Uniformes : la voix de l’artiste

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Projets pour les nouveaux uniformes de l’armée française, Jean-Baptiste-Édouard Detaille, 1912. Paris, musée de l’Armée. © Paris - Musée de l’Armée, Dist. RMN-Grand Palais/Thierry Ollivier

À partir de la fin du XIXe siècle, la modernisation de l’armement s’accompagne de réflexions sur l’évolution de l’uniforme des troupes, jugé trop voyant dans la perspective d’une guerre industrielle. En France, les artistes et notamment les peintres militaires, qui ont figé les représentations du combattant de 1870, sont partie prenante d’un débat largement relayé par la presse. "La question de l’uniforme est une question nationale comme celle du drapeau. Il n’appartient à nul, dans notre pays, de s’en désintéresser". Ces propos, qu’on lit en mars 1912 dans L’Illustration sous la plume d’Albéric Cahuet, traduisent la place centrale de l’institution militaire dans la France de la Belle Époque, mais aussi le regain du sentiment patriotique que provoquent des menaces de guerre plus précises depuis 1911. Quant à la question de l’uniforme, elle se pose avec acuité depuis 1899-1905.

Musée du 34ème Régiment d'Infanterie

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© Musée du 34e RI

Créé par les bénévoles de l'Amicale du 34ème RI, le musée conserve la mémoire du régiment le plus populaire des Landes et en perpétue le souvenir à travers de nombreux documents ( affiches, drapeaux, matériel de guerre...). Il s'adresse à toute personne désireuse de connaître la vie des hommes au sein des régiments de Mont de Marsan (34e RI, 234e RI et 141e RIT) en particulier durant les deux guerres mondiales.

Le musée conserve la mémoire et perpétue le souvenir des Landais et des Aquitains passés au 34ème RI, 234ème RI, et 141ème RIT (de 1876 à 1997 et plus particulièrement durant les deux guerres mondiales) et de ceux qui sont morts sous les plis de ces drapeaux. Des documents d'époque montrent ainsi le quotidien du régiment avec de jeunes soldats apprenant à nager sur des tabourets, s'entraînant au maniement de l'épée, patrouillant sur les bords de la Midouze ou remportant le championnat de France militaire en 1912 et 1913. On retrouve les soldats souriant en 1914, au moment de partir sur le front, puis couverts de boue et de plaies dans les tranchées dévastées. On croise l’abbé Bordes, aumônier volontaire durant la Grande Guerre, dont il sort avec la Croix de guerre et la Légion d'honneur. On retrouve également le souvenir de l'artiste Marcel Canguilhem, dit Cel le Gaucher, en raison de son bras droit perdu au combat. Parmi d'autres témoignages du passé, on retrouve le brassard de FFI de Charles Lamarque-Cando, l'uniforme du caporal Marc Bareyt ou le casque troué par un éclat d'obus de Jean-Henri Brocas. Ce musée des hommes plus que des institutions ou des batailles participe au devoir de mémoire et contribue aujourd'hui, tout particulièrement auprès de la jeunesse, à la réflexion sur le prix et la valeur de la paix et de l'union des peuples.
Ce musée fait connaître aussi des tranches de vie locale avec un régiment véritable miroir de la société landaise et de la vie montoise à travers les différentes époques. Ainsi, on y apprend que le 34ème a expérimenté des manœuvres militaires sur échasses ou bien que sa musique participait activement aux animations locales comme la remise des prix au lycée Victor Duruy et même lors des fêtes de la Madeleine ou celles des principales villes landaises.

 


 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

495, avenue du Maréchal Foch 40000
Mont de Marsan
05 58 75 80 07 ou 05 58 76 01 98

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mercredi, vendredi et samedi de 14h à 17h / L'été : mercredi et samedi de 15h à 18h

Site Web : amicaledu34ri.fr

Musée de tradition des fusiliers marins

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© Musée de tradition des fusiliers marins

Service de l’Ecole des fusiliers marins, le Musée de tradition retrace à travers un parcours chronologique l’histoire de la spécialité depuis sa création en 1856 jusqu’à nos jours. Auparavant installé dans l’ancienne aumônerie de l’Ecole, le Musée a déménagé ses collections dans de nouveaux locaux inaugurés en octobre 2014 en présence de l’ancien ministre de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian.

Accompagné par l’un de nos dix bénévoles, le visiteur découvrira à travers cinq salles d’exposition les grands personnages et les plus beaux faits d’armes qui ont fait l’histoire des fusiliers marins et commandos marine. Il découvrira notamment :

  • L’histoire de l’Ecole des fusiliers marins
  • Les premières troupes royales créées par le cardinal Richelieu en 1622 et destinées aux combats embarqués
  • Les fusiliers marins à l’époque des expéditions coloniales
  • Les fusiliers marins dans la Grande Guerre (de la brigade Ronarc’h jusqu’aux compagnies de débarquement du front oriental)
  • Les régiments de fusiliers-marins de la Seconde Guerre mondiale et les hommes faits Compagnons de la Libération
  • La création des premiers commandos français nés en Angleterre sous l’action de Philippe Kieffer
  • L’engagement des unités terrestres et fluviales de la Marine au cours du conflit indochinois
  • Les opérations des commandos et des fusiliers marins en A.F.N.
  • Les OPEX depuis 1962

Cette visite est richement illustrée d’objets et de photographies donnés au musée par les unités de fusiliers marins et commandos ainsi que par les hommes de la spécialité et leur famille.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

Base fusiliers marins – BP 92 222 56998
Lorient
02 97 12 65 38

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture tous les mercredis de 9h30 à 12h et de 14h à 17h, hors période de vacances scolaires / Ouverture sur rdv pour les groupes les autres jours de la semaine

Site Web : www.facebook.com

Le « bataillon auxiliaire ottoman »

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Les zouaves au siège de Puebla (1863) – © Photo RMN-Grand Palais - F. Raux
Les zouaves au siège de Puebla (1863) – © Photo RMN-Grand Palais - F. Raux

Plusieurs années d’instabilité politique et de crise financière au Mexique conduisirent son président, Benito Juárez à suspendre en 1861 le remboursement  des prêts contractés auprès des puissances européennes. À cette annonce, les Européens (la France, le Royaume-Uni et l'Espagne), encouragés par les conservateurs malmenés par le régime libéral de Juarez, se décident à intervenir militairement.

Le Tombeau des Braves

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Le Tombeau des Braves à Vincennes
Le Tombeau des Braves à Vincennes. Source : SGA/DMPA - Jacques Robert

Le 5ème régiment d'infanterie, "Navarre"

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Tambour et Porte Drapeau de Navarre 1745. Source : Collection Association Navarre.
Insigne de Navarre, à partir de 1980. Source : Collection Association Navarre

Le 5e régiment d'infanterie est un des plus anciens et des plus illustres de l'armée française.

Historique du RICM, le régiment le plus décoré de France

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Le drapeau du RICM à Douaumont.
Le drapeau du RICM à Douaumont. Source : Archives des troupes coloniales

Historique des tirailleurs sénégalais

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12 janvier 1918. Le fanion du 43e bataillon de tirailleurs sénégalais décoré de la fourragère.
12 janvier 1918. Le fanion du 43e bataillon de tirailleurs sénégalais décoré de la fourragère. Source : Source : l'album de la guerre 1914-1919. © L'illustration

Le bataillon des canonniers sédentaires de Lille

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Drapeau des Canonniers Sédentaires de Lille au Musée des canonniers (Lille).
Drapeau des Canonniers Sédentaires de Lille au Musée des canonniers (Lille). Source : Licence Creative Commons

Unique descendant, en France, des confréries militaires, et l'un des plus anciens corps d'artillerie d'Europe, le Bataillon des Canonniers Sédentaires de Lille est plus que cinq fois centenaire.

La Légion étrangère

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Fanion de la Légion étrangère française avec grenades à 7 flammes.
Fanion de la Légion étrangère française avec grenades à 7 flammes. Source : collection personnelle

La Légion étrangère - Historique