Musée Mémoire 39-45 de Calais

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© Musée mémoire 39-45

Le Musée Mémoire de Calais est situé au cœur de la ville, dans un authentique bunker datant de la Seconde Guerre Mondiale. Le bâtiment construit en 1941 a servi de poste de commandement à la marine de guerre allemande durant le conflit. Epargné par les nombreux bombardements qui ont touché la ville, le site est resté extrêmement bien conservé. C’est en 1962 que le bâtiment a été converti en musée d’histoire locale.

La visite du site s’effectue au niveau du couloir central du bâtiment, construit en béton armé, qui représente une imposante longueur totale de 94 mètres. Cette particularité fait du bâtiment le plus long bunker construit par les Allemands en Europe. Cette partie du site extrêmement bien conservée pour l’époque, servait de salles de travail et de chambres pour les occupants du bunker à l’origine. On estime à une quarantaine, le nombre de marins qui vécurent dans ce lieu entre juillet 1941 et septembre 1944, date de libération de la ville par les troupes canadiennes.

Composé de 22 salles d’exposition, le Musée Mémoire de Calais, relate la vie de la Cité des Six Bourgeois et de ses habitants durant cette douloureuse période de l’histoire. Plusieurs thèmes sont abordés au cours de la visite : la Résistance, les prisonniers de guerre, l’aviation, les batteries côtières… De nombreux documents d’époques illustres les sujets mis à l’honneur. Le musée dispose aussi de plus de 60 uniformes de différentes armées, de nombreuses armes, d’objets de la vie quotidienne, et d’une impressionnante collection d’affiches et de photographies sur Calais. En effet, depuis son ouverture en 1962, le Musée a pu recueillir de nombreux objets de cette époque et enrichir ses collections.

Véritable témoin de la vie sous l’Occupation, la visite du Musée vous permettra de comprendre la vie de la population locale durant le conflit et aussi de comprendre la position stratégique de Calais dans la stratégie allemande. Au regard de la richesse des collections exposées, la visite du site nécessite 1h15 à 1h30 pour permettre au visiteur d’avoir une vue d’ensemble des faits relatés.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Parc Saint-Pierre 62100
Calais
03 21 34 21 57

Tarifs

Adulte : 8€ / Famille : 16€ / Etudiants-enfants : 6€ / Groupes : 6€ par personne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 01/02 au 30/04 et du 01/10 au 11/11, ouverture de 11h à 17h (dernière admission 16h15) - Fermeture mardi et dimanche / Du 01/05 au 30/09, ouverture tous les jours de 10h à 18h (dernière admission 17h15)

La nécropole nationale de Courcelles-le-Comte

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Nécropole nationale de Courcelles-le-Comte. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Courcelles

 

Située dans le sud de l’Artois, à proximité du département de la Somme, la nécropole nationale​ ​de Courcelles-le-Comte rassemble les dépouilles de 275 inconnus inhumés en ossuaire ainsi que 39 stèles nominatives​ de soldats morts pour la France lors des combats​ de fin septembre – début octobre 1914. ​La commune est cité​e​ à l’ordre de l’armée en septembre 1920 : "Complètement détruite par les bombardements, s’est toujours montrée digne et vaillante dans les épreuves et la domination ennemie". Cette citation​ témoigne ainsi de l’âpreté des combats mais aussi des souffrances consenties par ces habitants durant la​ Première Guerre mondiale. Depuis 1922, au centre de la nécropole est érigé le monument​ aux morts de la commune, ​ Aujourd’hui, en ce lieu, chaque année, le premier week-end d’octobre, ​une cérémonie du souvenir rend hommage aux combattants français connus ou inconnus tombés sur​ ​le territoire de la commune attachée au souvenir de ces hommes.

 

27 septembre 1914 - 4 octobre 1914. « La Course à la mer » et les combats de Courcelles-le-Comte 

Après le sursaut allié sur la Marne et le mouvement rétrograde engagé par les Allemands en septembre 1914, chaque belligérant essaie de contourner par le nord l’armée ennemie. Cette manœuvre est restée dans l’histoire de la Grande Guerre, comme la Course à la mer, dernière étape de la guerre de mouvement avant la fixation du front. Dès la fin septembre, le sud de l’Artois est le théâtre de violents combats. Dans le secteur d’Arras, les escarmouches sont ainsi nombreuses. De Bapaume à Arras, plusieurs communes dont Courcelles-le-Comte sont le théâtre de très violents accrochages, à l’issue desquels elles deviennent des champs de ruines.

Ainsi, dès le 27 septembre 1914, après une reconnaissance en profondeur du territoire conduite par les unités de la 5ème Division de cavalerie française (DC), le territoire de la commune de Courcelles est au cœur des combats. D’une rare violence, ils se déroulent en particulier autour de la gare et de l’église. À cette date, le village est plusieurs fois perdu et repris. Les 81ème et 84ème Division d’infanterie territoriale (DIT) sont engagées dans la défense du village et de ses environs. Exposés au feu de l’artillerie et harcelés par l’infanterie allemande, les hommes du 16ème et du 26e régiment d’infanterie territoriale (RIT) mais aussi ceux du 48e régiment d’infanterie (RI) vont être durement éprouvés. Malgré une résistance solide, les Français doivent se replier sous le feu de l’artillerie ennemie sous une pluie d’obus dont le calibre est supérieur à 10.5 cm.

Le 4 octobre, l’ensemble du secteur est aux mains des Allemands. Les pertes sont lourdes des deux côtés, plusieurs centaines de tués, de disparus dont certains décéderont de leurs blessures dans les infirmeries allemandes. En raison de l’emploi massif de l’artillerie et de l’absence de moyen efficace pour identifier les soldats, beaucoup demeureront à jamais inconnus.

 

La nécropole nationale de Courcelles-le-Comte

Au terme de ces combats brefs et meurtriers, les Allemands sont maîtres du terrain. Devant les dangers d’épidémies, les civils sont requis pour rechercher et enterrer les morts abandonnées sur le champ de bataille. Les dépouilles des combattants sont alors déposées dans des fosses communes réparties sur l’ensemble du territoire de la commune. Après le conflit et cela pendant les campagnes d’exhumations, l’État français au travers des services du Génie de Lille, va mandater des entreprises de pompes funèbres sur l’ancienne zone des armées afin de procéder à l’exhumation et à l’identification des militaires tués au combat. Ces campagnes vont durer de mars 1921 à novembre 1922. Ces dernières vont permettre la mise à jour de près de 2 000 corps identifiables ou pas. Les exhumations continuent jusqu’à février 1923 mettant à jour de nombreux soldats du 16e RIT ainsi que du 32e RIT et des soldats allemands.

En 1923, avec la volonté des associations régimentaires d’honorer leurs camarades disparus, couplée à celle de l’Etat de créer des carrés nationaux, est donc aménagé un cimetière militaire à Courcelles-le-Comte. Celui-ci rassemble les dépouilles de 275 inconnus inhumés en ossuaire ainsi que 39 stèles nominatives. En cela, la nécropole de Courcelles-le-Comte est typique des cimetières militaires du début de la Première Guerre mondiale, et du traitement de la mort par les autorités militaires françaises. En effet, le principe des tombes collectives subsiste jusqu'en 1915, mais le recours aux tombes individuelles se généralise. Aussi, la loi du 29 décembre 1915 accorde aux soldats morts pour la France le droit à être inhumés en sépulture individuelle. En 2014, l’État, au travers du ministère des Armées, a entrepris la restauration intégrale de ce lieu de mémoire, devenu ainsi l’une des 274 nécropoles réparties sur l’ensemble du territoire national. Aujourd’hui, aux côtés de la mairie de Courcelles-le-Comte, l’État entretient le souvenir de ces combats.

 

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Infos pratiques

Adresse

13 rue maréchal Foch 62121
Courcelles-le-Comte

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Musée d’Histoire et d’Archéologie

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Façade du « Château Deprez »

L’association «Les Amis du Vieil Harnes»  gère des collections historiques à caractères militaire et patriotique rassemblées par les anciens combattants.

Exposées depuis 1927 à l’étage de la salle des fêtes., elles ont permis la création, à partir de 1972, de quatre salles au Musée d’Histoire et d’Archéologie, avec une présentation modernisée à caractère didactique.

En 1925, les anciens combattants harnésiens de la première guerre mondiale créent la salle du souvenir. Ces vétérans, soucieux du devoir de mémoire, décident de rassembler dans une salle municipale des objets à caractère militaire (casques, médailles, armes, photographies...), qu'ils présentent uniquement le jour du 11 novembre.

Au fil des années, de véritables collections sur la Première et la Seconde Guerre mondiale, se constituent. Au début des années 1970, le maire de Harnes met à la disposition des anciens combattants une demeure bourgeoise du XIXe siècle, afin que ces derniers y présentent les objets militaires de la salle du souvenir. D’autre part, l'association des Amis Du Vieil Harnes est créée pour gérer les collections et animer le musée, qui ouvre ses portes en 1972.

Devenu « Musée de France » en 2003, le Musée d’Histoire et d’Archéologie de Harnes bénéficie depuis 2013 de nouvelles salles d’exposition.

Le musée présente les objets trouvés lors de fouilles sur le territoire de la commune de Harnes (époques gallo-romaines et Moyen-Age). Puis, à partir de l'exemple d'une commune de la Gohelle, il met en scène les deux conflits mondiaux. Un accent particulier mis sur la résistance et la déportation. Enfin, il présente l'évolution d'une ville (de 1900 à 1930) par le biais d'une exposition de cartes postales.           

À travers la vie des Harnésiens, le Musée d’Histoire et d’Archéologie permet notamment aux visiteurs de revivre les deux conflits mondiaux :

  • La Grande Guerre – 1914.1918.

Durant 4 ans, Harnes est à 12 km du front d’Artois (section Wotan-Stellung de la « ligne Hidenbourg »). Harnes est une base arrière pour les troupes allemandes.

  • La Seconde Guerre mondiale.

Durant le deuxième conflit mondial, Harnes est en zone rattachée au commandement allemand de Bruxelles. Elle est sous l’autorité de l’Ober Feld Kommandantur 670 de Lille.

Un accent particulier est mis sur la Résistance et la Déportation.

Harnes est un foyer de Résistance illustré par Charles Debarge, enfant de Harnes, sans doute la figure  emblématique de la Résistance communiste dans le département du Pas-de-Calais.                            

Harnes est  notamment concerné par trois convois de déportation :

  • le « convoi des mineurs » du 22 juin 1941, premier convoi de répression parti du sol français,
  • le convoi X, suite à la rafle des juifs de Lens, du 11 septembre 1942,
  • le « train de Loos », du 1er septembre 1944, dernier convoi de la déportation.

Le musée présente une importante collection d’affiches (plus de 200)  placardées sur les murs de la zone rattachée durant ces années.

 

Sources : ©Musée d’Histoire et d’Archéologie - Association « Les Amis du Vieil Harnes »
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Infos pratiques

Adresse

50 rue André Deprez 62440
Harnes
03 21 49 02 29

Tarifs

Gratuité totale

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Chaque mercredi de 10 à 12 h et de 15 à 18 h – Chaque samedi de 15 à 18 h Pour les groupes, des visites sont possibles tous les jours, sur rendez-vous (Courrier 15 jours à l’avance)

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle en août. Office de Tourisme et du Patrimoine de Lens-Liévin - 50 rue de la gare – 62300 LENS - Tel : +33 (0)2 21 67 66 66

Musée Jean & Denise Letaille - Bullecourt 1917

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Le musée Jean et Denise LETAILLE à Bullecourt, situé sur la ligne de front pendant la Grande Guerre, abrite l’histoire de milliers de soldats venus défendre le secteur d’Arras en 1917.

Tout au long de leur vie, Jean et Denise Letaille, un couple d’agriculteurs de Bullecourt, ont rassemblé une impressionnante collection d’objets trouvés dans leurs champs et dans la campagne alentour. Des armes, mais aussi des rasoirs, des peignes, des étuis de cigarettes et d’autres effets personnels venus d’Australie, d’Allemagne et du Royaume-Uni, ont été retrouvés sur l’ancienne ligne de front au côté des hommes à qui ils appartenaient, tombés au cours des deux batailles de Bullecourt, lors de l’offensive d’Arras en avril et en mai 1917. 10 771 soldats australiens et 7 000 soldats britanniques furent tués ou blessés lors de ces combats destinés à percer la ligne de front allemande. Rassemblés dans le musée Letaille, ces vestiges de tranchées mettent en lumière un épisode souvent méconnu de la Grande Guerre, pourtant des plus meurtriers. Ils racontent surtout l’histoire des « Diggers », ces valeureux soldats du bout du monde.

Cet espace de 210 m² flambant neuf est prêt à accueillir les milliers d'Australiens qui viennent chaque année, les passionnés d'histoire ou encore de simples curieux qui, sans nul doute, se laisseront surprendre par ce musée.

La construction de ce musée s'inscrit dans un programme conduit par le Ministère australien pour la revalorisation de 7 sites le long de l'ancien Front occidental témoignant de l'intervention des forces australiennes au cours de la Grande Guerre. Sont ainsi concernés les sites d'Ypres et Passchendaele en Belgique, Fromelles, Bullecourt, Mont-Saint-Quentin, Pozières et Villers-Bretonneux.

Bullecourt est désormais reconnu comme "Village Patrimoine".

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

1 bis rue d’Arras 62128
Bullecourt
+33 (0)3 21 55 33 20

Tarifs

Tarifs individuel incluant l’audio-guide Plein tarif : 5 € Tarif réduit (12-17 ans, étudiant, demandeur d’emploi) : 3 € Moins de 12 ans, personne en situation de handicap : gratuit Tarifs groupe incluant l’audioguide ou visite guidée Groupe adultes (plus de 10 personnes, max 50) : 4 €/pers Groupe scolaires (primaire, collège, lycée)- accueil de loisirs (maximum 35) : 2 €/enfant La réservation est obligatoire, au plus tard trois semaines avant la visite Moyen de paiement : espèce et chèques.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Horaires d’avril à septembre : Individuel : Mardi - mercredi, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h Vendredi, samedi, dimanche de 13h30 à 18h Groupe : Du mardi au dimanche, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h sur réservation Horaires de mi-février à mars et d’octobre à mi-décembre : Individuel : Mercredi, vendredi et samedi de 13h30 à 17h30 1er et 3ème dimanche du mois Groupe : Du mardi au dimanche (1er et 3ème dimanche) du mois, de 13h30 à 18h sur réservation

Fermetures annuelles

Fermé tous les lundis / Fermeture annuelle de mi-décembre à mi-février et jours fériés sauf le 8 mai et 11 novembre

Béthune

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Monument inauguré le 11 novembre 1928. Source : Monument aux morts et commémoratif de Béthune

Le premier soldat britannique est enterré à Béthune le 14 octobre, jour anniversaire de la bataille d'Hastings, ville jumelée à Béthune.

Aujourd'hui, 3 213 stèles de toutes nationalités jonchent côte à côte une partie du cimetière communal, soldats décédés dans les ambulances installées dans les collèges de la ville.

La "course à la mer" entraîne la remontée des hostilités en Artois, le front se fixe alors à 8 kilomètres de Béthune et les combats incessants qui se déroulent d'Arras à Ypres font prendre à la ville une position stratégique qui devient une base arrière alliée importante.

Durant 4 ans, Béthune vit à l'heure britannique avec la présence des colonies et des dominions et subit les bombardements, répercussions des combats ininterrompus qui se livrent non loin de là, pour la prise de points d'appuis. Chaque attaque est coûteuse en hommes, le côté humain est oublié pour laisser place à la puissance et à la volonté de gagner quelques km sur l'adversaire, et ce, quel qu'en soit le prix.

En avril 1918, la bataille de la Lys fait rage, atteignant le point culminant de l'effroyable. Jamais l'armée allemande n'a été aussi proche de Béthune. La ville est âprement bombardée et doit être évacuée. L'incapacité d'effectuer une percée donne lieu à des représailles : Béthune sera détruite.

A partir du 15 mai, des obus incendiaires et fusants sont tirés sur le centre. La ville brûle pendant plus de 4 jours. Du mois de mai au mois de juin, 50 000 obus tombent sur Béthune. Le cauchemar prend fin avec la libération du Bassin Minier et du Pas de Calais. Malgré tout, la ville est maintenue en état de siège par les autorités militaires jusqu'en début 1919.

Le bilan est lourd : 90 % du centre est anéanti, plus de 53 % de la population se trouve sans-abri. Reconstruire rapidement pour revenir à la stabilité est la volonté majeure de la municipalité qui entreprend les travaux dès 1919. Prisonniers allemands et travailleurs chinois sont réquisitionnés pour déblayer et pour assurer le déminage.

Médaillée de la Légion d'Honneur, Béthune se tourne vers l'avenir et se veut à l'image d'une ville à l'échelle régionale. Des commissions s'attèlent à libérer les espaces, améliorer les voies de circulations, embellir le paysage urbain.

Dirigée par Louis-Marie Cordonnier, architecte chargé de la reconstruction sur toute la vallée de la Lys, la commission d'esthétique est composée de plusieurs grands noms tels Jacques Alleman, Paul Dégez, Léon Guthmann qui se divisent le travail par secteurs. Bel exemple de reconstruction, la Grand'Place "un vaste écrin fermé par l'Hôtel de Ville".

Les années 1920 sont marquées par un retour au traditionnel, les architectes n'hésitent pas à mêler aux arts contemporains tel l'Art déco des spécificités locales comme le pignon, allient des matériaux régionaux à des corps nouveaux tels que la céramique ou le fer forgé.

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Infos pratiques

Adresse

62400
Béthune
Tél : 03-21-63-00-00 Fax : 03-21-63-00-01

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

La Coupole

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©La Coupole

Située à 5 km de Saint-Omer, La Coupole figure parmi les vestiges les plus impressionnants de la Seconde Guerre mondiale. En quelques chiffres, c’est un dôme colossal de 71 mètres de diamètre, 55.000 tonnes de béton armé et 5,5 mètres d’épaisseur !


Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  Saint-Omer

 

Lire un article sur La Coupole


 

Par sa masse écrasante, par le caractère souterrain de ses installations, par la souffrance des travailleurs forcés qui l’ont édifié, le site constitue un lieu symbolique de la folie nazie.

Il s’agit de l’une des « constructions spéciales » édifiées par l’armée allemande, en 1943-1944, pour permettre la mise en opération de nouveaux systèmes d’armes V destinés à frapper l’Angleterre.

Cet immense bunker, construit par l’organisation Todt en 1943-1944, était destiné à stocker, préparer et lancer vers le centre-ville de Londres l’arme secrète de Hitler : la fusée V2.

Ce furent les bombardements, puis la percée des troupes anglo-américaines en Normandie, à la fin juillet 1944, qui incita les Allemands à abandonner le chantier de La Coupole, à quelques semaines de son achèvement. Ainsi, aucune fusée V2 n’a pu décoller d’un site conçu comme la première base de missiles stratégiques de l’Histoire.

Réhabilité en 1997, le Centre d’Histoire présente deux circuits de visite : « Les Armes secrètes d’Hitler : V1 et V2 » et « Le Nord de la France dans la main allemande » sur les grandes périodes de l’Occupation : l’invasion, l’exode, la vie quotidienne, la Résistance, la collaboration et la Libération.

Vous découvrez également que derrière cette arme, il y a le parcours d’un jeune ingénieur allemand, Wernher von Braun, inventeur de la fusée V2, récupéré par les Américains au lendemain de la guerre et qui mettra au point, l’immense fusée Saturn V qui enverra l’Homme sur la Lune….

La conquête spatiale débute donc bien ici sur les traces des premiers pas de l’Homme sur la Lune et elle se poursuit au Planétarium où vous serez plongés dans l’univers en totale immersion grâce à une technologie 10K-3D unique au monde !

Munis de lunettes actives dernière génération vous serez plongés parmi les étoiles grâce à l’écran à 360° de 15 mètres de diamètre.

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

Rue André Clabaux 62570
Wizernes
03 21 12 27 27

Tarifs

Voir site internet

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 9h à 17h30 se septembre à mars / De 9h à 18h d’avril à juin / De 9h à 19h en juillet et en août

Fermetures annuelles

Fermeture les 25/12 et 1/01 et les deux premières semaines de janvier