Musée Postal du Forez

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Rez-de-chaussée du Musée Postal du Forez. Source : http://www.montrond-les-bains.fr/Musee-Postal-du-Forez

Le Musée est situé dans le donjon du Château de Montrond-les-Bains, au cœur du département de la Loire.

La communication a été, de tous temps, un besoin essentiel de notre société. La famille, le travail, les affaires, les loisirs, la défense, et mille autres raisons ont conduit les hommes à rechercher les solutions les plus efficaces pour communiquer.

Que ce soit pour transporter des personnes, du courrier, des objets ou de l'information, la Poste a été un lien irremplaçable dans notre société. Elle a utilisé pour cela les techniques que chaque époque lui offrait.

Le Musée Postal du Forez présente à ses visiteurs une collection riche d'objets, de reproductions et de documents qui retracent cette histoire. De la simple feuille de papier qui porte un message, au train et à l'avion qui vont la transporter, le Musée Postal du Forez présente un historique de la Poste au travers des âges. L'essentiel du travail du service de la Poste s'y trouve. 

Poste à cheval, triporteur, véhicules automobiles, trains, avions, mais également machines à oblitérer, boîtes aux lettres, téléphones, uniformes, timbres, tampons, outils divers, etc. pratiquement tout ce qui a permis à la Poste de fonctionner se retrouve dans le Musée Postal du forez. En période de guerre aussi, le pays a eu besoin de la Poste.

Au Musée Postal du Forez, on trouve ainsi, une reproduction d'une "Boule de Moulins." Du 18 Septembre 1870 au 28 Janvier 1871, Paris fut assiégé par les Prussiens. Il fallait pourtant acheminer le courrier vers la capitale. On tenta donc d'utiliser la Seine, au moyen de la "Boule de Moulins".

La Boule de Moulins était une boule de zinc, munie d'ailettes, dans laquelle on pouvait mettre des lettres de moins de 4 grammes.

Centralisées à Moulins sur Allier, les lettres étaient affranchies à 1 franc. Mais 80 centimes revenaient aux inventeurs de la boule.

L'expérience dura du 4 au 31 janvier 1871. 55 boules furent immergées en amont de Paris contenant 500 à 600 plis. Aucune boule n'arriva à Paris durant le siège. On repêcha la première le 6 mars 1871. La dernière retrouvée le fut en 1968, avec près de 500 plis à l'intérieur.

Au cours du même siège, le pigeon fut une autre façon de transporter le courrier. Cette méthode se révéla très efficace. La technique, ancienne, avait déjà été utilisée à de nombreuses reprises au cours de l'histoire.

Les aérostiers du siège qui transportaient les lettres vers les départements, emportaient une cage de pigeons qui rapportaient des nouvelles de la province à Paris.

Des milliers de dépêches micro-photographiées étaient placées dans un tube, fixé à la queue de l'oiseau. Le pigeon était lâché aux environs de Paris. Un facteur le recueillait dans la capitale.

Acheminer le courrier représentait le but quotidien de la Poste. Le siège des Prussiens ne devait pas interrompre le service. Ainsi, de Paris, 67 ballons montés par des aérostiers quittèrent la capitale en direction de la province du 23 septembre 1870 au 27 Janvier 1871. 56 de ces ballons transportaient officiellement du courrier. 

Le Musée Postal du Forez rappelle à ses visiteurs qu'en temps de guerre comme en temps de paix, la Poste a toujours recherché tous les moyens possibles afin de ne pas interrompre son service.

 

Musée postal du Forez

Château de Montrond - 42210 Montrond-les-Bains

Avenue des sources au Château de Montrond-les-Bains
Tél : 04 77 06 91 91 ou 04 77 94 64 74
Fax : 04 77 06 90 31
contact@lesforeziales.fr

 

www.montrond-les-bains.fr/Musee-Postal-du-Forez
 

Horaires

Avril, mai, juin, septembre, octobre : vendredi, samedi, dimanche et jours fériés, de 14h00 à 18h00. Juillet et août : mercredi, vendredi, samedi et jours férié.

 

Ville de Montrond-les-Bains

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Infos pratiques

Adresse

Château de Montrond 42210
Montrond-les-Bains
04 77 06 91 91

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Avril, mai, juin, septembre, octobre : vendredi, samedi, dimanche et jours fériés, de 14h à 18h.Juillet et août : mercredi, vendredi, samedi et jours férié

Fort Rapp-Moltke

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Le Fort Rapp-Moltke. Source : http://julienviel.hautetfort.com/culture/

Le fort Rapp-Moltke inauguré le 26 septembre 1874, fait partie de la ceinture fortifiée de Strasbourg.

La rapidité de la chute de Strasbourg, le 28 septembre 1870, après un siège de 46 jours, incita le Grand Etat-Major allemand, sous la direction des généraux von Moltke et von Kameke, à élaborer un plan de défense des frontières ouest de l'Empire qui devait transformer les villes de Cologne, Metz, Thionville et Strasbourg en camp retranché, protégeant leur périphérie par une ceinture de forts avancés.

La ceinture fortifiée de Strasbourg

Strasbourg est ainsi dotée d'une ceinture d'ouvrages détachés, semi-enterrés, puissamment fortifiés et armés, ceci même avant la construction de la nouvelle ligne de fortification urbaine qui débutera en 1876 après la mise en service des premiers forts. Les travaux commencent en 1872, sous la direction des officiers du génie Hauptmann Stephan (Fort de Rapp) et Volkmann (côté du Rhin au Nord-Est pour passer sur la rive de Kehl par le Sud-Est).

Le fort de Reichstett (Moltke) est inauguré le 26 septembre 1874. Onze ouvrages sont ainsi réalisés en Alsace sur près de 35 km de pourtour et 3 ouvrages autour de Kehl (Allemagne) sur 18 km de pourtour. La ligne comprend des forts à fossés secs et humides. La maçonnerie, en pierre de taille de grès des Vosges et de briques fabriquées à Rust (Allemagne) et Achenheim (Alsace), inscrit ce patrimoine dans le style néo-prussien. Deux à trois mille ouvriers sont employés, dont des maçons italiens.

Le Fort Rapp-Moltke

La position est située sur 4,5 hectares et se compose de quelque 220 salles et locaux divers.

L'ouvrage se compose de :

  • une entrée avec place d'armes, corps de garde et grande poudrière ainsi que d'un logement du gardien en temps de paix .
  • un fossé sec faisant le pourtour et muni d'un chemin couvert, complété d'un réseau de fils barbelés .
  • une caserne de gorge de deux étages, abritant les logements de la troupe et services ( P.C., cuisine, boulangerie, infirmerie, chambrées, sanitaires, etc. ), et équipée d'un système de défense du fossé par flanquement .
  • une entrée dans l'ouvrage avec grille, pont-levis et porte blindée .
  • un couloir central appelé "grande traverse", conduisant aux casemates .
  • des casemates composées de salles d'alerte, poudrières, laboratoires d'assemblage des munitions, monte-charge pour l'approvisionnement en munitions des positions d'artillerie sur le dessus de l'ouvrage .
  • des parapets de tête et de flancs, sur le dessus, réservés aux pièces d'artilleries.

Les positions étaient protégées par :

  • des abris dénommés "traverses abris" .
  • une tourelle d'observation blindée facilitait la surveillance du front .
  • une caponnière double, au-delà du fossé de tête, transformée après 1885 en coffre de tête, est implantée dans la contre-escarpe avec un système de contre-mines et d'écoute complétant la défense frontale .
  • des batteries annexes à droite et à gauche.

Chaque fort est défendu par 18 canons de 90 à 150 mm (voire 210) en position de tir . 18 pièces en réserve dans les cours intérieures (canons et mortiers). La défense rapprochée du fort était assurée par des canons de 90 à 120 mm remplacés plus tard par des canons revolver Hotchkiss de 37 mm et des mitrailleuses à tir rapide de 53 mm.

Le fort peut accueillir 800 hommes (fantassins, pionniers, artilleurs et hommes de garde) commandés par 15 officiers.

Evolution du système

En 1885, la découverte de la mélinite et la fabrication de l'obus torpille déclenche une profonde crise en matière de constructions militaires. L'état-major décide de sortir l'artillerie à l'extérieur pour former les batteries annexes, de renforcer le dessus des ouvrages par l'application de "béton" dit "spécial" et de blocs de granit, d'équiper certaines fenêtres de la caserne en poste de tir, de modifier la double caponnière de tête en coffre frontal, mieux protégé et équipé de canons revolver, d'équiper les murs des contrescarpes de grilles métalliques et aménager l'entrée par le fossé, d'installer des portes anti-souffle à certains accès, de renforcer la défense du fort par la mise en place de 2 pièces de marine défense de côte de 150 mm sur rails.

Dès 1890, des ouvrages intermédiaires sont construits entre les forts pour boucher les intervalles et, parmi ces constructions, des ouvrages d'infanterie, d'artillerie et de munitions vinrent compléter le dispositif. A cette date, la Place de Strasbourg perdit son importance stratégique, en raison de la réalisation de la citadelle de Mutzig (1893 à 1914) pouvant abriter 6 500 hommes avec artillerie sous tourelles ou boucliers blindés.

Entre 1914 et 1918, le fort est utilisé comme dépôt de munitions et de matériels puis de camp de prisonniers russes et italiens. L'Alsace-Lorraine redevenue française à l'issu du Traité de Versailles, le site est intégré dans Ligne Maginot, en tant que base arrière pour le 226e Régiment d'Infanterie de Strasbourg et de centre de repos pour les troupes de forteresses basées dans les ouvrages de la ligne Maginot, le long du Rhin. Des pièces de marine sont ajoutées sur le dessus de l'ouvrage vers 1937.

L'ouvrage intermédiaire Ney-Rapp, occupé par le 155e Régiment d'Artillerie de Forteresse, est endommagé par une explosion en juin 1940. De 1940 à 1944, l'armée allemande utilise la place comme dépôt. Elle est occupée par les FFI et la 1ère Armée française et américaine à la Libération. De 1946 à 1968, le fort sert de dépôt de munitions.

Alors déclassé, le site est attribué au Ministère de l'Intérieur - Service de la Protection Civile. En 1993, l'Association des Amis du Fort Rapp est chargée de sauver, préserver et mettre en valeur cet ouvrage. Après trois années de travail, elle peut ouvrir le fort au public.

 

Renseignements pratiques :


Fort Rapp-Moltke

Rue de Lorraine 67116 Reichstett

Contact : mjg.schuler@evc.net

 

Tourisme 67

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue de Lorraine 67116
Reichstett

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites guidées d'avril à septembre. Tous les jeudis à 15h ainsi que les 2e et 4e dimanches du mois à 14h,15h et 16h30

Neuf-Brisach

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Vue aérienne de Neuf-Brisach. Source : ©Denis DONTENVILLE. http://www.fotocommunity.de

Créée en 1697, Neuf-Brisach est la seule et magnifique illustration du troisième système de Vauban

En application des traités de Ryswick, la France doit rendre, en 1697, les places situées sur la rive droite du Rhin dont Brisach. Elle perd ainsi sa tête de pont en Allemagne et laisse le centre de l'Alsace sans défense. Dépêché sur place, Vauban élabore, dès 1698, trois projets dont le troisième, le plus abouti, est retenu par Louis XIV le 6 septembre 1698. Vauban, fort de son expérience et s'appuyant fortement sur le tracé réalisé à Landau, imagine une place à corps d'enceinte double devant permettre de prolonger la résistance de la place et la rendre moins vulnérable au tir par ricochets qu'il a lui-même inventé.

La place, parfaitement octogonale, est composée d'une enceinte intérieure, l'enceinte dite "de sûreté", dont les courtines bastionnées sont flanquées de tours bastionnées et d'une enceinte extérieure dite "de combat". Cette dernière est formée de deux niveaux défensifs. Le premier est constitué par les contre-gardes servant de plate-forme d'artillerie qui masquent les tours bastionnées et par les tenailles protégeant les courtines. Le second niveau est formé par des demi-lunes placées en avant des tenailles dont seules celles en regard des portes disposent d'un réduit et par le chemin couvert qui entoure l'ensemble de la place.

Intra-muros, Neuf-Brisach s'organise en 48 quartiers disposés autour d'une place d'armes. C'est ainsi que Neuf-Brisach sera construite ex-nihilo sur la rive gauche du Rhin t à peu de distance d l'ancienne ville de Brisach. Les travaux, commencés dès 1700, furent menés avec célérité puisqu'en mars 1702, la place pût être mise en état de défense.

Cependant le retour à la France de Brisach, en 1703, faillit sonner le glas pour Neuf-Brisach. C'est ainsi que, faute de crédits, l'ouvrage à couronne qui figurait dans le projet de Vauban fut abandonné et la première pierre de l'église Saint-Louis ne fut posée qu'en 1731 alors que la construction de l'hôtel du gouverneur ne sera entreprise qu'en 1772.

Seuls quelques travaux de modernisation seront réalisés au milieu du XIXème afin de palier à quelques défauts, tout particulièrement l'absence de casemates. Il s'agira aussi d'adapter sa défense, après la construction du canal du Rhône au Rhin qui longe le glacis à l'est, par l'adjonction d'une lunette couvrant une écluse. Après quelques alertes en 1814 et 1815, ce n'est qu'en 1870 que Neuf-Brisach connaîtra son premier siège : investie dès le 6 octobre 1870, elle subira de violents tirs d'artillerie du 2 au 10 novembre avant de capituler le 11 novembre.

Le destin militaire de Neuf-Brisach ne s'achèvera pas pour autant. Les Allemands transformeront profondément les remparts comme la structure urbaine de l'antique place forte pour en faire l'élément central de la tête de pont de Neuf-Brisach destiné à protéger par de nombreux ouvrages, très modernes, un important point de passage sur le Rhin. Au mois de juin 1940, le franchissement du Rhin par les Allemands dans le secteur de Neuf-Brisach sera marqué par d'intenses combats avant que la ville ne devienne, transitoirement, le plus grand camp de prisonnier de France. Neuf-Brisach sera une nouvelle fois très sévèrement bombardée, cette fois par les troupes américaines, à la fin du second conflit mondial.


Office du tourisme

Point I Neuf-Brisach 6, place d'Armes 68600 Neuf-Brisach

Tél. 03 89 72 56 66

Fax : 03 89 72 91 73

E-mail : info@tourisme-rhin.com

 

Tourisme 68

Fortifications Neuf-Brisach

Office de tourisme des bords du Rhin

 

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68600
Neuf-Brisach
Tél. 03 89 72 56 66Fax : 03 89 72 91 73

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Accessible toute l'année

Tour Royale de Toulon

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Tour Royale à Toulon. Auteurs : © Jodelet / Lépinay. Source : License Creative Commons - Libre de droit

Construite en 1513 sur ordre du roi Louis XII, la tour Royale fut édifiée afin de défendre l'entrée du port de Toulon.

Historique du monument

Dès le début du XVIème siècle, les habitants de Toulon se préoccupèrent vivement de mettre leur ville à l'abri d'une attaque par mer. Et si avec son enceinte fortifiée datant du XIVe siècle, Toulon pouvait se considérer comme à l'abri d'une soudaine attaque venant de la terre, sa rade restait entièrement ouverte aux flottes ennemies. Sur les instances de la province, alarmée par le conseil de ville, le roi Louis XII ordonna, en 1513, la construction à l'entrée du port, d'une fortification en forme de tour pour en défendre l'accès.

Appelée primitivement tour Royale, cette fortification fut immédiatement dénommée Grande tour ou Grosse tour par la population, étonnée de ses dimensions.

Par délibération municipale du 16 juillet 1513, le conseil de ville décida que cette tour serait élevée au cap dit de la Manègue, à l'entrée du port, comme le désirait le roi.

L'exécution des travaux fut mise sous la direction d'un ingénieur italien de grand mérite, Jean-Antoine de la Porta, qui arriva au port dans les premiers jours de mai 1514. Les travaux furent inaugurés le 14 mai, date des premiers terrassements, par des réjouissances publiques, et se poursuivirent, souvent arrêtés par des difficultés financières, durant dix ans. La Grosse tour fut complètement achevée et armée en mai 1524. Le commandement en était alors confié au triste sire que fut le capitaine Jehan du Mottet, connu pour la lâcheté avec laquelle il la livra aux Impériaux, sans combat, contre 500 écus d'or, lorsque ceux-ci envahirent la Provence en 1524.

Les ennemis y trouvèrent 3 canons et 9 autres pièces d'artillerie, qu'ils conduisirent à leur camp devant Marseille, en faisant ouvrir la première route des gorges d'Ollioules, afin d'éviter l'âpre montée du col du Corps de Garde. Parmi les canons enlevés se trouvait cette fameuse coulevrine, nommée la Lézarde, qui fit, plus tard, tant de mal aux Français à la journée de Pavie (24 février 1525) et qui décida en partie de la victoire.

En 1529, la Grosse tour fut réarmée, c'est ainsi qu'elle put résister en juillet et août 1536, lorsque la flotte d'Andréa Doria entra à Toulon. Elle ne put cependant l'empêcher de séjourner en rade durant la nouvelle invasion de la Provence par Charles Quint. À l'occasion des persécutions dont souffrirent en province les protestants à la suite de la Saint-Barthélémy, une vingtaine de familles de Réformés trouvèrent un asile sûr à la Grosse tour.

Elle ne joua aucun rôle actif durant le siège de 1707 . mais comme elle était puissamment armée, les bâtiments de la flotte anglaise de l'amiral Showel n'osèrent forcer la rade. Cette forteresse, qui avait été longtemps la seule défense de Toulon du côté de la mer, n'était déjà plus, vers la fin du XVIIème siècle, susceptible de rendre d'utiles services. Pourtant, en 1746, elle était encore armée de quinze canons de 24, dix de 18, quatre de 12 et deux de 6, soit au total trente et un canons.

À partir de 1770, date à laquelle le fort Lamalgue fut terminé, la Grosse tour ne joua plus un grand rôle dans la défense de la rade. La Révolution la transforma en geôle . de nombreuses victimes furent enfermées et y périrent. Il en fut de même durant la contre-révolution de 1793. Le 19 mai 1798, Joséphine, se rendit à la Tour pour saluer Bonaparte à son départ pour l'expédition d'Égypte.

Si elle fut une agréable prison en 1809 pour l'équipage de la frégate anglaise la Proserpine, capturée sous Sicié le 27 février, c'est plus rudement qu'elle hébergea, pendant la durée du Premier Empire, de nombreux réfractaires qui attendaient leur jugement ou leur départ pour les compagnies de pionniers. En 1825, la chapelle fut supprimée et le petit cimetière désaffecté. Vingt et un canons armaient la Tour en 1844.

Durant la guerre franco-allemande de 1870-1871, elle abrita dans ses souterrains l'or de la Banque de France. On abandonna en 1900 le projet d'y installer une batterie de deux canons de 370 mm. Dès lors, la Grosse tour servit de magasin aux constructions navales, au service des torpilles, etc.

Vint la guerre de 1914-1918 . des prisonniers de guerre allemands y furent internés. Durant la guerre de 1939-1945, elle était occupée par les Allemands et armée de pièces diverses et notamment de canons anti-aériens. Elle a été plusieurs fois touchée et très abîmée au cours des bombardements alliés de 1943-1944. Il a été procédé en 1947-1948 à un déblaiement des décombres ainsi qu'à quelques menues réparations. Elle est classée monument historique depuis le 11 avril 1947.

Descriptif du monument

Tour à canon de forme quasi-circulaire de 60 mètres de diamètre dont l'épaisseur de mur varie de 5 m à 3 m, elle comprend un noyau central, une batterie basse casematée avec huit embrasures, une plate-forme au niveau de l'accès par un pont-levis, une terrasse supérieure protégée par une muraille massive formant parados. Elle est ceinturée par un large fossé. Plusieurs modifications de l'ouvrage ont été effectuées au cours du temps : ajout de deux batteries basses à la fin du XVIIe siècle dont les embrasures sont aujourd'hui bouchées . implantation d'une caserne sur la plate-forme puis d'un logement de gardien . aménagement des terrasses supérieures pour recevoir l'artillerie DCA.

Le noyau central renferme un ensemble de locaux disposés sur trois niveaux superposés, reliés par des escaliers à vis. Outre deux citernes, on y trouve des salles voûtées servant de magasins et de cachots. L'ensemble était à l'origine éclairé par la lumière naturelle. Les neuf alvéoles casematées sont desservies par une galerie annulaire. Une rampe à canons reliant le magasin aux terrasses supérieures permettait l'acheminement de l'artillerie et des munitions.

 

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Renseignements pratiques :

Office du tourisme de Toulon

Place Raimu 83000 Toulon

Tél. : 04 94 18 53 00

 

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Infos pratiques

Adresse

Avenue de la Tour Royale 83000
Toulon
Tél. : 04 94 18 53 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Système défensif et fortifications autour de Langres

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Vue panoramique de la citadelle. Source : Office de Tourisme du Pays de Langres

Le système fortifié de Langres est l'un des rares à ne pas avoir subi le feu de l'ennemi.

Cette caractéristique des fortifications du Pays de Langres et des quatre lacs en font l'un des systèmes les mieux préservés par rapport à leur état d'origine.

Contexte

A la suite de la guerre de 1870, l'annexion par l'Empire allemand de l'Alsace et de la Moselle prive la France des défenses naturelles constituées par le Rhin et l'essentiel du massif des Vosges. L'ensemble du dispositif défensif français est à réadapter. Cette tâche sera menée à bien par le général du Génie Raymond Séré de Rivières.

Constatant le désavantage des nouvelles frontières et donc l'impossibilité d'arrêter l'ennemi sur celles-ci, il décide la mise en oeuvre de "rideaux défensifs" destinés à favoriser la concentration et le mouvement des troupes. Appuyés à chaque extrémité par des places puissamment fortifiées (Verdun, Toul, Epinal et Belfort), ces rideaux sont constitués d'un chapelet de forts détachés interdisant le passage. Ils laissent libre deux grandes trouées (Charmes et Stenay) destinées à la manoeuvre des troupes.

Offrant appuis et débouchés à une offensive française ou canalisant une percée allemande, ce système est complété en profondeur par la réalisation d'immenses camps retranchés de seconde ligne (Besançon, Dijon et Langres). Ils interviennent en appui des rideaux en coordonnant une offensive ou un repli stratégique.

Entrepris à partir de 1874, cet effort colossal sera pratiquement achevé en une dizaine d'années.

Dispositif

Hérité directement du milieu du XVIIème siècle, sa modernisation a débuté dès le milieu du XIXème siècle : construction de la citadelle (1842-1860), restauration de l'enceinte urbaine (1844-1856), commencement des forts de la Bonnelle et de Peigney (1869). La guerre de 1870 vient interrompre brusquement ces travaux. Les leçons tirées du conflit crédibilisent définitivement la fortification détachée tout en éloignant celle-ci du corps de place en raison des progrès rapides de l'artillerie. A partir de 1874, le dispositif langrois est destiné à : soutenir une armée de réserve réunie autour de Langres constituer un appui à une armée forcée d'abandonner les Vosges ou la Franche-Comté mettre à l'abri du bombardement la ville et les approvisionnements de la citadelle maîtriser les voies de chemin de fer et en interdire l'usage à l'ennemi.

Jusqu'en 1893, le camp retranché va se transformer. à l'issue d'un demi-siècle de travaux acharnés, il sera constitué de plus d'une quarantaine d'ouvrages (citadelle, 8 forts détachés, 20 batteries et ouvrages d'infanterie, 9 magasins souterrains, 4 puits stratégiques) reliés par 60 km de routes stratégiques.

Le fort de Montlandon ou Mortier fut construit entre 1883 et 1885 à 10 km à l'Est de Langres. D'une surface de 8,50 hectares, il pouvait accueillir 7 officiers et 350 hommes. Aujourd'hui, le fort est reconverti en ferme auberge. Goûter, repas, vente de produits du terroir et visite du fort et de la ferme y sont proposés. Visite possible Statut : Propriété privée.

Le fort du Cognelot ou Vercingétorix, construit entre 1874 et 1877 devait pouvoir contrôler le noeud ferroviaire de Culmont-Chalindrey, assurer la protection d'une armée battant en retraite vers le plateau, servir de pivot à une armée pour garnir les crêtes Est et Sud-Est du plateau en interdisant l'investissement de ce dernier par l'ennemi.

Situé à 8 kilomètres au Sud-Est de Langres, le fort du Cognelot, a une surface de 29 hectare. Il pouvait accueillir 13 officiers et 623 hommes(allant jusqu'à 1 083 en temps de guerre). Se devant d'être autonome, les réserves étaient prévues pour 3 mois : outre les 100 000 rations individuelles, ce sont 585 mètres-cubes d'eau (6 litres par homme et par jour) dont il fallait disposer. Visite guidée, individuelle tous les dimanches des mois de juillet et août sauf en cas de manifestations . groupes : toute l'année sur réservation.

Le fort de Peigney ou Constance Chlore, construit entre 1869 et 1875, ce fort se situe à 2,5 km à l'Est de Langres. C'est un fort de place, de forme trapézoïdale, couvrant 18 hectares. Il pouvait ainsi accueillir 8 officiers, 18 sous-officiers et plus de 336 hommes. Son armement était composé de 49 pièces d'artillerie (plus 22 en réserve) Statut : propriété de la Sécurité Civile.

Le fort de la Pointe de Diamant ou Defrance est le plus petit fort du dispositif. Avec le fort de la Bonnelle, il était chargé de contrôler le plateau à l'Ouest de la place. Situé à 3,2 kilomètres de Langres il fut construit entre 1874 et 1877. D'une superficie de près de 12 hectares 76, il pouvait accueillir 8 officiers, 18 sous-officiers, 334 hommes de troupe et 29 pièces d'artillerie. Statut : propriété d'une entreprise privée, le fort est à l'abandon et n'est donc pas ouvert aux visites.

Le fort de Saint-Menge ou Ligniville Partie intégrante du dispositif défensif langrois du XIXe siècle, le fort de Saint-Menge (ou de Ligniville, nom du premier préfet de Haute-Marne) se situe à 8 km au nord de Langres. C'est un fort d'arrêt, de forme trapézoïdale, couvrant une surface de 22 ha. Il est équipé de deux batteries et d'un camp retranché. Sa construction, sur un éperon barré au débouché de la vallée de la Marne, commença en 1874. Une fois terminé, en 1881, il pouvait accueillir 19 officiers, 37 sous-officiers, 754 hommes de troupe et 68 pièces d'artillerie. Statut : propriété privée. Ne se visite pas.

Le fort de la Bonnelle ou Décres A peine commencé lors de la guerre de 1870, c'est le seul ouvrage du dispositif langrois à avoir essuyé le feu de l'ennemi à l'occasion du contournement de la place par les Prussiens en janvier 1871. Son édification commencée en 1869 s'achève finalement en 1885, avec deux phases de travaux (1869-1875 / 1881-1885). C'est un fort de place, de forme trapézoïdale, avec une superficie de 18 hectares. Il pouvait accueillir 13 officiers, 50 sous-officiers, 610 hommes de troupe, 4 chevaux et 45 pièces d'artillerie. Statut : propriété de la commune de Saint-Geosmes, le fort ne se visite que sur demande pour des groupes constitués. Contact : OTSI Pays de Langres.

Le fort de Dampierre ou Magalotti est le plus éloigné des 8 forts de la ceinture de Langres mais aussi le plus grand. Construit entre 1874 et 1879 entre la vallée de la Coudre et celle de la Traire, c'est le premier fort de France par sa superficie (52 hectares). Il est entouré de quatre kilomètres de fossés et fut conçu pour accueillir 43 officiers, 146 sous-officiers et 1 350 hommes de troupe. Son immensité n'a d'égale que sa capacité en armes puisqu'il pouvait contenir 142 pièces d'artillerie. Statut : propriété du Ministère de la défense. Ne se visite pas.

Le fort de Plesnoy ou Médavy fut construit entre 1877 et 1881 à 11,8 km au Nord-Est de la Ville de Langres. C'est un fort d'arrêt de 38 hectares conçut pour accueillir 25 officiers, 48 sous-officiers, 768 hommes (plus 300 artilleurs) et 47 pièces d'artillerie. Il est entouré de 4 batteries dans une accolée au fort, et d'une poudrière détachée au Bois Salicault. Statut : propriété privée. Fermé au public.

 

Renseignements

Office de Tourisme du Pays de Langres

BP16 - 52201 Langres cedex

Tél : 03 25 87 67 67

Fax : 03 25 87 73 33

 

La Citadelle de Langres

52200 LANGRES

Tél. : 03 25 87 67 67

Fax : 03 25 87 73 33

E-mail : info@tourisme-langres.com

 

Pays de Langres

 

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Infos pratiques

Adresse

52200
Langres
03 25 87 67 67

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite du Fort de Bonnelle uniquement sur RDV

Fort des Basses-Perches

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Le fort des Basses Perches. Source : © Dr Balliet J.M. - http://www.fortifications.fr

Le fort des Basses Perches a été construit entre 1874 et 1877 sur l'emplacement d'une route terrassée édifiée lors du siège de Belfort en 1870

A la limite sud de Belfort, le fort des Basses Perches actuel a été construit entre 1874 et 1877 à partir d'un fort en maçonnerie sèche achevé par le colonel Denfert-Rochereau en 1870.

Les premiers travaux connus de fortification de la colline des Perches (travaux de terrassement) datent de 1815. Il représente le type de fort dit "à cavalier", avec des positions à ciel ouvert pour l'artillerie d'action lointaine au-dessus de la caserne, l'artillerie de défense rapprochée et l'infanterie trouvant place sur le rempart bas couronnant le fossé.

Le fort des Basses-Perches présente la particularité d'avoir été construit avec des coffres de contrescarpe à la place des caponnières normalement utilisées à cette époque, l'usage des coffres de contrescarpe (moins vulnérables car situés de l'autre côté du fossé) ne se généralisant qu'après 1885.

En temps de guerre il était prévu une garnison d'environ 180 hommes aux Basses-Perches, 230 hommes aux Hautes-Perches, chacun des forts étant armé d'une vingtaine de canons. Une fois construits, ces deux forts seront toujours tenus à l'écart des modernisations.

 

Maison du Tourisme

2 rue Clemenceau 90000 Belfort

Tel.: 03 84 55 90 90

Fax : 03 84 55 90 70

E-mail : tourisme90@ot-belfort.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

90400
Danjoutin
Tel.: 03 84 55 90 90Fax : 03 84 55 90 70

Tarifs

4€ / personne . pour un autocar 35 personnes maxi : 90€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Musées et Citadelle de Belfort

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© Philippe Martin

Dominant la trouée de Belfort en protégeant la « porte de l’Alsace », la Citadelle est le résultat de plusieurs siècles d’évolutions architecturales, du Moyen Âge au XIXe siècle. Symbole de la guerre de 1870 avec la construction du Lion de Bartholdi sur sa façade, elle témoigne du statut particulier de Belfort, l’un des derniers bastions de la résistance française lors de ce conflit.

La trouée de Belfort est située au centre d'une large dépression entre Vosges et Jura, lieu de passage privilégié entre l'Alsace, l'Allemagne et la Suisse vers la Franche-Comté et le sillon rhodanien.

  • L’enceinte urbaine et le Château

Au Moyen Âge, Belfort est une bourgade protégée par un mur de pierre et quelques tours, au pied du rocher sur lequel est bâti un château féodal attesté dès 1226. De 1637 à 1648, le comte de la Suze fait ajouter un front bastionné au château. Puis, à la demande du roi Louis XIV, Vauban étudie la modernisation de la place forte. Il fait ajouter au château un ouvrage à cornes ainsi qu'une caserne. Mais c'est dans la ville elle-même que les transformations sont les plus spectaculaires : l'ancienne enceinte urbaine est rasée et remplacée par une enceinte bastionnée pentagonale qui double la surface de la ville dans laquelle sont construits des casernes et des magasins.

De cette nouvelle enceinte subsiste d'importants éléments, en particulier trois tours bastionnées et la porte de Brisach avec son front bastionné complet. La valeur de ces fortifications est attestée particulièrement par le siège de 1815 qui laissa la place invaincue.

La Citadelle de Belfort présente à l’ennemi une succession de trois enceintes. D'abord l'enceinte extérieure, dans laquelle a été inclus l'ancien ouvrage à cornes de Vauban, puis l'enceinte intermédiaire qui comprend un groupe de casemates d'artillerie. Ces deux enceintes (construites entre 1820 et 1840) sont l'œuvre du général Haxo. Après l'enceinte intermédiaire, le couronné du comte de la Suze (1637-1648) offre aux regards sa masse imposante. Dominant ce couronné, un cavalier (terre-plein élevé au-dessus d'un autre ouvrage pour en doubler les feux) abrite des casemates d'artillerie (1819-1826) derrière lesquelles se trouvent la Cour d'honneur et la caserne de grès rose qui date de 1826. Du château fort médiéval, il ne reste aujourd'hui que le puits, le fossé (recouvert et transformé en caserne en 1749) et la tour des Bourgeois (XIIIe siècle).

  • La première ceinture de forts

À la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, les villes sont sous la menace des canons installés sur les collines les plus proches. Pour empêcher l'occupation de celles-ci, il faut y installer un ouvrage fortifié : c'est l'apparition des ceintures de forts autour des villes. Les premières modernisations de la place de Belfort après Vauban interviennent à partir de 1817 sous les ordres du général Haxo. Le château est complètement remanié et transformé en une forteresse moderne, l'enceinte urbaine est retouchée, tandis qu'au nord-est de la ville se construit le camp retranché du Vallon avec les forts de la Miotte et de la Justice. Puis en 1857, une enceinte des faubourgs est esquissée. L'accroissement de la portée des canons rend indispensables de nouveaux ouvrages à l'ouest (le fort des Barres, construit de 1865 à 1870) et au sud de la ville : en 1870, avec les redoutes terrassées des Perches et celles de Bellevue s'achèvent la première extension des défenses de la ville. Après la guerre, dans le cadre du programme "Séré de Rivières", les forts des Perches sont reconstruits et un mur d'enceinte des faubourgs édifié.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Citadelle, rue Xavier Bauer 90000
Belfort
03 84 54 25 51

Tarifs

L’accès à la Citadelle est gratuit / Tarifs pour l’ensemble des Musées de Belfort et le Lion : 10€ tarif plein, 7€ tarif réduit en saison haute (avril – septembre) - 7€ tarif plein, 5€ tarif réduit en saison basse (octobre – mars) - 1 € terrasse du Lion seule / Gratuit : ICOM, Museum Pass Musées, moins de 18 ans, handicapés et accompagnateurs, 1er dimanche du mois

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Citadelle : ouverte tous les jours de 8h à 18h (17h le mardi), juillet-août de 8h à 20h / Musée d’Histoire : du 1er octobre au 31 mars : 14h à 18h, fermé le mardi - Du 1er avril au 30 juin + septembre : 10h à 12h30 et 14h à 18h30, fermé le mardi - Juillet et août : ouvert tous les jours / Terrasse du Lion : tous les jours de 10h à 12h30 et de 14h à 18h

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er novembre, 25 décembre.

Site Web : musees.belfort.fr

Hôtel de Châteaugiron

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Le château de Châteaugiron. Source : © Thomas Béline - License Creative Commons - Libre de droit.

Bâti vers 1610, le corps de logis double fut transformé au cours des siècles par ses propriétaires successifs...

André Barrin, seigneur de Boisgeffroi, bâtit vers 1610 un corps de logis double. Cet édifice, rénové, transformé, modelé par ses différents propriétaires, traversera les époques pour devenir l'actuel Hôtel de commandement de la Région terre nord-ouest.

Jusqu'à sa vente en décembre 1702 par la fille d'André Barrin, l'hôtel demeure la propriété de cette riche famille. René Le Prestre, seigneur de Lézonnet, en devient le propriétaire et l'hôtel prend alors le nom de Lézonnet en 1731, puis celui d'hôtel de Châteaugiron en 1733, car René Le Prestre avait acquis, entre autres terres, la seigneurie de Châteaugiron. Il transforme la structure originelle et lui donne l'apparence actuelle.

En 1797, l'hôtel est vendu lorsque la famille de Lézonnet quitte Rennes. Pendant la première moitié du XIXe siècle, l'hôtel est la propriété de la comtesse de Martel et de son gendre Alexandre Rosnyvinen de Piré, qui l'habitent en partie, le reste étant occupé par plusieurs locataires.

En 1860, la princesse Napoléone Élisa Baciocchi, nièce de Napoléon 1er, achète l'hôtel et redonne à celui-ci son unité et sa splendeur en le restaurant. C'est à elle que l'on doit les somptueux planchers marquetés, les lustres ainsi que la rampe d'escalier et la marquise en fronton de façade. Avant de mourir en 1869, elle lègue l'hôtel de la rue de Corbin au prince impérial.

Une résidence militaire

Sous Napoléon III, le Département de la guerre achète l'hôtel de Châteaugiron le 31 juillet 1869.

À la chute du Second empire, l'hôtel devient le quartier général de la 16ème division d'infanterie, puis du Xème Corps d'armée et de la 10ème Région militaire.

Depuis 1871, l'hôtel est le siège du quartier général et la résidence des généraux qui se succèdent sans interruption jusqu'à nos jours, à l'exception de la période où l'hôtel est occupé par l'autorité allemande (20 juin 1940-4 août 1944).

Après la Libération, l'hôtel est le quartier général de la 3ème Région militaire puis de la Circonscription militaire de défense de Rennes.

En 2000, il devient hôtel de commandement de la Région terre nord-ouest.


Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration

Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

 

Hôtel de Châteaugiron (35)

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Infos pratiques

Adresse

Quartier Foch 35000
Rennes

Fort de Montmorency

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Fort de Montmorency. Source : http://commando-air.fr

Le fort de Montmorency, construit au XIXème siècle, abrita notamment la première station de câbles hertziens.

Site de choix pour les transmissions en raison de son altitude, le fort de Montmorency, construit au XIXème siècle, abrita notamment la première station de câbles hertziens.

Au XIXème siècle, Paris est un camp retranché situé dans une cuvette. Chaque invasion prussienne provoque l'éloignement des fortifications, le rôle de chacune de ces enceintes successives consistant à englober la ligne des hauteurs d'où l'ennemi a bombardé la ville lors de la précédente invasion.

Le premier système fortifié

En 1814 et 1815, les Prussiens de la coalition occupent le premier cercle des hauteurs, c'est-à-dire, au Nord, les hauteurs de Montmartre. Le premier système fortifié, édifié en 1840 à l'initiative de Thiers, comporte donc une enceinte qui enferme Montmartre et établit à l'extérieur une ligne de forts de couverture distants de 2 à 5 kilomètres. C'est ainsi que sont érigés, au nord, les trois forts de Saint-Denis : le fort de la Briche, le fort de la Double Couronne et le fort de l'Est.

La deuxième enceinte

En 1870, les Prussiens, installés sur le deuxième cercle des hauteurs et, en particulier, sur le plateau de Montmorency, bloquent Paris et entament sérieusement le système défensif de Saint-Denis. De ce fait, dès la fin de la guerre, le concept de la deuxième enceinte est établi.

A l'Assemblée nationale, le 14 février 1874, c'est encore Thiers qui monte à la tribune pour défendre le projet, dont l'exécution est confiée au général Séré de Rivière. C'est ainsi que sur l'éperon nord-est est construit le fort de Domont, sur l'éperon sud-est celui de Montmorency, enfin à l'ouest le fort de Montlignon, distants de deux à trois kilomètres.

Le fort de Montmorency a la particularité de tenir sous son canon Saint-Denis et ses abords, considérés comme les points les plus faibles de la défense de la capitale.

Un site de choix pour les transmissions

Dès 1947, un détachement de l'armée de l'air occupe le fort de Montmorency, son altitude en faisant un site de choix pour les transmissions. En 1952, la première station de câbles hertziens dépendant de la Compagnie d'exploitation et d'installation des transmissions d'Etampes s'installe dans le fort. Puis, le 16 septembre 1956, c'est au tour du Commandement du réseau de câbles hertziens de la défense aérienne du territoire, ainsi que de l'Escadron d'exploitation de câbles hertziens. En mai 1959, le réseau hertzien de la 2ème région aérienne est confié à l'Escadron régional de câbles hertziens, qui prend par la suite son appellation actuelle d'Escadron de câbles hertziens. Après la dissolution de la base aérienne 285 en juin 1968, le fort de Montmorency est rattaché à la base aérienne 104 du Bourget, puis à la base aérienne 921 de Taverny en avril 1981. L'Escadron de câbles hertziens rejoint quant à lui la base aérienne 217 de Bretigny en juin 1987.

Le centre d'initiation aux techniques commandos

Depuis 1992, le fort de Montmorency abrite le Centre d'initiation aux techniques commandos dépendant de la base aérienne 921 de Taverny. Offrant toutes les opportunités pour effectuer ce type d'entraînement, le site, qui connaît un grand succès, est fréquenté en premier lieu par les fusiliers commandos de l'air de l'unité de protection, mais aussi par des militaires du rang et des réservistes des autres unités de la base.

 

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Fort de Montmorency

Quartier des Champeaux Rue du Fort

95160 Montmorency

Tel : 01 30 40 64 75

E-mail : op@ba921.air.defense.gouv.fr

 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

 

Ville de Montmorency

 

Quizz : Forts et citadelles

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Adresse

Rue du Fort Quartier des Champeaux 95160
Montmorency
Tel : 01 30 40 64 75

Horaires d'ouverture hebdomadaires

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Musée Historique de Biarritz

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St Andrew's Church de Biarritz Historical Museum. Source : eurobishop.blogspot.fr

Situé depuis 1986 dans l'ancienne église anglicane désaffectée de Saint-Andrew.

L'association des Amis du Vieux Biarritz est à l'origine du musée historique de Biarritz.

Situé depuis 1986 dans l'ancienne église anglicane désaffectée de Saint-Andrew, construction néo-gothique de la fin du XIXe siècle, il rassemble des documents, des objets, des uniformes, des tableaux (E. King, A. Zo, Aubépine...), des affiches, des objets, du mobilier, des documents iconographiques, des portraits des personnalités, qui présentent les différentes époques de la vie de Biarritz, simple village de pêcheurs au Second Empire, puis de la guerre de 1870 à 1930.

Le porche rend hommage aux officiers anglais tombés lors des guerres napoléoniennes dont Biarritz et les environs furent le théâtre en 1814.

Dans le choeur sont rassemblés différents souvenirs du Second Empire, lorsque le couple impérial établit sa résidence d'été à Biarritz dans la Villa Eugénie. On y trouve également une maquette du train impérial, une tapisserie en soie ramenée lors de la campagne de Chine en 1860.

Les drapeaux du 40e bataillon de la Garde et un drapeau du Ier régiment de Grenadiers rappellent le courage des hommes qui les lacérèrent volontairement pour ne pas les livrer aux ennemis à Sedan. D'autres pièces sont exposées : un dessin et un gant du Prince impérial, une lettre manuscrite et un châle de l'Impératrice, un portrait de Napoléon III par Winterhalter, etc.

 

Musée Historique de Biarritz

St Andrew's - rue Broquedis (quartier des Halles)

Tel : +33 (0)5 59 24 86 28

museehistoriquebiarritz@orange.fr

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Infos pratiques

Adresse

Rue Broquelis - 64200
Biarritz
Tel : +33 (0)5 59 24 86 28

Tarifs

Plein tarif : 4 €Tarif étudiants et chômeurs : 2 €gratuit pour les moins de 10 ansGroupes (plus de 10 personnes) : 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au samedide 10h à 12h30 et de 14h à 18h30.Juillet et août de 10h30 à 13h00 et de 14h30 à 18h30

Fermetures annuelles

Fermé le dimanche, le lundi et jours fériés.