La nécropole nationale de Frémery

Nécropole nationale de Frémery. © ECPAD
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En venant de Morhange, la nécropole nationale de Frémery se situe à l’est de Chicourt sur
Un monument "Aux soldats français morts pour
L’offensive de Lorraine en août 1914
En 1914, l’Alsace et une partie de
Les 1ère et 2e armées françaises attaquent donc en Lorraine. Le secteur est tenu par les armées sous le commandement du Prince Rupprecht de Bavière. Les Allemands avaient anticipé ce mouvement offensif et prit le soin de repérer le terrain, facilitant ainsi le réglage de l’artillerie. Les troupes françaises attaquent à découvert des positions fortifiées et subissent de lourdes pertes. Les secteurs de Morhange et Sarrebourg sont structurés dès le 1e août par des tranchées bétonnées avec des réseaux de fil de fer et des mitrailleuses. A partir du 14 août, l’attaque vers Morhange et sa région est confiée à la 2e armée du général de Castelnau qui lutte face à
La bataille de Morhange : 19-20 août 1914
Le 15 août, c’est le baptême du feu pour le 146e régiment d’infanterie (RI) de Toul. Il participe à la reconquête de Salins et Château-Salins, le 17. Le 19, le régiment gagne Chicourt.
Le 20 août, après une nuit calme, les obus ennemis pleuvent sur Chicourt devançant des mouvements de fantassins allemands. Deux unités du 146e RI se déploient pour contrer l’avancée adverse et préserver le village de Frémery. Tôt dans la matinée, un avion ennemi avait survolé les lignes françaises, précisant leur emplacement par des fusées. Ce fut alors un véritable enfer. Des obus de tout calibre s’abattent alors sur le bataillon. Dans l’après-midi, les troupes allemandes progressent vers Fonteny. Les batailles d’artillerie étaient telles que le clocher de Fonteny s’est écroulé. Un obus blesse grièvement le colonel Bérot du 146e RI, qui décède le 26 août 1914 à l’annexe de l’hôpital temporaire Tissot de Dijon. Premier chef de corps du régiment mort à la guerre, son nom est donné en 1919 à un ensemble de casernes dans la ville de Morhange. 1250 hommes sont tués lors de ces combats.
Au soir du 20 août, l'offensive française est brisée. Harassés, les Français reculent vers le Grand-Couronné de Nancy où vient de se jour le sort de
Le succès de l’armée allemande est sans équivoque. Du côté français, c'est l'étonnement et la désillusion. Conçue et prônée à la veille de la guerre, la doctrine de l'offensive à outrance s'est avérée inadaptée aux réalités de la campagne de l'été 14.
Toutefois, la victoire allemande n’est pas totale. Non seulement l’offensive française a retenu en Lorraine des troupes ennemies qui aurait dû être engagées à l’ouest pour la marche vers Paris, mais en plus les Français se sont repliés en bon ordre. Ils n’ont perdu que peu de territoire tout en conservant Nancy. Le front se fige. Joffre ordonne aux troupes de se replier sur

Nécropole nationale de Frémery. © ECPAD

Nécropole nationale de Frémery. © ECPAD

Nécropole nationale de Frémery. © ECPAD

Nécropole nationale de Frémery. © ECPAD

Nécropole nationale de Frémery. © ECPAD

Bataille de Biedesdort-Dieuze Lorraine, 20 août 1914. © Archives départementales de la Moselle

Maison en ruine à Conthil (Moselle) après la bataille de Morhange. C'est dans cette villa qu'a été tué, le 20 août 1914, le brigadier Charles Bellieni. Né à Nancy le 3 janvier 1888, ce combattant est le fils du photographe Henri Bellieni, inventeur des jumelles Bellieni (1857-1938). © CIL/Coll. Jean-Marie Picquart

Calvaire de Buhl (Sarrebourg). Cette ancienne carte postale illustrée évoque un épisode de la bataille de Sarrebourg, le 20 août 1914. Érigé au sommet de la colline du Kalberg, sur la route de Buhl, en 1875, ce calvaire s'est retrouvé en pleine zone des combats au cours desquels la croix a été détruite par un projectile tandis que la statue a été préservée. © CIL/Coll. Jean-Marie Picquart

Fantassins français en position dans un champ. Vêtus d'un pantalon rouge garance et capote bleue, les soldats français restent des plus exposés aux tirs des mitrailleuses ennemies. © Collection particulière FBN - DR

Ruines d'une église située probablement dans la région de Morhange (Moselle).

Soldats français capturés par l'armée allemande lors de la bataille de Mohrange. © DR

Tombe collective à Morhange (Moselle) où ont été inhumés, par les Allemands, les corps de 400 soldats français et 300 soldats allemands morts au cours des combats de Mohrange. © CIL/Coll. Jean-Marie Picquart
Infos pratiques
Frémery
Au nord-est de Nancy, D 70
Visites libres toute l’année
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Comité départemental du tourisme de la Moselle
2-4, rue du Pont Moreau
57003 Metz Cedex
Tél. 03 87 37 57 80