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Aktion Erben der Erinnerung

Aktion Erben der Erinnerung

 

Sehen Sie hier die Übertragung
der 5. Preisverleihungsfeier der „Erben der Erinnerung“ vom 20. Mai 2021 im Pantheon an

 

Es wird auf die Fotoreportage der Feier vom 20. Mai 2021 im Panthéon verwiesen (Verteidigungsministerium/ECPAD/Lara Priolet)

 

 

Die von der Direktion für Kulturerbe, Erinnerung und Archive (DPMA) des Verteidigungsministeriums in Zusammenarbeit mit dem Bildungs-, Jugend- und Sportministerium sowie dem Ministerium für Landwirtschaft und Ernährung geleitete Aktion „Erben der Erinnerung“ beleuchtet bemerkenswerte Unterrichtsprojekte über Verteidigung in Schulen oder Bildungseinrichtungen der Sekundarstufe. Diese Projekte sind Gegenstand von Dokumentarfilmen und wurden bei einer nationalen Preisverleihungsfeier im Pantheon ausgezeichnet.

„Erben der Erinnerung“ ist eine innovative Maßnahme, vor allem, weil sie kein Wettbewerb ist, sondern eine nationale Aktion zur Aufwertung schulischer Aktionen vor Ort. „Erben der Erinnerung“ verbindet außerdem mittels Dokumentarfilmen das Gedenken mit dem Kino. Diese Maßnahme ist auch völlig offen für fächerübergreifende Ansätze und jedes Alter, egal, ob es sich um Schüler der Grundschulen, Sekundarschulen oder Gymnasien handelt. Sie hebt jedes Jahr vor allem besonders verdienstvolle Klassen hervor, wie jene der Netzwerke für bildungspolitische Schwerpunkte, berufliche Bildung und landwirtschaftliche Ausbildung. „Erben der Erinnerung“ besitzt auch eine internationale Dimension, da französische Einrichtungen im Ausland ausgezeichnet wurden.

 

Siehe den Überblick der prämierten Projekte 2016-2021

Remise des trophées du 14 mai 2024

Vidéos à retrouver sur YouTube © Ministère des armées SGA / DMCA / ECPAD

La cérémonie de remise des prix au Panthéon

Héritiers de mémoire 2024 - Le lauréat du Prix «Photographier et filmer les conflits contemporains»

Héritiers de mémoire 2024 – Le lauréat du Prix « Le sport, un terrain de jeu… et d’armes » 

Héritiers de mémoire 2024 – Le lauréat du Prix « Pierre LOTI, officier-écrivain en guerre


Cycle scolaire 2023-2024 : 3 projets sont concernés par un prix.


PRIX APPEL A PROJETS « PHOTOGRAPHIER ET FILMER LES CONFLITS CONTEMPORAINS »

  • Lycée des métiers de l’habitat et du développement durable Dhuoda (30 – Nîmes – Académie de Montpellier) 

« Photographier et filmer la guerre dans l'ex Yougoslavie, du soldat aux médias »

En réponse à l'appel à projet "photographier et filmer les conflits contemporains", le projet porté par deux classes de Terminale nîmoise permet d’aborder les opérations en ex-Yougoslavie.

Les élèves ont découvert cette période via le visionnage de films : "La voix d'Aïda", film bosnien sur le massacre de Srebrenica ; "A perfect day" film espagnol et d'un documentaire "Moi, Eric mort à Sarajevo - Mourir pour la paix" réalisé par Jean-Luc Gunst. Ils ont ensuite étudié des photographies issues du site "images défense" de l'ECPAD. 

Après ce travail préparatoire, les élèves ont rencontré des témoins de ce conflit et ont visité le 2ème régiment étranger d’infanterie (REI), visite organisée par le Lieutenant-colonel David Mazel délégué militaire départemental adjoint du Gard.

Ils ont pu échanger avec une photoreporter indépendante, Emilie Buzyn et ont assisté à la conférence de Yann Jurovics, maître de conférences en droit public à l'Université d'Evry-Val d'Essonne spécialiste des crimes contre l'humanité et du tribunal pénal international (TPI).

La production finale est un film documentaire reprenant les recherches réalisées par les élèves qui ont également donné leurs impressions et leurs ressentis sur les différentes étapes du projet. Ce film sera mis en ligne sur le site environnement numérique de travail (ENT) du lycée et repris par les médias locaux.


PRIX APPEL A PROJETS « LE SPORT ET LES ARMÉES »

  • Lycée Saint François d’Assise (78 – Montigny-le-Bretonneux – Académie de Versailles) 

« Le sport, un terrain de jeu … et d'armes »

En réponse à l'appel à projet "Le sport et les armées", le projet réalisé par une classe de Terminale a permis aux élèves de développer leur esprit critique au travers de l'étude de films et d'émissions ; d’effectuer des recherches de ressources, notamment à la BNF ; de consolider les acquis des enseignements suivis en cours. 

Le sport s'est affirmé à partir de l'entre-deux-guerres comme un instrument de puissance utilisé pour la diplomatie, la propagande ou comme moyen de rayonner à l'international. Les JOP de Paris 2024 révèlent les enjeux géopolitiques actuels.

Au-delà de leurs recherches, les élèves ont visité les jardins mémoriels du Vel d'Hiv et ont participé à des ateliers proposés par le Mémorial de la Shoah. Ils ont aussi découvert la notion de mise en condition opérationnelle des militaires, présentée au sein de leur établissement.

Plusieurs intervenants ont pu apporter des témoignages :

  • Le Lieutenant-Colonel Christophe Garnier, joueur de rugby en première division, vice-champion français universitaire, sélectionné en équipe française militaire, a présenté son expérience au sein de l'Armée de Terre et l'importance du sport ;
  • Madame Pascale Magrey, diplômée en DEA d'Histoire de l'Art, a abordé la période nazie sous l'angle de l'histoire de l'art et de l'architecture ;
  • Deux élus de la communauté d’agglomération de St Quentin en Yvelines ont présenté les impacts des JOP sur l'agglomération en termes d'image et d'aménagement du territoire ;
  • Madame Delphine Christophe, professeur certifié d'Anglais, a exposé les problématiques sociales et politiques des Etats-Unis et plus largement celles des pays anglo-saxons.

Toutes ces recherches ont été exploitées pour la réalisation d'un journal télévisé sous la forme d’une édition spéciale présentant le lien étroit du sport et des armées.


PRIX APPEL A PROJETS « ÉCRIVAINS EN GUERRE »

  • Collège Les Allobroges (74 – La Roche-sur-Foron – Académie de Grenoble) 

« Pierre LOTI, officier-écrivain en guerre, écrivain-officier de guerre ; des guerres coloniales à la Grande Guerre (1870-1918) »

En réponse à l'appel à projet "Écrivains en guerre", ce projet au profit d'élèves de 5 classes, sur 3 niveaux (cinquième, quatrième et troisième), a pour objectif de valider de nombreuses compétences du socle commun de connaissances et de compétences. 2023 est l’année du centième anniversaire de la mort de Pierre Loti, soit l’opportunité de faire découvrir cet officier de Marine et écrivain.

Les élèves ont réalisé des recherches historiques et biographiques sur Julien Viaud dit Pierre Loti. Ils ont pu rencontrer l'historien Sylvain Venayre et échanger avec Marie-Ange Gerbal, présidente de l’association internationale des amis de Pierre Loti. Les élèves ont aussi été en contact avec le Vice-Amiral (2S) Loïc Finaz, officier de Marine et écrivain.

Les élèves ont complété leurs recherches et rencontres par une série de 3 visioconférences accompagnées d’un guide-conférencier et la conservatrice du musée Hèbre de Rochefort-sur-mer.

Les élèves ont ainsi réalisé une exposition sur panneaux intitulée "Pierre Loti, un écrivain en guerre" et proposé une lecture d'extraits de l'auteur, officier de Marine, autour de la période de 1870-1914.


Cycle scolaire 2023-2024 : 4 projets font l’objet d’une mention


MENTION SPÉCIALE

  • Lycée professionnel Edouard Gand (80 – Amiens – Académie d’Amiens) 

« 14-24 » 

Ce projet pédagogique au profit d’élèves de classe de Terminale professionnelle répond à l'appel à projet "Le sport et les armées". Il a pour finalité la réalisation d’une exposition.

Des recherches documentaires portant sur l’étude d’archives allemandes et de l’ECPAD ont été menées. Les élèves ont par ailleurs interviewé des acteurs de l'époque et ont visité l’Institution Nationale Invalides (INI).

L’exposition est déclinée en trois temps importants de l’histoire du sport :

  • L’athlétisme dans la Grande Guerre, avec des clichés inédits d’O. Sthiel de militaires français en captivité en Allemagne pratiquant différents sports. Deux clichés ont été découverts dans une exposition d’un musée de Berlin qui libère les droits pour l’exposition ;
  • Le football et la guerre d'Algérie, avec des archives des Harkis d'Amiens ;
  • Le sport réparateur, avec le Cercle Sportif de l'institut National des invalides (CSINI) et une association d'anciens militaires amiénois pratiquant le sport pour le Bleuet de France.

La section Diplôme National Métiers d'Art et du Design du lycée professionnel Branly d’Amiens a réalisé l'affiche de l'exposition qui aura lieu en 2024 à la Maison de la Culture d'Amiens. Les élèves du LP Gand sont les auteurs du catalogue de l'exposition.


MENTION TERRITOIRE

  • Ecoles des Ollières, Ecole de l’Alliance, Ecole primaire Saint Martin Bellevue, Ecole de Thorens Glières et Ecole primaire Evires (74 – Fillière – Académie de Grenoble) 

« 80ème anniversaire des combats du Plateau des Glières »

Ce projet pédagogique au profit des élèves des classes de CM1 et CM2 des cinq écoles primaires de la commune de Fillière répond à l'appel à projet "photographier et filmer les conflits contemporains". Il a pour objectif de consolider les enseignements liés à la Seconde Guerre Mondiale et de sensibiliser les élèves aux valeurs de la Résistance, à l'histoire et au rôle des maquisards des Glières. 

Le projet a été organisé à l’occasion du 80ème anniversaire des combats des Glières de mars 1944 entre les maquisards du Plateau des Glières et les forces de la milice française de Vichy et de la Wehrmacht. La commune de Fillière a coordonné ce vaste projet de territoire. Les écoles ont été accompagnées par CITIA, structure organisatrice du festival international du film d'animation d'Annecy, afin de créer un long métrage mêlant images animées et prises de vues réelles.

Les élèves ont participé à toutes les étapes d'élaboration des courts-métrages (conception des décors, personnages, tournages sur sites scolaires, enregistrement bande son et bande musicale, chants et textes patriotiques chantés par la chorale des élèves).

Pour y parvenir, les élèves ont rencontré les aînés du territoire pour collecter leurs témoignages, souvenirs et récits de cette période. Le montage intègre ces histoires. Un film commun rassemble les courts-métrages.

Une projection grand public sera organisée le 14 juillet 2024, date de commémoration de la libération du village de Thorens-Glières. Une diffusion plus large est prévue dans les salles de cinéma et les supports de communication de la commune.


MENTION ANIMATION

  • Lycée Victor Lépine (14 – Caen – Académie de Normandie) 

« Catherine "Miss" Dior, résistante, survivante de la déportation, confiant son histoire dans les coulisses du défilé fondateur de son frère, en 1947 »

Ce projet pédagogique porté par des élèves de Terminale - bac professionnel, en spécialité "métier de la mode", présente l'histoire méconnue de la sœur du grand couturier Christian Dior, Catherine, résistante et rescapée de la déportation pendant la Seconde guerre mondiale.

La classe "métier de la mode" a monté un spectacle vivant pour raconter l'engagement, la déportation et le retour à la vie de Catherine Dior. Les élèves ont prolongé un premier travail de recherche, concrétisé par réalisation de 4 planches de bande dessinée, porté par une classe professionnelle de la spécialité esthétique durant l’année scolaire 2020-2021.

Le spectacle sera joué lors de la journée portes ouvertes du lycée Victor Lépine puis présenté aux parents dans le cadre du 80ème anniversaire du Débarquement et la Libération.


MENTION MÉMOIRE PARTAGÉE

  • Lycée Chateaubriand (Rome – AEFE) 

« Trieste et le Carse : La mémoire et l'écriture de la guerre »

Ce projet pédagogique pluridisciplinaire au profit d'élèves de trois classes de Première du lycée français de Rome a pour objectif de consolider les enseignements littéraires, artistiques et d’histoire liés à la Première et à la Seconde Guerre Mondiale, au travers de l'histoire italienne et plus particulièrement celle de la ville de Trieste.

Les élèves ont travaillé sur les enjeux et les répercussions des deux guerres mondiales, sur le fascisme et sur « l’après-guerre » en Italie.

Les élèves ont construit des exposés, des présentations orales et écrites en croisant leurs recherches sur les auteurs au programme, leurs études de documents, leurs visites de sites à Trieste : visite guidée de la Risiera di San Sabba accompagnée d'activités didactiques sur l'horreur des camps et la mémoire de la Shoah ; visite du site de la Foiba de Basovizza considérée comme l'un des lieux majeurs de la répression effectuée par les soldats titistes de 1945 à 1947 (devenu monument d'intérêt national de l'État Italien en 1980).

Les élèves ont réalisé un journal de bord et participé à un concours de fiction historique à travers l’écriture de nouvelles.

Année 2022-2023

Pour sa 7e édition, la cérémonie s'est tenue le 25 mai 2023 au Panthéon

 

Visionner la retransmission de la 7e cérémonie (© ECPAD/Maxence Carion)

Reportage photographique à venir

Visionner le film documentaire "La guerre d’Algérie : une histoire commune, des mémoires partagées ?", Collège Katia et Maurice Kraft – Béziers (© ECPAD)

Visionner le film documentaire "Écrivains en guerre", Collège Vallée du Lys – Lys Haut Layon (© ECPAD)

Visionner le film documentaire "Engagement, citoyenneté et fraternité d’armes : les destins croisés du général Leclerc et du lieutenant Amado Granell, officier de la Nueve", Lycée Clément Marot – Cahors (© ECPAD)

Visionner la vidéo "Matilda in the library", École Emile Roux – Soisy-sous-Montmorency

 

Cette année scolaire 2022/2023, l’opération, pour sa 7e édition, valorise en particulier les actions s’inscrivant dans les appels à projets de la DMCA en partenariat avec l’éducation nationale, l’enseignement agricole et de nombreux acteurs mémoriels mettant à disposition des classes leurs ressources pédagogiques. Trois appels à projets ont été proposés :

  • La guerre d’Algérie : une histoire militaire, des mémoires combattantes ;
  • Écrivains en guerre ;
  • Leclerc, itinéraire d’un Français libre.

 

Pour le cycle scolaire 2022-2023, trois projets sont concernés par un prix et trois projets par une mention.

Prix appel à projets "La guerre d'Algérie : une histoire militaire, des mémoires combattantes".

  • Collège Katia et Maurice Kraft (34 – Béziers) – Académie de Montpellier

"La guerre d’Algérie : une histoire commune, des mémoires partagées ?"

 

En réponse à l’appel à projets initié par la DMCA sur "La guerre d’Algérie : une histoire militaire, des mémoires combattantes", ce projet au profit d’élèves de 3e d’un collège situé en REP+ incluant une SEGPA, une ULIS TFC et une ULIS TSL a pour objectif de mener un travail autour des mémoires de la guerre d’Algérie afin de faire comprendre aux élèves ce qui distingue l’Histoire et les mémoires. En amont, les élèves ont étudié en classe ce lien entre Histoire et mémoires à partir de témoignages divers. Ils se sont rendus au Mémorial de Rivesaltes pour y réaliser un travail en ateliers sur la mémoire des harkis à partir de documents d’archives. Les élèves ont participé à une rencontre entre différents témoins directs de la guerre d’Algérie, organisée en partenariat avec l’ONaCVG. Ils ont assisté à une représentation théâtrale « Les fils des hommes » par la compagnie Action d’espace et à un spectacle de danse contemporaine inspiré du livre "Des hommes" de Laurent Mauvignier qui raconte au travers du témoignage d’enfants de harkis, de pieds-noirs, d’appelés, de fellaghas, le souvenir de la guerre d’Algérie. Enfin, tout au long de l’année, les élèves ont été amenés à découvrir différentes œuvres sur le sujet (livres, BD, films, chansons) dans différentes disciplines (lettres, éducation musicale...). En parallèle de ces actions, deux expositions se sont tenues au sein du collège : "La guerre d’Algérie : histoire commune, mémoires partagées ?" de l’ONaCVG et "Les valises sur le ponts" de Pierrevives (archives départementales de l’Hérault). À l’issue, un livret a été élaboré par les élèves, rendant notamment compte de leur travail en ateliers. Ils ont également rédigé un texte dans lequel ils expliquent ce qui distingue l’Histoire des mémoires. Ce travail servira dans le cadre de l’oral du DNB. Par ailleurs, des élèves volontaires réalisent un web documentaire qui retrace le projet.

 

Prix appel à projets "Écrivains en guerre"

  • Collège Vallée du Lys (49 – Lys Haut Layon) – Académie de Nantes

"Écrivains en guerre"

 

En réponse à l’appel à projets initié par la DMCA sur "Écrivains en guerre", ce projet au profit d’élèves de 3e aborde les grands conflits du XXe siècle. En amont, une exposition sur Maurice Genevoix, prêtée par l’ONaCVG, a été présentée aux élèves. En parallèle, les élèves en cursus cinéma ont entamé un travail cinématographique et plastique à partir d’œuvres d’écrivains ayant relaté leur expérience de la Grande Guerre. En cours de français, les élèves ont réalisé des sculptures représentant des soldats gazés à partir du roman "Cris" de Laurent Gaudé. De décembre à janvier, ils ont découvert avec leur professeur de français des textes de résistants tels que Charlotte Delbo, Paul Eluard, Marianne Cohn, Louis Aragon et Madeleine Riffaud. Dans ce cadre, une cérémonie a été organisée devant l’Arbre du Souvenir de la Résistance et de la Déportation, planté dans la cour du collège en 2018. Les élèves ont lu des textes originaux et d’écrivains engagés. En mars, lors d’un séjour à Paris, ils se sont rendus au Panthéon pour une visite sur le thème "Résistances : Histoire et Mémoires" et au Musée de l’Armée pour une autre visite thématique sur "L’âge de la guerre totale : 1914-1945". De plus, durant l’année scolaire, le collège a accueilli plusieurs expositions prêtées par l’ONaCVG, sur les OPEX françaises et sur la guerre d’Algérie. À l’issue, un court-métrage réalisé par les élèves a fait l’objet d’une présentation aux familles et aux autres élèves lors d’une soirée au cinéma de Lys-Haut-Layon. Les autres travaux des élèves (textes, sculptures, ...) y ont été aussi exposés pour une présentation aux familles et aux autorités locales.

 

Prix appel à projets "Leclerc, itinéraire d'un français libre"

  • Lycée Clément Marot (46 – Cahors) – Académie de Toulouse

"Engagement, citoyenneté et fraternité d’armes : les destins croisés du général Leclerc et du lieutenant Amado Granell, officier de la Nueve"

 

En réponse à l’appel à projets initié par la DMCA sur "Leclerc, itinéraire d’un Français Libre" ce projet au profit de lycéens leur a permis d’étudier les destins croisés du général Leclerc et du lieutenant Amado Granell, officier espagnol de la Nueve – 9e compagnie de la 2e Division Blindée, appelée Division Leclerc et composée notamment d’Espagnols. Les soldats de la Nueve furent les premiers à entrer dans Paris et atteindre la mairie le 24 août 1944, marquant ainsi le prélude à la Libération de la capitale française. Le projet est porté par des élèves intégrés à la section binationale Bachibac, qui les amène à obtenir le baccalauréat français et le Bachillerato espagnol, ainsi que des élèves de Section Européenne espagnol. L’établissement est également apparié avec l’IES Clot del Moro de Sagunto, établissement espagnol de la Comunidad Valenciana, c’est-à-dire la région d’origine du lieutenant Granell. Les élèves ont travaillé tout d’abord sur l’épopée africaine du général Leclerc où des Espagnols intégrèrent la division qu’il dirigeait pour le général de Gaulle. Puis, dans un second temps, ils ont approfondi son parcours comme libérateur de Paris en présentant le rôle des soldats de la Nueve. La valorisation de la thématique de la "mémoire internationale partagée" et de la fraternité d’armes prend une dimension particulièrement importante dans le cadre du partenariat avec l’établissement Clot del Moro de Sagunto. L’objectif de ce travail est double. Le premier est historique en créant une exposition virtuelle reconstituant les destins croisés du général Leclerc et d’Amado Granell. Le second est mémoriel avec la réalisation d’un monument "éphémère" en hommage aux Espagnols ayant combattu dans les rangs de l’armée française et dans la Résistance, à Cahors sur la place des Républicains Espagnols.

 

Mention mémoire partagée

  • Collège Les Dauphins (38 - St Jean de Soudain) – Académie de Grenoble

"Héritiers de mémoire : les écrivains en guerre, témoins et acteurs des deux conflits mondiaux"

 

Ce projet pédagogique au profit d’élèves de 3e s’inscrit dans un EPI intitulé "Héritiers de mémoire : artistes et scientifiques en guerre, témoins et acteurs des deux conflits mondiaux" et répond à l’appel à projets "Écrivains en guerre". En amont, les élèves ont mené des recherches documentaires au CDI afin de définir ce qu’est un témoin, un acteur et de réaliser des biographies des artistes et scientifiques étudiés dans les différentes disciplines. Ils ont travaillé sur la méthodologie de la lecture et de l’analyse de textes sous différentes formes (poésie, roman, lettre, témoignage...) pour en aborder ensuite les grands principes de rédaction. En français, les élèves ont étudié l’œuvre de Joseph Kessel "L’armée des ombres" et découvert, en anglais, le conflit vu depuis l’Angleterre. En arts plastiques, ils ont appris à étudier différentes œuvres picturales. Enfin en mathématiques, ils ont travaillé sur les apports de la science au service de la guerre. À Londres, les élèves ont visité l’Imperial War Museum, le Cabinet War Rooms, le D-Day Museum, le siège de la BBC, le HMS Belfast et le Royal Air Force Museum. En Normandie, ils se sont rendus sur les plages du débarquement, notamment Omaha Beach, le cimetière de Colleville-sur-Mer et enfin, au Mémorial de Caen. La production finale est un roman graphique constitué de textes rédigés et d’illustrations produites par les élèves, en langue française et anglaise, et évoquant la mémoire des deux conflits mondiaux. Ce livre, publié en version numérique et en version papier, retrace l’histoire et la mémoire du conflit à travers cinq chapitres.

 

Mention animation musicale

  • École Emile Roux (95 – Soisy-sous-Montmorency) – Académie de Versailles

"Matilda in the library"

 

Ce projet pédagogique au profit d’élèves de CE2, CM1 et CM2 répondait à l’appel à projets "Écrivains en guerre". Dans ce cadre, ils ont mis en scène un spectacle intitulé "Matilda in the library", une comédie musicale qui a été jouée et chantée en anglais, inspirée du roman "Matilda" de Roal Dahl. En amont, les élèves ont réalisé les décors, les meubles, les accessoires et les costumes. Cette pièce met donc en scène Matilda qui découvre dans la bibliothèque, les œuvres d’écrivains tels Saint-Exupéry, d’Hemingway ou Jean Anouilh. Les élèves ont écrit le spectacle et les dialogues. Une chorale accompagne les scènes jouées.

 

Mention innovation

  • Collège Saint Bruno (38 – La Tour du Pin) – Académie de Grenoble

"Créons un musée virtuel en hommage à Roland de La Poype et l’épopée du Normandie-Niémen"

 

Ce projet pédagogique au profit d’élèves de 3e comprenant des ULIS et un dispositif EIP a pour but de contribuer au devoir de mémoire en réalisant un Musée sur Roland de La Poype et l’épopée du Normandie - Niémen à l’occasion du 80e anniversaire du Normandie-Niémen. À Paris, les élèves ont visité le Musée de l’Air et de l’Espace et ont assisté à la conférence sur l’épopée du Normandie - Niémen. Ils ont également visité les Invalides (Musée de l’Ordre de la Libération) et l’École Militaire de Paris. Puis, ils ont participé à la cérémonie de ravivage de la Flamme du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe avant de rencontrer Madame de La Poype, artiste plasticienne et seconde épouse de Roland de La Poype. À leur retour, un carnet de bord et un podcast ont été réalisés par les élèves et partagés sur le site internet du collège. En Technologie, les élèves ont travaillé sur le logiciel "Sweethome 3D" afin de créer le musée virtuel. Enfin, toute la classe a assisté au spectacle "Héros d’hier et d’aujourd’hui" (Compagnie Minotaure) au Château de Serrières. Ce travail s’est conclu par la présentation du projet de musée virtuel à Madame Marie-Noëlle de La Poype, propriétaire du Château de Serrières. De plus, des visites du musée sur tablettes numériques ont été organisées au CDI pour les autres classes de l’établissement.

 

Voir le panorama 2016-2021 des projets primés

Année 2021-2022

DPMA_2022_HM_Affiche

Pour sa 6e édition, la cérémonie s'est tenue le 12 mai 2022 au Panthéon

 

Visionner le clip de la 6e cérémonie de remise des trophées "Héritiers de mémoire", le 12 mai 2022 au Panthéon © ECPAD

Visionner le teaser © ECPAD

Voir le reportage photographique de la cérémonie du 12 mai 2022 au Panthéon (Ministère des Armées/ECPAD/Mathilde Gardel/Thomas Paudeleux)

Visionner le film documentaire "Mémoire de nos héros, ces forces vives qui nous inspirent", Lycée professionnel Camille Claudel – Clermont-Ferrand (© ECPAD)

Visionner le film documentaire "Marie Curie, une femme d’exception", Collège Olympe de Gouges – Ingwiller (© ECPAD)

Visionner le film documentaire "La guerre d’Algérie : une histoire militaire, des mémoires combattantes", LEGTA de l’Orne – Sées (© ECPAD)

 

L’opération "Héritiers de Mémoire", conduite par la Direction de la mémoire, de la culture et des archives (DMCA) du ministère des Armées, en lien avec le ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports et le ministère de l’Agriculture et de l’alimentation, met en lumière des projets remarquables d’enseignement de défense d’écoles ou d’établissements d’enseignement secondaire. Ces projets font l’objet de films documentaires, d’attribution de mentions lors d’une cérémonie nationale de remise de trophées au Panthéon.

"Héritiers de mémoire" est une opération innovante. En premier lieu,  il ne s'agit pas d'un concours mais bien d' une action de mise en valeur nationale d’actions scolaires de terrain. "Héritiers de mémoire" mêle par ailleurs la mémoire et le cinéma, à travers les films documentaires. Cette opération est également profondément ouverte aux approches pluridisciplinaires et à tous les âges, qu’il s’agisse des élèves d’écoles, de collèges, de lycées. Elle met chaque année tout particulièrement en lumière des classes particulièrement méritantes, comme celles de réseaux d’éducation prioritaire, de l’enseignement professionnel et de l’enseignement agricole. "Héritiers de mémoire" a enfin une dimension internationale, des établissements français à l’étranger étant primés.

 

Cette année scolaire 2021/2022, l’opération, pour sa 6e édition, valorise en particulier les actions s’inscrivant dans les appels à projets de la DMCA en partenariat avec l’éducation nationale, l’enseignement agricole et de nombreux acteurs mémoriels mettant à disposition des classes leurs ressources pédagogiques. Trois appels à projets ont été proposés :

 

Pour le cycle scolaire 2021-2022, 3 projets sont concernés par un prix et 3 projets par une mention.

 

Prix "Appel à projets Marie Curie, les sciences et la guerre"

  • Collège Olympe de Gouges (67 – Ingwiller) - Académie de Strasbourg

"Marie Curie, une femme d’exception"

En réponse à l’appel à projets initié par la DMCA sur l’engagement de Marie Curie dans la guerre, les élèves de 3e ont mené un travail pluridisciplinaire (histoire- géographie, mathématiques, physique-chimie) sur les travaux de Marie Curie, leur intérêt et leur impact lors de la Première Guerre mondiale. Dans un premier temps, les élèves se sont rendus au Panthéon, au Musée du Louvre ainsi qu’au Musée Curie. Puis, au travers de ces visites, les élèves ont réalisé des capsules vidéos portant sur Marie Curie.

Un journal télévisuel a été conçu avec des reportages réalisés par les élèves.

 

Prix "Les OPEX : combattre, soutenir, honorer"

  • Lycée professionnel Camille Claudel (63 – Clermont-Ferrand) - Académie de Clermont-Ferrand

"Mémoire de nos héros, ces forces vives qui nous inspirent"

En réponse à l’appel à projets initié par la DMCA sur "les OPEX : combattre, soutenir, honorer" ce projet pédagogique est mis en œuvre au profit d’élèves de Terminale de CAP spécialité "agent de sécurité" et de Seconde du baccalauréat professionnel "métiers de la sécurité". Il a pour ambition de faire découvrir les métiers de la sécurité tout en sensibilisant les élèves au travail de mémoire. Ces derniers ont donc commencé par entreprendre des recherches sur les OPEX. Ils ont pu ainsi rencontrer plusieurs anciens combattants qui ont témoigné de leurs engagements respectifs. Ils ont ensuite visité le 92 e régiment d’infanterie situé à Clermont-Ferrand avec lequel ils ont créé le mémorial des soldats disparus de ce régiment au cours de différentes OPEX. Les élèves ont également participé à différentes cérémonies, comme celles du 11 novembre, du 7 janvier et du 11 mars 2022. Lors d’un séjour à Paris, ils ont visité l’Arc de Triomphe, le musée des Armées et le mémorial des OPEX. À l’issue de ces visites, les élèves ont réalisé des affiches et présenté des exposés. L’ensemble de ces travaux contribue à la réalisation de leur chef-d’œuvre de fin d’année scolaire.

 

Prix "La guerre d’algérie : une histoire militaire, des mémoires combattantes"

  • LEGTA de l’Orne (61 – Sées) – DRAAF de Normandie

"La guerre d’Algérie : une histoire militaire, des mémoires combattantes"

En réponse à l’appel à projets initié par la DMCA sur "la guerre d’Algérie : une histoire militaire, des mémoires combattantes", ce projet pédagogique a vu le jour au profit des élèves de Terminale du baccalauréat technologique "STAV" de l’enseignement agricole du LEGTA de l’Orne. Il a permis de mener une réflexion autour du programme "La Guerre d’Algérie et ses mémoires". Les élèves ont alors participé aux commémorations de la guerre d’Algérie à travers la collecte de témoignages. Ils ont ainsi pu rencontrer Monsieur Thuault, de la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie (FNACA) et interroger plusieurs anciens combattants dans le but de concevoir et monter une exposition installée au sein du CDI de l’établissement. Puis, ils ont assisté à la représentation "Le cœur fume encore" au théâtre d’Argentan et organisé une projection-débat autour du film "Des hommes" réalisé par Lucas Belvaux. Les restitutions des travaux se sont déroulées autour d’un moment de convivialité en partageant un repas avec des spécialités de la cuisine algérienne, organisé par le lycée.

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Mention "Animation musicale"

  • LEGTA de Crézancy (02 – Crézancy) – DRAAF d’Amiens

"Devoir de mémoire : les chemins de la Mémoire 1914 - 1918"

Ce projet pédagogique, au profit des élèves de Première du lycée agro-viticole de Crézancy porte sur la Première Guerre mondiale et plus particulièrement sur les événements qui se sont déroulés à proximité du lycée : Château-Thierry et l’Aisne. Il a notamment permis aux lycéens d’appréhender les impacts du conflit mondial sur les paysages. Les élèves ont commencé par effectuer des recherches historiques pour comparer les cartes topographiques, anciennes et actuelles. Puis, ils ont découvert les sites du mémorial de Belleau et ont visité Seringe, Château-Thierry et Nesles. Ils se sont également rendus à la Caverne du Dragon et au chemin des Dames. À l’issue, une création poétique et musicale, un slam ainsi que des réalisations artistiques paysagères ont été créées par les élèves.

 

Mention "Mémoire partagée"

  • Lycée français de Düsseldorf (Allemagne – Düsseldorf) – Réseau AEFE

"Voyage sur les traces de la Grande Guerre"

Réalisé au profit des élèves de troisième du Lycée français de Düsseldorf, ce voyage pédagogique leur a permis d’approfondir les enseignements liés à la Grande Guerre et plus particulièrement sur le territoire des Hauts de France. En amont, les élèves ont étudié, en français, des lettres de Poilus et en anglais, des poèmes et des chansons sur la Grande Guerre. Ils ont ensuite abordé l’oeuvre du peintre et graveur Otto Dix. Puis, les élèves se sont rendus à l’historial de la Grande Guerre et sont allés sur les principaux champs de bataille situés dans les Hauts de France. Ils ont ainsi découvert le Mémorial Beaumont- Hamel, le Mémorial de Vimy, la Nécropole de Notre Dame de Lorette et le Musée de Thiepval où ils ont admiré les fresques de Joe Sacco, auteur de romans graphiques. De ces visites et voyages, les élèves s’en sont inspirés pour réaliser une exposition présentée au sein de leur établissement.

 

Mention "Lutte contre la discrimination"

  • Collège Aimé Césaire (69 – Lyon) - Académie de Lyon

"La lanterne magique d’Izieu"

Ce projet pédagogique est mis en œuvre au profit des classes allant de la 6 e à la 3 e d’UPEAA (Unité pédagogique pour des élèves allophones et arrivants) du collège. Les élèves ont participé à la réalisation d’un court-métrage à partir des dessins des enfants d’Izieu. Ce travail a favorisé l’appropriation de l’histoire liée à ce lieu et plus généralement à la Seconde Guerre mondiale. Pour réaliser ce court-métrage, les élèves ont dû s’intéresser aux faits historiques. Ils ont également dû se familiariser aux métiers du cinéma et aux techniques du récit d’aventures et de la lecture à haute voix. Puis, ils se sont rendus à la maison d’Izieu, durant deux jours. Ils ont participé à un atelier "mise en voix" et à un atelier "bruitage". Enfin, pour finaliser l’ensemble du court-métrage, ils ont numérisé des dessins, mis en "voix" et assuré le bruitage. À l’issue, un making-of du film a été réalisé et retrace l’ensemble des étapes de création du court-métrage.

 

Année 2020-2021
HM visuel 2020-2021
 
Cette année scolaire 2020/2021, l’opération, pour sa 5e édition, valorise en particulier les actions s’inscrivant dans les appels à projets de la DPMA en partenariat avec l’éducation nationale, l’enseignement agricole et de nombreux acteurs mémoriels mettant à disposition des classes leurs ressources pédagogiques. Trois appels à projets ont été proposés :

 

La cérémonie du jeudi 20 mai 2021 est placée sous le signe de la diversité, au travers de la variété des différents projets recevant un trophée, de la diversité territoriale représentée avec des établissements scolaires issus de dix villes différentes, des formes variées de participation des jeunes (présentiel pour certains élèves et distanciel pour d’autres) et d’une mise en lumière de projets concernant la lutte contre la haine et les préjugés avec la remise par la ministre déléguée auprès de la ministre des armées de deux trophées sur ce thème.

Elle est aussi sous le signe du renouveau et de l’inventivité. Elle traduit très concrètement la place des jeunes au cœur des commémorations, en leur confiant, pour la 1ère fois, l’animation de cette cérémonie nationale de remise des trophées. Elle met en valeur la grande faculté d’adaptation des équipes pédagogiques et des partenaires mémoriels pour conduire, autrement et malgré tout, des projets dans un contexte de crise sanitaire.

Elle fait fortement appel à l’innovation mémorielle, pédagogique et numérique.

Elle met également en avant la notion d’engagement, les thèmes des appels à projets portant sur des parcours d’engagement particulièrement forts et différents, comme par exemple celui de Marie Curie, du Général Charles de Gaulle ou encore de résistants méconnus.

Cette cérémonie est diffusée pour la première fois en direct sur les sites institutionnels et réseaux sociaux du ministère des armées.

 

Visionner la retransmission de la 5ème cérémonie de remise des trophées "Héritiers de mémoire", le 20 mai 2021 au Panthéon

Voir le reportage photographique de la cérémonie du 20 mai 2021 au Panthéon (Ministère des Armées/ECPAD/Lara Priolet)

Visionner le teaser © ECPAD

Visionner la vidéo « "Tout se meut, s'altère, se décompose et se recompose", Destructions et reconstructions à Lyon », lycée Colbert - Lyon (© ECPAD)

Visionner la vidéo "Marie Curie, une scientifique engagée dans la Grande guerre", collège Saint-Exupéry - Noisy-le-Grand (© ECPAD)

*****

 

Pour le cycle scolaire 2020-2021, 2 projets sont concernés par un prix, et 2 projets par une mention.

 

Prix "Appel à projets paysages en guerre, paysages de guerre"

  • Lycée Colbert (69 – Lyon) – Académie de Lyon

  « "Tout se meut, s'altère, se décompose et se recompose", Destructions et reconstructions à Lyon »

En réponse à l’appel à projets initié par la DPMA sur l’impact des guerres sur le paysage, les 24 élèves de première STMG (Sciences et technologies du management et de la gestion) du lycée Colbert de Lyon ont mené un travail de recherche pour comprendre et mesurer l’impact de la Seconde guerre mondiale sur le paysage urbain lyonnais. Pour mieux cerner les enjeux autour de ce sujet, les élèves ont effectué des recherches aux Archives municipales ainsi qu'au Centre d'histoire de la Résistance et de la Déportation (CHRD) sous la forme d’une enquête documentaire. Les thématiques abordées ont été celles du bombardement allié du 26 mai 1944, la destruction des ponts du Rhône et de la Saône par les Allemands en septembre 1944 et les actes de sabotage dans la région lyonnaise. Les recherches ont été complétées par un atelier sur les espaces touchés par les conflits mondiaux, mené par une équipe de l’ECPAD. Le résultat de cette grande enquête a pris la forme d’un dossier illustré par une carte faisant la somme des recherches menées par les élèves ainsi qu’une restitution orale aux Archives municipales.

 

Prix "Appel à projets Marie Curie, les sciences et la guerre"

  • Collège Saint-Exupéry (93 – Noisy-le-Grand) – Académie de Créteil

"Marie Curie, une scientifique engagée dans la Grande guerre"

En réponse à l’appel à projets initié par la DPMA sur l’engagement de Marie Curie dans la guerre, les 26 élèves de troisième du collège Saint-Exupéry de Noisy-le-Grand ont mené un travail pluridisciplinaire sur l’impact des travaux et des actions de Marie Curie sur la Première guerre mondiale. Dans un premier temps, les élèves ont abordé en classe d’histoire, le contexte autour de ce conflit, et lors des cours de physique-chimie, le phénomène de la radioactivité. Ils se sont par la suite rendus au Panthéon, au Musée de la Grande Guerre de Meaux ainsi qu'au Palais de la découverte pour y approfondir, à travers différents ateliers, les découvertes scientifiques de Marie Curie : désintégration nucléaire et exploitation de la radiographie par rayons X sur le front de la Grande Guerre notamment. Cela a également été l’occasion, tout au long du projet, d’évoquer les recherches effectuées par d’autres femmes scientifiques, comme Lise Meitner. A l’issue de ces travaux, les élèves ont réalisé une série de rayogrammes retraçant les épisodes de la vie de Marie Curie en insistant sur son engagement pendant le premier conflit mondial.

 

Mention "Appel à projets Marie Curie, les sciences et la guerre"

  • Lycée professionnel Clair Foyer (82 – Caussade) – DRAAF d’Occitanie

 "Marie Curie, les sciences et la guerre : une mémoire épistolaire"

En réponse à l’appel à projets initié par la DPMA sur l’engagement de Marie Curie dans la guerre, les élèves de première du lycée professionnel Clair Foyer de Caussade ont souhaité remettre dans son contexte les avancées scientifiques et la condition des femmes à l’aune de la Première guerre mondiale. C’est donc tout naturellement que les élèves ont choisi d’étudier le personnage de Marie Curie dans sa globalité : une femme d’exception, sociale, scientifique et patriote. Les élèves ont donc commencé par réaliser des recherches bibliographiques et vidéographiques sur la vie scientifique et personnelle de Marie Curie. Ils ont ensuite étudié la correspondance qu’elle a tenu avec les membres de sa famille mais aussi avec des personnalités de renom ; ainsi que des données extraites de ses cahiers de laboratoire. Ces travaux leur ont permis de concevoir un recueil de lettres imaginées et rédigées par leurs soins. Les plus intéressantes de par leurs qualités historiques et scientifiques vont être intégrées dans un projet muséographique du Musée Marie Curie. Enfin une exposition sur la vie de Marie Curie a été présentée au sein du lycée pendant les journées portes ouvertes.

 

Mention "Lutte contre la haine et les discriminations"

  • Cité scolaire François Villon (75 – Paris) – Académie de Paris

 "Souvenirs de déporté-es"

Ce projet pédagogique interdisciplinaire est mis en œuvre au profit d'élèves de troisième de la cité scolaire François Villon à Paris. "Souvenirs de déportés" a pour objectif de transmettre la mémoire et l'histoire de la déportation à travers un spectacle musical. Ce projet s'inscrit dans un réseau d'éducation prioritaire rassemblant plusieurs établissements (classe de CM2 de l’école Fournier de Paris et élèves du lycée professionnel Frédéric Bartholdi en Seine Saint-Denis) impliqués dans cette réalisation. En amont, les élèves ont sélectionné un ensemble de lettres et de textes de résistants et de déportés avec leur professeur d'histoire afin de les mettre en scène à l'aide de leur professeur de théâtre. La partie chantée du spectacle est interprétée par un chœur composé de 30 élèves. Les costumes sont confectionnés par les élèves de lycée professionnel Frédéric Bartholdi. Des études documentaires et des visites au mémorial de la Shoah, musée de l’Armée, la fondation de Gaulle et le Mont Valérien, ont enrichi leur travail artistique. Les élèves, accompagnés de musiciens professionnels et dirigés par Yohann Recoules se sont ainsi produits en concerts (filmés) au profit de publics scolaires et de particuliers.

Année 2019-2020

 

Ce 14 mai 2020 devait se tenir, au Panthéon, la 4e cérémonie de remise de trophées de l’opération "Héritiers de mémoire". En lien avec le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse et le ministère de l’agriculture et de l’alimentation, cette opération, initiée par la Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) du ministère des armées, vise à mettre en lumière les projets d’enseignement de défense les plus novateurs menés par les établissements scolaires, et qui ont bénéficié d’une subvention dans le cadre de la Commission interministérielle de coopération pédagogique (CICP).

Compte tenu des mesures de confinement mises en œuvre dans le cadre de la pandémie, cette cérémonie n’a pu se tenir à la date prévue. Ainsi, il a été proposé aux 6 établissements primés de rejoindre l’édition suivante, qui devrait se tenir en mai 2021, en présence de hautes autorités du monde de la défense, de l’éducation nationale et de l’agriculture, sous l’égide de Madame la Secrétaire d’état auprès de la ministre des armées.

La DPMA a néanmoins souhaiter rendre hommage au travail jusque-là accompli au sein des 6 établissements distingués lors de l’édition 2020, et propose, outre une brève présentation de leurs projets, 3 petits films réalisés "avec les moyens du bord" sur la base des seules photos fournies par les 3 établissements primés dans le cadre de leur réponse à des appels à projets : le collège Pierre André Houel, de Romainville, académie de Créteil ; le lycée agricole de Rethel, DRAAF du Grand-Est ; l’école primaire "Les Vignottes" de Eulmont, académie de Nancy-Metz, ainsi que les 3 films réalisés à partir des prises de vues collectées par l'Ecpad pour les autres établissements.

 

Voir les films :

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Pour cette quatrième édition, trois établissements ont été sélectionnés parmi ceux présentés en CICP :

 

Prix "Jeunes héritiers"

  • École primaire Les Vignottes, Eulmont

"Itinéraires pour la paix"

Voyage pédagogique au profit d'élèves de CM1- CM2. Ce projet a pour objectif de mieux faire connaitre aux élèves les évènements passés pour comprendre le monde d'aujourd'hui, réfléchir sur les conflits, leur résolution et la construction de la paix. En amont, les élèves collecteront des informations sur le milieu environnant (Normandie, Caen) et réaliseront une frise chronologique collective pour tenter de comprendre les évènements qui ont conduit à la 2ème Guerre mondiale. Le séjour s'organise en trois temps. Tout d'abord la visite du Mémorial de la Paix, en lien avec un animateur d'activités. Puis celle des sites du Débarquement :  la Pointe du Hoc, les cimetières de Colleville sur mer et de la Cambe. Enfin, les élèves prendront part à différents ateliers (lectures d'affiches, prise de décision, jeux coopératifs, étude de documents sonores) et à des rencontres avec des témoins ayant vécu l'occupation et le Débarquement. A l'issue, une exposition de photographies sera réalisée ainsi qu'une projection commentée par les élèves.

 

Prix "Appel à projets Charles de Gaulle"

  • Collège Pierre André Houel, Romainville

"Présentation d’une émission de radio : Entrer en Résistance : Comprendre, refuser, résister"

Ce projet a pour objectif d'appréhender l'engagement de Charles de Gaulle avec comme point de départ de ce travail l'appel du 18 juin 1940.  En amont, les élèves étudieront le contexte historique de l'époque et les résonances actuelles, entreprendront un travail de recherches à partir de ressources et de témoignages présents, entre autres, sur le site Chemins de mémoire, sur celui du musée de l'Armée ou encore à partir des ressources de la Fondation Charles de Gaulle. Les élèves se sont rendus au musée de l'Ordre de la Libération le 05 novembre et ont commencé leur travail de recherches avec les ressources fournies par le musée. Chaque semaine, ils travaillent avec chaque professeur afin d’appréhender les enjeux de l’entrée en résistance de Charles de Gaulle et de ceux qui l’ont suivi.

En partenariat avec l'association "La porte à côté", impliquée dans les quartiers populaires, des ateliers radiophoniques seront mis en place dès le mois de décembre et permettront la réalisation d'une émission de radio. Celle-ci se composera de rencontres de spécialistes et d'acteurs de cette période. À l'issue de ce travail, une exposition sonore sera réalisée prenant la forme d'une émission de radio.

 

Prix "Appel à projets paysages en guerre, paysages de guerre"

  • LEGTA de Rethel, Rethel

"Photographies : Paysages de guerre, paysage en guerre"

Dans le cadre de l'appel à projets paysages en guerre, paysages de guerre, atelier photographique sur le site de la butte de Vauquois pour des élèves de première d'un lycée agricole. En amont, les élèves échangeront avec l'artiste photographique   Thierry Chantegret autour de son exposition "paysages de la Grande Guerre". En visualisant ses travaux, les élèves seront sensibilisés à l'art de la photographie. En lien avec leur professeur d'histoire-géographie et le documentaliste du lycée, iIs analyseront ces documents avant de se rendre sur le site de la butte de Vauquois, où aura lieu un atelier photographique. Les élèves travailleront sur la sélection des photos, la rédaction des légendes et l'installation de l'exposition. Un vernissage aura lieu au sein de l'établissement pour présenter les travaux des élèves.

Visionnez ici le reportage réalisé par France 3 Grand-Est au lycée de Rethel durant le direct de la cérémonie Héritiers de mémoire 

 

Pour cette année, trois mentions sont par ailleurs décernées à :

 

Mention "Lutte contre la haine et les discriminations"

  • Lycée international Charles de Gaulle, Dijon

 "Comment s’écrit l’histoire des déportés de la SHOAH ?"

Projet d’écriture d’une biographie de Madame Clarisse Weill, originaire de Côte d’Or, déportée dans le Convoi 77, dernier grand convoi en partance vers les camps le 31 juillet 1944. Ce projet s’inscrit dans le projet à dimension européenne "Convoi 77" qui vise à faire rédiger les biographies de chacun des déportés qui y ont pris place par des élèves de leur territoire d’origine. Ce projet pluridisciplinaire (lettre et histoire) mis en œuvre par une trentaine d’élèves de seconde, comporte également la visite de la maison d’Izieu et la participation à un atelier mémoriel mis en place par le site. Il ambitionne de développer chez ces jeunes lycéens une véritable réflexion citoyenne.

 

Mention "Mémoire partagée"

  • Lycée Kerraoul, Paimpol

 « Kerraoul-Vietnam 2020 »

Projet, qui s’inscrit dans le cadre de l’appel à projets de la DPMA : "Paysages en guerre, paysages de guerre". Il consiste en un voyage mémoriel au Vietnam au profit d’une trentaine d’élèves de terminale. Il a pour objectif de les faire travailler sur la mémoire de la guerre d’Indochine, notamment par la visite du site de la bataille de Dien Bien Phu, dont 56 jours de combat ont profondément modifié l’environnement. Les élèves effectueront une étude sur les paysages en s’appuyant sur des documents d’archives et sur les constats fait sur le terrain. Il est à noter que cet établissement bénéficie d’un jumelage avec un établissement vietnamien depuis plusieurs années.

 

Mention "Musique"

  • École Ferdinand BUISSON, Villiers-le-Bel

"Tous les enfants de la Résistance"

Projet pluridisciplinaire (histoire, français, éducation musicale) incluant une dimension éducative mémorielle, au profit de jeunes élèves issus d’une école située en REP+. Le projet inclut notamment l’étude de l’opéra "Miss Louise and the flying Yankee" de Gaël Lépingle et Julien Joubert, dédié à la mémoire d’Anise Postel-Vinay, résistante déportée à Ravensbrück avec Germaine Tillion. Les élèves de CM1 participeront aux commémorations du 75e anniversaire de la Libération des camps et assureront l’animation musicale de la cérémonie de remise des trophées Héritiers de mémoire du 14 mai 2020 au Panthéon.

Année 2018-2019

Visionner la captation de la cérémonie de remise de prix

Voir le reportage photographique de la cérémonie du 23 mai 2019 au Panthéon - Visionner le teaser (© ECPAD)

Visionner le documentaire "Le capitaine Nemo explore la Défense" - École primaire publique Le Broussan (© ECPAD)

Visionner le documentaire "René Cassin, un engagement pour le droit et pour la paix" - Collège Jongkind, La Côte Saint-André (© ECPAD)

Visionner le documentaire "Reporters de guerre, la bataille de Dunkerque en mai et juin 40 (opération Dynamo)" - Lycée professionnel agricole EPLEFPA des Flandres, Dunkerque (© ECPAD)

Visionner la vidéo "Nouvelles du front..." réalisée par les élèves du lycée Lyautey de Casablanca (© ECPAD)

 

Héritiers de mémoire 2019

© Jacques Robert/SGACOM

 

Pour cette troisième édition, dont la cérémonie s'est tenue le 23 mai au Panthéon, trois établissements ont été sélectionnés parmi ceux présentés en CICP :

 

  • École primaire publique Le Broussan, Le Broussan

Dans le cadre de l'appel à projets Le capitaine Nemo explore la Défense, réalisation d'un cahier numérique sur Jules Verne (cycle 3), de calligraphies et d'un journal de bord (CE2, CM1 et CM2).

  • Collège Jongkind, La Côte Saint-André

Dans le cadre de l'appel à projets René Cassin, un engagement pour le droit et pour la paix, réalisation par des élèves de troisième d'un compte rendu individuel de leur voyage à Paris, de diaporamas sur René Cassin et d'un dossier complet du résultat de leurs recherches à son sujet présenté sous forme d’exposition.

  • Lycée professionnel agricole EPLEFPA des Flandres, Dunkerque

Dans le cadre de l'appel à projets Reporters de guerre, réalisation par des élèves de terminale d'un court-métrage documentaire de 20 minutes sur ce thème ciblé sur la bataille de Dunkerque en mai et juin 40 (opération Dynamo).

 

Pour cette année, quatre mentions sont par ailleurs décernées à :

 

Mention Reporters de guerre

  • Lycée Barral, Castres

En réponse à l'appel à projets Reporters de guerre, réalisation d'un reportage sur les principales opérations extérieures du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (8e RPIMA), basé à Castres, par des élèves de seconde (visionner le reportage).

Mention René Cassin

  • École primaire Jules Vernes, La Ville es Nonais

En réponse à l'appel à projets René Cassin, réalisation, par des élèves de CM1-CM2, d'un livre sur la vie et l'oeuvre de cet homme politique français, prix Nobel de la Paix, qui a joué un rôle fondamental dans l’élaboration de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.

Mention mémoire partagée

  • Lycée Lyautey, Casablanca

Réalisation de deux vidéos sur l'engagement des combattants marocains dans les deux conflits mondiaux par des élèves de première et de terminale. Ceux-ci imagineront et liront des lettres que des spahis et des tirailleurs, mobilisés sur le front, auraient pu adresser à leurs proches. La moitié de ces textes seront lus en arabe, avec des sous-titres.

Mention Animation musicale

  • Lycée Camille Jullian, Bordeaux

À l’occasion de la cérémonie, les élèves de seconde et de première du baccalauréat "Techniques de la Musique et de la Danse" présenteront deux chants issus du répertoire classique : "la Marseillaise" de Rouget de L’Isle, et "l’Hymne Européen" issu de la 9ème symphonie de Beethoven, ainsi qu'une création du collège Saint Genès La Salle de Bordeaux : "Liberté", réalisée dans le cadre du parcours artistique et culturel "Le chant d’action, se souvenir et s’engager" mis en place par la DAAC de Bordeaux.

Année 2017-2018

écoliers Thann

Les enfants lauréats du prix des écoles marchent dans les rues de Thann dévastée par les bombardements. © Albert Moreau/ECPAD

 

Pour cette deuxième édition, où l’enseignement agricole est primé pour la 1ère année, trois établissements ont été sélectionnés parmi ceux présentés en CICP :

 

  • École primaire Le Petit Prince, Écouves

Création d'un web documentaire sur le thème "La Rencontre du Petit Prince avec un aviateur ornais de la Première guerre mondiale" pour des élèves de CM1 et de CM2.

 

  • Collège Émile Guillaumin, Moulins

Réalisation d'une carte interactive présentant un parcours de la mémoire des monuments et sites locaux en lien avec les deux conflits mondiaux.

 

  • Lycée agricole Enilbio, Poligny

Dans le cadre de l'appel à projets 1917, des ressources pour vaincre, travail des élèves de première avec un comédien - metteur en scène professionnel afin de préparer une restitution sous forme de prise de parole.

 

Pour cette année, Héritiers de mémoire s’enrichit également de trois mentions :

Mention appel à projets

  • Pôle éducatif Saint-Exupéry, Vauvilliers

En réponse à l'appel à projets Le Petit Prince explore la Défense, réalisation d'un DVD et d'une bande-dessinée racontant la rencontre du Petit Prince et de l'aviateur Georges Guynemer par des élèves d'un établissement rural de CM1-CM2 (consulter le bilan de l'opération).

 

Mention mémoire partagée

  • Collège Les Dagueys, Libourne

En réponse à l'appel à projets Le Petit Prince explore la Défense, création d'une vidéo et d'une chanson par des élèves de troisième. Réalisée à la manière d'un film muet, la vidéo doit s'accompagner d'encarts textuels trilingues (français, anglais et allemand) et de musiques dont un générique sous la forme d'une chanson. Cette production fera également l'objet d'un échange avec une classe allemande pour écrire la séquence consacrée au soldat allemand.

 

Mention innovation

  • Lycée de la communication de Metz

Retour d’expérience du voyage à Auschwitz des élèves de terminale L auxquels la DPMA a souhaité confier exceptionnellement en 2018 la rédaction en chef d’un numéro de la revue Les Chemins de la mémoire.

 

Visionner la captation de la cérémonie de remise de prix, le 24 mai 2018, et le teaser (© ECPAD).

Visionner la vidéo de la visite de Madame Darrieussecq, secrétaire d'État auprès de la ministre des armées, à l'école d'Écouves (© ECPAD).

Visionner le documentaire "Rencontre entre le Petit Prince et un aviateur Ornais" - École primaire d’Écouves (© ECPAD).

Visionner le documentaire "De la guerre à la paix" - Collège Émile Guillaumin (© ECPAD).

Visionner le documentaire "Classe des transmissions, à propos de 1917" - Lycée agricole de Poligny (© ECPAD).

Visionner l'extrait filmé de la rencontre entre M. Henri Borlant, grand témoin, et les élèves du lycée de la communication de Metz (© lycée de la communication de Metz).

Visionner le film du pôle éducatif de Vauvillers "Dessine-moi un avion - Un as chez le petit prince" (© Pôle éducatif Saint-Exupéry).

Année 2016-2017

 

Pour cette première édition, trois établissements ont été sélectionnés parmi ceux présentés en CICP :

 

  • Collège de l'Harteloire, Brest

Écriture par des élèves de troisième d'une fiction radiophonique sur l'arrivée des Américains et du jazz à Brest en 1917 (voir le reportage réalisé par l'ECPAD).

 

  • Collège Louise Michel, Saint-Just-en-Chaussée

Création d'une pièce de théâtre sur la Résistance par des élèves de troisième (voir le reportage réalisé par l'ECPAD).

 

  • Lycée professionnel Montesquieu, Valence

Réalisation de sculptures en hommage aux résistants du massif du Vercors par des élèves de seconde, première et terminale de métallerie (voir le reportage réalisé par l'ECPAD).

 

Visionner la captation de la cérémonie de remise de prix, le 2 juin 2017, et le teaser réalisés par l'ECPAD.

Voit l'album photo de la cérémonie - Crédits : ©Ecpad - version imprimable - version vidéo

Kriegsreporter

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Junge Reporter des Gedenkens

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Die Gymnasiasten aus Metz vor dem Buch der Namen in Auschwitz, Februar 2018
Die Gymnasiasten aus Metz vor dem Buch der Namen in Auschwitz, Februar 2018

Zusammenfassung

    Zusammenfassung

    DATUM: Juli 1942

    ORT: Frankreich

    HERAUSGEGEBEN: Verhaftung von Henri Borlant, 15 Jahre, und Deportation nach Auschwitz-Birkenau

    Henri Borlant ist das einzige jüdische Kind unter 16 Jahren, das Auschwitz nach seiner Festnahme 1942 überlebt. Nach der Deportation im Juli überlebt er drei Jahre im Todeslager. Nach seiner Rückkehr wird er Arzt. Als ihm die Redaktion vorschlägt, Schüler des Gymnasiums für Kommunikation in Metz zu treffen, antwortet er: „Das ist meine Aufgabe“.

    Ich erzähle Ihnen nun meine Geschichte. Ich wurde am 5. Juni 1927 in Paris geboren. Ich bin das vierte von 9 Geschwistern. Meine Eltern waren russische Juden, die vor dem Ersten Weltkrieg im Jahre 1912 nach Frankreich gekommen waren, weil sie von der Demokratie träumten. Zu Ende des Schuljahres 1939 kommen Kriegsgerüchte auf. Die Behörden im 13. Arrondissement von Paris befürchten Bombardierungen. Wie in anderen Stadtteilen mit vielen Kindern wird deren Abreise organisiert. Man setzt meine Mutter, meine Geschwister und mich also in einen Zug, der uns in ein kleines Dorf südlich von Angers bringt. In der Nacht bringt meine Mutter meine jüngste Schwester zur Welt. Am nächsten Tag, dem 1. September, wird die Generalmobilmachung durch Aushang bekanntgegeben. Ich werde in der Schule eingeschrieben und erhalte vom unterrichtenden Priester eine katholische Erziehung. Bald schon werde ich getauft, mache meine Erstkommunion, dann die Firmung und werde sehr gläubig. Mit 14 Jahren komme ich aus der Schule und finde eine Stelle in der Werkstatt nebenan. Wir waren glücklich, weil wir zusammen waren und die schönen Seiten am Land entdeckten, während es in Paris viele Einschränkungen gab.

    Mitten in dieser Ruhe holen uns am 15. Juli 1942 deutsche Soldaten ab. Sie haben unsere Namen und unsere Adresse. Mein Vater war nicht auf der Liste. Ich war 15 Jahre alt, war auf der Liste, genauso wie mein Bruder Bernard und meine Schwester Denise. Ich dachte, Deutschland würde Arbeitskräfte brauchen und ich solle dort arbeiten. Aber meine Mutter stand auch darauf. Ich war auf so etwas nicht vorbereitet. Sie konnte nicht arbeiten. Ich verstand das nicht. Wir sind auf das Lastauto gestiegen und es fuhr los. Unterwegs nehmen sie weitere Familien fest. Nach der Ankunft im Seminar von Angers werde ich von meiner Mutter und meiner Schwester getrennt. Am nächsten Tag kommt mein Vater zu mir und meine Mutter wird in das Dorf zurückgeschickt. Wir sind fünf Tage im Seminar geblieben.

    Eines Morgens werden wir in Tierwaggons geladen, die weder Fenster noch Sitze haben und in denen wir uns nicht ausstrecken können. Ich werde meine Schwester, die von uns getrennt wurde, nicht mehr wiedersehen. Der Zug bleibt vor seiner Abfahrt stundenlang stehen. Die Leute beginnen kurze Nachrichten zu schreiben, die sie durch die kleine Luke werfen. Auch ich mache das: „Mama, scheinbar fahren wir in die Ukraine, um bei der Ernte zu helfen.“ Später erfahre ich, dass meine Mutter die Nachricht von einem Eisenbahner erhalten hat.

    Die Fahrt dauert 3 Tage und 3 Nächte, ohne Essen und Trinken. Der Zug bleibt schließlich mitten auf einem Feld stehen. Man hört Schreie, Männer, Hunde. Beim Aussteigen werden wir aufgefordert, unser Gepäck zurückzulassen und wir müssen laufen. Man lässt uns in 5er-Reihen aufstellen und wir gehen ca. 2 Kilometer, bis wir zum Lager Birkenau kommen, das mit Stacheldraht umgeben ist, der unter Strom steht, wie wir sehr schnell erfahren. Wir werden zu einer großen Baracke geführt, bevor man uns Befehle erteilt: zuerst „Zieht euch ganz aus“. Vor aller Augen? Ja. Ich war sehr schamhaft. Es setzt erste Stockschläge. Ein weiterer Trupp kommt, der uns schert und rasiert. Ich sehe meinen nackten Vater mit kahl geschorenem Kopf. Dann bekommen wir eine Tätowierung. Diese Nummer ist unser Name, unsere Identität. Ich werde zur 51.055. Im Lager gibt es Franzosen, zumeist Widerstandskämpfer und Kommunisten, die neben ihrer Nummer ein rotes Dreieck tragen. Ein Buchstabe zeigt die Nationalität an. Die Grausamsten tragen grüne Dreiecke, ehemalige Verbrecher. Sie sind oft Chefs von Kommandos.

    Wir bekommen Kleidung, die bereits von kranken Menschen oder von solchen getragen worden war, die darin zweifelsohne gestorben sind. Die Schuhe sehen aus wie Holzsandalen. Mit ihnen zu laufen ist sehr schwierig. Bald schon haben wir alle Blasen an den Füßen. Wir werden angeschrien, geschlagen, können nicht trinken und verhungern fast. Jeden Tag kommen Züge mit neuen Deportierten. Sie sagen uns: „Ihr seid hier in einem Vernichtungslager. Außer über den Schornstein des Krematoriums kommt ihr von hier nicht weg.“ Es herrscht Panik. Ja, so hat das angefangen.

    Henri Borlant écolier

    écolier

    © Collection Henri Borlant

     

    WAS WAR DAS EINSCHNEIDENSTE EREIGNIS WÄHREND IHRER DEPORTATION?

    Ich glaube, das war der Hunger. Wenn man fast verhungert, ist man kein wirklicher Mensch mehr. Der Kopf ist nicht frei, man nimmt ab, man strengt sich über die Maßen an. Ich kenne den Hunger, den jene erlebt haben, die man heute auf den Archivdokumenten sieht, wie Skelette, die nur noch die Haut auf den Knochen haben. Ich kenne diejenigen, die daran gestorben sind. Das Wort Hunger, das ihr verwendet, wenn ihr das Mittagessen weglasst, bedeutet nicht das gleiche. Wir haben etwas erlebt, was man nicht mit Worten beschreiben kann. Wenn man solchen Hunger hatte wie ich, gibt es keinen Traum mehr, gar nichts mehr. Der Hunger lässt einen nicht los.

     

    KONNTEN SIE MIT IHRER FAMILIE ZUSAMMENBLEIBEN?

    Nach der ersten Woche in derselben Baracke mit meinem Vater wurden wir getrennt. Ich sah ihn manchmal am Abend. Nach einem Monat sagte er zu mir: „Ich bin 54 Jahre alt, ich werde es nicht mehr lange schaffen. Du musst durchhalten, denn deine Mutter braucht dich.“ Nach sechs Wochen habe ich ihn nicht mehr gesehen. Zwei Monate später wurde ich nach Auschwitz I geschickt und von meinem Bruder getrennt, den ich nicht mehr wiedersah. Ich blieb ein Jahr in Block 7, der von einem Barackenaufseher mit grünem Dreieck geleitet wurde, einem völlig Wahnsinnigen. Nach einem Jahr werde ich nach Birkenau zurückgeschickt. Es war zu einem riesigen Lager geworden. Ich suche meinen Bruder, finde ihn aber nicht.

    Lettre rédigée par le cheminot pour accompagner le mot adressé par Henri Borlant à sa mère et jeté à travers la lucarne du train avant de partir pour Auschwitz

    lettre

    © Collection Henri Borlant

     

    WAR ES IN EINEM LAGER MÖGLICH FREUNDSCHAFTEN ZU SCHLIESSEN?

    Das war nicht nur möglich, sondern unbedingt notwendig, um zu überleben. Es gab niemanden, der ohne gegenseitige Hilfe überleben konnte. Es gibt einen Moment, in dem man ganz allein nicht mehr kann. Es gibt einen Moment, in dem man 40 Grad Fieber hat und den man nicht überlebt, wenn man nicht von beiden Seiten gestützt wird, um beim Appell nicht zusammenzubrechen. Es gab auch moralische Unterstützung: Menschen, die mit mir sprachen, die mir Mut machten und mir sagten, dass sie da sind. An anderen Tagen sollte ich für sie da sein. Menschen derselben Sprache versuchten sich in Gruppen zusammenzutun. Als wir dann mehrere waren, sahen wir die Gefahr von allen Seiten kommen, wir warnten einander, was zum Überlebenskodex gehörte.

    Alle, die ich im Lager kennengelernt habe, sah ich später regelmäßig wieder. Es waren die einzigen, mit denen ich über das Leben in den Lagern sprechen konnte. Den Arzt Désiré Hafner, der mir später riet Arzt zu werden, kannte ich bis zu seinem Tod. Ich habe seinen Bericht protokolliert und wir haben eine DVD für die Stiftung zur Erinnerung an die Deportation gemacht... Ich habe ein gutes Dutzend Kollegen angerufen, die ich interviewete, wunderbare Menschen, die all das durchgemacht hatten. Wissende Leute, denn sie haben dasselbe erlebt. Niemand konnte uns so gut verstehen wie diejenigen, die denselben Weg gegangen waren.

     

    WIE ERKLÄREN SIE ES, DASS SIE DREI JAHRE NACH DER DEPORTATION NOCH AM LEBEN WAREN?

    Ich kann es nicht erklären. Ich war 15 Jahre alt und sehr zerbrechlich. Ich hätte wirklich nicht auf mich gesetzt. Dennoch habe ich den Typhus, die Tuberkulose usw. überlebt. Und die Lust zu leben ist etwas, das es wirklich gibt. Manche sagten sicht: „Es lohnt sich nicht zu leiden um zu sterben“ und sie ergriffen den elektrischen Stacheldraht. Es gab so manchen Selbstmord. Aber die meisten sagten sich, man müsse selbst unter diesen Bedingungen versuchen zu überleben, einen weiteren Tag und noch einen und noch einen. Wenn ich Ihnen das erzähle, möchte ich einen Satz hinzufügen, der nicht von mir stammt sondern von La Fontaine, im Märchen „Der Tod und der Holzfäller“: „Lieber leiden als sterben. So lautet die Devise des Menschen.“ Man leidet, man ist unglücklich, aber man klammert sich ans Leben.

    Le général Eisenhower et ses hommes découvrent des prisonniers exécutés par les nazis au camp d’Ohrdruf, le 5 avril 1945

    camp

    © Keystone-France

     

    WIE IST IHRE BEFREIUNG ABGELAUFEN?

    Im Oktober 1944, als die Russen näher kamen, wurden mehrere von uns in die Lager bei Berlin evakuiert. Jeden Tag flogen die alliierten Flugzeuge über uns hinweg. Ich wurde schließlich nach Ohrdruf geschickt, ein kleines Nebenlager von Buchenwald. Ich werde ein Neuling, das heißt, dass man mich die schlimmsten Arbeiten machen lässt. Eines Tages werde ich in einen Fleischerladen in der Stadt geschickt, um Essen für die SS zu holen. Während wir den Lastwagen be- und entladen, nähert sich ein Kriegsgefangener und sagt zu mir (er war Franzose): „Halte durch, es dauert nicht mehr lange, die Amerikaner sind nicht mehr weit weg und wenn du dich retten kannst, werden dich meine gefangenen Kameraden und ich verstecken. Der Fleischer hier ist ein Nazigegner. Du kannst dich ihm anvertrauen.“ Eines Tages, in der Nacht vom 3. auf den 4. April 1945, als wir wussten, dass die Amerikaner kommen, sind ein Kamerad und ich geflohen, da wir die Zwangsräumung, diese Todesmärsche, vermeiden wollten. Wir sind zu dem Fleischer, der uns Gefangenenkleidung gab. Am nächsten Tag kommen die Amerikaner. Ich bin frei. In ihrem Jeep fahren sie uns ins Lager Ohrdruf. Wir hatten das dringende Bedürfnis zu erzählen und zu zeigen, was geschehen war. Am 13. April bin ich im Repatriierungszentrum. Am 16. komme ich in Montigny-Lès-Metz an. Dort ist die Kontrolle der Papiere sehr streng. Ich habe keine. Ich gehöre in keine Kategorie: Gefangene, Unerwünschte, Arbeiter. Deportierte kennen sie nicht. Einer meiner Kameraden, dem man mitteilt, dass ihn seine Frau am Ostbahnhof erwartet, nimmt mich mit. Im Süden von Paris angekommen, essen wir das erste Mal in Frankreich. Das Telefon klingelt und man sagt mir „wir haben deine Mutter gefunden, sie wartet in ihrer Pariser Wohnung mit deinen Geschwistern auf dich.“ Ich hätte nicht geglaubt, sie wiederzusehen. Ich hatte mir immer gesagt, sie wäre zweifelsohne in einem der vielen Konvois nach Auschwitz gekommen. Ich fahre zu ihr. Sie hat mir keine Fragen gestellt und ich habe ihr nie etwas erzählt.

     

    WAS WAR NACH IHRER RÜCKKEHR AM SCHWIERIGSTEN?

     

    Es war nicht schwer, als ich zurückgekommen bin! Ich war in Paris, 17 Jahre alt, ich hatte die Zukunft vor mir und glaubte, nichts wäre mehr schwierig, nachdem ich das erlebt hatte. Vor allem habe ich meine Mutter wieder gefunden, ich konnte sie in meine Arme schließen und ihr sagen, wie sehr ich sie liebte. Dieses Glück hatten nicht alle. Zwei Jahre nach meiner Rückkehr inskribierte ich an der medizinischen Universität, da ich vor der Deportation keinen Abschluss gemacht hatte. Innerhalb von zwei Jahren bestand ich meine mittlere Reife und mein Abitur. Ich habe nie abgerüstet. Ich wurde Arzt, ein Beruf, den ich gerne ausübte. Ich hatte eine Praxis am Boulevard Richard Lenoir in Paris. Eines Tages behandelte ich eine deutsche Patientin, die mir ein Freund geschickt hatte. Sie hatte ihre Eltern verlassen, nachdem sie das Drama der Shoah entdeckt hatte. Sie kam einige Zeit später zurück und ich habe sie eingestellt. Wir verliebten uns, heirateten und bekamen drei wunderbare Töchter. Sie wartet zu Hause auf mich.

    Es gab weitere zufriedene und glückliche Momente, wie jenen, als mir der Präsident der Republik einen Orden im Elysée anheftete und eine kurze Ansprache hielt. Zu diesen glücklichen Augenblicken zählt auch das, was ich mit euch mache, das heißt, gegen den Nationalsozialismus zu kämpfen, das ist wichtig. Vor allem bin ich mir bewusst, dass es nicht allen immer gegeben ist, glücklich zu sein, etwas zu essen zu haben, wenn man Hunger hat, mit der Frau zusammen zu sein, für die man sich entschieden hat, das ist Glück. Wenn man das überlebt hat, was ich überlebt habe, ist es dumm, sein Leben zu vergeuden.

    Henri Borlant à son retour des camps, 1945

    retour

    © Collection Henri Borlant

     

    WENN MAN ETWAS ERZÄHLT, ERLEBT MAN ES AUF EINE GEWISSE WEISE WIEDER. IST ES FÜR SIE DAHER SCHWIERIG, IMMER WIEDER ZU ERZÄHLEN?

    Nein, nein... Ich hatte beschlossen, nie mehr nach Auschwitz zurückzukehren. Ich wurde oft gebeten, Schüler und Studenten dorthin zu begleiten. 1995 wurde ich von einer Professorin für Geschichte kontaktiert, deren Studenten eine Arbeit und Ausstellung zum Thema „Die Befreiung der Lager und die Rückkehr der Deportierten“ machten. Ich gab ihnen daher die Kassetten mit den Berichten, um zu ihren Überlegungen beizutragen. Sie bitten mich, Serge Klarsfeld zu kontaktieren, damit er bei der Eröffnung der Ausstellung anwesend sei. Ich kannte ihn nicht persönlich. Aber ich rief ihn trotzdem an und sagte ihm, dass ich das Buch, das er über die Deportation der Kinder geschrieben hatte, gelesen und ein Foto meines Bruders gesehen habe. Er sagt zu mir: „Ah, wie heißen Sie?“, ich sage ihm meinen Namen und er sieht in seinen Listen nach. Er sagt: „Ich habe Sie nicht als Überlebenden vermerkt, sind Sie nicht über das Hotel Lutétia zurückgekehrt?“; „Nein, ich bin früher heimgekommen.“ Er hat mich zu den Überlebenden hinzugefügt und akzeptierte dann zu kommen... Damals bat er mich, Schüler der Abschlussklasse der Region Rhône-Alpes, die gleich alt waren wie ich zum Zeitpunkt meiner Deportation, mit ihm zusammen nach Auschwitz zu begleiten. Ich sagte zu, weil ich mich nicht traute nein zu sagen und als ich auflegte, sagte meine Frau zu mir: „Aber du bist krank, du weißt, dass du bei der Vorstellung, dorthin zu fahren, vor Angst zitterst.“ Als die Jugendlichen mit ihrem Lehrer zum Flughafen Lyon kamen, sagte er zu ihnen: „Das ist Henri Borlant... er war im Juli 1942, als er verhaftet wurde, 15 Jahre alt, so wie ihr jetzt. Es gab 6.000 Kinder unter 16 Jahren, die 1942 verhaftet wurden und von den 6.000 ist er der einzige Überlebende.“ Das versetzte mir einen schweren Schock. Seither sage ich mir, dass ich mich nicht weigern darf zu berichten, da ich weiß, dass ich der einzige Überlebende einer so großen Zahl von Kindern bin, die ermordet wurden.

     

    SIE HABEN „MERCI D’AVOIR SURVÉCU“ (DANKE, DASS ICH ÜBERLEBT HABE) VERÖFFENTLICHT. WANN SIND SIE AUF DIE IDEE GEKOMMEN, IHRE ERLEBNISSE AUF PAPIER ZU BRINGEN?

    Es gab einen Moment, als ich mir sagte: „Wenn du es nicht jetzt tust, wirst du es nie mehr tun.“ Dieser schriftliche Bericht fehlte mir. Ich bin kein Schriftsteller, daher habe ich meine Geschichte Leuten erzählt, die es hören wollten, aufnehmen usw. Ich versuchte es zwei Mal und war nicht zufrieden. Daher sagte ich mir: „Ich muss es selbst machen.“ Also begann ich zu schreiben. Als das Buch herauskam, fand es einen größeren Widerhall als alle meine Filmberichte. Ein Journalist fragte mich: „Warum haben Sie das nicht früher geschrieben?“, ich antwortete: „Weil ich kein Schriftsteller bin.“ Ich beantworte lieber eure Fragen, denn ich sehe euch und ich weiß, auf welche Wissbegierde ich antworte, das ist etwas ganz anderes, und ich mache das mit Freude. Ich erinnere mich, dass man mich vor langer Zeit einmal fragte: „Haben Sie sich schon einmal geschämt, Jude zu sein?“ Damals antworte ich: „Geschämt, Jude zu sein? Nein, nein, ich habe mich nie geschämt... Ich hatte zu einem bestimmten Zeitpunkt Angst...“. Ich dachte tagelang darüber nach, das ging mir nicht mehr aus dem Kopf... Dann kamen mir Antworten, die für mich zufriedenstellend waren. Ich habe mich nicht geschämt, Jude zu sein, ich habe mich geschämt, Angst zu haben und habe diese Angst überwunden. Diese Angst behielt ich dennoch eine gewisse Zeit, dann ist sie eines Tages verschwunden.

    Henri Borlant témoigne devant les lycéens de Metz, 29 mars 2018

    metz

    © Vaea Héritier

     

    MACHT ES IHNEN HEUTE NOCH ETWAS AUS, IMMER NOCH IHRE TÄTOWIERUNG AUF IHREM ARM ZU SEHEN?

    Ja, es macht mir etwas aus. Es ist nicht einfach eine Tätowierung, eine Nummer. Es ist genau die 51.055. Diese Nummer, das heißt, es ist der 23. Juli 1942, als ich 15 Jahre, einen Monat und 10 Tage alt war, dass ich in dieses Vernichtungslager gebracht wurde, dass ich fast drei Jahre lang überlebt habe und mich gegen den Plan der Nationalsozialisten wehrte, uns in Asche und Rauch zu verwandeln. Das ist etwas, auf das ich stolz bin. Die Nationalsozialisten verbrannten uns, um uns verschwinden zu lassen, damit niemand etwas erfährt, und ich bin heute da und zeige euch diese Tätowierung. Es gibt Leute, die an Olympischen Spielen teilnehmen und eine Goldmedaille heimbringen. Diese Tätowierung ist meine Goldmedaille. Sie bedeutet, dass nur sehr wenige diesen Weg geschafft haben, dass ich ihn mit Krankheiten, Schlägen und Hunger ausgehalten habe. Ich bin da, leibhaftig, und prangere heute alle diese Sachen immer noch an. Ich wollte diese Tätowierung nie entfernen lassen. Anfangs habe ich sie versteckt, weil ich fürchtete, dass mir die Antisemiten Böses antun würden. Aber heute zeige ich sie euch, ich brauche sie nicht zu verstecken. Mit dieser Tätowierung kämpfe ich gegen Rassismus, gegen Antisemitismus und ich kämpfe auch für die Verteidigung der Demokratie.

    Es gibt etwas, auf dem ich bestehen muss. Ich gehöre zu denjenigen, die diese Zeit erlebt haben, die vier lange Jahre gedauert hat, als Frankreich von Marschall Pétain, Pierre Laval usw. geführt wurde. Sie haben mit den Nationalsozialisten zusammengearbeitet, sie haben unschuldige Menschen verhaftet. In diesen vier Jahren wurden mein Papa, mein Bruder, meine Schwester, meine Großeltern getötet, es wurden unzählige Kinder und Babys getötet, das ging jahrelang so und dann haben die Nazi verloren und ich konnte heim, ich konnte mein Land wieder mit einer demokratischen Führung vorfinden. Es gibt viele Länder auf der Welt, und Abermillionen von Menschen, denen eine solche Demokratie vorenthalten wird und die uns beneiden. Diese Demokratie haben wir geerbt, wir haben sie erhalten. Es gab Menschen, die haben ihr Blut dafür vergossen, sich von der Alleinherrschaft zu befreien. Wir haben das Wahlrecht und erfreuen uns daran, wir können gehen und kommen, wir können reden, für oder gegen etwas sein, das ist Glück. Wenn man dieses Recht wie ich verloren hat und es wiedererlangt, kennt man den Wert. Die Demokratie kann verloren gehen, wenn sich die Menschen nicht dafür interessieren, wenn sie nichts wissen wollen. Bei den Wahlen zeigt sich, dass es einen hohen Prozentsatz von Menschen gibt, die nicht wählen gehen. Ihr seid junge, gebildete Leute. Ihr müsst suchen, nachdenken, eure Wahl treffen und lernen, verantwortungsvolle Bürger zu sein.

    Portraits de déportés dans le bâtiment couramment appelé "Sauna" à Auschwitz-Birkenau

    déportés

    © DR

     

    WELCHE GEFÜHLE HABEN SIE NACH DEM KRIEG GEGENÜBER DEN DEUTSCHEN?

    Ich bedanke mich für diese Frage, denn sie ist sehr wichtig. Es sind nicht die Deutschen, es sind die Nazi, die ich hasse, ob sie nun Franzosen oder Deutsche sind. In dem Lager, in dem ich war, gab es Deutsche, die Nazigegner waren. Ich kann nicht vergessen, dass sie im Kampf gegen die Nationalsozialisten ihr Leben riskierten. Ich habe euch die Geschichte, als ich ein junges, hübsches Mädchen kennenlernte, deshalb erzählt, weil sie Deutsche war und ich sie geheiratet habe. Ihr Vater war im Krieg Soldat und als seine Tochter ihn nach Erklärungen fragte, sagte er: „Das ist vorbei und wir sprechen nicht mehr darüber.“ Das war der Punkt, an dem sie beschloss, nach Frankreich zu gehen. Ich bin nicht dagegen, dass man über Menschen, die Verbrechen begangen haben, richtet und sie ihrer Straftat entsprechend verurteilt. Die Gesellschaft braucht Gerechtigkeit, sie braucht keine Vergebung. Es dürfen nur die Opfer vergeben und niemand anderer.

    Autor

    Pierre-Mickaël Carniel, Jeanne Zeihen et Léa Caïd

    Ein neuer National- friedhof im Vercors

    Aktie :

    Friedhof am Pas de l’Aiguille.

    Denis Peschanski 2018

    Aktie :

    Denis Peschanski

    Das Fort de Queuleu

    Aktie :

    Einzelzellen des Nazi-Sonderlagers im Fort de Queuleu

    Auf den Spuren der Deportation

    Aktie :

    Platz der Ghettohelden, Krakau, Februar 2018

    Das Museum von Nantua

    Aktie :

    Poster of the exhibition Les Jours Sans (Days Without), held at the Nantua Museum. Plakat der im Museum von Nantua gezeigten Ausstellung „Les Jours Sans“.

    Raoul Villain

    1885-1936

    Aktie :

    Erkennungsdienstliche Akte. © Polizeipräfektur

     

    Villain wird am 19. September 1885 in Reims geboren und am 17. September 1936 auf Ibiza erschossen. Am Abend vor Ausbruch des Ersten Weltkriegs, am 31. Juli 1914, ermordet er Jean Jaurès. Während seines Prozesses im Jahr 1919 wird er freigesprochen.

     

    Der nationalistische Student

    Raoul Villain ist der Sohn von Louis Marie Gustave Villain, Hauptkanzleivorsteher am Zivilgericht in Reims, und von Marie-Adèle Collery, welcher 1887 eine geistige Störung attestiert wird, woraufhin sie in die psychiatrische Anstalt von Châlons-sur-Marne eingewiesen wird. Auch seine Großmutter väterlicherseits, Émélie Alba, litt an einer geistigen Störung. Während der Beerdigung dieser Großmutter verkündet er am Grab: "Es gibt Leute, die das Spiel der Deutschen mitspielen und somit den Tod verdienen!  ", nur kurze Zeit vor dem Mord am Jaurès. Er hat einen älteren Bruder, Marcel Villain, niederer Justizbeamter, Lieutenant der Luftfahrt und Offizier der Ehrenlegion, insbesondere geschätzt für seine hervorragenden Leistungen im Ersten Weltkrieg.

    Raoul Villain besucht zunächst die Jesuitenschule am Collège des Vororts Cérès, dann das Lycée seiner Geburtsstadt, das er jedoch ohne Abschluss verlässt. Im Oktober 1905 schreibt er sich an der Universität für Agrarwissenschaften in Rennes ein, wo er 1905 an Typhus erkrankt und nur knapp dem Tod entkommt. Aus seiner Polizeiakte geht hervor, dass er "vor seinem Militärdienst als sehr ernster, sehr freundlicher und gut gebildeter junger Mann galt", der "keinerlei schlechten Umgang hatte, keine Kneipen besuchte und auch keine Veranstaltungen".

    Im November 1906 wird er in das 94. Infanterieregiment in Bar-le-Duc eingebunden, bevor er 1907 als untauglich entlassen wird. Im Juni 1909 beendet er sein Studium an der Universität von Rennes als 18. seiner Klasse, die insgesamt 44 Studenten umfasste. Er arbeitet sechs Wochen in der Landwirtschaft im Arrondissement Rethel und kehrt anschließend zu seinem Vater nach Reims zurück. Im September 1911 führt ihn sein Weg ins Elsass. Von Oktober 1911 bis 29. Juni 1912 ist er als stellvertretende Aufsichtsperson im Collège Stanislas tätig und darf sich auf sein Abitur vorbereiten. Sein Professor für Rhetorik, Abt Charles, sagt über ihn "er mache einen sehr unglücklichen und lebensmüden Eindruck. Seinen Texten fehlen der Tiefgang, die Logik und die Konsequenz. Ich habe ihm einmal meine Befürchtungen vor den Bedrohungen des Krieges erläutert. Villain hörte mir zu. Er antwortete, "dass die Feinde von außen nicht die seien, vor denen man am meisten Angst haben müsse". Obwohl er sich seinem Umfeld gegenüber freundlich und höflich gibt, geht er keinerlei nähere Beziehungen ein und wird aufgrund seines Mangels an Autorität entlassen. 1912 hält er sich in England auf, davon sechs Wochen in London und ca. 10 Tage in Loughton, wohin er 1913 wieder zurückkehrt. Er wohnt bei Frau Annie Francis, die ihn laut The Observer, vom 6. Juni 1915, als "freundlichen und äußerst netten Mann" beschreibt. Im März und April 1913 reist er auch nach Griechenland und hält sich in Athen und Ephesos auf. Im Juni 1914 schreibt er sich an der École du Louvre für ein Studium der Archäologie ein. Laut Polizeiaktie "spricht der Vater seit sieben Jahren nur noch sehr traurig über seinem Sohn Raoul. Er ist exaltiert und instabil geworden und besessen von einem religiösen Mystizismus." Er kommt nur noch zweimal pro Jahr nach Reims und "erzählt nichts über sein Leben in Paris, wo er seit vier Jahren alleine lebt".

    Er ist  Mitglied des Sillon, einer christlich-soziale Bewegung unter Marc Sangnier, die 1910 durch Pius X verurteilt wird. Danach schließt er sich der "Liga der jungen Freunde von Elsass-Lothringen" an, einer ultra-nationalistischen und extrem rechts orientierten Studentengruppierung, wo er eine unbedeutende Rolle spielt. Jaurès wirft er vor, dass er sich gegen das Gesetz für einen 3-jährigen Militärdienst gestellt hat.

     

    Ermordung von Jean Jaurès

    Immer stärker entwickelt sich in Raoul Villain die Idee, Jaurès zu ermorden. Er kauft sich einen Revolver, beginnt den Führer der Sozialisten zu verfolgen und kritzelt zusammenhanglose Informationen über dessen Gewohnheiten in sein Notizbuch.

    Am Freitag, 31. Juli 1914 um 21.40 Uhr sitzt Jaurès mit seinen Mitarbeitern beim Essen zusammen. Er sitzt mit dem Rücken gegen ein offenes Fenster im Café du Croissant, 146 rue Montmartre in Paris (2. Arrondissement). Raoul Villain zieht mit Gewalt den Vorhang zurück, richtet den Revolver auf sein Opfer und drückt zweimal ab. Eine Kugel trifft den sozialistischen Tribun in den Kopf und er sinkt sofort in sich zusammen.

    Der Schütze versucht, über die rue de Réaumur zu fliehen, wird aber von Tissier, Layouter von L'Humanité, gesehen, der ihn verfolgt und ihn mit seinem Stock niederschlägt und dann mithilfe eines Polizisten am Boden immobilisiert. Auf dem Weg zur Polizeidienststelle ruft er: "Sie müssen mich nicht so fest fesseln, ich habe nicht die Absicht zu fliehen. Nehmen Sie lieber den Revolver, der sich in meiner linken Tasche befindet. Er ist nicht geladen. "

    Diese Ermordung, drei Tage vor Ausbruch des Ersten Weltkriegs, löst voreilig Feindseligkeiten aus, insbesondere durch die Genehmigung des Beitritts der Linken, einschließlich bestimmter Sozialisten, die zunächst gezögert hatten, zur "Union sacrée".

     

    Der Prozess

    Raoul Villain muss lange auf seinen Prozess warten und verbringt den gesamten Ersten Weltkrieg in Haft. In einem Brief, den er am 10. August 1914 im Gefängnis Santé an seinen Bruder schreibt, bestätigt er: "Ich habe den Anführer niedergestreckt, den großen Verräter der Epoche des Gesetzes über den 3-jährigen Militärdienst, den mit der großen Klappe, der die Aufrufe von Elsass-Lothringen unter den Teppich kehrte. Ich habe ihn bestraft und das war das Symbol des ersten Neubeginns, für Frankreich und für das Ausland." Die Untersuchung wird von Untersuchungsrichter Drioux geleitet.

    Der Prozess beginnt am 24. März 1919 vor dem Schwurgericht der Seine, vor äußerst patriotischem Hintergrund und nach 56 Monaten Untersuchungshaft. Der Angeklagte wird von den Anwälten Henri Géraud und Alexandre Bourson, auch Zévaes genannt, ehemaliger Abgeordneter der Sozialisten, verteidigt. Am letzten Verhandlungstag erklärt Villain "ich bitte um Vergebung für das Opfer und für meinen Vater. Der Schmerz einer Witwe und einer Waise lässt mich nicht mehr glücklich werden." Die Geschworenen müssen sich zwei Fragen stellen: 1.) Ist Villain des Mordes an Jaurès schuldig? 2.) Handelte es sich um einen vorsätzlichen Mord? " Nach kurzer Beratung und mit 11 zu 1 Stimmen, werden diese Fragen am 29. März 1919 verneint. Raoul Villain wird freigesprochen. Der Vorsitzende ordnet die Freilassung an und ehrt den Angeklagten als vorbildlichen Patrioten. Das Gericht beschließt einen Schadensersatz von einem Franken sowie Zinsen für die Zivilklage und verurteilt diese zur Rückzahlung der Prozesskosten an den Staat. Frau Jaurès wird somit verurteilt, die Prozesskosten zu zahlen.

    Als Reaktion auf dieses Urteil verfasst Anatole France, Eigentümer von La Béchellerie, einen kurzen Brief an die Redaktion von L'Humanité, der am 4. April erscheint: "Arbeiter, Jaurès hat für Euch gelebt und er ist für Euch gestorben. Ein unerhörtes Urteil verkündet nun, dass seine Ermordung kein Verbrechen gewesen sei. Dieses Urteil macht Euch und alle, die Eure Sache verteidigen, zu Gesetzesbrechern. Wacht auf, Arbeiter! " Sofort nach Veröffentlichung des Artikels kommt es zu einer Demonstration, organisiert von der Gewerkschaft der Arbeiter und der Sozialistischen Föderation der Seine, die sich am Sonntag, 6. April entlang der avenue Victor-Hugo bis nach Passy bewegt, dem Wohnort von Jaurès.

     

    Der Tod von Raoul Villain

    Aufgrund der feindlich gestimmten und von den Gewerkschaften der Arbeiter organisierten Demonstrationen ist Raoul Villain gezwungen, Auxerre im April 1919 überhastet zu verlassen. Er kehrt in die Anonymität von Paris zurück und wohnt in der rue Jean-Lantier, Nr. 7 unter dem Namen René Alba. Am 19. Juli 1920 wird er in einem Cafe in Montreuil, an der Kreuzung der rue Douy-Delcupe und der rue de Vincennes wegen Geldhandels festgenommen, und versucht sich aus Verzweiflung zu erwürgen. Am 23. Juli 1920 kommt er wieder auf freien Fuß. Erst am 18. Oktober 1920 wird er dann von der 11. Staatsanwaltschaft aufgrund seines mentalen Zustands zu nur 100 Franken Bußgeld verurteilt. Im September 1921 schießt er sich im Arbeitszimmer seines Vaters im Justizpalast von Reims zwei Kugeln in den Bauch, aus Protest, weil dieser seine Heiratsvorhaben missbilligte.

    Er emigriert nach Danzig, wo er seinen Lebensunterhalt als Croupier bestreitet. Von dort aus führt ihn sein Weg nach Memel, wo er bis 1926 lebt. 1932 lässt er sich auf der Baleareninsel Ibiza, Spanien nieder. Dank einer Erbschaft gelangt er zu Geld und mietet sich in einem Hotel in der Nähe von Santa Eulària, oder genauer cala Sant Vicenç, ein, wo er unter den Einwohnern als "der Irre vom Hafen" bekannt ist. Unterstützt von einigen Freunden, Laureano Barrau, spanischer Impressionist, und Paul-René Gauguin, Enkel des Malers, beginnt er mit dem Bau eines bizarren Hauses direkt am Meer. Das Haus, das noch heute existiert, wurde nie fertiggestellt.

    Kurz nach Ausbruch des Krieges in Spanien verbünden sich am 20. Juli 1936 die militärische Garnison und die Sicherheitskräfte der Insel mit den Faschisten. Die Republikaner in Barcelona senden ein Sonderkommando unter der Führung von Kommandant Bayo, um die Balearen zurückzugewinnen. Am 8. August kommt das Kommando auf Ibiza an.  Am 9. und 10. September trifft eine Kolonne aus nahezu 500 Anarchisten unter der Flagge "Cultura y Acción" auf Ibiza ein und es kommt zu 114 Toten. Am 12. und 13. September wird die Insel von der italienischen Luftwaffe bombardiert und inmitten dieses Chaos wird Raoul Villain von den Anarchisten hingerichtet.

    Er wird auf dem Friedhof Sant Vicent de sa Cala auf Ibiza beerdigt und in der Basilika Saint-Remi in Reims wird ein Trauergottesdienst abgehalten. Auf dem Nordfriedhof von Reims findet man ein Grab, das seinen Namen trägt (und seiner gedenkt) und das neu angelegte Grab seiner Eltern. Trotz der Bitten der Familie wurden seine sterblichen Überreste jedoch niemals nach Reims überführt.

     

    Warum wurde Raoul Villain freigesprochen?

    Der Mörder von Jaurès, zum Zeitpunkt der Tat im Jahr 1914 29 Jahre alt, hatte eine labile Persönlichkeit. Der jüngere Sohn eines leitenden Justizbeamten im Zivilgericht in Reims leidet unter der Last eines schwierigen Erbes: seine Mutter wurde in eine psychiatrische Anstalt eingewiesen und seine Großmutter väterlicherseits litt an einem mystischen Delirium. Nach dem Abbruch seiner Sekundarausbildung und Jahren der Ungewissheit wird er 1906 an der Universität für Agrarwissenschaften in Rennes aufgenommen, wo er an Typhus erkrankt, was neurologische Probleme nach sich zieht. Wieder genesen, leistet er seinen Militärdienst ab, macht seinen Schulabschluss und sagt sich dennoch von seiner Arbeit als Landwirtschaftsingenieur los. 1904 erliegt er den Verführungen des sozialen Katholizismus von Marc Sangnier, er tritt dem Sillon bei und findet dort eine Wärme, die ihm bis dato gefehlt hatte. Es scheint, als wäre die Verurteilung dieser Bewegung durch Rom im Jahr 1910 der Beginn seines Abgleitens. Besessen vom Elsass und von Lothringen, schließt er sich Ende 1913 oder Anfang 1914 der Liga der jungen Freunde von Elsass-Lothringen an, zu deren Kreis nicht nur dem Regime feindlich gesinnte Nationalisten angehörten, sondern auch überzeugte Republikaner.

    Villain wusste, dass Jaurès den 3-jährigen Militärdienst nicht billigte und dass er mit Streiks drohte, um gegen den Krieg zu protestieren. Fortan sah er in ihm "den mit der großen Klappe", den es zu bekämpfen galt. Nachdem er Zeuge antimilitärischer Demonstrationen in Paris am 29. Juli 1914 geworden war, wuchs seine Wut auf Jaurès. Er kauft sich einen Smith & Wesson Revolver und begibt sich am 31. um 21.40 Uhr zum Café du Croissant, wo Jaurès mit einem Dutzend Freunde beim Abendessen saß, um dessen Wirken unwiederbringlich ein Ende zu setzen. Er wird sofort festgenommen.

    Obwohl sein Prozess im Jahr 1915 stattfinden sollte, findet er erst 1919 statt. Ratspräsident Viviani, besorgt um die Union sacrée, hatte den Generalstaatsanwalt der Seine gebeten, eine Verschiebung zu unterzeichnen; all seine Nachfolger folgten diesem Beispiel. Nach der nahezu 5-jährigen "Untersuchungshaft", eine ungewöhnliche Dauer, die die Liga der Menschenrechte und bestimmte Freunde von Jaurès, darunter der Journalist Séverine, entsetzte, kam es vom 24. bis 29. März zum Prozess gegen Raoul Villain. Seine Verteidigung übernahmen die Anwälte Zévaès und Géraud, während Paul-Boncour und Ducos de La Haille die Anklage vertraten. Am 29. März beschließen die Geschworenen, die unter Ausschluss der Öffentlichkeit debattiert hatten, dass Villain nicht schuldig ist. Der Präsident des Schwurgerichts verkündigt somit den Freispruch. Die Kommentatoren prangerten die Haltung der Geschworenen an, indem sie auf deren Alter (alle über 50 Jahre) und ihre Zugehörigkeit zur Bourgeoisie hinwiesen. In Wirklichkeit befanden sich unter ihnen neben einem Privatier und einem Tierarzt ein Angestellter und mehrere Handwerker.

    Neben seiner Erblast, können auch weitere Faktoren dazu beitragen, das Urteil zu verstehen. Die Anwälte der Kläger ignorierten Villain und konzentrierten sich in ihrem Plädoyer auf das Gedenken an Jaurès. Es wurden über 40 Zeugen geladen (von denen nur 27 erschienen sind), was den Prozess in die Länge zog, sehr zum Leidwesen der Geschworenen, die gerne wieder ihren eigenen Geschäften nachgehen wollten. Als Beweis, dass die Ideen von Jaurès für das Vaterland und die Armee falsch dargestellt wurden, ging Anwalt Paul-Boncour sehr leichtsinnig vor, indem er lange Auszüge aus L'Action française und des Pamphletisten vorlas, was jedoch das Risiko barg, dass Jaurès in ein äußerst schlechtes Bild gerückt wurde. Die Anwälte von Villain hingegen gingen sehr geschickt vor. Schließlich war der Freispruch von Kriminellen in dieser Epoche keine Seltenheit (Henriette Caillaux wurde 1914 freigesprochen und Germaine Berton erhielt 1923 ebenfalls einen Freispruch).

    Nach den allgemein gültigen Regeln war Louise Jaurès verpflichtet, die Prozesskosten zu übernehmen, was jedoch durch kein schriftliches Dokument bestätigt wurde. Das Prozessprotokoll gibt über diesen Punkt keine Auskunft, die Angaben in den Zeitungen sind widersprüchlich.

    Auf das Urteil folgten riesige Demonstrationen, die gegen das Urteil protestierten. Raoul Villain führte ein abenteuerliches Leben und wurde 1936 auf Ibiza ermordet, wobei die Meinungen über den Täter auseinander gehen. Manche reden von einem Republikaner oder einem spanischen Anarchisten, für andere war es ein Franzose, der in Spanien kämpfte.

    John Monash

    1865-1931

    Aktie :

    Portrait de John Monash - 1918.
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    John Monash wird am 27. Juni 1865 als Sohn preußischer Einwanderer in Melbourne, Australien geboren.

    Nach seinen Studien am Scotch College und an der Universität Melbourne arbeitet er als Ingenieur in der Privatwirtschaft, insbesondere am Bau einer Brücke über den Yarra-Fluss.

    Gleichzeitig studiert er 1884 an der militärischen Hochschule des 4. Bataillons der Miliz Victoria, dann 1887 in der Brigade der Artillerie, die er als Leutnant abschließt. 1895 wird er Hauptmann, 1897 Major und dient dann 1906 als Oberstleutnant in der Nachrichtentruppe. Am Vorabend vor Ausbruch des Ersten Weltkriegs steht der zum Leutnant beförderte Monash an der Spitze der 13. Infanteriebrigade. 1913 veröffentlicht er sein Werk 100 hints for company commanders (100 Tipps für die Kommandoführung einer Kompanie), das als Handbuch für militärische Ausbildung gilt.

    Bei Kriegsausbruch übernimmt er das Kommando über die 4. Infanteriebrigade der AIF (Australian Imperial Force), eine der in Ägypten stationierten australisch-neuseeländischen Truppen unter Anzac. Nach schweren Kämpfen in der Region Gallipoli, wo die Truppen von Anzac zwischen April und Dezember 1915 schwere Verluste erleiden, trifft Generalmajor Monash im Juni 1916 an der Westfront ein.

    Er übernimmt das Kommando über die 3. Division und führt seine Männer im Sturm zum Sieg, indem er am 7. Juni 1917 den Kamm von Messines, Belgien einnimmt und dann die Kämpfe der dritten Schlacht von Ypres in Passchandaele (Juli – November) gewinnt. Der Generalleutnant und Nachfolger von Birdwood übernimmt im Mai 1918 das Kommando über die Truppen des australischen Korps. Unter seiner Führung gelingen im Juli weitere erfolgreiche Angriffe, wie z. B. die Eroberung von Hamel, verschiedene Operationen in der Somme, wo er über die deutschen Positionen quasi hinwegfegte sowie in Saint-Quentin, Péronne usw.

    Nach dem Waffenstillstand organisiert der Generaldirektor für die Rückführung und Demobilisierung den Rückzug und die Rückkehr der australischen Truppen. 1919 kehrt er nach Australien zurück. Als Pensionist ist er in verschiedenen zivilen Funktionen tätig, unter anderem als Generaldirektor der State Electricity Commission of Victoria.

    Er verstarb am 08. Oktober 1931 in Melbourne.

    Am 12. August 1918 wurde er von König George V zum Ritter des Bath-Ordens geschlagen.

    Guillaume Apollinaire

    1880-1918

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    Apollinaire im italienischen Krankenhaus. 1916. Quelle: Bibliothèque historique, Stadt Paris

    Der am 26. August 1880 in Rom geborene Wilhelm-Apollinaris de Kostrowitzky kommt im Alter von 18 Jahren nach Paris. Später bereist er Deutschland, wo er als Privatlehrer tätig ist. Nach seiner Einbürgerung in Frankreich nimmt er unter dem Namen Guillaume Apollinaire schon bald an den Literaturströmungen der Avantgarde teil. Zunächst wirkt er an "La Revue Blanche" mit, ehe er 1903 seine eigene Zeitschrift gründet, "Le Festin d'Esope". In den Cafés auf dem Boulevard Saint-Germain oder von Montparnasse, im Cabaret "Lapin Agile" oder im Künstleratelier "Bateau-Lavoir" trifft er mit Picasso, Alfred Jarry, Vlaminck, Max Jacob und vielen anderen zusammen. Neben erotischen Werken und kunstkritischen Aufsätzen für "L'Intransigeant" oder "Le Mercure de France" arbeitet Apollinaire an symbolistischer Lyrik. Derain illustriert seinen ersten Prosaband, "L'Enchanteur pourrissant" ("Der verwesende Zauberer"). 1912 ist er Mitbegründer der Zeitschrift "Soirées de Paris". Die Trennung von Marie Laurençin, mit der er seit 1909 zusammenlebte, inspiriert ihn zu seinem bekannten Gedicht "Pont Mirabeau".

    "Unterm Pont Mirabeau fließt die Seine Und unsere Liebe Muss ich mich daran erinnern? Freude kam immer nach dem Leid."

    Der Kubismus, in seiner Kühnheit einer der wichtigsten Strömungen der zeitgenössischen Kunst, findet auch in Apollinaire einen Anhänger. Er versucht, sie in verrenkten lyrischen Formen umzusetzen. 1913 erlangt er nach einer Reihe von Büchern über diese Schule mit "Alcools" ("Alkohol") Bekanntheit, einem Werk, in dem er auf jegliche Zeichensetzung verzichtet.

    1914 ist er in das kosmopolitische Leben von Montparnasse eingebunden. Nach einem Aufenthalt in der Normandie und an der Côte d'Azur begegnet er Louise de Coligny-Chatillon ("Lou"), an die seine später bekannt gewordenen Briefe gerichtet sind. Anlässlich der Mobilmachung beantragt er die französische Staatsbürgerschaft und tritt am 6. Dezember in Nîmes in das 38. Artillerieregiment ein. 1915 wird er an die Front verlegt, kämpft in der Champagne und wird Feldwebel (Maréchal-des-Logis).

    "Dieser Morast ist grässlich mit den triefenden Wegen Die Augen der Fußsoldaten sind von erbärmlicher Farbe Wir holen kein Holz mehr der Lorbeer ist geschnitten Die Liebenden werden sterben und es lügen die Liebenden" (Gedichte an Lou)

    An der Front korrespondiert er mit seiner späteren Verlobten Madeleine Pages sowie mit seiner Kriegspatin "Yves Blanc", einer Dichterin im Languedoc. Nach seiner Einbürgerung im März 1916 tritt er als Unterleutnant in das 96. Infanterieregiment ein.

    "Der Himmel heute Abend ist voller Sporen Die Kanonenschützen ziehen davon im Schatten schwer und forsch" (Gedichte an Lou)

    Am 17. März erleidet er in La Ville-aux-Bois (Département Aisne) durch einen Granatsplitter eine schwere Kopfverletzung; es müssen zwei Schädelhöhlenoperationen durchgeführt werden. Nach seiner Ausmusterung verzichtet Apollinaire auf die Heirat. Er schreibt erneut an zahlreichen Gedichten, darunter "Der gemordete Dichter". Gleichzeitig wendet er sich dem Theater zu: Am 18. Mai 1917 findet die Uraufführung von "Parade" statt, einem Ballet von Diaghilev, an dem er mitarbeitet und für das er dem Begriff "Surrealismus" prägt. Am 24. Juni findet die Premiere eines tatsächlich surrealistischen Stückes statt, "Die Brüste des Tiresias". Parallel dazu hält er Vorträge und arbeitet an einem Drehbuch zu einem Kinofilm. Am 1. Januar 1918 wird er mit einer Lungenentzündung ins Krankenhaus eingeliefert. Nach seiner Genesung heiratet er am 2. Mai Jacqueline Kohl, setzt seine Mitarbeit bei "Le Temps" und "Paris-Midi" fort und beginnt die Arbeit an zwei Theaterstücken und an der Opera buffa "Casanova". Die "Kalligramme" waren bereits erschienen.

    Am 9. November 1918 stirbt der infolge seiner Kriegsverletzung geschwächte Dichter an der Spanischen Grippe. Er wird auf dem Pariser Friedhof Père Lachaise beigesetzt.

     

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    Warum ein Denkmal zu Ehren der für Frankreich in den Auslandsoperationen gefallenen Soldaten?