Citadelle de Calvi

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La citadelle de Calvi. Photo ECPAD

Ancienne place forte génoise construite au XIIIe siècle au nord de la Corse, la citadelle de Calvi se compose d'un ensemble de murailles...

Ancienne place forte génoise construite au XIIIe siècle au nord de la Corse, la citadelle de Calvi se compose d'un ensemble de murailles sillonné de rues étroites coiffant un promontoire calcaire. À l'intérieur de cette très ancienne citadelle (dénommée aussi Ville-Haute), sont rassemblés de nombreux édifices publics ou religieux : l'ancien palais du gouverneur, l'église primatiale, le tribunal, la mairie et le collège. A l'entrée de la citadelle, on peut lire une inscription gravée par les Génois : Civitas Calvi semper fidelis "La cité de Calvi toujours fidèle".

 

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Infos pratiques

Adresse

Quai Landry 20260
Calvi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Citadelle de Bonifacio

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Haute ville de Bonifacio. Source : © GHIRARDI - License Creative Commons - Libre de droit

La citadelle de Bonifacio représente la première place forte de la Corse.

Si la citadelle de Bastia évoque la longue domination génoise sur l'île, celle de Bonifacio représente la première place forte de la Corse. Au nom du pape, le seigneur Boniface fit construire en 830 une forteresse à laquelle il donna son nom. Elle fut remaniée et agrandie ultérieurement, en fonction des progrès des techniques militaires. Située à l'ouest de la ville haute sur un plateau étroit, la citadelle était destinée à protéger la côte méridionale contre les incursions des Sarrasins.

 

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Adresse

20169
Bonifacio

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Accessibilité toute l'année

Citadelle de Bastia

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La citadelle de Bastia. Source : ECPAD

Capitale de la Corse durant toute la domination génoise jusqu'en 1768, Bastia fut fondée au XIVe siècle.

Capitale de la Corse durant toute la domination génoise jusqu'en 1768, Bastia fut fondée au XIVe siècle. Sur une hauteur commandant l'entrée du petit port de Marina di Cardo, le gouverneur génois de l'île, Leonello Lomellino, fit bâtir une forteresse - bastiglia en corse -qui devint sa résidence, puis celle de ses successeurs. Autour de l'édifice se développera le quartier de Terra-Nuova. Un rempart fut construit de 1480 à 1521. Mais l'aspect actuel de la citadelle et les autres ouvrages qui complètent la défense de Bastia datent de l'époque de Louis XV.

 

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Adresse

Route du front de Mer 20200
Bastia

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Accessibilité toute l'année

L'ouvrage de Fermont

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Gros Ouvrage du FERMONT (A2). Source : http://www.la-ligne-maginot.com

A 5 Km à l'Est de Longuyon, dans le Nord de la Meurthe et Moselle, le fort de Fermont est, avec le Simserhof et le Hackenberg, l'un des ouvrages les plus importants de la ligne Maginot.

Situé à 5 kilomètres à l'Est de Longuyon, dans la région touristique du nord de la Meurthe et Moselle connue sous le nom de triangle de feu, le fort de Fermont est, avec le Simserhof et le Hackenberg, l'un des ouvrages les plus importants de la ligne Maginot ouvert au public.

Construit de mai 1931 à février 1936, ce gros ouvrage, intégré au secteur fortifié de la Crusnes, se compose de 7 blocs de combat et de deux blocs d'entrée en puits (pour les hommes et les munitions) reliés entre eux par un réseau de galeries souterraines de plus de deux kilomètres de longueur.

En juin 1940, le fort, commandé par le capitaine Aubert, résiste vaillamment à plusieurs attaques allemandes. Ainsi le 17 juin, le bloc de combat n°4 est attaqué sans succès. Un nouvel assaut, 4 jours plus tard, contre l'ensemble de l'ouvrage, se solde par la perte de 80 soldats allemands (tués ou blessés) alors que les Français ne comptent, de leur côté, qu'un seul tué et un blessé grave. Invaincus, les 596 soldats formant l'équipage du fort de Fermont sont pourtant contraints de se rendre le 27 juin 1940 sur ordre du commandement français.

A l'entrée de l'ouvrage, un mémorial élevé à la mémoire des troupes de forteresse "livrées à l'ennemi sans avoir été vaincues", vient justement rappeler que la majorité des ouvrages de la ligne Maginot tenaient encore tête à l'ennemi au moment de l'entrée en vigueur de l'Armistice, le 25 juin 1940.

Le ministère de la Défense, propriétaire de ce domaine de 27 hectares, a confié en 1975 l'entretien, la gestion et la mise en valeur du site de Fermont, à l'association des amis de l'ouvrage du fort de Fermont et de la ligne Maginot (AAOFLM).

Ouvert au public depuis le 12 juin 1977, l'association accueille en moyenne 20 000 visiteurs par an. Le voyage, d'une durée de deux heures, débute devant l'entrée des munitions. Empruntant un monte-charge, le public est entraîné 30 mètres sous terre, au coeur de l'ouvrage, puis dirigé vers le magasin à munitions (M1) dans lequel est aménagé un musée retraçant la vie quotidienne des hommes d'équipage du fort. Puis, à bord d'un petit train - un authentique locotracteur - les visiteurs sont amenés vers le bloc de combat n°4. C'est en se rendant à l'extérieur, sur les dessus de l'ouvrage, qu'ils ont alors la possibilité d'admirer cette impressionnante casemate d'artillerie à 3 créneaux de 75 mm puis de découvrir quelques centaines de mètres plus loin un autre bloc, le N°1, comportant une tourelle de 75 mm.

Après cette promenade extérieure, retour au coeur de l'ouvrage. Empruntant à nouveau le petit train, le public est conduit vers le casernement et l'usine électrique possédant 4 groupes diesel électrogènes de 225 chevaux utilisés en cas de rupture du réseau d'alimentation extérieur. Pour conclure ce périple, les visiteurs peuvent se rendre au musée extérieur contenant de nombreux matériels d'artillerie dont trois tourelles récupérées sur l'ouvrage de Brehain (situé à environ 12 kilomètres au sud-est de la ville de Longwy, sur le plateau face au Luxembourg).

Durant la période estivale, l'association, en plus de ces visites, propose un certain nombre de manifestations. L'ouvrage de Fermont s'est ainsi transformé, en août 2003, en un grand lieu d'exposition, accueillant les oeuvres plastiques d'artistes contemporains de la région. C'est également dans un fort métamorphosé qu'a été tourné, en mars 2003, une partie du film d'Olivier Dahan "Les rivières pourpres 2 : les anges de l'apocalypse", réunissant les acteurs Christopher Lee, Jean Réno et Benoît Magimet. Enfin, soucieux de conserver cet ouvrage sans pour autant le dénaturer, le conseil général de la Meurthe et Moselle a confié à un cabinet d'experts une étude de valorisation du fort de Fermont qui a permis de proposer un projet crédible et durable de valorisation touristique du site.

 

Le fort de Frémont

Contacts : Association des amis de l'ouvrage de Fermont et de la ligne Maginot

9, rue Albert Lebrun 54260 LONGUYON

Tel : 03 82 39 35 34

Fax : 03 82 39 26 46

email :ligne.maginot.fort.de.fermont@wanadoo.fr

Permanences du secrétariat : Lundi - mercredi : de 14h00 à 18h00 Vendredi : de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00

 

Se munir d'un vêtement chaud et de chaussures convenables

Compter deux heures pour la visite

 

Horaires d'ouverture et de visites :

1er Avril au 30 Avril samedi, dimanche et jours fériés visites à 14h et 15h30

1er Mai au 30 Juin visite unique du lundi au vendredi à15h samedi, dimanche et jours fériés visites à 14h et 15h30

1er Juillet au 31 Août tous les jours à partir de 14h jusqu'à 16h30

1er Septembre au 3e week-end du mois tous les jours visites à 14h et 15h30

3e week-end de Septembre au 31 Octobre samedi, dimanche visites à14h30 et 16h

 

Ouvert tous les jours de l'année pour les groupes en réservant auprès du secrétariat

 

Tarifs : Adultes : 8 € Enfants de 7 à 12 ans : 5 € Groupes : Minimum 30 personnes 6 €

 

Site officiel du fort de Fermont

Site Fortweb sur les fortifications européennes

 

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Infos pratiques

Adresse

54260
Longuyon
03 82 39 35 34

Tarifs

Adulte : 8 €Enfant de 7 à 12 ans : 5 €Enfant de moins de 7 ans : gratuitGroupe à partir de 30 personnes: 6 € par visiteurGroupes de moins de 30 personnes: forfait de 180 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

http://www.ligne-maginot-fort-de-fermont.asso.fr/

Gros ouvrage Maginot du Hackenberg

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VENEZ VISITER LA LIGNE MAGINOT EN METRO.


La visite de ce gros ouvrage de la Ligne Maginot apporte un nouveau regard sur une formidable fortification de ce XXème siècle et sur la Seconde Guerre mondiale.

Avec ses 19 blocs de combat et ses 10 km de galeries, l’ouvrage du Hackenberg est le géant de la Ligne Maginot.

Sa construction débuta dès 1930 parmi les tout premiers. Il fut en fait le prototype des ouvrages d'artillerie de la ligne Maginot. 1800 ouvriers environ travaillèrent avec des moyens relativement rudimentaires pendant six années pour construire les 19 blocs de combat et percer environ 10 kilomètres de galeries. Après 1933 et l'achèvement du gros oeuvre, on installa l'équipement intérieur et l'armée française prit livraison de l'ensemble en 1936.

Après la déclaration de guerre en 1939 et la période de vigilance maximale de la 'Drôle de guerre', le Hackenberg remplit son rôle lors de l'offensive allemande de 1940 et sa reddition ne fut effective que quelques jours après l'armistice. En novembre 1944, il fut investi par la 3e armée américaine du général PATTON lors de la terrible bataille pour la libération de la Moselle.

Sous la conduite d’un guide de l’association AMIFORT, le public y découvre des installations d’origine en parfait état de fonctionnement, une usine électrique et des groupes électrogènes en état de marche, des salles reconstituées à l’identique et un musée militaire.

La visite se poursuit à bord du petit train d’époque qui transporte les visiteurs vers les blocs de combat, dont l’imposant bloc 9 où l’on peut assister à la démonstration du fonctionnement de sa tourelle d’artillerie de 163 tonnes.

Après une sortie en surface, les visiteurs découvrent le bloc 8 qui porte encore les stigmates des combats de 1944 entre les troupes allemandes et américaines.

C'est un voyage dans le temps et dans l'Histoire d’une formidable fortification du XXème siècle que les bénévoles et salariés de l'association AMIFORT vous proposent.

L’ouvrage du Hackenberg est l’un des très rares ouvrages militaires possédant un circuit pédestre balisé par le Club Vosgien qui vous permet d'admirer les dessus de ces 19 blocs de combat en transitant par le Mur Antichar de 800 mètres de long et 8 mètres de haut, une curiosité unique en Lorraine.

La visite du fort dure environ deux heures et se déroule dans un environnement souterrain où la température est stabilisée à 12° toute l'année. Pour votre confort prévoir des vêtements en conséquence.

Compte tenu des contraintes liées à la visite d'un ouvrage souterrain ancien à plusieurs niveaux, seule la découverte de quatre-vingt pourcents du parcours est assurée pour les personnes à mobilité réduite. Les poussettes sont acceptées.

Une boutique souvenir vous est proposée à la fin de la visite.

 

Sources : ©GROS OUVRAGE MAGINOT DU HACKENBERG - PHOTOS libre de droit Crédit photo association AMIFORT
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Infos pratiques

Adresse

Association AMIFORT - 61 BIS GRANDE RUE 57920
Veckring
03 82 82 30 08

Tarifs

- Plein tarif 10 €- Jeunes de moins de 16 ans 5 €- Groupes 7 €- Gratuité pour les enfants de moins de 4 ans et les responsables de groupe- Pass/tarifs groupés éventuels 7 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvrage ouvert au public 7 jours sur 7 Pour les groupes : matin et après midiPour les visiteurs individuels : du lundi au vendredi départ à 14h30 précises etLes samedis, dimanches et jours fériés départ dès 14h puis toutes les quinze minutes jusqu’à 15h30 (15h30 dernier départ pour 2h30 de visite guidée)

Fermetures annuelles

Du 22 au 25 août 2016 et le 1er novembreOffice de tourisme de référence : 16 rue du vieux collège - 57100 Thionville

Courriel : amifort@orange.fr

Le Mémorial National des Marins de la pointe Saint-Mathieu

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Mémorial National des Marins Morts pour la France de la Pointe Saint-Mathieu. © Photo Thibault Lamidel.

 

Le Mémorial National des Marins Morts pour la France de la Pointe Saint-Mathieu...

Erigé en 1927 par René Quillivic, en mémoire des marins morts pour la France au cours des conflits du XXème siècle.

En leur hommage, le fortin réduit défensif est aménagé en cénotaphe permettant à tout un chacun de s'y recueillir...

Lieu de mémoire pour les victimes et les conflits passés, cet espace funèbre se doit, dans la passation délicate de génération en génération, de parler, de toucher l'ensemble des visiteurs.

Les 2 croix : ces 2 stèles voisines surmontées de croix, et appelées aujourd'hui "Gibet des Moines", étaient dès l'âge de fer marquées de signes religieux.

Encastré dans les ruines de l'abbaye bénédictine, le phare date de 1835. A 58 mètres au dessus de la mer, après avoir monté les 163 marches, on y contemple un somptueux panorama allant de la presqu'île de Crozon, jusqu'à Ouessant... N'hésitez pas à gravir l'escalier, la vue imprenable sur les îles mérite bien un petit effort...

L'Abbaye

Classée Monument Historique depuis 1867, l'Abbaye qui date du Vlème siècle, aujourd'hui en ruines, reste fort digne d'admiration. Chaque année le 1er dimanche d'août, l'Abbaye accueille dans ses ruines la célébration du Pardon de Saint-Mathieu. Une cérémonie religieuse traditionnelle qui se perpétue années après années.

Le couvent et la cave mauriste Le musée de l'Abbaye Saint-Mathieu : Ce musée, situé au coeur de l'enceinte de l'Abbaye, présente le site, la vie monastique, l'Abbaye dans l'histoire.

Un vidéo-film de 17 minutes permet également aux visiteurs de comprendre ce lieu si original...

La chapelle : Jadis église de la paroisse de Saint-Mathieu, elle contient aujourd'hui des statues anciennes et des gravures rappelant le passé des saints vénérés en ce lieu.

 


Musée

Tél : 02 98.89.10.52

 

Association "Les Amis de Saint-Mathieu"

Tél : 02.98.48.35.73

 

Visites du phare

Horaires

Du 7 avril au 30 avril : 6j/7 de 14h à 18h30 (fermé le mardi)

Mai et Juin : samedi, dimanche et jours fériés (+ ouvert les 7 et 18 mai) de 14h à 18h30

Juillet et août : 7j/7 de 10h à 19h30

Du 1er au 16 septembre : 6j/7 de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30 (fermé le mardi)

Du 17 au 30 septembre : 6j/7 de 14h à 18h30 (fermé le mardi)

Du 27 octobre au 7 novembre (+ ouvert du 8 au 11 novembre) : 6j/7 de 14h à 17h30

Du 22 décembre au 6 janvier: 6j/7 de 14h à 17h30 (fermé le mardi, le 25 décembre et le 1er janvier)

 

Billetterie couplée avec le musée de l'abbaye 3 € + 10 ans, 1 € 4 à 9 ans gratuit - 4 ans

En été : passeport de visite des phares St-Mathieu et Trézien (Plouarzel) 4 € + 10 ans 2 € 4 - 9 ans

 

Site officiel de la commune de Plougonvelin

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Infos pratiques

Adresse

pointe saint matthieu 29217
plougonvelin
02 98 89 10 52

Tarifs

Adultes : 2 €Enfants de 6 à 11 ans : 1 €Enfants de -de 6 ans : gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Octobre à Mars: mercredi, weekend et vacances scolaires de 14h à 18hAvril et Mai : mercredi, weekend et vacances scolaires de 14h30 à18h30Juin et Septembre : 14h à 18h30 sauf le mardiJuillet et Août : de 10h30 à 12h30 et de 14h à 19h sauf le dimanche matinOffice du Tourisme de référence : Tél : 02.98.48.30.18

Musée de la maison de la dernière cartouche

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La Dernière Cartouche, d'après le tableau d'Alphonse de Neuville. ©Musée de la dernière cartouche

Le musée de la maison de la dernière cartouche est l'un des sites de mémoire les plus marquants de la guerre de 1870.

 


Consulter l'offre pédagogique du musée >>> Bazeilles


 

La maison de la dernière cartouche "Grâce surtout à l'activité de M. le capitaine Aubert, la maison fut rapidement mise en état de défense . ce brave officier, prenant un fusil, se plaça ensuite à l'une des fenêtres, et, grâce à sa merveilleuse adresse, il amena chez les hommes une émulation qui fut loin d'exclure le calme.

Cependant, malgré les pertes considérables qu'il éprouvait, l'ennemi avançait toujours. Voyant que notre maison allait être cernée et me trouvant dans l'impossibilité de marcher, j'engageai les officiers qui se trouvaient avec moi à me laisser avec quelques hommes et à se retirer sur le gros de la division. Pas un ne voulut y consentir et tous me déclarèrent qu'ils se défendraient avec moi jusqu'à la fin (...) Au bout de deux heures, nous fûmes complètement cernés par le 15e régiment bavarois.

Bientôt notre maison se trouva dans le plus piteux état . les portes et les fenêtres étaient percées à jour . notre toiture à moitié enlevée par un obus qui nous blessait quatre ou cinq hommes. Malgré cela la lute continua toujours avec acharnement. Elle ne cessa qu'avec nos munitions". Commandant Lambert, "Rapport sur la bataille de Bazeilles", in Habeneck Charles, les régiments martyrs, Paris, Pagnerre, 1871.

Le musée de la maison de la dernière cartouche à Bazeilles est l'un des sites de mémoire les plus marquants de la guerre de 1870 . II rappelle les combats qui opposèrent durant deux jours les deux brigades de la "Division Bleue" des Troupes de la Marine du général de Vassoigne(1) aux soldats Bavarois commandés par le général Von der Thann. La bataille débuta véritablement le 31 août vers midi lorsque la 2e brigade du Général Martin des Pallières reçut l'ordre de reprendre le village de Bazeilles - site stratégique - qui venait de tomber aux mains de l'ennemi. Après une journée de combats acharnés et grâce au soutien de la 1ère brigade du Général Reboul arrivée en renfort vers 16 heures, le village fut complètement repris à la tombée de la nuit. Mais le 1er septembre à l'aube, les soldats du général Von Der Thann attaquent à nouveau Bazeilles. Malgré les nombreux assauts qui permirent de repousser à plusieurs reprises l'ennemi, la division de Marine, submergée par le nombre et la puissance de feu des Bavarois, fut contrainte, en fin de matinée, à la retraite vers Sedan. C'est à ce moment qu'eut lieu l'épisode de la maison de la dernière cartouche.

Dans un village incendié, détruit par les obus d'artillerie tirés depuis la veille, une trentaine d'officiers, sous-officiers et soldats de l'infanterie de Marine se réfugièrent, aux côtés du commandant Lambert, dans la maison Bourgerie - modeste auberge de deux étages et dernière demeure du village de Bazeilles sur la route de Sedan - et menèrent, pendant près de quatre heures, une résistance acharnée contre les soldats Bavarois. Finalement encerclés, en manque de munitions, le capitaine Aubert tira, en milieu d'après-midi, la dernière cartouche de la fenêtre de la grande chambre du premier étage. Un mouchoir blanc mis au bout d'un fusil annonça ensuite la reddition des marsouins et le commandant Lambert, blessé au pied, sortit le premier de la maison. La division de Marine a perdu, durant toutes ces heures de bataille, 2 655 hommes dont 100 officiers et 213 sous-officiers.

Les soldats bavarois en perdirent plus du double . ils se livrèrent dés le lendemain des affrontements à d'atroces représailles contre la population de Bazeilles dont une partie avait pris part aux combats aux côtés des Troupes de Marine . le village fut incendié, certains habitants fusillés, brûlés vifs ou arrêtés puis déportés. On dénombra ainsi plus d'une quarantaine de victimes civiles dans le village. Cent cinquante autres devaient mourir au cours des six mois suivants du fait des sévices endurés. Cette résistance héroïque valut à la ville de Bazeilles d'être décoré de la légion d'honneur en 1900. Un insigne que l'on retrouve encore sur les armes de la ville aux côtés de l'ancre des troupes de marine et d'une maison en flammes. Elle lui permit également de devenir, dès le lendemain de la défaite, un lieu important de mémoire et de pèlerinage. Le 1er anniversaire des combats eut lieu le 1er septembre 1871. Ainsi, le 19 mars 1875, le courrier des Ardennes publia un article dans lequel il annonçait l'existence d'un musée à Bazeilles : "MM. Bourgerie père et fils, entre autres, ramassèrent une quantité d'objets, et qui forment aujourd'hui un véritable musée d'un grand intérêt". Des objets furent exposés dans une des pièces du rez-de-chaussée de la maison. En mai de la même année, le général de Vassoigne visita les ruines de la maison de la dernière cartouche et en novembre un premier monument fut élevé en face de l'église. Mais la première cérémonie importante se déroula le 31 août 1895, soit 25 années après les faits, en présence de l'ancien commandant Lambert, devenu général.

Mais c'est en 1899 qu'Arthur Meyer, directeur du journal Le Gaulois, lança une souscription publique pour financer l'achat de la maison afin "de la convertir en un modeste musée consacrée à la mémoire des héros qui moururent là". Le 1er août 1909, le journal la céda finalement au Souvenir Français. Une foule considérable pour l'époque participait à la cérémonie. Il fallut néanmoins attendre le 3 septembre 1950 pour qu'ait lieu la première commémoration nationale des combats de 1870 avec la participation des Troupes Coloniales. Elle le fut à l'initiative du Comité National des Traditions de l'Arme créé en mars de la même année par deux sous-officiers animés par la volonté de restaurer le musée pillé pendant la guerre 1939-1945 et de remettre en état l'ossuaire militaire de Bazeilles très dégradé. Une convention avait été signée entre le Comité et le Souvenir Français, propriétaire de la maison, aux termes de laquelle le premier devenait responsable de l'entretien, de l'administration et de la gestion du musée et, naturellement, propriétaire des collections qui s'y trouvaient. A cette gestion s'ajouta celle de l'ossuaire bâti entre 1876 et 1878 à la bordure sud du cimetière de la ville, à une centaine de mètres du musée et contenant les restes de 3 000 combattants français et allemands.

Le comité national des traditions des Troupes de Marine ayant décidé de la rénover, la maison de la Dernière Cartouche qui reçoit en moyenne 2 000 visiteurs par an a été fermée de janvier 2003 à août 2005. Cette importante opération a été financée par une souscription lancée au sein des Troupes de Marine, avec la participation du Souvenir Français et grâce aux subventions accordées par la Préfecture Régionale et la DMPA, le Conseil Régional de Champagne Ardenne et le Conseil Général des Ardennes. Les travaux ont porté sur la mise en sécurité et en conformité des installations. Un grand nombre d'objets ont été restaurés par des spécialistes. Quand aux aménagements muséographiques proposés, ils avaient pour objectif de conserver à la maison son authenticité et son caractère émouvant tout en la rendant plus attractive grâce à l'utilisation des nouvelles technologies. Le cheminement pédagogique de la visite comprend : Au rez-de-chaussée, un espace accueil ainsi que la première pièce muséographique, dite salle Lambert, consacrée à la guerre de 1870 et au rôle des Troupes de Marine dans ce conflit. Au premier étage, la salle Delaury présente la bataille de Sedan, des souvenirs des deux armées en présence et une vitrine rappelant le sacrifice d'une partie de la population civile. Mais les pièces les plus importantes du musée se trouvent dans les salles Aubert et Lambert centrées sur les combats de Bazeilles. Dans la première, les visiteurs pourront découvrir le célèbre tableau d'Alphonse de Neuville peint en 1873, intitulé "la dernière cartouche", tandis que la seconde est celle du dernier combat d'où fut tirée la "dernière cartouche".

L'accueil des personnes invalides a été étudié et en partie résolu grâce à la construction d'un bloc hygiène adapté. Néanmoins ceux d'entre eux qui se déplacent en fauteuil roulant, ne peuvent avoir accès à l'étage. Il eut fallu pour cela démolir la maison et la reconstruire autour de l'escalier adapté à leur état. A terme, le musée des Troupes de Marine s'intègrera au "pôle de Mémoire" que la communauté de communes du pays sedanais souhaite développer à Sedan, et qui permettra la mise en réseau des principaux sites de Mémoire de la région.

 

Nota (1) - Cette division formée des quatre régiments de l'infanterie (1, 2, 3 et 4) et du 1er régiment de l'artillerie de la Marine avait été initialement rassemblée en vue d'effectuer une manoeuvre de déception en mer Baltique. Les désastres survenus en Alsace et en Lorraine dès les premiers combats imposent au commandement français de regrouper ses forces disponibles au camp de Chalons sur Marne pour tendre la main à son armée de l'Est (Bazaine) enfermée dans Metz. Baptisée "Division Bleue" du nom de la couleur de ses uniformes, elle fait partie du XIIe corps d'armée(Général Lebrun) dont elle constitue la 3e division (les deux autres ayant été mises sur pied hâtivement avec des personnels récupérés dans les dépôts et des jeunes engagés ou rappelés ne constituent pas des unités solides). Elle est composée de soldats dont la plupart sont des engagés, chevronnés, entraînés par de rudes campagnes lointaines et déjà aguerris. Ses cadres subalternes ont gagné leurs galons au feu et les cadres supérieurs sont dotés d'une solide expérience du combat. La population civile ne s'y trompe pas qui leur réserve partout un accueil chaleureux.
 

La Maison de la dernière Cartouche

12 rue Dernière Cartouche - 08140 Bazeilles

Tél : 03 24 27 15 86

 

https://musees-de-france-champagne-ardenne.culture.fr/musee_bazeilles.html

 

Théâtre d'un épisode héroïque de la guerre de 1870 où s'illustra la division de Marine dite "Division Bleue" Entièrement rénové, le musée présente un historique des combats des 31 août et 1er septembre 1870, des tableaux, armures et uniformes de l'époque.

 

Le musée est fermé les lundis et mardis.

Fermeture annuelle du 20 décembre au 15 janvier.

Visite du musée du 15 juin au 30 septembre de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h

du 1er octobre au 14 juin de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h

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Infos pratiques

Adresse

12 rue Dernière Cartouche 08140
Bazeilles
03 24 27 15 86

Tarifs

Adultes : 3 € Enfants : 1,50 € Militaires et anciens combattants : 1,50 € Groupes adultes: 1,50 € Groupes enfants: 0,50 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 15 juin au 15 septembre : 10h-12h et 13h30-18h Du 15 septembre au 15 juin : 13h30-17h

Fermetures annuelles

Fermé le lundi et le mardi.Fermeture annuelle du 15 décembre au 5 janvier

Fort Penthièvre

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Le Fort Penthièvre. Source : ECPAD

Le fort Penthièvre a pour mission de surveiller les 15 kms de plage propices aux débarquements...

Le fort Penthièvre se situe à la base de la presqu'île de Quiberon.

Il s'appelait autrefois la pointe de la Palice et était chargé de contrôler l'accès à la presqu'île. Il surveille notamment les quelques 15 kms de la plage de Penthièvre, propices aux débarquements.

Plusieurs puissances ont d'ailleurs débarqué là au fil des siècles : les Hollandais en 1674, les Anglais en 1746. C'est le pillage de la presqu'île par ces derniers qui fera prendre conscience de la fragilité des défenses.

En 1747, la construction d'un fort est décidée. Celui-ci prend la forme d'un vaste bastion construit sur un promontoire rocheux, et domnant le seul accès à la presqu'île. A cet endroit, le cordon lagunaire ne fait que quelques dizaines de mètres.

Pendant la Révolution, le fort Penthièvre sera le théâtre de violents affrontements : 6500 royalistes, débarqués par la flotte anglaise, le prennent d'assaut le 27 juin 1795. Il sera repris par les troupes du général Hoche le 20 juillet. Laissé plus ou moins à l'abandon, le fort Penthièvre est modernisé et renforcé à partir de 1800, sous l'impulsion de l'ingénieur général Marescot, et sur ordre de Bonaparte.

En 1917 le fort sert de prison pour des soldats allemands. Ils réalisent des travaux d'empierrement de la route. En 1933, il est confié à la Marine, puis désaffecté.

Pendant la seconde guerre mondiale, il est occupé par les Allemands et intégré au Mur de l'Atlantique. Il reçoit différents blockhaus, mais sert essentiellement à l'infanterie.

En juillet 1944, des résistants y sont torturés et enterrés vivants. Une stèle surmontée d'une croix de Lorraine rappelle leur mémoire.

De nos jours, le fort Penthièvre est une base d'entrainement de l'armée de terre.

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

56
penthievre

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Seuls les espaces extérieurs sont accessibles

Vermelles - British Cemetery

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Cimetière. Source : http://www.cwgc.org

Situé à 10 km au Nord-Ouest de Lens, ce cimetière a été commencé an août 1915 et durant la bataille de Loos en Gohelle, lorsque le château fut utilisé en tant que dispensaire. Ce site comprend plus de deux mille corps dont près de 200 non identifiés : des mémoriaux particuliers sont élevés à 6 soldats britanniques, réputés enterrés parmi ces derniers. Il y a également 7 soldats français.

A l'entrée du cimetière, a été reconstruite et replacée à son endroit d'origine la chapelle dédiée à Notre Dame de Lourdes et édifiée avant-guerre par la famille Bréhon.

 

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Infos pratiques

Adresse

62980
Vermelles
Tél : 08 99 02 20 39Fax : 08 99 02 04 12

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Bullecourt

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Statue du Digger. Source : http://www.pourceuxde14.com - Photo d'un poste allemand de tranchées, prise en 1917 sur le secteur Croisilles-Bullecourt. Source : Deutsches Bundesarchiv, photo libre de droit

Mémorial de Bullecourt : Statue du Digger.

En avril et mai 1917, 10 000 soldats australiens ont été victimes des combats de Bullecourt. Et de mai 1917 à mars 1918, les combats ont fait rage et ont fait changer de camp le village près de vingt fois.

Aujourd'hui, au parc mémorial, le souvenir est entretenu par la statue du Digger, réalisée par le sculpteur australien Peter Corlett, fils d'un combattant de la Grande Guerre. Ce Digger, c'est le soldat australien qui symbolise par sa tenue et ses insignes les quatre divisions australiennes d'infanterie engagées sur le terrain : les 1ère, 2ème, 4ème et 5ème.

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Infos pratiques

Adresse

Rue de Douai 62128
Bullecourt

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année