Musée de la Libération de Cherbourg-Octeville

Partager :

Le Fort du Roule, musée de la Libération, au sommet de la montagne du Roule. Photo © D. Sohier

Le musée de la Libération se dresse au sommet de la montagne du Roule à Cherbourg. Il est aménagé dans un fort du Second Empire, occupé par l’armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Le musée retrace le rôle joué par Cherbourg – premier port libéré – au cours du second conflit mondial, en mettant l’accent sur le quotidien des civils et des militaires.

Le musée de la Libération s’est installé au fort du Roule construit au sommet de la montagne du même nom qui domine la ville. Le fort, culminant à 117 mètres, a été reconstruit sous Napoléon III entre 1853 et 1857. Sa position stratégique, dominant la rade et formant un éperon central entre les deux seules voies de pénétration de l’intérieur des terres vers la ville (les vallées de la Divette et du Trottebecq), en faisait la clé de la défense de Cherbourg, d’où l’expression «qui tient le Roule, tient Cherbourg».

En juin 1940, il fut l’un des lieux phares de la Résistance française devant l’invasion allemande. Pris par les Allemands, le fort est transformé en véritable camp retranché et des souterrains sont creusés dans le roc. Cherbourg devient une forteresse. Le 26 juin 1944, après d’âpres combats, le fort est repris par les Américains, faisant de Cherbourg le premier port libéré de France. Pendant quelques mois, Cherbourg sera le plus important port du monde, avec 25 000 tonnes de matériel débarquées chaque jour !

En 1949, un historien local, M. Lemaresquier, lance l’idée de perpétuer sur ce  lieu les souvenirs du Débarquement et de la Libération de l’Europe. En 1954, avec l’appui de l’Ambassade des Etats-Unis, le musée de la Libération voit le jour avec un parcours retraçant l’histoire du port de Cherbourg depuis le Moyen-Âge et comprenant les salles militaires, plus spécifiquement dédiées à la commémoration de la Seconde Guerre mondiale.

En 1994, à l’occasion du 50e anniversaire du Débarquement, le musée est entièrement rénové et sa muséographie revue. Aujourd’hui, les collections, riches d’environ 500 objets et documents, s’étendent sur 780 m² répartis sur deux niveaux.
Baigné dans la pénombre, le sous-sol évoque l’Occupation, entre 1940 et 1944. Six salles racontent l’exode et la Résistance, la propagande, le quotidien des civils et les préparatifs du Débarquement. L’étage retrace, en pleine lumière, le Débarquement et la Libération. Il permet de découvrir le rôle joué par Cherbourg, premier port libéré, dans l’avancée des troupes alliées. En effet, la prise de Cherbourg, seul port en eau profonde de la région, constitue un objectif stratégique vital pour les troupes américaines débarquées à Utah Beach. La ville est libérée le 26 juin 1944. Elle devient alors le centre d’un impressionnant effort logistique : le port permet le ravitaillement du front par la route, le rail et le Pipe Line Under the Ocean (PLUTO) qui alimente les troupes en pétrole. Cartes, photographies, enregistrements sonores, maquettes, objets et multimédia évoquent l’histoire de la ville.

 

  • Service éducatif : Visites en classe

Vous êtes enseignant et souhaitez venir visiter les musées avec votre classe ? Le service éducatif se tient à votre disposition pour préparer votre visite (maternelle, primaire, collège, lycée). Un nouveau parcours pédagogique pour le musée de la Libération est disponible en couleur.

Contact : Yann Lautridou

02 33 23 39 54

yann.lautridou@ville-cherbourg.fr

 

 

Sources : ©Musée de la Libération de Cherbourg - Fort du Roule
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Musée de la Libération – Fort du Roule 50100
Cherbourg-en-Cotentin
02 33 20 14 12

Tarifs

- Plein tarif : 4 euros- Jeunes : gratuit pour les moins de 26 ans- Groupes : 10 personnes et plus : 2.50 euros- Gratuité : le mercredi pour tous, les 8 mai, 11 novembre, 25 et 26 juin pour tous, tous les jours sur justificatif : moins de 26 ans, bénéficiaires des minimas sociaux, titulaires d’un avis de non-imposition, bénéficiaires de l’allocation adultes handicapés et un accompagnateur, enseignants, personnels de la Culture, titulaires des cartes Icom / Icomos, titulaires d’une carte de presse, membres des Amis des musées de Cherbourg et du Cotentin.- Pass/tarifs groupés éventuels : Pass trois musées cherbourgeois : Musée de la Libération, Musée Thomas Henry, Muséum Emmanuel Liais, 10 euros, valable un an.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au vendredi : 10h-12h30 et 14h-18hSamedi et dimanche : 13h-18h

Fermetures annuelles

Fermé les lundis et jours fériés sauf les 8 mai et 11 novembre.Office de tourisme de référence - Adresse Quai Alexandre III - 50100 - Cherbourg-en-Cotentin - Tel 02 33 93 52 02 - http://www.cherbourgtourisme.com - contact@cherbourgtourisme.com

Musée de Utah Beach

Partager :

© Musée du débarquement Utah Beach

Première plage prise d’assaut par les alliés au matin du 6 juin 1944, Utah Beach a été choisie pour établir une tête de pont dans le Cotentin afin de protéger la ville de Cherbourg et son port en eau profonde. Plus de 23 000 soldats américains ont débarqué pour livrer un combat titanesque et le musée du Débarquement de Utah Beach préserve, aujourd’hui, la mémoire de ces hommes.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Utah Beach


Construit à l’endroit même où les troupes ont débarqué, le musée raconte en dix séquences les évènements du jour J, depuis sa préparation jusqu’à son aboutissement et son succès. Grace à ce parcours chronologique complet, à la collection exceptionnelle d’objets et de matériels du musée, vous plongerez au coeur de cette bataille qui a changé le cours de l’histoire.

Une visite guidée du musée ou une visite complète du site (musée, monuments, plage) vous est proposée en français, en anglais et en allemand (sur réservation).

  • À la découverte du musée

En 45 minutes, nos guides vous livrent l’épopée du débarquement à Utah Beach et vous présentent la richesse des collections du musée : documents, uniformes, matériels militaires, objets du quotidien, etc.
45 min / intérieur

  • Sur les traces des héros de Utah Beach

Le débarquement c’est avant tout une histoire humaine, celle d’hommes et de femmes qui se sont battus pour la liberté. En 1h30 découvrez la plage, les monuments, le musée et saisissez tous les évènements qui constituent la légende des soldats alliés débarqués à Utah.
1h30 min / intérieur et extérieur

  • À la découverte du site Utah Beach

Parcourez les fortifications allemandes du WN5, découvrez les blockhaus, mais aussi la plage, les monuments commémoratifs et comprenez le débarquement sur Utah Beach.
1h30 / extérieur
 


 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

La Madeleine 50480
Sainte Marie du Mont
02 33 71 53 35

Tarifs

Adultes : 8,50€ / Juniors (6 à 15 ans) : 5€ / Supplément Visite guidée Musée : 2,50€ / Supplément Visite guidée Musée + plage : 5€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Octobre à mai : de 10h à 18h / Juin à septembre : de 9h30 à 19h / Clôture de la billetterie 1h avant la fermeture du musée

Fermetures annuelles

Du 1er au 15 décembre inclus, les 24, 25 et 31 décembre et le 1er janvier

Site Web : www.utah-beach.com

Cimetière Américain de Bretagne

Partager :

Cimetière Américain de Bretagne. Source : American Battle Monuments Commission

Ce cimetière de 12 hectares contient les dépouilles mortelles de 4 410 soldats.

Ce cimetière, d'une superficie de 12 hectares a été construit sur le site d'un cimetière provisoire établi peu de temps après la libération de la région, par la 8éme Division d'Infanterie U.S., le 2 août 1944.

Après la guerre, lorsque les cimetières temporaires furent désaffectés par les services américains d'identification et d'inhumation, les dépouilles mortelles des soldats américains morts au combat et dont les familles avaient demandé l'inhumation à l'étranger, furent transférées des cimetières provisoires vers quatorze cimetières permanents.

L'usage des terrains fut concédé à perpétuité au gouvernement américain par le gouvernement français en reconnaissance des sacrifices consentis en libérant l'Europe. La plupart des soldats inhumés ici trouvèrent la mort pendant la libération de la Bretagne, la Percée d'Avranches et les violents combats autour de Saint Lô et de Mortain.

Le cimetière contient les dépouilles mortelles de 4 410 soldats. Ils représentent 43 % des inhumations effectuées à l'origine dans la région.

Les tombes sont réparties en 16 carrés, disposés en rangées concentriques par rapport à la pelouse centrale. Ces morts, qui ont donné leur vie pour leur patrie, viennent de tous les États de l'Union, du District de Columbia, d'Hawaii, d'Alaska mais aussi du Canada. Quatre-vingt-quinze stèles portent l'inscription "Soldat Inconnu", et contiennent les dépouilles mortelles de soldats qui n'ont pu être formellement identifiées. Deux de ces tombes contiennent les dépouilles mortelles de deux soldats qui n'ont pu être identifiés séparément. Dans vingt cas, deux frères reposent côte-à-côte, et deux autres sont enterrés dans des plots voisins.

La Chapelle

La Chapelle, en granit "La Pirye" de la région de Le Hinglé en Bretagne, se compose d'un vestibule, d'une tour, d'une salle mémorial et d'une chapelle. A l'extrémité Est, se trouve la sculpture représentant "Le Triomphe de la Jeunesse sur le Mal", réalisée en calcaire de Chauvigny.

Le Mur des Disparus, légèrement incurvé, soutient la terrasse et porte les noms, grades, unités et états d'origine de 498 Soldats Inconnus. Ils ont donné leur vie pour leur patrie mais leurs corps n'ont jamais été retrouvés ou formellement identifiés. Ceux dont les corps ont été retrouvés sont marqués d'une rosette en bronze.

L'architecte du cimetière et du mémorial est William T. Aldrich de Boston, Massachusetts . les architectes paysagistes Shurcliff & Shurcliff, également de Boston. Lee Lawrie, d'Easton, Maryland, a créé le groupe sculptural "Le Triomphe de la Jeunesse sur le Mal" ainsi que la sculpture au-dessus de la porte d'entrée de la chapelle.

La cérémonie d'inauguration du cimetière, à l'issue de son achèvement, eut lieu le 20 juillet 1956.

 

American Battle Monuments Commission

L'American Battle Monuments Commission (ABMC), fondée par le Congrès des États-Unis en 1923, est une branche autonome du pouvoir exécutif du gouvernement. Elle a pour mission de conserver la mémoire des sacrifices et des exploits des forces militaires américaines là où elles servirent depuis le 6 avril 1917, date de l'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale.

 

Brittany American Cemetery

50240 Saint-James - France

Tél. : 02 33 89 24 90

Fax : 02 33 89 24 91

E-mail : brittany@abmc.gov

 

Visites

Ouvert de 9h00 à 17h00. L'entrée est libre et les visites guidées gratuites. Rendez vous au centre d'accueil des visiteurs, afin d'obtenir des renseignements.

Fermé les 25 décembre et 1er janvier.

Accès

Au sud d'Avranches par le A84, à 2 kilomètres du village de Saint James.

 

American Battle Monuments Commission

68 rue du 19 janvier BP 50 92380 Garches

Tel : 01 47 01 37

 

American Battle Monuments Commission

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

50240
Saint-James

Airborne Museum

Partager :

Vivez l’expérience des paras du Jour-J

Exposition : « La France combattante - Les Forces Françaises Libres de 1940 à 1945 » > Avril à Novembre 2019
        ►Depuis l'entrée en Guerre de la France en 1939 jusqu'à la signature de l'armistice de mai 1945, suivez le parcours héroïque des soldats français pendant la Seconde Guerre Mondiale. Après la défaite de la Bataille de France en juin 1940, l'Armée Française devient l'Armée d'Armistice. Sous la gouverne du Maréchal Pétain, elle n'en est pas moins sous le contrôle et à la botte du IIIe Reich d'Adolf Hitler.  En réponse à cette humiliation ultime, une autre France, qui ne veut et ne peut se soumettre au joug nazi, se dessine dès lors : il s'agit de la France Libre impulsée depuis Londres par le Général  De Gaulle. De 1940 à 1945, du désert de Lybie jusqu'aux monts escarpés d'Autriche, vous accompagnerez l'extraordinaire destinée de ses Français combattants qu'ils fussent marins, aviateurs, ou bien soldats des forces Françaises libres.

France-combattante-airborne-museum


Consulter l'offre pédagogique en ligne >>>  Airborne museum


 

https://prod-cheminsdememoire.cnmosis.dirisi.defense.gouv.fr/sites/default/files/inline-images/airborne-museum-DP-2019_1.jpg

 

L’Airborne Museum est situé au cœur de Sainte-Mère-Eglise, face au clocher sur lequel le parachutiste John Steele est resté suspendu. A travers une muséographie spectaculaire et réaliste, l’Airborne Museum vous fera vivre le Débarquement aux côtés des parachutistes Américains des 82ème et 101ème Airborne. De la préparation du Jour-J en Angleterre, jusqu’aux combats qui menèrent à la Liberté, vous accompagnerez les troupes aéroportées dans leur chemin vers la Victoire. Découvrez une exceptionnelle collection d’objets historiques, un authentique planeur et un avion C-47 ayant participé aux opérations du Jour-J.

Une extension majeure : Opération Neptune et le Centre de conférence Ronald Reagan.

Dans le bâtiment "Opération Neptune" préparez-vous à vivre les parachutages du 6 juin 1944 ! Embarquez de nuit dans un véritable avion C-47 en Angleterre, puis atterrissez sur la place de Sainte-Mère-Eglise au milieu des combats et prenez part aux opérations qui suivirent !

A  partir de Mai, au sein du centre de conférence Ronald Reagan, découvrez une exposition inédite : « La bataille des Ardennes, Bastogne, hiver 1944 » ainsi que dans le cinéma un film de 20 minutes qui retrace avec émotion la vie sous l’occupation allemande puis la libération de Sainte-Mère-Église et du Cotentin.

 

 

 

Opération-neptune-airborne-museum

Exposition : 01>09 Juin 2019

Les + :

  • Airborne Reality (depuis avril 2016): Munis de votre Smartphone ou votre tablette, téléchargez gratuitement l’application du musée et créez votre propre visite guidée en fonction de vos centres d’intérêt et de votre temps de visite !

Grâce à la réalité augmentée, soyez les témoins privilégiés du Débarquement et des parachutages sur Sainte-Mère-Eglise!

Téléchargement gratuit au musée, depuis le site web www.airborne-museum.org ou via Google Play et l’App Store. Application en français et anglais, puis, dans les mois à venir, en néerlandais.

  • Exposition (à partir de juillet 2016): La bataille des Ardennes, Bastogne, hiver 1944. A travers cette exposition, revivez les évènements de cette bataille.

Le 16 Décembre 1944, Hitler lance une offensive de grande envergure à travers les Ardennes belges pour reconquérir le port d’Anvers et repousser les forces alliées.  Ces dernières sont prises par surprise du fait de la soudaineté et de la rapidité de l’attaque. En urgence, le Général Eisenhower décide d’envoyer en renfort des unités qu’il tient en réserve en France. La bataille des Ardennes a été plus qu’éprouvante et meurtrière pour les forces alliées qui devaient faire face à un hiver très rigoureux et un manque criant de ravitaillement en nourriture et en armes. L’armée allemande ne sera mise en échec qu’après l’apparition d’une accalmie salutaire permettant le ravitaillement des troupes au sol et facilitant l’arrivée de l’armée du Général Patton. La bataille des Ardennes ne prendra fin que fin janvier 1945.

Cette exposition inédite mettra également en lumière la voie de la liberté partant de Sainte-Mère-Eglise et arrivant à Bastogne ainsi que le rôle de l’armée Patton au sein de la bataille des Ardennes.

 

Guides de visite sous forme de livrets-jeux disponibles de 6 à 15 ans, téléchargement gratuit sur www.airborne-museum.org ou achat sur place +1€/enfant

 

 

Sources : ©Airborne Museum
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

14 rue Eisenhower 50480
Sainte-Mère-Église
02 33 41 41 35

Tarifs

IndividuelsADULTE : 8.00 €ENFANT (6 à 16 ans) : 5.00 €Famille :2 adultes et 2 enfants payants minimumADULTE : 7.50 €ENFANT : 4.00 €Groupes AdultesVisite Libre : 6.00€ / adulteVisite guidée (1h15) à partir de 20 personnes :7.30€ / adulte- Une gratuité pour 20 payants- Guide et chauffeur gratuits- Groupes enfantsVisite Libre : 4.00€ / enfantVisite guidée (1h15) à partir de 20 enfants : 5.30€ / enfant- Une gratuité pour 10 payants- Guide et chauffeur gratuitsGuide de visite enfants et adolescents :• CP à CE2 (6 à 9 ans)• CM1 à 6ème (9 à 12 ans)• 5ème à 3ème (13 à 15 ans)Téléchargement gratuit sur www.airborne-museum.org ou achat sur place : +1€/ enfant

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Horaires du MuséeDe mai à Août : 9h-19hAvril et septembre : 9h30-18h30Octobre à mars : 10h-18h

Fermetures annuelles

Fermé en décembre et janvier sauf vacances de Noël

Les forts de la rade de Cherbourg

Partager :

Le fort de Querqueville. Photo ECPAD

Le système défensif du port de Cherbourg s'articule autour de plusieurs ouvrages fortifiés présentant un intérêt historique exceptionnel.

Au coeur des mille cinq cent hectares de la plus grande rade artificielle de France, le système défensif du port de Cherbourg s'articule autour de plusieurs ouvrages fortifiés, navires de guerre à jamais pétrifiés présentant un intérêt historique exceptionnel.

L'inspection des défenses de la baie de Cherbourg par Louis XIV en 1786 marque le début du renforcement de la protection des côtes. Au cours du XIXème siècle, les ouvrages édifiés sont adaptés aux évolutions de l'artillerie, toujours plus puissante.

Lors du second conflit mondial, une partie du dispositif est opérationnelle, et chargée de verrouiller un point de passage stratégique vers la Grande-bretagne et les ravitaillements alliés. Lorsque Cherbourg tombe le 30 juin 1944, les installations portuaires ont subi d'importants dégâts, comme en témoignent les nombreux impacts de balles et d'obus qui marquent à jamais les pierres de granit.

 

Le fort de Querqueville

Dès 1787, les fondations du fort de Querqueville sont coulées sur l'emplacement d'un modeste fortin semi-circulaire datant de la guerre de Sept ans. L'édification du fort est interrompue avant l'achèvement de l'ouvrage, lorsque le passage des navires est décalé d'un kilomètre vers l'est.

Le fort de Querqueville, contraint d'effectuer des tirs lointains donc imprécis, voit sa vocation stratégique considérablement réduite. Les travaux engagés sont tout de même achevés en 1795, et donnent naissance à un ouvrage se présentant sous la forme d'un hémicycle casematé, ouvert sur une cour centrale, et fermé par une caserne à deux niveaux.

Côté terre, la batterie semi-circulaire de cinquante-trois casemates est défendue par un bastion détaché de l'ouvrage.

Au milieu du XIXème siècle, un polygone d'artillerie est implanté aux abords du fort. Il sert de champ de tir aux canonniers de la Marine, avant d'accueillir en 1895 une caserne vouée au logement de troupes coloniales. Des batteries de côte de gros calibres sont élevées aux deux extrémités de l'ouvrage vers 1879.

Une base aéronavale voit le jour en 1925 à proximité du fort, d'où s'envolent pendant la campagne de 1940 des appareils qui tenteront en vain de s'opposer à l'avancée des troupes ennemies dans le Cotentin. Le fort accueille plus tard l'Ecole de Sécurité de la Marine Nationale. La terrasse du fort, les alvéoles du premier étage, le front bastionné avec ses saillies, ses rentrants, et ses douves, ont souffert lors des bombardements de la Seconde Guerre mondiale.

Cependant, le fort de Querqueville est sans nul doute l'ouvrage le mieux conservé de la rade de Cherbourg, et est régulièrement ouvert à la visite lors des journées du patrimoine.

 

Le fort de Chavagnac

Vers 1784, le Comte de Chavagnac réalise des sondages des eaux profondes de la rade de Cherbourg pour étudier la future implantation de la grande digue, et découvre plusieurs îlots rocheux. Plus tard, les ingénieurs militaires du milieu du XIXème siècle utilisent une de ces barres rocheuses pour ancrer un ouvrage défensif à proximité de la passe de l'ouest de la rade.

Elevé à partir de 1854, le fort de Chavagnac est un édifice de forme triangulaire aux angles arrondis, destiné à croiser ses feux avec la batterie ouest de la pointe de la digue. Il reçoit des coupoles tournantes cuirassées, puis est renforcé par un parapet en maçonnerie et un mur brise-lames. Comme tous les principaux ouvrages fortifiés de la rade, il est bétonné à la fin du XIXème siècle, puis électrifié. Le fort est aujourd'hui laissé à l'abandon, et ne peut être admiré que depuis la mer.

Les pierres assemblées d'une première batterie élevée à la fin du XVIIIème siècle ne résistent pas aux assauts dévastateurs d'une violente tempête en 1808. Presque entièrement reconstruit à partir de 1811, le fort du centre s'organise autour d'un phare ceinturé par des casernes et des bâtiments à vocation logistique.

Ouvrage de forme elliptique, il dispose d'une terrasse dominant deux niveaux de casemates, et dissimule une vaste cour intérieure. A l'origine, le niveau de feu supérieur, batterie à ciel ouvert, permettait de tirer à barbette (au-dessus du parapet grâce à la surélévation du terre-plein).

Cependant, la hauteur de l'ouvrage est réduite à la fin du XIXème siècle, suite aux progrès de l'artillerie. Le phare est détruit, la cour centrale bétonnée, et deux casernes extérieures sont construites. Sous l'occupation allemande, les troupes ennemies aménagent l'ouvrage, et y installent une puissante garnison servant des pièces d'artillerie destinées à défendre les passes de l'ouest et de l'est. De cette époque où il a connu l'épreuve du feu, le fort du centre a conservé jusqu'à aujourd'hui un poste de direction de tir avec ses portes blindées, un monte-charge acheminant les munitions jusqu'aux poste de tirs, et un canon de 37 mm dans son encuvement. En état de dégradation avancée, le fort n'est pas accessible au public.

 

Les forts dits de l'ouest et de l'est.

Achevés au milieu du XIXème siècle, les forts dits de l'ouest et de l'est s'élèvent au-dessus des flots à l'extrémité des digues encadrant la rade de Cherbourg. A l'origine, ils se présentent sous la forme d'ouvrages à trois niveaux de feu, dont deux sont casematés.

Ces deux ouvrages sont construits autour d'une cour circulaire, et surmontés de deux étages de casemates surplombés par une batterie à ciel ouvert, avec parapet en terre enveloppé d'une chemise en brique. Les rez-de-chaussée sont voués au logement de la garnison, et renferment également des magasins à poudre. Bétonnés à la fin du XIXème siècle, ils assurent la défense des côtes lors de la campagne de 1940. Menacée par la rapide avancée ennemie, l'armée française fait sauter le 18 juin 1940 la batterie de marine installée au sein du fort de l'est, entraînant ainsi la destruction de l'ensemble de l'ouvrage, dont il ne reste aujourd'hui que quelques blocs de béton.

 

Le fort de l'île Pelée

Elevé à partir de 1779 sur un amas rocheux à l'emplacement d'un ancien fortin, le fort de l'île Pelée est voué à renforcer la défense de la passe est de la rade de Cherbourg. L'ingénieur Pierre-Jean de Caux, directeur des fortifications de Basse Normandie, supervise les travaux d'édification, et fait réaliser un ouvrage concentrant de nombreuses bouches à feu dans un espace restreint, s'inspirant en cela des théories d'architecture militaire du marquis de Montalembert.

Hémicycle irrégulier aux formes arrondies pour offrir moins de prise aux tirs ennemis, le fort est articulé autour d'une cour centrale, et compte à l'origine deux niveaux. Au rez-de-chaussée sont disposés des bâtiments destinés à l'entrepôt de vivres et des munitions, protégés par une porte d'entrée monumentale desservie par une rampe d'accès. Au niveau supérieur, des batteries casematées sont prêtes à ouvrir le feu sur les assaillants. L'ensemble est surmonté d'une terrasse retranchée derrière un parapet crénelé.

Les progrès de l'artillerie de la fin du XIXème siècle nécessitent un réaménagement du fort. Il est bétonné et voit disparaître ses créneaux désormais inefficaces. Un petit port protégé par deux épis en maçonnerie et doté d'un plan incliné en granit est ajouté devant l'ouvrage. Longtemps lieu d'enfermement pour détenus politiques, le fort de l'île Pelée est modernisé par les troupes d'occupation allemandes, qui installent une centrale électrique au sein de ses murs. A l'origine reliés à la terre ferme via un promontoire rocheux, l'île Pelée et son fort ne sont pas ouverts à la visite, seuls les remparts de l'ouvrage pouvant être contemplés depuis les flots.

 

Cité de la mer et Le Redoutable

L'ancienne gare maritime transatlantique de Cherbourg est un fleuron de l'architecture des années trente. Construite en béton armé à partir de 1928 par l'architecte René Levavasseur, en collaboration avec les ingénieurs Chalos et Fleury, elle arbore une exceptionnelle décoration intérieure de style Art Déco due aux ateliers de Marc Simon. Inaugurée en 1933 par le Président de la République Albert Lebrun, la gare est partiellement détruite par les Allemands en 1944.

Elle accueille aujourd'hui la Cité de la mer, vaste espace de découverte de l'aventure humaine dans les grands fonds marins. Proposant des salles d'exposition permanente consacrées à l'exploration des océans, la Cité de la mer accueille également le tout premier sous-marin français à propulsion nucléaire, Le Redoutable. Lancé en 1967 à l'arsenal de Cherbourg, ce SNLE (sous-marin nucléaire lanceur d'engin) y est revenu en 1990 pour y être démantelé, et privé de la tranche contenant la chaufferie nucléaire.

Installé au flanc du bâtiment du pavillon des expositions permanentes, les visiteurs peuvent désormais le parcourir de la poupe à la proue, guidés par un commentaire diffusé dans des écouteurs individuels ( en langues française ou anglaise), et bercés par des ambiances sonores reconstituant la vie des sous-mariniers. Les visiteurs à mobilité réduite bénéficient d'un accès à l'ancienne machine de guerre, où une borne interactive est mise à leur disposition pour découvrir le submersible.

 

Renseignements

Office de Tourisme Cherbourg Cotentin

56 Quai de Caligny  - 50100 Cherbourg-Octeville

tél. 0805 320 200

e-mail est contact@ot-cotentin.fr

Site internet : www.encotentin.fr

 

Cité de la mer Gare maritime transatlantique

50100 Cherbourg-Octeville

tél. 02.33.20.26.26

fax. 02.33.20.26.27

Site de la Cité de la mer de Cherbourg

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

56 quai de Caligny 50000
cherbourg
0805 320 200

Horaires d'ouverture hebdomadaires

ouvert toute l’année

Site Web : www.encotentin.fr