Ouvrage de Rimplas

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Vue générale du gros-ouvrage de Rimplas. Secteur fortifié des Alpes-Maritimes de la ligne Maginot. Source : GNU Free Documentation License

Dénommé ouvrage de la Madeleine, il est le premier de la ligne Maginot, sa construction ayant commencé dès 1928.

D'abord dénommé ouvrage de la Madeleine, c'est le premier ouvrage de la ligne Maginot, sa construction ayant commencé dès 1928 par décision a effet immédiat du gouvernement français en date du 3 septembre 1927, suite aux multiples déclarations de Mussolini pendant toute l'année sur l'origine italienne de la région de Nice.

L'ouvrage de Rimplas a servi, en quelque sorte, de prototype à la Commission d'Organisation des Régions Fortifiées (CORF) qui n'avait pas encore totalement défini le schéma des futurs ouvrages, étant elle-même dans l'ignorance des spécifications techniques des armements à mettre en place. Plusieurs plans de l'ouvrage de Rimplas sont donc établis, mais ce n'est qu'en novembre 1929 que le plan définitif est adopté. En raison de l'urgence déclarée par le gouvernement, le projet est d'abord pris en charge par la Direction des Travaux de Fortification de Nice en fondant son étude préalable sur le " Programme réduit de défense de Nice " établi en août 1927 par le général Degoutte. Les travaux de fouille commencent le 4 septembre 1928 mais le projet initial est vivement critiqué et rapidement arrêté. La Commission d'Organisation des Régions Fortifiées (CORF) hérite alors du dossier et fait approuver une solution d'ensemble par le ministre de la Guerre, Paul Painlevé, le 12 février 1929.

Cet ouvrage n'illustre d'ailleurs pas les concepts mis en œuvre dans les fortifications ultérieures car il s'agit d'un fort monobloc entouré de murs d'escarpe et dont les blocs sont en action frontale. Ce sont de véritables casemates blindées en acier d'une épaisseur de 20cm noyées dans le béton et qui se prolongent à l'intérieur en enveloppant le canon . l'embrasure est fermée par deux volets également blindés.

La construction du fort se heurte aussi à de nombreux problèmes dus à la friabilité du sol qui oblige à bétonner les fouilles en plusieurs endroits et aux infiltrations d'eau à fort débit . en juillet 1936, des fissures sont encore constatées dans les bétons. Le fort est remis officiellement en août 1937 au 74e Bataillon Alpin de Forteresse (BAF), alors que les travaux ne sont pas totalement achevés.

 

Mission

L'ouvrage de Rimplas offre des vues sur la Haute-Tinée, au Nord, et jusqu'à Saint-Dalmas et La Colmiane, à l'Ouest . il peut donc battre de ses feux la route de la Haute Tinée et celle menant à Saint-Martin-Vésubie. Il peut également faire du tir d'action frontale en direction de la frontière qui, avant la rectification de 1947, passait à moins de 5km de l'ouvrage et longeait l'actuelle D2565 à 1km au plus, la ville de Saint-Martin-Vésubie étant quant à elle pratiquement encerclée aux trois-quarts par la frontière.

Entre Isola, où se trouvait une casemate, et Valabres, au débouché du vallon de Mollières, la frontière longeait carrément la route.

 

Composition

Le gros ouvrage de Rimplas est composé de cinq blocs reliés à une infrastructure de galeries sous roc et de quelques autres aménagements, intérieurs ou extérieurs :

  • Entrée-mixte : 3 créneaux FM, porte mixte, portail téléphérique .
  • B1 : 2 créneaux pour mortier de 81mm, 2 créneaux pour Jumelage de mitrailleuses Reibel (JM) et 1 cloche lance-grenades. Les deux mortiers de 81mm faisaient du tir d'action frontale vers le Nord, mais sans atteindre la frontière .
  • B2 : 1 créneau FM .
  • B3 : 1 cloche GFM et 1 cloche pour jumelage de mitrailleuses Reibel .
  • B4 : 2 créneaux pour canon-obusier de 75mm, modèle 1933, 1 créneau pour canon-obusier de 75mm, modèle 1931, 1 cloche JM, 1 cloche d'observation . les 75/33 ne peuvent cependant pas tirer jusqu'à Isola où se trouve un avant-poste du SFAM . les locaux souterrains renferment tous les moyens logistiques habituels dans un ouvrage de cette taille, même un bloc opératoire. Les galeries et les alvéoles de cette vaste infrastructure souterraine se situent sur trois niveaux.
  • B5 : 2 créneaux pour canon-obusier de 75mm, modèle 1933, 1 créneau pour canon-obusier de 75mm, modèle 1931, 1 cloche GFM et 1 cloche d'observation (à l'exception de la cloche GFM, ce bloc est identique au précédent). Les 75/33 prenaient la frontière en enfilade jusqu'au delà de Saint-Martin-Vésubie .
  • Un poste optique, situé sur la face Ouest, à l'extérieur, constitué par une casemate sous roc fermée par un masque de béton. Les 75/33 prenaient en enfilade toute la frontière au Nord-Est
  • Une issue de secours, située au-dessus de la falaise Ouest, près de l'actuel relais téléphonique .
  • Une casemate en maçonnerie et couverte d'une dalle en béton armé, située avant le virage de la route qui débouche sur l'esplanade.
  • Le casernement de sûreté situé au village de Rimplas.

 

L'ensemble est complété par un téléphérique à un seul câble du constructeur Brien-Anzun dont la recette inférieure est toujours visible en bordure de la route de la Haute-Tinée. Il avait une longueur de 878 m, pour un dénivelé de 602 m, et pouvait transporter 52 tonnes de munitions ou de ravitaillement par jour avec 21 bennes. L'entraînement était assuré par deux moteurs thermiques.

En 1939, l'ouvrage de Rimplas accueille une grosse garnison de 334 soldats et de 8 officiers appartenant au 84e Bataillon Alpin de Forteresse (BAF) et au 167e Régiment d'Artillerie de Position (RAP).

 

Les combats

En juin 1940, la zone frontalière, entre Saint-Etienne-de-Tinée et Valdeblore, est tenue par quatre Sections d'Eclaireurs Skieurs (SES) appartenant au 84e BAF et au 55e RIA : I/55 au Mont Raja, II/55 au Collet de la Sagne, III/55 au Bifarquet et celle du 84e BAF aux Cabanes de Lenton. Elles ont en face d'elles le bataillon Val Elero du 1er Alpini.

L'Italie a déclaré la guerre à la France le 10 juin, mais l'offensive réelle ne débute que le 20. Ce jour là, des unités de la division Livorno franchissent la frontière près d'Isola et remontent la Tinée jusqu'à mi chemin de Saint-Etienne-de-Tinée, cherchant à s'engager sur le sentier de Roya à Péone par Tolondet, sachant certainement que cette zone n'était pas couverte par les tirs de Rimplas. Ils sont cependant arrêtés au niveau du Pont-Rouge, avant Douans. Aucune source ne fait état de combats dans le secteur les jours suivants et jusqu'à l'armistice.

Le fort de Rimplas est intervenu dans les combats par quelques feux d'interdiction sur la frontière. L'ouvrage lui même n'a jamais été menacé par l'avance ennemie qui n'a pas débouché de la frontière dans ce secteur.

 

Etat actuel

Désarmé après l'armistice du 24 juin 1940, les Italiens ont démonté et emporté les canons de 75mm. Le fort de Rimplas a été réarmé partiellement en 1947 et il a été entretenu par le Génie jusqu'à sa déclassification du domaine public militaire en 1972, date à laquelle il est vendu à la commune de Rimplas. Cette dernière le loua à une société qui l'utilisa comme champignonnière, l'humidité ainsi entretenue contribuant à dégrader les équipements. Le fort était en grande partie ferraillé et il ne reste donc que peu de choses à l'intérieur, mais les peintures de camouflage et les faux créneaux sont toujours bien visibles sur les murs d'escarpe.

L'ouvrage de Rimplas a ensuite été racheté par le Conseil général des Alpes-Maritimes pour en faire un "lieu de mémoire".

Une association créée début 2008, "Les Amis de l'Ouvrage Maginot de la Madeleine", a entrepris des travaux de réhabilitation à l'intérieur et à l'extérieur et a ouvert les portes de l'ouvrage à l'occasion des Journées du patrimoine 2009.

 

Ouvrage de Rimplas

Les Amis de l'Ouvrage Maginot de la Madeleine

3 Promenade Saint Roch - Hôtel de ville 06420 Rimplas

Tél : 06 80 59 09 94

Fax : 04 93 02 89 19

E-mail : contact@la-madeleine.asso.fr

 

Pour les visites, contactez l'association

Contact Milano Nicolas, Président : nicolas@la-madeleine.asso.fr Icardo Laurent, guide : laurent@la-madeleine.asso.fr

 

Les amis de l'Ouvrage Maginot de la Madeleine

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

06420
Rimplas
06 80 59 09 94

Tarifs

Adultes: 3 € Enfants (+ de 6 ans): 2 € Gratuit : Enfants (- de 6 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

du deuxième weekend de mai au troisième weekend de septembre, le samedi de 14h à 18h

Fermetures annuelles

D'octobre à Avril

Cimetière Américain de Suresnes

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Le cimetière Américain de Suresnes. Source : American Battle Monuments Commission

Ce cimetière de trois hectares fut créé en 1917 par le "Graves Registration Service" et inauguré en 1919.

Le cimetière couvre un terrain de trois hectares dont la libre disposition, exempte de taxes et d'impôts, a été accordée à perpétuité aux Etats-Unis d'Amérique par le gouvernement français.

Etabli en 1917 par le "Graves Registration Service" du Corps d'Intendance de l'armée, il était destiné à accueillir pour leur ultime repos, les soldats tombés au cours de la Première Guerre mondiale. Nombre d'entre eux moururent de leurs blessures ou de maladie dans les hôpitaux de Paris, ou furent victimes de l'épidémie de grippe qui sévit durant la période 1918-1919.

A la fin de la Seconde Guerre, il fut décidé que ce cimetière serait consacré aux victimes des deux guerres mondiales. un carré de tombes supplémentaire fut ainsi créé pour accueillir les dépouilles des 24 soldats inconnus, tombés pendant la Seconde Guerre.

Des loggias et salles-mémorial furent ajoutées d'un côté et de l'autre de la chapelle d'origine. L'enclos des sépultures comporte quatre carrés de tombes . trois d'entre eux pour la Première Guerre avec un total de 1541 tombes et un quatrième où reposent 24 soldats, marins ou aviateurs, tous inconnus, tombés au cours de la Seconde Guerre mondiale.

La Chapelle

Le revêtement extérieur est en pierre calcaire du Val d'Arion et les quatre colonnes du péristyle sont monolithiques. A l'intérieur de la chapelle, les murs et les colonnes sont en pierre de Rocheret. Le plafond est lambrissé de chêne. Quatre plaques en bronze portent les noms de 974 hommes inhumés ou perdus en mer durant la Première Guerre mondiale.

La porte du coté gauche de la chapelle mène vers la loggia de la Première Guerre, un passage couvert dont l'ouverture latérale permet de découvrir les carrés de tombes vers le bas et, au loin, Paris. Le revêtement des murs est en pierre calcaire. La porte du côté droit de la chapelle mène vers la loggia de la Seconde Guerre, semblable à celle de la Première Guerre, à l'exception des inscriptions sur les murs. La chapelle d'origine, conçue par l'architecte Charles A. Platt de New York, fut terminée en 1932. William et Geoffrey Platt, fils de Charles A. Platt ont réalisé les loggias et les salles-mémorial qui furent ajoutées à la chapelle en 1952. Le cimetière d'origine a été inauguré en 1919, le jour du "Mémorial Day". L'inauguration du cimetière de la Seconde Guerre mondiale a eu lieu le 13 septembre 1952.

American Battle Monuments Commission

L'American Battle Monuments Commission (ABMC), fondée par le Congrès des États-Unis en 1923, est une branche autonome du pouvoir exécutif du gouvernement. Elle a pour mission de conserver la mémoire des sacrifices et des exploits des forces militaires américaines là où elles servirent depuis le 6 avril 1917, date de l'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale.

 

Visites Ouvert tous les jours (sauf les 25 décembre et 1er janvier) de 9h00 à 17h00.

L'entrée est libre et les visites guidées gratuites.

Rendez vous au centre d'accueil des visiteurs, afin d'obtenir des renseignements.

 

Accès

Sncf: Depuis Paris Saint-Lazare ou La Défense, gare de Suresnes Mont Valérien

Bus : 160, 241, 360 (arrêt Cluseret Hôpital Foch)

Voiture : Depuis le Pont de Suresnes, suivre les panneaux bleus: American Military Cemetery and Memorial

 

Suresnes American Cemetery

123 bd Washington 92150 Suresnes - France

Tél. : 01 46 25 01 70

Fax : 01 46 25 01 71

E-mail : suresnes@abmc.gov

 

American Battle Monuments Commission

68 rue du 19 janvier BP 50 92380 Garches

Tel : 01 47 01 37 49

 

American Battle Monuments Commission

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Infos pratiques

Adresse

123 bd Washington 92150
Suresnes
Tél. : 01 46 25 01 70Fax : 01 46 25 01 71 American Battle Monuments Commission68 rue du 19 janvier BP 5092380 GarchesTel : 01 47 01 37 49

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours de 9h00 à 17h00.

Fermetures annuelles

25 décembre et 1er janvier

Courriel : suresnes@abmc.gov

Mémorial de Caen

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Le Mémorial de Caen. ©Licence Creative Commons. Libre de droit

Le mémorial expose les causes et les conséquences du deuxième conflit mondial, en prenant comme point départ l'année 1918.

[Spécial Centenaire] expo-photos « Photographies du Front d’Orient, 1914-1918 »


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Caen


Inauguré le 6 juin 1988 par François Mitterrand, Le Mémorial de Caen est le musée de référence sur l'histoire du XXe siècle.

Labellisé Musée de France, il cherche à démontrer combien la compréhension du monde impose une connaissance de son histoire. À partir d'une scénographie innovante et chargée d'émotion, cette Cité de l'Histoire pour la Paix propose un voyage historique et une réflexion sur l'avenir à travers trois principaux espaces muséographiques : les tensions internationales et la Seconde Guerre mondiale, la Guerre froide ainsi que le thème de la paix.

Outre sa mission historique, Le Mémorial de Caen s'attache à démontrer la fragilité et les exigences de la Paix et des Droits de l'Homme.

Site culturel et touristique incontournable en Normandie, Le Mémorial de Caen s'ouvre sur des jardins de 35 hectares et est aujourd'hui l'un des premiers sites mémoriels européens avec une moyenne de 400 000 visiteurs par an. Plusieurs fois primé pour ses qualités d'accueil et la richesse de son contenu muséographique, il organise des visites guidées en complément de la visite du parcours.

Quatre espaces permanents et une exposition temporaire au Mémorial de Caen pour mieux comprendre l'histoire du XXe siècle.

Espaces permanents :

  • Berlin au cœur de la Guerre froide
     
  • Taches d'Opinions - L'actualité du monde à travers le dessin de presse
     
  • Guerre mondiale, Guerre totale
     
  • Le Débarquement et la Bataille de Normandie

Le Mémorial de Caen propose à ses visiteurs un système complet d'audioguides multilingues en complément des visites guidées.


Le Mémorial de Caen

Esplanade Eisenhower B.P. 55026 - 14050 Caen Cedex 4

Tél : 02 31 06 06 45 Fax : 02 31 06 01 66

Email : contact@memorial-caen.fr

 

Normandie Mémoire

Site du comité départemental du tourisme du Calvados

Site du comité régional du tourisme de Normandie

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Infos pratiques

Adresse

Esplanade Eisenhower - CS 55026 14066
caen Cedex 4
02 31 06 06 44

Musée de la cavalerie

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© Musée de la cavalerie à Saumur

Situé en plein cœur de la cité de Saumur, ville du cheval, le musée de la cavalerie est déployé sur 1400 m² dans les anciennes écuries du Cadre Noir.

À travers un parcours chronologique, le Musée retrace cinq siècles d’histoire militaire de la France, depuis les troupes à cheval de l’ancienne monarchie jusqu’au au développement du char moderne au XXIe siècle.

Installées durant plusieurs décennies au sein même du bâtiment historique de l’Ecole de Cavalerie datant de 1767, les collections du Musée de la Cavalerie se donnent à voir depuis 2011 dans les anciennes « Ecuries du manège » de Saumur. Situées sur la place du Chardonnet, haut lieu de l’ « Equitation de tradition française® » inscrite en 2011 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, cet édifice d’une élégante sobriété fut bâti en 1827. Pendant près de 150 ans, il demeura l’écurie du Cadre noir de Saumur, qui rassemblait l’ensemble des instructeurs militaires d’équitation de l’école de Cavalerie.

Rattaché aux Écoles militaires de Saumur, desquelles il dépend au même titre que le musée des Blindés, le musée de la Cavalerie s’intègre dans un vaste ensemble patrimonial, qui comprend tout à la fois un patrimoine mobilier composé d’une très riche collection de militaria, mais aussi immobilier en tant que bâtiment classé au titre des monuments historiques. Ce patrimoine bâti dont la construction débutât dès la deuxième moitié du XVIIIème siècle, forme un ensemble unique en Europe, le plus grand site dédié à l’équitation militaire en Europe.

Également lieu d’évocation du passé glorieux et parfois tragique des anciennes troupes montées, le musée participe enfin à la promotion et à la conservation d’un véritable patrimoine immatériel, où se mêlent mémoire et traditions et dont le fameux Carrousel de Saumur donne chaque été en juillet une éloquente illustration. Dans cette perspective, le musée contribue à maintenir cet ‘‘esprit cavalier’’, dont le panache légendaire, le gout de l’élégance et parfois de la fantaisie demeurent aujourd’hui encore, la marque de celle qui jadis se nommait « la reine des Batailles ».

*****

Articulé autour d’une muséographie didactique et moderne, le musée de la cavalerie permet de retracer six siècles d’histoire militaire de France à travers une riche collection d’uniformes, d’armes, d’emblèmes et d’objets en tous genres représentatifs de la cavalerie puis de l’arme blindée française.

Le Musée comprend un espace dédié aux expositions temporaires qui y sont chaque année organisées.

Enfin, un centre de documentation, riche de 18000 ouvrages sur l’histoire militaire, celle de la cavalerie et l’hippologie, est accessible à tous sur rendez-vous.

Lieu de diffusion du savoir, animé par une équipe dynamique dirigée par un officier conservateur, diplômé de l'École du Louvre et en histoire militaire, le musée de la cavalerie constitue un outil pédagogique à la disposition de tous les publics qu’ils soient militaires ou non, actifs, retraités, étudiants ou scolaires, en visites libres ou guidées.

Lieu culturel au service de la Défense, le musée participe aussi à la formation morale des militaires en contribuant au développement et à la diffusion de la spécificité du métier de soldat, du lien armée-nation et de l’identité de l’Arme Blindée Cavalerie, héritière des anciennes troupes à cheval.

Outil de rayonnement et espace de mémoire, le musée se veut enfin une vitrine de l’armée de Terre et de son histoire, qu’il participe à mieux faire connaitre auprès du grand public.

 

Sources : ©Musée de la cavalerie
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Infos pratiques

Adresse

Place Charles de Foucauld - 49400
Saumur
02 41 83 69 23

Site Web : musee-cavalerie.fr

Cimetière Américain de Bretagne

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Cimetière Américain de Bretagne. Source : American Battle Monuments Commission

Ce cimetière de 12 hectares contient les dépouilles mortelles de 4 410 soldats.

Ce cimetière, d'une superficie de 12 hectares a été construit sur le site d'un cimetière provisoire établi peu de temps après la libération de la région, par la 8éme Division d'Infanterie U.S., le 2 août 1944.

Après la guerre, lorsque les cimetières temporaires furent désaffectés par les services américains d'identification et d'inhumation, les dépouilles mortelles des soldats américains morts au combat et dont les familles avaient demandé l'inhumation à l'étranger, furent transférées des cimetières provisoires vers quatorze cimetières permanents.

L'usage des terrains fut concédé à perpétuité au gouvernement américain par le gouvernement français en reconnaissance des sacrifices consentis en libérant l'Europe. La plupart des soldats inhumés ici trouvèrent la mort pendant la libération de la Bretagne, la Percée d'Avranches et les violents combats autour de Saint Lô et de Mortain.

Le cimetière contient les dépouilles mortelles de 4 410 soldats. Ils représentent 43 % des inhumations effectuées à l'origine dans la région.

Les tombes sont réparties en 16 carrés, disposés en rangées concentriques par rapport à la pelouse centrale. Ces morts, qui ont donné leur vie pour leur patrie, viennent de tous les États de l'Union, du District de Columbia, d'Hawaii, d'Alaska mais aussi du Canada. Quatre-vingt-quinze stèles portent l'inscription "Soldat Inconnu", et contiennent les dépouilles mortelles de soldats qui n'ont pu être formellement identifiées. Deux de ces tombes contiennent les dépouilles mortelles de deux soldats qui n'ont pu être identifiés séparément. Dans vingt cas, deux frères reposent côte-à-côte, et deux autres sont enterrés dans des plots voisins.

La Chapelle

La Chapelle, en granit "La Pirye" de la région de Le Hinglé en Bretagne, se compose d'un vestibule, d'une tour, d'une salle mémorial et d'une chapelle. A l'extrémité Est, se trouve la sculpture représentant "Le Triomphe de la Jeunesse sur le Mal", réalisée en calcaire de Chauvigny.

Le Mur des Disparus, légèrement incurvé, soutient la terrasse et porte les noms, grades, unités et états d'origine de 498 Soldats Inconnus. Ils ont donné leur vie pour leur patrie mais leurs corps n'ont jamais été retrouvés ou formellement identifiés. Ceux dont les corps ont été retrouvés sont marqués d'une rosette en bronze.

L'architecte du cimetière et du mémorial est William T. Aldrich de Boston, Massachusetts . les architectes paysagistes Shurcliff & Shurcliff, également de Boston. Lee Lawrie, d'Easton, Maryland, a créé le groupe sculptural "Le Triomphe de la Jeunesse sur le Mal" ainsi que la sculpture au-dessus de la porte d'entrée de la chapelle.

La cérémonie d'inauguration du cimetière, à l'issue de son achèvement, eut lieu le 20 juillet 1956.

 

American Battle Monuments Commission

L'American Battle Monuments Commission (ABMC), fondée par le Congrès des États-Unis en 1923, est une branche autonome du pouvoir exécutif du gouvernement. Elle a pour mission de conserver la mémoire des sacrifices et des exploits des forces militaires américaines là où elles servirent depuis le 6 avril 1917, date de l'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale.

 

Brittany American Cemetery

50240 Saint-James - France

Tél. : 02 33 89 24 90

Fax : 02 33 89 24 91

E-mail : brittany@abmc.gov

 

Visites

Ouvert de 9h00 à 17h00. L'entrée est libre et les visites guidées gratuites. Rendez vous au centre d'accueil des visiteurs, afin d'obtenir des renseignements.

Fermé les 25 décembre et 1er janvier.

Accès

Au sud d'Avranches par le A84, à 2 kilomètres du village de Saint James.

 

American Battle Monuments Commission

68 rue du 19 janvier BP 50 92380 Garches

Tel : 01 47 01 37

 

American Battle Monuments Commission

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Infos pratiques

Adresse

50240
Saint-James

Musée de l'Ordre de la Libération

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Façade du musée. ©Musée de l'Ordre de la Libération

Mémorial consacré aux compagnons de la Libération. Entièrement rénové entre 2012 et 2015.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  musée Ordre Libération


Le général de Gaulle crée l'Ordre de la Libération en novembre 1940, à Brazzaville. Cette décision, qui intervient quelques mois après l'appel du 18 juin, peut sembler étonnante compte-tenu des préoccupations du moment. Mais le chef des Français libres, qui a compris que la guerre serait longue, souhaite trouver un symbole fort permettant d'encourager et de récompenser ceux qui se montreraient particulièrement méritants dans les combats contre l'occupant nazi. Ce n'est d'ailleurs pas une simple décoration -la croix de la Libération- qui est alors créée mais un ordre sans hiérarchie dont les membres portent le titre de compagnons de la Libération.

Un peu plus de mille croix de la Libération sont attribuées, selon des critères très stricts, par décret du général de Gaulle sur proposition du conseil de l'Ordre que préside le chancelier. En janvier 1946, l'ordre est forclos et les compagnons de la Libération -cette "chevalerie exceptionnelle" - forment dès lors un groupe immuable représentant à jamais la Résistance 1940-1945. En 1965, le général de Gaulle, président de la République, décide de l'installation de l'Ordre de la Libération aux Invalides, haut lieu de la mémoire militaire nationale. Cinq ans plus tard, le Musée de l'Ordre de la Libération ouvre au public.

Le prestige incontestable de l'Ordre a permis de réunir en trente ans, en un même lieu, des collections d'une très grande richesse. Cette richesse doit beaucoup à la diversité des 1 061 compagnons de la Libération qui, à travers toutes les formes de la résistance active, rassemble aussi bien l'instituteur que l'aumônier militaire, le tirailleur africain que le général d'armée, l'étudiant que l'ouvrier, mais également 18 unités combattantes et 5 communes françaises.

Ces collections -formées essentiellement d'objets et documents personnels donnés par les compagnons et par leur famille- témoignent de l'engagement et des épreuves traversées. Véritable vitrine de l'Ordre, le musée présente dans son exposition permanente plus de 4 000 pièces qui, à travers trois espaces (France libre, Résistance intérieure, Déportation), illustrent le parcours des compagnons. Si de nombreuses pièces sont exceptionnelles par leur rareté, elles le sont aussi par les personnalités auxquelles elles se rattachent. Le visiteur peut notamment y voir les vêtements civils et la tenue de sous-préfet de Jean Moulin, la vareuse du commandant -futur général- Leclerc, des fanions pris à l'ennemi sur les champs de bataille d'Afrique et d'Europe, le blouson de vol de Pierre-Henri Clostermann, les premiers pavillons de marine de la France Libre, des dessins originaux réalisés dans les camps de concentration, des tracts, journaux et postes-émetteurs clandestins...

La salle d'honneur du musée est consacrée au général de Gaulle, fondateur et grand-maître de l'Ordre. Elle expose des objets personnels, l'ensemble de ses décorations françaises et étrangères, sa seule tenue complète existante et certains de ses manuscrits de guerre les plus importants, parmi lesquels le texte original de l'affiche A tous les Français classé en 2005 par l'UNESCO. Musée d'objets, le Musée de l'Ordre de la Libération est pour cela un complément évident du Musée de l'Armée rénové et de l'Historial Charles de Gaulle dont la conception résolument moderne repose -elle- uniquement sur l'image et sur le son.

Un lieu de mémoire et d'histoire

Avec la disparition progressive des compagnons, le musée est devenu le centre de l'action mémorielle menée par l'Ordre de la Libération. Fort de son implantation aux Invalides, il reçoit en moyenne 100 000 visiteurs par an et développe de multiples actions pédagogiques (préparation au Concours national de la Résistance et de la Déportation, visites commentées pour les 3èmes, 1ères et Terminales, questionnaire pour les élèves du primaire...). Lieu de mémoire et d'histoire, le musée est aussi un centre de documentation et de recherches qui gère les archives de l'Ordre et les dossiers des compagnons de la Libération, une bibliothèque (4 000 titres) et une photothèque (10 000 photographies).

Le Musée est également présent sur le web grâce au site Internet de l'Ordre qui présente, notamment, une notice biographique pour chaque compagnon de la Libération ainsi qu'une sélection d'objets et de documents parmi les plus significatifs des collections du Musée.

 

Préparer sa visite
 

L'entrée des visiteurs se fait par le musée de l'Armée. Le billet donne accès au musée de l'ordre de la Libération ainsi qu'aux autres établissements du site :

- Musée de l'Armée - Musée des Plans-Reliefs - Tombeau de Napoléon Ier - Certaines expositions temporaires

Le musée met tout en œuvre pour transmettre la mémoire des Compagnons aux petits comme aux grands. Un parcours interactif et explicatif, à destination des enfants et de leurs parents, est associé à des objets ciblés pour une découverte ludique des collections.

 

Les entrées du musée

    Par l'esplanade des Invalides
    129 rue de Grenelle 75007 Paris
    Par la place Vauban
    Place Vauban 75007 Paris
 

Musée de l'Ordre de la Libération

  

Renseignements :

01 80 05 90 82

secretaire.musee@ordredelaliberation.fr

 

Adresse postale : Musée de l'Ordre de la Libération - 51 bis bd de Latour-Maubourg - 75700 PARIS cedex 07

 

 

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Infos pratiques

Adresse

129, rue de Grenelle - Hôtel national des Invalides - 75007
Paris
01 80 05 90 82

Tarifs

Plein tarif : 9,5 €Tarif réduit : 7,5 € (groupes, étudiants - de 26 ans, anciens combattants, familles nombreuses)Gratuit : - de 18 ans, jeunes de 18 à 25 ans résidents ou ressortissants de l'Union européenne, demandeurs d'emploi et bénéficiaires des minima sociaux (sur présentation d'un justificatif de moins de trois mois), handicapés, étudiants de l'école du Louvre en histoire et histoire de l'Art, personnel du ministère de la Défense.Accessible avec la carte Paris Museum Pass

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 31 octobrede 10 h à 18 hDu 1er novembre au 31 marsde 10 h à 17 h

Fermetures annuelles

Fermé tous les premiers lundi du mois (sauf en juillet, août et septembre) et 1er janvier, 1er mai, 18 juin et 25 décembre

Musée lieu de Mémoire en Yvelines

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Le musée. Source : Association Lieu de Mémoire en Yvelines

Ce musée évoque, par l'image et la documentation, les lieux de mémoire en Yvelines...

Historique

Il y a peu de lieux en Yvelines où les guerres du siècle dernier sont évoquées par l'image et la documentation. A Versailles, un conseil collégial composé de personnalités civiles et militaires a été constitué pour concevoir ce projet en créant une association qui a pris pour dénomination : "Lieu de mémoire en Yvelines".

Un espace a été recherché pour créer une exposition permanente de présentation, de documentation et d'objets relatifs à cette période, dans le cadre du devoir de Mémoire. Grâce à l'appui et au concours du ministère de la défense, l'autorité militaire a mis à sa disposition des locaux jouxtant le cercle-mess de Versailles-Satory.

Ancienne caserne du début du XIXe siècle, le quartier de Croy est localisé au centre de Versailles. Classé monument historique, il présente une vaste cour pavée qui donne accès à différents bâtiments. L'entrée du quartier est encore visible au numéro 5 de la rue royale.

Le musée

Un espace a été réservé à la guerre de 1914-1918.

Des espaces présentant les différentes phases de la guerre 1939-1945 dans la chronologie des événements rappellent : 

  • La déclaration de guerre le 3 septembre 1939 .
  • La période 39-40, l'occupation allemande .
  • L'appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle .
  • L'épopée de la France libre et des Cadets .
  • L'Outre-Mer avec les combattants d'Afrique Noire, de Madagascar, des Iles, les colons d' Afrique du Nord, les musulmans d'Algérie, de Tunisie, du Maroc, les goumiers .
  • Les représentants des 47 nations enrôlées dans la Légion étrangère .
  • Les évadés de France et des camps de prisonniers, les compagnons des Maquis et de la Résistance.

Et tous ceux qui ont été torturés, déportés ou qui ne sont pas revenus.

 

Renseignements pratiques :

Seules des visites groupées de membres d'associations reconnues, de groupes d'élèves des écoles accompagnés de leurs professeurs ainsi que des demandes particulières ont accès à ce lieu de mémoire.

Un responsable accompagnera les visiteurs qui auront préalablement pris contact avec le Lieutenant-colonel (ER) Francis FAIT* pour déterminer une date de visite. 

*Tél : 01 30 46 41 32 . 06 88 24 88 25 - Courriel : francis.fait@infonie.fr 

Les visiteurs sont accueillis gracieusement 

 

Musée "Lieu de Mémoire en Yvelines" (78)

30 avenue de sceaux Quartier de Croy

78000 Versailles

 

Accès

handicapé - RER C Gare Rive Gauche - Bus Phebus

 

Correspondance

Madame d'Albignac Hespérides des Manèges

8, avenue du général de Gaulle - 78000 Versailles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

30 avenue de sceaux Quartier de Croy 78000
Versailles
Lieutenant-colonel (ER) Francis FAIT12, rue du 11 novembre78690 Les Essarts le RoiTél : 01 30 46 41 32 . 06 88 24 88 25

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites groupées de membres d'associations reconnues, de groupes d'élèves des écoles accompagnés de leurs professeurs ainsi que des demandes particulières sur rendez-vous

Fort de Bron

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Entrée principale du fort de Bron. Source : ©PHILDIC

Ce fort était chargé d'interdire à un ennemi éventuel débouchant des hauteurs de Chassieu ou de St-Priest, d'avancer vers Lyon.

Il était chargé, grâce à l'armement qu'il comportait (pièces de 155mm, ou 120 mm - mortiers de 220mm) d'interdire à un ennemi éventuel débouchant des hauteurs de Chassieu ou de St-Priest, de s'avancer vers Lyon, ou d'installer ses propres canons qui auraient pu, alors, bombarder la ville. De forme trapézoïdale, bien caractéristique de la fortification polygonale, il est protégé sur tout son périmètre par un fossé sec qui interdit tout investissement du massif central par un assaut d'infanterie. Ses locaux sont recouverts d'une masse de terre afin d'encaisser les effets des projectiles (couche d'éclatement).

En cas de guerre, sa garnison était portée à 841 hommes artilleurs et fantassins. Plus de 1500 m² de magasins divers abritaient les approvisionnements en munitions, vivres, combustibles, matériels, etc.

Historique

Assez rapidement les progrès de l'artillerie rendirent ce type de fortification obsolète, et inadapté. Néanmoins le rôle de dissuasion qui est celui de toute forteresse ne fut jamais totalement effacé.

Il reste partiellement armé jusqu'en 1914. Après 1920, il n'assure plus qu'un rôle logistique au profit de la base aérienne proche. Il sera occupé par les troupes allemandes en 1942, et finira par être cédé à la COURLY (communauté urbaine de Lyon) en 1975, pour servir de support à de gigantesques réservoirs d'eau. La ville de Bron l'utilise pour entreposer du matériel municipal et possède un bail emphytéotique (bail de longue durée moyennant paiement d'une redevance modique) accordé par la COURLY.

L'Association du fort de Bron, créée en 1982, réunit les personnes et les associations désireuses de contribuer à l'aménagement, la mise en valeur, et l'animation de ce lieu. Son conseil d'administration, où siègent en permanence deux élus de la commune de Bron, définit les tâches à entreprendre et participe aux travaux de recherche menés par la municipalité sur les projets d'avenir. Un parcours sportif et un circuit de promenade ont été réalisés. Un programme pluriannuel permet la restauration et la conservation du Fort : accès à la majeure partie des fossés, mise à disposition de certaines salles du Fort, ouverture temporaire et partielle de l'intérieur pour les manifestations culturelles, associatives, théâtrales.

L'association s'attache particulièrement à la mise en valeur du patrimoine historique que constitue ce témoin d'une architecture militaire de la fin du XIXème siècle. Elle organise tous les premiers dimanches de chaque mois en période d'hiver de 13h30 à 16h30 et en période d'été de 14h à 17h, des visites gratuites et commentées du Fort et de son musée. Elle organise aussi des visites ponctuelles pour les associations et les scolaires (la demande doit être faite à la mairie au service d'action culturel).

Elle participe aux journées du Patrimoine et organise une exposition artisanale le premier samedi et dimanche d'octobre. Le Fort de Bron fait partie du système de défense fortifié, mis en place aux alentours de Lyon, après le conflit de 1870, à l'instigation du général Séré de Rivières, responsable des fortifications au niveau national. Une salle du Fort porte son nom. Un musée est en train de prendre place avec l'apport de nouveaux documents et de photos d'époque ainsi qu'un visuel montrant les différentes parties du fort.

 

Fort de Bron

Avenue Maréchal de Tassigny 69500 Bron

 

Association du fort de Bron

Bt 74 Maison des sociétés square Grimma 69500 Bron

Tél. : 06 60 65 25 23

E-mail : chaandre@numericable.fr

 

Fort de Bron

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Avenue Maréchal de Tassigny 69500
Bron
Tél. : 06 60 65 25 23

Horaires d'ouverture hebdomadaires

tous les premiers dimanches de chaque mois en période d'hiver de 13h30 à 16h30 et en période d'été de 14h à 17h, en après midi.

Mémorial de la Shoah

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Le Mémorial de la Shoah. ©Mémorial de la Shoah

Situé à Paris dans le quartier du Marais, il est aujourd'hui l'institution de référence en Europe pour la Shoah.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Shoah


Le Mémorial de la Shoah a ouvert au public le 27 janvier 2005 à l'occasion du soixantième anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz et de la Journée européenne de la mémoire de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité.

Situé à Paris dans le quartier historique du Marais, il est aujourd'hui l'institution de référence en Europe pour la Shoah.

Comprendre le passé pour éclairer l'avenir, telle est la vocation de ce lieu, à la fois lieu de mémoire, musée et centre de documentation.

Ouvert à un large public et diversifié, il offre de nombreux espaces et activités : une exposition permanente sur la Shoah et l'histoire des Juifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale, un espace d'expositions temporaires, un auditorium programmant des projections, des colloques, des débats, des présentations d'ouvrages..., le Mur des Noms où sont gravés les noms des 76 000 hommes, femmes et enfants juifs déportés depuis la France entre 1942 et 1944 . le Mur des Justes sur lequel figurent les noms des 2 693 Justes ayant protégé ou sauvé des Juifs, en France, pendant l'occupation nazie . la crypte, lieu de recueillement où ont été disposées des cendres de victimes d'Auschwitz et du ghetto de Varsovie . le Centre de documentation juive contemporaine (un million de pièces d'archives, 90 000 photographies et 50 000 ouvrages) et sa salle de lecture, un espace multimédia, des espaces pédagogiques où se déroulent des ateliers pour enfants et des animations pour les classes d'enseignants, une librairie.

Destiné à accueillir tous les publics, le Mémorial de la Shoah contribue à l'enseignement d'un crime unique dans l'histoire de l'humanité mais aussi participe à l'éducation et à la réflexion sur la tolérance, la liberté et la démocratie.

 

Mémorial de la Shoah

17 rue Geoffroy l'Asnier 75004 Paris

Tél. : +33 (0)1 42 77 44 72 (standard et serveur vocal)

Fax. : +33 (0)1 53 01 17 44

E-Mail: contact@memorialdelashoah.org

 

Horaires d'ouverture

Le musée est ouvert tous les jours, sauf le samedi, de 10h à 18h, et le jeudi jusqu'à 22h.

 

Fermeture

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 15 août et 25 décembre et certains jours de fêtes juives.

 

Les salles de lecture et le centre d'enseignement multimédia sont ouverts tous les jours, sauf le samedi, de 10h à 17h30, et le jeudi jusqu'à 19h30.

 

Mémorial de la Shoah

 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

17 rue Geoffroy l'Asnier 75004
Paris
01 42 77 44 72

Tarifs

Exposition temporaire : Entrée libreAuditorium : Plein tarif : 5€ / tarif réduit : 3€Ateliers pour enfants : 6€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours, sauf le samedi, de 10h à 18h, et le jeudi jusqu'à 22hVisites guidées :Individuels : Visite gratuite tous les dimanches à 15 h sans réservation préalable. Visite gratuite en anglais chaque deuxième dimanche du mois.Groupes : 49€ / groupe. Sur réservation uniquement.

Fermetures annuelles

Fermeture le samedi, certains jours fériés nationaux et certains jours de fêtes juives

Compiègne-Royallieu

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Construite en 1913, la caserne de Royallieu fut transformée en camp d'internement pour prisonniers politiques de 1941 à 1944. Durant cette période, plus de 50 000 internés y transitèrent avant d'être déportés vers les camps nazis, en faisant le deuxième camp de France après Drancy. Depuis 2008, Le Mémorial propose une visite audioguidée de ce lieu chargé d’histoire. Accès aux actualités du Mémorial


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Compiègne


Le camp de Royallieu, crée en 1913, fut d’abord une caserne militaire appartenant  à l’armée française, s’étendant sur une vingtaine d’hectares, en périphérie de Compiègne (Oise). En 1939, la caserne sert d’hôpital d’évacuation secondaire puis, en 1940, devient un camp où l’armée allemande rassemble des soldats français et britanniques faits prisonniers. C’est en juin 1941 que le camp devient « Frontstalag 122 » où la Wehrmacht interne des prisonniers politiques, des ressortissants de pays alliés (Soviétiques, Américains), des juifs et constitue ainsi des réserves d’otages. Comme le camp de Romainville avec lequel il forme le Frontstalag 122, le camp de Royallieu dépend exclusivement de l'administration allemande, de la Wehrmacht, puis à partir de l’été 1942, de la Sipo-SD, c’est-à-dire du service de sûreté nazi, installé au 74 Avenue Foch à Paris, et plus communément appelé « Gestapo ». Il convient de rappeler également la présence au sein du camp de Royallieu d’un camp juif, le camp C, par où plusieurs milliers de victimes des persécutions antisémites ont transité avant leur déportation.

De mars 1942 à août 1944 près de 50 000 personnes, majoritairement des résistants, y furent internées puis déportées en direction des camps de la mort nazis. Les destinations qui les attendent : Buchenwald, Auschwitz-Birkenau, Neuengamme, Mauthausen, Dachau ou encore Sachsenhausen ou Ravensbrück pour les convois de femmes. La moitié d’entre eux ne reviendra pas. Ce terrible bilan place le camp de Royallieu, véritable antichambre des camps de la mort, comme deuxième plus grand camp d’internement et de déportation de France après Drancy.

C’est sur une partie de cet ancien camp que le Mémorial de l’internement et de la déportation a été créé en 2008. L’ensemble du site est porteur d’histoire et de mémoire : les bâtiments, le jardin, les arbres, le tunnel d'évasion. Le parcours historique se déroule dans les deux premiers bâtiments comptant parmi les trois conservés. L’histoire se raconte sur les murs des 12 salles aménagées dans le respect et la restauration des traces du passé.

Le mémorial, grâce aux nouvelles technologies audiovisuelles, permet de comprendre aujourd’hui comment les nazis sont passés d’une politique de répression, marquée par les fusillades d’otages, à une politique de déportation, y compris raciale.

Visite audioguidée en français, anglais et allemand.

 

Sources : © Mémorial de l’internement et de la déportation - Camp de Royallieu
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Infos pratiques

Adresse

2 bis avenue des Martyrs de la Liberté 60200
Compiègne
03 44 96 37 00

Tarifs

- Plein tarif : 3€- Demi tarif : 1,50 € pour – Les jeunes de 7 à 18 ans – Les groupes de plus de 10 personnes (sur réservation) – Les étudiants – Les militaires en activité – Les détenteurs de passeports culturels – Les demandeurs d’emploi - Gratuité : Enfants jusque 6 ansMilitaire en activitéAncien interné/résistant/déporté/combattant Groupes scolaires et centres aérés de l’agglomération de CompiègnePlein tarif : 3 eurosDemi tarif : 1,5 euros pour - les jeunes de 7 à 18 ans- les groupes de plus de 10 personnes (sur réservation)- les étudiants - les militaires en activité- les détenteurs de passeports culturels- les demandeurs d'emploiGratuité pour :- les anciens combattants et victimes de guerre, anciens internés, déportés- les enfants jusqu'à 6 ans - les groupes scolaires de l'Agglomération de la Région de Compiègne (ARC)- les Centres aérés de la ville de CompiègneEt à l'occasion de:- la journée nationale du souvenir de la déportation (dernier dimanche d'avril)- Les journées nationales Tourisme et Handicap- la Nuit des Musées- Les Journées Européennes du Patrimoine

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h00 à 18h00 sans interruption.

Fermetures annuelles

Les 25 décembre et 1er janvier. Ouvert les jours fériés.Office de tourisme de référence - Office de tourisme de l’Agglomération de la Région de Compiègne - Place de l’Hôtel de Ville - BP 30009 - 60321 Compiègne Cedex - Tél : +33 (0)3 44 40 01 00 - tourisme@agglo-compiegne.fr - groupes.tourisme@agglo-compiegne.fr - www.compiegne-tourisme.fr