Monument de Champigny

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Ossuaire - Monument 1870. © Didier Rullier

Entre 1870 et 1918, Champigny-sur-Marne a été appelé communément « Champigny-la-Bataille » rappelant le combat le plus lourd rencontré lors du siège de Paris.

La paix revenue, une sépulture décente et définitive est donnée aux victimes de ce combat dans les cimetières communaux voisins de Champigny.

Mais, en souvenir des combattants français et allemands tombés dans la lutte et dont l'identification avait été impossible, le département de la Seine fit édifier, à Champigny même, un monument commémoratif autour duquel l'Etat fit construire une crypte. Après avoir été adversaires sur les lieux où ils sont tombés, plusieurs milliers de militaires des deux camps y reposent désormais dans la paix. L'architecte Rivière a conçu l'ensemble et dirigé l'exécution du projet.

Elevé sur un terrain d'une superficie de 925 m2 75, le monument extrêmement sobre, est une stèle en pierre de Lorraine à base carrée, de 5m75 de hauteur. Une pyramide peu élevée la surmonte, soutenue par quatre têtes formant avec des feuilles d'angle un couronnement complet. Sur la face qui regarde la rue, est sculpté un bouclier recouvrant une palme. Des couronnes d'immortelles en bas-reliefs ornent les trois autres faces. Sobre et concise, une seule inscription y figure : Monument élevé par l'Etat à la mémoire des soldats morts pendant le siège de Paris bataille de Champigny.

La crypte est une vaste galerie de plan rectangulaire qui entoure le monument. elle est large de 2m60. En arrière, sa base, parallèle à la route, mesure 30m5. Dans le sens de la largeur, les galeries qui y aboutissent sont longues de 19m5 chacune. Ces couloirs souterrains entourent 31 caveaux. Au centre, une grille de fer forgé permet de voir l'autel de pierre d'un petit oratoire. Des plaques de granit de Belgique portent les noms et numéros des divers corps engagés.

A l'extérieur, en bordure de la route, une grande grille en fer scellée dans des piliers en pierre, forme la clôture d'un espace isolant, sur lequel débouchent les deux portes donnant accès aux galeries intérieures. Le talus du terre-plein dans lequel est établie la crypte est revêtu d'un mur en meulière dans l'axe des galeries, et garni de deux escaliers en granit conduisant, à l'origine, à un jardin depuis transformé en terrasse aménagée au-dessus de la construction et autour de la stèle.

Sur le mur de façade de l'ossuaire et dans son axe principal, a été gravée sur une plaque en pierre une inscription en français et en allemand dont le libellé est le suivant : Des combattants français et allemands inconnus tombés au cours de la bataille de Champigny-sur-Marne pendant le siège de Paris 1870-1871 reposent en cet ossuaire

Aux quatre angles de la terrasse sont exposés quatre canons de l'époque. Deux autres semblables se trouvent aux deux extrémités de la cour d'entrée. L'ouvrage est entouré de trois côtés de fossés profonds avec glacis et banquette jusqu'aux clôtures. Sur la partie supérieure gauche a été aménagée une terrasse-jardin engazonnée et plantée d'arbres avec un mur de soutènement en façade de la route.

Cet édifice date de 1873. La crypte fut construite plus tard et inaugurée le 2 décembre 1878. Sa remise en état s'imposait en raison du temps écoulé. Pour ce motif, et afin de perpétuer la mémoire de leurs morts, les gouvernements de l'Allemagne Fédérale et de la République française l'ont fait restaurer en 1968-1969.

 

Monument commémoratif de la crypte de Champigny

47 rue du monument

94500 Champigny-sur-Marne

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Infos pratiques

Adresse

32 rue du monument 94500
Champigny-sur-Marne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Musée Militaire du Périgord

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©Musé Militaire du Perigord-JR-Courbin-2002

Musée centenaire fondé par les vétérans de 1870, présentant l’histoire militaire locale au sein de la grande région Aquitaine grâce à des collections exceptionnelles (plus de 13 000 objets exposés).

Ouvert depuis 1911, il est dédié à la mémoire des Périgourdins et de leurs familles qui y ont déposé, depuis cette époque, armes, uniformes et souvenirs de toutes sortes, en complément de dons de l’État et de dépôts d’autres musées. Les collections évoquent la mémoire des combattants de la région, à toutes les époques, dans leur vie quotidienne, leurs engagements, qu’ils aient été soldats de métier ou simplement appelés sous les drapeaux, en la situant dans le cadre global de l’histoire militaire de la France.

Du Moyen Age à l’époque actuelle, les objets et documents présentés sont le plus souvent rares, remarquables, émouvants ou simplement pittoresques et proviennent autant de personnages célèbres (Daumesnil, Bugeaud …) que de simples soldats. Vous trouverez au Musée Militaire du Périgord, plus de 15 000 objets militaires.
Les conflits de 1914/1918, 1939/1945, Indochine, Algérie ont apporté leur lot de souvenirs, parfois remis par l’Etat comme les canons et mitrailleuses, prises de guerre sur l‘ennemi d’alors, mais aussi et toujours par les combattants eux-mêmes ou leur famille.

Et le flot ne tarit pas puisque ces dernières années, des souvenirs d’ex Yougoslavie ou de la guerre Du Golfe ont été inscrits à l’inventaire du musée. La présentation permanente des collections au public, s’accompagne d’expositions annuelles consacrées à un thème historique, tout en accordant également une assistance à l’organisation de manifestations locales organisées par diverses collectivités par le biais d’un service de conseil et de prêts d’objets.

Un effort particulier est exercé dans le domaine de l’éducation par un accueil des classes gratuit et accompagné sur des thèmes choisis par les enseignants. L’établissement est, depuis sa création, toujours géré par les membres bénévoles de l’Association du Musée Militaire des Gloires et Souvenirs du Périgord qui ont en charge la présentation et l’entretien des collections, organisent les expositions et assurent les visites guidées.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

32 rue des Farges - 24000
Périgueux
05 53 53 47 36

Tarifs

Plein tarif : 5€ / Réduit : 3€ (groupe + 10 personnes, personnel du Ministère de l'Intérieur ou des Armées, adhérents Université du Temps Libre de Périgueux) / Gratuit pour les enfants de moins de 18 ans et les groupes scolaires

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au samedi de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Dimanches et jours fériés, sauf demande particulière pour les groupes

Musée Saint-Remi de Reims

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Escalier d'honneur - Extrait de la visite virtuelle en 360°. ©Office de Tourisme de Reims

Situé dans l'ancienne abbaye royale, le Musée renferme une des plus importantes collections d'histoire militaire de la France.

Installé dans l'ancienne abbaye royale de Saint-Remi, écrin de la Sainte-Ampoule classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en 1991, le Musée Saint-Remi, consacre une partie de ses collections à l'histoire militaire de la France, de la conquête romaine à la capitulation allemande de mai 1945.

Le corps de bâtiment, construit à la fin du XIIe siècle a été remanié des XVIIe et XVIIIe siècles. La façade à fronton ainsi que le remaniement de l'escalier d'honneur, où figure un portrait de Louis XV en costume de Sacre, sont l'oeuvre de l'architecte Louis Duroché. Le monument a été endommagé par les bombardements de 1916.

Des restaurations successives ont permis de transformer les locaux d'hôpital civil et musée d'art, d'histoire et d'archéologie à partir de 1978.

La salle d'histoire militaire a été inaugurée en 1989. Elle retrace de manière chronologique, en plus de six-cent pièces, le passé militaire de la ville - qui est aussi celui de la France -, du Haut Moyen-Âge à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le musée consacre des vitrines aux régiments de Champagne, à la bataille de Valmy ou à celle de Reims (dernière victoire de Napoléon Ier, le 13 mars 1814).

La Restauration figure en bonne place avec la collection de casques et cuirasses de la Maison militaire du Roi lors de la parade militaire de Charles X au moment de son sacre. Plusieurs vitrines sont consacrées au Second Empire, une à la guerre franco-prussienne de 1870. Armes, pièces d'équipement et d'uniformes voisinent avec les mannequins des Voltigeurs de la Garde.

Parmi les oeuvres majeures de cette époque, le visiteur appréciera les tableaux d'Edouard Detaille (1848-1912) : La Charge du 9e cuirassier à Morsbronn (Reischoffen) et un fragment central du Panorama de la Bataille de Rezonville.
Le premier, exposé au Salon de 1874, a été acheté aux Etats-Unis en 1988.

Il retrace un épisode emblématique de la guerre de 1870 au cours duquel deux escadrons de tête du 9e Cuirassier chargent dans la Grande Rue du village de Morsbronn afin de retarder l'attaque allemande.
 

Musée Saint-Remi

53, rue Simon - 51100 Reims

Tél.: 03.26.85.23.36 - Fax : 03.26.82.07.99

 

Office du tourisme de Reims

2, rue Guillaume de Machault - 51100 Reims

Tél.: 03.26.77.45 - Fax : 03.26.77.45.27

e-mail : TourismReims@netvia.com

 

Accès Parc de stationnement (à moins de 100 m. Devant la Basilique Saint-Rémi) Bus (2 lignes de bus urbains : lignes A et F, arrêts Saint-Rémi) Accueil des handicapés

 

Horaires Le musée est ouvert tous les jours de 14h00 à 18h30 en semaine et de 14h00 à 19h00 les samedis et dimanches Fermeture le 1er janvier, le 14 juillet, les 1er et 11 novembre, le 25 décembre

 

Tarifs Accès gratuit le premier dimanche de chaque mois Gratuité pour les enfants, les scolaires, les étudiants, les appelés Formule privilégiée : Billet commun au Musée Saint-Remi, Musée des Beaux-Arts, Musée de la Reddition, Chapelle Foujita, Ancien Collège des Jésuites, Planétarium

 

Office du tourisme de Reims

 

 

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Infos pratiques

Adresse

53 rue Simon 51100
Reims
Tél. : 03.26.85.23.36

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du lundi au vendredi de 14h à 18h30.Le samedi et le dimanche de 14h à 19h.

Fermetures annuelles

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1er et 11 novembre et 25 décembre.

Musée Guerre et Paix en Ardennes

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Vitrines du musée. Source : Musée Guerre et Paix

Brochure à consulter

Site officiel : www.guerreetpaix.fr


De la défaite de la France Impériale à Sedan en 1870 à la célèbre percée allemande en 1940, les Ardennes furent le théâtre de batailles meurtrières...


Issu en 2003 d’une collection privée que le Conseil Général de l’époque n’a pas laissé disperser et qui a été considérablement enrichie depuis, le Musée Guerre et Paix en Ardennes a pour vocation de présenter l’histoire des Ardennes durant les trois guerres de 1870, 1914-1918 et 1939-1945.

Cet équipement culturel unique a rouvert le 23 janvier 2018 dans un bâtiment réaménagé et fort d’une nouvelle muséographie.

 

 

Musée Guerre et Paix en Ardennes

Impasse du Musée, 08270 Novion-Porcien

Contact / formulaire en ligne

 

Conseil Général des Ardennes

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Infos pratiques

Adresse

Impasse du Musée, 08270
Novion-Porcien
03 24 72 69 50

Tarifs

à consulter sur le site officiel :https://www.guerreetpaix.fr/infos-pratiques/services-musee

Place forte de Longwy

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Longwy. Porte de France. Source : © Initsogan- License Creative Commons - Libre de droit

Après la signature du traité de Nimègue, Louis XIV décide d'établir une place forte à Longwy...

Après la signature du traité de Nimègue, pour tenir en respect la garnison espagnole de Luxembourg et fermer le débouché des Ardennes entre la Meuse et la Moselle, Louis XIV décide d'établir une place forte à Longwy. Il fit détruire le vieux château et l'ancien Longwy-Haut médiéval afin de construire la "ville neuve" un peu plus au nord, au bord du plateau qui domine la vallée de la Chiers et la ville basse. La construction débute en 1679. Parmi les 160 villes fortifiées sur lesquelles Vauban a travaillé, Longwy a une place tout à fait originale : elle fait partie des neuf villes que Vauban a construites "ex nihilo" (à partir de rien) et qui traduisent le mieux sa conception de la ville idéale.

La forteresse fut construite selon un plan en étoile à six bastions. Elle était équipée de toutes les commodités pour une place de guerre : une vaste église, un grand arsenal, onze corps de caserne et cinq puits. La ville étant entourée de remparts, on y pénétrait par deux portes : la Porte de Bourgogne (détruite en 1914) et la Porte de France construites symétriquement au nord et au sud par rapport à la place d'armes (aujourd'hui appelée place Darche, du nom du colonel qui a défendu la place de Longwy en 1914) qui occupait le centre de l'hexagone.

Longwy a subi quatre sièges dont celui de 1914 qui a causé le plus de dégâts. La partie nord-ouest a été complètement détruite. Les bâtiments entourant la place Darche ont été également mis à l'épreuve : le 3ème étage de la tour de l'église Saint Dagobert est tombé en 1871, le palais du gouverneur a été détruit au même siège, l'intérieur de l'hôtel de ville a été bombardé en 1914... Malgré tout certains ont résisté et font aujourd'hui partie des Monuments Historiques : le Puits de Siège, la Porte de France (finement décorée pour la venue du Roi) et d'autres sont réaffectés : la caserne Ordener, la manutention militaire...

Aujourd'hui vous pouvez visiter ces vestiges lors de visites guidées. De nombreux ouvrages relatent l'histoire de Longwy.

 

Place forte de Longwy

Office de Tourisme :

Place Darche 54400 Longwy-Haut

Tél. : 03 82 24 27 17 - 03 82 24 94 54

Fax : 03 82 24 77 75

e-mail : ot-longwy@wanadoo.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Place Darche 54400
Longwy
03 82 24 27 17

Tarifs

Adulte : 3 € Enfant : gratuit Groupe : 2 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite guidée de mai à Octobre, le mercredi et le vendredi à 15h et le dimanche et jours fériés à 14h30

Le fort de Cormeilles

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Façade bâtiment du fort de Cormeilles. ©Jean-Noël Lafargue

1870 - Le fort de Cormeilles a pour mission de verrouiller la presqu'île d'Argenteuil, zone de cultures maraîchères indispensable à un éventuel nouveau siège de Paris.

Après la défaite de la guerre de 1870 face à l'Allemagne, la France se trouve amputée de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine. Elle est également condamnée à payer cinq milliards de francs-or d'indemnités de guerre, et ne possède plus aucune défense sur ses frontières orientales. D'autre part, les progrès techniques accomplis par l'artillerie depuis 1858 (chargement par la culasse et rayures des canons) ont augmenté considérablement sa portée et sa précision : les fortifications existantes, dont celles de Paris, sont désormais complètement dépassées.

Le gouvernement d'Adolphe Thiers réagit énergiquement à cette situation, et charge le général Raymond Séré de Rivières d'établir un rapport sur la défense de la France. Le nouveau plan de défense de Paris comprend la construction d'une ceinture de quarante-trois ouvrages, éloignés de six à huit kilomètres de la ceinture de 1841. Le budget prévu de quatre cent millions-or sera dépassé de trente-trois millions !

Le fort de Cormeilles est considéré comme prioritaire, les Prussiens ayant utilisé la Butte du Parisis comme observatoire et position d'artillerie en 1870. Il a pour mission de verrouiller la presqu'île d'Argenteuil, zone de cultures maraîchères indispensable à un éventuel nouveau siège de Paris, et de protéger l'accès au val de Montmorency, et à la route et la voie ferroviaire vers Pontoise et Rouen, en croisant ses feux avec le fort de Montlignon.

Il est construit de 1874 à 1878, pour un coût de 3,3 millions-or, ce prix comprenant l'achat des terrains et les travaux de construction par des entreprises de travaux publics sous le contrôle du Génie.

Le fort affecte la forme d'un trapèze irrégulier, dont le fossé long de 1,2 kilomètre est battu par trois caponnières.

Fort de la première génération (à massif central et à batterie haute), il possède deux fronts tournés vers l'attaquant, et deux flancs vers Paris, de manière à économiser des terrassements, et pour faciliter une éventuelle reprise du fort. A l'origine, l'entrée du fort est protégée par une grille suivie d'une fosse battue par deux créneaux de fusillade, aujourd'hui comblée. Un pont roulant permettait de franchir l'obstacle, en s'escamotant à gauche à l'aide d'un treuil.

Le pavillon des officiers était protégé par un massif central, comportant sept caves à canon abritant des mortiers destinés à battre les pentes de la butte non visible de la crête d'artillerie. La garnison de l'ouvrage comptait trente-six officiers, plus d'un millier d'hommes, et vingt-quatre chevaux de trait pour l'artillerie. Ce fort étant l'un des premiers construits de la ceinture édifiée par Séré de Rivières, il sert de témoin, et ses plans sont diffusés dans les chefferies du Génie à titre d'exemple.

Dès 1855, il est cependant dépassé en raison de la crise de l'obus-torpille. Les ingénieurs militaires modifient les éléments constitutifs de nombreux ouvrages de type Séré de Rivières, mais celui de Cormeilles ne bénéficie d'aucun programme de modernisation.

Lors du premier conflit mondial, il sert de dépôt, et de batterie anti-aérienne contre les Zeppelins venus bombarder Paris.

Durant la brève campagne de 1940, les pièces d'artillerie de l'ouvrage ouvrent le feu, et abattent notamment plusieurs avions ennemis. Occupé par les troupes allemandes, l'édifice sert de dépôt de munitions pour la Kriegsmarine, et abrite désormais des batteries antiaériennes de 20 mm Flack en lieu et place des anciens canons de 75 mm.

Libéré par les FFI de la région, le fort est ensuite utilisé comme prison pour y enfermer des prisonniers de guerre, des collaborateurs, et des trafiquants du marché noir. Le dernier officier allemand quitte le lieu en 1955, et la prison ferme en 1956. En 1967, l'ouvrage est affecté au 23ème régiment d'infanterie de marine, et accueille un centre d'initiation commando qui fonctionnera de façon permanente jusqu'à la dissolution de ce régiment au début des années quatre-vingt, notamment pour de nombreuses unités de réserve. Cédé par le ministère de la défense au Conseil régional d'Ile-de-France, le fort est aujourd'hui géré par l'association des amis du fort de Cormeilles, actuellement à la recherche d'objets et de documents relatifs à l'ouvrage, de manière à enrichir les collections d'un musée militaire dont l'installation au coeur du fort est à l'étude.

 

Le fort de Cormeilles

Les amis du fort de Cormeilles

1, Route stratégique 95240 Cormeilles-en-Parisis

Tél. 06.80.92.48.57

E-mail : jean-pierre.mazier@wanadoo.fr

 

Visites : L'association des amis du fort de Cormeilles organise des visites guidées de l'ouvrage

chaque premier dimanche du mois à quinze heures.

 

Accès à Cormeilles-en-parisis

Par la route : à quarante kilomètres de Paris par l'A 115 en direction de Cergy-Pontoise via Franconville

(sortie n°2 Ermont-Cernay, Franconville, Sannois).

Par le RER : la gare SNCF de Cormeilles est reliée par une navette à la gare RER (A) de Sartrouville

aux heures de pointe, et à la gare RER (C) de Montigny-Beauchamps toute la journée.

Par le train : à un quart d'heure de la gare Saint-Lazare, direction Pontoise ou Mantes-la-Jolie.

 

Fort de Cormeilles

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

1, Route stratégique 95240
Cormeilles-en-Parisis
Tél. 06.80.92.48.57

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites guidées de l'ouvrage chaque premier dimanche du mois à quinze heures.

Le lion de Belfort

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Place Denfert-rochereau, Paris XIVème.

Installé en 1880, le lion de la place Denfert-Rochereau, est une réduction, au tiers de sa grandeur, du fameux lion de Belfort de Bartholdi.

Au Salon de Paris de 1878, Bartholdi expose le modèle définitif en plâtre, au tiers de sa grandeur de son Lion de Belfort. Une oeuvre qui l'oppose d'ailleurs depuis quelques années à la ville de Belfort. Mais ce conflit, cette controverse ne semble pas toucher le conseil municipal de Paris qui, très attiré par le lion, en fait l'acquisition pour la somme de 20 000 frs. La sculpture, une ronde-bosse, est alors confiée à la maison Monduit - exécuteur de la « statue de la liberté » - pour être répliquée en cuivre martelé et installée, en 1880, place Denfert-Rochereau.

Un lieu qui n'est pas exactement celui qu'avait rêvé Bartholdi comme en témoigne une correspondance de 1879 adressée à un ami: " Je voulais vous voir ce matin pour vous annoncer la bonne nouvelle. Le conseil municipal de Paris a décidé l'acquisition du Lion de Belfort . il sera très probablement érigé aux Buttes-Chaumont. Je crois que cela pourra offrir des horizons nouveaux et nous essaierons de faire quelque chose avec la vente de photographies (...). La décision du conseil municipal n'est pas simplement une acquisition d'oeuvre d'art intéressante . c'est un hommage au patriotisme alsacien . c'est indirectement un hommage au patriotisme de la population de Paris pendant le siège. C'est un souvenir du passé mis sous les yeux de la population, en vue de l'avenir... Il peut être bon d'entamer un peu l'olifant sur cette belle matière, pour moi sculpteur dans l'intérêt de l'oeuvre, pour nous Français pour y attacher le véritable sentiment patriotique que cela doit entretenir sous les yeux du public. A vous de souffler dans l'olifant là ou vous pouvez. La décision a été votée à l'unanimité du Conseil... Zing... Boum... peut-être fera-t-on un fête patriotique, et cela embêtera les bons Allemands et leurs amis les bonapartistes ".

Le monument, de 4 mètres de haut et 7 mètres de long, remporte un vif succès dans la capitale, d'autant que la fête du 14 juillet, dont la première célébration a lieu l'année de son installation, attire place Denfert une foule nombreuse venue participer aux réjouissances : défilés, concerts, attractions en tous genres.

Un succès qui ne s'est pas démenti en plus d'un siècle, comme en témoigne ces mots d'Agnès Varda (journal Libération en date du 22 août 2003) :  « Par le boulevard Raspail et passant par la Fondation Cartier on arrive à la place Denfert-Rochereau. C'est la place de l'Etoile du XIVe, avec ses avenues en pétales. C'était la barrière d'Enfer au temps des octrois. Il y a eu allitération de hasard de l'Enfer à Denfert. Ce lion, bien installé au milieu de la place, est une copie de celui sculpté par Bartholdi, à même le rocher de Belfort en hommage au colonel Denfert-Rochereau qui avait défendu la ville (en 1870). Mais pourquoi ce lion franc-comtois à Paris ? Et là ? A un questionnaire «Que faire pour embellir les monuments de Paris ?», André Breton avait répondu : «Donner un os à ronger au Lion de Belfort et le tourner vers l'ouest.» Vers l'ouest, c'était fait. Quant à l'os, on a pu le voir, l'espace d'un matin, quand j'ai tourné le Lion volatil (2000 et 2003), 12 minutes. Une apprentie cartomancienne et un employé des catacombes ont la place Denfert comme décor de leur idylle et le lion comme témoin de sa fin (les catacombes se visitent, on y entre par un des bâtiments d'octroi construits par Ledoux). On jouera sûrement mon court métrage au Denfert, le petit cinéma culte du quartier. Les Guichard y font une programmation pointue et variée. En donnant les Glaneurs... et Deux ans après une fois par semaine, ils prolongent l'exclusivité de mon documentaire depuis juillet 2000. Salut les voisins ! Et salut à tous les marcheurs des manifs qui partent de Denfert ! J'habite donc Paris XIVe et pas Paris. Par commodité ou paresse, je tourne souvent près de chez moi. J'aime le Lion de Belfort et les cartes postales le représentant. Je serai enterrée là où repose Jacques, il y a dix battements d'aile de corbeaux entre notre maison et notre demeure finale »

En 2001, le lion, usé par le temps, la pollution et les manifestations estudiantines a fait l'objet d'une importante restauration. Et si vous décidez un jour de venir découvrir cette oeuvre, n'oubliez pas de faire un petit détour par le cimetière Montparnasse, afin de vous rendre sur la tombe du sculpteur Frédéric-Auguste Bartholdi.

 

Site du musée Bartholdi de Colmar

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Infos pratiques

Adresse

place Denfert-Rochereau 75014
Paris

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Musée Bartholdi

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Entrée du musée. Source : Office de Tourisme de Colmar - ©Christian Kempf/STUDIO K

Le musée Bartholdi conserve une considérable collection d'ébauches, maquettes, sculptures... du créateur de la "Liberté éclairant le monde" érigée à New York et du Lion de Belfort.

Fortement marqué par le conflit franco-allemand de 1870-1871 auquel il prit une part active, notamment aux cotés de Garibaldi, meurtri par la perte de l'Alsace, sa région d'origine, Auguste BARTHOLDI (1834 - 1904) a réalisé de nombreuses oeuvres se rapportant à cette guerre. Petite présentation de ces réalisations et du musée consacré à l'un des représentants majeurs de l'art statuaire du XIXe siècle...

Aménagé au 30, rue des marchands, dans la maison natale du sculpteur - un vaste hôtel particulier du XVIIIe siècle au centre de Colmar - le musée Bartholdi conserve la plus considérable des collections d'ébauches, de maquettes, de sculptures mais également de dessins, de photographies et peintures du créateur de la statue de la liberté et du lion de Belfort.

La décision de créer un musée consacré au célèbre statuaire remonte au 25 juin 1907 lorsque Jeanne-Emilie Bartholdi, veuve de l'artiste, décida de léguer à la ville de Colmar la demeure ancestrale de la rue des Marchands, à charge pour la ville d'y aménager un musée qui abriterait tous les "meubles, oeuvres de sculpture, d'architecture, peintures, gravures, objets d'art, bibliothèque etc ..." se trouvant, à son décès, dans sa maison du 82 rue d'Assas à Paris, adresse de l'ultime appartement et atelier du sculpteur.

Jeanne Bartholdi décéda le 12 octobre 1914 mais il fallut attendre le 18 novembre 1922 pour que soit inauguré le nouveau musée. Il occupait alors, sur trois niveaux, les ailes nord et ouest de l'immeuble. Une série de photographies heureusement préservées, témoigne des premiers aménagements des salles d'expositions permanentes qui visaient essentiellement à reconstituer, dans sa maison natale, le cadre de vie parisien et opulent de l'artiste. Mais, dans un souci muséographique déjà digne d'éloges, la grande salle du rez-de-chaussée, dite "salles des maquettes", fut dévolue à la présentation soignée des forts nombreuses maquettes de statues et monuments (terres cuites, terres grises et plâtres) du sculpteur. Hélas, le désintérêt progressif et largement répandu que manifesta pour l'art du XIXe siècle en général, grand nombre d'intellectuels et la plupart des visiteurs de musées au cours du Xxe siècle, motiva l'affectation de la "salle des maquettes" aux expositions temporaires de peintres régionaux contemporains, et fut cause de la relégation des oeuvres de Bartholdi en diverses réserves, non sans dommages et pertes. Fermé "provisoirement", l'établissement sera réouvert en 1979. Depuis cette date, rénovations et extension des salles d'expositions permanentes, restauration et acquisition d'oeuvres, organisation d'expositions thématiques avec catalogues à l'appui, contribuent à la sauvegarde des collections de même qu'au rayonnement du nom d'Auguste Bartholdi.

Le visiteur pénètre dans la cour du musée par un passage couvert. Au centre de celle-ci se dresse les "Grands soutiens du Monde" (la Justice, le Travail et la Patrie), groupe en bronze de Bartholdi exposé au Salon de Paris en 1902. A droite de la cour s'ouvre l'entrée principale du musée. Elle est constituée d'une porte Renaissance, rapportée et installée dans la seconde moitié du XIXe siècle par Bartholdi lors de travaux de réaménagement de la demeure et surmontée de Trois sculptures en béton moulé, oeuvres de Bartholdi, représentant deux lions héraldiques flanquant un bélier à attitude humaine. A l'intérieur, le musée occupe 3 niveaux et une surface de 700 m2. Au rez-de-chaussée, la Salle des oeuvres alsaciennes et colmariennes regroupe les réalisations de Bartholdi en rapport avec sa province natale - La borne frontière, la malédiction de l'Alsace ou bien encore la Suisse secourant les douleurs de Strasbourg - ainsi que les maquettes et certains éléments originaux des monuments érigés à Colmar (Monument Rapp, Le Petit Vigneron, Les Grands Soutiens du Monde, ...).

Au 1er étage, dans l'aile gauche, s'étend l'appartement de Bartholdi comprenant le cabinet de travail, le salon de musique, et surtout la salle à manger dont le plafond à caissons est incrusté de porcelaines de Chine. C'est dans cette pièce que sont également rassemblés les portraits des ancêtres de Bartholdi, du XVIIe au XIXe siècle. Sur la table centrale et les dessertes sont rassemblés plats en porcelaine de Chine et céramiques signées Théodore Deck, directeur de la manufacture de Sèvres et ami du sculpteur. Enfin, dans le salon Napoléon III se trouve le grand portrait de Charlotte Bartholdi, la mère de l'artiste, peint en 1855 par Ary Scheffer, puis ceux d'Auguste Bartholdi et de son épouse, peints par l'artiste mulhousien Jean Benner.


L'aile droite s'ouvre sur la bibliothèque, puis l'on découvre les salles des oeuvres orientalistes dévolues aux oeuvres réalisées par l'artiste pendant et après son premier séjour en Orient (Egypte-Yémen, 1855-1856). C'est également à cet étage que se trouve l'impressionnante salle de maquettes dans laquelle sont rassemblées les maquettes de la plupart des statues et monuments publics réalisés par Bartholdi pour des villes françaises, à l'exception de Colmar : Vauban (Avallon, 1873), Gribeauval (Paris, cour de l'Hôtel des Invalides, 1876), le Lion de Belfort (1880), Rouget de Lisle (Lons-le-Saunier, 1882), Diderot (Langres, 1884), Gambetta (Sèvres, 1892), Fontaine monumentale (Lyon, place des Terreaux, 1892).Y sont également exposées de nombreuses esquisses préparatoires en terre cuite et une série de bronzes : Le Lion de Belfort, Statuette équestre de Vercingétorix, Les Sept Souabes (1855), Le Génie dans les griffes de la Misère (1859), Statuette de Vauban (1870), Statuette du fondeur Thiébaut (1899).

Enfin, le deuxième étage est tout entier consacré aux oeuvres américaines. L'on y trouve notamment les maquettes originales, estampes et photographies anciennes concernant la fontaine du capitole (New-York), les bas-reliefs de Battle Street Church (Boston), le monument à La Fayette et Washington (New-York et Paris), sans oublier, bien entendu « la liberté éclairant le monde » (New-York), plus connue sous le nom de statue de la Liberté. Loin de certains musées aseptisés que l'on construit aujourd'hui, celui consacré à Bartholdi possède une âme. Par le biais des oeuvres présentées, il replonge le visiteur dans l'histoire du XIXe siècle, au coeur de la IIIe République née du conflit franco-allemand de 1870-1871.

 

Visites guidées pour groupes en français, allemand, anglais, italien, japonais, sur rendez-vous auprès de l'Office du Tourisme Horaires d'ouverture du musée : Ouvert tous les jours, sauf le mardi de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures Fermé en janvier et février ainsi que les 1 mai, 11 novembre et le 25 décembre Tarifs : (caisse fermée 1h avant la fermeture du musée) Individuels Adultes : 4 € Étudiants : 2,50 € Groupes (à partir de 10 personnes) Adultes : 2,60 € Étudiants : 1,50 € Gratuité pour les enfants de moins de 12 ans

 

Musée Bartholdi

30, rue des Marchands - 68000 Colmar

Tél. : 03 89 41 90 60 - Fax :03 89 23 50 77

Email : musees@ville-colmar.com

 

Musée Frédéric-Auguste Bartholdi

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Infos pratiques

Adresse

30 rue des Marchands 68000
Colmar
tél. : 03 89 41 90 60Fax :03 89 23 50 77

Tarifs

Tarifs individuels Adultes : 4 € Étudiants : 2,50 € Tarifs groupes (à partir de 10 personnes) Adultes : 2,60 € Étudiants : 1,50 € Gratuité pour les enfants de moins de 12 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours, sauf le mardi de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures

Fermetures annuelles

Fermé en janvier et février ainsi que les 1 mai, 11 novembre et le 25 décembre

Citadelle de Bitche

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Vue générale de la Citadelle de Bitche. Source : freizeit-saarmoselle.eu

En Lorraine, à l'extrême nord-est du département de la Moselle, la citadelle de Bitche se dresse sur son rocher de grès rose, au coeur de la ville.

Malgré de nombreuses restaurations, l'ancien château des comtes Deux-Ponts est en ruine lorsque Louis XIV s'empare de Bitche en 1680. Conscient de l'importance stratégique du piton rocheux qui domine la ville et ses alentours, Louis XIV décide de faire construire la première citadelle, en confiant la réalisation des travaux à Vauban, qui achève son oeuvre en 1683.

La citadelle est rasée par les troupes françaises dès 1697, lorsque le traité de Ryswick cède la Lorraine à Léopold 1er, duc de Lorraine. Louis XV prend possession de la Lorraine le 21 mars 1737, et ordonne la reconstruction de la citadelle, d'après les plans de l'ingénieur Cormontaigne, sur les bases de l'ouvrage de Vauban. La fin des travaux est marquée par l'apposition au-dessus de la porte d'entrée principale d'une plaque de marbre qu'on peut encore observer aujourd'hui : " Louis XV, Roy de France, auguste, victorieux et pacifique, en réédifiant cette forteresse de fond en comble, a voulu qu'elle fermât les Vosges et la Lorraine à ses ennemis, qu'elle défendit la frontière de l'Alsace et qu'au pied de ses murs les camps des armées françaises trouvassent une puissante protection. Année 1754". De 1846 à 1852, la citadelle est renforcée par la construction d'un mur d'enceinte fortifié, défendu au nord par le fort St Sébastien.

Lors de la guerre de 1870, les troupes allemandes assiègent Bitche, et effectuent des bombardements meurtriers qui visent la citadelle, puis la ville. La garnison de Bitche résiste glorieusement pendant six longs mois, avant d'ouvrir les portes de la forteresse le 27 mars 1871, non sans avoir obtenu les honneurs de la guerre. Désormais allemande, la citadelle est à nouveau réaménagée pour accueillir une garnison : les murs d'enceinte sont détruits, la chapelle est vouée au logement des troupes, et deux casernes sont construites. Au retour de l'Alsace-Lorraine à la France, la ville reçoit la légion d'honneur des mains du Président Poincaré, témoignage des souffrances endurées pendant le siège de la guerre de 1870-1871.

Lors du second conflit mondial, Bitche est le théâtre des combats qui se déroulent à partir de l'hiver 1944, pendant lesquels la population se réfugie dans les souterrains de la citadelle. Libérée par les troupes américaines, la ville reçoit la croix de guerre en 1949, et est citée à l'ordre de l'armée.

La citadelle conserve toujours aujourd'hui les stigmates de ses liens étroits avec l'histoire de France. Certains bâtiments du plateau central bastionné ont échappé par miracle aux nombreux bombardements qui ont tenté de vaincre la légendaire invulnérabilité de la forteresse. Ainsi, il est encore possible d'admirer la chapelle, seul vestige du château construit sous Vauban, l'ancienne boulangerie, et l'arsenal. La visite du site permet notamment d'apprécier les deux bastions placés aux extrémités de la citadelle protégeant la longue courtine sud, les murs de la Grosse Tête et de la Petite Tête qui défendent les courtines courtes, et la richesse du réseau souterrain de la forteresse construit par les ingénieurs de Louis XV. Un premier musée est installé sur deux niveaux au sein de la chapelle, et présente une collection d'armes, ainsi qu'un plan relief de la citadelle au XVIIIème siècle. Installé dans l'ancienne boulangerie, une seconde exposition permanente abrite un espace muséographique consacré à Bitche pendant le Second Empire.

La visite de la citadelle bénéficie d'une animation unique en son genre : des émetteurs à infrarouge placés le long du parcours délivrent des commentaires en plusieurs langues dans un casque audio, tandis que des effets olfactifs permettent au visiteur de revivre sous une forme réaliste la vie de la citadelle à travers les siècles.

 

Citadelle de Bitche

Tél. : 03 87 96 18 82

Fax : 03 87 06 11 78

 

Ouverture Le dernier samedi du mois de mars et fermeture le premier dimanche de novembre Tous les jours de 10H à 17H Tous les dimanches, jours fériés et les mois de Juillet et Août : 10h-18h.

Durée : 2H Visites de groupes sur rendez-vous

 

Accès Depuis Strasbourg (65 km) Prendre l'autoroute A4, dans le sens Strasbourg-Paris, sortie Haguenau Nord. Avant Haguenau, prendre la sortie Sarreguemines et suivre la direction Bitche. Depuis Metz (110 km ) Prendre l'autoroute A4, dans le sens Paris-Strasbourg, prendre la sortie Sarreguemines et suivre la direction Bitche.


http://www.siegebitche.com

Site de l'office de tourisme du pays de Bitche

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Rue Bombelle 57230
Bitche
Tél. : 03 87 96 18 82Fax : 03 87 06 11 78

Horaires d'ouverture hebdomadaires

D'avril à octobreTous les jours de 10H à 17HTous les dimanches, jours fériés et les mois de Juillet et Août : 10h-18h.Visites de groupes sur rendez-vous

Musée des Canonniers Sédentaires de Lille

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L'un des nombreux canons de la collection du Musée. Source : site museedescanonniers

Situé dans une aile l'ancien couvent des sœurs Urbanistes datant de 1720, le musée des Canonniers de Lille compte plus de 1500 pièces de collection évoquant cinq siècles d'histoire du Bataillon...

Situé au sein de l'ancien couvent des sœurs Urbanistes, dans une aile datant de 1720, le musée des Canonniers de Lille recèle plus de 1 500 pièces de collection évoquant cinq siècles d'histoire du Bataillon et, par-delà, de la ville.

Unique descendant, en France, des confréries militaires - et l'un des plus anciens corps d'artillerie d'Europe -, le bataillon des Canonniers Sédentaires de Lille a en effet été créé en 1483, sous le vocable de la Confrérie de Sainte-Barbe. En reconnaissance de la brillante conduite des Canonniers lors du siège de 1792 mené contre les Autrichiens, Napoléon Bonaparte réorganisa leur Bataillon en 1803, leur faisant don de cet ancien couvent afin qu'ils puissent le transformer en hôtel.

Le portique érigé en 1805 donne accès à la cour d'honneur. Outre un mortier autrichien éclaté en 1792, y prennent place deux obusiers - le 105 HM 2 et le 155 BF 50 - aux côtés du mythique canon de 75. Dans le hall d'entrée 11 plans de Brun - Lavainne dressés sous Louis-Philippe décrivent l'évolution de Lille de l'an mil à 1835. Le palier permet de découvrir des boulets datant du siège de 1792 ainsi que les portraits de deux personnages emblématiques de l'histoire du bataillon : le capitaine Ovigneur, héros de la Résistance face aux Autrichiens, et le général Négrier.

La salle de la Confrérie brosse les grands traits de l'Ancien Régime et de la Révolution à Lille. Particulièrement précieuses, les plus anciennes pièces de collection remontent au XVIème siècle. Sont naturellement évoqués les sièges de 1667 à 1708. La période contemporaine est retracée dans la salle Négrier. Exposés en son milieu, les deux canons Gribeauval de 4 constituent le plus beau fleuron des collections du musée. Donnés par le premier Consul en 1803, ils sont demeurés intacts et complets : de semblables pièces sont extrêmement rares en France et dans le monde.

Plusieurs vitrines présentent des maquettes, des médailles et des insignes, ainsi que nombre d'armes blanches. Le souvenir des grands conflits reste présent : en particulier la guerre de 1870 (illustrée en premier lieu par les souvenirs du général Faidherbe) et la Première Guerre Mondiale. Le souvenir du général Négrier et la vie quotidienne des canonniers au XIXème siècle sont également évoqués. La salle d'honneur comporte un mobilier de style flamand du XIXème siècle. On y remarque l'étendard du Bataillon bien que, fait rarissime, (on ne recense que trois cas semblables en France) celui-ci n'appartienne pas à l'armée d'active.
Les anciens étendards, ainsi que les drapeaux des amicales régimentaires dissoutes, ornent le balcon. Sa visite constitue, notamment grâce aux plans de Lille une bonne introduction à la visite pédestre des restes de l'enceinte urbaine. Portes de Roubaix et de Gand, toutes proches, puis cheminements vers la Citadelle de Vauban, le long de sentiers ouverts près des restes des anciens remparts Nord-Ouest et qui font l'objet de plans d'aménagement. Il faut ici passer par la plaine Winston-Churchill, le site de la Poterne et la Porte d'eau, l'écluse du Grand Carré et le Parc de la citadelle.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

44 rue des canonniers 59000
Lille
03 20 55 58 90

Tarifs

Normal : 5€ / Réduit : 4€ (militaires, étudiants, Amis des Musées) / Moins de 15 ans : gratuit si accompagné / Groupe (- 15 personnes) : 3€ par personne (+ guide 20€) / Groupe (+ 15 personnes) : 2€ par personne (+ guide 20€)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le samedi de 10h à 17h en basse saison et de 10h à 18h en haute saison / Visite possible en semaine pour les groupes, sur rendez-vous