Geneviève de Gaulle-Anthonioz

Geneviève Germaine Marie Agnès de Gaulle née le 25 octobre 1920 à Saint-Jean-de-Valériscle (30-Gard). Épouse Bernard Anthonioz en 1946, décédée le 15 février 2002 à Paris (6e arrondissement). Grade : sous-lieutenant. Nièce du général Charles de Gaulle.
Résistante française du mouvement du Musée de l’Homme et de Défense de la France, elle s’engage au BCRA, mais n’a pas le temps d’y être intégrée, car elle est arrêtée le 20 juillet 1943, interrogée, emprisonnée à Fresnes et déportée le 3 février 1944 à Ravensbrück. Après sa libération, elle décide de témoigner et d’aider les autres rescapées en créant l’Association des Anciennes Déportées et Internées de la Résistance (l’ADIR) avec Marie-Claude Vaillant-Couturier. Elle s’engage ensuite dans la lutte contre la grande pauvreté et crée ATD1 (Aide à toute détresse) Quart monde avec le père Joseph Wresinski, mouvement qu’elle préside jusqu’en 1998.
• Grand-croix de la Légion d’honneur (première Française élevée à cette distinction)
• Croix de guerre 1939-1945
• Médaille de la Résistance française
• Entre au Panthéon en 2015
• De nombreuses voies et bâtiments publics portent son nom
Sources : SHD : GR 16 P 165201.
Bibliographie
La Traversée de la nuit, Geneviève de Gaulle Anthonioz, Le Seuil, 1998.
Le Secret de l’espérance, Geneviève de Gaulle Anthonioz, Fayard, éd. Quart Monde, Paris, 2001.
Au commencement de la Résistance. Du côté du musée de l’Homme, 1940-1941, Julien Blanc, 2010.
Note
(1)- « Aide à toute détresse » rebaptisé ensuite « Agir tous pour la dignité ».