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Musée de la Libération de Cherbourg-Octeville

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Le Fort du Roule, musée de la Libération, au sommet de la montagne du Roule. Photo © D. Sohier

Le musée de la Libération se dresse au sommet de la montagne du Roule à Cherbourg. Il est aménagé dans un fort du Second Empire, occupé par l’armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Le musée retrace le rôle joué par Cherbourg – premier port libéré – au cours du second conflit mondial, en mettant l’accent sur le quotidien des civils et des militaires.

Le musée de la Libération s’est installé au fort du Roule construit au sommet de la montagne du même nom qui domine la ville. Le fort, culminant à 117 mètres, a été reconstruit sous Napoléon III entre 1853 et 1857. Sa position stratégique, dominant la rade et formant un éperon central entre les deux seules voies de pénétration de l’intérieur des terres vers la ville (les vallées de la Divette et du Trottebecq), en faisait la clé de la défense de Cherbourg, d’où l’expression «qui tient le Roule, tient Cherbourg».

En juin 1940, il fut l’un des lieux phares de la Résistance française devant l’invasion allemande. Pris par les Allemands, le fort est transformé en véritable camp retranché et des souterrains sont creusés dans le roc. Cherbourg devient une forteresse. Le 26 juin 1944, après d’âpres combats, le fort est repris par les Américains, faisant de Cherbourg le premier port libéré de France. Pendant quelques mois, Cherbourg sera le plus important port du monde, avec 25 000 tonnes de matériel débarquées chaque jour !

En 1949, un historien local, M. Lemaresquier, lance l’idée de perpétuer sur ce  lieu les souvenirs du Débarquement et de la Libération de l’Europe. En 1954, avec l’appui de l’Ambassade des Etats-Unis, le musée de la Libération voit le jour avec un parcours retraçant l’histoire du port de Cherbourg depuis le Moyen-Âge et comprenant les salles militaires, plus spécifiquement dédiées à la commémoration de la Seconde Guerre mondiale.

En 1994, à l’occasion du 50e anniversaire du Débarquement, le musée est entièrement rénové et sa muséographie revue. Aujourd’hui, les collections, riches d’environ 500 objets et documents, s’étendent sur 780 m² répartis sur deux niveaux.
Baigné dans la pénombre, le sous-sol évoque l’Occupation, entre 1940 et 1944. Six salles racontent l’exode et la Résistance, la propagande, le quotidien des civils et les préparatifs du Débarquement. L’étage retrace, en pleine lumière, le Débarquement et la Libération. Il permet de découvrir le rôle joué par Cherbourg, premier port libéré, dans l’avancée des troupes alliées. En effet, la prise de Cherbourg, seul port en eau profonde de la région, constitue un objectif stratégique vital pour les troupes américaines débarquées à Utah Beach. La ville est libérée le 26 juin 1944. Elle devient alors le centre d’un impressionnant effort logistique : le port permet le ravitaillement du front par la route, le rail et le Pipe Line Under the Ocean (PLUTO) qui alimente les troupes en pétrole. Cartes, photographies, enregistrements sonores, maquettes, objets et multimédia évoquent l’histoire de la ville.


 

 

 

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Informationen

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Musée de la Libération – Fort du Roule 50100
Cherbourg-en-Cotentin
02 33 20 14 12

Site Web : www.cherbourg.fr

La nécropole nationale de Crouy

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Nécropole nationale de Crouy. © Guillaume Pichard

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Crouy

 

Se situant sur l’axe principal Chauny-Soissons, la nécropole nationale de Crouy regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des batailles du Chemin des Dames entre 1914 et 1918. Créé en 1917, lors de l’offensive d’avril, le cimetière est ensuite réaménagé de 1920 à 1924 pour réunir d’autres corps de soldats inhumés dans les cimetières provisoires de de Bucy-le-Long et de Missy-sur-Aisne. Cette nécropole rassemble près de 3 000 corps dont 2 941 Français (1 476 sont ensevelis dans deux ossuaires) et 50 soldats britanniques tombés principalement en septembre-octobre 1914. Au titre de la Seconde Guerre mondiale, un combattant français et deux combattants polonais y reposent également.

 

Les combats de Crouy, 1914-1915

Dès les premières semaines du conflit jusqu'à la fin de la guerre en 1918, le plateau calcaire du Chemin des Dames qui domine la vallée de l'Aisne au sud et la vallée de l'Ailette au nord, est âprement disputé. Observatoire naturel, cette position est un verrou stratégique qui domine à la fois la plaine de Reims et celle de Soissons. Le 12 septembre 1914, poursuivant l'ennemi défait sur la Marne, les Alliés franchissent l'Aisne. A la mi-octobre 1914, la 6e armée française du général Maunoury tient le secteur de Soissons. Le 30 octobre, les Allemands occupent Vailly-sur-Aisne qui se situe au cœur des combats. En novembre, le plateau est aux mains de l’ennemi qui le transforme progressivement en véritable forteresse.

Pour dégager Soissons de la pression ennemie et prendre position sur la route menant à Laon, les Français, soumis aux crues de l’Aisne, attaquent le 25 décembre 1914 dans le secteur de Crouy. Le 1er janvier 1915, les positions ennemies sont bombardées. Le 8 janvier 1915, après plusieurs explosions de mines, l’assaut est donné. Malgré la prise des premières lignes ennemies sur le plateau, les hommes de la 55e division du général Berthelot ne peuvent exploiter leur succès car l’adversaire réagit rapidement. Le 12 janvier, il contre-attaque violemment, rejetant les Français sur la rive sud de l’Aisne. La lutte est acharnée, notamment sur les pentes de la cote 132. Au cours de ces combats, Albert Tastu, ingénieur des mines, disparaît. Encerclé avec ses hommes dans la grotte des Zouaves, cet officier au 289e RI résiste vaillamment et meurt sous les balles ennemies. Paris semble à nouveau menacée. Le 13 janvier, les Français se replient plus au sud et le front se fige aux portes de Soissons. Epuisés et mal ravitaillés en raison d’une crue de l’Aisne, les Français ont subi des pertes importantes. En six jours seulement, 12 000 hommes dont 1 800 pour le seul 60e régiment d’infanterie sont mis hors de combat. Cet échec émeut l’opinion publique et fait de cet épisode "l’affaire de Crouy" que l’écrivain-combattant, Henry Barbusse, relate dans son livre Le Feu, prix Goncourt en 1916. Engagé volontaire au 231e régiment d’infanterie, il prit part à cet engagement. La presse est censurée et plusieurs généraux comme Berthelot sont sanctionnés.

L’offensive du Chemin des Dames, avril 1917

Malgré le repli allemand sur la ligne Hindenburg en mars 1917, le général Nivelle maintient son attaque, en avril, sur le Chemin des Dames. Pour soutenir cet effort, il engage 49 divisions d’infanterie, 5 divisions coloniales soutenues par 5 310 canons et pour la première fois par 128 chars. Au total, plus d’un million d’hommes sont concernés par cette opération

Le 2 avril, l’artillerie pilonne les positions allemandes qui sont partiellement détruites. Aussi, au matin du 16 avril, les premières vagues se heurtent aux barbelés et sont fauchées par les mitrailleuses ennemies. Pourtant, les Français parviennent à mettre un pied sur la crête. Malgré les pertes et des conditions météorologiques difficiles, les assauts se prolongent au lendemain. L'autorité de Nivelle s’effondre. Du 16 au 30 avril, 147 000 hommes sont mis hors de combats dont 40 000 morts. Chaque division perd en moyenne 2 600 hommes sur le Chemin des Dames.

Au bord de l’effondrement, les Français s'accrochent. Au cours de l'été 1917, une série d’opérations et de contre-attaques est lancée pour contrôler les positions-clés du Chemin des Dames, de Craonne à Laffaux.

Les fantassins des deux camps supportent les plus extrêmes souffrances En octobre 1917 se déroule la bataille de la Malmaison dont l'objectif est la prise de l'ancien fort de la Malmaison à l'ouest du Chemin des Dames. Conquis le 23 octobre, les Allemands abandonnent le plateau et se replient au nord de la vallée de l'Ailette.

En octobre 1920, enjeu des combats acharnés de 1915, les ruines de Crouy, après avoir éprouvées les souffrances de l’occupation, sont citées à l’ordre de l’armée.

 

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Crouy 02880
À 5 km au nord-est de Soissons, rue Maurice Dupuis

Wöchentliche Öffnungszeiten

Visites libres toute l’année

La nécropole nationale de Catenoy

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Nécropole nationale de Catenoy. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette Catenoy

 

La nécropole nationale de Catenoy regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des batailles de l’Oise. Créée et aménagée en 1921, elle rassemble les corps exhumés de cimetières militaires du département, notamment ceux de Catenoy, Breuil-le-Sec, Epineuse, Angicourt, Mouy, Saint-Rémy, Litz et Plessis-Villette. En 1965 et 1970, on y regroupa également les corps exhumés des carrés militaires communaux de Clermont et de Creil. Le cimetière rassemble près de 1 800 corps de soldats tués lors de la Grande Guerre, dont deux de pilotes : l'un australien, tué le 4 juin 1918, et l'autre britannique, tué le 7 juin 1918. Un Russe ainsi que quatre Français tués lors de la Seconde Guerre mondiale y reposent également.

 

Les batailles de l’Oise - 1914-1918

En août 1914, conformément au plan Schlieffen, les troupes allemandes pénétrèrent en Belgique et marchent vers Paris. Elles franchirent l’Oise puis l’Aisne avant d’être arrêtées par la contre-offensive française de la Marne. Les deux armées se fixèrent alors sur un front allant de Verdun à Dunkerque ;  la rive droite de l’Oise fut occupée par les Allemands tandis que des combats acharnés eurent lieu sur la rive gauche où s’illustrèrent notamment les régiments de Zouaves.

Durant trois ans, de septembre 1914 à mars 1917, le front se figea. Noyon subit une occupation des plus strictes et l’Oise ne fit l’objet d'aucune  grande opération militaire ; ce fut un secteur « calme ». Les troupes françaises et allemandes consolidèrent leurs positions et aménagèrent notamment des carrières souterraines qu’ils décorèrent et sculptèrent.

Au terme de l’année 1916, l’état-major allemand souhaita resserrer le front et décida donc d’abandonner le secteur de Noyon. Appliquant la stratégie de la « terre brûlée", les Allemands se replièrent vers la ligne Hindenburg qu'ils venaient d'organiser, limitant ainsi les effets d'une offensive alliée dans ce secteur. Mi-mars 1917, ce territoire fut libéré mais ruiné : les maisons avaient été dynamitées, les champs noyés et les ponts comme les carrefours,  détruits.

Toutefois, le répit est de courte durée. Moins d’un an après, vingt-sept divisions allemandes enfoncèrent le front anglais sur 80 km et déferlèrent vers Noyon, qui, le 25 mars 1918, fut à nouveau  occupée. Retranchés sur le Mont-Renaud, dominant la ville, repoussant vingt-trois assauts allemands, les Français bombardèrent pendant plus d’un mois les positions ennemies. Noyon épargnée jusque-là, fut entièrement détruite.

Le 9 juin 1918, l’état-major allemand décida d’une nouvelle offensive, l’Oise devint alors le théâtre d’une lutte acharnée, la « bataille du Matz », au cours de laquelle les deux armées ennemies employèrent sans compter l'artillerie lourde et les chars Au cours des premiers jours, l’armée allemande progressa rapidement. Mais, en raison des pertes importantes, ce mouvement fut  arrêté devant Compiègne. Conduite par le général Mangin, l’armée française reprit l’initiative, libéra le massif de Thiescourt, passa la Divette et, le 30 août, libéra définitivement Noyon.

Premier département de la ligne du front à redevenir français, l'Oise conserve le souvenir de ces âpres combats et, avec la signature de l’Armistice du 11 novembre 1918 en forêt de Rethondes, est devenue l'un des symboles de la Grande Guerre.

 

Catenoy, hôpital militaire n°36

Pendant la durée de la guerre, le bourg de Catenoy fut pour l'armée française un lieu de cantonnement important. Les écrivains Roland Dorgelès ainsi que Charles Péguy y séjournèrent notamment avant de partir au front.  

Cependant, en janvier 1918, le service de santé de la 3e armée, dont l'état-major est à Clermont et la Direction du service de santé est installée à Nointel, décide d'y installer un hôpital militaire. En effet, des milliers de soldats blessés toujours plus nombreux affluent et doivent être triés, soignés et évacués vers les centres de soins plus adaptés. Ce bourg accueillit, à partir du 8 avril 1918, un hôpital militaire de 1 500 lits (900 pour les blessés, 400 pour les gazés et malades, 200 pour les éclopés). La proximité de la route nationale 31 et de la voie ferrée Beauvais-Compiègne permet en effet  un traitement efficace et une évacuation rapide de ces blessés qui affluent du front. Fin mai, l’hôpital est fonctionnel. En moins de 10 jours, il reçoit quelque 2 500 blessés et malades et participe à la formation de 15 trains d’évacuations sanitaires

Au cours de la bataille du Matz, l’hôpital de Catenoy, fort de 12 équipes chirurgicales, accueille du 9 au 14 juin un défilé ininterrompu et d’une obsédante régularité d’autos sanitaires dévalant du champ de bataille. Les brancards s’entassent dans les hangars de tri. Les équipes chirurgicales se relaient sans répit au chevet des blessés et pratiquent, dans les deux pavillons opératoires, plus de 700 opérations sérieuses. Plus de 5 000 soldats transitent alors par l’hôpital qui est le plus important de la 3e armée. Grâce au dévouement de l'aumônier P. Fonteny, les soldats qui n'ont pu survivre à leurs blessures, reposent aujourd'hui pour certains dans le cimetière national de Catenoy.

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Anschrift

Route Nationale 31 60840
Catenoy

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Visites libres toute l’année

Nécropole britannique de Vailly-sur-Aisne

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Nécropoles de Vailly-sur-Aisne - française à droite et britannique à gauche . Source : SGA/DMPA - JP le Padellec

Cette nécropole abrite principalement les corps de soldats tombés dans le secteur du Chemin des Dames.

Le village de Vailly-sur-Aisne a été le point de franchissement de l'Aisne par la 3e division britannique le 12 septembre 1914 lors de son mouvement vers le front de la Marne.

Tombé sous le contrôle de l'armée allemande en 1915 malgré une tenace résistance alliée, il est repris au début de l'offensive du général Nivelle dans le secteur Chemin des Dames le 18 avril 1917. Perdu à nouveau en juin 1918 au moment de la contre offensive impériale, il recouvre sa liberté le 15 septembre 1918. Ayant ainsi payé un lourd tribut dès le début des hostilités, les Britanniques ont décidé après-guerre d'installer à Vailly-sur-Aisne un cimetière militaire, à côté de la nécropole nationale française.

La majorité des combattants inhumés dans ce lieu sont tombés en septembre 1914 . quelques autres encore ont payé de leur vie le prix de la liberté en 1918. On y dénombre 677 corps : 674 Britanniques, 1 Canadien, 1 Allemand et 1 Français. À ce jour, 328 tombes demeurent anonymes. La nécropole britannique de Vailly-sur-Aisne est administrée par la Commonwealth War Graves Commission.

 

Pour d'autres d'informations, voir sur le site internet :  www.cwgc.org

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2 route de Soissons 02370
Vailly-sur-Aisne
03 20 62 12 39

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Accès libre

Cambrai. Nécropole allemande et East Military Cemetery

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La Nécropole allemande de Cambrai. Photo Licence Creative Commons. Libre de droit

Cimetière de la Route de Solesmes

Situé route de Solesmes, ce cimetière ne peut qu'évoquer le destin de cette ville occupée par les Allemands de 26 août 1914 au 9 octobre 1918, mais surtout la première bataille de Cambrai, du 20 novembre 1917 au 3 décembre, l'offensive allemande de mars 1918, cette deuxième bataille de Cambrai, dernière bataille sur la ligne Hindenburg, qui délivra finalement la cité en octobre 1918, la ville ayant alors été terriblement atteinte par les destructions.

Plus tard, la ville fut "adoptée" par le Bourg Comté de Birkenhead.

Ce cimetière avait été créé par les Allemands pendant leur occupation, à partir de mars 1917. Ils y avaient implanté quelques monuments et une croix de pierre. Et le 11 août 1918, le commandant Bavarois de la Place avait remis aux bons soins de la ville l'entretien du cimetière. Par la suite y fut transféré le cimetière militaire allemand qui se trouvait à Cambrai au cimetière Saint-Sépulcre.
Les tombes ont aujourd'hui été regroupées. S'y trouvent les corps de 10 685 Allemands, 192 Russes, 6 Roumains et 502 Britanniques.

 

Mémorial de Louverval

Sur la route Cambrai - Bapaume, à 13 km au nord-est de Bapaume, se trouve le Mémorial de Louverval.

Il commémore les 7 048 soldats britanniques et sud-africains qui moururent à la Bataille de Cambrai en novembre et décembre 1917 et dont les tombes ne sont pas connues.

La bataille de Cambrai marquée par une percée le 20 novembre, un arrêt sur positions le 22 et une contre-attaque allemande du 23 au 29 novembre, se solda par un gain de terrain mitigé mais apporta aux alliés de précieux enseignements tactiques et stratégiques. De leur côté, les Allemands avaient découvert que leur ligne de défense était vulnérable.

Le Mémorial, situé sur une terrasse à l'extrémité du cimetière militaire, a été conçu par H. Chalton Bradshaw, le sculpteur étant C.S. Jagger dont on peut admirer les deux bas-reliefs illustrant des scènes de combats.

 

Flesquières. Au cœur de la bataille de Cambrai 

L'année 1917 a été une année terrible dans le cours de la Première Guerre mondiale pour tous les belligérants. A la fin de l'année, les Britanniques, voulant briser la ligne Hindenburg (système de défense des territoires occupés par les Allemands), décident de lancer une offensive au sud de Cambrai en engageant massivement des tanks. La bataille est impitoyable : les premiers combats sont autant de succès pour les troupes britanniques, sauf à Flesquières, mais très vite, les Allemands, d'abord désemparés, entament une vigoureuse contre-offensive.

Durant 15 jours, attaques et contre-attaques vont se succéder sans qu'aucune des deux armées ne remporte de succès décisif. Les pertes humaines sont énormes : 45 000 Britanniques et 55 000 Allemands sont tués, tandis que des villages entiers sont détruits. Pendant la Première Guerre mondiale, une nouvelle arme apparaît sur les champs de bataille : les tanks. Ils devaient servir à appuyer l'attaque de l'infanterie et à entraîner celle-ci à travers les lignes ennemies. Lors de la bataille en novembre 1917, le "Tank Corps" de la troisième armée britannique (476 chars au total) a été engagé afin de percer la ligne Hindenburg.

L'objectif de la bataille était la prise des positions stratégiques de la crête de Flesquières et du bois de Bourlon avant d'envisager la libération de Cambrai. A Flesquières, l'attaque britannique se heurta à une résistance acharnée des troupes allemandes qui parvinrent à détruire ou immobiliser de nombreux tanks. L'un d'entre eux, détruit, sera enfoui au printemps 1918 par les Allemands.

En novembre 1998, grâce à une poignée de passionnés, celui-ci est redécouvert. Aujourd'hui, vous pouvez retrouver ce vestige de guerre à Flesquières. A Cambrai, cette bataille est notamment perpétuée par le monument aux soldats des régiments de Cambrai, face à la porte de la citadelle, et par le monument du Souvenir Français où figurent tous les Cambrésiens morts aux combats de la Grande Guerre. Le cimetière de Louverval en constitue un important lieu de mémoire.

 

Caractéristiques : 

- 26,5 tonnes

- 8,50 mètres de longueur

- 3,20 mètres de largeur

- chenilles d'une largeur de 52 cm

- 5 mitrailleuses de 13 000 à 30 000 cartouches

- Equipage de 8 hommes.

 

La crête

C'est sur la crête de Flesquières que se situe certainement l'épisode le plus important de la bataille de Cambrai.

Dominant la vallée, il nous est possible d'imaginer le point de départ de l'attaque britannique de 20 novembre 1917, sur un front d'environ 8 km, partant d'Havrincourt à Bonavis. A cet endroit, se trouvait un moulin. Pouvant servir de point de repère à l'artillerie britannique, il fut détruit par les Allemands. Aujourd'hui, la pose d'une table d'orientation représentant le système de défense de la ligne Hindenburg et l'édification d'un monument à la gloire des soldats morts sur-le-champ de bataille sont en projet.

 

Le blockhaus

Ce blockhaus allemand surélevé se caractérise par sa forme et son utilisation, car il servait de tour d'observation. En effet, son emplacement permettait de communiquer par le biais de signaux optiques avec Cambrai. Le poste d'observation était attenant au mur du parc du château. Aujourd'hui cet ensemble est en très bon état.

 

La tranchée

Une tranchée, fidèle reconstitution de l'époque, a été réalisée à l'occasion du tournage du documentaire "The Trench" par la BBC. La visite de ce site est possible sur rendez-vous en complément de celle du tank.

 

Les cimetières

Flesquières Hill British Cemetery

Dans ce cimetière, comme dans tous ceux de plus de 400 tombes, la Commonwealth War Graves Commission a édifié une "Pierre du Souvenir" sur laquelle est gravée l'inscription "Their Name Liveth For Evermore". Leur nom vit à tout jamais. Par ailleurs, le cimetière comporte 589 tombes connues et 332 inconnues. Auprès des Britanniques sont enterrés des soldats Néo-Zélandais et des Australiens ayant participé aux combats de la fin de la guerre.

Orival Wood British Cemetery

Ici repose la dépouille du célèbre poète anglais, le lieutenant Ewart Alan Mackintosh. Dans ce même site cohabitent les tombes des soldats canadiens et allemands tués dans le secteur de Flesquières.

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Route de Solesmes 59400
Cambrai
Tél. : 03 27 73 21 00

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Accessible toute l'année

Les victimes civiles françaises de la bataille de Normandie

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Saint-Lô, détruite à 95 % après les bombardements de 1944, surnommée capitale des ruines. © Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
Saint-Lô, détruite à 95 % après les bombardements de 1944, surnommée capitale des ruines. © Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

Contrairement à la Première Guerre mondiale, la guerre de 1939-1945 a la particularité d’avoir été très meurtrière pour les populations civiles. Ainsi, en France, près de 400 000 civils ont été tués entre 1939 et 1945. 

28 mai - 4 juin 1940. La bataille de Dunkerque

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Le port de Dunkerque en mai 1940. © ECPAD
Le port de Dunkerque en mai 1940. © ECPAD

Après l'interminable "drôle de guerre" qui suit la déclaration de guerre faite par la Grande-Bretagne et la France à l'Allemagne provoquée par l'invasion de la Pologne, la situation évolue soudainement à l'Ouest lorsque l'Allemagne, le 10 mai 1940, déclenche une offensive sur la Hollande, la Belgique et le Luxembourg.

Mai 1940. La bataille de la Dyle

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10 mai 1940. Entrée des régiments français en Belgique. © ECPAD
10 mai 1940. Entrée des régiments français en Belgique. © ECPAD

Le 10 mai 1940, à 10 h du matin, précédés par les véhicules de leurs groupes de reconnaissance et du corps de cavalerie mécanique, les 7e et 1re armées françaises ainsi que le corps expéditionnaire britannique pénètrent en Belgique, exécutant la manœuvre Dyle, prévue depuis novembre 1939, afin de tenir sur la ligne Anvers-Namur face à l'offensive allemande, des unités de la 7e armée allant même jusqu'en Hollande.

1918. La deuxième bataille de la Marne (27 mai - 6 août)

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Le mémorial des batailles de la Marne. Dormans. © GNU Free Documentation License
Le mémorial des batailles de la Marne. Dormans. © GNU Free Documentation License

Après la paix de Brest-Litovsk, le 3 mars 1918, l'Allemagne s'empresse de transférer ses troupes de la Russie vers la France. Disposant alors d'une supériorité numérique sur ses adversaires britanniques, français et belges, elle doit, si elle veut remporter la Victoire, lancer une série d'offensives avant l'arrivée en force des Américains sur le front.

La résistance en Corrèze et en Creuse

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Photographie de résistants armés du maquis de Neuvic, hiver 1943-1944 © Musée départemental de la Résistance à Neuvic
Photographie de résistants armés du maquis de Neuvic, hiver 1943-1944 © Musée départemental de la Résistance à Neuvic

 

Le mouvement Combat est implanté en Haute-Corrèze.