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La nécropole nationale de Vic-sur-Aisne

Nécropole nationale de Vic-sur-Aisne. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Vic_sur_Aisne

 

La nécropole nationale de Vic-sur-Aisne regroupe 3 046 soldats français dont 932 reposent dans deux ossuaires et sept autres combattants morts durant la Seconde Guerre mondiale. Créé en 1921, ce cimetière est aménagé jusqu'en 1935 pour regrouper les corps exhumés de cimetières militaires de l’ouest de Soissons.

Parmi ces combattants, un légionnaire d’origine chinoise, MA YI PAO (carré F tombe n ° 59). De religion musulmane, Mia Yi Pao avait quitté son pays, alors en pleine instabilité politique pour échapper aux persécutions religieuses dont il était victime. À 24 ans, il s’engage dans la Légion étrangère. Si la plupart de ses compatriotes sont employés comme travailleurs, il est le seul combattant chinois reconnu à ce jour mort pour la France, le 2 septembre 1918, décédé des suites de ses blessures, à l’ambulance de Jaulzy, dans l’Oise.

 

24 mars - 13 juin 1918. Les batailles de l’Oise 

En septembre 1914, les Ire et IIe armées allemandes, marchant vers le sud, traversent l'Oise. Une semaine plus tard, après le sursaut allié sur la Marne, l'ennemi se replie, empruntant le même itinéraire. Progressivement, le front se fige. Au Nord-Est de l’Oise, Français et Allemands se font face et s'affrontent violemment dans les secteurs de Lassigny et de Tracy-le-Val. Jusqu’en 1918, ce front est relativement préservé. Quelques actions importantes se déroulent autour du plateau de Touvent ou du Bois des Loges.

 Au printemps 1918, avec la défection russe, les Allemands disposent d'une nette supériorité numérique. Aussi, avant l'arrivée des Américains, l’ennemi décide-t-il de porter une puissante action dans la Somme et dans l’Oise à la jonction des armées françaises et anglaises.

 

24 mars - 30 avril 1918. Les batailles de Noyon et du Mont-Renaud 

Le 21 mars 1918, les Allemands s'élancent, bousculant les armées britanniques. Très vite, le front est rompu, une brèche de 80 kilomètres est ouverte. La région de Noyon est au cœur des enjeux. Le 25, les Français, après avoir vaillamment résisté, abandonnent Noyon pour se retirer sur le Mont-Renaud au sud-ouest de la ville. Le 57e régiment d'infanterie (RI) doit tenir cette position essentielle dans la défense de Paris. En 20 jours, 22 assauts sont repoussés. Un tiers des effectifs de cette unité est hors de combat. Le 123e RI qui le relève est tout aussi durement éprouvé.

 

9-11 juin 1918. La bataille du Matz

En juin, la progression de la VIIe armée allemande vers la Marne ouvre la route de Paris. Une nouvelle action est alors conduite dans l’Oise. Après un violent bombardement, l'ennemi porte ses efforts vers Compiègne et Estrées-Saint-Denis. À nouveau, la 3e armée française subit ce choc et résiste devant Courcelles, Thiescourt ou sur les collines du Mont-Renaud. Treize nouveaux assauts sont repoussés par la 1re division de cuirassier à pied qui est contraint d'abandonner cette position. Au soir du 9 juin, le front français est partiellement entamé et un saillant de 9 kilomètres est ouvert au centre du dispositif français.

Le 11, le général Mangin porte son effort sur le flanc droit de l’armée allemande en direction de la vallée du Matz. Cette manœuvre surprend les Allemands. Très vite, les fantassins français progressent sans l'appui des chars lourds Schneider et Saint-Chamond et de l'artillerie. Peu à peu, les positions perdues sont reprises et le 13 juin la bataille du Matz s'achève. La 3e armée paye un lourd tribut à la défense de Paris et dénombre près de 40 000 hommes hors de combat. Les combats se poursuivent jusqu’en août, date de la libération totale du département. Devenu le premier département français libéré, l’Oise accueille dans la forêt de Compiègne les signataires de l’Armistice le 11 novembre 1918.

 

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Vic-sur-Aisne 02290
10 rue de Noyon

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La nécropole nationale de Marissel à Beauvais

Nécropole nationale de Marissel. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Beauvais

 

La nécropole nationale de Marissel regroupe les dépouilles de soldats décédés des suites de leurs blessures dans les hôpitaux militaires de la ville lors des grandes offensives du printemps 1918. Créé en 1922, ce site est aménagé en 1935 et 1952 pour rassembler les corps d'autres combattants inhumés initialement dans des cimetières militaire provisoires de la région. En ce lieu, reposent 1 081 soldats dont dix en ossuaire, ainsi que 19 Britanniques et un soldat belge. Aux côtés de ces hommes sont enterrés, au titre de la Seconde Guerre mondiale, 95 soldats français, 158 Britanniques, cinq Soviétiques, un Polonais et huit civils inconnus Français.

En septembre 1914, les Ire et IIe armées allemandes atteignent l'Oise et marchent vers Paris. Mis en déroute, l'ennemi se replie vers le nord-est de l’Oise et se fixe sur de solides positions. Jusqu’en 1918, ce front est à l’écart des opérations de grande ampleur, même si des combats localisés cherchent à contrôler des lieux stratégiques, tels que la colline de Lassigny, le plateau de Touvent ou le Bois des Loges.

Échappant à l’épreuve de l'occupation, la ville de Beauvais devient, pour autant, une ville du front. Lycées, casernes et bâtiments publics sont réquisitionnés en vue d'accueillir de nombreux blessés du front de l’Oise. En 1917, le Grand Quartier Général (GQG) français s'installe en préfecture de Beauvais puis au château de Beauvais. En mars 1918, le général Foch, nommé commandant en chef des armées alliées, installe son quartier général dans l’hôtel de ville. D’avril à juin 1918, la ville est bombardée et subit ses premières destructions.

 

Les batailles de l’Oise, Noyon et Mont-Renaud, 24 mar-30 avril 1918 - Matz, 9-11 juin 1918

Le 21 mars 1918, portant leur effort vers Paris, les armées allemandes se ruent à la jonction des armées britanniques. Submergé par les troupes d’assaut allemandes, le front se rompt. Une brèche de 80 km est ouverte entre Arras et Reims. La région de Noyon est au cœur des combats. Le 25, les fantassins français de la 3e armée, usés par cinq jours de combats ininterrompus, abandonnent Noyon et se replient sur le Mont-Renaud. Le 57e régiment d’infanterie (RI) s'accroche à cette position située sur la route de Compiègne. De ce point, l’artillerie lourde française pilonne Noyon. L'ennemi multiplie les assauts. En 20 jours, le 57e RI en repousse 22. Un tiers de ses effectifs est hors de combat. Le 123e RI est aussi durement éprouvé.

En juin, la VIIe armée allemande progresse vers Château-Thierry. La Marne est atteinte. Poursuivant son effort, l'ennemi lance de nouvelles actions en direction de Compiègne. Une fois encore, la 3e armée française subit ce choc et livre de nouveaux combats devant Courcelles, Thiescourt ou au Mont-Renaud. Au soir du 9 juin, l'ennemi progresse davantage. Le 11, le général Mangin attaque le flanc droit de l’armée allemande en direction de la vallée du Matz. Cette manœuvre surprend les Allemands. Bientôt, l'infanterie avance sans appui des chars et de l'artillerie. Repoussé au-delà du Matz, l'ennemi se reprend et bloque cette contre-attaque. Le 13 juin, cette action sur la Matz est interrompue. Enregistrant la perte de 40 000 hommes, tués, blessés ou disparus, la 3e armée paye un lourd tribut. Mais Paris est sauvée. Les combats se poursuivent jusqu’en août 1918, date à laquelle le département est entièrement libéré. L’Oise est ainsi le premier des départements libérés.

 

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Rue d'Amiens 60000
Beauvais

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La nécropole nationale de Le Sourd

Nécropole nationale de Lemé. © Guillaume Pichard

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Leme

 

Aménagé de 1934 à 1936, ce cimetière est créé par l’armée allemande en 1916 pour inhumer notamment les combattants de la bataille de Guise les 28 et 29 août 1914, puis plus tard ceux décédés en octobre 1918. Inauguré en présence de Guillaume II, il accueille depuis lors d’autres corps de soldats tombés et exhumés des cimetières de l’Aisne. Cette nécropole rassemble 1 333 combattants français dont 571 en ossuaire, 727 Allemands, 25 Russes, deux Italiens et un Roumain au titre de 1914-1918.  Pour la Deuxième Guerre mondiale, trois Français et deux victimes civiles sont inhumés.

Parmi les soldats inhumés, on peut signaler celle d’un lieutenant du 71e régiment d’infanterie (RI), Pierre de Raguenel de Montmorel, décédé le 29 août 1914. Trois de ses frères, également officiers, perdent également la vie durant ce conflit. Du côté allemand, repose dans ce cimetière Friedrich von Bismarck, Oberstleutnant, petit-fils du Chancelier Otto von Bismarck, décédé le 5 novembre 1916. De nombreux monuments à la mémoire de régiments allemands et français ont été érigés en ce lieu.

 

La bataille de Guise, 28-30 août1914

Après la bataille des Frontières et la perte de Charleroi, l’objectif est de ralentir l’avancée de l’ennemi. Ce secteur est tenu par la 5e armée du général Lanrezac, qui doit s’opposer aux troupes du général von Bülow.

Au soir du 27 août, la 5e armée est menacée sur ses deux flancs. Lanrezac envisage déjà l'éventualité d'une retraite sur Laon. Le 28, les Britanniques ne peuvent soutenir les Français. Des divisions de réserve remplacent alors l'armée de French à Renansart. Joffre rejoint le quartier général de Lanrezac et engage le 10e corps d’armée (CA). Cette unité doit garder l’Oise mais est très vite submergée par un ennemi supérieur en nombre. Celui-ci entre dans Saint-Quentin. Les Français reprennent l'offensive par le sud. Quant au mouvement visant à reprendre Saint-Quentin, il est conduit par toutes des forces diverses. Devant la supériorité de l’ennemi, l’action du 10e corps ne peut réussir. Les Allemands progressent. Le général Franchet d’Esperey lance alors le 1er corps d’armée, précédé d’une forte préparation d’artillerie. Cette action conduite de Jugueuse à Vervins fait reculer l’ennemi. Le 1er corps s’empare de Jonqueuse, Bertaignemont, Clanlieu, Puisieux puis parvient à refouler le Xe corps sur Guise. Grâce à ce soutien, le 10e corps reprend la Garde, Saint-Richaumont, Colonfay et le Sourd.

La présence de troupes allemandes au sud de l'Oise le 29 août oblige le général Lanrezac à limiter l'offensive sur Saint-Quentin afin de réaliser une bataille d'arrêt sur l'Oise. Si les Français réussissent à reprendre un avantage sur l’ennemi, le corps expéditionnaire britannique ne peut suivre la manœuvre. Malgré les ordres de Joffre, Lanrezac préconise alors un repli. C’est pourquoi, le 3 septembre, Lanrezac est limogé. La ville de Saint-Quentin est occupée jusqu’au 2 octobre 1918 et occupe, pour les Allemands, une place stratégique essentielle dans leur organisation. Le quartier général de la 2e armée s'y trouve ainsi jusqu'en février 1917. D’octobre à novembre 1918, une "seconde bataille de Guise" a lieu dans ce même secteur où les Français parviennent à repousser les armées allemandes.

 

Les combats de Lemé – Le Sourd, 29 août 1914

Le 28 août 1914, les troupes du 10e CA doivent suspendre leur retraite après la bataille de Charleroi. Sur la rive gauche de l’Oise, plusieurs actions sont prévues au petit matin du 29 août sur le secteur de Guise et de Saint-Richaumont. L’ennemi descend vers le sud et se heurte aux armées françaises. La surprise est totale mais les Allemands attaquent immédiatement. Le 136e RI de Saint-Lô se déploie sous un feu ennemi.  À 9h, les Bretons des 48e RI de Guingamp, 71e RI de Saint-Brieuc, appuyés par les canons du 7e régiment d’artillerie de campagne de Rennes (RAC), prennent position sur la crête dominant Colonfay. Les pertes sont importantes des deux côtés. À 11h30, le 48e RI se replie, tandis que les Allemands s’emparent de la cote 164, à l’est de Colonfay.

Dans le village du Sourd, le 71e RI lutte contre les régiments de la Garde allemande. Les mitrailleuses françaises empêchent la progression de l’ennemi. Mais en raison des pertes consenties, les Français doivent se replier. Dans l’après-midi, les canons de 75 mm stoppent l’avancée du 3e régiment de la Garde vers Sains-Richaumont. Les Allemands se fixent alors sur le front Puisieux-le Sourd Lemé. Le 30 août, le 10e CA évacue Lemé.

 

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Lemé-Le Sourd 02140
À l’est de Saint-Quentin, D 773

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Eléments remarquables

Monuments commémoratifs 1914-1918

La nécropole nationale de La Désolation, Flavigny-le-Petit

Nécropole nationale de La Désolation, Flavigny-le-Petit. © Guillaume Pichard

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_necropole_Guise

 

Ce cimetière est créé initialement par l’armée allemande après la bataille de Guise (28-29 août 1914). Y ont ensuite été réunis des corps d'autres soldats français inhumés dans des cimetières de la région. Située au lieu-dit de La Désolation, la nécropole nationale rassemble 2 643 combattants français dont 1 491 sont réunis en deux ossuaires (788 et 695 corps), 31 Belges, 48 Britanniques, 13 Russes, un Roumain. Dans la partie française, sont inhumés aussi de nombreux travailleurs indochinois ou encore des soldats du bataillon mixte du Pacifique (Kanaks, Calédoniens, Tahitiens). Au titre de la Seconde Guerre, 428 Français et un Soviétique sont inhumés. Par ailleurs, ce site jouxte un cimetière allemand où reposent 2 332 soldats dont 911 sont rassemblés dans une tombe collective.

Un monument commémoratif en forme d’obélisque est implanté dans la partie française et porte l’inscription Dulce Et Decorum Est, Pro Patria Mori, "Il est doux et glorieux de mourir pour sa patrie".

 

La bataille de Guise, 28-30 août 1914

Après l'échec de la bataille des frontières et la perte de Charleroi le haut-commandement français veille à ralentir l’avancée des troupes allemandes qui progressent vers Paris. Après avoir été engagée en Belgique, la 5e armée du général Lanrezac entame un mouvement rétrograde pour s'opposer aux troupes allemandes du général von Bülow.

Au soir du 27 août 1914, la situation est des plus délicates. La 5e armée est menacée sur ses deux flancs. Lanrezac envisage déjà l'éventualité d'une retraite sur Laon. Le 28 août, après le désastre de Mons, le général Haig, commandant le 1e corps britannique, informe Lanrezac que l'armée anglaise ne peut plus combattre et entame son repli. Pourtant, le général Joffre prescrit à la 5e armée de suspendre son recul pour attaquer en direction de la ville de Saint-Quentin dans laquelle les Allemands viennent d'entrer. Joffre rejoint le quartier général de Lanrezac pour conduire les opérations. A la hâte, des troupes de réserve sont engagées notamment à Renansart. Le 10e corps d'armée (CA) supporte l'effort principal mais ne peut contenir la poussée allemande. Aussi, cherche-t-il à se déployer plus au sud pour dégager Saint-Quentin. Mais faute de moyens, cette initiative échoue. L'ennemi progresse encore. Le 1er CA conduit par le général Franchet d'Espérey, après une intense préparation d'artillerie, est engagé sur le front de Jugueuse à Vervins. Face à cette attaque, l'ennemi décroche. Poursuivant son effort, le 1er CA conquiert Jonqueuse, Bertaignemont, Clanlieu, Puisieux et refoule le Xe corps allemand sur Guise. Grâce à ce soutien, le 10e CA reprend la Garde, Saint Richaumont, Colonfay et le Sourd. Mais, la présence de troupes allemandes au sud de l'Oise le 29 août oblige le général Lanrezac à limiter cette action afin de réaliser une bataille d'arrêt sur l'Oise.

Au terme de combats éprouvants, les Français permettent de ralentir le rythme de la progression allemande. Pour autant, la 5earmée reste toujours menacée sur ses ailes. De plus, le corps expéditionnaire britannique poursuit son repli. En dépit des ordres de Joffre, Lanrezac abandonne ses positions si chèrement conquises. En conséquence, malgré ce succès moral et l’inflexion de l'itinéraire défini par le plan d'invasion allemande, Lanrezac est limogé le 3 septembre. Faute de moyens suffisants, Saint-Quentin reste aux mains de l'ennemi jusqu'au 2 octobre 1918 et subit une occupation difficile.

 

La déportation des Lillois, avril 1916

Début 1916, en raison des difficultés de ravitaillement, les villes du Nord connaissent des émeutes. En réponse, les autorités allemandes envoient en avril quelques 25 000 ouvriers dans les départements voisins de la Somme, de l’Aisne ou des Ardennes. Devant les critiques internationales, cette déportation est rapidement interrompue. Quelques-uns comme Arthur Jaspart y ont perdu la vie. Cet ouvrier de Valenciennes est décédé le 9 juillet 1918, au lazaret de l'Atelier des chemins de fer militaires allemands à Guise, à l’âge de vingt ans. Il est inhumé dans la nécropole de Guise (tombe 1236).

 

Des tirailleurs kanak dans l’Aisne : le bataillon mixte du Pacifique

En 1917 et en 1918, des créoles calédoniens rejoignent le bataillon mixte du Pacifique (BMP), où ils se retrouvent "entre Océaniens : Kanaks, Calédoniens, Tahitiens". Puis, le bataillon est "aux armées", d’août à octobre 1917. A l'arrière du front, il participe aux travaux de réfection de tranchées, en direction de l’Ailette, près du Chemin des Dames. A partir de juin 1918, il est engagé, aux côtés du 164e régiment d'infanterie (RI) et du 365e RI, dans la bataille du Matz. Fin juillet et début août, rattaché au 418e RI, il prend part à l’attaque du plateau de Pasly près de Soissons. Le 25 octobre 1918, le BMP est en première ligne pour la prise de Vesles et Caumont et de la ferme du Petit Caumont dans la plaine du Marlois (Aisne). Là, en un peu plus de 24 heures, 32 Kanak, dix Tahitiens et cinq Calédoniens tombent au champ d'honneur. Le 10 décembre 1918, une citation collective à l’ordre de la Xe armée est décernée au BMP. Leurs corps reposent dans les cimetières militaires de Flavigny-le-Petit, Soupir, Ambleny, Cerny-en-Laonnois.

 

Mai 1940, la campagne de France

De septembre 1939 à juin 1940, de nombreuses troupes coloniales participent à la campagne de France contre l’invasion allemande. Le 2e régiment de Spahis marocains combat le 11 mai sur la Semoy en Belgique. Le 14 mai, il est à Vendresse et à La Horgne. Pendant deux jours les troupes coloniales d’Afrique du Nord tentent de bloquer la 1ère division blindée allemande. Les pertes sont énormes. Les survivants combattent ensuite à Terron puis mènent des combats de retraite à l’ouest de l’Argonne. L’armistice du 22 juin 1940 provoque une réorganisation de l’armée française qui est démobilisée et désarmée. Elle ne peut garder dorénavant que les troupes nécessaires au maintien de l’ordre dans la zone non occupée.

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Guise, Flavigny-le-Petit 02120
À 27km au nord-est de Saint-Quentin, en bordure du CD 946 (Guise/Marle)

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Eléments remarquables

Monument commémoratif allemand 1914-18

La nécropole nationale de Saint-Quentin

Nécropole nationale de Saint-Quentin. © ECPAD

 

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Créée en 1923, la nécropole nationale de Saint-Quentin est aménagée par les autorités militaires françaises pour y regrouper les corps de soldats morts lors des combats d’août 1914 et ceux de 1918 inhumés initialement dans des cimetières provisoires de la région. Aujourd'hui, cette nécropole réunit près de 5 000 combattants français dont 1 319, non-identifiés pour la plupart, rassemblés dans deux ossuaires. 117 Russes et deux Roumains reposent en tombes individuelles. Sur ce site, sont inhumés de nombreux tirailleurs indochinois ou des travailleurs tonkinois. Cette nécropole réunit aussi soixante soldats du 173e régiment d'infanterie, seule unité d’active de l’armée française de provenance corse. Créé en 1913, à Bastia ce régiment s'est illustré tout au long de la guerre.

Au titre de la Seconde Guerre mondiale, 207 Français y sont inhumés. Parmi ces hommes, repose Henri Blondeau, officier d'état-major à la 9e armée, tué le 18 mai 1940 lorsque le quartier-général de la 9e armée déplacé de Bohain au Catelet est attaqué par une colonne de blindés allemands de la VIIe Panzer. Lors de ces violents combats, vingt militaires français sont décédés. Le fils de cet officier, Alain Blondeau, pilote d’escadre d’hélicoptère est décédé le 26 novembre 1956 en Algérie. Ils ont été inhumés ensemble (tombe n° 3820).

Situé à l'ouest de Saint-Quentin, un cimetière allemand, créé pendant l'occupation allemande en 1914 et inauguré par l’empereur Guillaume II, rassemble, aujourd’hui, plus de 8 000 corps.

 

La bataille de Guise, 28-30 août 1914

Après l'échec de la bataille des frontières et la perte de Charleroi le haut-commandement français veille à ralentir l’avancée des troupes allemandes qui progressent vers Paris. Après avoir été engagée en Belgique, la 5e armée du général Lanrezac entame un mouvement rétrograde pour s'opposer aux troupes allemandes du général von Bülow.

Au soir du 27 août 1914, la situation est délicate. La 5e armée est menacée sur ses deux flancs. Lanrezac envisage déjà l'éventualité d'une retraite sur Laon. Le 28 août, après le désastre de Mons, le général Haig, commandant le 1e corps britannique, informe Lanrezac que l'armée anglaise ne peut plus combattre et entame son repli. Pourtant, le général Joffre prescrit à la 5e armée de surprendre son recul pour attaquer en direction de Saint-Quentin, que les Allemands occupent. A la hâte, des troupes de réserve sont engagées notamment à Renansart. Le 10e corps d'armée (CA) supporte l'effort mais ne peut contenir la poussée allemande. Aussi, cherche-t-il à se déployer plus au sud pour dégager Saint-Quentin. Mais faute de moyens, cette initiative échoue. L'ennemi progresse encore. Le 1er CA, après une intense préparation d'artillerie, est engagé sur le front de Jugueuse à Vervins. Face à cette attaque, l'ennemi décroche. Poursuivant son effort, le 1er CA conquiert Jonqueuse, Bertaignemont, Clanlieu, Puisieux et refoule le Xe corps allemand sur Guise. Grâce à ce soutien, le 10e CA reprend la Garde, Saint Richaumont, Colonfay et le Sourd. Mais, la présence de troupes allemandes au sud de l'Oise le 29 août oblige Lanrezac à engager les combats sur l'Oise.

Au terme de ceux-ci, les Français permettent à ralentir le rythme de la progression allemande. Pour autant, la 5e armée reste toujours menacée sur ses ailes. De plus, le corps expéditionnaire britannique poursuit son repli. En dépit des ordres de Joffre, Lanrezac abandonne ses positions si chèrement conquises. En conséquence, malgré ce succès moral et l’inflexion de l'itinéraire défini par le plan d'invasion allemande, Lanrezac est limogé le 3 septembre. Faute de moyens suffisants, Saint-Quentin reste aux mains de l'ennemi jusqu'au 2 octobre 1918.

 

Saint-Quentin, une ville occupée par les Allemands (28 août 1914 – 2 octobre 1918)

Ville manufacturière Saint-Quentin est occupée à partir du 28 août 1914. Objet de tous les enjeux, cette cité est âprement disputée lors des combats de la fin août 1914. Occupée une grande partie de la guerre, cette ville vit à l'heure allemande. Des hôpitaux, des casernes et des dépôts sont ainsi ouverts pour accueillir soldats, vivres et munitions. La ville accueille aussi le quartier général de la IIe armée, inspecté de nombreuses fois par l'empereur Guillaume II. Progressivement jusqu'en 1917 Saint-Quentin est transformée en place forte. Après le repli sur la ligne Hindenburg, la ville se situe sur la ligne de front. La population est alors évacuée vers la Belgique tandis que 2 000 prisonniers russes aménagent les défenses de la ville. Soumise aux bombardements, la ville est livrée aux pillages. Ses usines sont ainsi démantelées et détruites. Pour autant en mars 1918, Saint-Quentin occupe un rôle stratégique important : c'est de là qu'est lancée la première offensive du printemps qui mène l'ennemi aux portes d'Amiens. En octobre-novembre 1918, une "seconde bataille de Guise" se déroule dans ce secteur où les troupes françaises des 15e et 36e CA repoussent les armées allemandes. Les ruines de Saint-Quentin sont définitivement libérées le 2 octobre et citées à l'ordre de l'armée le 22 octobre 1919.

 

Mai 1940, la campagne de France

De septembre 1939 à juin 1940, de nombreuses troupes coloniales participent à la campagne de France contre l’invasion allemande. Le 2e régiment de Spahis marocains combat le 11 mai sur la Semoy en Belgique. Le 14 mai, il est à Vendresse et à La Horgne. Pendant deux jours les troupes coloniales d’Afrique du Nord tentent de bloquer la 1ere division blindée allemande. Les pertes sont énormes. Les survivants combattent ensuite à Terron puis mènent des combats de retraite à l’ouest de l’Argonne. L’armistice du 22 juin 1940 provoque une réorganisation de l’armée française qui est démobilisée et désarmée. Elle ne peut garder dorénavant que les troupes nécessaires au maintien de l’ordre dans la zone non occupée.

 

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Saint-Quentin 02100
RD 929

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Centre européen du résistant déporté – Site de l’ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof

© Photo CERD/Aurélie FEIX

Le Centre européen du résistant déporté (CERD) a été construit sur le site de l’ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof, situé à 800 mètres d’altitude, sur les contreforts vosgiens. Il est une introduction à la visite du camp. Avec ses 2 000 m² de surface d’exposition, il apporte un éclairage interactif sur la montée du nazisme et sur les résistants qui se sont engagés contre la barbarie.


 

- Agenda des événements -
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Consulter l'offre pédagogique du CERD >>>  Struthof


 

Les vestiges du seul camp de concentration situé sur le territoire français actuel sont conservés au cœur des Vosges, à 800 mètres d’altitude. Le 1er mai 1941, au lieu-dit « Le Struthof », en Alsace annexée de fait par l’Allemagne du IIIe Reich, les nazis ouvrent un camp de concentration, le Konzentrationslager (KL) Natzweiler. Le prétexte : la présence, sur la montagne, d’un filon de granite rose, que les déportés devront exploiter pour les besoins architecturaux du IIIe Reich.

52 000 personnes, originaires de l’Europe entière, sont déportées au KL Natzweiler ou dans son réseau de plus de 50 camps annexes, répartis des deux côtés du Rhin. 60 % sont des déportés politiques et des résistants. Le KL Natzweiler a notamment été désigné par Heinrich Himmler pour recevoir tous les Nacht und Nebel (Nuit et brouillard) européens, ces résistants condamnés à mort et destinés à disparaître. D’autres catégories sont toutefois présentes : Juifs, Tsiganes, homosexuels, détenus de droit commun, asociaux, Témoins de Jéhovah, ou encore les femmes juives hongroises déportées en 1944, non exterminées pour les besoins de l’industrie de guerre du IIIe Reich.

Plus de trente nationalités européennes sont représentées parmi les déportés, avec une majorité de Polonais, de Russes et de Français.

À la fin de l’année 1943, le four crématoire, préalablement installé près de l’auberge du Struthof, est démonté et réinstallé dans une baraque du camp. Il permet d’éliminer plus facilement les morts, qui se font toujours plus nombreux.

Le 25 novembre 1944, un détachement de la 3e division d’infanterie américaine découvre le camp. Il est vide, car les nazis ont commencé son évacuation dès septembre. Mais le calvaire continue jusqu’à fin avril 1945 pour les déportés, transférés à Dachau et dans les camps annexes de Natzweiler.

De 1941 à 1945, environ 17 000 déportés meurent dans la nébuleuse Natzweiler, dont 3 000 dans le camp souche.

Le 23 juillet 1960, le général de Gaulle inaugure, sur le site, le Mémorial aux Héros et Martyrs de la déportation, ainsi que la nécropole nationale du Struthof, qui contient les dépouilles de 1117 déportés – hommes et femmes – français exhumés de différents camps et prisons d’Allemagne.

Aujourd’hui, l’ensemble du site est classé monument historique, propriété du ministère des Armées et géré par l’ONaCVG (Office national des combattants et des victimes de guerre).

  • Le CERD, passerelle vers l’histoire

Lieu de mémoire et de culture, le Centre européen du résistant déporté (CERD), grand bâtiment de béton aux lignes épurées recouvert de pierres sombres, a été réalisé par l'architecte Pierre-Louis Faloci. Il accueille les visiteurs sur le site de l'ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof, devenu haut lieu de la mémoire nationale en 2014.

Inauguré le 3 novembre 2005 par le président de la République française, Jacques Chirac, le CERD rend hommage à ceux qui, partout en Europe, ont lutté contre l'oppression.

Conçu comme un lieu d'information, de réflexion et de rencontre, le CERD est une introduction à la visite du camp lui-même. Il est bâti sur un socle historique, la Kartoffelkeller, cave en béton armé de 110 mètres de long et 20 mètres de large, construite par les déportés en 1943.

Avec ses 2 000 m² de surface d'exposition, le CERD présente, à travers des salles pédagogiques, des projections de films, des expositions temporaires, permanentes ou artistiques, l'histoire des Résistances qui, dans toute l'Europe, se dressèrent contre la domination fasciste et nazie.

Géré par l'ONaCVG, le CERD emploie une trentaine de personnes et accueille près de 200 000 visiteurs par an, dont 100 000 élèves.

 


 

 

 

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Practical information

Address

Route départementale 130 67130
Natzwiller
03 88 47 44 67

Prices

Billet individuel - Plein tarif : 8€, tarif réduit : 4€, gratuité : enfants de moins de 10 ans, carte combattant, invalidité / Offre duo : l’achat d’un billet individuel au CERD-Struthof ouvre au tarif réduit au Mémorial Alsace-Moselle, à Schirmeck (Valable un an à partir du jour d’achat) / Groupes : réservation obligatoire à partir de 10 personnes, au moins deux mois à l’avance - Visite par des non scolaires (à partir de 10 personnes) : 4 € par personne - Visite par des scolaires : gratuit / Ateliers et visites pédagogiques (pour les scolaires) : gratuit, sur réservation / Tél. : + 33 (0)3 88 47 44 57 - Courriel : resa.groupes@struthof.fr

Weekly opening hours

La visite libre est possible tous les jours, sans réservation - Les caisses ferment 30 min avant le site historique - Du 1er février au 15 avril : de 9h à 17h30, du 16 avril au 30 septembre : de 9h à 18h30, du 1er octobre au 30 décembre : de 9h à 17h30 / Le bâtiment abritant la chambre à gaz est ouvert : du 1er février au 15 avril : de 9h30 à 17h, du 16 avril au 30 septembre : de 9h30 à 18h, du 1er octobre au 30 décembre : de 9h30 à 17h / En raison des conditions climatiques de montagne, tout ou partie du site historique peut être fermé sans préavis : en cas de fortes chutes de neige ou de verglas

Fermetures annuelles

Janvier, dimanche de Pâques, 1er mai, 24, 25 et 31 décembre

Site Web : www.struthof.fr

Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Lorris

© Hachem El Yamani

Implanté à proximité du Maquis de Lorris, lieu de mémoire fondamental de la Résistance loirétaine, le Musée de la Résistance et de la Déportation de Lorris retrace, dans un parcours de dix salles thématiques, une fresque des années 1939 à 1945 dans le Loiret. Rendant hommage aux victimes et combattants de la Seconde Guerre mondiale, il contribue à transmettre les valeurs de la Résistance.

Fondé en 1988 à l’initiative d’anciens résistants et passé sous gestion du Département du Loiret en 2008, le Musée se compose de deux bâtiments de plain–pied, pleinement accessibles à tous les publics. Le premier se consacre aux espaces d’exposition permanente, tandis que le second accueille conférences, expositions temporaires et ateliers pédagogiques. Une salle de consultation des archives et de la bibliothèque du Musée est également accessible sur demande. Attenant au Musée, un paisible jardin propose au visiteur un espace mémoriel en hommage aux résistants–déportés du Loiret.

Formées principalement à partir de dons, les collections exposées explorent différentes perspectives de la Seconde Guerre mondiale. De la montée du nazisme à la Libération de l’Europe, des objets d’époque immergent le visiteur au cœur de la période. Pour approfondir l’expérience, des dispositifs audiovisuels favorisent la rencontre du visiteur avec les voix précieuses et irremplaçables des témoins.

Après une chronologie de la guerre présentée en introduction dans le Couloir du Temps, un premier espace expose les difficultés de la vie quotidienne sous l’Occupation. Tickets de rationnement, souliers à semelle de bois ou photographies de bombardements soulignent les privations et la violence du quotidien, rappelant les conséquences funestes de la guerre sur les civils. Plus loin, une zone de présentation du Régime de Vichy et de sa propagande invite le visiteur à méditer sur les menaces qui pèsent continuellement sur les valeurs démocratiques.

Le parcours se poursuit sur un espace de découverte et de commémoration de la Résistance, explorant notamment l’histoire du Maquis de Lorris. Remémorant la diversité des femmes et des hommes ayant forgé la Résistance, une série de portrait honore plusieurs figures locales, comme l’Abbé Thomas, l’agente britannique du SOE Lilian Rolfe ou encore le lieutenant–colonel Marc O’Neill, dont les engagements restent des sources d’inspiration pour toutes les générations.

Dans une salle dédiée à l’histoire des déportations et des camps d’internement de Beaune–la–Rolande, de Pithiviers et de Jargeau, un hommage est rendu aux victimes de la barbarie nazie. La statue du martyr de Jean Joudiou au KL de Mauthausen, la dernière lettre de Joseph Biegeleisen, déporté au camp d’extermination d’Auschwitz, ou encore la tenue de déportée de Renée Montembault au KL de Ravensbrück transmettent l’histoire et la mémoire des pans les plus sombres du vingtième siècle, retraçant les rouages des camps de la mort nazis.

La visite se termine par les combats de la Libération, la reconstruction de la France et le retour à la légalité républicaine, soulignant par exemple le rôle du Maquis de Lorris dans la Libération de Paris et du Loiret. En guise d’épilogue, un remarquable corsage en toile de parachute témoigne de l’atmosphère euphorique accueillant les soldats alliés et révèle les marques imprimées par la guerre sur la société française : mémoires collectives, objets conservés, récits partagés.


 

 

 

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Practical information

Address

Esplanade Charles-de-Gaulle 45260
Lorris
02 38 94 84 19

Musée du Souvenir des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

©Musée du Souvenir des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

Art, histoire et Mémoire au cœur de la forêt de Brocéliande

Inauguré en 1912, le musée du Souvenir est le plus ancien des musées de l’armée de Terre. Dépositaire d’un patrimoine exceptionnel, il comblera l’amateur d’art et d’histoire et le passionné de militaria autant que le visiteur de passage désireux de ressentir l’esprit qui anime les officiers français et de mieux comprendre les valeurs qui fédèrent le monde militaire.

L’esprit de Saint-Cyr

Situé au cœur des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, creuset unique de formation des officiers de l’armée de terre, le musée du Souvenir retrace les évènements majeurs qui ont construit la France à travers les destins croisés des officiers qui l’ont servie. Hommes de conviction et de décision, beaucoup d’entre eux ont incarné des valeurs telles que le courage, la bravoure, le panache, l’exemplarité, la loyauté, le sens du service, du devoir et de l’honneur, l’amour de notre Patrie... Certains ont par leur seule présence pesé sur l’issue de batailles décisives, d’autres ont fait des choix condamnés par l’Histoire, d’autres encore ont rétabli l’honneur de la France et nombreux sont ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie dans l’accomplissement de leur mission.

 

Un lieu de mémoire unique

S’ouvrant sur la Cour Rivoli, place d’honneur où se déroulent les cérémonies de Tradition qui rythment la scolarité des élèves officiers, le musée du Souvenir est un lieu d’enracinement et d’identité où ils se retrouvent et se ressourcent. Mais il est également un lieu de mémoire et d’histoire ouvert au grand public, un endroit privilégié d’éducation à la citoyenneté ainsi qu’un espace de partage et d’échange entre les Français et leur armée où se tisse l’indispensable lien armées-Nation.
Le visiteur est invité à parcourir un vaste mémorial, qui rappelle le sacrifice des officiers de toutes origines tombés au champ d’honneur, avant de découvrir les riches collections du musée. Présentées de façon chronologique, elles illustrent la lente maturation qui a conduit à la création d’écoles dédiées à la formation des officiers et met en exergue les grands personnages et les figures de légende qu’elles ont formés.

 

Un patrimoine inestimable ouvert à tous

En un siècle d’existence, les collections du Musée du Souvenir se sont enrichies de plusieurs milliers d’objets : Tableaux, bronzes, armes, uniformes, emblèmes, trophées et souvenirs émouvants évoquant un destin exceptionnel, héroïque ou tragique se répondent et plongent le visiteur dans une atmosphère unique. Par leur intérêt esthétique, leur pouvoir d’évocation historique ou par la simple « charge émotionnelle » dont ils sont porteurs, ces objets nous touchent, nous interpellent et nous instruisent.
 

 

 

Sources : ©Musée du Souvenir des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan
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Practical information

Address

Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan – Cour Rivoli 56381
GUER
02 97 70 77 49

Prices

- Plein tarif : 5 € - Forfait famille (2 adultes +enfants) : 8 € - Jeunes : Gratuit pour les – de 18 ans - Groupes : 5 €/personne avec médiation- Gratuité : Gratuit pour le personnel civil et militaire de la défense et les – de 18 ans- Pass/tarifs groupés éventuels

Weekly opening hours

Du mardi au dimanche, de 10 h à 12 h et de 14 h 00 à 18 h00.

Fermetures annuelles

Fermé en janvierOffice de tourisme - Ville : Guer 56 380 - Adresse : 2 Place de la Gare - Tel : 02 97 22 04 78

Mémorial du 19 août 1942

Mémorial du 19 août 1942. Source : GNU Free Documentation License

Lieu de pèlerinage pour les Canadiens depuis 17 ans, le Mémorial du 19 août 1942 est situé sur la route du souvenir entre Vimy et Juno Beach.

L’association Jubilee, créée en 1989 pour pérenniser le devoir de mémoire de cet évènement dramatique, présente dans l’ancien théâtre municipal de Dieppe, des documents, objets, uniformes ainsi qu’une vidéo de témoignages et d’images d’époque.

C’est en 2002 que la Ville de Dieppe a choisi notre Association du nom de code de l’Operation Jubilee pour en faire un lieu de mémoire en hommage à ces jeunes soldats canadiens qui ont sacrifié leur vie pour NOTRE Liberté.

C’est dans cet écrin que nous, les bénévoles de l’association Jubilee, les gardons vivants, à notre manière par l’enseignement et la transmission de la mémoire.

Ainsi, nous ne les oublierons pas.

 


 

 

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Practical information

Address

Place Camille Saint Saëns 76200
Dieppe
06 85 53 11 19

Prices

Adulte : 4€ / Gratuit pour les moins de 12 ans / Pour les groupes de + de 10 personnes : 3,50€ par personne

Weekly opening hours

De fin mars à fin mai : jeudi, vendredi, samedi, dimanche + jours fériés de 14h à 17h30 / De juin à septembre : tous les jours de 13h 30 à 18h (sauf mardi) / D’octobre au 11 novembre : vendredi, samedi, dimanche + jours fériés de 14h à 17h30

Fermetures annuelles

Fermé du 12 Novembre à fin mars

Airborne Museum

Vivez l’expérience des paras du Jour-J

Exposition : « La France combattante - Les Forces Françaises Libres de 1940 à 1945 » > Avril à Novembre 2019
        ►Depuis l'entrée en Guerre de la France en 1939 jusqu'à la signature de l'armistice de mai 1945, suivez le parcours héroïque des soldats français pendant la Seconde Guerre Mondiale. Après la défaite de la Bataille de France en juin 1940, l'Armée Française devient l'Armée d'Armistice. Sous la gouverne du Maréchal Pétain, elle n'en est pas moins sous le contrôle et à la botte du IIIe Reich d'Adolf Hitler.  En réponse à cette humiliation ultime, une autre France, qui ne veut et ne peut se soumettre au joug nazi, se dessine dès lors : il s'agit de la France Libre impulsée depuis Londres par le Général  De Gaulle. De 1940 à 1945, du désert de Lybie jusqu'aux monts escarpés d'Autriche, vous accompagnerez l'extraordinaire destinée de ses Français combattants qu'ils fussent marins, aviateurs, ou bien soldats des forces Françaises libres.

France-combattante-airborne-museum


Consulter l'offre pédagogique en ligne >>>  Airborne museum


 

https://prod-cheminsdememoire.cnmosis.dirisi.defense.gouv.fr/sites/default/files/inline-images/airborne-museum-DP-2019_1.jpg

 

L’Airborne Museum est situé au cœur de Sainte-Mère-Eglise, face au clocher sur lequel le parachutiste John Steele est resté suspendu. A travers une muséographie spectaculaire et réaliste, l’Airborne Museum vous fera vivre le Débarquement aux côtés des parachutistes Américains des 82ème et 101ème Airborne. De la préparation du Jour-J en Angleterre, jusqu’aux combats qui menèrent à la Liberté, vous accompagnerez les troupes aéroportées dans leur chemin vers la Victoire. Découvrez une exceptionnelle collection d’objets historiques, un authentique planeur et un avion C-47 ayant participé aux opérations du Jour-J.

Une extension majeure : Opération Neptune et le Centre de conférence Ronald Reagan.

Dans le bâtiment "Opération Neptune" préparez-vous à vivre les parachutages du 6 juin 1944 ! Embarquez de nuit dans un véritable avion C-47 en Angleterre, puis atterrissez sur la place de Sainte-Mère-Eglise au milieu des combats et prenez part aux opérations qui suivirent !

A  partir de Mai, au sein du centre de conférence Ronald Reagan, découvrez une exposition inédite : « La bataille des Ardennes, Bastogne, hiver 1944 » ainsi que dans le cinéma un film de 20 minutes qui retrace avec émotion la vie sous l’occupation allemande puis la libération de Sainte-Mère-Église et du Cotentin.

 

 

 

Opération-neptune-airborne-museum

Exposition : 01>09 Juin 2019

Les + :

  • Airborne Reality (depuis avril 2016): Munis de votre Smartphone ou votre tablette, téléchargez gratuitement l’application du musée et créez votre propre visite guidée en fonction de vos centres d’intérêt et de votre temps de visite !

Grâce à la réalité augmentée, soyez les témoins privilégiés du Débarquement et des parachutages sur Sainte-Mère-Eglise!

Téléchargement gratuit au musée, depuis le site web www.airborne-museum.org ou via Google Play et l’App Store. Application en français et anglais, puis, dans les mois à venir, en néerlandais.

  • Exposition (à partir de juillet 2016): La bataille des Ardennes, Bastogne, hiver 1944. A travers cette exposition, revivez les évènements de cette bataille.

Le 16 Décembre 1944, Hitler lance une offensive de grande envergure à travers les Ardennes belges pour reconquérir le port d’Anvers et repousser les forces alliées.  Ces dernières sont prises par surprise du fait de la soudaineté et de la rapidité de l’attaque. En urgence, le Général Eisenhower décide d’envoyer en renfort des unités qu’il tient en réserve en France. La bataille des Ardennes a été plus qu’éprouvante et meurtrière pour les forces alliées qui devaient faire face à un hiver très rigoureux et un manque criant de ravitaillement en nourriture et en armes. L’armée allemande ne sera mise en échec qu’après l’apparition d’une accalmie salutaire permettant le ravitaillement des troupes au sol et facilitant l’arrivée de l’armée du Général Patton. La bataille des Ardennes ne prendra fin que fin janvier 1945.

Cette exposition inédite mettra également en lumière la voie de la liberté partant de Sainte-Mère-Eglise et arrivant à Bastogne ainsi que le rôle de l’armée Patton au sein de la bataille des Ardennes.

 

Guides de visite sous forme de livrets-jeux disponibles de 6 à 15 ans, téléchargement gratuit sur www.airborne-museum.org ou achat sur place +1€/enfant

 

 

Sources : ©Airborne Museum
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Practical information

Address

14 rue Eisenhower 50480
Sainte-Mère-Église
02 33 41 41 35

Prices

IndividuelsADULTE : 8.00 €ENFANT (6 à 16 ans) : 5.00 €Famille :2 adultes et 2 enfants payants minimumADULTE : 7.50 €ENFANT : 4.00 €Groupes AdultesVisite Libre : 6.00€ / adulteVisite guidée (1h15) à partir de 20 personnes :7.30€ / adulte- Une gratuité pour 20 payants- Guide et chauffeur gratuits- Groupes enfantsVisite Libre : 4.00€ / enfantVisite guidée (1h15) à partir de 20 enfants : 5.30€ / enfant- Une gratuité pour 10 payants- Guide et chauffeur gratuitsGuide de visite enfants et adolescents :• CP à CE2 (6 à 9 ans)• CM1 à 6ème (9 à 12 ans)• 5ème à 3ème (13 à 15 ans)Téléchargement gratuit sur www.airborne-museum.org ou achat sur place : +1€/ enfant

Weekly opening hours

Horaires du MuséeDe mai à Août : 9h-19hAvril et septembre : 9h30-18h30Octobre à mars : 10h-18h

Fermetures annuelles

Fermé en décembre et janvier sauf vacances de Noël