Musée de la Grande Guerre, Meaux

Partager :

© Musée de la Grande Guerre / Y. Marques

Fort d'une collection unique en Europe, le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux propose un nouveau regard sur le premier conflit mondial (1914-1918), à travers une scénographie innovante illustrant les grandes mutations et bouleversements de la société qui en ont découlé. Un patrimoine exceptionnel à transmettre aux nouvelles générations. Un musée d'histoire et de société, pour découvrir des épreuves passées, mieux comprendre la société d'aujourd'hui et construire le monde de demain.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Cover Brochure Musée de la Grande Guerre

 


Le 11 novembre 2011, la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux a inauguré le Musée de la Grande Guerre. Pointe extrême de l’avancée des troupes allemandes et lieu de la première bataille de la Marne, en septembre 1914, Meaux et ses communes voisines possèdent un patrimoine historique non valorisé et jusqu’alors méconnu du grand public pour qui la Grande Guerre n’est pas associée à la région Ile-de-France. La création du musée rappelle donc, en premier lieu, que le front est bien venu jusqu’aux portes de Paris et que le « miracle de la Marne », un mois seulement après le début des hostilités, est la victoire qui va décider de l’évolution et du déroulé du conflit. Au-delà de la légitimité historique de son implantation, le musée, comme tout équipement structurant, assume la fonction de levier de développement pour son territoire. Il participe à façonner une nouvelle image tout en mobilisant des acteurs différents autour d’un projet commun dont les retombées pourront profiter à tous, tant sur le plan culturel et touristique que sur l’animation de réseaux.

Les origines

Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux trouve son origine dans la rencontre entre Jean-Pierre Verney, historien autodidacte passionné et passionnant, qui, pendant plus de 45 ans, a rassemblé quelques 50 000 pièces et documents sur la Première Guerre mondiale, constituant l’une des plus importantes collections privées européennes et Jean-François Copé, président de la Communauté d’agglomération. Ce dernier a fait le pari d’acquérir cette collection en 2005 et de créer un musée sur la Première Guerre mondiale, alors même que Jean-Pierre Verney s’apprêtait à la vendre à l’étranger ne trouvant aucune collectivité prête à l’accueillir. L’échelle de l’agglomération (18 communes, 85 000 habitants) s’est naturellement imposée pour porter ce projet puisqu’un certain nombre de villages qui la compose porte les traces encore visibles de la bataille de la Marne (monuments, cimetières, nécropoles…), dont la tombe du poète français Charles Péguy, tombé le 5 septembre 1914.

Un musée à hauteur d’homme

Dès sa conception, le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, a été imaginé pour s’adresser à tous les visiteurs. Son architecture audacieuse et sa muséographie contemporaine, à la fois didactique, sensible et immersive participent ainsi à le rendre accessible au plus grand nombre.  Cette proximité avec les visiteurs s’explique en partie par la volonté d’aborder le conflit à hauteur d’homme : la vie quotidienne des soldats, bien sûr, mais aussi celles des femmes et des enfants dans un aller-retour permanent entre le front et l’arrière. Toutes les nations qui ont participé à la guerre sont également présentées, notamment à travers la collection d’uniformes, mais c’est pour mieux tendre vers une universalité de la souffrance et de la violence, quel que soit le camp de part et d’autre du no man’s land.

L’objet au cœur du parcours

Le parcours est volontairement ouvert et non contraint : ceci permet à chaque visiteur de faire son propre cheminement, construisant ainsi sa propre histoire. Le parcours principal, qui présente en symétrie la bataille de la Marne de 1914 et celle de 1918, traduit de manière évidente pour le visiteur le passage du XIXe au XXe siècle. Entre ces deux grandes batailles de mouvement de début et de fin de guerre, la présentation de la guerre de position avec son front constitué de tranchées explicite la notion d’enlisement. Cet espace déployé dans la grande nef du musée permet de présenter de gros matériels (camions, avions, char, pièces d’artillerie…), faisant du musée le lieu unique où l’on peut découvrir la diversité des objets et documents qui témoignent du conflit. Ce parcours principal est complété par un parcours thématique : huit espaces abordent des sujets transversaux au conflit (une guerre nouvelle, corps et souffrances, la mondialisation, une société mobilisée….) multipliant les points d’entrée. La muséographie est différente pour chacun des espaces, rompant ainsi la monotonie de la découverte et créant des ambiances qui relancent l’intérêt du visiteur. Bien évidemment, l’objet de collection est au cœur du dispositif : il fait sens, il prend sens dans son rapport à l’espace et dans le dialogue qu’il instaure avec tous les supports de médiation pour, au final, toucher le visiteur et l’interroger sur sa propre mémoire. Comme on réveille l’intérêt, comme on suscite la curiosité, le musée amène chacun à s’interroger sur sa propre histoire personnelle.

Une médiation innovante

Si dès l’extérieur du musée, le visiteur est interpellé par une ambiance sonore, à l’intérieur des objets à toucher jalonnent tout le parcours. Issus des collections et appelés « objets martyrs », ils permettent au public d’appréhender les matériaux et les formes. Il en est de même pour les outils de médiation qui ont pour objet de rendre le visiteur acteur de sa visite : des lunettes à porter pour découvrir les vues stéréoscopiques en 3D, des objets à peser pour mesurer le poids du paquetage ou de la corvée de barbelés, des objets à deviner dans des niches archéologiques, des jeux ludo-pédagogiques pour comprendre l’impact économique de la guerre ou découvrir les différentes nations belligérantes, des bornes interactives pour approfondir la découverte de la collection… Autant de moyens de rendre la visite attractive et dynamique, en jouant sur différents sens, afin de faciliter l’immersion du visiteur dans un sujet complexe.

Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux est aujourd’hui un lieu incontournable pour découvrir l’histoire du premier conflit mondial et le territoire est devenu une destination du tourisme de mémoire. Les années de commémoration du centenaire confortent cette nouvelle dynamique qui, à n’en pas douter, saura se poursuivre alors que le musée fête ses 10 ans avec une saison exceptionnelle en 2021-2022.

 

Accédez au site internet du Musée de la Grande Guerre

 

Sources : © Musée de la Grande Guerre
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Rue Lazare Ponticelli (Route de Varreddes) 77107
Meaux
01 60 32 14 18

Tarifs

- Plein tarif : 10 €- Etudiants, séniors + 65 ans, anciens combattants, militaires, visiteurs en groupes (à partir de 15) : 7 €- - de 26 ans, demandeurs d’emploi, titulaires des minimas sociaux : 5 €- Forfait famille 2 adultes + 2 jeunes de – de 18 ans : 25 € (+ 2 € par enfant supplémentaire)- Pass’annuel : 27 € adulte, 12 € - de 26 ans- Gratuité : - de 8 ans, journalistes, professionnels du tourisme IDF, conservateurs de musée/membres du réseau ICOM, carte Ministère de la Culture, enseignants, accompagnant d’une personne en situation de handicap, membre de la Société des Amis du Musée, dans le cadre d’évènements exceptionnels de promotion à l’initiative de la direction du musée.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours sauf le mardi de 9h30 à 18h00 journée continue.

Fermetures annuelles

Fermeture les mardis et jours fériés : 1er janvier, le 1er mai, le 25 décembre

La Tour Eiffel

Partager :

Symbole de Paris et outil militaire.

Le projet d'une tour de 300 mètres de haut est né à l'occasion de la préparation de l'Exposition universelle de 1889.

Les deux principaux ingénieurs de l'entreprise Eiffel, Emile Nouguier et Maurice Koechlin, ont l'idée en juin 1884 d'une tour très haute, conçue comme un grand pylône formé de quatre poutres en treillis écartées à la base et se rejoignant au sommet, liées entre elles par des poutres métalliques disposées à intervalles réguliers.

Gustave Eiffel prend le 18 septembre 1884 un brevet "pour une disposition nouvelle permettant de construire des piles et des pylônes métalliques d'une hauteur pouvant dépasser 300 mètres". La courbure des montants est mathématiquement déterminée pour offrir la meilleure résistance possible à l'effet du vent. Le montage des piles commence le 1er juillet 1887 pour s'achever vingt-et-un mois plus tard. Tous les éléments sont préparés à l'usine de Levallois-Perret en banlieue parisienne, siège de l'entreprise Eiffel : entre 150 et 300 ouvriers s'occupent du montage. La Tour est montée à l'aide d'échafaudages en bois et de petites grues à vapeur fixées sur la Tour elle-même. Le montage du premier étage est réalisé à l'aide de douze échafaudages provisoires en bois de 30 mètres de hauteur, puis de quatre grands échafaudages de 45 mètres.

Commencé en janvier 1887, le chantier s'achève le 31 mars 1889. Gustave Eiffel est décoré de la Légion d'Honneur sur la plate-forme du sommet.

Vitrine du dynamisme industriel français lors de l'Exposition universelle de 1889, la Tour verra défiler plus de deux millions de visiteurs le temps de l'événement. Gustave Eiffel sauve son oeuvre de la démolition en promouvant les recherches sur les transmissions radio et en proposant ainsi d'utiliser sa tour comme antenne monumentale. Après la première émission de signaux radio vers le Panthéon en 1898 dirigée par Eugène Ducretet, Eiffel prend contact avec les autorités militaires en 1901 pour faire de la Tour une antenne de communication à longue distance. Une liaison est établie en 1903 avec les forts des environs de Paris, et un an plus tard avec l'Est de la France.

Une station radio permanente est installée sur la Tour en 1906, ce qui assure définitivement sa pérennité. Pendant la Grande Guerre, la Tour rendra de nombreux services en écoutant les messages ennemis, ce qui lui vaudra le surnom de la "grande oreille". C'est probablement grâce à elle, et au poste TSF  du Mont-Valérien, que l'état-major français sera informé de l'avancée des troupes de von Kluck et que Gallieni décidera de réquisitionner les taxis parisiens pour convoyer les soldats sur la Marne. La Tour est, entre autres, à l'origine de l'arrestation de Mata Hari car, une fois de plus, la Tour Eiffel avait tendu l'oreille et décrypté les messages de l'espionne. En 1921 la première émission de radio publique d'Europe sera diffusée depuis ses antennes.

Les premiers essais de télévision à partir de la Tour datent de 1925 et les premières émissions régulières de 1935. En mai 1940, une poignée de patriotes, avant l'entrée des troupes allemandes, mène des actions de sabotage sur la Tour, si bien que l'ascenseur ne fonctionne pas lors de la venue Hitler. Lieu stratégique du commandement de la place de Paris, la Tour sera interdite au public entre 1940 et 1945 . elle ne réouvrira qu'à partir de juin 1946. Les émissions radiophoniques se feront à partir du centre d'Allouis sous le contrôle des autorités d'occupation qui récupèrent Radio-Paris. Le sommet de la tour a été modifié au fil des ans, pour pouvoir accueillir davantage d'antennes. Il supporte aujourd'hui plusieurs dizaines d'antennes, dont un mât de télévision qui culmine à 324 mètres.

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

pont d'Iena 75007
Paris

Tarifs

Billet d'entrée ascenseur (jusqu'au 2ème étage) : Adultes 8,50€, jeunes (12 à 24 ans) 7,00€ enfants (4 à 11 ans), handicapés 4,00€Billet d'entrée ascenseur avec sommet Adultes : 14,00€, jeunes (12 à 24 ans) 12,50€, enfants (4 à 11 ans), handicapés 9,50€Billet d'entrée escalier (jusqu'au 2ème étage) Adultes 5,00€, jeunes (12 à 24 ans) 3,50€, enfants (4 à 11 ans), handicapés 3,00€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture tous les jours de l'année de 9h00 à minuit du 15 juin au 1er septembre et de 9h30 à 23h le reste de l’annéeWeek-end de Pâques et vacances de printemps : ouverture prolongée jusqu'à minuit.

Airborne Museum

Partager :

Vivez l’expérience des paras du Jour-J

Exposition : « La France combattante - Les Forces Françaises Libres de 1940 à 1945 » > Avril à Novembre 2019
        ►Depuis l'entrée en Guerre de la France en 1939 jusqu'à la signature de l'armistice de mai 1945, suivez le parcours héroïque des soldats français pendant la Seconde Guerre Mondiale. Après la défaite de la Bataille de France en juin 1940, l'Armée Française devient l'Armée d'Armistice. Sous la gouverne du Maréchal Pétain, elle n'en est pas moins sous le contrôle et à la botte du IIIe Reich d'Adolf Hitler.  En réponse à cette humiliation ultime, une autre France, qui ne veut et ne peut se soumettre au joug nazi, se dessine dès lors : il s'agit de la France Libre impulsée depuis Londres par le Général  De Gaulle. De 1940 à 1945, du désert de Lybie jusqu'aux monts escarpés d'Autriche, vous accompagnerez l'extraordinaire destinée de ses Français combattants qu'ils fussent marins, aviateurs, ou bien soldats des forces Françaises libres.

France-combattante-airborne-museum


Consulter l'offre pédagogique en ligne >>>  Airborne museum


 

https://prod-cheminsdememoire.cnmosis.dirisi.defense.gouv.fr/sites/default/files/inline-images/airborne-museum-DP-2019_1.jpg

 

L’Airborne Museum est situé au cœur de Sainte-Mère-Eglise, face au clocher sur lequel le parachutiste John Steele est resté suspendu. A travers une muséographie spectaculaire et réaliste, l’Airborne Museum vous fera vivre le Débarquement aux côtés des parachutistes Américains des 82ème et 101ème Airborne. De la préparation du Jour-J en Angleterre, jusqu’aux combats qui menèrent à la Liberté, vous accompagnerez les troupes aéroportées dans leur chemin vers la Victoire. Découvrez une exceptionnelle collection d’objets historiques, un authentique planeur et un avion C-47 ayant participé aux opérations du Jour-J.

Une extension majeure : Opération Neptune et le Centre de conférence Ronald Reagan.

Dans le bâtiment "Opération Neptune" préparez-vous à vivre les parachutages du 6 juin 1944 ! Embarquez de nuit dans un véritable avion C-47 en Angleterre, puis atterrissez sur la place de Sainte-Mère-Eglise au milieu des combats et prenez part aux opérations qui suivirent !

A  partir de Mai, au sein du centre de conférence Ronald Reagan, découvrez une exposition inédite : « La bataille des Ardennes, Bastogne, hiver 1944 » ainsi que dans le cinéma un film de 20 minutes qui retrace avec émotion la vie sous l’occupation allemande puis la libération de Sainte-Mère-Église et du Cotentin.

 

 

 

Opération-neptune-airborne-museum

Exposition : 01>09 Juin 2019

Les + :

  • Airborne Reality (depuis avril 2016): Munis de votre Smartphone ou votre tablette, téléchargez gratuitement l’application du musée et créez votre propre visite guidée en fonction de vos centres d’intérêt et de votre temps de visite !

Grâce à la réalité augmentée, soyez les témoins privilégiés du Débarquement et des parachutages sur Sainte-Mère-Eglise!

Téléchargement gratuit au musée, depuis le site web www.airborne-museum.org ou via Google Play et l’App Store. Application en français et anglais, puis, dans les mois à venir, en néerlandais.

  • Exposition (à partir de juillet 2016): La bataille des Ardennes, Bastogne, hiver 1944. A travers cette exposition, revivez les évènements de cette bataille.

Le 16 Décembre 1944, Hitler lance une offensive de grande envergure à travers les Ardennes belges pour reconquérir le port d’Anvers et repousser les forces alliées.  Ces dernières sont prises par surprise du fait de la soudaineté et de la rapidité de l’attaque. En urgence, le Général Eisenhower décide d’envoyer en renfort des unités qu’il tient en réserve en France. La bataille des Ardennes a été plus qu’éprouvante et meurtrière pour les forces alliées qui devaient faire face à un hiver très rigoureux et un manque criant de ravitaillement en nourriture et en armes. L’armée allemande ne sera mise en échec qu’après l’apparition d’une accalmie salutaire permettant le ravitaillement des troupes au sol et facilitant l’arrivée de l’armée du Général Patton. La bataille des Ardennes ne prendra fin que fin janvier 1945.

Cette exposition inédite mettra également en lumière la voie de la liberté partant de Sainte-Mère-Eglise et arrivant à Bastogne ainsi que le rôle de l’armée Patton au sein de la bataille des Ardennes.

 

Guides de visite sous forme de livrets-jeux disponibles de 6 à 15 ans, téléchargement gratuit sur www.airborne-museum.org ou achat sur place +1€/enfant

 

 

Sources : ©Airborne Museum
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

14 rue Eisenhower 50480
Sainte-Mère-Église
02 33 41 41 35

Tarifs

IndividuelsADULTE : 8.00 €ENFANT (6 à 16 ans) : 5.00 €Famille :2 adultes et 2 enfants payants minimumADULTE : 7.50 €ENFANT : 4.00 €Groupes AdultesVisite Libre : 6.00€ / adulteVisite guidée (1h15) à partir de 20 personnes :7.30€ / adulte- Une gratuité pour 20 payants- Guide et chauffeur gratuits- Groupes enfantsVisite Libre : 4.00€ / enfantVisite guidée (1h15) à partir de 20 enfants : 5.30€ / enfant- Une gratuité pour 10 payants- Guide et chauffeur gratuitsGuide de visite enfants et adolescents :• CP à CE2 (6 à 9 ans)• CM1 à 6ème (9 à 12 ans)• 5ème à 3ème (13 à 15 ans)Téléchargement gratuit sur www.airborne-museum.org ou achat sur place : +1€/ enfant

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Horaires du MuséeDe mai à Août : 9h-19hAvril et septembre : 9h30-18h30Octobre à mars : 10h-18h

Fermetures annuelles

Fermé en décembre et janvier sauf vacances de Noël

Musée de l'Artillerie

Partager :

Créé sur le site de Draguignan en 1982, titulaire du label « Musée de France » depuis 2006 et totalement rénové en 2013, le Musée de l’artillerie a pour double mission de témoigner de la richesse du patrimoine historique, technique et humain de l’arme, tout en participant à la formation de la génération montante.

Un outil de formation à la citoyenneté

Actif au sein des Ecoles militaires de Draguignan, comme outil de formation des militaires et civils de la Défense, il est aussi tourné vers l’extérieur en accueillant un large public de touristes et de scolaires. Fort de plus de 21.000 visiteurs en 2014, dont 7.000 enfants et adolescents, le Musée de l’artillerie est donc une vraie ressource pédagogique pour les groupes scolaires comme pour les familles. Le Musée est aussi porteur d’expositions temporaires des plus variées.

Après « Soldats de plomb » en 2011, « Animaux dans la guerre » en 2012, « La Marne » en 2014 et « Coups de pinceaux » en 2015, l’exposition temporaire de l’année 2016 s’attache à témoigner des batailles de Verdun et de la Somme, paroxysmes militaires et humains de la violence de masse au cours de la Grande Guerre, devenus des symboles de paix et de réconciliation.

Un conservatoire du patrimoine de l’artillerie

S’appuyant sur une collection de près de 15.000 objets dont 2.000 d’intérêt majeur, le Musée de l’artillerie présente une collection unique dont les pièces les plus anciennes remontent au XIVe siècle. Tout particulièrement riches pour la période comprise entre 1870 et notre époque, les collections du musée font l’objet d’un chantier permanent de rénovation et de mise en valeur, notamment grâce au bénévolat de passionnés. La richesse de cette collection permet d’affirmer que le musée présente Sept cents ans d’histoire de France, vus à travers l’âme d’un canon (titre éponyme du livre de visite).

VERDUN-LA SOMME

Au milieu de la guerre, au bout de leurs forces

Du 21 mai au 20 novembre 2016, dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre, le Musée de l’artillerie de Draguignan organise une exposition consacrée aux deux batailles titanesques de Verdun et de La Somme. Du dimanche au mercredi inclus (et les jeudis sur rendez-vous), de 9h00 à midi et de 13h30 à 17h30, l’exposition intitulée VERDUN – LA SOMME, Au milieu de la guerre, au bout de leurs forces, réalisée en partenariat avec des collectionneurs privés, traite de ces deux batailles, véritables virages de la guerre où l’intensité des combats a dépassé tout ce que l’Homme avait connu auparavant. Par son discours pédagogique et la richesse de sa présentation, cette exposition est conçue pour tous les âges, des plus jeunes aux plus expérimentés. Exposition adaptée pour la visite par des classes du CM1 au Lycée, dans le cadre des cours d’histoire et d’éducation à la citoyenneté.

 

 

Sources : ©Musée de l'Artillerie
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Quartier Bonaparte - Avenue de la Grande armée 83300
Draguignan
04 83 08 13 86

Tarifs

entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30, du dimanche au mercredi inclus(le jeudi et le vendredi, possibilité de visites de groupes sur rendez-vous)

Fermetures annuelles

Du 15 décembre au 15 janvier.Office du tourisme intercommunal de la Dracénie - Adresse : 2, avenue Carnot, 83300 DRAGUIGNAN - Tel : 04.98.10.51.05 - Site : www.tourisme-dracénie.com

Musée de la Légion étrangère

Partager :

150e commémoration du combat de Camerone. © J. Lieber – Légion étrangère

L'historique


1888 – 1930

Au cours du bref mais intense ministère du général Boulanger, les régiments sont autorisés à créer des salles d’honneur afin d’y rassembler les souvenirs les plus marquants de leurs campagnes. A la Légion, la première pierre de cette salle est posée en 1888. La section des pionniers du régiment en réalisa les murs, les portes, fenêtres et le mobilier . en 1892, ce sanctuaire est inauguré.

Le colonel Zéni, qui vient de payer, sur sa cassette personnelle, les dernières factures, estime qu’il a vocation à recueillir « toute la brocante glorieuse » gagnée par les légionnaires lors de leurs campagnes. Cette idée guide l’accroissement des collections pendant les quarante années suivantes.

1931 - 1961

En 1931, la salle d’honneur est rénovée pour les cérémonies du Centenaire. Elle comporte alors une salle de commandement et un mémorial appelé « Temple des héros ». Celui-ci est dédié à la mémoire des légionnaires tombés au combat. Les plaques visibles au fond de la salle sont, aujourd’hui au carré Légion de Puyloubier.

Instigateur de l’idée du musée de la Légion étrangère qui est inauguré en 1934, le général Rollet avait pour but de faire connaître la geste légionnaire et de créer un sentiment de légitime fierté chez chacun des légionnaires, notamment les plus jeunes en service tout en proposant une image positive de l’Institution dans la ligne des cérémonies du Centenaire.

1962 - 2004

En octobre 1962, la Maison mère de la Légion étrangère est transférée de Sidi Bel Abbès à Aubagne. Le musée est alors mis en caisses et va vivre temporairement à l’Institution des invalides de la Légion étrangère de Puyloubier. Après avoir posé la première pierre en 1963, Pierre Messmer, ministre de la Défense, inaugure le nouveau musée à Aubagne au cours des cérémonies de Camerone en 1966. Le bâtiment conçu pour s’intégrer dans la perspective du Garlaban, sommet dominant Aubagne, ferme la place d’armes, juste en arrière du monument aux morts de 1931, lui aussi rapporté d’Algérie. La salle d’honneur est conçue à partir des plans de 1958 et une nouvelle salle des campagnes est aménagée à l’étage.

En 1989, le Foyer d’entraide légionnaire acquiert la collection d’uniformes Guyader, ensemble unique au monde. Face à cette entrée d’importance, il est nécessaire d’ouvrir une annexe du musée à Puyloubier, dans les caves du château, puis au premier étage avec son extension progressive. Dès cette période, la nécessité d’une extension future du musée est évoquée par le commandement. Ce projet est étudié à la fin des années 1990, mais se trouve ralenti par la restriction du champ d’action du Foyer d’entraide de la Légion étrangère (FELE). L’idée d’une société d’amis du musée voit alors le jour et devient réalité en 2003 : elle va porter ce projet incroyable et notamment gérer quotidiennement le magnifique élan de générosité que représentera la souscription.

La labellisation du musée

Le musée a été labellisé « musée de France » en janvier 2011. Cette distinction est la reconnaissance officielle du ministère de la Culture de la qualité de la collection du musée de la Légion étrangère et de la rigueur scientifique avec laquelle elle est gérée. L’Etat reconnait ainsi l’intégrité de cette collection et sa pérennité ce qui rassure également les donateurs. Tel n’est pas le cas pour un musée associatif. Ce projet s’inscrit aussi dans le cadre des festivités Marseille Provence 2013 (projet labellisé MP2013).

Les expositions temporaires en 2013

- 30 avril au 1er septembre : « La Légion dans la peau » : tatouages de légionnaires. Des portraits photographiques de légionnaires, accompagnés de celles de certains de leurs tatouages permettront de rentrer dans l’intimité de ces hommes et de leur histoire.

-16 septembre au 22 décembre : « Camerone / la méditerranée, lorsque l’histoire se mêle au mythe » : accueillera les peintres aux Armées. Depuis un an, parcourant les régiments de la Légion, ils se documentent et observent la vie quotidienne pour créer des œuvres sur les thèmes « la Légion et la méditerranée » et le « 150e anniversaire du combat de Camerone ».

Le parcours muséographique

Le visiteur est accueilli dans le nouveau musée au sein d’un vaste espace d’accueil baigné par la lumière provençale grâce à la présence d’un patio où s’élève la colonne RANDON rappelant les travaux effectués par la Légion en Algérie. Ce monument se trouvant autrefois à Bône avait été rapporté en 1962 à Aubagne.

Le parcours permanent s’ouvre sur un espace de transition offrant aux visiteurs des éléments visuels et auditifs appartenant aux lieux communs sur la Légion, vecteur du mythe : le képi blanc, les affiches de cinéma, la voix de Piaf qui vous enveloppe, les livres...

Deux choix s’offrent alors au visiteur :

  1. L’exposition temporaire à droite.
  2. : Le parcours historique face à lui.

Il découvrira l’histoire de la Légion et de ses légionnaires depuis sa création en 1831 jusqu’à nos jours à travers une scénographie à l’esthétisme sobre et élégant (métal noir brut, verre). Cécile Degos, la scénographe du projet, a cherché à traduire à travers son travail l’esprit « Légion » alliant rigueur et excellence.

Les cimaises du parcours consacrées à la période 1831 à 1914 sont peintes d’un rouge profond, magnifiant les toiles du XIXème siècle et servant d’écrin intimiste à des objets d’exception.

Les étapes suivantes évoquant des périodes où la guerre devient une véritable industrie sont traitées en gris très clair et en blanc.

Des mannequins anthropologiques viennent dialoguer avec les visiteurs comme des visions surnaturelles surgies du temps jadis. Installés sur des podiums bas et sans vitrine, ils sont là pour incarner le légionnaire combattant. L’uniforme sort de sa vitrine souvent indispensable mais transformant trop souvent par le phénomène du « bel écrin » des objets de guerre et de sang en objets d’art. Cela éloigne trop souvent le visiteur d’une juste compréhension de leur vocation première.

Le parcours s’achève par des salles thématiques. La première aborde la dimension bâtisseur du légionnaire avec un développement sur le monument aux morts de la Légion visible depuis une grande fenêtre donnant sur la place d’armes.
La deuxième intitulée « Une vie de légionnaire » évoque la vie quotidienne des légionnaires et l’importance que revêtent le chant et la musique. La troisième présente le système de solidarité légionnaire totalement unique ainsi que l’histoire du musée et de ses collections.

Le visiteur termine son parcours par la salle d’Honneur et la crypte, espace mémoriel occupant une place particulière dans la vie de chaque légionnaire (début et fin de contrat...).

Enfin, il passera par la boutique du musée proposant des souvenirs, ouvrages et vin de Puyloubier produit par d’anciens légionnaires dont la vente participe au financement de l’entraide légionnaire.


Quelques chiffres

- Superficie totale : ancien musée (rénové) + nouvelle partie = 2 000m2.

- 10 000 objets traités (inventoriés, déménagés, dépoussiérés, photographiés,...).

- 10 mannequins anthropologiques. - 25 000 visiteurs par an. - 1000 élèves par an. - 30 œuvres restaurées.

- 10 000 ouvrages dans la bibliothèque du centre de documentation.

- Près de 300 m2 de surfaces vitrées pour 33 vitrines.

- Plus de 220 m linéaires de cimaises d’une hauteur de 3,5 m. soit 750 m2 de cimaises posées.

 

Visite groupée uniquement sur rendez-vous (guide toute langue).

 

Musée de la Légion étrangère

Quartier Viénot - Route de la Légion  - BP 21 355 - 13784 AUBAGNE CEDEX

Contacts

www.legion-etrangere.com

 

Modalités pratiques

L’accès au musée se fera par le chemin de la Thuillière, 13 400 Aubagne

Adresse à rentrer dans votre GPS pour atteindre le parking : Chemin de la Thuillière 13400 Aubagne

 

 

 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Route de la Légion - Quartier Viénot - Accès : Chemin de la Thuillière 13400
Aubagne

Tarifs

Entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sauf les lundis et mardi, de 10h à 12h et de 14h à 18h.

Fermetures annuelles

Du 23 décembre au 31 janvier.

Longueval

Partager :

Mémorial national sud-africain. © Carcharoth - GNU Free Documentation License

A Longueval le Musée et le Mémorial national sud-africain rendent hommage aux soldats sud-africains qui connurent leur bâptème du feu dans le bois Delville.

La prise du Bois Delville (champ de bataille, mémorial, musée et nécropole), appelé aussi le Bois du Diable (Devil Wood), indispensable à toute progression vers l'Est, fut confiée aux Sud-Africains qui connurent là leur baptême du feu sur le front occidental du 15 au 20 juillet 1916. Pris sous de très violents tirs d'artillerie - jusqu'à 400 coups à la minute -, à peine protégés par des abris construits à la hâte, coupés de l'arrière, ils y vécurent un véritable cauchemar. A l'heure de la relève, des 3 200 hommes qui constituaient la brigade, seuls 143 sortirent indemnes de leurs tranchées.

Longueval est également le lieu de la mémoire de la Nouvelle-Zélande. C'est en effet le 15 septembre 1916 que la division néo-zélandaise, appuyée par ses tanks, s'élança de sa ligne de départ (entre Longueval et le bois des Fourcaux) vers son objectif, Flers, atteint le jour même. Le bois des Fourcaux - le fameux "High Wood" - tomba aux mains de la 47e (London) division le 15 septembre.

Mémorial national sud-africain

Le Bois Delville, lieu de l'engagement de la brigade d'infanterie sud-africaine en juillet 1916, d'une superficie de 63 hectares, fut acheté en 1920 par le gouvernement sud-africain pour le site du mémorial national. Le monument, inauguré en 1926, se situe à l'extrémité d'une avenue bordée de chênes dont les glands provenaient d'Afrique du Sud.

Le mémorial, composé d'un cénotaphe (tombeau vide) et d'un arc de triomphe, a été dessiné par Herbert Baker. Les deux maisons, typiquement coloniales, représentent, selon l'architecte, les deux races blanches d'Afrique du sud, et le mur semi-circulaire, les remparts de la civilisation.

Un groupe en bronze, réalisé par Alfred Turner, surmonte l'arc. Il représente les jumeaux de la mythologie grecque, les Dioscures, Castor et Pollux tenant un seul cheval fougueux. Castor et Pollux sont les enfants de Léda et Zeus, le premier est mortel, le second divin. Leur entente est telle qu'à la mort de Castor, Pollux obtiendra de Zeus qu'ils soient réunis dans l'immortalité. Ces deux personnages, initialement différents, mais au destin commun, symbolisent, selon le sculpteur, la camaraderie des compagnons d'arme des deux races sud-africaines, le combattant anglais et le hollandais, la fraternité conclue entre le Britannique et le Boer.

Récemment ennemis, sacrifiés ensemble pour le Commonwealth britannique contre un ennemi commun. Le monument fut inauguré le 10 octobre 1926, par la veuve du président Louis Botha, unificateur du pays après la guerre des Boers (1899-1902) qui opposa les colons d'origine néerlandaise (Boers) aux Britanniques en Afrique du sud.

Musée national sud-africain

Situé en arrière du monument, bâti autour de la Croix de la Consécration et inauguré en 1986, le Musée est une réplique du Fort du Cap. Il commémore la contribution sud-africaine durant la Première Guerre mondiale (sur le front occidental et dans les colonies allemandes en Afrique), la Seconde Guerre mondiale, le Blocus de Berlin (1948-1949) et la Guerre de Corée (1950-1953).

 

Renseignements pratiques :

Le Musée et le Mémorial national sud-africain 5, route de Ginchy 80360 LONGUEVAL

Tél. : 03 22 85 02 17

Fax : 03 22 85 79 99

Ouvert du 1 février au 10 novembre, tous les jours sauf le lundi, de 10h à 15h45 ( du 1er avril au 14 octobre de 10h à 17h45).

 

Comité du tourisme de la somme 21 rue Ernest-Cauvin 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71

FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc ... Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

 

Comité du tourisme de la Somme

La Somme 14-18

Site Internet du Bois Delville

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

5 route Ginchy 80360
Longueval
03 22 85 02 17

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du 1 février au 10 novembre, tous les jours sauf le lundi, de 10h à 15h45 ( du 1er avril au 14 octobre de 10h à 17h45).

Arc de Triomphe

Partager :

Arc de Triomphe. Photos © Frédéric Prochasson - Fotolia.com

Il y a autant de perspectives différentes de l'Arc de Triomphe qu'il y a d'avenues partant de la Place de l'Étoile...

 

Bref historique de la construction :

En février 1806, Napoléon 1er ordonne la construction d'un Arc de triomphe pour commémorer les victoires de ses armées.

Le site de la place de l'Étoile est finalement choisi par l'empereur. La première pierre du monument est posée le 15 août 1806. Les plans retenus sont ceux de l'architecte CHALGRIN. Celui-ci, en 1810, à l'occasion du mariage de Napoléon 1er et de l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche, fait construire un trompe-l'oeil en bois et toile peinte. Le décor terminé à temps pour les cérémonies, donne une idée de ce que sera le monument une fois achevé. CHALGRIN meurt en 1810. Il est remplacé par Louis-Robert GOUST.

À la fin de 1813, l'arc atteint 19 mètres de haut. Les évènements de 1814 remettent tout en question. Sous la Restauration, les travaux sommeillent. Louis Philippe, devenu roi des français en 1830, décide de redonner vie au projet. Les travaux reprennent et l'arc de triomphe, dédié aux Armées de la Révolution et de l'Empire, est rapidement terminé par l'architecte Guillaume - Abel BLOUET. Il est inauguré le 29 juillet 1836.

Le Monument

Les proportions sont énormes : l'Arc de Triomphe mesure 49 mètres de haut et dépasse 45 mètres en largeur. L'Arc des deux grandes façades atteint 20,50 mètres de hauteur pour une largeur de 14,50 mètres. Les façades transversales sont percées d'un arc haut de 19 mètres sur une largeur de 8,50 mètres. La grande frise qui tourne sur les quatre faces représente les grands personnages de la Révolution et de l'Empire, ou encore, le retour des armées d'Italie ou d'Egypte.

L'ornement sans doute le plus grandiose est formé par les quatre groupes colossaux élevés sur chaque pied-droit des deux grandes façades :

  • Avenue des Champs Elysées : à droite, le Départ des volontaires encore appelé La Marseillaise, de François RUDE et à gauche, le Triomphe de l'empereur, sculpté par Jean-Pierre CORTOT
  • Avenue de la Grande Armée, les deux hauts reliefs sculptés représentent La Résistance (à droite) et La Paix (à gauche).

Sur les surfaces intérieures des grands et petits arcs se trouvent gravés les noms des généraux et des grandes batailles de la Révolution et de l'Empire.

Sur le sol, près du tombeau du soldat inconnu, plusieurs plaques de bronze commémorent des événements importants de l'Histoire contemporaine : la proclamation de la République, Le 4 septembre 1870, le retour de l'Alsace-Lorraine, le 11 novembre 1918 et l'Appel du 18 juin 1940. Elles évoquent également le souvenir des combattants et des résistants de la Seconde Guerre Mondiale, ainsi que celui des "Morts pour la France" en Algérie, Tunisie et Maroc.

Monter dans l'Arc de Triomphe

Monter dans l'Arc de Triomphe, c'est gravir 284 marches (un ascenseur permet l'accès des personnes à mobilité réduite), mais c'est aussi avoir accès aux différentes salles du musée et à la terrasse. La grande salle du musée, située sous la terrasse, présente un grand nombre de documents : gravures, dessins, photos, maquettes et différentes pièces originales sur les projets (tel que l'éléphant), la construction et le décor de l'Arc ainsi que sur de grands évènements comme le retour des cendres de Napoléon 1er (le 15 décembre 1840), la veillée funèbre de Victor HUGO (le 29 mai 1885), le défilé de la Victoire (le 14 juillet 1919), l'arrivée du Soldat Inconnu (le 28 janvier 1921), l'hommage du général de Gaulle sur la tombe du Soldat inconnu dans Paris libéré (le 26 août 1944).

La terrasse permet de découvrir une vue magnifique sur Paris, les Champs-Élysées, le Louvre, la tour Eiffel, le Dôme des Invalides et, vers l'ouest, l'Arche de La Défense.

Le Soldat Inconnu

L' Armistice, qui met fin aux combats de La Première Guerre Mondiale, est signé le 11 novembre 1918 à Rethondes (près de Compiègne dans l'Oise). La joie de la Victoire est endeuillée par la mort de 1 500 000 hommes, jeunes pour la plupart. Bientôt partout, dans les petits villages comme dans les grandes villes, on élève des Monuments aux Morts et dans les entreprises, comme dans les collèges et les lycées, on appose des plaques commémoratives.

En novembre 1916, alors que la terrible bataille de Verdun est dans tous les esprits, François Simon, président du "Souvenir Français" de Rennes et de l'Escorte d'honneur, émet l'idée que la France honorerait, au Panthéon, un soldat mort bravement pour la patrie. "Pourquoi la France n'ouvrirait-elle pas les portes du Panthéon à l'un de ses combattants ignorés mort bravement pour la Patrie, avec, pour inscription sur la pierre, deux mots: UN SOLDAT - deux dates : 1914 - 1917 ?

Cette inhumation d'un simple soldat sous ce dôme, où reposent tant de gloires et de génies, serait comme un symbole. et, de plus, ce serait un hommage rendu à l'armée française tout entière." Discours au cimetière de l'Est de Rennes, le 26 novembre 1916. Le projet est finalement adopté par Les députés Le 12 novembre 1919. Un an plus tard, au début de novembre, le Parlement décide que les restes d'un des soldats non identifiés morts au Champ d'Honneur au cours de la guerre seront inhumés sous l'Arc de Triomphe. Huit corps de soldats français non identifiés, choisis sur Les différents secteurs du front, sont alors transportés dans la citadelle de Verdun.

Le 10 novembre 1920, à 15 heures, le soldat Auguste THIN, fils d'un combattant lui-même disparu au cours de la guerre, désigne, par le dépôt d'un bouquet de fleurs, le cercueil qui doit être amené à Paris. Le 11 novembre 1920, au matin, après une cérémonie au Panthéon, le cercueil est déposé dans une des salles de l'Arc de Triomphe aménagée en chapelle ardente. Le 28 janvier 1921, le cercueil du Soldat Inconnu est inhumé au centre de l'arche principale, face aux Champs Elysées.

Le Symbole de la Flamme

Suite à l'idée émise début 1921 par le sculpteur Grégoire CALVET, puis en octobre 1923 par l'écrivain Gabriel BOISSY, la flamme sacrée sous l'Arc de Triomphe fut ainsi allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 à 18 heures par André Maginot, ministre de la guerre, tandis que les troupes du 5e RI présentaient les armes et que la musique jouait la Marche funèbre de CHOPIN."

Depuis cette date, la Flamme ne s'est jamais éteinte.

Chaque soir, à 18h30, la Flamme est ravivée par des représentants d'associations d'Anciens Combattants ou d'associations dont le civisme est reconnu (telle que la Croix Rouge). Le cérémonial n'a jamais cessé, y compris pendant l'occupation, entre 1940 et 1944. C'est naturellement vers elle et vers la Tombe du Soldat Inconnu que le 11 novembre 1940, les lycéens et les étudiants parisiens se tournent. Leurs cortèges défient l'occupant.

La Flamme sous l'Arc de Triomphe ne manque d'évoquer pour certains la Flamme de la Résistance dont parlait un certain Charles de Gaulle. De nos jours, le Tombeau du Soldat Inconnu et la Flamme du Souvenir symbolisent pour tous les français mais aussi pour tous les touristes du monde entier le sacrifice de tous ceux qui sont morts sur les champs de batailles.
La Flamme du Souvenir symbolise également l'hommage rendu à ceux qui ont donné leur vie, pour qu'aujourd'hui nous puissions vivre dans un pays libre. Enfin, depuis les jours tragiques de l'occupation, le symbole de la Flamme s'est enrichi d'une charge nouvelle, celle de l'espérance dans l'avenir et de foi dans le destin de notre Pays.

La cérémonie du Ravivage

Depuis le 11 novembre 1923, tous les soirs, à 18h30, la Flamme est ravivée par des représentants d'Associations selon un planning établi par le Comité de la Flamme.

Un cérémonial précis est observé. Chaque jour, au moins deux membres du Comité, des Commissaires, sont désignés pour accueillir les Associations et ordonnancer la cérémonie. Les Associations se réunissent soit au carrefour Champs Elysées/Balzac, soit en haut des Champs Elysées ou encore directement sur le terre-plein de l'Arc lorsqu'elles sont peu nombreuses.

Elles sont alors conduites, en défilant jusque sous l'Arc de Triomphe, porteurs de gerbes en tête, suivis des porte-drapeaux et des membres de l'association, empruntant l'allée centrale dans l'axe des Champs Elysées. Les participants prennent place de part et d'autre de la Dalle Sacrée et les porte-drapeaux sont disposés en cercle sur la face ouest de la Dalle. Auparavant, le Commissaire et le Gardien de service ont fait mettre en place le drapeau de "La Flamme", le clairon et le tambour de la Garde Républicaine. Enfin, le Commissaire de la Flamme et les Présidents d'Associations rejoignent la Dalle, leur remontée est accompagnée par la sonnerie "LA FLAMME". Les délégations sont alors invitées à déposer leur gerbe, puis en se plaçant à hauteur de la Flamme, le Commissaire transmet au président le glaive en l'invitant à faire le geste de ravivage.

La sonnerie "Aux Morts" retentit, les drapeaux s'inclinent, une minute de silence est observée. Lorsqu'une musique militaire (ou autre) est présente, la sonnerie "Aux Morts" est suivie du refrain de la Marseillaise. Le président accompagné des autorités présentes vont ensemble signer le Livre d'Or, puis dans un geste fraternel, saluer les porte-drapeaux, les Commissaires de la Flamme présents, les membres des Associations et les invités alignés le long de la Dalle. Tous se retrouvent au "pied" de la Tombe et les musiciens jouent l'hymne "Honneur au Soldat Inconnu". Ils sont ensuite raccompagnés aux chaînes par le Commissaire de service alors que la musique sonne "La Flamme". Ce rituel est le même lorsque le Général, Président de "La Flamme sous l'Arc de Triomphe" est présent. Les délégations sont alors invitées à signer le Livre d'Or.


Arc de Triomphe
Place de l'étoile 75008 Paris
Accès Métro Charles de Gaulle-Etoile (1, 2, 6)
RER A Charles de Gaulle-Etoile

 

Calendrier du ravivage de la Flamme

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

1 place de l'étoile 75008
Paris
01 55 37 73 77

Tarifs

Plein tarif : 9,50 €Tarif réduit : 6 €Groupe adultes : 7,50 € (à partir de 20 personnes)Groupes scolaires : 30 € (20 € pour les ZEP) . 35 élèves maximum. Gratuit : Moins de 18 ans (en famille et hors groupes scolaires) 18-25 ans (ressortissants des 27 pays de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire français)Personne handicapée et son accompagnateur Demandeur d’emploi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre, 10h à 23h Du 1er octobre au 31 mars, 10h à 22h30

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, 8 mai (matin), 14 juillet (matin), 11 novembre (matin), 25 décembre

19 mars

Partager :

Accueil triomphal de Jacques Soustelle à Alger. Mai 1958. ©SCA - Ecpad

Journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.


Opération « 1000 arbres pour les nécropoles »

Partager :

Nécropole nationale de Vignemont (Oise) - Source : MINDEF/SGA/DMPA-ONACVG

La bataille de la Somme

Partager :

Douglas Haig présente Pertab Singh au général Joffre. ©SHD

Déroulé des cérémonies Internationales du centenaire de la Bataille de la Somme 2016 L'offensive alliée sur la Somme avait pour objectif de rompre le front allemand en Picardie. Entre juillet et novembre 1916, les combats opposèrent des soldats d'une vingtaine de nations. Tous belligérants confondus, cette bataille fit 1 200 000 morts, blessés et disparus.

 

La Somme est ainsi un lieu de mémoire pour de nombreux peuples.