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POITOU-CHARENTES

CHARENTE (16)

  • Angoulême

 Angoulême (16) : plaque hommage aux Harkis Morts pour la France (monument aux morts, boulevard des anciens combattants)

Une plaque « hommage aux harkis morts pour la France » a été apposée en 2003 à l’initiative du président national de l’ANASRA qui réside dans notre département. Cette plaque est située sur le côté droit du monument aux morts d’Angoulême, juste au-dessus de la plaque concernant la guerre d’Algérie. La plaque a été installée en raison de l’absence notable dans tout le département de tout support rappelant l’engagement harki auprès de l’armée française en Algérie. C’est d’ailleurs devant cette plaque que les autorités se recueillent à la fin de la cérémonie commémorative chaque 25 septembre.

 

 Angoulême (16) : monument des rapatriés à leurs morts (cimetière de Bardines)

A la marge, il est possible de citer un petit monument situé dans le cimetière de Bardines à Angoulême, en contrebas du carré militaire. Ce monument est dédié aux « rapatriés musulmans, chrétiens et israélites d’Afrique du Nord » sans que la notion de combattant y soit nettement explicite.

Enfin, au sujet du recensement de l’ensemble des sites de résidence et de travail de la communauté harkie, il n’y a pas en Charente de site spécifique à la communauté harkie.

Il est préférable de parler en terme de famille plutôt qu’en terme de communauté. Environ 80 familles harkies (au sens élargi) sont venues s’installer en Charente après la guerre d’Algérie.

Les familles ont été majoritairement disséminées dans tout le département. Le seul regroupement a eu lieu à Angoulême, quartier de Basseau. A ce propos, le président actuel de l’ANASRA, alors président de l’association charentaise des Français musulmans et vice-président de l’ANASRA, s’est opposé catégoriquement en 1975-1976 à un regroupement de toutes les familles harkies. Pour l’exemple, le quart sud-ouest du département autour des communes de Cognacet de Barbezieux représentent environ 15 à 20 familles de harkis.

Selon la résidence des familles de harkis, les emplois étaient différents. Ainsi, beaucoup des harkis installés sur Angoulême ont été employés ou par la ville ou par l’entreprise de construction de moteurs LEROY-SOMER. En campagne, les harkis ont trouvé du travail dans l’agriculture, à Cognac dans les maisons de négoce d’eau-de-vie. En tout cas, aux dires du président de l’ANASRA que j’ai contacté, tous se sont débrouillés souvent par eux-mêmes ou par solidarité. Il m’a donné un exemple d’une famille dans la petite commune de Dignac logée dans deux fermes ne comportant ni eau ni électricité mais qui a amélioré petit à petit ses conditions de vie.

 

DEUX-SEVRES (79)

  • Niort

Plaque "A la mémoire du 1er régiment de tirailleurs algériens. Alger 1841 - Niort 1964

Le lieu emblématique de la mémoire des harkis dans les Deux-Sèvres est l'ancienne Caserne du GUESCLIN de Niort.

C'est en effet en ce lieu que sont arrivés, à l'été 1962, les soldats du 1er Régiment de Tirailleurs Algériens et les Harkis.

Le 8 septembre 2013 a également été dévoilée, à NIORT, dans le quartier du Clou Bouchet, une plaque quasi identique à celle dévoilée l’an dernier, à l’ancienne caserne du Guesclin.

 

VIENNE (86)

  • Poitiers

Le monument AFN a été érigé sous l’impulsion des associations (notamment de l’UDAC) en partenariat avec les collectivités locales.

Deux mentions sont portées :

  • sur 1 pupitre : « hommage des anciens combattants d’Afrique du nord envers les anciens harkis supplétifs ou assimiles pour leurs sacrifices consentis a leurs côtés »    
  • sur 1 des blocs de pierre : « une pensée  pour tous ceux qui ont combattu a nos côtés en AFN »