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Une édition de 1946 du célèbre roman de Jean Bruller, Alias « Vercors » : Le Silence de la mer

© Collection Maurice Bleicher

Après l’armistice du 22 juin 1940, un système de contrôle et de censure des paroles et des écrits est mis en place par les troupes allemandes en France.

En réaction à ces mesures, des tracts et des journaux clandestins commencent à paraître.

En 1939, Jean Bruller est mobilisé mais, blessé à la jambe, il quitte rapidement les rangs de l’armée. Il part effectuer sa convalescence dans le massif du Vercors, d’où le nom qu’il prendra par la suite, avant de reprendre une activité de menuisier.
Très vite, Jean Bruller désapprouve la collaboration et cherche un moyen de poursuivre la lutte. Il rencontre Pierre de Lescure, qui travaille à la mise en place d’un réseau de renseignements et de filières d’évasion d’agents et d’aviateurs anglais. A la suite d’une trahison, les deux hommes doivent toutefois suspendre leur activité.

Avec Lescure, Vercors se met à écrire des articles destinés à figurer dans une revue communiste clandestine, La pensée libre. Le premier, qui a déjà rédigé une nouvelle, pousse alors le second à en écrire une à son tour. L’imprimerie fabriquant La pensée Libre étant découverte par les allemands, c’est aux Editions de Minuit, dans un petit atelier parisien clandestin, que le célèbre roman de Vercors paraît le 20 février 1942.

Cette édition du Silence de la mer date de 1946. Elle porte cependant la mention de sa première édition : « Copyright by Editions de Minuit, 1942 ».

 

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