Newsletter

Nécropoles nationales de Soupir

Aktie :

Le cimetière Italien de Soupir. Source : SGA/DMPA - JP le Padellec

Cimetière italien de Soupir

Ce lieu de mémoire partagée se situe à 19 kilomètres après la sortie de Soupir, en direction de Chavonne, au bord de la route départementale n° 925. La jeune nation italienne a laissé 4851 de ses enfants sur les champs de batailles du grand-Est de la France. Tombés en majorité pendant l'année 1918, ces héros sont inhumés dans les cimetières de Bligny dans la Marne (3040 tombes et un ossuaire de 400 corps), de Metz-Chambière dans la Moselle (89 tombes), et de Soupir dans l'Aisne (592 tombes).

Le lieu a été l'objet d'une lutte acharnée dès le 6 novembre 1914, tenu par le 4e Régiment de Marche de Tirailleurs (R.M.T.) . le lieutenant-colonel Girardon y ayant enlevé plusieurs lignes de tranchées ennemies, et ayant capturé plus de 400 prisonniers. L'endroit a été aménagé après-guerre afin d'abriter les morts des combats de 1918 livrés par le IIe Corps d'Armée italien.

Le cimetière de Soupir accueille 592 tombés dans le secteur du Chemin des Dames. Faisant face à l'entrée, au fond de ce lieu de recueillement, hommage des italiennes à leurs combattants, une sculpture de F. Cian a été inaugurée en 1921. Deux livres en bronze, ouverts, trônent au centre du cimetière. Celui de gauche est en français, celui de droite est en italien, portent l'inscription suivante : « D'avril à novembre 1918, le IIe Corps d'armée Italien, constitué par les 3e et 8e divisions réparties respectivement dans les brigades d'infanterie « Brescia » et « Alpi » a combattu dans le secteur de Reims, entre Vrigny et Jaulgonne, dans le secteur des Argonnes et dans celui de l'Aisne à l'est de Soissons encadré successivement dans les 5e, 10e et 3e armées françaises. La grande unité italienne, commandée par le Général Alberico Albricci, eut plus de 9 000 morts dans leurs durs et victorieux combats.

592 d'entre eux reposent dans ce cimetière militaire réalisé et pris en charge par le commissariat général Onoranze al caduti in guerra (Ministero della difesa-Roma).

> Zurück zu den Ergebnissen

Informationen

Anschrift

D925 02160
Soupir
03 20 62 12 39

Victor-Emmanuel II

1820 -1878

Aktie :

Portrait de Victor-Emmanuel. Source www.fuhsd.net

 

Roi de Sardaigne puis d'Italie Turin, 14 mars 1820 , Rome, 9 janvier 1878

 

Victor-Emmanuel témoigne de la situation de la péninsule italienne au XIXe siècle. Fils de Charles-Albert et de la reine Thérèse, fille du grand duc de Toscane Ferdinand, il concentre l'autorité des deux principales maisons italiennes. Son mariage avec Adélaïde d'Autriche témoigne de l'influence des Habsbourg de Vienne depuis Charles Quint. Cette alliance le désert dans l'opinion italienne lorsque le 23 mars 1849, en pleine guerre contre l'Autriche, son père abdique en sa faveur.

Contraint de signer le traité de Milan, le 6 août 1849, Victor-Emmanuel reste fidèle aux engagements de son père et à la politique dynastique de former un état italien unifié et libre. Il conserve ainsi le statut constitutionnel du Piémont (proclamation de Moncalieri), contrairement aux exigences de l'Autriche, même s'il doit accepter l'occupation d'une partie du Piémont par les troupes impériales. Il se pose en champion de la liberté, ce qui lui vaudra le surnom de re galatuomo (roi gentilhomme). Il sait s'entourer en la personne du comte de Cavour notamment qu'il nomme Premier Ministre en 1852.

Sa politique extérieure vise à affirmer l'identité et la présence italiennes dans le concert des nations. Il envoie le général La Marmora en Crimée en 1855 et gagne ainsi un siège au congrès de Paris. L'entrevue de Plombières en juillet 1858 entre le Comte de Cavour et Napoléon III et l'accord militaire de janvier 1859 lui permettent de trouver un allié dans sa lutte contre Vienne et d'ouvrir la dynastie par le mariage de Clotilde avec le prince Jérôme, cousin germain de Napoléon III.

Lors des combats de la guerre de 1859, Victor-Emmanuel se distingue à la bataille de Palestro. Peu après la victoire de Solférino, il entre en libérateur à Milan et poursuit l'unification par les armes de l'Italie en dépit de la défection de Napoléon III qui signe à Villafranca un armistice avec l'Autriche. Les troupes sardes annexent ainsi Parme, Modène et les Romagnes au cours l'année 1860. En échange de l'accord français il doit céder Nice et la Savoie par le raité de Turin le 24 mars 1860.

Le royaume des Deux Siciles est soumis par l'expédition de Garibaldi, "l'expédition des Mille", soutenue en secret par le gouvernement Piémotais. L'unification de la péninsule achevée militairement, Victor-Emmanuel se fait reconnaître roi d'Italie par le Sénat (cent-vingt-neuf voix contre deux).

Roi constitutionnel à partir du 14 mars 1861 il mène une politique modérée, tempérant l'ardeur des partisans de Garibaldi, s'efforçant d'apaiser les conflits avec le Saint-Siège, tout en poursuivant l'oeuvre économique et diplomatique de Cavour.

 

Bénéficiant de la médiation de Napoléon III (entrevue de Biarritz en octobre 1865), il s'allie à la Prusse de Bismarck dans la guerre austro-prussienne de 1866, et incorpore la Vénétie à la suite des traités de Prague et de Vienne. La défaite française de 1870, difficile alliée, lui donne l'occasion d'occuper Rome militairement en 1870 et d'y faire son entrée le 2 juillet 1871.

La consolidation intérieure mais surtout l'affirmation territoriale du nouvel état occupe ses dernières années de règne. C'est ainsi qu'il inaugure une politique "offensive" d'occupation et de maîtrise des frontières. L'opposition à la France de la Troisième République se concrétisera dans les Alpes par la fortification du col de Tende en réaction au système Séré de Rivières.

 

Source : Mindef/SGA/DMPA

1914-1918. Les Italiens en France

Aktie :

23 avril 1918. Les unités italiennes du général Albricci traversent le village de Lhuître, dans l’Aube, pour monter au front. © ECPAD
24 avril 1918. Lhuître, Aube. Arrivée de troupes italiennes. Compagnie de mitrailleurs. © Amédée Eywinger/ECPAD/Défense 

26 mai - 11 juin 1942. La bataille de Bir Hakeim

Aktie :

Légionnaires français attaquant une position ennemie à Bir Hakeim, le 12 juin 1942. © Imperial War Museum
Légionnaires français attaquant une position ennemie à Bir Hakeim, le 12 juin 1942. © Imperial War Museum

 

Du 26 mai au 11 juin 1942, la 1re Brigade française libre tient tête à l'Afrika Korps et à ses alliés italiens sur le front de Libye. Elle ne décroche de sa position de Bir Hakeim qu'après avoir permis le repli des troupes britanniques.

1918. Les temps forts d'une année de combat

Aktie :

Emprunt libération. © Cliché Noël Mazières/Archives départementales de l'Aube.
Emprunt libération. © Cliché Noël Mazières/Archives départementales de l'Aube.

Octobre - novembre 1942. La bataille d'El Alamein

Aktie :

Le général Sir Bernard Montgomery. © Imperial War Museum
Le général Sir Bernard Montgomery. © Imperial War Museum

La bataille d'El Alamein demeure la plus célèbre victoire des Alliés en Afrique du Nord face aux troupes germano-italiennes du maréchal Rommel.

L'année 1944 en France. Les opérations militaires et la restauration de la vie politique

Aktie :

Axes principaux de l'avance des Alliés entre juin et septembre 1944. © DMPA
Axes principaux de l'avance des Alliés entre juin et septembre 1944. © DMPA

Les causes de la Grande Guerre

Aktie :

Le Président de la République en Russie. Le tsar et le Président de la République française passent en revue les marins de la garde à Péterhof.<BR>© L'album de la guerre 1914-1919/L'illustration
Gavrilo Princip, assis au centre de la première rangée, à son procès le 5 décembre 1914. © Wikimedia Commons. Libre de droit

La Première Guerre mondiale fit environ 8 millions de morts.

Avec le recul du temps, il est difficile de comprendre comment et pourquoi en 1914 les grandes nations européennes se sont précipitées les unes contre les autres avec fureur. Raison de plus d'analyser avec la plus grande précision comment la guerre est arrivée.