Musée de la cavalerie

Partager :

© Musée de la cavalerie à Saumur

Situé en plein cœur de la cité de Saumur, ville du cheval, le musée de la cavalerie est déployé sur 1400 m² dans les anciennes écuries du Cadre Noir.

À travers un parcours chronologique, le Musée retrace cinq siècles d’histoire militaire de la France, depuis les troupes à cheval de l’ancienne monarchie jusqu’au au développement du char moderne au XXIe siècle.

Installées durant plusieurs décennies au sein même du bâtiment historique de l’Ecole de Cavalerie datant de 1767, les collections du Musée de la Cavalerie se donnent à voir depuis 2011 dans les anciennes « Ecuries du manège » de Saumur. Situées sur la place du Chardonnet, haut lieu de l’ « Equitation de tradition française® » inscrite en 2011 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, cet édifice d’une élégante sobriété fut bâti en 1827. Pendant près de 150 ans, il demeura l’écurie du Cadre noir de Saumur, qui rassemblait l’ensemble des instructeurs militaires d’équitation de l’école de Cavalerie.

Rattaché aux Écoles militaires de Saumur, desquelles il dépend au même titre que le musée des Blindés, le musée de la Cavalerie s’intègre dans un vaste ensemble patrimonial, qui comprend tout à la fois un patrimoine mobilier composé d’une très riche collection de militaria, mais aussi immobilier en tant que bâtiment classé au titre des monuments historiques. Ce patrimoine bâti dont la construction débutât dès la deuxième moitié du XVIIIème siècle, forme un ensemble unique en Europe, le plus grand site dédié à l’équitation militaire en Europe.

Également lieu d’évocation du passé glorieux et parfois tragique des anciennes troupes montées, le musée participe enfin à la promotion et à la conservation d’un véritable patrimoine immatériel, où se mêlent mémoire et traditions et dont le fameux Carrousel de Saumur donne chaque été en juillet une éloquente illustration. Dans cette perspective, le musée contribue à maintenir cet ‘‘esprit cavalier’’, dont le panache légendaire, le gout de l’élégance et parfois de la fantaisie demeurent aujourd’hui encore, la marque de celle qui jadis se nommait « la reine des Batailles ».

*****

Articulé autour d’une muséographie didactique et moderne, le musée de la cavalerie permet de retracer six siècles d’histoire militaire de France à travers une riche collection d’uniformes, d’armes, d’emblèmes et d’objets en tous genres représentatifs de la cavalerie puis de l’arme blindée française.

Le Musée comprend un espace dédié aux expositions temporaires qui y sont chaque année organisées.

Enfin, un centre de documentation, riche de 18000 ouvrages sur l’histoire militaire, celle de la cavalerie et l’hippologie, est accessible à tous sur rendez-vous.

Lieu de diffusion du savoir, animé par une équipe dynamique dirigée par un officier conservateur, diplômé de l'École du Louvre et en histoire militaire, le musée de la cavalerie constitue un outil pédagogique à la disposition de tous les publics qu’ils soient militaires ou non, actifs, retraités, étudiants ou scolaires, en visites libres ou guidées.

Lieu culturel au service de la Défense, le musée participe aussi à la formation morale des militaires en contribuant au développement et à la diffusion de la spécificité du métier de soldat, du lien armée-nation et de l’identité de l’Arme Blindée Cavalerie, héritière des anciennes troupes à cheval.

Outil de rayonnement et espace de mémoire, le musée se veut enfin une vitrine de l’armée de Terre et de son histoire, qu’il participe à mieux faire connaitre auprès du grand public.

 

Sources : ©Musée de la cavalerie
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Place Charles de Foucauld - 49400
Saumur
02 41 83 69 23

Site Web : musee-cavalerie.fr

Les fortifications de Saint-Martin-de-Ré

Partager :

Vue aérienne de Saint-Martin-de-Ré. Source : GNU Free Documentation License

1681, Vauban renforce les défenses de l'île par la construction d'une citadelle et d'une enceinte fortifiée.

Faisant face à La Rochelle, l'île de Ré eut à subir à plusieurs reprises les assauts des soldats anglais. Soucieux de protéger les accès de La Rochelle et de Rochefort, Vauban entreprend en 1681 de renforcer les défenses de l'île par la construction d'une citadelle et d'une enceinte fortifiée à Saint-Martin-de-Ré, sur sa côte Nord.

Erigée à l'emplacement d'une forteresse dont les travaux avaient été entrepris en 1627, la citadelle, de plan carré, occupe la partie est de la ville. Son système de défense se compose de quatre bastions, trois demi-lunes et une contre-garde bordés d'un fossé et d'un chemin couvert.

Elle abritait un arsenal, des magasins à vivres et à poudre, des casernes et logements d'officiers... La citadelle ouvre sur la mer par un petit port fortifié. À partir de 1873, elle devient une étape pour les condamnés au bagne en instance de départ pour la Nouvelle-Calédonie, jusqu'en 1897, puis la Guyane, jusqu'en 1938. Elle demeure aujourd'hui une prison pour plus de 400 détenus et ne se visite pas.

Illustration du premier système de Vauban adapté à un site de plaine, le dispositif est accompagné d'une vaste enceinte fortifiée permettant d'héberger la population de l'île, soit quelque 16 000 habitants, ainsi que le bétail, et de stocker vivres et fourrages en cas d'attaque ennemie. En arc de cercle côté terre, elle comporte bastions, demi-bastions à orillons, demi-lunes et contre-garde. Deux portes monumentales, la porte Toiras et la porte des Campani, en constituent les points d'accès. Également bordée d'un fossé et d'un chemin couvert, elle est en outre entourée d'un glacis, plan dégagé incliné vers l'extérieur des remparts d'une portée de canon.

 

Renseignements pratiques :

Office de tourisme de Saint-Martin de Ré

2, quai Nicolas Baudin Ilot du Port - BP 41 17410 Saint-Martin-Ré

Tél. : 05.46.09.20.06

 

Ouvert

  • du 01-07 au 31-08, de 10h à 19h du lundi au samedi et de 10h à 13h et de 15h à 17h le dimanche et les jours fériés
  • du 01.06 au 30.09 : du lundi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h, le dimanche et les jours fériés de 10h à 13h
  • En mai : du lundi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h, le dimanche et/ou les jours fériés de 10h à 12h
  • En avril et pendant les congés scolaires : du lundi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h, le dimanche et les jours fériés de 10h à 12h
  • du 01-10 au 31-03 : de 10h à 12h et de 14h à 18h du lundi au samedi

 

Réseau des Sites Majeurs de Vauban

Association Vauban

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Cours Vauban 17410
Saint-Martin-de-Ré

Tarifs

Visite guidée Plein tarif: 6 € Tarif réduit: 2,50 € Groupes (+ de 20 personnes): 5,5 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre toute l’année. Visite guidé sur réservation le mardi et jeudi à 10h30 pendant les vacances scolaires.

Musée franco-américain du Château de Blérancourt

Partager :

Château de Blérancourt. Copyright Marc Poirier

Le musée franco-américain de Blérancourt est un musée d’art et d’histoire. Ses collections rendent compte de la richesse et de l'ancienneté des relations entre la France et les États-Unis du point de vue historique, culturel et artistique, du XVIIème siècle à nos jours.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Morgan


Le musée franco-américain du château de Blérancourt, unique musée consacré à des relations entre deux pays, et plus spécifiquement à la France et aux Etats-Unis d’Amérique, est situé à 120 km au nord de Paris et à 15 km de la gare de Noyon.

Construit en 1612 sur les plans du célèbre architecte Salomon de Brosse, le Château de Blérancourt fut la demeure de la riche famille des Potiers de Gesvres, avant démantelement pendant la Révolution. En ruines à la fin du19ème siècle, il est confié en 1917 par l’Armée française à Anne Morgan, fille du fameux banquier et collectionneur américain John-Pierpont Morgan. A la tête d’une association d’aide aux populations des régions sinistrées par la guerre, le Comité pour les Régions Dévastées, elle poursuit jusqu’en 1924 son action humanitaire et participe à la reconstruction de la région Picardie grâce aux missions suivantes : service d’infirmières-visiteuses, ravitaillement, aide à la lecture publique, foyers et jardins d’enfants, scoutisme, sports et fêtes. Grâce à,un parc automobile de Ford-T, les volontaires peuvent ainsi desservir 130 villages à partir de 5 centres établis à Blérancourt, Coucy-le-château, Anizy, Vic-sur-Aisne et Soissons. Au plus près des populations sinistrées, elles participent activement à une reconstruction morale et sociale et apportent la joie de vivre dans une région détruite à 90 % lors du conflit mondial.

Au lendemain de la guerre, Anne Morgan rachète le château (1919), fait restaurer en 1924 les deux pavillons d'angle pour y installer le musée de la coopération franco-américaine, puis en 1930 l'aile nord du Château, suivie par l'aile sud en 1938.

A l’origine dédié à la participation française à la guerre d’Indépendance et surtout à l’aide américaine durant la Première Guerre mondiale, le projet culturel du musée s’est ensuite étendu aux relations artistiques franco-américaines, présentées dans le pavillon Gould construit en 1989 par les architectes Yves Lion et Alan Lewitt.

Le musée fait actuellement l’objet d’un chantier de complète rénovation afin d’augmenter la surface d’exposition et de valoriser les vestiges archéologiques majeurs (maison-forte médiévale) découverts pendant les fouilles réalisées avant travaux.

Réouverture du musée franco-américain de Blérancourt après complète rénovation, automne 2017.

 

Visites et ateliers pédagogiques :

https://museefrancoamericain.fr/activites-pedagogiques

 

  • Centre de documentation et contact(s)

Bibliothèque franco-américaine : La bibliothèque franco-américaine est consacrée aux relations entre la France et les États-Unis. Située dans le cadre exceptionnel d'un pavillon du XVIIe siècle, elle comprend plus de 6 000 ouvrages.

  • Ouverte aux lecteurs sur simple demande écrite.
  • Service pédagogique et contact(s)

Catherine Assous Tél : 03 23 39 14 72 mail : catherine.assous@culture.gouv.fr

  • Visite gratuite : Uniquement lors des événements nationaux

https://www.coordonnees-gps.fr/communes/blerancourt/2093

 

Sources : ©Musée franco-américain du Château de Blérancourt
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Place du Général Leclerc 02300
Blérancourt
03 23 39 14 71

Tarifs

Tarifs d’entréeMusée partiellement fermé, réouverture complète prévue en 2016, tarifs susceptibles d’être modifiés après complète réouverture.Musée actuellement partiellement ouvert :Pavillon Anne Morgan : 2,50 € (tarif unique)Jardins du nouveau monde: accès gratuit des jardins toute l’année de 8h00 à 19h00.Groupes uniquement sur réservations : Contacter Catherine Assous Tél : 03 23 39 14 72 mail : catherine.assous@culture.gouv.fr

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Musée fermé/ partiellement ouvert pendant la rénovation. La réouverture complète est prévue en octobre 2016.Boutique et accueil ouverts tous les jours sauf le mardi de 10h00 à 12h30 et de 14h00 à 18h00 Pavillon Anne Morgan : ouverture tous les jours sauf le mardi de 14h00 à 18h00 - Groupes sur réservation, renseignements au 03 23 39 14 72Bibliothèque franco-américaine : ouverte aux lecteurs sur simple demande écrite.Parc - domaine du château : Les jardins du nouveau monde sont ouverts tous les jours de 8h00 à 19h00

Fermetures annuelles

fermé les 1er janvier, 1er mai, 25 décembre

Musée de l'Artillerie

Partager :

Créé sur le site de Draguignan en 1982, titulaire du label « Musée de France » depuis 2006 et totalement rénové en 2013, le Musée de l’artillerie a pour double mission de témoigner de la richesse du patrimoine historique, technique et humain de l’arme, tout en participant à la formation de la génération montante.

Un outil de formation à la citoyenneté

Actif au sein des Ecoles militaires de Draguignan, comme outil de formation des militaires et civils de la Défense, il est aussi tourné vers l’extérieur en accueillant un large public de touristes et de scolaires. Fort de plus de 21.000 visiteurs en 2014, dont 7.000 enfants et adolescents, le Musée de l’artillerie est donc une vraie ressource pédagogique pour les groupes scolaires comme pour les familles. Le Musée est aussi porteur d’expositions temporaires des plus variées.

Après « Soldats de plomb » en 2011, « Animaux dans la guerre » en 2012, « La Marne » en 2014 et « Coups de pinceaux » en 2015, l’exposition temporaire de l’année 2016 s’attache à témoigner des batailles de Verdun et de la Somme, paroxysmes militaires et humains de la violence de masse au cours de la Grande Guerre, devenus des symboles de paix et de réconciliation.

Un conservatoire du patrimoine de l’artillerie

S’appuyant sur une collection de près de 15.000 objets dont 2.000 d’intérêt majeur, le Musée de l’artillerie présente une collection unique dont les pièces les plus anciennes remontent au XIVe siècle. Tout particulièrement riches pour la période comprise entre 1870 et notre époque, les collections du musée font l’objet d’un chantier permanent de rénovation et de mise en valeur, notamment grâce au bénévolat de passionnés. La richesse de cette collection permet d’affirmer que le musée présente Sept cents ans d’histoire de France, vus à travers l’âme d’un canon (titre éponyme du livre de visite).

VERDUN-LA SOMME

Au milieu de la guerre, au bout de leurs forces

Du 21 mai au 20 novembre 2016, dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre, le Musée de l’artillerie de Draguignan organise une exposition consacrée aux deux batailles titanesques de Verdun et de La Somme. Du dimanche au mercredi inclus (et les jeudis sur rendez-vous), de 9h00 à midi et de 13h30 à 17h30, l’exposition intitulée VERDUN – LA SOMME, Au milieu de la guerre, au bout de leurs forces, réalisée en partenariat avec des collectionneurs privés, traite de ces deux batailles, véritables virages de la guerre où l’intensité des combats a dépassé tout ce que l’Homme avait connu auparavant. Par son discours pédagogique et la richesse de sa présentation, cette exposition est conçue pour tous les âges, des plus jeunes aux plus expérimentés. Exposition adaptée pour la visite par des classes du CM1 au Lycée, dans le cadre des cours d’histoire et d’éducation à la citoyenneté.

 

 

Sources : ©Musée de l'Artillerie
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Quartier Bonaparte - Avenue de la Grande armée 83300
Draguignan
04 83 08 13 86

Tarifs

entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30, du dimanche au mercredi inclus(le jeudi et le vendredi, possibilité de visites de groupes sur rendez-vous)

Fermetures annuelles

Du 15 décembre au 15 janvier.Office du tourisme intercommunal de la Dracénie - Adresse : 2, avenue Carnot, 83300 DRAGUIGNAN - Tel : 04.98.10.51.05 - Site : www.tourisme-dracénie.com

Musée des Troupes de Marine

Partager :

©Musée des Troupes de Marine

Musée d’histoire, de sciences et techniques, d’arts et traditions militaires, mais aussi d’aventures humaines. En 2006, le Musée des Troupes de Marine a obtenu le label « musée de France ».

Le Musée des Troupes de Marine est une évocation illustrée aussi bien par ses collections très diversifiées, que par des archives et des documents iconographiques, des troupes coloniales de Richelieu à nos jours. L'une des missions du musée est de conserver la trace et les preuves du rôle pacificateur et civilisateur de la France dans son empire colonial.

Les collections sont constituées d'uniformes, d'insignes, d'armes, de coiffures et de décorations, affiches, dessins, documents photographiques, pièces d'archives, souvenirs de personnages, illustres ou non, etc. . soit environ 10.000 objets.

L'une des caractéristiques majeures des objets de cette collection est leur taille. Ils sont de dimensions modestes, mis à part la voiture de Gallieni et quelques pièces d'artillerie.

L'autre caractéristique est leur nombre : il s'agit de collections de grandes séries tels que 4.000 décorations, 700 fanions, 3.000 insignes métalliques et des dizaines de milliers d'images.

On estime qu'environ 50 % des objets proviennent de collections publiques (dépôts d'autres musées et récupération du patrimoine des salles d'honneur de régiments dissous à l'occasion de restructurations du ministère de la défense), l'autre moitié provenant des dons des particuliers.

Depuis 1993, le musée dispose d'un auditorium de 250 places où l'AAMTDM organise un cycle annuel de conférences.

À partir de l'an 2000, le musée organise, chaque année, une journée d'étude ou un colloque scientifique. Il présente chaque trimestre une nouvelle exposition temporaire et participe aux célébrations du ministère de la culture : Printemps des musées, Festival de la langue française, Nuit européenne des musées et Journées européennes du patrimoine. En 1996, l'ampleur de la documentation conservée au musée a motivé la création du Centre d'Histoire et d'Etudes des Troupes d'Outre-Mer (CHETOM), le centre de recherches du musée. Les chercheurs peuvent y consulter, sur rendez-vous, les archives, les fonds privés, les fonds cartographiques ou iconographiques et la bibliothèque spécialisée du musée forte de dix mille ouvrages.

À travers l'histoire des colonies, ce sont les principales étapes de l'Histoire de France qui sont présentées au Musée des Troupes de Marine. Le musée s'intègre dans un paysage culturel historique. En plus d'être la «maison mère» des Troupes de Marine, Fréjus a un patrimoine militaire particulièrement riche (notamment avec la présence d'une pagode bouddhique et d'une mosquée africaine sur sa commune). Il nous renvoie aussi au débarquement de Provence d'Août 1944.

Le rayonnement du musée est important, son expertise est reconnue et ses collections particulièrement sollicitées. Près de 480.000 visiteurs dont plus de 2.000 enfants et adolescents ont été accueillis dans le musée, très souvent dans le cadre de découverte du patrimoine. Le musée est également tourné vers les militaires, les jeunes engagés et les jeunes cadres viennent y trouver leurs racines . ces hommes et ces femmes qui entrent parmi le corps des soldats des Troupes de Marine ont une histoire à découvrir.

Sources : ©Musée des Troupes de Marine
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Avenue du Musée des Troupes de Marine 83600
Fréjus
04 94 17 86 03

Tarifs

Entrée gratuite Salles climatisées

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h Visites guidées sur RDV (du lundi au vendredi) ; Scolaires, périscolaires, étudiants, situation de handicap…

Site Web : Site officiel
Courriel : museetdm@wanadoo.fr

Site-mémorial du Camp des Milles

Partager :

© Artais Studio

La Fondation du Camp des Milles - Mémoire et Éducation est un établissement sans but lucratif, reconnu d'utilité publique par décret du Premier ministre en date du 25 février 2009.


Consulter l'offre pédagogique >>>  camp des Milles


Elle est présidée par M. Alain Chouraqui, Directeur de Recherche émérite au CNRS, et dotée d’un Conseil d'administration qui représente la diversité de ses partenaires publics (État et collectivités territoriales), privés et associatifs, ainsi que des personnalités qualifiées.

Elle avait pour mission d'aménager les espaces et bâtiments de l'ancienne tuilerie des Milles devenue entre 1939 et 1942 camp d'internement et de déportation (d’où ont été déportées plus de 2 000 personnes, hommes, femmes, enfants car ils étaient juifs) pour en faire un haut-lieu de Mémoire et d'Histoire au service de l'Éducation citoyenne et de la culture.

Elle est aujourd’hui en charge de la gestion et du développement du Site-Mémorial du Camp des Milles, ainsi que des activités d'accueil des publics, de formation, de culture, de recherche et de coopération internationale.
Le Site-Mémorial a été conçu, principalement pour les jeunes, non seulement comme un musée d'histoire et un lieu de mémoire préservé, mais aussi comme un espace de culture patrimoniale et artistique et comme un "musée d'idées", un laboratoire innovant dans son contenu comme dans ses dispositifs pédagogiques.
Ainsi, par cette approche originale, aujourd’hui reconnue à l’international, notamment par l’UNESCO, le Site-Mémorial du Camp des Milles fournit, sur un lieu de mémoire, des repères pluridisciplinaires et des clés de compréhension qui peuvent aider à être vigilant et à réagir à temps face aux crispations identitaires et aux extrémismes.

Son action éducative et culturelle est destinée à renforcer la vigilance et la responsabilité des citoyens face au racisme, à l'antisémitisme et à tous les fanatismes qui menacent la démocratie :

• En s'appuyant d'une part sur la mémoire et l'histoire de la Shoah, l’étude intergénocidaire et d’autres crimes de masse, ainsi que sur les résistances à ces crimes,

• En tirant parti d'autre part des acquis scientifiques permettant de comprendre, dans un but de prévention, les processus individuels et collectifs qui peuvent conduire à ces crimes, ainsi que ceux qui permettent de s'y opposer.

 


 

 
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

40, chemin de la Badesse 13290
Aix-en-Provence
04 42 39 17 11

Tarifs

Plein tarif visite guidée : 14,50€ / Tarif réduit visite guidée : 12,50€ (enfants de 9 à 18 ans, étudiants de – 25 ans, chômeurs, seniors de + 65 ans, enseignants ne préparant pas de visite au Site-mémorial, personnes en situation de handicap) / Visite guidée + atelier enfant : 15,50€ (enfants de 9 à 13 ans) / Visite guidée + atelier jeune : 15,50€ (adolescents de 14 à 17 ans) / Pass famille visite guidée : 45 € (valable pour 2 adultes et 2 enfants de 9 à 18 ans) / Gratuités : enfants de – 9 ans, bénéficiaires du RSA, anciens combattants, enseignants préparant une visite au Site-mémorial, titulaires d’une carte de presse / Dispositifs spéciaux (règlement sur place) : City Pass Aix-en-Provence, Pass My Provence, pass culture

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours de 10h à 19h - Fermeture de la billetterie à 17h30

Musée de la Légion étrangère

Partager :

150e commémoration du combat de Camerone. © J. Lieber – Légion étrangère

L'historique


1888 – 1930

Au cours du bref mais intense ministère du général Boulanger, les régiments sont autorisés à créer des salles d’honneur afin d’y rassembler les souvenirs les plus marquants de leurs campagnes. A la Légion, la première pierre de cette salle est posée en 1888. La section des pionniers du régiment en réalisa les murs, les portes, fenêtres et le mobilier . en 1892, ce sanctuaire est inauguré.

Le colonel Zéni, qui vient de payer, sur sa cassette personnelle, les dernières factures, estime qu’il a vocation à recueillir « toute la brocante glorieuse » gagnée par les légionnaires lors de leurs campagnes. Cette idée guide l’accroissement des collections pendant les quarante années suivantes.

1931 - 1961

En 1931, la salle d’honneur est rénovée pour les cérémonies du Centenaire. Elle comporte alors une salle de commandement et un mémorial appelé « Temple des héros ». Celui-ci est dédié à la mémoire des légionnaires tombés au combat. Les plaques visibles au fond de la salle sont, aujourd’hui au carré Légion de Puyloubier.

Instigateur de l’idée du musée de la Légion étrangère qui est inauguré en 1934, le général Rollet avait pour but de faire connaître la geste légionnaire et de créer un sentiment de légitime fierté chez chacun des légionnaires, notamment les plus jeunes en service tout en proposant une image positive de l’Institution dans la ligne des cérémonies du Centenaire.

1962 - 2004

En octobre 1962, la Maison mère de la Légion étrangère est transférée de Sidi Bel Abbès à Aubagne. Le musée est alors mis en caisses et va vivre temporairement à l’Institution des invalides de la Légion étrangère de Puyloubier. Après avoir posé la première pierre en 1963, Pierre Messmer, ministre de la Défense, inaugure le nouveau musée à Aubagne au cours des cérémonies de Camerone en 1966. Le bâtiment conçu pour s’intégrer dans la perspective du Garlaban, sommet dominant Aubagne, ferme la place d’armes, juste en arrière du monument aux morts de 1931, lui aussi rapporté d’Algérie. La salle d’honneur est conçue à partir des plans de 1958 et une nouvelle salle des campagnes est aménagée à l’étage.

En 1989, le Foyer d’entraide légionnaire acquiert la collection d’uniformes Guyader, ensemble unique au monde. Face à cette entrée d’importance, il est nécessaire d’ouvrir une annexe du musée à Puyloubier, dans les caves du château, puis au premier étage avec son extension progressive. Dès cette période, la nécessité d’une extension future du musée est évoquée par le commandement. Ce projet est étudié à la fin des années 1990, mais se trouve ralenti par la restriction du champ d’action du Foyer d’entraide de la Légion étrangère (FELE). L’idée d’une société d’amis du musée voit alors le jour et devient réalité en 2003 : elle va porter ce projet incroyable et notamment gérer quotidiennement le magnifique élan de générosité que représentera la souscription.

La labellisation du musée

Le musée a été labellisé « musée de France » en janvier 2011. Cette distinction est la reconnaissance officielle du ministère de la Culture de la qualité de la collection du musée de la Légion étrangère et de la rigueur scientifique avec laquelle elle est gérée. L’Etat reconnait ainsi l’intégrité de cette collection et sa pérennité ce qui rassure également les donateurs. Tel n’est pas le cas pour un musée associatif. Ce projet s’inscrit aussi dans le cadre des festivités Marseille Provence 2013 (projet labellisé MP2013).

Les expositions temporaires en 2013

- 30 avril au 1er septembre : « La Légion dans la peau » : tatouages de légionnaires. Des portraits photographiques de légionnaires, accompagnés de celles de certains de leurs tatouages permettront de rentrer dans l’intimité de ces hommes et de leur histoire.

-16 septembre au 22 décembre : « Camerone / la méditerranée, lorsque l’histoire se mêle au mythe » : accueillera les peintres aux Armées. Depuis un an, parcourant les régiments de la Légion, ils se documentent et observent la vie quotidienne pour créer des œuvres sur les thèmes « la Légion et la méditerranée » et le « 150e anniversaire du combat de Camerone ».

Le parcours muséographique

Le visiteur est accueilli dans le nouveau musée au sein d’un vaste espace d’accueil baigné par la lumière provençale grâce à la présence d’un patio où s’élève la colonne RANDON rappelant les travaux effectués par la Légion en Algérie. Ce monument se trouvant autrefois à Bône avait été rapporté en 1962 à Aubagne.

Le parcours permanent s’ouvre sur un espace de transition offrant aux visiteurs des éléments visuels et auditifs appartenant aux lieux communs sur la Légion, vecteur du mythe : le képi blanc, les affiches de cinéma, la voix de Piaf qui vous enveloppe, les livres...

Deux choix s’offrent alors au visiteur :

  1. L’exposition temporaire à droite.
  2. : Le parcours historique face à lui.

Il découvrira l’histoire de la Légion et de ses légionnaires depuis sa création en 1831 jusqu’à nos jours à travers une scénographie à l’esthétisme sobre et élégant (métal noir brut, verre). Cécile Degos, la scénographe du projet, a cherché à traduire à travers son travail l’esprit « Légion » alliant rigueur et excellence.

Les cimaises du parcours consacrées à la période 1831 à 1914 sont peintes d’un rouge profond, magnifiant les toiles du XIXème siècle et servant d’écrin intimiste à des objets d’exception.

Les étapes suivantes évoquant des périodes où la guerre devient une véritable industrie sont traitées en gris très clair et en blanc.

Des mannequins anthropologiques viennent dialoguer avec les visiteurs comme des visions surnaturelles surgies du temps jadis. Installés sur des podiums bas et sans vitrine, ils sont là pour incarner le légionnaire combattant. L’uniforme sort de sa vitrine souvent indispensable mais transformant trop souvent par le phénomène du « bel écrin » des objets de guerre et de sang en objets d’art. Cela éloigne trop souvent le visiteur d’une juste compréhension de leur vocation première.

Le parcours s’achève par des salles thématiques. La première aborde la dimension bâtisseur du légionnaire avec un développement sur le monument aux morts de la Légion visible depuis une grande fenêtre donnant sur la place d’armes.
La deuxième intitulée « Une vie de légionnaire » évoque la vie quotidienne des légionnaires et l’importance que revêtent le chant et la musique. La troisième présente le système de solidarité légionnaire totalement unique ainsi que l’histoire du musée et de ses collections.

Le visiteur termine son parcours par la salle d’Honneur et la crypte, espace mémoriel occupant une place particulière dans la vie de chaque légionnaire (début et fin de contrat...).

Enfin, il passera par la boutique du musée proposant des souvenirs, ouvrages et vin de Puyloubier produit par d’anciens légionnaires dont la vente participe au financement de l’entraide légionnaire.


Quelques chiffres

- Superficie totale : ancien musée (rénové) + nouvelle partie = 2 000m2.

- 10 000 objets traités (inventoriés, déménagés, dépoussiérés, photographiés,...).

- 10 mannequins anthropologiques. - 25 000 visiteurs par an. - 1000 élèves par an. - 30 œuvres restaurées.

- 10 000 ouvrages dans la bibliothèque du centre de documentation.

- Près de 300 m2 de surfaces vitrées pour 33 vitrines.

- Plus de 220 m linéaires de cimaises d’une hauteur de 3,5 m. soit 750 m2 de cimaises posées.

 

Visite groupée uniquement sur rendez-vous (guide toute langue).

 

Musée de la Légion étrangère

Quartier Viénot - Route de la Légion  - BP 21 355 - 13784 AUBAGNE CEDEX

Contacts

www.legion-etrangere.com

 

Modalités pratiques

L’accès au musée se fera par le chemin de la Thuillière, 13 400 Aubagne

Adresse à rentrer dans votre GPS pour atteindre le parking : Chemin de la Thuillière 13400 Aubagne

 

 

 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Route de la Légion - Quartier Viénot - Accès : Chemin de la Thuillière 13400
Aubagne

Tarifs

Entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sauf les lundis et mardi, de 10h à 12h et de 14h à 18h.

Fermetures annuelles

Du 23 décembre au 31 janvier.

Musée Militaire du Périgord

Partager :

©Musé Militaire du Perigord-JR-Courbin-2002

Musée centenaire fondé par les vétérans de 1870, présentant l’histoire militaire locale au sein de la grande région Aquitaine grâce à des collections exceptionnelles (plus de 13 000 objets exposés).

Ouvert depuis 1911, il est dédié à la mémoire des Périgourdins et de leurs familles qui y ont déposé, depuis cette époque, armes, uniformes et souvenirs de toutes sortes, en complément de dons de l’État et de dépôts d’autres musées. Les collections évoquent la mémoire des combattants de la région, à toutes les époques, dans leur vie quotidienne, leurs engagements, qu’ils aient été soldats de métier ou simplement appelés sous les drapeaux, en la situant dans le cadre global de l’histoire militaire de la France.

Du Moyen Age à l’époque actuelle, les objets et documents présentés sont le plus souvent rares, remarquables, émouvants ou simplement pittoresques et proviennent autant de personnages célèbres (Daumesnil, Bugeaud …) que de simples soldats. Vous trouverez au Musée Militaire du Périgord, plus de 15 000 objets militaires.
Les conflits de 1914/1918, 1939/1945, Indochine, Algérie ont apporté leur lot de souvenirs, parfois remis par l’Etat comme les canons et mitrailleuses, prises de guerre sur l‘ennemi d’alors, mais aussi et toujours par les combattants eux-mêmes ou leur famille.

Et le flot ne tarit pas puisque ces dernières années, des souvenirs d’ex Yougoslavie ou de la guerre Du Golfe ont été inscrits à l’inventaire du musée. La présentation permanente des collections au public, s’accompagne d’expositions annuelles consacrées à un thème historique, tout en accordant également une assistance à l’organisation de manifestations locales organisées par diverses collectivités par le biais d’un service de conseil et de prêts d’objets.

Un effort particulier est exercé dans le domaine de l’éducation par un accueil des classes gratuit et accompagné sur des thèmes choisis par les enseignants. L’établissement est, depuis sa création, toujours géré par les membres bénévoles de l’Association du Musée Militaire des Gloires et Souvenirs du Périgord qui ont en charge la présentation et l’entretien des collections, organisent les expositions et assurent les visites guidées.

 


 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

32 rue des Farges - 24000
Périgueux
05 53 53 47 36

Tarifs

Plein tarif : 5€ / Réduit : 3€ (groupe + 10 personnes, personnel du Ministère de l'Intérieur ou des Armées, adhérents Université du Temps Libre de Périgueux) / Gratuit pour les enfants de moins de 18 ans et les groupes scolaires

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au samedi de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Dimanches et jours fériés, sauf demande particulière pour les groupes

Musée des Parachutistes

Partager :

Vue de l'entrée du musée des parachutistes de Pau. Source : www.museedesparachutistes.com

Ce musée retrace l'histoire des parachutistes français depuis leur création jusqu'à maintenant.

 

Le musée des parachutistes est à la fois un musée de tradition de l'Armée de terre et un ensemble représentatif de l'histoire et du présent des troupes aéroportées françaises. Dépositaire de l'identité de l'ensemble des troupes aéroportées, il a pour mission de faire connaître leur histoire, leurs traditions, leur esprit et leur actualité.

Ses collections et ses mises en scène à travers de nombreux tableaux sont accessibles à tous et intéressent autant le public que les troupes elles-mêmes. Les expositions temporaires en font un relais régional de diffusion de l'esprit de défense. Le musée se veut ainsi un lieu d'étude et de transmission de la mémoire des conflits contemporains. Enseignants, universitaires et visiteurs y trouvent un accueil, des sources d'informations adaptées.

Le musée retrace l'histoire des parachutistes français depuis leur création à nos jours. Le parcours est formé de cinq tableaux précédés de vidéogrammes explicatifs.

Chaque tableau est composé de mises en scènes contenant des mannequins équipés, des armes et des véhicules sur fond de posters muraux :

- Le temps des précurseurs, naissance de la technique et de l'emploi des parachutistes : Aérostiers de la première Guerre mondiale, premiers équipements spécifiques, parachutistes allemands, soviétiques et français. La création des troupes aéroportées françaises date du 1er avril 1937, deux groupes sont mis sur pied : le 601ème GIA à Reims et le 602ème GIA à Baraki (Algérie). La doctrine et l'inspiration sont soviétiques, ramenées par le Colonel GEILLE de son séjour de formation en URSS et l'enseignement des grandes manœuvres de Kiev de 1935.

- La deuxième guerre mondiale, création des grandes unités américaines et britanniques : Soldats français des Forces Françaises Libres (FFL) au Spécial Air Service (SAS) et en Afrique du Nord, équipés par les Américains. En 1940, une compagnie d'infanterie de l'air sera créée au sein des forces aériennes françaises libres et intégrera le Spécial Air Service sous le nom de French Squadron. Sont ensuite créés à partir des évadés de France et des débris de l'armée du général Giraud les 3ème et 4ème SAS qui deviendront les 3ème et 2ème Régiments de chasseurs parachutistes. Ils seront parachutés en Bretagne à la veille du débarquement avec pour mission de détruire divers objectifs dans le but de bloquer l'ennemi dans la péninsule bretonne. Le 1er régiment de chasseurs parachutistes, entièrement équipé à l'américaine qui intègre la 82ème US Airborne avant d'être engagé dans les Vosges en 1944. Le Bataillon de choc entraîné au saut par les américains et au combat par les britanniques sera engagé dans la libération de la Corse, de l'île d'Elbe puis en métropole. Les Commandos d'Afrique, régiment frère du Bataillon de choc, qui se distingue par sa spécialisation des actions amphibies et par un matériel plus lourd et qui suivra la 1ère Armée jusqu'à l'armistice. Les Commandos de France, créés en 1944 et qui rejoindront le combat de la 1ère Armée.

- La guerre d'Indochine, époque qui voit la naissance du mythe du " para " français et qui est aussi celle de la création des grandes unités françaises équipées de façons diverses.

- La guerre d'Algérie, guérilla urbaine et héliportages dans l'immensité désertique. Les collections insistent sur la diversité des uniformes et des équipements.

- Le monde contemporain, opérations extérieures et maintien de la paix (Bizerte, Kolwezi),. L'exposition met en avant le savoir-faire technique et les équipements actuels des unités par l'intermédiaire d'illustrations et de vidéos (Forces spéciales, nageurs de combat, largage de matériel, déminage, Groupe d'Intervention de la Gendarmerie nationale, etc.), et insiste sur le rôle de choix de l'Ecole des Troupes aéroportées.

Le fonds muséographique s'enrichit par l'exposition en permanence d'œuvres de peintres aux armées tels Brayer, Le Zach'meur, Sollier ou Rosenberg. - Le musée dispose d'une salle de travail à la disposition des chercheurs ; les documents sont obligatoirement consultés sur place.

Créée en février 2013, la Société des Amis du Musée des Parachutistes (la SAMParas) est reconnue officiellement comme la seule association de soutien du musée. Depuis le 16 juillet 2018, elle a le statut d’intérêt général et peut donc délivrer des reçus fiscaux.

Elle a pour objet de contribuer à la conservation, au développement, à la mise en valeur du patrimoine historique et culturel du musée des parachutistes. Elle prend en charge la récupération des dons matériels et financiers et l’encadrement des visites.

Grâce aux bénévoles, le Musée est ouvert 360 jours par an et la visite du musée est présentée par un accompagnateur passionné.

Pour plus de renseignements ou si vous souhaitez faire un don, vous pouvez contacter la SAMParas par téléphone au 05.59.40.49.19 ou par courriel avec l’adresse samparas@orange.fr

 

 


 

 

LOGO-musée-parachutistes-2020-web

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Chemin d’Astra 64140
Lons
05 59 40 49 19

Tarifs

Le musée est gratuit pour tous, néanmoins les visiteurs ont la possibilité de verser une libre participation.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le musée est ouvert tous les jours, de 14 heures à 17 heures. Accueil des groupes sur réservation le matin de 09 heures à 12 heures. Dernière visite conseillée 1 heure avant la fermeture.

Fermetures annuelles

1er janvier - 1er mai - 1er novembre - 25 décembre *** Les visites en groupe (10 personnes minimum) sont organisées sur réservation Une session particulière est adaptée aux programmes scolaires. Le musée apporte son soutien aux projets d'enseignement et met des fiches de visites à la disposition des enseignants et des éducateurs Les professionnels ont la possibilité d'utiliser des salles pour l'organisation de réceptions ou d'animations. Accès : - le musée est situé à l'entrée de l'école des troupes aéroportées, chemin d’Astra près de la route de Bordeaux (N134) ; fléchage en place dès la sortie 'PAU-centre' de l'A64 ; - le musée des parachutistes dispose d'un parking pouvant recevoir les véhicules de transports en commun ; - l'accès au bâtiment est adapté aux personnes à mobilité réduite. ***

Musée Mémorial des Finistériens

Partager :

Un char Churchill dans le Fort Montbarey. Source : GNU Free Documentation License

Achevé en 1784, le fort Montbarey a été construit pour participer à la défense de l'accès de Brest aux anglais par l'intérieur des terres.

C'est de Brest que partent les escadres pour soutenir les Américains durant la guerre d'indépendance. Louis XVI qui veut faire de ce port une forteresse imprenable, décide de compléter les fortifications de Vauban par la construction d'une ligne de défense à l'Ouest de la ville. Elle est constituée de cinq forts détachés.

Le plus important, le fort Montbarey, a été conçu pour soutenir un siège de trois semaines avec 500 à 600 soldats. Sa construction dure de 1777 à 1784. Achevé après la guerre d'Indépendance américaine, il n'aura eu qu'un rôle dissuasif. La Marine Française l'a mis à la disposition de l'association du Mémorial en 1984 afin qu'y soit racontée l'histoire du Finistère durant la Seconde Guerre mondiale.

Le musée occupe une partie des 3 hectares et comporte :

5 salles principales :

  • Alvéole I : Logement pour 100 soldats. Salle de projection de la vidéo "Brest en guerre" pendant la Seconde Guerre mondiale.
  • Alvéole II : Atelier d'artillerie servant aussi au logement de 50 soldats en soupente. L'exposition "Les vieilles coques dans la tourmente" retrace les évasions vers la Grande-Bretagne par bateau, suite à l'appel du 18 juin 1940.
  • Alvéole III : Hall d'honneur : Cartes retraçant l'évolution du conflit de 1933 à 1945. Décorations et villes médaillées du Finistère. Maquette du Fort à sa conception. Moteur du char Churchill. Carte retraçant l'avancée américaine vers Brest. Crypte du Souvenir. Galerie des Finistériens "Morts pour la France" et des Alliés morts au combat.
  • Alvéole IV : Atelier d'artillerie avec logement pour 50 soldats. On peut y voir des maquettes et des véhicules ainsi que l'exposition "Brest en guerre"
  • Alvéole V : Logement pour 100 soldats. Exposition : 1re armée française et débarquement en Provence.

Arrondissement Nord - Pharmacie qui servait aussi au logement des chirurgiens et de l'aumônier. Avec l'infirmerie, elle abrite une exposition de 1940. - Infirmerie. C'est la première fois qu'on prévoyait, dès la conception du Fort, un endroit pour isoler les malades et les blessés - Salle de La Résistance. - Salle de la Déportation. Il est important qu'elle soit vue par les jeunes générations, mais il est déconseillé d'y emmener des enfants trop jeunes.

Arrondissement Sud : - Magasin aux farines avec logement des commis aux vivres en soupente. Durant la Seconde Guerre mondiale il servit de mess pour des officiers allemands. C'est eux qui ont dessiné l'aigle, les têtes de chevaux et inscrit les devises. Au fond à droite : "La fidélité est l'essence de l'honneur". C'est une parole de Bismark. A droite en entrant: "Le combat nous mène à la victoire". A gauche : "L'Allemagne vivra même si nous devons mourir". Une exposition revient sur l'engagement des aviateurs finistériens dans les Forces Françaises Libres.

- Boulangerie : Le four prévu pour cuire 300 pains par jour est toujours en état de fonctionnement. Le crochet servait à accrocher les sacs de farine pour pouvoir les déverser sur une table. Dans la muraille un conduit amenait l'eau nécessaire aux travaux de boulangerie. Expositions : «La guerre d'Indépendance américaine». - «Les théâtres d'opérations extérieurs». (France Libre).

- Salle d'intendance. A droite en entrant la réserve de bois. A gauche l'arrière du four. Au fond, il y avait un petit puits duquel on prenait l'eau pour alimenter la fontaine qui aboutit dans la boulangerie. - Magasin aux vins.
Wagon de la déportation : C'est dans des wagons de ce type que les déportés étaient emmenés dans les camps . le voyage durait environ quinze jours avec 100 à 120 voire 150 personnes à l'intérieur. Il est consacré aux cheminots en guerre et aux déportés finistériens.

Blockhaus : Construit en 1953 par la Marine Française, il abritait un poste de commandement Radar durant la guerre froide. Salle 1 : La présence de la Kriegsmarine à Brest notamment le Scharnhorst, le Gnelsnau et la base sous-marine. Salle 2 : Munitions retrouvées dans la région.

Puits : Alimenté par une source, il contient 4 000 litres d'eau. Du 12 au 16 septembre 1944, il servit de poste de commandement improvisé aux soldats d'un bataillon du 2e régiment d'infanterie parachutiste retranchés dans le fort. Pour délivrer le fort, les Américains durent faire appel aux Anglais armés de chars lance-flammes du type Churchill Crocodile dont on peut voir un modèle d'époque à l'entrée de la cour.

Véhicules : Ils sont tous d'époque. A l'exception du char ils sont tous en état de fonctionner. Pour la plupart ils ont participé au débarquement de Normandie (étoile peinte sur le véhicule). Ils sont exposés au fort pour rendre hommage à l'action des Alliés qui a permis la libération de la France.

 

Musée Mémorial des Finistériens

Fort de Montbarey – Allée Bir-Hakeim

BP 53111 - 29231 Brest cedex 3

Tél. : 02 98 05 39 46        @mail : fort.montbarey@free.fr

 

Visites :

Le mardi, mercredi, jeudi et vendredi de 14h à 17h (jusqu’à 18h en été)

Le dimanche de 14h à 17h (jusqu’à 18h en été)

Groupes (≥ 10 pers.) : visites guidées sur rendez-vous . autres jours/horaires possibles.

 

Boutiques (livres, documents sur la Seconde Guerre mondiale).

Parking à l'intérieur du fort pour environ 40 voitures

 

Tarifs :

Adulte : 5 €

Anciens Combattants (1) : 3 €

Enfants de 9 ans et plus, étudiants (1) : 3 €

Enfants de moins de 9 ans : gratuit

Gratuité pour les personnes adhérant à l’association Mémorial (25 €/an)

Forfait scolaire : 25 € par classe

Tarif pour groupe supérieur à 10 visiteurs avec visite guidée

(1) sur présentation de la carte correspondante

 

Accès : Rocade Ouest de Brest Prendre la Direction Le Conquet,

dans un grand rond-point, le musée est clairement signalé.

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Fort de Montbarey – Allée Bir-Hakeim - 29231
Brest cedex 3
02 98 05 39 46