Newsletter

Les prisonniers français au Vietnam

Les délégations de l'armée française et de l'APVN réunies à Trung Gia (Tonkin), juillet 1954. © ECPAD
Les délégations de l'armée française et de l'APVN réunies à Trung Gia (Tonkin), juillet 1954. © ECPAD

À l’issue de la guerre française d’Indochine, plus de 20 000 combattants français, légionnaires et africains, sont portés « prisonniers et disparus », auxquels il faut ajouter des dizaines de milliers d’indochinois. Un traumatisme encore vivace.

Volontaires pour Diên Biên Phu

Renfort parachutiste, mars 1954. ©ECPAD
Renfort parachutiste, mars 1954. © ECPAD

 

En avril 1954, après les combats qui se sont succédé lors de la bataille des cinq collines, la situation des effectifs du camp retranché s’est considérablement dégradée. Afin de renforcer la garnison, des volontaires non parachutistes sont largués sur Diên Biên Phu.

Indochine 1954

Entraînement d'un escadron blindé de l'armée vietnamienne. © ECPAD
Entraînement d'un escadron blindé de l'armée vietnamienne. © ECPAD

1954, l’armée française livrait, au cours de combats acharnés à Diên Biên Phu, sa dernière bataille majeure en Indochine. Alors que s’ouvre la conférence internationale de Genève, cette défaite précipite la fin de la guerre et celle de la présence française dans la région.

La présence française en Indochine

Le capitaine Borbal-Combret (au centre), des officiers de la 2e compagnie du 3e régiment de tirailleurs tonkinois et des soldats tonkinois à Lang-Nac près de Bac-Ninh. Ce cliché fait partie des plus anciens se rapportant à l’Indochine française dans les fonds de l’ECPAD. Décembre 1885. © collection colonel Laroche/ECPAD.
Le capitaine Borbal-Combret (au centre), des officiers de la 2e compagnie du 3e régiment de tirailleurs tonkinois et des soldats tonkinois à Lang-Nac près de Bac-Ninh. Décembre 1885. © collection colonel Laroche/ECPAD.

L’histoire des liens entre la France et ce que l’on a appelé l’Indochine commence au XVIIe siècle, lorsque des missionnaires jésuites atteignent l’Extrême-Orient et prend une importance capitale lorsque ces Jésuites, sous la direction de Mgr Pigeau de Béhaine, viennent soutenir les efforts d’unification de l’empereur d’Annam Gia Long. Celui-ci, appuyé par des conseillers militaires français, fut le premier unificateur du Vietnam à la fin du XVIIe siècle et sa dynastie devait régner jusqu’en 1955.