La nécropole nationale de Saint-Rémy-la-Calonne

Nécropole nationale de Saint-Rémy-la-Calonne. © ECPAD
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Créée en 1927, cette nécropole nationale regroupe 203 corps de soldats morts pour
Les combats autour de la tranchée de Calonne
Longue de
Au terme du sursaut français sur
Durant toute la guerre, solidement organisé, le secteur de la tranchée de Calonne reste des plus actifs. Attaques et contre-attaques s'y succèdent. Sous le couvert forestier, de nombreux parcs d’artillerie ou du génie comme des postes d’ambulances sont créés. En mars 1915, des pièces de marine y sont installées par les Français et peuvent ainsi battre en profondeur l'arrière des positions ennemies. En décembre 1917, les combats s'intensifient à nouveau, les Français parvenant à repousser les Allemands.
La nécropole nationale de Saint-Rémy la Calonne
Au total, ce cimetière rassemble seulement 86 soldats identifiés. Parmi eux, repose Henri-Alban Alain Fournier, l'un des 403 écrivains morts en 1914-1918). Né en 1886, il publie, sous le pseudonyme d'Alain-Fournier, plusieurs contes, essais ou poèmes. En 1913, parait Le Grand Meaulnes, son unique roman. Mobilisé en août 1914, Fournier rejoint le 288e RI où il est affecté comme lieutenant de réserve. Engagé aux cours des premiers combats qui se déroulent en région de Verdun, il disparait, le 22 septembre 1914, lors d'une reconnaissance conduite dans le secteur de la Tranchée de Calonne. On le pense prisonnier ou blessé. Comme tant d'autres combattants, il est porté disparu et déclaré officiellement mort en 1920. En 1991, le lieu exact de sa sépulture est découvert dans une clairière du Bois de Saint-Remy. Au côté de ses hommes originaires du Sud-ouest, il avait été enterré dans une fosse commune creusée par l'armée allemande, tout près sans doute du lieu du combat. Au terme d'une fouille archéologique et d'études minutieuses, tous ces combattants ont été solennellement inhumés dans cette nécropole nationale.

Nécropole nationale de Saint-Rémy-la-Calonne. © ECPAD

Nécropole nationale de Saint-Rémy-la-Calonne. © ECPAD

Nécropole nationale de Saint-Rémy-la-Calonne. © ECPAD

Nécropole nationale de Saint-Rémy-la-Calonne. © ECPAD
Nécropole nationale de Saint-Rémy-la-Calonne. © Guillaume Pichard
Nécropole nationale de Saint-Rémy-la-Calonne. © Guillaume Pichard

Sapeur français aménageant un couloir souterrain de la sape n°13, février 1916. Les mines sont placées dans des galeries souterraines, creusées à cette fin par des troupes spécialisées, les sapeurs. Par extension, on désigne comme la "mine" l’ensemble du cheminement souterrain creusé par l’assaillant jusque sous la position adverse pour y aménager une chambre de mine. © ECPAD

Position française de première ligne à la Tranchée de Calonne, février 1916. © ECPAD

Tombes de combattants inhumés au milieu d'un réseau de fil de fer barbelés, 15 février 1916. © ECPAD

Un boyau aux Éparges, 14 avril 1918. Un boyau est une voie de communication entre deux lignes de tranchées. C’est par les boyaux que "montent" et "descendent" les unités lors des relèves, non sans problèmes, dus à l’étroitesse du boyau qui peut empêcher les files d’hommes de se croiser, et aux ramifications multiples qui font s’égarer les unités. © ECPAD

Ravitaillement américain à la Tranchée de Calonne, 14 avril 1918. En septembre 1918, le secteur des Éparges est libéré grâce à l'offensive de l'armée américaine qui délivre le saillant de Saint-Mihiel.© ECPAD
Informationen
Saint-Rémy-la-Calonne
Au sud-est de Verdun, D 203