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Une médaille attribuée au général Faidherbe

© Collection Maurice Bleicher

 

Le 28 septembre 1889, Louis Faidherbe meurt à l’Hôtel de Salm, à Paris, des suites d’une longue maladie.

Né 71 ans plus tôt, le 3 juin 1818 à Lille, il intègre l’école polytechnique en 1838 puis choisit une carrière militaire. Lors de son long séjour en Afrique, il créé le corps des Tirailleurs sénégalais (1857) pour pallier au manque d’effectifs venant de la métropole. Celui-ci ne s’éteindra qu’avec les indépendances de 1960 et après avoir  participé à tous les conflits du XXème siècle engageant les armées fançaises.

Assistant de loin à la défaite de Napoléon III, Louis Faidherbe est rappelé par la jeune République qui le nomme à la tête de l’armée du Nord. Il remporte alors quelques succès, notamment à Bapaume, en janvier 1871, mais ne parvient pas à empêcher l’invasion de Paris par les Prussiens.
Après l’armistice, il devient député, puis sénateur.

Cet objet rend hommage au général Louis Faidherbe (1818-1889)

Sous la IIIème République, des médailles sont spécialement frappées pour commémorer les élections des présidents de la République par l'Assemblée nationale (formée par la réunion de la Chambre des députés et du Sénat). En bronze, ces médailles sont uniquement distribuées aux députés et sénateurs et gravées à leur nom. Les frais de frappe et de gravure devenant de plus en plus élevés, les membres du bureau du Sénat et de la Chambre des députés décidèrent, en 1926, en accord avec le président de la République, de ne plus réaliser cette médaille commémorative.

La médaille présentée fut frappée en 1881 pour commémorer l'élection de Jules Grévy à la présidence de la République en janvier 1879. Elle fut remise au général Faidherbe, élu sénateur la même année.