Musée de la cavalerie

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© Musée de la cavalerie à Saumur

Situé en plein cœur de la cité de Saumur, ville du cheval, le musée de la cavalerie est déployé sur 1400 m² dans les anciennes écuries du Cadre Noir.

À travers un parcours chronologique, le Musée retrace cinq siècles d’histoire militaire de la France, depuis les troupes à cheval de l’ancienne monarchie jusqu’au au développement du char moderne au XXIe siècle.

Installées durant plusieurs décennies au sein même du bâtiment historique de l’Ecole de Cavalerie datant de 1767, les collections du Musée de la Cavalerie se donnent à voir depuis 2011 dans les anciennes « Ecuries du manège » de Saumur. Situées sur la place du Chardonnet, haut lieu de l’ « Equitation de tradition française® » inscrite en 2011 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, cet édifice d’une élégante sobriété fut bâti en 1827. Pendant près de 150 ans, il demeura l’écurie du Cadre noir de Saumur, qui rassemblait l’ensemble des instructeurs militaires d’équitation de l’école de Cavalerie.

Rattaché aux Écoles militaires de Saumur, desquelles il dépend au même titre que le musée des Blindés, le musée de la Cavalerie s’intègre dans un vaste ensemble patrimonial, qui comprend tout à la fois un patrimoine mobilier composé d’une très riche collection de militaria, mais aussi immobilier en tant que bâtiment classé au titre des monuments historiques. Ce patrimoine bâti dont la construction débutât dès la deuxième moitié du XVIIIème siècle, forme un ensemble unique en Europe, le plus grand site dédié à l’équitation militaire en Europe.

Également lieu d’évocation du passé glorieux et parfois tragique des anciennes troupes montées, le musée participe enfin à la promotion et à la conservation d’un véritable patrimoine immatériel, où se mêlent mémoire et traditions et dont le fameux Carrousel de Saumur donne chaque été en juillet une éloquente illustration. Dans cette perspective, le musée contribue à maintenir cet ‘‘esprit cavalier’’, dont le panache légendaire, le gout de l’élégance et parfois de la fantaisie demeurent aujourd’hui encore, la marque de celle qui jadis se nommait « la reine des Batailles ».

*****

Articulé autour d’une muséographie didactique et moderne, le musée de la cavalerie permet de retracer six siècles d’histoire militaire de France à travers une riche collection d’uniformes, d’armes, d’emblèmes et d’objets en tous genres représentatifs de la cavalerie puis de l’arme blindée française.

Le Musée comprend un espace dédié aux expositions temporaires qui y sont chaque année organisées.

Enfin, un centre de documentation, riche de 18000 ouvrages sur l’histoire militaire, celle de la cavalerie et l’hippologie, est accessible à tous sur rendez-vous.

Lieu de diffusion du savoir, animé par une équipe dynamique dirigée par un officier conservateur, diplômé de l'École du Louvre et en histoire militaire, le musée de la cavalerie constitue un outil pédagogique à la disposition de tous les publics qu’ils soient militaires ou non, actifs, retraités, étudiants ou scolaires, en visites libres ou guidées.

Lieu culturel au service de la Défense, le musée participe aussi à la formation morale des militaires en contribuant au développement et à la diffusion de la spécificité du métier de soldat, du lien armée-nation et de l’identité de l’Arme Blindée Cavalerie, héritière des anciennes troupes à cheval.

Outil de rayonnement et espace de mémoire, le musée se veut enfin une vitrine de l’armée de Terre et de son histoire, qu’il participe à mieux faire connaitre auprès du grand public.

 

Sources : ©Musée de la cavalerie
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Infos pratiques

Adresse

Place Charles de Foucauld - 49400
Saumur
02 41 83 69 23

Site Web : musee-cavalerie.fr

Cimetière Américain "Aisne-Marne" de Belleau

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Cimetière Américain du bois de Belleau. Source : American Battle Monuments Commission

Ce cimetière de 21 ha, 2289 sépultures, est situé au pied de la colline sur laquelle se trouve le Bois Belleau.

Ce cimetière, d'une superficie de 21 ha, est situé au pied de la colline sur laquelle se trouve le Bois Belleau où beaucoup de ceux enterrés dans le cimetière perdirent la vie.

Le nom officiel de ce cimetière "Aisne-Marne" correspond au nom de l'offensive "Aisne-Marne" qui se déroula de mai à octobre 1918 essentiellement dans le sud du département de l'Aisne et l'ouest de la Marne. Parmi les 2289 sépultures de cette nécropole, 250 contiennent les dépouilles mortelles de combattants qui n'ont pu être identifiés. Ceux qui reposent ici étaient originaires des 48 Etats américains de l'époque et du District de Columbia. La plupart sont morts lors de la deuxième bataille de la Marne.

La Chapelle

La chapelle fut érigée au-dessus des tranchées de la ligne de front creusées par la 2ème Division Américaine pour défendre le Bois Belleau après sa capture le 25 juin 1918. S'élevant à plus de 24 mètres, c'est un bel exemple de l'architecture romane française. Ses marches extérieures, ses murs, et sa terrasse sont en pierre calcaire de St. Maximin, Savonnières et Massangis. Les sculptures encadrant l'entrée décrivent des scènes de tranchées de la Première Guerre mondiale. Les noms des 1 060 disparus sont inscrits sur les murs de la chapelle.

Le Mémorial est l'oeuvre des architectes Cram & Ferguson, Boston, Massachusetts. Le décor de la chapelle fut conçu par William F. Ross et Cie, East Cambridge, Massachusetts, et exécuté par Alfred Bottiau de Paris. En 1934, le Président des Etats-Unis confia la gestion de ce cimetière, inauguré le 30 mai 1937, jour du Memorial Day, à l'American Battle Monuments Commission.

Le Bois Belleau

Le Bois, d'une superficie de 81 hectares, est un mémorial dédié à tous les Américains qui combattirent durant la Première Guerre mondiale et jouxte le cimetière derrière la Chapelle. On peut y voir des restes de tranchées, des trous d'obus et des vestiges de la guerre trouvés dans les environs.

Un monument érigé par les "Marines" et un mât de drapeau se trouvent dans un îlot sur la route qui traverse la clairière au milieu du bois. Le monument est une stèle de granit noir, portant un bas-relief en bronze de Felix de Weldon représentant grandeur nature un "Marine" attaquant avec un fusil à baïonnette.

Ce monument commémore la 4ème Brigade des "Marines" de la 2ème Division Américaine à qui revient principalement la capture du Bois. Le 30 Juin 1918, ce bois fut officiellement rebaptisé par le Commandant Général de la 6ème Armée française: "Bois de la Brigade de Marine".

Commission américaine des monuments de guerre

Cette agence du gouvernement américain gère 24 cimetières américains et 25 monuments commémoratifs, monuments aux morts et autres lieux de mémoire répartis sur 15 pays. La Commission contribue à concrétiser la vision de son premier président, le général des armées John J. Pershing. Le général Pershing, commandant en chef du corps expéditionnaire américain pendant la Première Guerre mondiale, fit le serment que "le temps ne ternirait pas la gloire de leurs actions".


Visites

Ouvert tous les jours (sauf. Les 25 décembre et 1er janvier) de 9h00 à 17h00.

L'entrée est libre et les visites guidées sur réservation sont gratuites. Rendez vous au centre d'accueil des visi-teurs, afin d'obtenir des renseignements.


Accès

Par l'autoroute A4, sortie 19, puis N3 jusqu'à Belleau


Aisne Marne American Cemetery

02400 Belleau - France

Tél. : 03 23 70 70 90

Fax : 03 23 70 70 94

E-mail : aisne-marne@abmc.gov


American Battle Monuments Commission

68 rue du 19 janvier BP 50 92380 Garches

Tel : 01 47 01 37 46


American Battle Monuments Commission

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Infos pratiques

Adresse

02400
Belleau
03 23 70 70 90

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours de 9h00 à 17h00.

Fermetures annuelles

Les 25 décembre et 1er janvier

Cimetière Américain de Meuse - Argonne

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Le Mémorial. Source : American Battle Monuments Commission

Ce cimetière, d'une superficie de 52 hectares, fût établi le 14 octobre 1918 par le Service des Sépultures de l'armée US sur un terrain reprit par la 32e Division d'Infanterie US (DIUS). Ce territoire fût concédé à perpétuité aux Etats-Unis par le gouvernement français afin d'y établir un lieu de sépulture permanent, sans taxes ni impôts.

14 246 morts sont enterrés dans ce cimetière, en majorité tombés durant les opérations de la 1ère Armée U.S. du 26 septembre au 11 novembre 1918. En 1922, les corps enterrés dans des cimetières temporaires de la région mais aussi des Vosges et de l'Allemagne occupée, furent rapatriés ici pour une sépulture définitive. Beaucoup de ceux qui moururent à Archangel, Russie, furent également enterrés dans ce cimetière. Parmi les tombes, 486 sépultures abritent les restes de soldats qui n'ont pu être identifiés.

Le Memorial

Le Mémorial, un exemple type de l'architecture romane, fait face au nord sur la crête d'une colline en pente douce dominant les tombes. Il est constitué d'une chapelle entourée de deux loggias à l'intérieur desquelles se trouve le Mur des Disparus. Les murs extérieurs et les colonnes sont en pierre d'Euville Coquillier, les murs intérieurs sont en Salamandre Travertine.

Les noms de 954 disparus qui ont donné leurs vies au service de leur patrie et dont les corps n'ont pu être retrouvés ou identifiés sont gravés sur le mur des disparus. Les Architectes de cette nécropole sont York et Sawyer de New York. Les infrastructures, telles que nous les voyons actuellement ont été terminées en 1932. Le cimetière fut inauguré en 1937, vingtième anniversaire de l'entrée des Etats-Unis dans la Première Guerre Mondiale, à l'occasion du Memorial Day.

Ce monument, qui s'élève à près de 60 mètres au dessus des ruines de l'ancien village de Montfaucon, bâti sur le sommet de la colline, domine la campagne avoisinante. Avant d'être repris par les 37ème et 79ème Divisions U.S. le 27 septembre 1918, ce site offrait aux troupes allemandes un remarquable poste d'observation.

Le monument commémore la victoire de la Première Armée U.S. dans l'offensive de Meuse - Argonne, du 26 septembre au 11 novembre 1918, et rend hommage à l'héroïsme de l'armée Française sur le front avant cette période.

Commission Américaine des Monuments de Guerre (ABMC)

Cette agence du gouvernement américain gère 24 cimetières américains et 25 monuments commémoratifs, monuments aux morts et autres lieux de mémoire répartis sur 15 pays. La Commission contribue à concrétiser la vision de son premier président, le général des armées John J. Pershing. Le général Pershing, commandant en chef du corps expéditionnaire américain pendant la Première Guerre mondiale, fit le serment que "le temps ne ternirait pas la gloire de leurs actions".

 

Le monument américain de Montfaucon-Argonne

 

Meuse Argonne American Cemetery

55110 Romagne sous Montfaucon - France

Tél. : 03 29 85 14 18

Fax : 03 29 58 13 96

E-mail : meuse-argonne@abmc.gov

 

American Battle Monuments Commission

68 rue du 19 janvier BP 50 92380 Garches

Tel : 01 47 01 37

 

American Battle Monuments Commission

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Infos pratiques

Adresse

55110
Romagne sous Montfaucon
Tél. : 03 29 85 14 18Fax : 03 29 58 13 96

Horaires d'ouverture hebdomadaires

La chapelle et la réception sont ouvertes de 9h à 17h Ouvert tous les jours (sauf. Les 25 décembre et 1er janvier) de 9h00 à 17h00. L'entrée est libre et les visites guidées gratuites. Rendez vous au centre d'accueil des visiteurs, afin d'obtenir des renseignements.

Fermetures annuelles

Fermé le 1er janvier et le 25 décembre

Musée de la Grande Guerre, Meaux

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© Musée de la Grande Guerre / Y. Marques

Fort d'une collection unique en Europe, le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux propose un nouveau regard sur le premier conflit mondial (1914-1918), à travers une scénographie innovante illustrant les grandes mutations et bouleversements de la société qui en ont découlé. Un patrimoine exceptionnel à transmettre aux nouvelles générations. Un musée d'histoire et de société, pour découvrir des épreuves passées, mieux comprendre la société d'aujourd'hui et construire le monde de demain.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Cover Brochure Musée de la Grande Guerre

 


Le 11 novembre 2011, la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux a inauguré le Musée de la Grande Guerre. Pointe extrême de l’avancée des troupes allemandes et lieu de la première bataille de la Marne, en septembre 1914, Meaux et ses communes voisines possèdent un patrimoine historique non valorisé et jusqu’alors méconnu du grand public pour qui la Grande Guerre n’est pas associée à la région Ile-de-France. La création du musée rappelle donc, en premier lieu, que le front est bien venu jusqu’aux portes de Paris et que le « miracle de la Marne », un mois seulement après le début des hostilités, est la victoire qui va décider de l’évolution et du déroulé du conflit. Au-delà de la légitimité historique de son implantation, le musée, comme tout équipement structurant, assume la fonction de levier de développement pour son territoire. Il participe à façonner une nouvelle image tout en mobilisant des acteurs différents autour d’un projet commun dont les retombées pourront profiter à tous, tant sur le plan culturel et touristique que sur l’animation de réseaux.

Les origines

Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux trouve son origine dans la rencontre entre Jean-Pierre Verney, historien autodidacte passionné et passionnant, qui, pendant plus de 45 ans, a rassemblé quelques 50 000 pièces et documents sur la Première Guerre mondiale, constituant l’une des plus importantes collections privées européennes et Jean-François Copé, président de la Communauté d’agglomération. Ce dernier a fait le pari d’acquérir cette collection en 2005 et de créer un musée sur la Première Guerre mondiale, alors même que Jean-Pierre Verney s’apprêtait à la vendre à l’étranger ne trouvant aucune collectivité prête à l’accueillir. L’échelle de l’agglomération (18 communes, 85 000 habitants) s’est naturellement imposée pour porter ce projet puisqu’un certain nombre de villages qui la compose porte les traces encore visibles de la bataille de la Marne (monuments, cimetières, nécropoles…), dont la tombe du poète français Charles Péguy, tombé le 5 septembre 1914.

Un musée à hauteur d’homme

Dès sa conception, le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, a été imaginé pour s’adresser à tous les visiteurs. Son architecture audacieuse et sa muséographie contemporaine, à la fois didactique, sensible et immersive participent ainsi à le rendre accessible au plus grand nombre.  Cette proximité avec les visiteurs s’explique en partie par la volonté d’aborder le conflit à hauteur d’homme : la vie quotidienne des soldats, bien sûr, mais aussi celles des femmes et des enfants dans un aller-retour permanent entre le front et l’arrière. Toutes les nations qui ont participé à la guerre sont également présentées, notamment à travers la collection d’uniformes, mais c’est pour mieux tendre vers une universalité de la souffrance et de la violence, quel que soit le camp de part et d’autre du no man’s land.

L’objet au cœur du parcours

Le parcours est volontairement ouvert et non contraint : ceci permet à chaque visiteur de faire son propre cheminement, construisant ainsi sa propre histoire. Le parcours principal, qui présente en symétrie la bataille de la Marne de 1914 et celle de 1918, traduit de manière évidente pour le visiteur le passage du XIXe au XXe siècle. Entre ces deux grandes batailles de mouvement de début et de fin de guerre, la présentation de la guerre de position avec son front constitué de tranchées explicite la notion d’enlisement. Cet espace déployé dans la grande nef du musée permet de présenter de gros matériels (camions, avions, char, pièces d’artillerie…), faisant du musée le lieu unique où l’on peut découvrir la diversité des objets et documents qui témoignent du conflit. Ce parcours principal est complété par un parcours thématique : huit espaces abordent des sujets transversaux au conflit (une guerre nouvelle, corps et souffrances, la mondialisation, une société mobilisée….) multipliant les points d’entrée. La muséographie est différente pour chacun des espaces, rompant ainsi la monotonie de la découverte et créant des ambiances qui relancent l’intérêt du visiteur. Bien évidemment, l’objet de collection est au cœur du dispositif : il fait sens, il prend sens dans son rapport à l’espace et dans le dialogue qu’il instaure avec tous les supports de médiation pour, au final, toucher le visiteur et l’interroger sur sa propre mémoire. Comme on réveille l’intérêt, comme on suscite la curiosité, le musée amène chacun à s’interroger sur sa propre histoire personnelle.

Une médiation innovante

Si dès l’extérieur du musée, le visiteur est interpellé par une ambiance sonore, à l’intérieur des objets à toucher jalonnent tout le parcours. Issus des collections et appelés « objets martyrs », ils permettent au public d’appréhender les matériaux et les formes. Il en est de même pour les outils de médiation qui ont pour objet de rendre le visiteur acteur de sa visite : des lunettes à porter pour découvrir les vues stéréoscopiques en 3D, des objets à peser pour mesurer le poids du paquetage ou de la corvée de barbelés, des objets à deviner dans des niches archéologiques, des jeux ludo-pédagogiques pour comprendre l’impact économique de la guerre ou découvrir les différentes nations belligérantes, des bornes interactives pour approfondir la découverte de la collection… Autant de moyens de rendre la visite attractive et dynamique, en jouant sur différents sens, afin de faciliter l’immersion du visiteur dans un sujet complexe.

Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux est aujourd’hui un lieu incontournable pour découvrir l’histoire du premier conflit mondial et le territoire est devenu une destination du tourisme de mémoire. Les années de commémoration du centenaire confortent cette nouvelle dynamique qui, à n’en pas douter, saura se poursuivre alors que le musée fête ses 10 ans avec une saison exceptionnelle en 2021-2022.

 

Accédez au site internet du Musée de la Grande Guerre

 

Sources : © Musée de la Grande Guerre
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Infos pratiques

Adresse

Rue Lazare Ponticelli (Route de Varreddes) 77107
Meaux
01 60 32 14 18

Tarifs

- Plein tarif : 10 €- Etudiants, séniors + 65 ans, anciens combattants, militaires, visiteurs en groupes (à partir de 15) : 7 €- - de 26 ans, demandeurs d’emploi, titulaires des minimas sociaux : 5 €- Forfait famille 2 adultes + 2 jeunes de – de 18 ans : 25 € (+ 2 € par enfant supplémentaire)- Pass’annuel : 27 € adulte, 12 € - de 26 ans- Gratuité : - de 8 ans, journalistes, professionnels du tourisme IDF, conservateurs de musée/membres du réseau ICOM, carte Ministère de la Culture, enseignants, accompagnant d’une personne en situation de handicap, membre de la Société des Amis du Musée, dans le cadre d’évènements exceptionnels de promotion à l’initiative de la direction du musée.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours sauf le mardi de 9h30 à 18h00 journée continue.

Fermetures annuelles

Fermeture les mardis et jours fériés : 1er janvier, le 1er mai, le 25 décembre

Musée lieu de Mémoire en Yvelines

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Le musée. Source : Association Lieu de Mémoire en Yvelines

Ce musée évoque, par l'image et la documentation, les lieux de mémoire en Yvelines...

Historique

Il y a peu de lieux en Yvelines où les guerres du siècle dernier sont évoquées par l'image et la documentation. A Versailles, un conseil collégial composé de personnalités civiles et militaires a été constitué pour concevoir ce projet en créant une association qui a pris pour dénomination : "Lieu de mémoire en Yvelines".

Un espace a été recherché pour créer une exposition permanente de présentation, de documentation et d'objets relatifs à cette période, dans le cadre du devoir de Mémoire. Grâce à l'appui et au concours du ministère de la défense, l'autorité militaire a mis à sa disposition des locaux jouxtant le cercle-mess de Versailles-Satory.

Ancienne caserne du début du XIXe siècle, le quartier de Croy est localisé au centre de Versailles. Classé monument historique, il présente une vaste cour pavée qui donne accès à différents bâtiments. L'entrée du quartier est encore visible au numéro 5 de la rue royale.

Le musée

Un espace a été réservé à la guerre de 1914-1918.

Des espaces présentant les différentes phases de la guerre 1939-1945 dans la chronologie des événements rappellent : 

  • La déclaration de guerre le 3 septembre 1939 .
  • La période 39-40, l'occupation allemande .
  • L'appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle .
  • L'épopée de la France libre et des Cadets .
  • L'Outre-Mer avec les combattants d'Afrique Noire, de Madagascar, des Iles, les colons d' Afrique du Nord, les musulmans d'Algérie, de Tunisie, du Maroc, les goumiers .
  • Les représentants des 47 nations enrôlées dans la Légion étrangère .
  • Les évadés de France et des camps de prisonniers, les compagnons des Maquis et de la Résistance.

Et tous ceux qui ont été torturés, déportés ou qui ne sont pas revenus.

 

Renseignements pratiques :

Seules des visites groupées de membres d'associations reconnues, de groupes d'élèves des écoles accompagnés de leurs professeurs ainsi que des demandes particulières ont accès à ce lieu de mémoire.

Un responsable accompagnera les visiteurs qui auront préalablement pris contact avec le Lieutenant-colonel (ER) Francis FAIT* pour déterminer une date de visite. 

*Tél : 01 30 46 41 32 . 06 88 24 88 25 - Courriel : francis.fait@infonie.fr 

Les visiteurs sont accueillis gracieusement 

 

Musée "Lieu de Mémoire en Yvelines" (78)

30 avenue de sceaux Quartier de Croy

78000 Versailles

 

Accès

handicapé - RER C Gare Rive Gauche - Bus Phebus

 

Correspondance

Madame d'Albignac Hespérides des Manèges

8, avenue du général de Gaulle - 78000 Versailles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

30 avenue de sceaux Quartier de Croy 78000
Versailles
Lieutenant-colonel (ER) Francis FAIT12, rue du 11 novembre78690 Les Essarts le RoiTél : 01 30 46 41 32 . 06 88 24 88 25

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites groupées de membres d'associations reconnues, de groupes d'élèves des écoles accompagnés de leurs professeurs ainsi que des demandes particulières sur rendez-vous

Cimetière Militaire du Faubourg d'Amiens - Arras

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Cimetière Militaire du Faubourg d'Amiens. Source : Jean-Pierre Le Padellec SGA/DMPA

Ce cimetière abrite 2651 tombes et sur le mur d'enceinte figure les noms des 35 942 disparus lors des batailles d'Arras.

Arras et la Première Guerre mondiale (1914-18)

Arras fut au coeur des affrontements durant toute la Première Guerre mondiale. Tombée aux mains des Allemands en 1914 mais reprise par les Français, sa défense fut assurée dès le printemps 1916 par le Corps Expéditionnaire Britannique (B.E.F. en anglais). Presque rasée en surface, la ville était devenue une cité souterraine organisée en un dédale de galeries de plusieurs kilomètres (les "boves ") qui furent utilisées pour la grande offensive de 1917. Début avril, au petit matin, 20 000 soldats britanniques émergèrent dans les tranchées allemandes des alentours dans la surprise la plus totale, saisissant même des officiers pendant leur petit-déjeuner.

Pour les forces du Commonwealth, ce fut un véritable massacre : 159 000 hommes perdus en 39 jours, soit plus de 4 076 morts par jour. La plus lourde au niveau des pertes, cette offensive fut néanmoins une victoire militaire importante, peut-être la seule des Alliés en 1917. En 1918, les Allemands tentèrent de reprendre Arras, en vain.

Dans l'enceinte du cimetière, tous les hommes sont égaux. Les mémoriaux étant crées dans cet esprit, soldats et officiers reposent ici côte à côte. La Croix du Sacrifice symbolise la Foi de la majorité -Chrétienne- alors que la Stèle du Souvenir s'adresse aux autres croyances et aux athées.

Utilisé dès mars 1916 par les forces britanniques, le cimetière fut agrandi après l'Armistice par le rapatriement de tombes situées alors sur le champ de bataille et dans deux petits cimetières des environs. Il regroupe 2 651 sépultures de soldats du Commonwealth ayant combattu pendant la Première Guerre mondiale. A celles-ci s'ajoutent 30 tombes de guerre d'autres nationalités, principalement allemande. Sept tombes datent de la Deuxième Guerre mondiale, lorsque Arras servait de Quartier Général aux troupes britanniques jusqu'à l'évacuation de la ville le 23 mai 1940. Alors aux mains des Allemands, elle fut reprise par les Alliés le 1er septembre 1944.

Pour ceux qui n'ont pas de tombe connue

Le cimetière abrite un mémorial qui rend hommage à plus de 35 000 soldats disparus et dont les corps n'ont pas été retrouvés. Ces hommes combattirent dans de terribles conditions, affrontant des machines de guerre plus meutrières que jamais. Venant du Royaume-Uni, d'Afrique du Sud et de Nouvelle-Zélande, ils sont tous tombés dans le secteur d'Arras entre le printemps 1916 et le 7 août 1918, veille de la Marche vers la Victoire. Les soldats canadiens et australiens morts pendant cette période sont commémorés aux mémoriaux de Vimy et de Villers-Bretonneux. Un mémorial distinct rend hommage à ceux tombés pendant la bataille de Cambrai en 1917.

Le Mémorial des Flying Services (Armée de l'Air) porte les noms d'environ 1 000 hommes du Royal Naval Air Service, du Royal Flying Corps et de la Royal Air Force (fusion du RNAS et du RFC en avril 1918), qui ont été abattus sur le front occidental et n'ont pas de tombe connue. Pour les pilotes engagés dans la bataille d'Arras, avril 1917 restera le mois sanglant ("Bloody April") où l'espérance de vie était descendue de trois semaines à 17h30. Redoutable d'efficacité, l'aviation allemande avait décimé en un mois un tiers des forces du RFC.

 

Cimetière Militaire du Faubourg d'Amiens

Boulevard du général de Gaulle 62000 Arras

 

Office de tourisme d'Arras

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Infos pratiques

Adresse

Boulevard du général de Gaulle 62100
Arras

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Cantigny

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Plaque. – Détail du monument de la 1ère Division US. Source : www.usmilitariaforum.com

La bataille de Cantigny en mai 1918, est la première bataille américaine majeure de la Grande Guerre.

La bataille de Cantigny, qui se déroule du 28 au 31 mai 1918, reste extrêmement importante dans l'histoire des Etats-Unis car elle est la première bataille américaine majeure de la Grande Guerre.

La bataille de Cantigny a aidé à contenir les offensives allemandes du printemps 1918, a redonné confiance au moral des Alliés et a démontré l'aptitude au combat du soldat américain. Le général John J. Pershing écrit "C'était une question de fierté pour la Force Expéditionnaire Américaine que les troupes de cette division, dans leur première bataille... affichent la force morale et le courage de vétérans, tiennent le terrain gagné, et refusent à l'ennemi le plus petit avantage".

Plus de 1 000 soldats américains ont été mis hors de combat durant cette bataille dont 199 sont morts. A Cantigny, la 1ère Division débute une série de succès américains puissamment amplifiée par l'héroïque position des 2e et 3e Divisions US le long de la Marne, quelques jours plus tard. Avec près d'un million d'Américains en France à cette période, le moral des Alliés allait changer, passant d'un esprit défaitiste à la certitude de la victoire prochaine. Cantigny est la première bataille de la 1ère Division américaine (de nos jours la 1ère Division d'Infanterie) qui se distinguera encore en 1944, pendant l'assaut, le 6 juin, sur la plage d'Omaha Beach en Normandie.

De nombreux Américains célèbres ont servi à Cantigny, dont George C. Marshall, chef d'état-major de l'armée durant la Seconde Guerre mondiale puis Secrétaire à la Défense et aux Affaires Etrangères et qui mettra en place le Plan Marshall. Robert R. Mc Cormick, propriétaire du journal le Chicago Tribune, changera à son retour aux Etats-Unis le nom de sa propriété pour l'appeler Cantigny. A son décès, cette propriété sera transformée en un parc ouvert au public pour respecter ses dernières volontés, ainsi qu'une fondation qui porte son nom et un musée dédié à l'histoire de la 1ère Division, de 1917 à nos jours, à Wheaton dans l'Illinois. Plusieurs monuments rappelant ces faits d'armes se dressent aujourd'hui à Cantigny, dans la Somme. Un petit musée privé renfermant les vestiges de cette bataille est également visible sur rendez-vous.

 

Office de tourisme "Pays de Parmentier"

5 Place du Général de Gaulle 80500 Montdidier

Tél : +33 (0) 322 789 200 Fax : +33 (0) 322 780 088 E-mail : ot-montdidier@orange.fr

 

Comité du tourisme de la Somme

Tourisme du Pays Parmentier

 First Division Museum

La Somme 14-18

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Infos pratiques

Adresse

5 Place du Général de Gaulle 80500
Montdidier
Tél : +33 (0) 322 789 200Fax : +33 (0) 322 780 088

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Site et Historial franco-allemand de la Grande Guerre au Hartmannswillerkopf

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© AAA-IllProd

Le Hartmannswillerkopf (également appelé Vieil Armand) est le principal champ de bataille du front des Vosges. Au lendemain de la Grande Guerre, il a été élevé au rang de Monument National par la volonté des Anciens Combattants. Chasseurs et fantassins, parmi lesquels les emblématiques Diables Rouges du 152e régiment d’infanterie de Colmar, s'y sont battus pendant quatre ans face aux troupes allemandes. Ces combats ont causé près de 30 000 pertes (tués, blessés et prisonniers) parmi lesquelles on peut dénombrer 8 000 morts, Français et Allemands confondus.

Situé dans le Massif des Vosges, à 956 mètres d'altitude, le site du Hartmannswillerkopf a été classé au titre des monument historique en 1921. Son champ de bataille, entretenu et valorisé par le Comité du Monument National du Hartmannswillerkopf, est l'un des mieux conservés de France. Quarante-cinq kilomètres de sentiers et de tranchées permettent d'accéder à de nombreux vestiges mais aussi à des monuments et stèles, parmi lesquels un haut-relief dédié au 152e régiment d'infanterie. Cet ensemble unique en fait un véritable musée à ciel ouvert.

Une nécropole nationale a été aménagée en ces lieux au lendemain du conflit. Le cimetière militaire français du Silberloch, inauguré le 1er octobre 1922, se compose de 1 264 tombes de soldats et six ossuaires. Les victimes allemandes des combats ont quant à elles été inhumées au pied de la montagne, dans le cimetière militaire de Cernay et dans la nécropole franco-allemande de Guebwiller.

Le Hartmannswillerkopf accueille également l'un des quatre monuments nationaux de la Grande Guerre. Conçu par l’architecte Robert Danis, on y accède par une tranchée d’honneur. Son élément principal est le monument souterrain composé d’un vestibule d’honneur, dans lequel sont mentionnées les unités françaises et allemandes qui ont combattu en ces lieux. Au cœur de l’édifice se trouve une crypte dédiée aux trois cultes concordataire. On peut y observer une chapelle catholique, surmontée par une statue de la Vierge également due à Bourdelle, ainsi que des autels protestant et juif. Au centre se trouve un ossuaire recouvert d'un bouclier en bronze qui abrite les restes de soldats inconnus. Le monument est surplombé par un autel de la Patrie, construit au centre d’une vaste esplanade de pierre. Identique à celui aménagé sur le Champ de Mars à Paris en 1790, il symbolise la levée en masse des volontaires accourus pour la défense de la République. Les blasons des villes qui ont participé au financement de l'ensemble monumental y sont mentionnés. Ce monument national fut officiellement inauguré par le président Albert Lebrun le 9 octobre 1932.

La croix pour la paix en Europe, positionnée le sommet géographique, complète cet ensemble. Haute de 20 mètres, elle prolonge le mémorial vers les sommets environnants.

Cet ensemble commémoratif est complété depuis 2017 par l’Historial franco-allemand de la Grande Guerre. Établissement à la fois historique, mémoriel et pédagogique, il offre une vision globale de la Première Guerre mondiale en mettant en avant les spécificités de la guerre de montagne. L'exposition permanente s'articule autour de la dualité puis l'amitié franco-allemande, du niveau individuel, avec les relations tissées notamment entre les combattants pendant et après le conflit, jusqu'aux cérémonies internationales, et plus particulièrement celles du 3 août 2014 présidée par les Présidents Gauck et Hollande et du 10 novembre 2017, présidée par les Présidents Macron et Steinmeier.
 

  • L'offre culturelle

L’Historial franco-allemand propose une programmation culturelle annuelle qui s’articule autour d’expositions temporaires. Des visites guidées sont également proposées à la demande ainsi que différents ateliers et outils à destination du jeune public. Deux jeux de piste sont également proposés sur le site, l’un à destination des familles, l’autre plus axé sur la Grande Guerre et à ses spécificités sur un champ de bataille de moyenne montagne tel que le Hartmannswillerkopf.

Pour en savoir plus :
- https://www.memorial-hwk.eu/fr/expositions
- https://www.memorial-hwk.eu/fr/actualites
- https://www.memorial-hwk.eu/fr/visites

 

  • L'offre pédagogique

Découvrez l'offre pédagogique en cliquant ici.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Hartmannswillerkopf, Lieu-dit Vieil Armand, Route des Crêtes 68700
Wattwiller
+33 (0)9 71 00 88 77

Tarifs

Visiteurs individuels : 6 € par personne / Groupes adultes : 5 € par personne / Groupes scolaires : 4 € par personne / Visites guidées sur réservation à partir de 95 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Historial ouvert du mardi au dimanche de 10h à 17h (18h les dimanches et jours fériés) d’avril à mi-novembre / Voir : https://www.memorial-hwk.eu/fr/horaires

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle de la mi-novembre à fin mars en raison de la fermeture hivernale à la circulation de la Route des Crêtes / Champ de bataille accessible à pied toute l’année

Site Web : www.memorial-hwk.eu

Mémorial - Bataille d'Arras

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Sortie des tunnels alliés à la Carrière Wellington. Source : Licence Creative Commons. Libre de droit.

Le mémorial, installé dans l'ancienne carrière "Wellington", rappelle l'offensive britannique d'avril 1917 à Arras.

Depuis le 1er mars 2008, le mémorial de la bataille d'Arras est ouvert au public. Installé dans l'ancienne carrière "Wellington", il rappelle l'engagement des Alliés et le rôle joué par ce lieu dans la préparation de l'offensive britannique d'avril 1917 à Arras.

Au printemps 1917, le général Nivelle, préparant l'offensive du Chemin des Dames, demande au commandement des troupes britanniques de monter une attaque de diversion dans la région d'Arras.

La principale difficulté de cette opération est de concentrer des troupes sans attirer l'attention de l'adversaire. Les sapeurs néo-zélandais sont alors chargés de creuser des galeries sous les tranchées ennemies en reliant entre elles d'anciennes carrières utilisées par des tailleurs de pierre au XVème et XVIème siècles, créant ainsi un réseau souterrain de vingt kilomètres. Il permet aux troupes anglaises de surgir le 9 avril au matin à quelques dizaines de mètres en avant des premières lignes allemandes.

Ces travaux souterrains sont les plus importants jamais réalisés par les troupes britanniques dans ce domaine. L'autre objectif de ces aménagements est de répondre aux besoins élémentaires de confort pour 24 000 hommes en attente d'une montée en ligne : la carrière offrant une grande sécurité malgré la proximité du front, des cuisines, des douches, des latrines sont donc installées, de même qu'un hôpital militaire. Afin de se repérer dans les galeries, les Néo-Zélandais et les Anglais donnent le nom d'une ville de leur pays à chacune d'entre elles. Celui de Wellington est attribué à la carrière principale.

C'est au cours d'un récent programme de recherche sur ces carrières effectué par le service archéologique de la ville d'Arras qu'ont été découvertes de nombreuses traces laissées par le passage des soldats français et britanniques, qui ont occupé ces lieux dès le début de la guerre. Devant l'intérêt que présentaient ces témoignages pour la compréhension du quotidien des combattants, un inventaire systématique des galeries a été dressé dans la carrière Wellington.

La ville d'Arras a pris l'initiative de construire ce mémorial, aidée dans son financement par le Conseil régional, le ministère de l'aménagement du territoire, la Communauté urbaine, le Conseil général et le ministère de la défense.

Ce lieu de mémoire présente en surface un jardin du souvenir et un mur dédié aux régiments britanniques engagés dans cette bataille, sur lequel sont gravés le nom des soldats. Dans le hall d'accueil, semi-enterré, sont exposés des documents sur Arras dans la Grande Guerre.

D'une durée de soixante quinze minutes, la visite rappelle l'engagement des troupes alliées autour d'Arras, insistant plutôt sur la vie des soldats que sur la guerre elle-même. La découverte de la carrière s'effectue par groupe de dix-sept personnes accompagnées d'un guide. Un ascenseur vitré conduit le groupe vingt mètres plus bas à la découverte des 350mètres de galeries qui ont été aménagées.

Ce réseau stratégique fut aussi un lieu de vie pour des milliers de soldats cantonnés sous terre. Dessins et graffitis, bas reliefs, croix...sont visibles sur les parois, de même que quelques traces laissées par les soldats, comme des casques et des boîtes de conserve rouillées.

Chaque visiteur est muni d'un audio-guide qui présente dix séquences illustrées par des projections d'images et des jeux de lumières sur les parois environnantes : la découverte du monde souterrain, les traces de l'exploitation des carrières au Moyen-Âge, la galerie de l'histoire (des carrières jusqu'en 1916), les objectifs de cette stratégie militaire unique à l'époque, le travail des tunneliers en 1916 et 1917, la vie quotidienne sur place en avril 1917, les aménagements du réseau et la bataille d'Arras en avril 1917... Enfin, un film sur cette bataille, provenant des archives de l'Imperial War Museum, est projeté en fin de visite dans une salle. Le mémorial espère recevoir 60 000 visiteurs par an.

 

Carrière Wellington

Rue Delétoile 62000 Arras

Tél. 03 21 51 26 95

 

Office de tourisme d'Arras

Carrière Wellington

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Infos pratiques

Adresse

Rue Delétoile 62000
Arras
03 21 51 26 95

Tarifs

Tarif: 6,80 €Tarif réduit: 3,10 €Tarif Groupe Normal: 5,80 €Tarif groupe "avantage": 4,30 €Tarif Scolaire Normal: 2,90 €Tarif Scolaire avantage: 2,10 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h

Fermetures annuelles

Le 1er janvier et les 3 semaines après les vacances de Noël. Les 28, 29, 30 juin et le 25 décembre

Historial Charles de Gaulle

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La salle multi-écrans. Source : Historial Charles de Gaulle

Ni mémorial, ni musée, l'Historial est un lieu de savoir d'avant-garde privilégiant l'image, sous toutes ses formes, à travers des dispositifs interactifs.


Consulter l'offre pédagogique de l'historial >>>  historial de Gaulle


Le 22 février 2008, le président de la République a inauguré l'Historial Charles de Gaulle aux Invalides.

Ce "monument audiovisuel" est un lieu de savoir d'avant-garde avec un parti pris muséographique fort : privilégier l'image et le son pour retracer l'itinéraire d'un homme qui a mêlé son destin à celui de la France.

Sur près de 2 500 m2, l'Historial, véritable "architecture audiovisuelle", a pour objectif de transmettre une histoire et une mémoire, celles du général de Gaulle. Réalisé par les architectes Alain Moatti et Henri Rivière, l'Historial est installé dans un écrin de béton invisible en surface sous la cour de la Valeur de l'Hôtel national des Invalides.

Ici, l'objet est totalement absent, tout est image, fixe et animée. L'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD) a d'ailleurs fourni plus de trente minutes de films d'archives, mettant exceptionnellement les éléments originaux à la disposition de la société de production pour qu'elle puisse faire des copies haute-définition.

Conduite par le musée de l'armée, maître d'ouvrage, en liaison étroite avec la Fondation Charles de Gaulle, cette réalisation s'inscrit dans le vaste programme de modernisation du musée.

Accueilli par une mosaïque de quatre-vingts portraits de Charles de Gaulle, le visiteur pénètre ensuite au cœur du monument, ancré dans le sol par une coupole inversée en bois. Cette structure autoportante abrite une vaste salle sphérique de 200 places, où cinq écrans diffusent un film d'archives biographique, en huit langues, d'une durée de vingt-cinq minutes. Réalisé par Olivier Brunet avec un commentaire écrit par Maurice Druon lu par le comédien Francis Huster, ce film invite à la découverte du personnage et de son action, replacés dans le contexte historique.

Tout autour de cette salle multimédia, s'organise l'exposition permanente partagée en deux espaces : l'anneau de l'histoire et les alcôves. L'anneau est un lieu de déambulation réalisé en verre courbe strié . le visiteur progresse dans un espace d'images et de sons qui évoque les grandes heures du XXe siècle, depuis la Belle Époque jusqu'au premier homme sur la lune.

Les trois alcôves équipées d'outils interactifs ont pour vocation de permettre à ceux qui le souhaitent d'approfondir leurs connaissances de l'Histoire, d'en saisir la complexité et la contingence. La première est consacrée à l'homme du 18 juin . la deuxième au libérateur . la troisième au fondateur de la Ve République, de la Constitution de 1958 aux événements de mai 1968.

En outre, tout au long du parcours, l'audioguide bilingue français-anglais remis au visiteur lui permet de décrypter le contenu et le sens des images. Une salle d'exposition temporaire de 350 m² et un atelier pédagogique complètent l'ensemble. L'originalité de l'Historial est de privilégier les archives audiovisuelles et sonores, témoins d'un siècle que Charles de Gaulle a marqué de son empreinte. Le public peut progresser à l'intérieur de cet espace novateur suivant une démarche individuelle centrée sur l'interactivité. Un parcours spectacle à la fois scientifique et artistique pour découvrir l'itinéraire gaullien.

 

Historial Charles de Gaulle

Musée de l'Armée Hôtel national des Invalides - 129 rue de Grenelle - 75007 Paris

 

Musée de l'Armée

Accès
L’Historial est accessible par la Cour d’honneur-aile Orient.

Le site des Invalides est accessible
par la place Vauban (accueil sud pour les individuels),
par l’esplanade des Invalides (accueil nord pour les groupes),
accès pour le public handicapé par le 6 boulevard des Invalides

Métros : ligne 8, Latour-Maubourg,
Invalides ou ligne 13, Invalides, Varenne
RER : ligne C, Invalides
Bus : 28, 63, 69, 80, 82, 83, 87,
92, 93, Balabus
Parking : esplanade des Invalides
Taxis : boulevard de Latour-Maubourg

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Infos pratiques

Adresse

129 rue de Grenelle - 75007
Paris

Tarifs

Plein tarif 8 €Tarif réduit 6 € pour les étudiants de moins de 26 ans, les anciens combattants, les groupes du 3è âge (minimum 15 personnes de plus de 60 ans)Gratuité pour les -18 ans étudiants en histoire et histoire de l’art, militaires, handicapés et leurs accompagnateurs, chômeurs et bénéficiaires du RMI.Un billet unique donne accès à l’Historial, aux collections permanentes du musée de l’Armée, à l’Eglise du Dôme et au tombeau de Napoléon Ier, au musée des Plans-reliefs et au musée de l’Ordre de la Libération.Renseignements :N° Azur : 0810 11 33 99Librairie-Boutique RMN : 01 44 42 54 43Visiter en groupe :ATTENTION : L'architecture et les dispositifs interactifs de l'Historial de Gaulle ne permettent pas une visite en groupe. La visite s'effectue de manière autonome et individuelle à l'aide d'un audioguide multilingue. Seul le film biographique sur le général de Gaulle diffusé dans la salle mutli-écrans peut s'adresser à un groupe constitué ou une classe complète (réservation obligatoire). Informations : 0810 11 33 99 (N° Azur)Groupes scolaires :Tél. : 01 44 42 51 73jeunes-ma@invalides.org (service d'action pédagogique)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

L’Historial est ouvert du mardi au dimanche.du 1er octobre au 31 mars, de 10h à 17h,du 1er avril au 30 septembre de 10h à 18h.

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre.Le reste des espaces du musée de l’Armée est fermé le 1er lundi du chaque mois.