Dury

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Mémorial du bois de Bourlon. © Photo Licence Creative Commons. Libre de droit

Mémorial canadien de Dury, Mémorial du bois de Bourlon.

A Dury Mill, à seize kilomètres au sud-est d'Arras, le Mémorial canadien de Dury préserve dans la pierre le souvenir de violentes opérations qui ont abouti à la percée de la ligne Drocourt-Quéant.

Au centre d'un parc planté d'érables majestueux, se dresse le bloc de granit familier, sur lequel on peut lire d'un côté, en français, l'inscription suivante : L'armée canadienne attaqua l'ennemi à Arras le 26 août 1918, enfonça successivement toutes les positions allemandes : puis le 2 septembre brisa ici même la fameuse ligne Quéant-Drocourt réputée imprenable et avança jusqu'au canal du nord.

Mémorial du bois de Bourlon

L'attaque qui permit de franchir le canal du nord est commémorée aujourd'hui par le Mémorial du Bois de Bourlon, érigé sur un terrain donné par le comte de Franqueville, alors maire de Bourlon. Ce grand bloc de pierre, élevé sur le sommet d'une colline et accessible par un escalier de pierres bordé de terrasses, porte l'inscription suivante : le 27 sept. 1918 l'armée franchit le canal du nord et conquit cette hauteur. elle prit Cambrai, Denain, Valenciennes & Mons : puis avanca jusqu'au Rhin avec les alliés victorieux.

Des tilleuls centenaires forment une arche au-dessus de l'escalier. Ce sont les mêmes arbres qui étaient là à l'époque et qui ont été déchiquetés par les obus, mais qui sont redevenus robustes avec le temps.

Les terrasses sont plantées d'une grande variété de conifères et de plantes se plaisant à l'ombre. Le Mémorial est situé au-delà du village de Bourlon, juste au sud de la route Arras-Cambrai, à trois kilomètres de Marquion.

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Infos pratiques

Adresse

62156
Dury
Tél : 03 22 95 04 45Fax : 03 22 89 41 80

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Richebourg

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Cimetière militaire portugais de Richebourg. Source : Photo Ivan Pacheka

Cimetière militaire portugais de Richebourg, Mémorial du Touret, cimetière de Saint Vaast, Mémorial indien de Neuve-Chapelle.

Cimetière militaire portugais de Richebourg - Neuve-Chapelle

Les militaires portugais reposent pour la plupart dans le cimetière militaire de Richebourg (Pas de Calais). Le terrain acquis en août 1924, la Commission portugaise des sépultures de guerre se chargea de la recherche et du regroupement des corps en collaboration avec l'administration française (ministère des anciens combattants et 1re région militaire).

Le cimetière de Richebourg recueillit, entre 1924 et 1938, 1 831 corps provenant de divers cimetières en France (Le Touret, Ambleteuse, Brest,...), en Belgique (Tournai) et en Allemagne pour les prisonniers de guerre.

Il fut agrandi en 1939, portant sa superficie à 43 ares. Ce cimetière contient 500 stèles portant chacune les armoiries du Portugal. Après avoir franchi le portail en fer forgé à motifs de coeur, suivre l'allée de sapin qui conduit au mémorial et au musée souvenir. La végétation y est méditerranéenne.

En face, se dresse la Chapelle Notre Dame de Fatima érigée en 1976 pour perpétuer le souvenir des soldats portugais qui souffrirent l'offensive allemande d'avril 1918. A La Couture, où ils avaient vaillamment résisté à l'avance allemande, l'association France-Portugal fit élever un monument dédié aux soldats du corps expéditionnaire portugais. Le célèbre Christ des Tranchées, calvaire mutilé par les obus, recueilli par les soldats portugais fut réédifié à Neuve-Chapelle après la guerre.

Le 10 novembre 1928, la France et le Portugal inaugurèrent solennellement le monument commémoratif dédié par ce dernier pays à ses soldats. Cette cérémonie se déroula en présence du maire, des habitants de la localité, et des délégations d'anciens combattants, dont la délégation de "la Liga dos combatentes da Grande Guerra", menée par Craveiro Lopes et le ministre A.De Gama Ochôa prononça à cette occasion un discours rappelant l'héroïsme des soldats portugais dans cette guerre.

A La Couture, le monument, de pierre et de bronze, est l'oeuvre du sculpteur A. Teixeira Lopez et fut érigé par des ouvriers portugais. Sur un pan d'église gothique ruinée par la guerre, une allégorie de la Patrie brandit l'épée de Nun'Alvares, le connétable dont la victoire à Aljubarrota sur les Espagnols, en 1385, marqua l'indépendance du Portugal. Elle vient ainsi en aide à un fantassin portugais qui, à coups de crosse, tente de terrasser la Mort.

Richebourg - Le Touret Military Cemetery

Le Mémorial du Touret ressemble à un cloître doté de couloirs voûtés en pierre de Portland. La cour carrée est ceinte de trois murs pleins et d'une colonnade formant une longue galerie. Le nom des 13 479 soldats disparus avant le 25 septembre 1915 est gravé sur les murs de la cour et de la colonnade. De petits pavillons marquent la fin de la galerie et des coins ouest de la cour.

Dans le cimetière lui-même, il y a aujourd'hui 900 morts commémorés.

Saint Vaast - Post military cemetery

Le hameau de Saint Vaast est situé entre le village de Richebourg et Goix-Barbee. Un dispensaire a été commencé en mai 1915 au moment de la bataille de Festubert puis utilisé les années suivantes. Une voie ferrée surnommée, "Tramway des Tranchées", permettait de convoyer hommes et munitions. Actuellement le cimetière compte près de 800 morts, dont peu ont pu être identifiés, et qui sont britanniques, indiens, allemands.

Richebourg - Mémorial Indien de Neuve-Chapelle

Début mars 1915, les aviateurs alliés, par d'audacieuses prouesses, paralysent toutes les communications téléphoniques allemandes à Menin (Belgique). Pour se venger, l'ennemi mit avec ses obus Neuve-Chapelle à l'état de ruines. Pour les Alliés il fallait reprendre Neuve-Chapelle.

Le 10 mars 1915, les troupes britanniques attaquent dans le secteur.
Elles sont aidées dans leur tâche par les troupes indiennes. Seize mille soldats Indiens, dont 5 000 ne seront jamais retrouvés, combattent côte à côte. Trois attaques successives vinrent se heurter à la plus forte résistance. Une quatrième permet d'enlever 2 500 mètres de tranchées, puis Neuve-Chapelle fut repris. Indiens, Anglais, Portugais et Français sont le symbole d'une amitié qui unit les soldats. Ces hommes remplirent leur devoir puis tombèrent. Derrière eux, en souvenir de leur mort, il reste ce mémorial édifié à la gloire des 10 000 disparus.

L'édification de ce Mémorial fut décrétée par le président de la république Française le 11 août 1926. (j.o.) Le terrain sur lequel il a été érigé a été acquis à perpétuité par l'Impérial War Graves Commission. Il est dédié à la mémoire des tués des unités indoues, et particulièrement aux morts qui furent "portés disparus". Il est élevé sur le territoire de la commune de Richebourg.

L 'endroit était connu en 1915 sous le nom de "PORT-ARTHUR".

Le Mémorial, dont l'architecte est Sir Herbert-Baker bien connu en Inde comme l'un des créateurs du Delhi moderne, a une forme circulaire, sa façade présente une colonne (rappelant les piliers d'Asoka) d'environ 16 mètres de hauteur surmontée d'un lotus impérial, de la couronne impériale et de "l'Etoile des Indes". Elle est flanquée de deux tigres. Cette colonne et les tigres sont supportés par un "podium", sur lequel est gravé Inde 1914-1918.

De la base du "piédestal" s'étend sur un demi-cercle un mur ajouré en quadrillage et à l'extrémité des demi-cercles se dressent deux petits dômes "Chattris", vers l'Est et l'Ouest. Sur le demi-cercle opposé, plein, les noms sont gravés. Au centre d'une pelouse se dresse la pierre du souvenir.

Les noms du Mémorial sont classés par unités. Dans une unité par grade, et dans le grade par ordre alphabétique. Ils sont 4 847. Ils représentent toutes les classes sociales anglaises et indiennes. Ils se partagent dans la même volonté exprimée sur le monument : EN L'HONNEUR DE L'ARMEE DE L'INDE QUI A COMBATTU EN FRANCE ET EN BELGIQUE, 1914-1918, ET POUR PERPETUER LE SOUVENIR DE SES MORTS AUX TOMBES INCONNUES DONT LES NOMS SONT ICI GRAVES.

En 1964, on décida d'ajouter un panneau de bronze particulier à ce monument sur lequel figurent les noms de 206 soldats dont les tombes étaient à ZEHRENSDORF (Allemagne de l'Est) et ne pouvaient être maintenues. Le travail fut complété en juin 1966 : A LA MEMOIRE DES CES HOMMES QUI MOURURENT EN CAPTIVITE ET FURENT ENTERRES A ZEHRENSDORF PRES DE BERLIN.

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Infos pratiques

Adresse

Route d'Estaires 62136
Richebourg
Tél. 03.21.61.90.30Fax 03.21.61.90.34

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Béthune

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Monument inauguré le 11 novembre 1928. Source : Monument aux morts et commémoratif de Béthune

Le premier soldat britannique est enterré à Béthune le 14 octobre, jour anniversaire de la bataille d'Hastings, ville jumelée à Béthune.

Aujourd'hui, 3 213 stèles de toutes nationalités jonchent côte à côte une partie du cimetière communal, soldats décédés dans les ambulances installées dans les collèges de la ville.

La "course à la mer" entraîne la remontée des hostilités en Artois, le front se fixe alors à 8 kilomètres de Béthune et les combats incessants qui se déroulent d'Arras à Ypres font prendre à la ville une position stratégique qui devient une base arrière alliée importante.

Durant 4 ans, Béthune vit à l'heure britannique avec la présence des colonies et des dominions et subit les bombardements, répercussions des combats ininterrompus qui se livrent non loin de là, pour la prise de points d'appuis. Chaque attaque est coûteuse en hommes, le côté humain est oublié pour laisser place à la puissance et à la volonté de gagner quelques km sur l'adversaire, et ce, quel qu'en soit le prix.

En avril 1918, la bataille de la Lys fait rage, atteignant le point culminant de l'effroyable. Jamais l'armée allemande n'a été aussi proche de Béthune. La ville est âprement bombardée et doit être évacuée. L'incapacité d'effectuer une percée donne lieu à des représailles : Béthune sera détruite.

A partir du 15 mai, des obus incendiaires et fusants sont tirés sur le centre. La ville brûle pendant plus de 4 jours. Du mois de mai au mois de juin, 50 000 obus tombent sur Béthune. Le cauchemar prend fin avec la libération du Bassin Minier et du Pas de Calais. Malgré tout, la ville est maintenue en état de siège par les autorités militaires jusqu'en début 1919.

Le bilan est lourd : 90 % du centre est anéanti, plus de 53 % de la population se trouve sans-abri. Reconstruire rapidement pour revenir à la stabilité est la volonté majeure de la municipalité qui entreprend les travaux dès 1919. Prisonniers allemands et travailleurs chinois sont réquisitionnés pour déblayer et pour assurer le déminage.

Médaillée de la Légion d'Honneur, Béthune se tourne vers l'avenir et se veut à l'image d'une ville à l'échelle régionale. Des commissions s'attèlent à libérer les espaces, améliorer les voies de circulations, embellir le paysage urbain.

Dirigée par Louis-Marie Cordonnier, architecte chargé de la reconstruction sur toute la vallée de la Lys, la commission d'esthétique est composée de plusieurs grands noms tels Jacques Alleman, Paul Dégez, Léon Guthmann qui se divisent le travail par secteurs. Bel exemple de reconstruction, la Grand'Place "un vaste écrin fermé par l'Hôtel de Ville".

Les années 1920 sont marquées par un retour au traditionnel, les architectes n'hésitent pas à mêler aux arts contemporains tel l'Art déco des spécificités locales comme le pignon, allient des matériaux régionaux à des corps nouveaux tels que la céramique ou le fer forgé.

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Infos pratiques

Adresse

62400
Béthune
Tél : 03-21-63-00-00 Fax : 03-21-63-00-01

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Mémorial Canadien

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Vue du parc mémorial canadien de Vimy. Source : Licence Creative Commons. Libre de droit

Le mémorial canadien de Vimy, hommage que le Canada a rendu à ses citoyens, combattants de la Première Guerre...

L'hommage le plus impressionnant que le Canada a rendu à ceux de ses citoyens qui ont combattu et donné leur vie au cours de la Première Guerre mondiale, a trouvé son expression concrète dans le Monument Commémoratif du Canada à Vimy, qui surplombe majestueusement la plaine de Douai et le bassin minier au pied des collines de l'Artois, et qui indique l'emplacement des combats dont les Canadiens tirent plus de fierté que de toute autre opération de la Première Guerre mondiale. Il représente un hommage à tous ceux qui ont combattu pour leur pays durant ces quatre années de guerre et, en particulier, à ceux qui ont donné leur vie.

Programme à consulter en lien

 

Sur le socle du Monument, sont gravés dans la pierre en français et en anglais, les mots suivants :

A LA VAILLANCE DE SES FILS PENDANT LA GRANDE GUERRE, ET EN MEMOIRE DE SES SOIXANTE MILLE MORTS, LE PEUPLE CANADIEN A ELEVE CE MONUMENT.

Sur les parois du Monument, sont inscrits les noms de onze mille deux cent vingt cinq soldats canadiens "manquant à l'appel et présumés morts" en France. Le terrain du parc de ce champ de bataille, d'une superficie de 91, 18 hectares (deux cent cinquante acres), "est un don de la nation française au peuple canadien", comme l'indique une plaque à l'entrée du Monument. Il a fallu onze mille tonnes de béton et de maçonnerie pour ériger la base du monument et cinq mille cinq cents tonnes de pierre, importée de Yougoslavie, pour les pylônes et les sculptures. La construction de cet ouvrage gigantesque commence en 1925. onze ans plus tard, le 26 juillet 1936, le roi Edouard VIII dévoilait le Monument Commémoratif du Canada à Vimy.

Le parc qui entoure le Monument est l'oeuvre d'experts en horticulture. Une multitude d'arbres et d'arbustes du Canada y ont été plantés pour rappeler les bois et les forêts du pays. Autour du Monument, au-delà des coteaux verdoyants qui y mènent, s'étendent des parcs boisés. A la vue des tranchées et des tunnels parfaitement restaurés, le visiteur peut imaginer l'énorme tâche que le corps d'armée canadien dut accomplir ce matin historique, il y a bien des années.

Le 9 novembre 1997, des représentants du gouvernement du Canada procédèrent à l'inauguration du Centre d'interprétation au Monument commémoratif du Canada à Vimy. Ce Monument est devenu l'un des seuls sites nationaux historiques du Canada situé à l'étranger. Le Centre sert de complément aux visites guidées des tunnels et des tranchées. Les visiteurs peuvent mieux comprendre le sens et l'importance du Monument commémoratif, et situer l'histoire de la Bataille de Vimy dans le contexte de la participation du Canada à la Première Guerre Mondiale. La guerre, jour après jour, Vimy, une bataille bien planifiée. Vimy : la crête capturée. et, le Canada se rappelle la guerre.

Grâce à des reproductions photographiques et des affiches de type bannière (tons sépia et ocre), des artefacts, des cartes géographiques, des représentations graphiques, une présentation multimédia audio-visuelle, des textes explicatifs, l'exposition aide les visiteurs à vivre l'expérience de Vimy à l'époque de la grande Guerre. Les visiteurs baignent dans l'atmosphère qui régnait dans le but de susciter une meilleure compréhension des faits. Le Centre d'interprétation de Vimy se trouve à 200 mètres du Monument commémoratif du Canada à Vimy, tout près du terrain de stationnement principal. Le Monument commémoratif du Canada à Vimy est situé à environ 10 kilomètres d'Arras. Tout près, à Thélus, le cimetière canadien et le monument en l'honneur de l'artillerie canadienne, sont installés au Zivy Crater à l'endroit du cratère creusé par l'explosion d'une mine.

 

Monument et Parc commémoratifs du Canada à Vimy

62580 Vimy 

Tel : 03 21 50 68 68

Fax : 03 21 58 58 34

E-mail : Vimy.Memorial@vac-acc.gc.ca

 

Ouvert tous les jours sauf le 25 décembre et le 1er janvier : Du 1er mai au 31 octobre : 10H à 18H

Du 1er novembre au 30 avril : 9H  à 17H - Entrée libre et gratuite

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Infos pratiques

Adresse

Chemin des canadiens 62580
Givenchy-en-Gohelle
03 21 50 68 68

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er mai au 31 octobre: 10h à 18hDu 1er novembre au 30 avril: 9h à 17h

Fermetures annuelles

Le tunnel de la Grange est fermé de la mi-décembre jusqu'au 30 avril

La Coupole

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©La Coupole

Située à 5 km de Saint-Omer, La Coupole figure parmi les vestiges les plus impressionnants de la Seconde Guerre mondiale. En quelques chiffres, c’est un dôme colossal de 71 mètres de diamètre, 55.000 tonnes de béton armé et 5,5 mètres d’épaisseur !


Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  Saint-Omer

 

Lire un article sur La Coupole


 

Par sa masse écrasante, par le caractère souterrain de ses installations, par la souffrance des travailleurs forcés qui l’ont édifié, le site constitue un lieu symbolique de la folie nazie.

Il s’agit de l’une des « constructions spéciales » édifiées par l’armée allemande, en 1943-1944, pour permettre la mise en opération de nouveaux systèmes d’armes V destinés à frapper l’Angleterre.

Cet immense bunker, construit par l’organisation Todt en 1943-1944, était destiné à stocker, préparer et lancer vers le centre-ville de Londres l’arme secrète de Hitler : la fusée V2.

Ce furent les bombardements, puis la percée des troupes anglo-américaines en Normandie, à la fin juillet 1944, qui incita les Allemands à abandonner le chantier de La Coupole, à quelques semaines de son achèvement. Ainsi, aucune fusée V2 n’a pu décoller d’un site conçu comme la première base de missiles stratégiques de l’Histoire.

Réhabilité en 1997, le Centre d’Histoire présente deux circuits de visite : « Les Armes secrètes d’Hitler : V1 et V2 » et « Le Nord de la France dans la main allemande » sur les grandes périodes de l’Occupation : l’invasion, l’exode, la vie quotidienne, la Résistance, la collaboration et la Libération.

Vous découvrez également que derrière cette arme, il y a le parcours d’un jeune ingénieur allemand, Wernher von Braun, inventeur de la fusée V2, récupéré par les Américains au lendemain de la guerre et qui mettra au point, l’immense fusée Saturn V qui enverra l’Homme sur la Lune….

La conquête spatiale débute donc bien ici sur les traces des premiers pas de l’Homme sur la Lune et elle se poursuit au Planétarium où vous serez plongés dans l’univers en totale immersion grâce à une technologie 10K-3D unique au monde !

Munis de lunettes actives dernière génération vous serez plongés parmi les étoiles grâce à l’écran à 360° de 15 mètres de diamètre.

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

Rue André Clabaux 62570
Wizernes
03 21 12 27 27

Tarifs

Voir site internet

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 9h à 17h30 se septembre à mars / De 9h à 18h d’avril à juin / De 9h à 19h en juillet et en août

Fermetures annuelles

Fermeture les 25/12 et 1/01 et les deux premières semaines de janvier

Hirson

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Un des blockhaus d'Hirson. Source : http://fortifs.over-blog.com/

La ligne de Blockaus d'Hirson.

En forêt de Saint-Michel-en-Thiérache, près d'Hirson, subsiste une ligne de blockhaus construits à partir de 1936 et ne faisant pas partie de la ligne Maginot. Elle constitue, le long de la frontière belge, le lien entre les fortifications de Maubeuge et celles des Ardennes. Au début, ne furent construits que des blocs-abris.

En 1940, encore inachevée, elle soutenait deux lignes de position de combat : celle de l'avant, la Ligne Principale de Résistance (LPR), celle de l'arrière, la Ligne d'Arrêt (LA), où devaient se situer les réserves chargées de contre-attaquer.

Un fossé anti-char et un réseau de barbelés, anti-personnel, venaient compléter cette double ligne. La LPR et la LA étaient jalonnées d'imposants blockhaus équipés de canons et de mitrailleuses.

Le 18 mai 1940, les Allemands, se glissant entre ces deux lignes, parviennent à s'emparer de ces positions.

Un circuit forestier balisé est en cours de constitution. En outre, est actuellement en projet l'érection d'un monument commémoratif des combats. Le projet achevé, certains sites seront accessibles aux automobilistes et les randonneurs pourront bénéficier de sentiers pédestres bien balisés et dotés de panneaux explicatifs nécessaires à la compréhension des sites.

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

02500
Hirson
08 99 23 45 79

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Condé sur l'Escaut

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Condé sur l'Escaut, des remparts et l'étang de Chabaud Latour. Source : http://lesjoyeuxgodillots.fr

Les fortifications de Condé sur l'Escaut.

De l'enceinte médiévale, composée d'un rempart de terre doublé d'une ceinture de tours et de courtines qui protégea Condé jusqu'au milieu du XVIIème siècle, il ne reste qu'environ 350 m de part et d'autre de la Porte Vautourneux. D'un côté, aux deux extrémités de la Muraille remparée de terre, la tour des Archers et la tour Plovière dominent le fossé des Nerviens. De l'autre côté, moins imposante la muraille est défendue par la tour des Capucins reconstruite en 1623 et percée d'archères canonnières curieusement placées au niveau du sol. Plus loin, l'échauguette du Touquet, placée à un angle rentrant. On peut y ajouter le château-fort dit "l'arsenal" et l'hôtel de Bailleul, du XVème siècle, flanqué de ses 4 tourelles.

La fortification bastionnée remonte à l'époque des Pays-Bas, des conquêtes espagnoles et la décision prise en 1654 d'ériger la cite en place forte pour faire face à Louis XIV. Les Espagnols commencent à établir une fortification bastionnée au nord puis au sud et au sud-est. En 1674, les travaux étaient terminés, bastions, courtines, fossés et glacis, tout cela en terre, il est vrai mais en 1676 les quatre principaux bastions étaient muraillés.

Après la prise de Condé par Louis XIV en 1676, des améliorations sont apportées par Vauban : construction de contre gardes, renforcement de la redoute du Jard mais surtout il s'employa à murailler ce qui ne l'était pas encore. Le canal du Jard servait en partie de fossé de fortifications, en partie de canal d'inondation.

Aujourd'hui il reste onze hectares de fortifications, avec les bastions du Jard, de Solre, de la Teste (ou Royal), de Tournai avec demi-lunes et contre gardes. Sous le glacis de la demi-lune de Tournai, on trouve des contre-mines creusées par les Autrichiens en 1794. La place-forte fut déclassée en 1901 et démantelée en 1913. Des sentiers pédestres permettent la visite des remparts et l'Office de Tourisme organise des parcours guidés. La ville est membre de l'association des villes fortifiées du Nord-Pas-de-Calais.

 

Office de Tourisme du Valenciennois

"Le Beffroi" 26, place Pierre Delcourt 59163 Condé sur l'Escaut

Tél : 03 27 28 89 10

Fax : 03 27 28 89 11

Courriel : otduvalenciennois@wanadoo.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

59163
Condé-sur-l'Escaut
Tél : 03 27 28 89 10Fax : 03 27 28 89 11

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

La nécropole nationale d'Assevent

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Cimetière militaire d'Assevent. Source : Ville d'Assevent

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette Assevent

Situé à 5 km de Maubeuge, le cimetière national d’Assevent regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors du siège de Maubeuge en août 1914. Créé en 1916 par l’armée allemande, ce cimetière est réaménagé en 1923 pour y rassembler d’autres corps de soldats tombés au cours de cette bataille, exhumés des cimetières provisoires du département du Nord ou ceux d’Ypres en Belgique. Le cimetière réunit 1 819 corps, soit 364 en tombes individuelles et 990 répartis en quatre ossuaires recueillant probablement un grand nombre de tirailleurs de la brigade marocaine. De l’autre côté de la voie ferrée, se trouve un cimetière militaire allemand, aménagé en 1924 et regroupant 998 corps de soldats tombés en septembre 1914 dans le secteur de Meaux (Seine et Marne). Etabli par les Allemands durant la guerre, le cimetière national d’Assevent semble réconcilier dans la mort les soldats Allemands, Français, mais aussi Russes et Britanniques.

Les combats de Maubeuge août-septembre 1914

Avant même la mobilisation du 1er août 1914, le général Fournier, gouverneur de Maubeuge, prépare au mieux la place militaire, en réquisitionnant 6 000 ouvriers civils et 25 000 réservistes et territoriaux. Il les emploie, sous la direction d'officiers du génie, aux travaux les plus urgents de rénovation de la forteresse. Il fait construire un important dispositif de défense transformant la place de Maubeuge en camp retranché. En effet, la ville, située à l’intersection des voies ferrées qui, venant de Bruxelles ou de Liège, convergent vers Paris - constitue un objectif stratégique majeur pour les Français comme pour les Allemands.

Conformément au plan Schlieffen, les troupes allemandes pénètrent, le 4 août, en Belgique, Maubeuge est sur leur route. Alors que la cavalerie britannique est stoppée au nord de la ville, Namur tombe le 25 août, la place est investie le 27. Le 29, à 13 heures, les Allemands déclenchent un puissant bombardement : les obus tombent sans interruption sur le fort du Boussois, et sur les ouvrages de Fagnet, de Bersillies et de La Salmagne. Un déluge d’obus surprend la garnison. A la hâte, les territoriaux sont relevés par un bataillon du 145e RI.  Le général Fournier tente une nouvelle offensive le 1er septembre contre l’artillerie allemande en direction de Jeumont. Appuyée par des batteries de 75 mm, l’infanterie s’élance à midi sur un front de huit kilomètres ; l’action manque de réussir mais les mitrailleuses ennemies font échouer l’opération.

Le 2 septembre, les tirs d’artillerie, réglés grâce aux observations aériennes, se font plus précis. Le fort de Boussois et l’ouvrage de la Salmagne pilonnés accusent d’importants dégâts. Le 4 septembre, les Allemands entreprennent l’assaut de la partie la plus faible du camp retranché, mais la Salmagne comme le fort de Bersillies tiennent bon. A l’aide de ces obusiers de 305 mm et de 420 mm, l’artillerie allemande s’acharne comme elle l’a fait sur les forts belges.

Mais, au bout de huit jours de siège, la place de Maubeuge résiste encore, entravant les préludes de la bataille de l’Ourcq. A partir du 6 septembre la situation est des plus critiques. Le 7, Fournier doit capituler. Les Allemands font 450 000 prisonniers et s’emparent de 450 canons et de 80 000 obus.

Pendant la guerre, Maubeuge est contrôlée par l’administration militaire allemande de la Belgique occupée. Elle ne sera libérée que le 9 novembre 1918 par les troupes britanniques.

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Infos pratiques

Adresse


59600 Assevent

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Maubeuge

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Les remparts (pont dormant). Source : http://www.maubeugelibre.fr

Les remparts de Maubeuge.

Particulièrement bien visibles depuis la place des Centenaires, les remparts de Maubeuge, qui datent du temps de Vauban, sont un lieu de visite tout désigné. Une seule porte subsiste, celle de Mons, mais elle est tout à fait intéressante, notamment par son pont-levis et son fronton. Dans son voisinage se situe le corps de garde, qui évoque ceux d'autres remparts et ouvrages de Vauban.

Un musée des fortifications y est installé.

La ville a fortement souffert des destructions pendant la Deuxième Guerre Mondiale. La reconstruction fut confiée à l'architecte Lurçat.

Plusieurs stèles et plaques commémoratives ont trait aux deux guerres mondiales. S'y ajoute, au cimetière du Centre, un monument relatif aux soldats Maubeugeois de la guerre de 1870. La mémoire de la révolution française a son monument sur la place Vauban où est sis le monument commémorant la bataille de Wattignies, grâce à laquelle fut levé le siège de Maubeuge. Carnot et Jourdan notamment y sont célèbrés. Tout proche, est exposé un char Renault de 1917.

 

Musée des fortifications

Visite le dimanche de 15 h à 17 h, d'avril à novembre et sur rendez-vous.

 

Office du tourisme : 03.27.62.11.93

 

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

59600
Maubeuge
Ofice du tourisme : 03.27.62.11.93

Horaires d'ouverture hebdomadaires

visite le dimanche de 15 h à 17 h, d'avril à novembre et sur rendez-vous.

La citadelle de Cambrai

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Porte royale de la citadelle de Cambrai. Source : http://www.aspecambrai.org

La citadelle de Cambrai, exemple unique des forteresses de Charles Quint.

La ville de Cambrai occupe une position de ville-frontière entre le royaume de France et le Saint Empire romain germanique depuis la période carolingienne. Très tôt, elle dut, ainsi se doter d'une ceinture de fortifications, agrandie et aménagée au fil des siècles en fonction de l'évolution de la poliorcétique. Le démantèlement des fortifications fut décidé à la fin du XIXème siècle. Néanmoins, la ville garde de très beaux témoignages de son passé fortifié. Des fortifications médiévales, il subsiste plusieurs tours et portes du Front Sud, de la fin du XIXème siècle : La tour des Arquets, qui est la porte d'eau permettant à l'Escaut d'entrer en ville, la tour du Caudron, dotée depuis le XIXème siècle d'une tourelle en grès provenant de Bouchain, la tour Saint Fiacre, située le long de l'ancienne courtine, la porte de Paris, qui a conservé des traces de système défensif.

En 1543, Charles Quint fait démolir une importante abbaye de Cambrai : Saint-Géry au Mont des boeufs, afin de construire une citadelle selon les nouveaux principes de l'architecture bastionnée. Malgré son démantèlement à la fin du XIXème siècle, cette citadelle, exemple unique des forteresses de Charles Quint, présente encore les galeries de contre-mine permettant la surveillance des fossés, la porte royale au bossage rustique ornée d'un lion et un arsenal du XVIème siècle.

Parmi les aménagements postérieurs sont conservés des logements pour officiers du XVIIIème siècle, des poudrières et une caserne à l'épreuve des bombes du XIXème siècle. La porte Notre-Dame, érigée en 1632 à l'entrée Nord de la ville, est remarquable par son aspect décoratif.

La porte de Paris, ancienne porte Saint-Sépulcre

Témoin des remparts érigés à la fin du XIVème, elle constitue jusqu'au démantèlement des fortifications à partir de 1892, le lieu de passage obligé vers le sud de la ville. Cet endroit stratégique doit être invulnérable en cas de siège. Les archères des tours, le pont-levis, la herse, les assommoirs percés dans la voûte et la vaste salle de garde à l'étage assurent la défense de la porte lors des assauts.

 

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