tarifs

3 € par personne pour les visites libres durant les dimanches après midi de juillet, août et septembre et 40,00 € pour les visites de groupe de maxi 30 personnes sur rendez-vous.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

OUVERTURE CHAQUE DIMANCHE et jours fériés du 3 juillet au 18 septembre (inclus) :de 14 à 18h (fermeture des entrées à 17h15)Possibilité de visite guidée d’avril à octobre(Réservation obligatoire)pour les groupes de 30 pers. maxi (40 €/groupe).

Fort des Basses-Perches

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Le fort des Basses Perches. Source : © Dr Balliet J.M. - http://www.fortifications.fr

Le fort des Basses Perches a été construit entre 1874 et 1877 sur l'emplacement d'une route terrassée édifiée lors du siège de Belfort en 1870

A la limite sud de Belfort, le fort des Basses Perches actuel a été construit entre 1874 et 1877 à partir d'un fort en maçonnerie sèche achevé par le colonel Denfert-Rochereau en 1870.

Les premiers travaux connus de fortification de la colline des Perches (travaux de terrassement) datent de 1815. Il représente le type de fort dit "à cavalier", avec des positions à ciel ouvert pour l'artillerie d'action lointaine au-dessus de la caserne, l'artillerie de défense rapprochée et l'infanterie trouvant place sur le rempart bas couronnant le fossé.

Le fort des Basses-Perches présente la particularité d'avoir été construit avec des coffres de contrescarpe à la place des caponnières normalement utilisées à cette époque, l'usage des coffres de contrescarpe (moins vulnérables car situés de l'autre côté du fossé) ne se généralisant qu'après 1885.

En temps de guerre il était prévu une garnison d'environ 180 hommes aux Basses-Perches, 230 hommes aux Hautes-Perches, chacun des forts étant armé d'une vingtaine de canons. Une fois construits, ces deux forts seront toujours tenus à l'écart des modernisations.

 

Maison du Tourisme

2 rue Clemenceau 90000 Belfort

Tel.: 03 84 55 90 90

Fax : 03 84 55 90 70

E-mail : tourisme90@ot-belfort.fr

 

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Infos pratiques

Adresse

90400
Danjoutin
Tel.: 03 84 55 90 90Fax : 03 84 55 90 70

Tarifs

4€ / personne . pour un autocar 35 personnes maxi : 90€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Forteresse de Montrond

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Saint-Amand-Montrond, vue aérienne de la forteresse. Source : forteresse-montrond.fr

La forteresse, sise sur la colline de Montrond, offre un panorama incontournable de l'évolution de l'architecture militaire, du XIIIème au XVIIème siècle

La restauration de la forteresse, majoritairement basée sur l'action bénévole, contribue également à l'originalité de son histoire.

Un premier ouvrage est construit en 1225 sur une butte qui domine les vallées du Cher et de la Marmande d'une quarantaine de mètres. La base d'un puissant donjon de type "Philippien", grosse tour cylindrique de 16 mètres de diamètre pour une épaisseur de maçonnerie supérieure à 4 mètres à sa base, a été dégagée entre 1977 et 1980.

Une importante campagne de reconstruction est menée par Charles d'Albret au début du XVème siècle, après les destructions opérées par les Anglais. Le site, dégradé par les conflits du XVIème siècle, est remis en état et amélioré au XVIIème siècle sous l'impulsion de Maximilien de Béthune, Duc de Sully qui rachète le château en 1606, puis les Condé. Sully en fait un lieu de résidence : il restaure, agrandit et embellit l'ancien château-fort pour en faire une véritable résidence palatiale, dont le confort et l'ornementation luxueuse devaient être à la mesure du prestige et des moyens financiers du propriétaire.

Par ailleurs, Sully modernise le système défensif qui ne répond plus aux contraintes liées à l'évolution de l'artillerie. Il cède le château à Henri II de Bourbon, prince de Condé, en 1621. Celui-ci achève de transformer Montrond en une forteresse redoutable qui causera tant de soucis aux armées royales lors de la Fronde. Pour fortifier la place, il engage un spécialiste, Jean Sarrazin, dit le "Mathématicien du prince" ou encore "l'intendant des fortifications". Ce dernier travaille pendant plus de 10 ans à la conception et à la réalisation du puissant réseau de fortifications bastionnées étagées sur les pentes de la colline, s'inspirant des autres ingénieurs militaires de son temps, Français, Italiens ou Hollandais.

Achevée vers 1650, la Forteresse de Montrond est considérée comme l'une des plus fortes de France. Elle est un exemple de fortification bastionnée, développant une ligne d'ouvrages empilés sur plusieurs niveaux selon la topographie de la colline, séparés par de nombreux fossés taillés dans le roc et souvent reliés par des passages souterrains. C'est d'ailleurs le seul exemple de ce type de fortification dans le centre de la France. Lors de la Fronde, Montrond est la dernière place forte du Berry et du Bourbonnais à résister et à tenir tête aux armées royales. Le siège commencé en octobre 1651 ne s'achève que le 1er septembre 1652, avec la capitulation d'une garnison épuisée, affamée et décimée par les maladies. Mazarin ordonne alors le démantèlement de la place, dont l'essentiel des ouvrages bastionnés fut miné ainsi que les accès aux cheminements souterrains. S'ensuivra l'abandon du château vers 1735. Il sera utilisé comme carrière de pierre par les habitants de Saint-Amand, avant d'être transformé en promenade publique à partir de 1834.

Voué à l'oubli, le site connaîtra finalement une nouvelle renaissance en 1970, grâce à l'initiative de jeunes bénévoles et à la création d'une association, le C.H.A.S.A. Aujourd'hui encore, la réhabilitation de la forteresse se poursuit, offrant sans cesse de nouvelles découvertes.

 

Association C.H.A.S.A

10, Allée du Prince de Condé 18200 Saint Amand Montrond

Tel : 02 48 96 79 64

Fax : 02 48 96 47 36

Courriel : chasa.montrond@wanadoo.fr

 

Visites guidées

Du 1er Avril au 30 Septembre Tous les jours sauf le lundi

Horaires des départs des visites : 10H00 . 14H00 . 16H30

En dehors de cette période et de ces horaires, des visites sont possibles sur demande. Pour plus de détail sur les autres animations (visites nocturnes, ateliers enfants, etc.) ou sur les chantiers de bénévoles, visiter le site internet de la forteresse ou contacter l'association.

 

Site de la forteresse de Montrond

 

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Infos pratiques

Adresse

18200
Saint Amand Montrond
02 48 96 79 64

Tarifs

Adultes: 4 € Enfants (de 9 à 16 ans): 2 € Groupes (à partir de 10 personnes): 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite avec un guide obligatoire Départs des visites: 10h, 14h, 16h30

Fermetures annuelles

Fermé le lundi

Musée des Transmissions - Espace Ferrié

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Vue de l'exposition. Source : Musée des Transmissions

Dernier né des musées de l'armée de terre, il a ouvert ses portes au public le 12 janvier 2005.

Agenda culturel des musées Défense

Après une nécessaire période d'adaptation consacrée essentiellement au rodage des structures d'accueil du public, l'équipe repart en création, qu'elle complète l'illustration de l'exposition permanente - manipulations interactives, maquettes de satellites et de lanceurs - où qu'elle amorce son cycle de production d'expositions temporaires au sein de la chaîne des établissements de culture scientifique, technique et industrielle : la radio diffusion en partenariat avec TDF.

Espace Ferrié : pourquoi ce nom de baptême, celui d'un personnage pour le moins oublié ? Pourtant, au premier rang des Français les plus remerciés et donc les plus décorés par l'étranger, figure le maréchal Foch qui a conduit les Alliés à la victoire et le général Ferrié qui en a forgé les outils : les postes radio qui ont permis de rependre l'avantage dans une guerre de mouvement. Il a mené la recherche française en télécoms durant le premier tiers du 20ème siècle, son héritage est encore présent dans notre quotidien à travers le plan de radio diffusion. La Tour Eiffel qu'il a sauvée de la démolition en lui trouvant son utilité est devenue une pièce essentielle de notre identité culturelle et participe ainsi au sentiment national.

C'est un musée d'histoire en premier lieu, de technique ensuite. C'est un musée pour l'homme, qu'il amène à réfléchir sur les usages d'une fonction essentielle: la communication à distance, de l'influence des systèmes d'informations et de communications sur la lente agrégation territoriale ayant conduit à notre hexagone à la structuration de nos rapports sociaux, tout est proposé à qui veut bien voir, entendre, toucher et même sentir. Ce musée, rappelons-le, a été bâti selon trois axes. La nécessaire conservation du patrimoine s'est rapidement vue renforcée par le besoin essentiel de disposer d'un outil de formation dans le domaine des systèmes d'information et de communication et de la guerre électronique. L'école Supérieure et d'Application des Transmissions forme des stagiaires des trois armées et de la gendarmerie. 136 formations différentes et complémentaires allant d'un stage de quelques jours sur un logiciel, au diplôme d'ingénieur en passant par des masters, sont dispensées selon le niveau d'emploi dans un domaine en constante évolution. Le conseil scientifique a donc voulu répondre au besoin de compréhension de la cohérence de l'ensemble et de la complémentarité des acteurs.

Situé sur un haut lieu à la fois historique, contemporain et d'avenir de la recherche et des applications en ce domaine, c'est tout naturellement que la problématique c'est ouverte à l'ensemble des approches pour mieux montrer au final la spécificité d'emploi des systèmes militaires. L'intérêt de multiples acteurs s'est concrétisé par le co-financement du projet par la région Bretagne, le département d'Ille et Vilaine et Rennes Métropole. Le conseil scientifique a pu travailler selon une méthodologie appliquée sous l'expertise de la Cité des Sciences et de l'Industrie de la Villette. Rassemblant des historiens, des professionnels civils et militaires, il a pu enrichir sa réflexion par l'apport d'élèves de l'école d'architecture de Bretagne et de l'Institut supérieur des arts appliqués de Rennes. Au total près d'une centaine de personnes aux expériences diverses ont participé au projet. Au final, l'exposition permanente, bien que très dense, aux multiples approches, permet à l'enfant ou la personne n'ayant pas de formation scientifique de bien percevoir un domaine qui touche tous les aspects d'une société. La scénographie utilise la profondeur des espaces conçus comme des plateaux modulables. Les fonctionnalités ont permis un éclairage précis et la diffusion de multiples sources sonores sans interférence.

Plus d'une centaine d'éléments (tests et iconographie, objets authentiques, maquettes, manipulations interactives, vidéogrammes, sons, dioramas et bientôt un théatroscope) sont articulés en 15 parties qui relèvent de deux approches complémentaires : évolution des techniques (les systèmes archaïques, Chappe, l'électricité, la triode, les faisceaux hertziens, le transistor, le microprocesseur, satellites et fibres optiques, les usages d'aujourd'hui et de demain) ou thématiques (communiquer, la guerre électronique, le Chiffre, le traitement des données, la télématique, l'interopérabilité). Des maquettes de satellites et de lanceurs complètent la partie "satellites et fibres optiques" de l'exposition permanente.

La France est le troisième pays à avoir eu accès à l'Espace. Ariane Espace (57% de capitaux français) lance un satellite sur deux dans le monde. Le lancement de Télécom I en 1984 ouvre la voie des télécommunications satellitaires pour la France, une partie du satellite est réservée au domaine militaire. Depuis 2005 le programme Syracuse III permet à la France de disposer des télécommunications par satellites répondant spécifiquement aux besoins militaires par leur degré de sécurité. Hélios (le conservateur militaire de SPOT) permet dès 1995 à notre Défense de disposer d'un moyen propre d'observation par satellite. Le programme Galiléo, en cours de développement, va permettre de disposer de moyens de géopositionnement et compléter ainsi les champs des applications des télécommunications par satellite.

C'est donc tout naturellement que le CNES (Centre National d'Etudes Spatiales) a bien voulu mettre à disposition une dizaine de maquettes liées au développement des télécommunications par satellites au rang desquelles celle du pas de Tir d'Ariane IV, Ariane IV à l'échelle 1/20ème soit plus de 3 mètres, SPOT, Hélios, Télécom V... Le fleuron est une maquette d'Ariane V au 1/10ème soit plus de 5,5 mètres de haut. Afin de renforcer l'attractivité pour le jeune public, des maquettes interactives ont été mises en place (leurres électroniques de dirigeables allemands, amplification d'une onde radio par le transistor, chiffrement de la voix). D'autres sont en cours d'installation (transport d'une information par la lumière, le guidage d'un drône, avion sans pilote, qui envoie ses observations via satellite, le géopositionnement d'un véhicule au moyen de trois satellites ...).

Il s'agit de permettre au visiteur d'effectuer son propre parcours, d'agir sur des maquettes électroniques et mécaniques afin de comprendre "comment cela marche". Les expositions temporaires L'activité d'un musée consiste à créer des événements sur la base d'expositions nouvelles. Ces expositions sont prolongées par des conférences, des colloques. Ces expositions temporaires ont vocation à devenir itinérantes, elles seront alors les témoins de cette activité auprès d'un public plus éloigné. Elles pourront donner lieu à des échanges qui viendront nourrir le flot de ces activités. L'Espace Ferrié s'engage résolument dans cette voie. Le musée des Transmissions a déjà réalisé deux expositions "

Les télécoms en Bretagne " et la " sécurité des systèmes d'informations ". La première a permis de garder à l'esprit l'importance de la Région en ce domaine qui a induit de grandes découvertes en première mondiale (Commutation temporelle en 1970, réseau numérisé à intégration de services en 1987...) et qui aujourd'hui a été choisie pour développer le pôle de compétitivité " Image et réseau ". La seconde : " la sécurité des systèmes d'information" est très proche des préoccupations de la Défense puisque le chiffre est resté monopole d'Etat jusqu'au 1er janvier 1999. Le musée expose la seule collection de matériel français en ce domaine. Il bénéficie en cela du dépôt de la collection et des archives de l'association des réservistes du chiffre et des systèmes d'information (ARCSI). L'Association du Centre Historique de la Diffusion Radiophonique souhaite promouvoir ce patrimoine à travers une exposition temporaire au sein de l'Espace Ferrié.
 

Musée des Transmissions - Espace Ferrié

6 Avenue de la Boulais,

35510, Cesson-Sévigné

Tél. : 02 99 84 32 87

Mail : espaceferrie@yahoo.fr

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Infos pratiques

Adresse

6 Avenue de la Boulais 35510
Cesson-Sévigné
Tél. : 02 99 84 32 87

Tarifs

Entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au vendredi de 10h00 à 18h00 / Samedi et dimanche de 14h à 18h / Fermé le lundi

Fermetures annuelles

Contacter le musée des Transmissions

Ouvrage Rohrbach

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Ouvrage de Rohrbach. Source : ECPAD

L’un des maillons de la célèbre Ligne Maginot, ensemble fortifié s’étalant des rives de la Mer du Nord aux plages de la Mer Méditerranée.

Situé en Moselle dans le village de Rohrbach-lès-Bitche, à mi-chemin entre Sarreguemines et Bitche, à moins de 10km de la frontière allemande.

Le Fort Casso, gardien du plateau de Rohrbach avec ses trois blocs et son installation souterraine (cuisines modernes, centrale électrique, système de ventilation), a résisté héroïquement aux assauts de l’armée allemande en Juin 1940 grâce au courage des 175 hommes d’équipage commandés par le capitaine De St Ferjeux.

L’ouvrage est totalement visitable aujourd’hui, vous pourrez y découvrir ces installations ultra-modernes pour l’époque : usine électrique, cuisine, casernement et centrale téléphonique.

 

   

   

L'association Fort Casso possède également un second site internet plus technique,
vous permettant d'approfondir vos connaissances sur la Ligne Maginot et son équipement : casso.fortiff.be
 

La visite se poursuivra par la découverte d’un bloc de combat et la mise en batterie d’une tourelle pour deux armes mixtes de 135 tonnes.

 

L'association du Fort Casso qui gère le site de l'ouvrage d'Infanterie de Rohrbach.

 

Association Fort Casso
Mairie - Rue du Chanoine Châtelain
57410 Rohrbach-lès-Bitche
Tél. : 00 33 (0)3 87 02 70 41
Courriel : fort.casso@wanadoo.fr

 

Site Internet : www.fortcasso-maginot.com

 

Tarifs :

6 € / adulte
5 € / tarif réduit (Pass Lorraine, Groupe)
3 € / enfant (de 5 à 13 ans)
2.5 € / enfant réduit (de 5 à 13 ans avec Pass Lorraine, Groupe)

 

IMPORTANT : Prévoir des vêtements chauds (température intérieure 13° toute l'année) et des chaussures de marche pour la visite de l'ouvrage.

 

Durée de la visite : 2h.

Horaires de visites : Du 24/02 au 15/06

Visites guidées tous les jours à 15h.

 

Du 16/06 au 15/09

Visites guidées du lundi au vendredi à 10h, 14h et 16h.
Visites guidées les samedis, dimanches et jours fériés à 15h et 16h.

Du 16/09 au 15/11

Visites guidées tous les jours à 15h.

Du 16/11 au 30/11

Visites guidées les samedis et dimanches à 15h.

Du 01/12 au 15/03

Visites guidées les 1ers week-ends du mois et les dimanches à 15h

 

Le fort est situé sur la route départementale 84 entre Rohrbach-lès-Bitche et Guising.

 

Site Fortweb sur les fortifications européennes

Site consacré à la ligne Maginot

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

57410
Rohrbach-lès-Bitche
00 33 (0)3 87 02 70 41

Tarifs

6 € / adulte5 € / tarif réduit (Pass Lorraine, Groupe)3 € / enfant (de 5 à 13 ans)2.5 € / enfant réduit (de 5 à 13 ansavec Pass Lorraine, Groupe)

Ouvrage de Bambesch

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Ouvrage du Bambesch. Source : http://www.fort2metz.fr

Petit ouvrage de 3 blocs construit en 1932, il dépendait alors du "secteur fortifié de Faulquemont".

Situé à proximité de la route Metz - Saint-Avold - Sarrebruck, l'ouvrage de Bambesch est composé de 3 blocs reliés entre eux par des galeries souterraines.

Ce fort a été construit en 1932 à l'est du bois du Bambesch, il dépendait alors du secteur fortifié de Faulquemont. Suite au repli de l'armée française en juin 1940, l'ouvrage (isolé) a été encerclé et attaqué le 20 juin 1940 par des éléments allemands de la 167e Division d'Infanterie. Démoli par un canon FLAK de 88 mm, le bloc 2 (au sud) est évacué, les hommes se réfugient dans la galerie à 30 m sous terre. L'ennemi attaque finalement le bloc 3, risquant à tout moment de bloquer l'équipage au fond de l'ouvrage. Après guerre, l'entretien fut assuré en permanence par des spécialistes du génie militaire, jusqu'au rachat de l'ouvrage par la commune de Bambiderstroff.

Le site est ouvert au public depuis le 31 août 1973. Toutes les installations sont en bon état : machines, chambrées des soldats, infirmerie, installation électrique., chambres de tir... Les reliefs de l'ancien ''casernement léger'' construit juste à côté du PO ont été dégagés pour permettre l'observation.

 

Association des guides

M.Deguglielmo Tel : 03 87 90 31 95

 

Mairie de Bambiderstroff

Tel : 03 87 90 30 11

Fax : 03 87 90 41 74

 

L'ouvrage est ouvert le 2ème et 4e dimanche du mois d'avril à septembre inclus le lundi de Pâques, lundi de Pentecôte et le 15 août. Visites pour les groupes même en semaine sur demande.

 

Site Fortweb sur les fortifications européennes

Site consacré à la ligne Maginot

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

57690
Bambiderstroff
Association des guidesM.DeguglielmoTel : 03 87 90 31 95Mairie de BambiderstroffTel : 03 87 90 30 11Fax : 03 87 90 41 74

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert le 2e et 4e dimanche du mois d'avril à septembre inclus le lundi de Pâques, lundi de Pentecôte et le 15 août. Visites pour les groupes même en semaine sur demande.

Ouvrage d'artillerie du Galgenberg

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Gros Ouvrage du GALGENBERG (A15). Source : http://www.la-ligne-maginot.com

Construit à partir de 1931, il avait pour mission le verrouillage de la Vallée de la Moselle ...

L'ouvrage d'artillerie du Galgenberg a été construit à partir de 1931. Il avait pour mission le verrouillage de la Vallée de la Moselle et c'est de son PC qu'était dirigée l'artillerie des ouvrages voisins, d'où son surnom "Le gardien de la Moselle". En raison de la puissance de l'artillerie du Galgenberg et de ses voisins, le secteur ne subira pas d'attaques massives de la Wehrmacht.

Son armement est composé d'une casemate d'infanterie (Blocs 1 et 2), d'une tourelle de mitrailleuse (Bloc 3), d'une tourelle de 81 mm (Bloc 4). Le Bloc 5 renferme un observatoire et le Bloc 6, une tourelle 135 mm. Il avait une capacité d'accueil de 445 hommes. Quatre moteurs SGCM de 125 CH en assuraient le fonctionnement.

 

LM SFBC Ligne MAGINOT du Secteur Fortifié du Bois de Cattenom

Allée des platanes 57570 Cattenom

E-mail : contact@forticat.com

 

Retrouvez les dates, horaires d'ouverture et informations pratiques dans la rubrique "visites" du site www.forticat.com

 

Site consacré à la ligne Maginot

Site LM SFBC

Site Fortweb sur les fortifications européennes

 

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Infos pratiques

Adresse

57570
Cattenom

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert au public tous les dimanches des mois de juillet et d’août. Ouvert toute l’année sur rendez-vous

Hôtel de Brienne

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L'hôtel de Brienne vue des jardins. ©SGA/DMPA - J. Robert

Construit au XVIIIème siècle, l'hôtel de Brienne connut de nombreux propriétaires jusqu'à son rachat par l'État en 1817. Il abrite aujourd'hui le Ministère de la Défense.

En 1725, François Duret, entrepreneur réputé, achète un terrain situé entre les actuelles rue Saint-Dominique et rue de l'Université, pour le compte de la marquise de Prie, maîtresse du duc de Bourbon, qui souhaite y faire construire une grande demeure.

Après la disgrâce du duc de Bourbon survenue en 1726, la marquise de Prie renonce à s'installer dans l'hôtel en construction, qui est alors vendu à Françoise de Mailly, veuve du marquis de La Vrillière.

Dès 1733, celle-ci cède l'édifice à Louise-Elisabeth de Bourbon, princesse de Conti, qui y fait exécuter d'importantes transformations de décoration sous la direction de l'architecte Simonnet.

Juste avant sa mort, en 1775, la princesse de Conti fait donation de l'hôtel à son petit-fils, Louis-François-Joseph de Bourbon, comte de La Marche.

Ce dernier le cède dès l'année suivante à Louis-Marie-Athanase de Loménie, comte de Brienne, qui est nommé secrétaire d'Etat à la guerre en 1787.

L'hôtel de Conti prend alors le nom d'hôtel de Brienne, qu'il conserve encore de nos jours, et abrite pour la première fois de son histoire un ministre de la guerre.

Au lendemain de la mort du comte de Brienne, guillotiné en mai 1794, l'édifice est confisqué par l'administration révolutionnaire, qui y installe la commission du commerce et de l'approvisionnement.

Restitué à la comtesse de Brienne en 1795, l'hôtel est vendu dès 1798 à l'épouse de François Séguy, entrepreneur général des subsistances militaires, qui y fait exécuter de nombreux travaux de réfection sous la direction de l'architecte Lavoyepierre. Victime de difficultés financières, le couple Séguy doit rapidement se séparer de sa nouvelle acquisition.

En 1800, l'hôtel est adjugé par le tribunal civil de première instance du département de la Seine à Joseph Lanfrey, employé du bureau des subsistances militaires, qui le loue à Lucien Bonaparte, alors ministre de l'intérieur. Dès 1802, Lucien Bonaparte, frère de Napoléon, en fait l'acquisition, puis réorganise l'intérieur de l'édifice et la disposition du mobilier, avant de le revendre en 1805 à sa mère, Laetizia Bonaparte, née Ramolino. L'édifice devient alors «le Palais de Madame, Mère de l'Empereur».

Racheté à Madame Mère par l'Etat en 1817, l'hôtel de Brienne devient, à partir de cette date, la demeure habituelle du ministre de la guerre. A ce titre, l'édifice a été le témoin de grands événements politiques. C'est en ce lieu que Clémenceau organisa la victoire en 1917.

C'est encore en ce lieu que siégea le général de Gaulle, d'abord comme secrétaire d'Etat à la guerre en juin 1940, puis comme chef du gouvernement provisoire du 25 août 1944 au 26 janvier 1946.

 

Ce site n'est pas ouvert au public sauf à l'occasion des Journées du patrimoine.
 

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.


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Prytanée national militaire

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Le Prytanée national militaire de La Flèche. Source : Photo Grentidez

Le Prytanée est aujourd'hui l'un des six lycées militaires répartis sur le territoire national relevant du ministère de la défense ...

En 1603, Henri IV décide de fonder un collège et fait don aux Jésuites de son château de La Flèche. Le collège est agrandi, puis réorganisé en école de cadets en 1764. C'est à cette époque qu'il acquiert sa vocation militaire avant qu'y soit transféré, en 1808, le Prytanée de Saint-Cyr. Il abrite une remarquable bibliothèque.

En septembre 1603, Henri IV décide de fonder un collège pour "instruire la jeunesse et la rendre amoureuse des sciences, de l'honneur et de la vertu, pour être capable de servir au public ..." et fait don aux Jésuites de son château de La Flèche, que sa grand-mère avait fait édifier au XVIème siècle. Un des premiers élèves, René Descartes, qui y séjourne de 1607 à 1615, a retracé, notamment dans la première partie du Discours de la méthode, l'histoire de l'enseignement qu'il y reçut.

Le collège est ensuite agrandi : construction d'une vaste église et de grands bâtiments. L'église Saint-Louis, dans son gros oeuvre, est construite de 1607 à 1621. De style baroque, sa décoration intérieure est achevée en 1693. Trois éléments du décor retiennent l'attention : le grand retable de Pierre Corbineau (1633), l'orgue et sa tribune (1640) et les cénotaphes royaux qui contiennent les cendres des coeurs d'Henri IV et de Marie de Médicis.

En 1764, deux ans après l'expulsion des Jésuites, Louis XV et Choiseul réorganisent le collège en «École de Cadets ou École militaire préparatoire à l'École militaire du Champ de Mars». C'est de cette époque que date sa véritable vocation militaire.

En 1808, Napoléon Ier décide de transférer le Prytanée de Saint-Cyr à La Flèche. Il est implanté dans deux quartiers.

Le quartier historique (16 ha), situé au centre de La Flèche, accueille le commandement, les classes préparatoires aux grandes écoles militaires, le centre médical, les ateliers...

Le quartier Gallieni (13 ha) se trouve à l'entrée de la ville. À l'origine, il constituait la caserne La Tour d'Auvergne, bâtie en 1876 pour le 117ème Régiment d'Infanterie. Il devient, en 1921, le quartier des classes secondaires.

L'infrastructure scolaire actuelle a été réalisée à partir des années 1950. La bibliothèque, qui a la forme d'un long vaisseau voûté décoré de deux fresques représentant Calliope et Uranie, contient plus de 30 000 volumes à caractère encyclopédique. Elle conserve, en particulier, plus d'un millier de volumes de l'ancien fonds jésuite. Le livre le plus ancien est un incunable «La Cité de Dieu» de Saint Augustin, datant de 1470. Parmi les autres trésors qu'elle détient, on peut citer un Homère et un Virgile du XVIème siècle, une bible polyglotte de 1645 ou encore l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert.

L'ensemble des bâtiments est classé ou inscrit à l'inventaire des monuments historiques. Le Prytanée national militaire est aujourd'hui l'un des six lycées militaires répartis sur le territoire national et relevant du ministère de la défense. Il est aussi à la croisée des ministères de l'éducation nationale et de la culture. Par ailleurs, il est aussi l'héritier de ce Prytanée voulu par Napoléon dès 1800 et transféré dans la cité sarthoise en 1808. Depuis lors il poursuit la même mission d'éducation avec, depuis 1982, une double vocation d'aide à la famille pour le cycle secondaire et d'aide au recrutement des officiers pour les classes préparatoires.

Le Prytanée couvre une superficie totale de 29 hectares. Il est installé dans deux quartiers, Henri IV et Gallieni.

 

Le quartier Henri IV

Le quartier Henri IV, d'une superficie de 16 hectares, est situé au centre de la ville de La Flèche.

Ce quartier accueille aujourd'hui :

  • Le commandement du Prytanée ( état-major et direction des études).
  • Les classes préparatoires aux grandes écoles militaires, soit environ 300 élèves, avec l'environnement des classes (dortoirs, service de restauration et salles de loisirs).
  • Les soutiens permettant d'assurer le fonctionnement normal de l'établissement.
  • La bibliothèque et le centre de documentation.
  • L'église Saint-Louis.
  • Plusieurs installations sportives (piscine, section équestre militaire, gymnase et terrains de sport).

 

Le quartier Gallieni

Distant de 800 mètres à vol d'oiseau du quartier Henri IV le quartier Gallieni est construit sur une superficie de 13 hectares à l'entrée de la ville de La Flèche. A l'origine, il constituait la caserne «La Tour d'Auvergne» bâtie en 1876, pour abriter le 117e régiment d'infanterie.

Ce quartier accueille aujourd'hui :

  • Les classes de seconde, première et terminale, soit environ 450 élèves avec l'environnement des classes (dortoirs, service de restauration, salles de loisirset clubs).
  • Un centre de documentation.
  • Un complexe sportif.

 

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Prytanée National Militaire

22, rue du Collège 72208 La Flèche Cedex

 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr


 

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22, rue du Collège 72208
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