Fort d'Ivry-sur-Seine

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Prise de vue aérienne du fort d'Ivry. ©Michel Riehl – Source : ECPAD

Ce fort, construit entre 1841 et 1845, a été modifié après la guerre de 1870 afin de défendre Paris...

Propriété de l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (E.C.P.A.D), le fort d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), construit entre 1841 et 1845, a été modifié après la guerre de 1870 afin de défendre Paris. Il appartient à la première ligne du système Séré de Rivières.

Construit entre 1841 et 1845, le fort était armé en 1870 de 94 pièces d'artillerie et commandé par le capitaine de vaisseau Krantz. Il était défendu par un bataillon de marins venus de Brest.

Les 29 et 30 novembre, le fort appuya les attaques des avant-postes du 6e corps prussien au Nord de Choisy-le-Roi, Thiais et Chevilly-la-Rue. Ces trois villages reçurent 5 500 obus dans la seule journée du 30. Les assiégeants ne durent leur salut qu'à leurs nombreuses tranchées. Les troupes françaises abandonnèrent les positions prises dans la soirée du 30. Le fort est occupé par le 6e Corps prussien du 29 janvier au 20 mars 1871. Une batterie de mortiers de 21 cm fut installée à la gorge pour tirer sur l'enceinte et des batteries de canons de 15 cm pour bombarder Paris en cas de reprise des combats.

La Commune occupa le fort après le départ des Prussiens, le colonel Rogowski commanda la garnison fédérée. Devant la menace d'un assaut des troupes du 3e corps versaillais, les Fédérés évacuant le fort dans la nuit du 24 au 25 mai, firent sauter un dépôt de munitions détruisant neuf des casemates du front 3-4.

Le fort est un pentagone à 5 bastions. Il est construit sur des galeries de carrières . seul un des bastions n'est pas établi sur des piliers de fondation. Les galeries (plus de 2 km) furent aménagées de 1852 à 1860 pour surveiller ces piliers et servir d'abris de bombardement (le ciel des galeries a une épaisseur de 6 m). Lors des travaux, on utilisa 2 bataillons du 65e Régiment de Ligne qui furent logés dans un camp de baraquements prés du fort.

La position dominante du fort est bien visible depuis le carrefour au Nord de l'entrée. Celle-ci est logée avec deux corps de garde dans cinq casemates voûtées. Trois poternes, dont 2 accolées à des latrines, existent aussi sur les autres fronts. Le rempart et les bastions sont surmontés d'une cinquantaine de traverses, dont 28 avec abri voûté. Le rempart entre les bastions 3 et 4 protège 18 casemates. l'une d'elles a reçu un four à pain. Les flancs adjacents des bastions sont équipés de casemates de tir pour l'infanterie. Les quatres autres remparts sont munis d'une escarpe avec chemin de ronde pour l'infanterie. La place d'armes est entourée d'une grande caserne pour la troupe et de 2 pavillons pour les officiers.

Ces bâtiments furent refaits en 1872.

Les 2 magasins à poudre présentent une surface intérieure de 142 m2. Le fort est doté de 3 puits. La maçonnerie est constituée de parements en meulière et pierre de taille pour les chaînages et les encadrements des ouvertures. Les toits des bâtiments sont en tuiles ou en zinc. Les voûtes des casemates et des magasins sont en pierre. Actuellement, les fossés sont conservés entre les bastions 1, 2, 3 et 4. A l'Ouest, une caserne de Gendarmerie occupe l'emplacement des fossés. Les glacis sont occupés par des jardins, un collège et un lycée, des pavillons et des immeubles. L'entrée se fait toujours par un corps de garde casemate. Le rempart a gardé ses traverses et ses casemates, même si ces dernières ont été transformée en bureaux. Les trois casernes refaites après 1872, ont été réaménagées, ainsi que les deux magasins à poudre de 1847.

Les locaux abritent l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (E.C.P.A.D). Il conserve les archives audio-visuelles de l'histoire militaire de la France de 1900 à nos jours à travers 16 800 films et vidéos et plus de 3,5 millions de photographies.

La collection de la Première Guerre mondiale réunit l'ensemble des clichés et films réalisés par la Section Photographique et Cinématographique des Armées (SPCA) de 1915, date de sa création, à 1919, date de sa suppression. Ce fonds est constitué d'images directement liées au combat et à ses conséquences : le front français et le front d'Orient, à la vie des poilus, au service de santé des armées, aux prisonniers, et aux ruines des champs de bataille. d'images sur l'effort économique du pays et des colonies . d'images sur la vie politique et diplomatique : les visites officielles des chefs d'États ou des délégations étrangères, le Traité de Versailles... de prises de vues et d'oeuvres d'art, de monuments et de musées, et d'images réalisées en prévision de la reconstruction.

La collection de la Seconde Guerre mondiale rassemble des documents réalisés par les différentes forces en présence : la Drôle de guerre témoigne de la vie en campagne des armées françaises, de la mer du Nord à la frontière italienne, entre la déclaration de guerre et le début de la campagne de France . Vichy concerne les activités du gouvernement et de l'Armée d'Armistice, essentiellement en zone libre et en Afrique du Nord avant le débarquement allié . l'Armée de libération suit les principaux combats livrés, de l'Afrique du Nord à l'Europe, depuis Alger en novembre 1942 jusqu'à la libération des camps de concentration en 1945.

Le fonds allemand est particulièrement riche par le grand nombre de théâtres d'opérations qu'il illustre sur le front occidental et par la diversité des sujets traités dans le domaine militaire (scènes de combat et d'entraînement, vie des unités sur le front, répression des populations à l'Est, fabrication d'armes) et dans celui de la vie quotidienne. Production du SCA, Service Cinématographique des Armées désormais unifié après la guerre, la collection sur la guerre d'Indochine regroupe le Tonkin, l'Annam, la Cochinchine, le Cambodge, et le Laos.

Si les reportages militaires, dont la majorité concerne l'armée de Terre, représentent le sujet principal de cette collection, on y trouve également des documents décrivant le mode de vie, l'habitat et les coutumes spécifiques de diverses ethnies. Nombre de documents appartenant à cette collection illustrent l'action de la France dans ses colonies : maintien de l'ordre, mise en valeur industrielle et agricole, construction d'écoles, de logements, de dispensaires, mise en place de structures administratives. Ils attestent d'une volonté de présence française en Indochine et en Algérie.

Les fonds des Opérations extérieures. La protection des intérêts fondamentaux de la France peut conduire les forces armées à intervenir hors du territoire national. On parle alors d'opérations extérieures, effectuées dans le cadre de mandats internationaux comme l'OTAN ou l'ONU. Les principales opérations extérieures couvertes par l'ECPAD depuis 1945 sont la guerre de Corée (1952-1953), le Liban (1978-1984), le Tchad (1978-1987), «le Cambodge (1991-1993), la guerre du Golfe (1991), la Bosnie-Herzégovine (depuis 1992), le Rwanda(1994), le Kosovo et la Macédoine (depuis 1998), la Côte d'Ivoire, l'Afghanistan (depuis 2001).

 

Fort d'Ivry-sur-Seine

2-8 route du Fort

94205 Ivry-sur-Seine

 

Tourisme de mémoire

Mairie d'Ivry Esplanade Georges Marrane

94205 Ivry-sur-Seine cedex

Tél. : 0149.60.25.08

 

Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD)

Tél : 01.49.60.52.00

Fax : 01.49.60.52.06

e-mail : ecpad@ecpad.fr ou mediatheque@ecpad.fr

 

Site de l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense

Ville d'Ivry-sur-Seine

 

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Infos pratiques

Adresse

2-8 route du Fort 94205
Ivry-sur-Seine
Tourisme de mémoire Tél. : 0149.60.25.08 Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD)Tél : 01.49.60.52.00Fax : 01.49.60.52.06

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Château de Joux

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©L. Lepeule

Haut lieu d’histoire et d’architecture militaire, le Château de Joux est un monument emblématique de la Franche-Comté. Forteresse militaire, il est le seul exemple en France représentatif de l’évolution de l’architecture militaire sur 1000 ans. Au cours de ces 10 siècles, Joux fut sans cesse agrandi, remanié, renforcé pour faire face au progrès de l’art de la guerre et de l’artillerie.


Le Château est aujourd’hui composé de 5 enceintes, 2 hectares de bâtiments, 250 pièces, 3 fossés et 3 ponts-levis. Depuis 1954, il est ouvert à la visite. En 1968, il est vendu au syndicat Pontarlier – La Cluse-et-Mijoux, aujourd’hui Communauté de Communes Grand Pontarlier. Classé au titre des monuments historiques depuis 1996, le Château a su préserver son histoire dans un site naturel.

Des sires de Joux au roi de France en passant par les ducs de Bourgogne et la couronne espagnole, le Château de Joux eut d’illustres propriétaires qui le façonnèrent en fonction de leur besoin.
Du 18e au 19e siècle, il a aussi été prison d’Etat pour enfermer toute personne menaçant l’ordre du public et la sûreté de l’Etat. Des prisonniers célèbres pour leur combat pour la liberté y ont été détenus tels que Mirabeau ou Toussaint Louverture.

Ainsi, le Château de Joux, au-delà de son histoire et de son architecture millénaire, est un lieu de mémoire à plus d’un titre : Mémoire de l’abolition de l’esclavage et de la lutte pour les libertés, pour avoir été le lieu de détention et la dernière demeure de Toussaint Louverture, ancien esclave devenu général de l’armée française et gouverneur de Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti).

L’enfermement et la mort de Toussaint Louverture au Château de Joux ont rapidement positionné le site comme un haut lieu de la mémoire de la lutte pour l’abolition de l’esclavage. Depuis le 19e siècle, la cellule de Toussaint Louverture est ouverte à la visite et nombreux sont ceux qui viennent s’y recueillir.

Mémoire des conflits et des frontières, pour avoir été plusieurs fois assiégé.

Mémoire d’une tradition orale de contes et légendes que son imposante stature et ses mystères ont contribué à forger.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

Route du Château 25300
La Cluse-et-Mijoux
03 81 69 47 95

Tarifs

Visites guidées : adulte – 9€, enfant (6-14 ans) – 5€, réduit – 7€, famille – 25€ / Parcours découverte : adulte – 7,50€, enfant (6-14 ans) – 3,50€, réduit – 6€, famille – 19€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Basse saison du 1er avril au 15 novembre (hors vacances scolaires d’été) : de 9h30 à 12h et de 13h30 à 17h30 / Haute saison, vacances d’été (juillet et août) : de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h (dernière entrée sur site à 11h45 et 17h15)

Fermetures annuelles

Fermeture hivernale (novembre-mars)

Fort d'Uxegney

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Entrée du fort d'Uxegney. Source : GNU Free Documentation License

Le fort d'Uxegney présente un raccourci saisissant de l'évolution des techniques de fortification entre 1870 et 1914.

A partir de 1874, pour défendre la nouvelle frontière entre la France et l'Allemagne, le général Séré de Rivières entreprend la création de deux rideaux défensifs constitués de forts d'arrêts et de batteries de tir, l'un sur les Hauts de Meuse, entre Verdun et Toul, l'autre sur la Haute Moselle, entre Epinal et Belfort.

Le fort d'Uxegney, à 6 Km au Nord-ouest d'Epinal, est justement un des éléments constitutifs important de la place d'Epinal, composée d'une ligne de 16 forts et ouvrages fermés s'étirant sur 43 kilomètres. Edifié de 1882 à 1884, il avait pour fonction de défendre l'axe routier Epinal-Mirecourt, la voie ferré Epinal-Nancy et le canal de l'Est. En outre, il devait soutenir ses ouvrages voisins, notamment Bois l'Abbé (1883-1885) situé à 1 200 mètres à l'Est du fort d'Uxegney, entièrement construit en maçonnerie et excellent témoin du système Séré de Rivières à ses origines.

Bois l'Abbé contraste d'ailleurs avec le fort d'Uxegney qui, modernisé en 1894 (utilisation du béton spécial pour le renforcement d'une partie de la caserne centrale, du magasin à poudre et du passage couvert) et en 1910 (utilisation du béton armé sur certaines parties du fort, installation de tourelles cuirassées et d'observatoires), présente un raccourci saisissant de l'évolution des techniques de fortification entre 1870 et 1914.

Abandonné par l'armée en 1960, le fort d'Uxegney, miraculeusement épargné par les deux conflits mondiaux, est entretenu et restauré depuis 1990 par l'Association pour la restauration du fort d'Uxegney et de la place d'Epinal (ARFUPE). Depuis avril 2002, grâce au travail acharné mené depuis près de 15 ans par une vingtaine de bénévoles de cette association, ce fort et celui de bois l'Abbé sont inscrits dans leur totalité à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Lors des visites, Il est désormais possible de découvrir, à travers les nombreuses galeries souterraines, l'usine électrique, les cuisines, les chambrées et surtout l'unique exemplaire en état de fonctionnement d'une tourelle à éclipses Galopin (155 mm), gigantesque mécanique datant de 1907. Une promenade sur les dessus de l'ouvrage permet également d'examiner les différentes coupoles cuirassées et de profiter d'un superbe point de vue sur la vallée de l'Avières.

Désormais reconnu par les professionnels du tourisme, le fort d'Uxegney pourrait devenir un véritable Historial de la fortification Séré de Rivières.

 

Le fort d'Uxegney

ARFUPE Rue des forts - 88390 UXEGNEY

Tél. : 03.29.38.32.09

E-mail : fort-uxegney@orange.fr

 

Office du tourisme d'Epinal

6, place Saint-Goëry BP 304 - 88008 Epinal Cedex

Tel : 03 29 82 53 32

Fax : 03 29 82 88 22

E-mail : email :tourisme.epinal@wanadoo.fr

 

Pour les visistes et les tarifs : consulter le site http://fort-uxegney.pagesperso-orange.fr/visiter.html

 

Durée de la visite : 1h30 à 2 h

Prévoir des vêtements chauds. Les enfants seuls ne sont pas admis dans l'ouvrage.

 

Site du fort d'Uxegney

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue des forts 88390
Uxegney
Tél. : 03.29.38.32.09. Office du tourisme d'Epinal6, place Saint-GoëryBP 30488008 Epinal CedexTel : 03 29 82 53 32Fax : 03 29 82 88 22email : email :tourisme.epinal@wanadoo.fr

Tarifs

6 € (adultes)5 € (groupes > 15 personnes)2,50 € (enfants de 7 à 14 ans)2 € (tarif réduit enfants)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mai : visites guidées le dimanche à 15 hJuin et septembre :visites guidées le dimanche à 15 h et 16 hDu 1er juillet au 31 août : visites guidées dulundi au samedi à 14 h et 16 h. Le dimanche à 14 h, 15 h et 16 hToute l'année pour les groupes(à partir de 15 personnes), sur rendez-vous.Visites exceptionnelles du fort de Bois-l'Abbé14 juillet et aux Journées du PatrimoineDécembre : Marché de Noël du fort d'UxegneyVisites guidées du fort à tarif réduit (4 € et 1 €)

Citadelle de Belle Ile

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Citadelle de Belle Ile. ©ECPAD

La Citadelle de Belle Ile en Mer fait partie de la grande histoire de France. Depuis le XVIème siècle, elle fut mêlée à tous les conflits, convoitée par toutes les puissances maritimes d'Europe.

Citadelle d'une superficie de 10 ha dont les remparts s'étendent sur 4km, elle réunit une dizaine de bâtiments totalisant plus de 10 000 m2 de planchers, sans compter de très nombreuses casemates.

Construite à partir de 1549, elle garde d'impressionnants fossés. Belle-Ile devient propriété de la couronne en 1661, après l'arrestation du surintendant Nicolas Fouquet. En 1683, Vauban sera alors chargé de fortifier cette île. Elle sera occupée par les Anglais de 1761 à 1763. Au XIXème siècle, la citadelle sert de bagne pour des prisonniers militaires puis politiques, avant de devenir, à la fin des années 1930, un centre d'hébergement pour des réfugiés de la guerre d'Espagne. Dès juillet 1940, l'île est occupée par les Allemands. Elle sera l'un des derniers points libérés de France, étant comprise dans la fameuse "poche de Lorient".

La citadelle est vendue par l'État en 1960, dans un état de très grand délabrement.

Création en 1970 d'un musée historique consacré à Belle-Ile-en-Mer en lieu et place des casemates réaménagées du Donjon.

 

Citadelle Vauban

56360 Le Palais

Tel: 02 97 31 85 54

Fax: 02 97 31 89 47

 

Tarifs Visite libre : adulte : 6.50 € de 12 à 16 ans : 3,50 € - de 12 ans : Gratuit Groupe : 5 € Visite Guidée : adultes : 8 € de 12 à 16 ans : 5 € - de 12 ans : Gratuit

Ouvert tous les jours, toute l'année juillet-août: 9h/19h du 01/09 au 31/10 et du 01/04 au 30/06: 9h30/18h du 01/11 au 31/03: 9h30/17h

 

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Infos pratiques

Adresse

56360
Le Palais
Tel: 02 97 31 85 54Fax: 02 97 31 89 47

Tarifs

Visite libre :adulte : 6.50 €de 12 à 16 ans : 3,50 €- de 12 ans : GratuitGroupe : 5 €Visite Guidée :adultes : 8 €de 12 à 16 ans : 5 €- de 12 ans : Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours, toute l'annéejuillet-août: 9h/19hdu 01/09 au 31/10 et du 01/04 au 30/06: 9h30/18hdu 01/11 au 31/03: 9h30/17h

Le Quesnoy

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Les remparts de Le Quesnoy. Source : http://www.traction-nord.com

Les fortifications de Le Quesnoy...

Un château y fut édifié par le comte de Hainaut au XIIème siècle. Il en subsiste la porte à l'entrée et des caves de grès. Ses premiers bastions construits sur l'ordre de Charles Quint datent de 1528. Après la prise de la ville en 1657, par Turenne, Vauban modernise la place à partir de 1668. Il crée quatre étangs pour inonder les fossés et remodèle le front sud dont les bastions Saint-Martin et du Gard illustrent avec leur dehors le premier système de Vauban. Au XVIIIème siècle est édifié un grand ouvrage à corne à l'est de la Porte Fauroeulx.

En 1881, la place-forte fut encore confortée.

L'enceinte très bien conservée a la forme d'un octogone irrégulier. Elle est défendue par huit bastions et a été entièrement restaurée. 2 circuits pédestres sont proposés au grand public :

- Le circuit des remparts : fiche de randonnée du Conseil Général du Nord.

- A la découverte des arbres des remparts du Quesnoy : Circuit élaboré par le Parc Naturel Régional de L'Avesnois.

Lors de la promenade des fortifications, jalonnée de panneaux pédagogiques, on admirera les huit bastions et dix-sept dehors implantés dans les fossés. Mentionnons la Poudrière du XVIIIème siècle, la tour médiévale du Comte Baudouin, la porte Fauroeulx, l'ouvrage à cornes Fauroeulx, du XVIIIème siècle, et 5 bastions : royal, impérial, vert, du Gard, Saint-Martin. Au dehors, l'étang du Pont-Rouge qui servait à remplir les fossés des remparts est à présent un site "balnéaire".

Un bivouac des Armées révolutionnaires, avec plus de 400 participants anime le site fortifié pendant 2 jours tous les deux ans au moment des Journées du Patrimoine. Une association "Le Cercle Historique Quercitain" fait des recherches sur le passé du Quesnoy et de ses deux cantons et possède un local au centre Cernay dit Château Marguerite de Bourgogne pour accueillir des groupes dans deux salles d'exposition didactiques sur l'histoire de la fortification. Depuis 1987, les villes fortifiées ont également leur journée régionale le dernier dimanche d'avril et certaines citadelles devenues casernes militaires ouvrent régulièrement leurs portes au public. Enfin, la route des villes fortifiées, lancée en 1993 permet au public de découvrir ces villes à l'aide d'une carte et de fiches explicatives disponibles auprès de l'association des villes fortifiées et dans les offices de tourisme d'Ambleteuse, Arras, Avesnes-sur-Helpe, Bergues, Boulogne-sur-Mer, Calais, Cambrai, Condé-sur-Escaut, Gravelines, Le Quesnoy, Lille, Maubeuge, Montreuil-sur-Mer et Saint-Omer.

Ce monument aux morts commémore la victoire de la New Zealand RifleBrigade qui libéra le Quesnoy le 4 novembre 1918 de la garnison allemande qui occupait la ville depuis quatre ans. Les Néo-zélandais escaladèrent les fortifications comme au Moyen-Age avec des échelles.

En 1999, Le Quesnoy a ouvert la maison quercitaine de Nouvelle Zélande "Centre de documentation relatif à la libération de la ville en 1918". Le Quesnoy est devenu le lieu principal des commémorations de la Première Guerre mondiale pour la Nouvelle Zélande en France, avec la tenue d'une cérémonie organisée par l'ambassade de Nouvelle-Zélande à Paris, les autorités locales et la Commonwealth War Graves Commission. Lors de ces deux cérémonies, un défilé rassemblant le maire et des autorités locales, des anciens combattants, des visiteurs et des personnes de la région traverse la ville jusqu'aux remparts et au monument aux morts néo-zélandais de 1923 pour le dépôt de gerbe. La procession se dirige ensuite vers le monument aux morts français pour un nouveau dépôt de gerbe. La cérémonie se termine à la mairie où une sculpture tribale "teko teko maori" perpétue le souvenir.

La Nouvelle Zélande est toujours officiellement représentée à Le Quesnoy lors des commémorations de l'Armistice, le 11 novembre. Des parlementaires néo-zélandais et d'autres groupes divers comme l'équipe néo-zélandaise de rugby, les All Blacks, sont déjà allés à plusieurs reprises dans cette ville. Le Quesnoy et Cambridge, en Nouvelle-Zélande sont jumelées depuis 1999.

 

Association des villes fortifiées

Hôtel de Ville Rue Maréchal Joffre 59530 Le Quesnoy

Tél. : 03.27.47.55.54

 

Office de Tourisme du Quesnoy

Tel : 03.27.20.54.70

e-mail : OTSI.le.quesnoy@wanadoo.fr

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue Maréchal Joffre 59530
Le Quesnoy
03 27 47 55 54

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Musée des blindés de Saumur

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© Musée des blindés à Saumur

Le Musée présente une collection de matériels blindés regroupant 880 engins dont près de 200 en complet état de marche.

Le Musée des blindés de Saumur a été inauguré en 1977. Les blindés ont d'abord été présentés à partir de 1977 dans les anciens hangars du "Clos Beaufort", de l'École de l'Application de l'Arme Blindée Cavalerie. En mai 1987, une cinquantaine des plus beaux matériels a été montrée au public dans l'ancien manège devenu "le Musée Bossut".

En 1993, l'ensemble de la collection jusqu'alors disséminée sur de nombreux sites (Saumur, Fontevraud, Le Mans, Bourges, Thorey les Pins, etc...) a pu être réunie à Saumur, dans de vastes locaux de 22 000 m² acquis et remis en état à cet effet par la Défense.

Le Musée comporte 12 salles : la salle 1ère GM, la salle de la France d'après-guerre, la salle de la campagne de France 1940, deux Salles 2ème GM (les Alliés - les Allds), la salle Pacte de Varsovie, la salle des curiosités, la salle des canons, la salle des moteurs, la salle contemporaine, la salle des maquettes et la salle historique.

Le Musée a reçu également les souvenirs du musée de Berry-au-Bac, particulièrement ceux du Général Estienne, le "Père des Chars", dont le nom a été donné au Musée des Blindés. Le Musée retrace l'histoire des blindés, leur évolution technique à travers le monde de 1917 à nos jours. 200 chars sont présentés. Est présentée la quasi-totalité des prototypes essayés et des engins blindés servis par les armées française depuis 1917.

Les chars de 1940 sont presque tous présents : automitralleuse AMD 178 Panhard et AMR 35, char FCM (Forges et Chantiers de la Méditerranée), Renault R 35 et R 39, Hotchkiss H 35 et H 39, le célèbre char SOMUA (Société d'Outillage Militaire et d'Usinage d'Armement) qui tint tête aux chars allemands grâce à sa mobilité et son armement, et le char B1 bis qui équipa une partie de la 4ème Division Cuirassée de Réserve du Général de Gaulle à Moncornet le 17 mai 1940, puis lors de la première contre-attaque d'Abbeville.

Tous les chars américains de la victoire de 1945 sont là : Lee-Grant, Stuart, Sherman et ses différentes versions, Tank-Destroyer, Chaffee, Automitrailleuse M8 et M20, etc... Des chars allemands de la seconde Guerre Mondiale à nos jours : Panzer II, III, IV, Panther, Jagdpanther, un Tigre royal de 70 tonnes, exemplaire unique restauré, jusqu'aux plus récents, Léopard I et Léopard II sans oublier de très nombreux modèles bricolés pendant la guerre. L'Angleterre est représentée, parmi de nombreux chars, par le Churchill et récemment reçus au Musée, le Mathilda et le Valentine. Enfin, tous les matériels conçus en France après 1944, sans oublier le "Leclerc".
 

Musée des Blindés de Saumur

1043 Route de Fontevraud - 49400 Saumur

Tél. : 02.41.83.69.95 - Fax. : 02.41.83.69.90

E-mail : musee-des-blindes@orange.fr

Musée des blindés de Saumur

 

 

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Infos pratiques

Adresse

1043 Route de Fontevraud - 49400
Saumur
Tél. : 02.41.83.69.95 - Fax. : 02.41.83.69.90

Tarifs

Adulte: 7 €Enfants (de 7 à 15 ans): 4 €Forfait famille: 19 €Étudiants, personneshandicapés, ancienscombattants: 5 €Groupes (+ de 10 personnes): 5 €Groupes scolaires (+ de 10personnes): 4 € Gratuit : Enfants (- de 7 ans)Militaires d'activeMilitaires étrangersMilitaires françaisMembres de l'AAMBGrands Invalides de Guerre

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au vendredi de 10h à 17h. Samedi, dimanche et jours fériés de 11h à 18h.

Saint-Malo

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Saint-Malo. Source : ECPAD

La cité fortifiée de Saint-Malo.

Les fortifications de Saint-Malo ceinturent la ville close sur près de 2 km. De la Porte Saint Vincent (datant de 1709) à la Porte Saint Thomas, chaque courtine regorge d'histoire et de panoramas tous différents présentant la Baie de Saint-Malo.

Un peu d'histoire ...

L'histoire des fortifications de Saint-Malo est particulièrement riche.

1) La cité ne se développe qu'au XIIème siècle. Les fortifications sont d'époque médiévale. Saint-Malo fut l'objet de multiples convoitises. Sous le règne de la Duchesse Anne, la ville entourée de remparts était déjà une forteresse. A l'époque de Jacques Cartier, les fortifications de Saint-Malo vont se développer. Les XVIIème et XVIIIème siècles marquent une période de grande prospérité grâce au commerce : la cité se renforce.

Vauban construit de nouveaux remparts, saupoudre la baie de nombreux forts pour rendre le port imprenable. Ces fortifications aideront aux échecs du débarquement anglais, en juin et septembre 1758, lors de la bataille de Saint-Cast.

2) La cité malouine va particulièrement souffrir en août 1944. Obéissant à Hitler, le colonel Von Aulock transforme le glacis de Saint-Malo en une véritable forteresse à partir de 1942.

En août 1944, pendant une semaine, la cité est prise sous les feux croisés des artilleries allemande et américaine. La cité brûle presque entièrement. Elle est détruite à 80 %. La place Chateaubriand et l'hôtel Magon de la Lande sont les seuls quartiers épargnés par les flammes. En fait, lorsque l'incendie est enfin maîtrisé, seule subsiste, quasi intacte, la ceinture des remparts, longue de 2 km.

 

Informations touristiques

Rendez-vous incontournable des grandes compétitions nautiques, telle la fameuse "Route du Rhum" , la Cité Corsaire est également réputée pour ses festivals littéraires comme "Etonnants Voyageurs" et "Quai des Bulles", ou artistiques tel "Si tous les ports du Monde".

En dehors de ces grands événements, Saint-Malo a, pour qui la découvre, une ambiance particulière dans laquelle chacun joue le rôle qui lui plait : spectateur, acteur ou simple promeneur.

Renseignements pratiques

Office du tourisme de Saint-Malo

Esplanade Saint-vincent, 35400 Saint-Malo

Tel : 08 25 16 02 00

Fax : 02 99 56 67 00

email :info@saint-malo-tourisme.com

 

Office du tourisme de Saint-Malo

 

Quizz : Forts et citadelles

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Adresse

35400
Saint-Malo
08 25 16 02 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Eglise de l'Emm, Mémorial de la Première Guerre mondiale

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Façade éclairée. Photo : Samuel Wernain

A la fois église paroissiale de Metzeral-Sondernach, lieu de pèlerinage et Mémorial consacré aux soldats de la Grande Guerre...

L'église de l'Emm est à la fois l'église paroissiale de Metzeral-Sondernach (Haut-Rhin), le lieu d'un pèlerinage séculaire dédié à la Vierge et enfin un Mémorial consacré aux soldats de la Grande Guerre tombés dans les Vosges, notamment lors de la bataille de Metzeral en juin 1915.

Aperçu historique

L'actuelle église-mémorial de l'Emm est bâtie sur le site même d'une ancienne chapelle du 15ème siècle qui fut détruite au cours des affrontements de la bataille de Metzeral. Elle est l'œuvre de l'abbé Martin BÉHÉ(1887-1963).

De 1922 à 1923, se constitue un comité de l'œuvre du "Souvenir Alsacien", sous le haut patronage de Mgr RUCH, évêque de Strasbourg et du Général de POUYDRAGUIN, ancien commandant de la 47ème division et ancien gouverneur militaire de Strasbourg, dans lequel on trouve des personnalités appartenant à toutes les régions de France. Des ventes de charité sont organisées dans les grandes villes de France (Paris, Lyon et Bordeaux) ainsi qu'à l'étranger (notamment en Suisse).

La consécration de l'édifice a lieu le 4 octobre 1931 et celle des cloches le 3 juillet 1932, cérémonies toutes deux en présence de Mgr RUCH, du Général de POUYDRAGUIN, de madame la Général SERRET et de nombreuses autres personnalités.

Description

Le matériau dominant est le grès rose des Vosges des carrières Rauscher d'Adamswiller dans le Bas-Rhin dont fut faite la cathédrale de Strasbourg. Une dédicace en lettres majuscules se détache de l'harmonieuse façade : "A nos vaillants soldats, l'Alsace reconnaissante".
Le clocher s'inspire de la tour de l'ancienne chapelle de Fourvière, souvenir d'une vente de charité en 1926 et abrite quatre cloches classées. Le long de la nef, dans les arcades de 1m80 de haut, sont placées des plaques de marbre jaune de Sienne sur lesquelles sont gravés les noms des soldats tombés dans les Vosges. Un vitrail en particulier rappelle la vocation du sanctuaire : au-dessus de la chapelle latérale le vitrail dit du " Souvenir " présente un soldat mourant dans les bras d'un aumônier auquel un ange apporte la couronne des élus.

Une messe du souvenir est célébrée le dimanche qui précède le 11 novembre avec la participation des anciens combattants et leur porte-drapeau.

 


Eglise de l'Emm

Colline de l'Emm (rue de l'Emm) 68380 METZERAL - SONDERNACH

 

Les Amis de l'Emm

18 rue du Hohneck 68380 METZERAL

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Adresse

68380
METZERAL

Mémorial de la Marseillaise

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Rouget de l'Isle chante La Marseillaise, 25 avril 1792, par Isidore Pils. Source : Musée historique de Strasbourg

Ce mémorial retrace l'histoire d'un des symboles les plus forts de la République française : La Marseillaise.

Inauguré en mars 2011, à Marseille, le mémorial de la Marseillaise retrace, à travers une scénographie inédite, l'histoire d'un des symboles les plus forts de la République française : La Marseillaise.

Peu après la déclaration de guerre de la France révolutionnaire à l'Autriche, Claude Joseph Rouget de l'Isle reçoit la commande d'un chant de guerre de la part du maire de Strasbourg pour l'armée du Rhin. C'est ainsi que, dans la nuit du 25 au 26 avril 1792, est composé le chant qui deviendra l'hymne national français.

D'influence musicale multiple (Ode de Boileau, un concerto pour piano et orchestre de Mozart), son texte s'inspire d'affiches strasbourgeoises de l'époque (les "enfants de la patrie" est le nom donné aux engagés volontaires du Bas-Rhin). Le lendemain, le compositeur présente son œuvre au maire, le baron de Dietrich, en une scène immortalisée par le tableau d'Isidore Pils. Le chant retentit publiquement pour la première fois sur la place Broglie, devant l'hôtel de ville de Strasbourg.

S'étant répandu jusqu'à Montpellier, le chant intitulé alors "Chant de guerre des armées aux frontières" est entonné à Marseille par un délégué du Club des Amis de la Constitution, François Mireur, futur général. Celui-ci coordonne en effet le départ des volontaires du Midi pour le front . il lance ce chant à l'occasion d'un banquet et suscite alors un grand enthousiasme. Publié et imprimé le lendemain, le chant est adopté par les fédérés marseillais comme chant de marche.

Ces soldats l'entonnent ainsi triomphalement jusqu'à leur entrée aux Tuileries, le 30 juillet 1792. Les Parisiens, sans considération pour le titre officiel, baptisent le chant d'un nom qui lui restera : La Marseillaise. S'exprime dans ce nom, l'unité de la nation combattante, de Strasbourg au Midi, en passant par Paris. Le 14 juillet 1795, bien que concurrencée par un autre chant, Le Réveil du Peuple, La Marseillaise est déclarée "chant national" par la Convention.

Interdit sous l'Empire et la Restauration, le chant est repris et honoré lors de la Révolution de 1830. Le destin de La Marseillaise suit alors l'histoire de la République française. En 1879, Jules Grévy, président de la IIIe République, fait de ce chant connu et patriotique l'hymne national définitif de la France. Sa version officielle est adoptée en 1887.

Interdite en zone occupée pendant la Seconde Guerre mondiale, La Marseillaise est réaffirmée en tant qu'hymne national sous la IVe et la Ve République, et inscrite dans l'article 2 de la Constitution.

Au-delà de sa postérité politique, La Marseillaise eut une influence musicale non négligeable. En 1830, Berlioz compose une orchestration qu'il dédie à Rouget de l'Isle, avec comme dédicace "Pour tout ce qui a un cœur, une voix, et du sang dans les veines". En 1872, Franz Liszt compose une fantaisie pour piano sur l'air de La Marseillaise. Igor Stravinsky en fait une transcription pour violon solo et Dimitri Chostakovitch l'utilise pour sa musique du film La Nouvelle Babylone. Pierre Dupont, chef de la musique de la Garde républicaine entre 1927 et 1944, compose l'arrangement officiel de l'hymne national, version qui est encore d'usage. De nombreux artistes, des chanteurs lyriques aux chanteurs de variétés, ont prêté leur voix à ce chant et en ont offert de multiples interprétations.

En créant un Mémorial, la ville de Marseille a voulu retracer l'histoire de l'hymne national depuis son origine et rappeler le rôle actif des Marseillais dans la Révolution française. C'est pourquoi, a été choisi, comme emplacement, l'ancien Club des Jacobins, à proximité duquel les fédérés marseillais partirent pour Paris, en 1792, en entonnant le chant révolutionnaire.

Sur 300 m2, sont déployés trois espaces thématiques. La salle des Marseillaises permet aux visiteurs de découvrir quelques unes des différentes versions ou variantes du chant révolutionnaire et de ses interprétations (il en existe plus de 600), de son origine à nos jours. Dans la salle des Doléances, neuf sculptures représentant des personnages historiques ou fictifs s'animent tour à tour dans un vif dialogue. Ainsi, Mirabeau, Moisson, La Cayolle... commentent, depuis Marseille, la Révolution française et le rôle joué par les habitants de la ville lors de ces événements. Enfin, dans la salle du Jeu de paume, à partir d'un dispositif multimédia mêlant images et sons, le visiteur est plongé dans l'époque révolutionnaire et peut vivre la marche des fédérés vers Paris rythmée par le chant de La Marseillaise.

Le Conseil municipal de décembre 2013 a voté le rattachement du Mémorial de la Marseillaise au Musée d'Histoire de Marseille.

 

Mémorial de la Marseillaise

23-25 rue Thubaneau - 13001 Marseille

Tel : 04 91 55 36 00

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Infos pratiques

Adresse

23-25 rue Thubaneau 13001
Marseille
04 91 55 36 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

MARDI et VENDREDI Visite libre à 10h30 et à 15h après achat des billets à l'accueil du musée d'Histoire de Marseille :Scolaires, centres aérés, public du champ social :sur réservation uniquement au 04 91 55 36 00 **tarif plein : 6 €, réduit : 3 €Billet couplet avec le musée d’Histoire et le musée des Docks romains

Cimetière militaire français de Shuhogahara à Kobe

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Cimetière militaire français de Shuhogahara. Source : Ambassade de France à Tokyo

Le cietière militaire français de Shuhogahara à Kobé, au Japon, rassemble les corps de 40 soldats tombés lors de l'expédition de 1864.

 

La nécropole de Shuhogahara à Kobé est gérée par les services du consulat général de France à Osaka-Kobé. Elle abrite, depuis 1868, les dépouilles de 40 membres du corps expéditionnaire de 1864.

 

 

A partir du milieu du XIXème siècle, le Japon, à la suite de la Chine, doit accepter d'ouvrir sa mer intérieure afin de nouer des relations commerciales avec les Etats-Unis, la Russie, le Royaume-Uni, la Prusse, les Pays-Bas, le Portugal et la France.

Ces nouveaux venus sur le marché japonais inquiètent la population, renforçant le parti nationaliste face au régime du shôgunat.

Les actes d'hostilité se manifestent dès le mois de septembre 1862 avec l'assassinat du négociant britannique Richardson. Le 25 juin 1863, les batteries côtières de Shôshû font feu sur le "Pembroke", bâtiment américain, alors qu'il franchit le détroit de Shimonoseki. Le 7 juillet, l'aviso "Kien-chan", de la marine française, subit les mêmes attaques.

Le 20 juillet 1863, l'Amiral Jaurès, à la tête du "Tancrède" et du "Sémiramis" bombarde les batteries du détroit de Shimonoseki, débarque un régiment de 250 hommes, et fait incendier deux villages. Le 15 août, l'Amiral Kuper fait bombarder Kogashima par la Royal Navy en représailles de l'assassinat de Richardson.

 

La mer intérieure japonaise reste interdite cependant aux occidentaux. Des négociations s'ouvrent au mois d'août à Paris et le 20, le Japon s'engage à ouvrir le détroit de Shimonoseki. Le Shogun se récuse cependant cinq jours plus tard. Le Shogun décrète le 30 septembre l'expulsion des étrangers et la fermeture du détroit de Yokohama.

Les occidentaux lancent alors une expédition composée de neuf bâtiments britanniques, quatre navires néerlandais, trois français - le "Tancrède", le "Sémiramis" et la frégate "Dupleix" - , et un américain. La flotte se concentre le 4 septembre en face d'Hiroshima et se lance à l'attaque des forts du détroit de Shimonoseki les 5, 6 et 7 septembre 1864. Le 8, le Shogun se soumet et, le 22 octobre, les détroits japonais sont définitivement ouverts. Treize hommes seront tués lors de cet engagement.

 

En 1868, une nécropole de 80 m2 est réalisée au lieu de Futatabi, sur le territoire de Kobé. Elle se compose d'un carré où reposent 29 marins et officiers de Marine décédés pendant ces années de lutte, et d'un monument commémoratif élevé à la mémoire des victimes du massacre de Sakai et des onze marins blessés ou tués à bord du "Dupleix".

 

Le site est entretenu par le Consulat général de France à Osaka-Kobé, grâce à la dotation budgétaire annuelle octroyée par le ministère de la défense.

 

Renseignements pratiques

Ambassade de France à Tokyo 4-11-44, Minami-Azabu, Minato-ku Tokyo (106-8514)

Tél.: 03-5420-8800

www.ambafrance-jp.org

 

Consulat Général de France à Osaka-Kobe

Cristal Tower 10 F 1-2-27 Shiromi Chuo-ku Osalka 540-6010

Tél. : (06) 4790-1500

Fax : (06) 47901511

www.consulfrance-osaka.org.jp

Courriel : fsltosak@eagle.ocn.ne.jp

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Shuhogahara 650-0033
Kobe
Consulat Général de France à Osaka-KobeCristal Tower 10 F1-2-27 Shiromi Chuo-kuOsalka 540-6010Tél. : (06) 4790-1500Fax : (06) 47901511www.consulfrance-osaka.org.jpCourriel : fsltosak@eagle.ocn.ne.jp

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