Musée de la guerre de 1870 – Loigny-la-Bataille

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©Musée de la guerre de 1870 – Loigny-la-Bataille

Le musée vous invite à découvrir l’Histoire de la guerre de 1870. Des rives du Rhin aux plaines de Beauce, suivez le parcours des armées prussiennes et bavaroises et mesurez l’importance de ce conflit dans l’Histoire française et européenne.

Le champ de bataille, l’église commémorative de Loigny, sa crypte et son ossuaire sont intégrés au parcours de visite.


> Chemin de la Mémoire – Bataille de Loigny du 2 décembre 1870
Totalité du parcours : 30 minutes en voitures - 1h30 en vélos - 4h à pieds

Un musée centenaire

La constitution de la collection du musée de Loigny-la-Bataille débute dans les jours qui suivent les combats. L’abbé Theuré, curé du village, accueille la convalescence du général de Sonis, blessé pendant les combats. Marqué par le récit de Sonis, l’abbé Theuré commence à conserver quelques objets retrouvés sur le champ de bataille. Les curés successifs ouvrent un premier musée en 1907, un second en 1956. Durant ce siècle, la collection s’étoffe grâce à de nombreux legs de familles d’anciens combattants.

Un nouveau musée interactif et immersif

Depuis septembre 2017, un nouvel espace muséographique de 240 m² accueille les visiteurs à travers un espace Histoire et un espace Mémoire

Dans l’espace Histoire, la guerre de 1870 se raconte à travers une série d’objets qui témoignent de la dureté des combats :  casques, uniformes, fusils, armes blanches, obus… Depuis l’Alsace jusqu’à la Loire, les visiteurs peuvent retracer le parcours des armées sur les tables tactiles et rejouer la bataille de Loigny, côté français et côté prussien. Un grand spectacle immersif mêlant images et objets plonge les visiteurs au côté des combattants durant la bataille de Loigny du 2 décembre 1870.

Dans l’espace mémoire, le visiteur est invité à marcher dans les pas du Général de Sonis dont le sacrifice à Loigny sauva l’armée française de l’anéantissement. Le destin des Zouaves pontificaux du général de Charette est également retracé : de leur engagement auprès du Pape dans les années 1860 à leurs actions héroïques sur les champs de bataille de 1870.

La visite se poursuit par la découverte de l’église, de la crypte et de l’ossuaire, où reposent 1 260 soldats français et prussiens. En conclusion, cette partie mémoire permet au visiteur de mesurer le rôle déterminant d’un conflit parfois oublié mais qui porte en lui les germes des conflits mondiaux du XXe siècle.

La visite du champ de bataille en réalité virtuelle

Le champ de bataille et ses monuments funéraires et commémoratifs sont accessibles aux visiteurs.
Depuis 2019, grâce à la réalité virtuelle, le champ de bataille reprend vie.

Le principe est simple : plusieurs pupitres sont installés à différents endroits du champ de bataille. Le visiteur scanne ces pupitres grâce à une tablette fournie par le musée. La réalité virtuelle permet alors de reconstituer le champ de bataille et le village de Loigny tels qu’ils étaient en 1870.

Les soldats français, prussiens et bavarois s’animent et le visiteur découvre le bruit et la fureur des combats : les affrontements dans le cimetière du village (aujourd’hui disparu), les obus qui explosent dans les champs, les charges d’infanteries qui traversent la plaine…

Des conférences et des expositions temporaires toute l’année.

Le musée propose des expositions, des conférences, des animations, en lien avec les arts, l’histoire et l’actualité française et européenne.

 

Sources : ©Musée de la guerre de 1870 – Loigny-la-Bataille

 

 

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twitter.com/Museeguerre1870

 

> Dossier de presse

 


 

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Infos pratiques

Adresse

Place du 2 décembre 1870 28140
Loigny-la-Bataille
02 37 36 13 25

Tarifs

Tarif plein : 6€ / Tarif réduit : 3,50€ (6-17ans, anciens combattants, étudiants, demandeurs d’emplois et personnes en situation de handicap) / Gratuité pour les enfants jusqu’à 5 ans inclus et pour les membres de l’association les Amis de Sonis-Loigny / Tarif Pass Dunois : 3,50€ / Tarif CNAS : 4€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le musée est ouvert du 1er dimanche de mars au 1er dimanche de novembre / Du mardi au vendredi : 14h – 18h / Dimanche et jours fériés : 14h-18h / Samedi (uniquement en juillet-août) : 14h-18h / Le musée est fermé les lundis (sauf jours fériés) / Ouvert toute l’année pour les groupes et les scolaires

La bataille de Saint-Privat

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Bataillon Nr. 9, les chasseurs de Lauenburg, à Gravelotte, Ernst Zimmer (1864-1924), 1910. Source : Kreismuseum Ratzeburg

La guerre franco-allemande de 1870

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"Défense de la porte de Longboyau, château de Buzenval, 21 octobre 1870", Alphonse de Neuville, 1879

La guerre de 1870/1871 oppose la Confédération allemande à la France durant six mois. Les conséquences immédiates qui en résultent sont considérables chez les belligérants : d’un côté, chute du second empire français, guerre civile de la Commune, avènement de la République ; de l’autre, création de l’empire allemand sous l’égide de la Prusse.

 

Musée de la Résistance et de la Déportation de la Drôme (26)

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DE LA MONTÉE DU NAZISME À LA LIBÉRATION


Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  Romans


En 1972, l'Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance (A.N.A.C.R.), l'Association Nationale des Pionniers et Combattants Volontaires du Vercors et la Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistant s et Patriotes (F.N.D.I.R.P.), se réunissent en comité dans le but de créer un musée de la Résistance et de la Déportation.

Installé dans l'ancien couvent de la Visitation de Romans, il sera inauguré le 22 Juin 1974, en présence de Monsieur Jacques Debû-Bridel, membre fondateur du conseil National de la Résistance. Devant l’intérêt croissant du public, des étudiants et des chercheurs, le musée s’agrandit et évolue en 1994 pour devenir Centre historique.

Le Musée s'est donné pour mission d'informer et de transmettre afin que les événements qui ont noirci notre histoire ne se reproduisent pas. Il propose, dans une présentation sobre et claire, une exposition permanente : " De la montée du nazisme à la Libération".

Il dispose de différents outils :

- les salles d'exposition : outil de sensibilisation grand public, vitrine à la fois émotionnelle, informative et éducative.

- Le centre de documentation spécialisé à la disposition des étudiants, chercheurs et historiens (installé aux Archives communales, n°3 rue des Clercs).

- Les actions pédagogiques, destinées plus particulièrement aux jeunes générations qui n'ont pas connu cette période de l'histoire, pour leur montrer ce que peut devenir l'homme pour l'homme, dans certaines circonstances, sous certaines influences, et pour éveiller leur attention et leur vigilance aux répétitions de l'histoire.

- Le site web : https://www.resistance- drome.org

Ce site, bilingue, a pour objectif immédiat de faire découvrir aux jeunes générations le Musée et sa base de documentation.

Il veut également susciter des contacts et des échanges avec toute personne française ou étrangère intéressée par cette page d'histoire de notre région.

A terme, son objectif est de mettre en ligne la documentation bibliographique, au travers d'une base de données à critères de recherche multiples, un formidable outil de recherche de documentation.

 

Info utile :

Le Musée de la Résistance est installé dans une aile du bâtiment abritant le Musée international de la chaussure. L'entrée des deux Musées est commune.

 

Sources : ©MUSEE DE LA RESISTANCE EN DROME ET DE LA DEPORTATION
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Infos pratiques

Adresse

Espace Visitation rue Sainte Marie et Bistour 26100
Romans-sur-Isère
04 75 05 51 81

Tarifs

Plein tarif 6 € (le billet d'entrée donne droit, en visite libre, au Musée de la Résistance en Drôme et de la Déportation, au Musée International de la Chaus sure, aux expositions temporaires) - Jeunes : 3 € (étudiants à partir de 18 ans, personnes en situation de handicap, bénéficiaires des minima sociaux. Sur Justificatif). - Groupes : 4 € (à partir de 15 personnes, une gratuité par tranche de 20 personnes) - Gratuité : jusqu'à 18 ans, groupes scolaires et groupes jeune public, bénéficiaires du pas s éducation, journalistes, 1er dimanche du mois et certaines manifestations...

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Horaires d’ouverture Opening hours D'octobre à avril Du mardi au samedi : d e 10 h 00 à 17 h 00 De mai à septembre Du mardi au samedi : d e 10 h 00 à 18 h 00 Juillet - août Du lu n d i a u sa m e d i d e 10 h 0 0 à 18 h 0 0

Fermetures annuelles

Toute l'année : le s dim a n c h e s et jo u r s féri é s : d e 14 h 3 0 à 18 h 0 0 Fermeture : 1e r janvier, 1er ma i, 1er novembre et 25 décembre, et 15 jours suivants les vacances de Noël. Offices de tourisme de référence - PAVILLON DE ROMANS- SUR- ISÈRE - 62 Avenue Gambetta 26100 Romans-sur-Isère - ma i l : contact@romans- tourisme.com - Tel 04 75 02 28 72 - PAVILLON DE BOURG DE PÉAGE - 30 allée de Provence 26300 Bourg de Péage

Place forte de Port-Vendres

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Vue panoramique du Port-Vendres. Source : http://nicolasgiraudphoto.eklablog.com/l

Port important en raison de sa position et de la profondeur de sa rade...

Le site de Port-Vendres est occupé depuis le VIIIème siècle avant JC. Son nom est hérité de Portus Veneris, en relation avec un temple dédié à Vénus, dominant jadis la crique. Les premiers aménagements urbanistiques sont entrepris par le premier souverain de Majorque, Jacques Ier, au XIIIème siècle. Les luttes avec les rois aragonais mettent à bas les édifices, si bien que lorsque le Roussillon passe sous souveraineté espagnole au XVème siècle, la cité est à rebâtir.

Après le Traité des Pyrénées, la province rejoint le royaume de France. Son port et eaux profondes proche de l'Espagne, unique sur le littoral du Roussillon intéresse Louis XIV et Vauban : Port-Vendres est classé port militaire.

Les limites budgétaires contraignent Louvois à demander à Vauban de réaliser un projet de moindre envergure : on effectue quelques aménagements pour permettre à une partie de la flotte du Levant de séjourner sur les côtes catalanes sans trop de danger. Le gouverneur de province, Maréchal de Mailly, fait creuser la vieille darse et aménager la route de Collioure. Monsieur de Wailly, architecte du roi, dresse le plan d'aménagement. Les redoutes de Mailly (située au-dessus de la plage de l'Oasis ; elle est modifiée lors de la Seconde Guerre mondiale pour accueillir des canons Lahitolle 1888 de 9 mm, endommagée en 1944, elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1991), de Béar (achevé en 1880) et du Fanal (construction initiale de Vauban de 1673-1700) défendent l'accès du nouveau site de Port-Vendres, dont les travaux entrepris par le maréchal de Mailly, gouverneur de la province de Louis XIV, durent jusqu'en 1780 - ces monuments seront inscrits à l'inventaire des monuments historique en 1933.

A partir de 1838, la France s'intéresse à l'Afrique du Nord. Des travaux d'extension et d'amélioration sont entrepris à Port-Vendres afin d'en faire un important port de commerce maritime méditerranéen : construction de la jetée, de la Place Castellane, du fort Béar, liaison ferrée en 1867, mise en place d'une ligne maritime de paquebots avec l'Afrique dès 1885.

La marine allemande utilise les installations françaises en novembre 1942, puis en développe de nouvelles dès le début de l'année 1943. L'armée d'occupation en fait un camp retranché pouvant aussi bien faire face à une opération amphibie qu'à une attaque terrestre venant de l'intérieur.

Le Stützpunktgruppe Port-Vendres est donc une pièce maîtresse du dispositif allemand de contrôle du front côtier des Pyrénées-Orientales à côté de Sète et Agde. La ville de Port-Vendres est placée sous l'autorité d'un commandant portuaire dirigé par le Korvettenkapitän Kurt Stratmann, puis le Fregattenkapitän Walter Denys. La batterie de l'Ullastrel est un des vestiges de cette période. Le 19 août 1944 l'armée allemande bat en retraite. Les entrepôts de munitions et d'armes sont détruits, les quais sont dynamités afin de gêner les Alliés dans leur progression.

Le Fort Béar, site militaire, installé sur une colline entre Collioure et Port-Vendres, domine la ville. Conçu initialement par Vauban, il est remanié par Séré-de-Rivières au XIXème siècle. Transformé en station radiogoniométrique en1949, il devient un radôme en 1960.

 

Renseignements pratiques :

Mairie 8 rue Jules Pams 66660 Port-Vendres

Tél : 04 68 82 01 03

Fax : 04 68 82 19 62

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

66660
Port-Vendres
Tél : 04 68 82 01 03Fax : 04 68 82 19 62

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

La cité fortifiée de Binche

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La cité fortifiée de Binche. Photo Ville de Binche

La cité fortifiée de Binche appelée "la Carcassonne" de Wallonie...

Avec sa muraille en pierre assise dans un monumental talus en terre (une « terrée ») longue de deux kilomètres et demi et ses vingt-cinq tours, Binche peut prétendre montrer un ensemble monumental unique en Belgique. C'est en effet la seule enceinte médiévale presque intégralement conservée du pays. Il n'est pas exagéré de l'appeler « la Carcassonne » de Wallonie ! Seules les portes, cinq tours et quelque trois cents mètres de tronçons ont disparu. Et plus de trois siècles d'architecture militaire y sont représentés.

 

A l'origine, Binche est une simple dépendance de la paroisse de Waudrez, le Vodgoriacum romain. Née au XIIème siècle, l'agglomération reçoit le statut de ville neuve vers 1120. Plutôt qu'un donjon, le comte de Hainaut laisse entourer les quartiers d'habitat implantés à l'extrémité méridionale d'un éperon cerné par la petite rivière Samme (appelée aussi la Princesse) d'une enceinte en pierre. La ville de Binche participe dès le XIIème siècle à la défense du comté. Celle-ci s'appuie aussi bien sur des places fortes possédées en propre par le comte et gérées par un châtelain (à Binche, il est cité en 1138) que sur des châteaux appartenant à des vassaux. C'est un maillage de forteresses formant un échiquier stratégique. Centre agricole, l'agglomération devient assez vite un important lieu de production de drap. En outre, un doyenné y est établi.

 

 

 

Une première enceinte en pierre est édifiée dès le XIIème siècle, pour barrer au nord l'accès assez large à l'éperon. L'exemple semble précoce dans les principautés lotharingiennes où la terre et le bois sont encore le matériau de prédilection pour les enceintes urbaines. Il ne subsiste à Binche que de rares traces près du château et au rempart du Posty. Le front nord a entièrement disparu. Les historiens le situent à la hauteur de la rue de la Gaieté.

 

Selon les premières conclusions des fouilles menées depuis 1996 dans le parc du château par le Service de l'Archéologie de la Région wallonne, le comte ferait construire vers le XIIème siècle un vaste palais fortifié dont les vestiges de la grande salle, l'aula et de la chapelle ont été dégagés à l'extrémité méridionale de l'éperon. Les fortifications se construisent dans la longue durée, en s'adaptant systématiquement aux progrès de l'architecture défensive et à la modernisation des armements : dès la fin du XIVème siècle, de nouvelles formes architecturales prennent en compte l'artillerie à poudre, née vers 1320 en Occident.

A Binche, la grande enceinte édifiée à partir du XIVème siècle ne présente pas, dans un premier temps, d'adaptations à cette nouvelle arme. Les nouvelles tours sont très saillantes et pourvues d'un niveau défensif intermédiaire. L'intérêt des murailles neuves réside dans leur technique de construction, à fondations sur arcades, permettant ici stabilité et économie de matériaux vu que le sous-sol, hormis dans le secteur sud, est instable, parfois marécageux. Ce système est en usage dans bien d'autres villes des anciens Pays-Bas (Lille, Valenciennes, Bruxelles, Bruges, Namur,...).

 


A la fin du XIVème siècle, les maîtres maçons du comte de Hainaut, Thomas Ladart, originaire d'Ath, et Noël Camp d'Avaine dirigent une campagne de modernisation de l'enceinte. De nouvelles tours, habitables et pourvues d'ouvertures (fenêtres et meurtrières) sont ajoutées à l'enceinte. Au début du XVème siècle en effet, dans le Hainaut, neutre mais pris entre Bourguignons, Français et Liégeois, il faut s'armer et renforcer la garnison et les remparts. Binche fait office de plaque tournante, comme par exemple au cours des opérations contre la principauté de Liège, en 1406 -1408.

Plus tard, intégrée aux possessions bourguignonnes, Binche est une forteresse parmi d'autres. Des canonnières sont notamment aménagées dans les courtines du «Vieux cimetière». La petite tour y est construite et pourvue de canonnières pour le tir à l'arme à feu. Jusqu'au milieu du XVIème siècle, malgré les progrès de l'artillerie et de la fortification, Binche est présente dans la stratégie défensive du Hainaut et des Pays-Bas, au moins comme centre de rassemblement des troupes impériales : deux sièges en témoigneront, en 1543 et 1554. Mais celui de 1578 rend définitivement obsolète les défenses urbaines, commandées de partout depuis les hauteurs proches.

De la vieille chaussée Brunehaut menant à Maubeuge, on aperçoit le sommet du clocher de la collégiale, le reste de la ville étant caché dans le repli du terrain. De nombreux impacts de boulets de canon ont été pansés à la hâte dans la partie sud : les zones parementées en brique et l'inclusion d'éléments de décor architectural (« rose » des remparts et claveaux de voûtes gothiques) y sont bien visibles.

Le somptueux palais Renaissance édifié par l'architecte montois Jacques Du Broeucq pour la régente Marie de Hongrie, sur les bases du château médiéval, est une cible magnifique pour les canons français. Incendié en 1554, il est définitivement ruiné en 1578. Sous les archiducs Albert et Isabelle (1599 -1621), une tentative de restauration n'aboutira pas. Nombre d'éléments sculptés partent à Mons (portail d'entrée) ou sont réutilisés à Binche même.

Au XVIIème siècle, Binche sert occasionnellement de point d'appui logistique et de zone de manoeuvre à des armées en marche. Auparavant, la ville est prise à deux reprises par les Français : en deux jours au cours de l'année 1643, puis par Turenne en 1654. En 1668, elle est cédée à la France pour dix ans. Ainsi pendant la campagne de 1672-1674 menée par Louis XIV, elle sert de pivot à l'armée de campagne. Si des projets de bastionnement ont pu voir le jour dans ce contexte, au début du XVIIIème siècle, l'enceinte est inutilisable : des brèches trouent les courtines, des tours sont rasées. C'en est fini du rôle militaire de Binche. La frontière a reculé vers le nord, mais la défense du territoire s'effectue sur la ligne Toumai-Mons-Charleroi.

 

Au XIXème siècle, la ville perdra ses portes fortifiées et l'enceinte sera peu à peu enclavée par les particuliers. En 1995 débuta à Binche une vaste campagne de restauration et de fouilles de l'enceinte avec le concours de la Communauté Européenne et de la Région Wallonne, dans le cadre du programme OBJECTIF 1. Ces travaux d'envergure, menés par le service de l'Archéologie de la Région Wallonne de 1995 à 1999 permirent de connaître de manière précise l'évolution des remparts et aussi de mettre au jour les châteaux de la Cité.

 

 

Office du tourisme de Binche

 

Grand-Place
7130 Binche

Tél : 064/33.67.27

Fax : 064/23.06.4

 

 

tourisme@binche.be

 

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

7130
Binche

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Raoul Villain

1885-1936

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Fiche anthropométrique. © Préfecture de Police

 

Né à Reims le 19 septembre 1885 et mort fusillé à Ibiza le 17 septembre 1936, il est l’assassin de Jean Jaurès, le 31 juillet 1914, à la veille du déclenchement de la Première Guerre mondiale. Il avait été acquitté lors de son procès en 1919.

Étudiant nationaliste

Raoul Villain est le fils de Louis Marie Gustave Villain, greffier en chef au tribunal civil de Reims, et de Marie-Adèle Collery, atteinte d'aliénation mentale en 1887 et internée à l'asile de Châlons-sur-Marne. Sa grand mère paternelle, Émélie Alba, a elle aussi manifesté des troubles cérébraux. C'est durant l'enterrement de cette dernière, devant sa tombe, qu'il déclara : « il y a des gens qui font le jeu de l’Allemagne et qui méritent la mort ! », peu avant d'assassiner Jaurès. Il a un frère aîné, Marcel Villain, commis-greffier, lieutenant aviateur et officier de la Légion d'honneur, notamment pour ses faits d'armes durant la Première Guerre mondiale.

Élève des Jésuites, au collège du faubourg Cérès, puis au lycée dans sa ville natale, Raoul Villain n'achève pas sa première. En octobre 1905, il s'inscrit à l'École nationale d'agriculture de Rennes, où il contracte en novembre 1905 la typhoïde, dont il manque de mourir. Sa fiche de police fait apparaître que, « avant son service militaire considéré comme un jeune homme très sérieux, très doux, bien éduqué », il « n'avait aucune mauvaise fréquentation, n'allait ni au café, ni aux spectacles ».

En novembre 1906, il est incorporé au 94e régiment d'infanterie à Bar-le-Duc, mais est réformé en 1907. En juin 1909, il sort diplômé de l’école de Rennes classé 18e sur 44. Il travaille six semaines dans l'agriculture dans l'arrondissement de Rethel, puis revient à Reims chez son père. En septembre 1911, il va en Alsace. D'octobre 1911 au 29 juin 1912, il est surveillant suppléant au collège Stanislas, autorisé à préparer le baccalauréat. Son professeur de rhétorique, l'abbé Charles, dit de lui qu'« il semblait malheureux de vivre. Dans ses compositions il manquait de profondeur, de logique et d'esprit de suite. J'exprimais un jour mes craintes devant les menaces de guerre. Villain m'écoutait. Il répondit « les ennemis du dehors ne sont pas les plus redoutables ». Doux et poli avec tout le monde, il ne se lie cependant avec personne et se fait congédier en raison de son manque d'autorité. En 1912, il séjourne en Angleterre, six semaines à Londres et une dizaine de jours à Loughton, où il retourne en 1913. Il demeure chez Mrs Annie Francis, qui l’a décrit, selon The Observer, le 6 juin 1915, comme « un homme doux et très gentil ». En mars et avril 1913, il se rend également en Grèce à Athènes et à Ephèse. En juin 1914, il s'inscrit à l’École du Louvre pour y étudier l'archéologie. Selon sa fiche de police, « depuis sept ans, le père ne parle de son fils Raoul qu'avec tristesse. Celui-ci est devenu exalté, instable, atteint de mysticisme religieux ». Il ne venait plus que deux fois par an à Reims et « ne donnait aucun détail sur son genre de vie à Paris où il vivait seul depuis quatre ans ».

Membre du Sillon, le mouvement chrétien social de Marc Sangnier, jusqu'à sa condamnation par Pie X en 1910, puis adhérent de la « Ligue des jeunes amis de l'Alsace-Lorraine », groupement d'étudiants ultra-nationalistes d'extrême droite où il joue un rôle effacé, il reproche à Jaurès de s'être opposé à la loi sur le service militaire de trois ans.

Assassinat de Jean Jaurès

Raoul Villain se met peu à peu en tête de tuer Jaurès. Il achète un revolver et commence à traquer le chef socialiste, griffonnant des notes incohérentes sur ses habitudes dans son portefeuille.

Le vendredi 31 juillet 1914 à 21 h 40, Jaurès soupe avec ses collaborateurs, assis sur une banquette le dos tourné vers une fenêtre ouverte au Café du Croissant, 146 rue Montmartre à Paris (2e arrondissement). Raoul Villain tire violemment le rideau, lève son poing armé d'un révolver, et tire deux fois. Une balle atteint à la tête le tribun socialiste, qui s'affaisse aussitôt.

L'auteur des coups de feu tente de s'enfuir à grands pas vers la rue de Réaumur mais il est vu par Tissier, metteur en page de L'Humanité, qui le poursuit, l'assomme avec un coup de sa canne et l'immobilise au sol avec l'aide d'un policier. Conduit au poste, il s'exclame : « Ne me serrez pas si fort, je ne veux pas m'enfuir. Prenez plutôt le révolver qui est dans ma poche gauche. Il n'est pas chargé. »

Cet assassinat, qui a lieu trois jours avant le début de la Première Guerre mondiale, précipite le déclenchement des hostilités, notamment en permettant le ralliement de la gauche, y compris de certains socialistes qui hésitaient, à l’« Union sacrée ».
 

Le procès

En attente de son procès, Raoul Villain est incarcéré durant toute la Première Guerre mondiale. Dans une lettre adressée à son frère de la prison de la Santé le 10 août 1914, il affirme : « j'ai abattu le porte-drapeau, le grand traître de l'époque de la loi de trois ans, la grande gueule qui couvrait tous les appels de l'Alsace-Lorraine. Je l'ai puni, et c'était le symbole de l'ère nouvelle, et pour les Français et pour l'Étranger ». L'enquête est dirigée par le juge d'instruction Drioux.

Le procès s'ouvre le 24 mars 1919 devant la cour d'assises de la Seine dans un contexte patriotique, après cinquante-six mois de détention préventive. L'accusé a pour défenseurs Maître Henri Géraud, et Maitre Alexandre Bourson dit « Zévaes », ancien député socialiste. Le dernier jour des débats, Villain déclare « je demande pardon pour la victime et pour mon père. La douleur d'une veuve et d'une orpheline ne laisseront plus de bonheur dans ma vie ». Le jury populaire doit répondre à deux questions « 1e) Villain est-il coupable d'homicide volontaire sur Jaurès ? 2e) cet homicide a-t-il été commis avec préméditation? ». Après une courte délibération, par onze voix contre une, le 29 mars 1919, il se prononce par la négative. Raoul Villain est acquitté. Le président ordonne sa mise en liberté et l'honore d'être un bon patriote. La Cour prend un arrêt accordant un franc de dommages et intérêts à la partie civile, et condamne la partie civile aux dépens du procès envers l'État. Madame Jaurès est donc condamnée à payer les frais de justice.

En réaction à ce verdict, Anatole France adresse, de sa propriété de La Béchellerie, une brève lettre à la rédaction de L'Humanité parue le 4 avril : « Travailleurs, Jaurès a vécu pour vous, il est mort pour vous. Un verdict monstrueux proclame que son assassinat n’est pas un crime. Ce verdict vous met hors la loi, vous et tous ceux qui défendent votre cause. Travailleurs, veillez ! ». Dès sa publication, ce billet provoque une manifestation organisée par l'Union de Syndicats et la Fédération socialiste de la Seine le dimanche 6 avril suivant de l'avenue Victor-Hugo jusqu'à Passy, où habitait Jaurès.

La mort de Raoul Villain

En avril 1919, Raoul Villain doit quitter précipitamment Auxerre à la suite de manifestations hostiles organisées par les syndicats ouvriers. Il retourne à l'anonymat parisien et loge rue Jean-Lantier, no 7, sous le nom de René Alba. Il est arrêté le 19 juillet 1920 pour trafic de monnaie en argent dans un café de Montreuil, à l'angle de la rue Douy-Delcupe et de la rue de Vincennes et, pris de désespoir, tente de s'étrangler. Libéré le 23 juillet 1920, il n’est condamné, le 18 octobre 1920, par la 11e chambre correctionnelle qu’à cent francs d’amende en raison de son état mental. En septembre 1921, il se tire deux balles dans le ventre dans le cabinet de son père au palais de justice de Reims pour protester contre l'opposition de ce dernier à un projet de mariage.

Il s'expatrie à Dantzig, où il exerce le métier de croupier, puis à Memel, où il vit jusqu'en 1926. Il s'installe en 1932 dans l’île d’Ibiza, dans les Baléares, au large de l’Espagne. Recevant de l’argent grâce à un héritage, il s’installe dans un hôtel près de Santa Eulària, plus précisément cala Sant Vicenç, où les habitants le surnomment « el boig del port » (le fou du port). Avec l’aide de quelques amis, Laureano Barrau, impressionniste espagnol, et Paul-René Gauguin, petit-fils du peintre, il entreprend de bâtir une maison bizarre au bord de l’eau. La demeure, qui existe toujours, n’a jamais été terminée.

Peu après le début de la guerre d’Espagne, le 20 juillet 1936, la garnison militaire et les gardes civils de l'île se rallient aux franquistes. Les républicains de Barcelone envoient un détachement sous la direction du commandant Bayo reprendre les Baléares. Il débarque à Ibiza le 8 août. Les 9 et 10 septembre 1936, une colonne de près de cinq cents anarchistes, sous la bannière de « Cultura y Acción », arrive à Ibiza et fait cent quatorze morts. Les 12 et 13 septembre 1936, l'île est bombardée par l'aviation italienne et, dans le chaos, les anarchistes exécutent Raoul Villain.

Il est inhumé au cimetière de Sant Vicent de sa Cala à Ibiza et une messe d’enterrement est célébrée à la Basilique Saint-Remi de Reims. Au Cimetière du Nord de Reims, la tombe qui porte son nom (et qui rappelle son souvenir) est celle, refaite, de ses parents. Ses restes, malgré les demandes familiales, n’ont jamais été transférés à Reims.

Pourquoi Raoul Villain fut acquitté

L'assassin de Jaurès, âgé de 29 ans en 1914, présentait une personnalité fragile. Fils cadet du greffier en chef du tribunal civil de Reims, il souffrait d'une lourde hérédité : sa mère était internée dans un asile d'aliénés et sa grand-mère paternelle atteinte de délire mystique. Après des études secondaires inachevées et des années d'incertitude, il intégra en 1906 l'École nationale d'agriculture de Rennes, où il contracta une fièvre typhoïde qui lui laissa des séquelles nerveuses. Guéri, il fit son service militaire, acheva sa scolarité, mais renonça à rester ingénieur agricole. En 1904, séduit par le catholicisme social de Marc Sangnier, il adhéra au Sillon, où il trouva la chaleur affective qui lui avait manqué. Sa dérive semble dater de la condamnation de ce mouvement par Rome, en 1910. Obsédé par l'Alsace et la Lorraine, il adhéra, fin 1913 ou début 1914, à la Ligue des jeunes amis de l'Alsace-Lorraine, qui comptait dans ses rangs des nationalistes hostiles au régime mais aussi de fermes républicains.

Villain savait que Jaurès s'était opposé au service militaire de trois ans et qu'il avait brandi la menace de la grève contre la guerre. Il le vit dès lors comme « la grande gueule » à abattre. Après avoir assisté à des manifestations antimilitaristes à Paris le 29 juillet 1914, sa colère contre Jaurès s'amplifia. Il acheta un Smith et Wesson et, le 31, à 21 h 40, il accomplit l'irréparable au Café du Croissant où Jaurès dînait en compagnie d'une douzaine d'amis. Il fut aussitôt arrêté.

Initialement prévu en 1915, son procès n'eut lieu qu'en 1919. Viviani, le président du Conseil, qui craignait pour l'union sacrée, avait prié le procureur général de la Seine de signer une ordonnance de report . tous ses successeurs agirent de même. Au terme d'une « détention préventive » de près de cinq ans, durée inhabituelle qui scandalisa la Ligue des droits de l'homme et certains amis de Jaurès, comme la journaliste Séverine, Raoul Villain fut jugé du 24 au 29 mars 1919. Il fut défendu par maîtres Zévaès et Géraud, tandis que Paul-Boncour et Ducos de La Haille représentaient la partie civile. Le 29 mars, les jurés - qui délibéraient alors seuls - estimèrent que Villain n'était pas coupable . le président de la cour d'assises prononça donc l'acquittement. Les commentateurs dénoncèrent l'attitude des jurés dont ils soulignèrent l'âge (tous avaient plus de 50 ans) et la qualité de bourgeois. En fait, à côté d'un rentier et d'un vétérinaire, se trouvaient un employé et plusieurs artisans.

Outre son hérédité, divers facteurs peuvent expliquer le verdict. Les avocats de la partie civile ignorèrent Villain et concentrèrent leur plaidoirie sur la mémoire de Jaurès. Ils firent citer plus de 40 témoins (seuls 27 se présentèrent), ce qui allongea la durée du procès, sans doute au grand dam des jurés, retenus loin de leurs affaires. Pour démontrer que les idées de Jaurès sur la patrie et l'armée avaient été déformées, Me Paul-Boncour commit l'imprudence de lire de longs extraits de L'Action française et du pamphlétaire Urbain Gohier, au risque de donner une très mauvaise image de Jaurès. Les avocats de Villain, eux, furent particulièrement habiles. Enfin, les cas de criminels acquittés n'étaient pas rares à cette époque (Henriette Caillaux avait été acquittée en 1914, Germaine Berton le sera en 1923).

D'après la vulgate, Louise Jaurès aurait payé les frais du procès, mais aucun document officiel ne l'atteste. Le compte rendu du procès est silencieux sur ce point et les journaux contradictoires.

Le verdict fut suivi de grandes manifestations de protestation. Quant à Raoul Villain, il mena une vie aventureuse et mourut assassiné à Ibiza en 1936 par un républicain ou un anarchiste espagnol selon certains, par un Français combattant en Espagne selon d'autres.

 

Source : Ministère de la Défense - DMPA

Trois jours à Verdun

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Infos pratiques
Distance
15 km
Les villes
Douaumont Fleury-devant-Douaumont Douaumont Douaumont-Vaux Varennes-en-Argonne Romagne sous Montfaucon Verdun

Musée Mémoires 39-45

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La partie du blockhaus  que vous voyez ne représente que 10%  de sa surface. Presque entièrement enterré, le poste de commandement de la batterie Graf Spee figure parmi les plus importants bunkers de la région. 

Sur 5 étages et 500m² d'expositions, la visite en sens unique débute sous l'accueil, dans le casernement des 25 soldats défendant la position. Dans des lieux restaurés à l'identique, vous découvrez la vie quotidienne sur le mur de l'Atlantique, au travers de mises en scène saisissantes de réalisme.

Les étages suivants vous plongent dans l'atmosphère des années de guerre en Bretagne : guerre éclair, stalags, occupation, France Libre, Collaboration, Résistance, combats pour Brest, Libération, ... Au fil des nombreuses anecdotes, c'est une rencontre pleine d'émotions avec celles et ceux qui ont vécu, ici, cette guerre.

Retour à la lumière au niveau des kiosques d'observation et du point de vue panoramique, offrant une vue unique sur l'entrée de la rade de Brest de la Presqu'île de Crozon à Ouessant.

La visite se termine par une promenade sur le site, ou l'on peut découvrir les autres blockhaus de défense rapprochée, ainsi que divers  matériels plus imposants.

 

Sources : ©Musée Mémoires 39-45
Office de tourisme : Plougonvelin - Boulevard de la mer - Tel : 02 98 48 25 94
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Infos pratiques

Adresse

Le Prédic – Route de la pointe Saint Mathieu 29217
Plougonvelin
02 29 02 84 56

Tarifs

Plein tarif : 7,5€ Jeunes de 6 à 16 ans : 5,5 € Groupes (à partir de 12 personnes) : 6,5€ Gratuité : enfants de moins de 6 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert 7 jours sur 7, de 10h00 à 18h30 sans interruption, du 1er avril au 11 novembre ainsi que durant les vacances scolaires de Noël (hors jours fériés), et les vacances de février (zones B & C)

Fermetures annuelles

Du 12 novembre au 31 mars. Ouvert durant les vacances scolaires hors jours fériés (zones B & C).

Lens’ 14-18

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Ouvert gratuitement, Lens' 14 - 18 est un centre d’interprétation présentant les batailles et les événements de la Grande Guerre sur les 90 kilomètres de front 1914 - 1918 du Nord — Pas-de-Calais.

Il a pour ambition d'aider à la compréhension de tous les publics ce que fut le quotidien des soldats de toutes les nationalités durant la Première Guerre mondiale.

Situé au pied de la colline de Notre-Dame-de-Lorette, Lens’ 14-18 – Centre d’Histoire Guerre et Paix présente la Grande Guerre sur le sol du Nord-Pas-de-Calais.

Le bâtiment contemporain, dessiné par l’architecte Pierre-Louis Faloci, se structure autour de cubes de béton noir appelés « chapelles ».

A l’aide de techniques muséographiques innovantes, le centre d’interprétation international met en scène une collection exceptionnelle de documents iconographiques (cartes, photographies d’archives, films d’époque) et d’objets emblématiques. En provenance du monde entier, ces documents reflètent le point de vue de tous les protagonistes (Français, Allemands, Britanniques…). Près de 400 photos sont exposées en grand format. Des cartographies dynamiques illustrent les différentes offensives et une vingtaine de films d’archives immergent le visiteur dans le premier conflit mondial.

L'exposition permanente, conçue par un comité scientifique international et dirigé par l'historien français Yves Le Maner, donne les clés de lecture et d'appropriation des thèmes et de la chronologie du premier conflit mondial. Elle établit un récit cohérent des événements qui ont frappé la région Nord - Pas-de-Calais entre 1914 et 1918. Les grandes étapes du conflit présentées sont : la guerre de mouvement et le système des tranchées, les offensives meurtrières et l’occupation du Nord, les offensives de 1918 et la mort au front, les ruines et la grande reconstruction.

L'exposition du Lens 14-18 rend accessible au grand public l'histoire de la Première Guerre mondiale dans le Nord et le Pas de Calais. Les événements sont présentés de manière synthétique, la visite dure environ deux heures. Les photos de haute qualité, les objets de collection et les cartes dynamiques sont disponibles uniquement sur place et ils aident à cette compréhension rapide

La ligne de front d’une centaine de kilomètres sur les Flandres françaises et l’Artois a vu tomber près de 580 000 soldats d’une quarantaine de nationalités. Leurs noms sont commémorés sur l’Anneau de la Mémoire : Mémorial International de Notre-Dame-de-Lorette localisé à 1500 mètres et leurs fiches militaires sont consultables gratuitement sur des tablettes numériques dans l’espace mémoriel du musée Lens’ 14 - 18.

Situé au pied de la colline de Notre-Dame-de-Lorette, Lens’ 14-18 – Centre d’Histoire Guerre et Paix présente la Grande Guerre sur le sol du Nord-Pas-de-Calais.

Le bâtiment contemporain, dessiné par l’architecte Pierre-Louis Faloci, se structure autour de cubes de béton noir appelés « chapelles ».

A l’aide de techniques muséographiques innovantes, le centre d’interprétation international met en scène une collection exceptionnelle de documents iconographiques (cartes, photographies d’archives, films d’époque) et d’objets emblématiques. En provenance du monde entier, ces documents reflètent le point de vue de tous les protagonistes (Français, Allemands, Britanniques…). Près de 400 photos sont exposées en grand format. Des cartographies dynamiques illustrent les différentes offensives et une vingtaine de films d’archives immergent le visiteur dans le premier conflit mondial.

L'exposition permanente, conçue par un comité scientifique international et dirigé par l'historien français Yves Le Maner, donne les clés de lecture et d'appropriation des thèmes et de la chronologie du premier conflit mondial. Elle établit un récit cohérent des événements qui ont frappé la région Nord - Pas-de-Calais entre 1914 et 1918. Les grandes étapes du conflit présentées sont : la guerre de mouvement et le système des tranchées, les offensives meurtrières et l’occupation du Nord, les offensives de 1918 et la mort au front, les ruines et la grande reconstruction.

L'exposition du Lens 14-18 rend accessible au grand public l'histoire de la Première Guerre mondiale dans le Nord et le Pas de Calais. Les événements sont présentés de manière synthétique, la visite dure environ deux heures. Les photos de haute qualité, les objets de collection et les cartes dynamiques sont disponibles uniquement sur place et ils aident à cette compréhension rapide

La ligne de front d’une centaine de kilomètres sur les Flandres françaises et l’Artois a vu tomber près de 580 000 soldats d’une quarantaine de nationalités. Leurs noms sont commémorés sur l’Anneau de la Mémoire : Mémorial International de Notre-Dame-de-Lorette localisé à 1500 mètres et leurs fiches militaires sont consultables gratuitement sur des tablettes numériques dans l’espace mémoriel du musée Lens’ 14 - 18.

 

Sources : ©Lens’ 14-18 - Centre d’Histoire Guerre et Paix
 
Office de Tourisme et du Patrimoine de Lens-Liévin - 58 rue de la gare - 62300 LENS
Tél : 03 21 67 66 66
 info@tourisme-lenslievin.fr
www.tourisme-lenslievin.fr
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Infos pratiques

Adresse

102 rue Pasteur 62153
SOUCHEZ
03 21 74 83 15

Tarifs

Site en accès libre - Prestations de visites guidées à consulter sur le site www.lens14-18.com Visite gratuite : Oui Audioguide 3€ visite guidée tous les dimanches à 15h00 au prix de 6€ TP et de 0 à 3€ TR

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du Mardi au Dimanche de 10h à 18h d’Avril à mi-Novembre Ouvert du Mardi au Dimanche de 10h à 17h de mi-Novembre à Mars

Fermetures annuelles

Fermé en Janvier

Site Web : www.lens14-18.com