Le musée de la bataille de Fromelles

Partager :

©MEL MBF

Les 19 et 20 juillet 1916, la Bataille de Fromelles se déroule sur 4 kilomètres de front. Australiens et Britanniques déclenchent l’assaut contre les positions allemandes. Cette attaque provoque la mise hors de combat de près de 8 500 hommes toutes armées confondues (tués, blessés, prisonniers et portés disparus).

En 2009, une équipe d’archéologues met au jour les corps de 250 soldats australiens et britanniques disparus à Fromelles. Une campagne d’identification commence ; elle est toujours en cours. Avec chaque nouvelle identité, c’est l’histoire d’un soldat qui continue de s’écrire. Inauguré en 2014, le Musée métropolitain de la Bataille de Fromelles retrace ces évènements à travers une riche collection d’objets, notamment archéologiques et la mise en valeur des histoires de ces soldats qui font la grande Histoire.

Le Musée métropolitain de la Bataille de Fromelles propose des visites, des ateliers et des manifestations toute l’année, auprès de tous les publics (scolaires et grand public). Chaque année une à deux expositions temporaires sont présentées au public, auxquelles sont associées une programmation culturelle complète.

 


 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Rue de la basse ville 59249
Fromelles
03 59 61 15 14

Tarifs

Plein tarif : 5€ / Tarif réduit : 3€ (étudiants, demandeurs d’emploi, visiteurs de plus de 60 ans, famille nombreuses, anciens combattants, accompagnateur d’une personne présentant un handicap et détentrice d’une carte d’invalidité, tour opérateur, battefield tour) / Gratuité : moins de 18 ans, minima sociaux, invalides civils et militaires, détenteurs de la C’Art ou d’un City pass, détenteurs de la carte ICOM, guides, enseignants, journalistes, membres de l’association FWTM, chauffeur de bus

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture du 9h30 à 17h30 sans interruption / Fermeture de la billetterie à 17h / Fermé le mardi

Fermetures annuelles

Fermeture les dimanche et lundi de Pâques, le 1er mai, 1er novembre, 25 décembre et 1er janvier / Fermeture du Musée du 22 décembre 2023 au mardi 2 janvier 2024 inclus / Fermeture annuelle en février (de 4 à 5 semaines)

Cimetière américain de Saint-Mihiel

Partager :

© American Battle Monuments Commission

Le cimetière américain de Saint-Mihiel se trouve quasiment au centre du saillant du même nom. La plupart des personnes qui y reposent ont perdu la vie au cours de l’offensive de réduction du saillant, en septembre 1918. Les visiteurs peuvent également y voir une sculpture d’aigle, une chapelle non confessionnelle, ainsi qu’une salle présentant une carte en marbre du saillant et le nom de 284 soldats jamais retrouvés.

La nécropole se situe à la périphérie ouest de Thiaucourt (54470). Ce site est presque au milieu du Saillant de Saint-Mihiel, d’après lequel il a été nommé. Une équipe forte de 13 personnes a la charge d’entretenir à la fois le cimetière et le monument de Montsec. Dans ce cimetière reposent 4.153 hommes et femmes. De ce fait, le site est la troisième plus grande nécropole américaine pour la Première Guerre mondiale.

Chaque sépulture dans les cimetières américains de la Première et de la Seconde Guerre mondiale est marquée par une stèle en marbre blanc.

La zone des sépultures est divisée en quatre parcelles égales. Au centre, se trouve un grand cadran solaire surmonté d’un aigle américain. Côté ouest, une statue d’un soldat de la Première Guerre mondiale et du côté est, une avancée en demi-cercle dominée par une sculpture représentant une coupe de la victoire. Au-delà des tombes, au sud se trouve un mémorial en pierre blanche composé d’une petite chapelle non confessionnelle, d’une colonnade avec une grande urne funéraire en granit rose en son centre.  Sur deux murs sont inscrits les noms de 284 des disparus dont le corps ne fut jamais retrouvé ni identifié ; sur le mur face à la porte se trouve une grande carte en marqueterie de marbre décrivant l’offensive de Saint-Mihiel.

L’American Battle Monuments Commission (ABMC), gardienne des cimetières et monuments commémoratifs Américains à l’étranger, honore le service, les actions et le sacrifice des forces armées américaines. Créée par le Congrès américain le 4 mars 1923, les missions de l’ABMC sont multiples. Elle rend hommage à ceux qui ont combattu, sont morts ou sont disparus pendant la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale, la guerre de Corée et la guerre du Vietnam, ainsi que certains qui ont combattu pendant la guerre américano-mexicaine. Les 26 cimetières et 32 monuments d'ABMC à l'étranger, dont quatre aux États-Unis, honorent l'engagement, le courage et le sacrifice de ceux qui ont tout donné au service de notre nation. Chaque jour, les hommes et les femmes de l'ABMC travaillent pour tenir la promesse du Général Pershing selon laquelle "le temps ne ternira pas la gloire de leurs actes". Avec sa présence unique dans 17 pays à travers le monde, ABMC donne l'opportunité d'honorer les vétérans là où ils ont servi, où ils sont tombés et où ils reposent pour toujours en paix, dans certains des sanctuaires les plus méticuleusement entretenus au monde.

En plus de maintenir ses sites avec le plus grand des soins, la mission d'ABMC est d'offrir aux visiteurs une expérience émouvante et informative ; préserver et partager les histoires des morts afin que ceux-ci ne soient pas oubliés.
 

Le site est accessible en visite libre gratuite. Des visites guidées gratuites sur réservation sont également disponibles. Le personnel du cimetière reste à la disposition des visiteurs pour tout renseignement.

Visites guidées sur réservation pour les scolaires.

 


 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Route de Verdun 54470
Thiaucourt
03 83 80 01 01

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert de 9h à 17h tous les jours

Fermetures annuelles

25 décembre et 1er janvier

Site Web : www.abmc.gov

Cité Souterraine de Naours – Centre d’interprétation sur les soldats voyageurs 1914-1918

Partager :

©Cité souterraine de Naours

La Cité Souterraine de Naours est à l’origine une carrière de craie, creusée dans le flanc de la colline du Guet entre au 15e siècle. Elle a servi de refuge pour la population locale lors d’attaques de brigands, mais aussi et surtout au 17e siècle, pendant la guerre de 30 ans.

Ouverte au public en 1906 par l’Abbé Danicourt, curé du village à l’époque, et passionné d’archéologie, la Cité Souterraine accueille des milliers de soldats en repos à l’arrière front entre 1914 et 1918.

Pendant leurs visites, les soldats ont laissé leurs signatures sur les parois de la cité, et ces 3 200 traces historiques ont été révélées par une recherche archéologique entre 2013 et 2018. Suite à cette recherche, un centre d’interprétation a pu être ouvert sur le site, afin de retracer le passage des soldats en repos à Naours, et de mettre en valeur leurs parcours héroïques.

Aujourd’hui, les recherches ont permis d’établir le contact avec les familles des soldats, et nous avons pour projet de développer un atelier pédagogique en rapport avec les signatures. Bien que la découverte de ce trésor historique soit récente, nous avons à cœur de mettre en place d’autres projets centrés sur le tourisme de mémoire, afin d’honorer comme il se doit les hommes et leurs destins liés à Naours.

Visite audio-guidées et guidées du site avec accès au centre d’interprétation, parc accrobranche, mini-golf, jardins, brasserie site (pour individuels et groupes),

Visites guidées du site spéciales signatures (en français et en anglais) pour des groupes, ou lors d’événements spéciaux (type ANZAC day par exemple) avec accès au centre d’interprétation.

Nota Bene : Le contenu du discours audioguidé ne mentionne pas la partie Grande Guerre dans un souci de préservation des signatures des soldats. La présentation des signatures se fait uniquement accompagnée d’un guide, par ailleurs le centre d’interprétation s’effectue en déambulation libre en fin de visite du souterrain.


 



 

Logo_MMCC


 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

5 rue des carrières 80260
Naours
03 22 93 71 78

Tarifs

Visite audio-guidée : 11€ adulte (8€ réduit), 8€ enfant, gratuit (-5 ans) / Visite guidée : 13€ adulte (10€ réduit), 10€ enfant, gratuit (-5 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert au public individuel du 1er février à la fin des vacances de la Toussaint + Ouvert toute l’année aux groupes (à partir de 15 pers) sur réservation (hors vacances de Noël) / De février à mars : mardi au dimanche : 10h-16h30 / Avril, Mai, Juin, Septembre : mardi au vendredi : 10h-17h30 – samedi et dimanche : 10h-18h30 / Juillet, Août : lundi au dimanche : 10h-18h30 / Octobre, Novembre : mardi au dimanche : 10h-17h30

Fermetures annuelles

De la fin des vacances de la Toussaint au 31 janvier

Centre d'interprétation Vignacourt 14-18

Partager :

© collection Thuillier / Kerry Stokes Fondation

Le Centre d’interprétation Vignacourt 14-18 est un lieu de mémoire qui met en lumière une collection de photographies unique réalisée durant la Grande Guerre par le couple de fermiers Thuillier au cœur même de leur grange transformée à l’époque en studio photo.

Vignacourt était durant la Première Guerre mondiale une importante base arrière pour les soldats alliés.
Le couple Thuillier, Louis et Antoinette étaient des agriculteurs, passionnés de nouveautés, qui possédaient un appareil photo à plaques, rare au début du 20ème siècle. Louis a donc appris à Antoinette à se servir de cet appareil et ensemble ils créèrent un studio photo dans la cour et la grange de leur ferme. Les Thuillier ne signaient pas leurs photos mais un élément nous permet de les reconnaitre : la toile de fond qui a été peinte en guise de décor et que nous retrouvons sur une large partie de la collection. Civils et soldats du monde entier sont alors venus se faire tirer le portrait par le couple photographe.

À la fin de la guerre, après le départ des soldats, Louis décida de ranger tout le matériel au grenier et mit fin à sa passion. Les photos tombèrent alors dans l’oubli pendant près d’un siècle avant d’être redécouvertes en 2010 par le journaliste Ross Coulthart et l’historien Peter Burness, tous deux australiens, pour devenir une collection unique au monde. Lors de ce moment historique, ce sont 4000 plaques photographiques qui ont revu le jour pour nous dévoiler des clichés touchants, poignants et émouvants.

Aujourd’hui, grâce au trésor des Thuillier, vous pouvez découvrir la vie et le quotidien de nos soldats de 1914 à l’arrière front à travers une scénographie orchestrée pour vous raconter cette incroyable histoire. Vous pouvez même finir la visite en étant en immersion totale au cœur de la ferme grâce aux trois clips vidéos réalisés en 360°, vous promener dans la ferme restaurée et vous retrouver 100 ans en arrière dans la folle histoire des Thuillier et des soldats pour une expérience unique à vivre.

Nous proposons à chacun de nos visiteurs une visite guidée suivie d’une projection d’un documentaire relatant la découverte de la collection.

 


 

 

Logo_MMCC


 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

196 Rue d’Amour 80650
Vignacourt
09 70 20 08 02 ou 06 73 69 55 49

Tarifs

Tarif plein : 5€ / Tarif réduit : 3€ (sur justificatif : demandeur d’emploi, étudiant, ancien combattant, habitant communauté de communes Nièvre et Somme, groupe à partir de 15 personnes) / Scolaire : 2€ (accompagnateur gratuit) / Enfant de -12 ans : 2€ / Pass annuel : 20€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Haute saison (avril à octobre) : du mardi au vendredi : 10h-18h, samedi et dimanche : 14h-18h / Basse saison (novembre à mars) : du mardi au samedi de 13h30 à 17h

La nécropole nationale de Bernagousse

Partager :

Nécropole nationale de Bernagousse. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Barisis

 

La nécropole nationale de Bernagousse regroupe les corps de douze soldats du 215e régiment d’infanterie dont un inconnu dans un monument-ossuaire érigé après la Grande Guerre.

Ils sont tous décédés le 12 mars 1918 lors de l’explosion d’un dépôt de munitions à la carrière de Bernagousse, sauf le soldat Louis Darbas. Parmi les autres, Jean-Baptiste Monnery et Jean Cros étaient brancardier à l’infirmerie installée à proximité et dont il subsiste encore aujourd’hui des vestiges avec l’inscription "Infirmerie Bonnery – Chavart ; 215 RI morts pour la France".

 

La deuxième bataille de Picardie, 21 mars – 5 avril 1918

Au printemps 1918, le rapport de force est favorable aux Allemands qui peuvent, à la suite de la capitulation russe, concentrer tous leurs moyens sur le front occidental. Exploitant les divisions entre les Alliés, le général allemand Ludendorff cherche à repousser les Britanniques vers la Manche en exécutant une manœuvre rapide et brutale. Au matin du 21 mars, les troupes allemandes attaquent dans la Somme entre Arras et la Fère. Les Britanniques sont contraints de se replier. En une seule journée, le front britannique est enfoncé. Sous la pression ennemie, une brèche s’ouvre à la jonction des armées britanniques et des armées françaises. À la hâte, le général Pétain, mobilise ses réserves et envoie les 3e et 5e armées dans les secteurs de Noyon et de Lassigny. Les jours suivants, la progression allemande se poursuit sous les yeux de l’empereur Guillaume II. Les Britanniques affluent vers Amiens. Le 24 mars, Chauny tombe. Le 25, les Allemands s’emparent de Noyon. L’ennemi est aux portes de Paris, bombardées par le Parizer Kanonen. Cette pièce d’artillerie de longue portée, située dans la forêt de Pinon, sème la panique dans la capitale. Les combats se poursuivent au sud-ouest de Noyon, où les Français parviennent à contenir les assauts allemands.

Le 9 juin 1918, les Allemands lancent une nouvelle offensive dans le secteur Noyon-Montdidier dans le but d’atteindre Compiègne. En raison des pertes humaines importantes, cette manœuvre n’est pas poursuivie. Les Alliés résistent et parviennent en juillet 1918 à inverser définitivement le sort de la guerre.

De janvier à avril 1918, le 215e RI se déploie sur le secteur de l’Aisne. Le 1er avril, les Français relèvent les troupes anglaises. Les bombardements sont intenses. Le 6 avril 1918, après une préparation d’artillerie, l’ennemi attaque et enfonce les lignes françaises. Les jours suivants, la lutte est acharnée. Après subi de lourdes pertes, le 215e RI se retire en Champagne.

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

02700
Barisis-aux-Bois
Tél. : 03 23 52 20 47

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Le fort Wagner

Partager :

© ADFM Le Fort WAGNER

Metz est rattachée à l'empire allemand après la défaite française de 1870. Les Allemands renforcent les fortifications déjà existantes entre 1871 et 1885. Pour répondre aux progrès de l’armement, une deuxième ceinture fortifiée est construite à partir de 1899. Metz devient la plus grande place forte d’Europe.

Le fort le plus au sud sera bâti à 13 km au sud de Metz, sur une colline dominant la rive droite de la Seille. Commencé en 1904, il sera baptisé Feste Wagner lors de son achèvement en 1910.

La position qui abritait environ1250 hommes, se compose des éléments suivants, dispersés sur une superficie de 47 hectares et reliés par deux kilomètres de galeries souterraines :

- une batterie sur affût protégé pour deux canons de 15 cm à longue portée,

- deux batteries cuirassées, l’une pour 4 obusiers de 15 cm, l’autre pour 4 canons de 10 cm,

- quatre ouvrages d'infanterie nommés Verny, Avigy, Seille et Lamencé,

- une station centrale électrique avec 7 groupes électrogènes,

- quatre observatoires cuirassés fixes d'artillerie et onze d'infanterie.

L’ensemble représente plus de 28.000 mètres carrés de surface bâtie et s’étend sur plus de 47 hectares.

 


 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Fort Wagner 57420
Verny
06 85 25 47 68

Tarifs

Adulte : 8€ / Enfant de 6 à 12 ans : 4€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er mai au 30 octobre - Tous les dimanche à 14h30 / En juillet et aout - Tous les dimanches et jeudis

Fermetures annuelles

Du 1er novembre au 30 avril

Musée Jean & Denise Letaille - Bullecourt 1917

Partager :

Le musée Jean et Denise LETAILLE à Bullecourt, situé sur la ligne de front pendant la Grande Guerre, abrite l’histoire de milliers de soldats venus défendre le secteur d’Arras en 1917.

Tout au long de leur vie, Jean et Denise Letaille, un couple d’agriculteurs de Bullecourt, ont rassemblé une impressionnante collection d’objets trouvés dans leurs champs et dans la campagne alentour. Des armes, mais aussi des rasoirs, des peignes, des étuis de cigarettes et d’autres effets personnels venus d’Australie, d’Allemagne et du Royaume-Uni, ont été retrouvés sur l’ancienne ligne de front au côté des hommes à qui ils appartenaient, tombés au cours des deux batailles de Bullecourt, lors de l’offensive d’Arras en avril et en mai 1917. 10 771 soldats australiens et 7 000 soldats britanniques furent tués ou blessés lors de ces combats destinés à percer la ligne de front allemande. Rassemblés dans le musée Letaille, ces vestiges de tranchées mettent en lumière un épisode souvent méconnu de la Grande Guerre, pourtant des plus meurtriers. Ils racontent surtout l’histoire des « Diggers », ces valeureux soldats du bout du monde.

Cet espace de 210 m² flambant neuf est prêt à accueillir les milliers d'Australiens qui viennent chaque année, les passionnés d'histoire ou encore de simples curieux qui, sans nul doute, se laisseront surprendre par ce musée.

La construction de ce musée s'inscrit dans un programme conduit par le Ministère australien pour la revalorisation de 7 sites le long de l'ancien Front occidental témoignant de l'intervention des forces australiennes au cours de la Grande Guerre. Sont ainsi concernés les sites d'Ypres et Passchendaele en Belgique, Fromelles, Bullecourt, Mont-Saint-Quentin, Pozières et Villers-Bretonneux.

Bullecourt est désormais reconnu comme "Village Patrimoine".

 


 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

1 bis rue d’Arras 62128
Bullecourt
+33 (0)3 21 55 33 20

Tarifs

Tarifs individuel incluant l’audio-guide Plein tarif : 5 € Tarif réduit (12-17 ans, étudiant, demandeur d’emploi) : 3 € Moins de 12 ans, personne en situation de handicap : gratuit Tarifs groupe incluant l’audioguide ou visite guidée Groupe adultes (plus de 10 personnes, max 50) : 4 €/pers Groupe scolaires (primaire, collège, lycée)- accueil de loisirs (maximum 35) : 2 €/enfant La réservation est obligatoire, au plus tard trois semaines avant la visite Moyen de paiement : espèce et chèques.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Horaires d’avril à septembre : Individuel : Mardi - mercredi, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h Vendredi, samedi, dimanche de 13h30 à 18h Groupe : Du mardi au dimanche, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h sur réservation Horaires de mi-février à mars et d’octobre à mi-décembre : Individuel : Mercredi, vendredi et samedi de 13h30 à 17h30 1er et 3ème dimanche du mois Groupe : Du mardi au dimanche (1er et 3ème dimanche) du mois, de 13h30 à 18h sur réservation

Fermetures annuelles

Fermé tous les lundis / Fermeture annuelle de mi-décembre à mi-février et jours fériés sauf le 8 mai et 11 novembre

La nécropole nationale de Ly-Fontaine

Partager :

Nécropole nationale de Ly-Fontaine. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_necropole_Ly-Fontaine

 

Cette nécropole nationale rassemble 46 soldats français morts pour la France lors des combats du 29 août 1914. Les corps de ces soldats ont été inhumés initialement dans une fosse commune. Après la guerre, en 1921, un monument est édifié sur l’emplacement de cette sépulture collective pour rendre hommage à ces combattants en particulier à ceux du 236e régiment d’infanterie (RI). Ce monument sert également de monument aux morts de la commune et rappelle ainsi le souvenir de huit habitants du village morts au cours de la guerre. Une autre plaque rappelle la mémoire des quinze hommes tués en avril 1917 dont les corps reposent aujourd'hui dans le cimetière communal.

 

La bataille de Guise - 28-30 août 1914

Après l'échec de la bataille des frontières et la perte de Charleroi, le haut-commandement français veille à ralentir l’avancée des troupes allemandes qui progressent vers Paris. Après avoir été engagée en Belgique, la 5e armée du général Lanrezac entame un mouvement rétrograde pour s'opposer aux troupes allemandes du général von Bülow.

Au soir du 27 août 1914, la situation est délicate. La 5e armée est menacée sur ses deux flancs. Lanrezac envisage déjà l'éventualité d'une retraite sur Laon. Le 28 août, après le désastre de Mons, le général Haig, commandant le 1e corps britannique, informe Lanrezac que l'armée anglaise ne peut plus combattre et entame son repli. Pourtant, le général Joffre prescrit à la 5e armée de surprendre son recul pour attaquer en direction de Saint-Quentin, que les Allemands occupent. A la hâte, des troupes de réserve sont engagées notamment à Renansart. Le 10e corps d'armée (CA) supporte l'effort mais ne peut contenir la poussée allemande. Aussi, cherche-t-il à se déployer plus au sud pour dégager Saint-Quentin. Mais faute de moyens, cette initiative échoue. L'ennemi progresse encore. Le 1er CA, après une intense préparation d'artillerie, est engagé sur le front de Jugueuse à Vervins. Face à cette attaque, l'ennemi décroche. Poursuivant son effort, le 1er CA conquiert Jonqueuse, Bertaignemont, Clanlieu, Puisieux et refoule le Xe corps allemand sur Guise. Grâce à ce soutien, le 10e CA reprend la Garde, Saint Richaumont, Colonfay et le Sourd. Mais, la présence de troupes allemandes au sud de l'Oise le 29 août oblige Lanrezac à engager les combats sur l'Oise.

Au terme de ceux-ci, les Français permettent à ralentir le rythme de la progression allemande. Pour autant, la 5e armée reste toujours menacée sur ses ailes. De plus, le corps expéditionnaire britannique poursuit son repli. En dépit des ordres de Joffre, Lanrezac abandonne ses positions si chèrement conquises. En conséquence, malgré ce succès moral et l’inflexion de l'itinéraire défini par le plan d'invasion allemande, Lanrezac est limogé le 3 septembre. Faute de moyens suffisants, Saint-Quentin reste aux mains de l'ennemi jusqu'au 2 octobre 1918. L'occupation y est des plus difficiles. Pillée, bombardée la ville de Saint-Quentin est citée à l'ordre de l'armée en octobre 1919.

 

L'engagement du 236e régiment d'infanterie à Ly-Fontaine

Après les combats du 24 août 1914 dans le secteur de Maubeuge, le 236e RI, régiment de réserve du 36e RI, se replie vers le sud. Les hommes dont beaucoup proviennent de Normandie sont fatigués et n'ont guère le moral. Pourtant, le 29 août, ils reçoivent l'ordre de conquérir Hinacourt et Benay et garder les passages de l’Oise. Mais, faute de soutien le régiment est submergé par une force ennemie supérieure en nombre. Grâce à l'engagement de la 23e compagnie qui résiste à Ly-Fontaine pendant deux heures, le régiment parvient à se replier sans trop de pertes sur Renansart. C'est au cours de ces combats qu'est grièvement le commandant Brémond. Malgré leur état de fatigue, les Normands sont engagés dans un nouvel assaut entre Bethenicourt et Alaincourt et sur Séry-les-Mézières. Ils doivent aussi interdire le franchissement de l'Oise. Mais cette fois, les pertes sont importantes. Débordés par le nord, les hommes, malgré leur dévouement, sont contraints d'abandonner leurs positions. Au terme de deux jours de combats, le 236e RI perd la moitié de ses effectifs. Il est alors contraint de se replier vers le sud et gagne la forêt de Saint-Gobain en vue d'être reconstitué.

Le 17 octobre 1920, la commune de Ly-Fontaine, citée à l'ordre de l'armée, est décorée de la Croix de guerre.

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Ly-Fontaine 02440
À 16 km au sud de Saint-Quentin, D 34

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Monument-ossuaire - Monuments aux morts du 236e RI tombés aux combats du 29 août 1914

La nécropole nationale de Waldmatt

Partager :

Source : pages14-18.mesdiscussions.net

Première Guerre mondiale : création par l'armée allemande (Guerre de tranchées en Haute-Alsace : Hartmannswillerskopf, Südelkopf, Hilsenfirst, Rehfelsen, Steinbach)

1921, 1924 : regroupement des corps exhumés des cimetières militaires de Murbach, Linthal, Soultz, Ensisheim.

 

Le cimetière national de la Waldmatt regroupe les dépouilles de soldats morts lors de la bataille de Haute-Alsace en août 1914 ainsi que des combats qui s’ensuivirent jusqu’en 1918. Créé par l’armée allemande dès 1914, le cimetière est réaménagé en 1921 et 1924 pour accueillir d’autres corps de soldats exhumés de cimetières militaires des environs. Cette nécropole rassemble les corps de 442 soldats français dont 162 répartis en deux ossuaires ainsi que ceux de 9 soldats russes pour la Première Guerre mondiale, 6 corps de soldats français morts au cours de la guerre de 1939-1945 et la dépouille d’un soldat français, mort lors de la guerre d’Algérie. Le cimetière allemand -mitoyen- accueille quant à lui 1 238 corps.

Bataille de la haute Alsace - 7-25 août 1914

Au terme de la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le tracé des frontières est modifié. L'Alsace et une partie de la Lorraine sont occupées par les Allemands et rattachées au Reichland.

Le 1er août 1914, les troupes allemandes déploient par la Belgique "neutre" un large mouvement de débordement pour envelopper l’armée française. Appliquant le plan XVII, le général Joffre choisit de forcer les lignes ennemies en Alsace et en Lorraine afin de reprendre les départements perdus à la suite de la défaite de 1871.

Les objectifs militaires de cette offensive visent à surprendre l’ennemi pour le rejeter au-delà du Rhin mais aussi pour soutenir l'action décisive conduite simultanément en Lorraine. Ce mouvement comprend aussi une dimension psychologique et politique importante : libérer du joug de l'ennemi cette province perdue.

Lancées le 6 août 1914, les troupes françaises notamment celles du 7e corps d'armée progressent rapidement. Bousculant les défenses allemandes, elles entrent le 7 août dans Altkirch. Les victoires sont éphémères et confortent l'illusion d'une guerre rapide et victorieuse. Poursuivant leur effort, les Français pénètrent, le 8, dans Mulhouse. Devant l'arrivée de nouveaux renforts ennemis, elle est évacuée. Les Français se replient en hâte sur Belfort. La situation est des plus délicates. Joffre crée alors l’armée d’Alsace et nomme un nouveau général pour reprendre l’offensive. Les Français s'emparent de Colmar le 21 août, les vallées de la Thur et de la Doller sont définitivement dégagées. Le 17 août, Mulhouse est à nouveau libérée mais, le 25, les Français sont contraints de l'abandonner définitivement. En raison du mouvement de repli de la Ire armée, le mouvement offensif dans la plaine d'Alsace est stoppé. Les ponts sur le Rhin n'ont pu être enlevés.

Devant ce semi-échec et face à une offensive en Lorraine qui n’a pas été aussi décisive que souhaitée, le général Joffre ordonne à ses troupes de se replier et de fortifier les contreforts des Vosges, ligne sur laquelle le front en haute Alsace se stabilise à la fin de l’année 1914.

Au cours de l’année 1915, de violents combats locaux se déroulent sur ces positions, notamment au Linge ou sur l'Hartmannswillerkopf. Culminant à 956 mètres, cette montagne  domine la plaine alsacienne et constitue le verrou de la vallée de Thann, nouvelle capitale de l’Alsace française. Des affrontements des plus meurtriers s'y déroulent. A partir de 1916, le front alsacien se fige et n'est plus le théâtre d'opérations militaires importantes. Pourtant, des milliers d'hommes continuent d'y mourir au cours d'accrochages ou d'opérations d'artillerie. Le 17 novembre 1918, 5 jours après l’Armistice, les troupes françaises entrent, à nouveau, triomphalement à Mulhouse.

La nécropole de Guebwiller

Respectant l'uniformité traditionnelle des nécropoles et le principe d'égalité du sacrifice fait à la patrie sans différence de garde, la nécropole de Guebwiller présente néanmoins un aménagement particulier. En effet, les emblèmes de ce cimetière sont implantés à flanc de coteaux et placés en colimasson. Au milieu de celui-ci se dresse un monument aux morts inauguré en 1934.

Parmi les tombes du cimetière national de Guebwiller, repose le corps de l'adjudant Aimé Maneval. Né le 29 novembre 1887, il intègre le 2e groupe d'aviation. Affecté comme pilote-bombardier, il effectue de nombreuses missions notamment en territoire ennemi. Au cours de l'une d'entre elles, il disparait le 17 août 1917. Exhumé en 1955, son corps repose aujourd'hui aux côtés de celui de son co-pilote le sous-lieutenant Georges Gaillard (Tombe 209). Malgré des états de service remarqués, il est l'un des As oublié de la Grande Guerre.

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse


Guebwiller

En résumé

Accès :

A 20 km au nord-ouest de Mulhouse
A la sortie de la ville, en direction de Markstein (jouxte le parc municipal)

Superficie : 10 950 m²
Nombre de corps : Tombes individuelles : 295
2 ossuaires : 162
Nombre de morts : 457
1914-18 : 442 Français
9 Russes
1939-45 : 6 Français

Eléments remarquables

Monument aux morts, 1914-18.Mitoyenne d'un cimetière allemand de 1 238 corps (4 900m²)

La nécropole nationale de Bertrimoutier

Partager :

Nécropole nationale de Bertrimoutier. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Bertrimoutier

 

Mitoyen d’un cimetière allemand, la nécropole de Bertrimoutier rassemble 933 soldats français, douze Russes et un Roumain décédés lors des combats des Vosges au Violu, à Ban-de-Laveline et Spitzemberg en 1914-1918. Créée en 1921, elle est aménagée en 1924, pour regrouper les corps exhumés des cimetières militaires de Lesseux, Provenchères, le Violu. La commune de Bertrimoutier a été décorée de la Croix de Guerre 1914-1918.

 

Le col frontière de Sainte-Marie-aux-Mines en 1914-1918

Depuis la fin de la guerre de 1870, l’Alsace et la Moselle sont annexées au Reichland. Située à la frontière franco-allemande, le col de Sainte-Marie-aux-Mines, est très surveillé. D’ailleurs, en 1914, l’imminence d’un conflit armé suscite des tensions sur ce poste frontière, avec notamment l’arrivée de troupes allemandes le 31 juillet 1914. Le 1er août, les autorités allemandes réquisitionnent des civils pour creuser des abris sur certains points particuliers du col. Ces positions s’avèrent utiles lorsque que le 3 août débute la guerre avec les premières actions militaires. Les plus importantes ont lieu autour du 14 août 1914, libérant en partie la ville.

À l’automne, le col de la Tête de Violu est le principal théâtre d’opérations. En effet, ce sommet constitue un emplacement stratégique où les Allemands ont implanté un observatoire permettant de surveiller la vallée de la Meurthe. La bataille du Violu se déroule de la fin octobre au début novembre 1914. Le 31 octobre, 250 chasseurs du 28e BCA prennent le sommet et, le 12 novembre, la totalité du col est aux mains des Français. Dès lors, le front se stabilise et la crête marque la frontière entre les deux belligérants. Les cols du Bonhomme et du Violu et ce jusqu’à la Tête des Faux sont des positions françaises, alors que le col de Sainte-Marie, les pitons du Pain-de-Sucre et de Bernhardstein sont allemands. Les chasseurs alpins des 13e, 22e et 28e BCA français sont alors engagés dans ce secteur.

La guerre de tranchées prend dans ce secteur une nouvelle forme et s’adapte au relief et à la création de fortifications : aménagement de blockhaus, de réseau de transport spécifique (funiculaires, téléphériques, chemins de fer) ainsi que des moyens de communications via téléphone et télégraphe. Elle engendre également une guerre des mines dont l’objectif est de faire sauter les positions ennemies toutes proches avec des explosifs utilisés par les sapeurs français ou les pionniers allemands. Elle commence au début de 1915 et perdure tout au long de la guerre.

Le 12 juin 1918, les troupes américaines de la 5e division se déploient dans ce secteur où ils subissent des pertes importantes.

 

La vie dans un secteur occupé

Théâtre d’actions militaires, le secteur de Sainte-Marie et Sainte-Croix-aux-Mines est confronté à la présence permanente de militaires. Ces hommes cohabitent et s’adaptent avec la population locale. Les bâtiments communaux sont ainsi transformés en structures militaires : le théâtre municipal devient un hôpital, les usines et les écoles sont des cantonnements. Lièpvre, avec sa gare, devient une localité où convergent le ravitaillement, les munitions mais aussi d’où partent et arrivent les soldats. Pour les civils (hommes et femmes de 15 à 60 ans), les contraintes sont aussi dans leur quotidien car ils peuvent être réquisitionnés par l’administration militaire allemande pour des travaux : fenaison, terrassement, blanchisserie, soins infirmiers… Par ailleurs, la population connaît des problèmes de ravitaillement. L’arrivée des troupes ne fait qu’amplifier le phénomène. Les cuisines roulantes militaires proposent alors aussi bien des repas pour les militaires que pour les civils nécessiteux.

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

36 Grand Rue 88520
Bertrimoutier
Tél. : 03 87 34 77 57

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année