Centre de la Résistance et de la Déportation d’Arles et du pays d’Arles

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En cours d’aménagement, le Centre n’est pas encore ouvert au public. Néanmoins, l’association qui porte le projet a développé un certain nombre d’activités pédagogiques à destination des scolaires, et propose au grand public tout au long de l’année des manifestations culturelles (expositions temporaires, conférences, projections, lectures...). 

L’association

Créée en 1997, l’association qui porte le projet de création d’un Centre de la Résistance et de la Déportation d’Arles et du pays d’Arles  (CRDA) œuvre dans trois directions :

- Promouvoir la recherche, la collecte et la conservation de tous documents concernant la période 1939-1945 sur le territoire du pays d’Arles . recueillir les témoignages d’anciens résistants et/ou déportés.

- Faire connaître l’histoire locale de la Seconde Guerre mondiale, à travers des animations pédagogiques à destination des scolaires et des manifestations culturelles à destination du grand public.

- A travers cette histoire, engager une réflexion sur les valeurs républicaines défendues par les résistants : la liberté, la démocratie, les droits de l’Homme.

Le projet

Accessible aux publics les plus jeunes par sa manière d’être et de présenter, œuvre de vigilance à partir de l’Histoire, le projet du Centre Résistance et Déportation du Pays d’Arles marque la volonté d’établir le lien entre le passé et le présent, rappelant que la démocratie n’est jamais acquise, que la citoyenneté et les droits de l’Homme sont à défendre partout et chaque jour.

Son objectif est d’amener à une réflexion sur les idéologies et les modes de pensée pouvant déboucher sur la dictature, le fascisme et la stigmatisation de certaines populations.

L’exposition permanente du futur CRDA s’articulera, outre une introduction et une conclusion, autour de cinq thématiques : régime de Vichy et Occupation, Résistance, répression et déportations, Libération, héritage de la Résistance.

Centre de ressources

Les fonds du CRDA sont constitués par :

- plus de 3 000 ouvrages classés par thèmes.

- des archives (tracts, affiches, rapports administratifs, extraits de correspondance, etc…) et un fonds photographique, issus de fonds privés et traitant de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale sur le territoire du pays d’Arles (36 communes).

- de la documentation.

- des documents audiovisuels (témoignages, documents, chants, …).

- des collections d’objets se rapportant à la vie quotidienne (postes T.S.F., matériel scolaire), à la Résistance (imprimeries clandestines, poste émetteur-récepteur, containers pour parachutage, armes), à l’Occupation (brassard nazi, casques allemands) ou encore aux combats de la Libération (armes, vêtements).

Pédagogie

Agrémentée par l’Education nationale, l’association propose au public scolaire (CM2 – Collèges – Lycées) une série d’animations pédagogiques sur la période de la Seconde Guerre mondiale dans le pays d’Arles.

Ces activités s’appuient essentiellement sur un angle local et mobilisent divers supports (témoignages vivants, collections et fonds d’archives, visites guidées, ateliers pédagogiques).

Programmation culturelle

La programmation culturelle du futur centre s’organise d’ores et déjà autour de deux temps forts :

- Les journées de la Mémoire. Chaque année aux mois de février et mars, l’association présente une exposition temporaire autour des thèmes de la Résistance et de la Déportation. Ce travail permet de mener de nouvelles recherches sur l’histoire locale, d’enrichir et de valoriser les fonds de l’association.  De nombreuses manifestations culturelles (concerts, films, conférences, lectures, etc.), en partenariat avec les différents acteurs culturels de la Ville, viennent animer les « journées de la Mémoire » qui touchent un large public.

- Les Rencontres internationales de la Photographie. Depuis 2013, les espaces du futur CRDA s’ouvrent aux projets photographiques en lien avec les thématiques citoyennes (paix, libertés, Droits de l’Homme,) pendant la saison estivale, avec les Rencontres internationales de la Photographie.

 

Sources : ©Centre de la Résistance et de la Déportation d’Arles et du pays d’Arles
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Infos pratiques

Adresse

Espace Frédéric Mistral, 2bis boulevard Emile Combes 13200
Arles
04 90 96 52 35

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Centre de documentation ouvert sur rendez-vous et le premier mercredi de chaque mois de 14h30 à 16h30Activités pédagogiques sur rendez-vous, gratuit.Office de Tourisme de référence - Esplanade Charles de Gaulle, Bd des Lices, 13200 Arles - 04 90 18 41 20

Ouvrage de La Ferté

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Bloc 1 : L'ouvrage de la Ferté. Source : License Creative Commons - Libre de droit

Cet ouvrage de la ligne Maginot fut pris d'assaut par l'armée allemande. Tout l'équipage périt asphyxié pendant les combats de mai 1940.

Peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale, la zone de La-Ferté-sur-Chiers est incorporée dans le dispositif des fortifications de la Ligne Maginot.

Lieu d'âpres combats au mois de mai 1940, le complexe fortifié abrite un musée consacré aux combattants de 1940.

L'ouvrage de la Ferté est le dernier ouvrage à l'ouest du secteur fortifié de Montmédy. Il est implanté entre les villages de Villy et de la Ferté, au sommet d'une colline appelée " La Croix de Villy".

Construit entre 1935 et 1939, cet ouvrage se compose de deux blocs de combat dont l'un est encore équipé de son canon antichar de 47.

Les casemates d'infanterie initiales Nord et Sud, reliées entre elles par une galerie de 270 mètres de long, sont renforcées par différents éléments implantés dans le village, alors aménagé en solide point d'appui avec douze maisons fortes, blockhaus, caves bétonnées et divers obstacles de rails et de barbelés.

Le 10 Mai 1940, les Allemands déclenchent leur offensive à l'Ouest.

Le 13 Mai ils sont à Sedan. A partir de 11 heures ce jour là, cinq cents bombardiers allemands, se relayant par vagues de cinquante appareils, écrasent sous leurs bombes la ligne principale de résistance française. Chaque soldat français a l'impression d'être personnellement visé. Le bombardement dure quatre heures. Dans l'après-midi, vers 15 heures, sous la protection de toutes leurs armes terrestres, les soldats allemands mettent leurs canots pneumatiques à l'eau et franchissent la Meuse.

Les blockhaus sont réduits au silence et le soir venu le front français est enfoncé et ne sera plus jamais rétabli.

Plus à l'Est, le 14 au soir, les allemands sont à Carignan. L'artillerie française tire sur la ville qui sera aux deux tiers détruite. Ce même soir les Allemands sont à Mouzon, c'est-à-dire dans le dos des défenses françaises qui bordent la rive gauche de la rivière la Chiers. Nos troupes reçoivent l'ordre d'effectuer un large repli dans la nuit du 14 au 15 Mai et de s'établir sur la ligne de défense située entre le village de Villy, l'ouvrage de la Ferté, Malandry et Inor, dans la Meuse. De très âpres combats ont lieu dans les bois d'Inor.

Le 15 Mai 1940, pour la première fois, les Allemands sont au contact de la ligne Maginot. Pour protéger leur aile gauche, le commandement allemand décide de neutraliser l'ouvrage de la Ferté et le village fortifié de Villy qui flanque l'ouvrage vers le Nord. Les Allemands concentrent d'importants moyens d'artillerie pour réduire les différents points d'appui de campagne.

Villy est défendu par la lère compagnie du 23e RIC renforcée d'éléments du 155e RIF. L'équipage de l'ouvrage de la Ferté est issu de la 4ème CEO du 155. La garnison de Villy tient trois jours. Le 18 Mai, à bout de ressources, elle cesse le combat. Le village est en ruines.

Le 18 Mai, dès 18 heures, après une préparation méthodique du terrain à coups d'obus, collant au feu de leur artillerie, les pionniers allemands attaquent l'ouvrage de la Ferté, font sauter les créneaux de tir des cloches blindées, culbutent la tourelle et introduisent des charges de neutralisation.

Le 19 Mai à 5h30, l'ouvrage ne répond plus. Les 104 soldats français de l'équipage sont morts asphyxiés.

Un monument aux morts commémore le sacrifice des 104 défenseurs, Morts pour la France, et enterrés dans la Nécropole nationale de Villy.

Un Musée de la Ligne Maginot est installé en ces lieux chargés d'histoire. Il rend hommage aux héros qui ont résisté à l'avancée allemande en mai 1940. A 35 mètres sous terre, le visiteur est appelé à découvrir la vie de soldat dans un fort de la ligne Maginot.

 

Ouvrage de La Ferté

Site de Villy-La Ferté

08370 La Ferté-sur-Chiers

03 24 52 97 47

 

Réservations via notre site www.ouvragelaferte.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

08370
La Ferté-sur-Chiers
03 24 52 97 47

Tarifs

Tarif adulte: 6 € Tarif enfant (- de 12 ans): 3 € Groupe: 5 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours du 15 mars au 15 novembre Visites privées/scolaires toute l'année.

Le Mémorial de l'Escadrille La Fayette

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► Exclusivité cheminsdememoire.gouv.f vidéo commémorative
Dossier de presse spécial centenaire

©Ministère de la défense - DMPA/SDMAE/BAPI - Cliquez sur les visuels pour les consulter en ligne

      
 

Monument érigé en mémoire des aviateurs américains volontaires de l'Escadrille La Fayette engagés durant la Première Guerre mondiale.Inauguré le 4 juillet 1928 (fête nationale américaine) en présence du maréchal Foch.

Symbole de l'amitié franco-américaine.

Situé à Marnes-la-Coquette pour honorer la mémoire des pilotes américains qui donnèrent leur vie sous uniforme français, avant l'entrée en guerre des Etats-Unis qui n’interviendra qu’en 1917.

L'histoire de l'Escadrille La Fayette constitue l'une des plus méconnues et des plus glorieuses aventures de la Première Guerre mondiale.

L'idée de sa création revient à un ancien pilote, Edgard Guerard Hamilton qui avait aidé les Alliés à localiser le corps de leurs morts après la guerre. Il pensa qu'il serait bien que les pilotes américains reposent tous ensemble dans un mémorial qui permettrait de perpétuer l'esprit de leur engagement aux côtés de la France.

Ce projet rencontra un accueil favorable auprès de personnalités américaines et françaises qui formèrent, en 1923, une association "Mémorial de l'Escadrille La Fayette" pour transformer son rêve en réalité.

Des dons conséquents furent faits par de riches familles américaines auxquels vinrent s'en ajouter beaucoup d'autres plus modestes en provenance de toute la France et de l'Amérique.

Le monument se compose d'une arche centrale, dont la taille est égale à la moitié de celle de l'Arc de Triomphe à Paris. Dans la pierre sont gravés les noms des pilotes de l'escadrille La Fayette et du La Fayette Flying Corps morts au combat. Sont aussi gravés les noms des villes et des régions où tous ces pilotes eurent à servir.

Sous le monument, la crypte contient 68 sarcophages, éclairée par 13 vitraux signés Mauméjean dont 11 font référence à des batailles auxquelles l'escadrille La Fayette participa.

Deux Francais, le lieutenant-colonel Thenault, premier chef de l'escadrille, et le général Brocard ont choisi d'être enterrés aux cotés de leurs camarades americains dans la crypte du memorial, marquant ainsi le lien très fort unissant la France et les Etats-Unis.

 

Site officiel

 

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Infos pratiques

Adresse

5 Bvd R. Poincaré - 92430
Marnes-la-Coquette
01 47 95 34 76

Fort de Metz-Queuleu

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©Association du fort de Metz-Queuleu

L’Association du fort de Queuleu pour la mémoire des internés-déportés et la sauvegarde du site, anciennement Amicale des anciens déportés du fort de Queuleu et de leurs familles, a été fondée en 1971 par d’anciens prisonniers. Celle-ci a notamment pour objet de maintenir la mémoire des internés et de développer la connaissance historique des camps qui se sont implantés dans le fort. Elle veille également à la sauvegarde et l’entretien du fort. Elle participe aussi à la transmission de l’histoire et de la mémoire à travers des visites, expositions et ateliers pédagogiques.


Consulter l'offre pédagogique du fort >>>  Metz-Queuleu


Entre le 12 octobre octobre 1943 et le 17 août 1944, un camp spécial SS géré par la Gestapo est installé dans la Caserne II/Casemate A du fort de Queuleu à Metz. Environ 1500 prisonniers (femmes et hommes) y sont interrogés et torturés avant d’être envoyés dans des camps de concentration (Natzweiler, Dachau…), de sûreté (Schirmeck) ou des prisons. Le camp spécial du fort de Queuleu voit l’internement de communistes, résistants, saboteurs, passeurs, réfractaires, otages et prisonniers soviétiques. La plupart sont enfermés dans des cellules collectives surpeuplées, sans possibilité de se laver, ni parler, ni bouger sous la féroce surveillance des gardiens SS et du commandant Georg Hempen. Les responsables de la résistance sont isolés dans des cellules individuelles, cachots sombres et humides auxquels seul le commandant peut accéder. Les officiers de police « industrialisent » l’interrogatoire et utilisent la torture. Les conditions d’internement sont terribles et la plupart des prisonniers sont parqués les yeux bandés avec les pieds et mains liés. Trente-six personnes succombent dans le fort et quatre personnes réussissent à s’évader en avril 1944.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

1, rue du roi Albert 57070
Metz
06 95 67 42 80

Tarifs

50€ pour les groupes scolaires et autres / Gratuit le week-end pour le public

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Semaine sur réservation aux groupes et le dimanche 14h et 16h au public avec guide

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle des visites de fin novembre à début mars

Musée de la Résistance en Argoat

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©Emmanuel Berthier

le musée de la Résistance en Argoat s’inscrit dans un lieu de mémoire. Situé en Bretagne, dans les Côtes d’Armor, la Communauté de communes du Kreiz Breizh a initié sur la commune de Saint-Connan, le pôle d’animation et de mémoire de l’Étang-Neuf. Ouvert depuis dix ans, le pôle accueille différentes activités : un musée consacré à la Résistance, un centre d’archives, une galerie d’art, un atelier de peinture et une école de pêche.

 


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Argoat


 

Le musée de la Résistance en Argoat s’inscrit dans un lieu porteur de mémoire. Au cœur de la forêt voisine de Coatmallouen se met en place, début juillet 1944, le maquis de Plésidy à Saint-Connan. Fort de plusieurs centaines d’hommes, il affronte les troupes d’occupation lors des combats du 27 juillet 1944 puis il participe à la libération de Guingamp et sa région. Certains résistants du maquis partiront se battre sur le front de Lorient jusqu’au printemps 1945 tandis que d’autres prendront la route de l’est pour marcher jusqu’à Berlin.

Le visiteur est invité à découvrir, au sein de ce musée, l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et de la résistance dans les Côtes d’Armor à travers cinq espaces d’exposition, repérés par une couleur différente au sol. L’occupation, les résistances, les maquis et leurs alliés, le maquis de Plésidy à Saint-Connan, la libération sont autant de thèmes abordés au sein d’un parcours de visite vivant, laissant une large place à l’audiovisuel et aux témoignages. La visite se termine par la projection du film Les patriotes de Coatmallouen réalisé par le cinéaste Guy Delattre.

Tout au long de l’année, le musée accueille des individuels, des familles, des groupes d’adultes et des scolaires pour des visites guidées et des activités pédagogiques. L’ensemble du musée est traduit en anglais.
un programme d’animations, de conférences et d’expositions temporaires est proposé au public durant l’année.

Un espace librairie-boutique consacré à la Seconde Guerre mondiale permet aux amateurs d’histoire de trouver les produits qui les intéressent.

À 800 mètres du musée, la stèle commémorative de l’Étang-Neuf rappelle les combats du 27 juillet 1944 entre les résistants du maquis et les troupes d’occupation. Elle a été inaugurée le 5 août 1944 en présence du ministre de la guerre, monsieur René Pleven. Elle porte les noms des résistants morts au combat ainsi que ceux de leurs camarades morts lors de la libération de Guingamp et sur le front de Lorient. Chaque année, autour du 27 juillet, une cérémonie commémorative y est organisée par l’association des anciens et amis du maquis de Plésidy-Saint-Connan. Un aménagement paysager réalisé en 2021 permet de stationner et de s’arrêter devant la stèle pour mieux comprendre les évènements relatés dans le musée.

Le pôle de l’Étang-Neuf est doté du label tourisme et handicap pour les handicaps mental et moteur.


 


 

 


 

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Infos pratiques

Adresse

Pôle de l’Etang-Neuf, musée de la Résistance en Argoat 22480
Saint-Connan
02 96 47 17 66

Tarifs

Plein : 6 euros / Réduit : 5 euros / 7-18 ans : 3 euros / (-) de 7 ans : gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Pendant les vacances : du mardi au vendredi de 10h30 à 13h et de 14h à 18h / Hors vacances : mercredi, dimanche et jours fériés de 14h à 18h

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 25 décembre

La Plaine au Bois

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Source : Commune d'Esquelbecq

Site de mémoire 39-45 à Esquelbecq (59)

Dans le cadre de l'opération Dynamo qui devait permettre aux troupes britanniques et françaises, acculées à la mer, d'évacuer Dunkerque, des bataillons de soldats britanniques avaient été disposés dans le secteur de la Plaine au Bois avec pour mission de retarder de quelques heures l'avancée des troupes allemandes. Après 9 h de combats héroïques, connus par « La bataille de Wormhout », les Britanniques pour la plupart blessés et sans munitions durent se rendre à l'ennemi. Malheureusement pour eux, leurs adversaires étaient de terribles SS de la garde personnelle du Führer, qui, au mépris total de la Convention de Genève, les entasseront dans une grange et les exécuteront froidement par jet de grenades.

 

Source : Commune d'Esquelbecq

 

 

80 soldats britanniques et 1 soldat français furent ainsi massacrés le 28 mai 1940 à 17h30.

 

13 soldats britanniques ont survécu, ils ont été secourus par les fermiers, résidents aux alentours du site, jusqu’à l’arrivée des secours médicaux. 

 

Source : Commune d'Esquelbecq

 

 

Longtemps ce massacre resta ignoré. Jusqu'à ce que, parmi les vétérans britanniques venus commémorer l'anniversaire de l'opération Dynamo, certains survivants de cet épisode tragique se mirent à la recherche du lieu du massacre et à raconter ce qu'ils y avaient vécu. A partir de ces témoignages poignants, un historien local amateur Guy Rommelaere rédigea son livre intitulé: "Le massacre oublié" (*)

 

 

Source : Commune d'Esquelbecq

 

 

En 2000, après le remembrement des terres agricoles, la pâture du massacre a bien failli être transformée en terre à labour. C'était  sans compter avec la volonté des élus des trois communes d'Esquelbecq, Ledringhem et Wormhout où s'étaient déroulés les faits le 28 mai 1940. Une association franco-britannique a vu le jour avec pour objectifs: la sauvegarde, la mise en valeur et l'entretien de ce lieu chargé d'histoire. La pâture a pu être acquise par l'association qui depuis y a fait ériger une grange identique à celle d'origine ainsi qu'un belvédère doté d'une table d'orientation permettant de situer les différents éléments de cette journée tragique et plus récemment une stèle de la paix et de l'amitié entre les peuples a été inaugurée lors du 70ème  anniversaire de l’opération Dynamo.

 

 

Source : Commune d'Esquelbecq

 

 

(*)L'intégralité des produits de la vente de ce livre est reversée à l'association. Il est disponible dans les offices de tourisme d'Esquelbecq et de Wormhout au prix de 20 euros.

 

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Infos pratiques

Adresse

Office de Tourisme 9, place Alphonse Bergerot – 59470
Esquelbecq
Tél. : 03.28.62.88.57 – Fax : 03.28.62.49.57

Tarifs

Visites guidées de groupe (2 € par personnes)

Cimetière militaire français d'Atar (Mauritanie)

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Le cimetière d'Atar 2007. Source : Mission Militaire Nouakchott

Le cimetière militaire français d'Atar remonte aux débuts de la pacification de la Mauritanie. Il abrite les sépultures des militaires des troupes coloniales ou de leurs proches, morts au cours d'opérations ou décédés dans les garnisons en temps de paix.

Ce cimetière témoigne de la présence française en Afrique, de cinquante ans de pacification du Sahara à partir du Sud algérien, des rives gauches du Sénégal, du Niger et du Tchad. Parmi les derniers combats des unités méharistes des troupes coloniales, ceux de Mauritanie ont été des plus difficiles en raison des conditions géographiques et climatiques du pays.

 

Le cimetière d'Atar (cercle d'Adrar), d'une superficie de 60,09 ares, abrite encore 252 tombes, dont 176 soldats africains de confession musulmane ou chrétienne, 6 tombes d'épouses de militaires africains, 22 tombes d'enfants de militaires africains, 44 tombes de soldats français, 3 sépultures d'enfants de soldats français, et une tombe d'un civil français.
Certains de ces corps ont été transférés dans les cimetières d'Amatil ou de Fort Dérile, lors de la désaffectation de ces cimetières.

Le cimetière a été totalement restauré en 2003 et 2004 par la mission militaires française en Mauritanie, grâce aux crédits mis en place par la Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives du ministère de la défense. Il est entretenu par un agent appointé par elle

 

Renseignements pratiques :

Ambassade de France en Mauritanie
Quartier de Tevragh Zeina
Rue Ahmed Ould Hamed
B.P. 231 Nouakchott- Mauritanie
Tél. : (00 222) 529 96 99
Fax : (00 222) 529 69 38
E-mail : ambafrance.nouakchott-amba@diplomatie.gouv.fr

Section consulaire
Quartier de Tevragh Zeina
Rue Ahmed Ould Hamed
B.P. 231 Nouakchott- Mauritanie
Tél. : (222) 529 96 96
Fax : (222) 525 41 57
E-mail : ambafrance.nouakchott-amba@diplomatie.gouv.fr

 
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Infos pratiques

Adresse

Quartier de Tevragh Zeina. Rue Ahmed Ould Hamed B.P. 231
Nouakchott- Mauritanie
(00 222) 529 96 99

Mémorial Charles de Gaulle, Colombey les deux églises

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Le mémorial. Source Mémorial Charles de Gaulle.

Afin de marquer le cinquantième anniversaire de la rencontre historique entre Charles de Gaulle et Konrad Adenauer à la Boisserie, le Mémorial Charles de Gaulle et son exposition temporaire sur la réconciliation franco-allemande furent symboliquement inaugurés le 11 octobre 2008 par le Président de la République Nicolas Sarkozy et la Chancelière Angela Merkel.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Colombey


 

Vue du mémorial Charles de Gaulle. Source : photo Philippe Lemoine

 

Colombey-les-deux-églises, un parcours de mémoire

 

Situé au pied de la Croix de Lorraine à Colombey-les-deux-églises, le Mémorial Charles de Gaulle vient compléter un véritable parcours de mémoire constitué par la maison de famille, la Boisserie et la tombe de la famille de Gaulle, lieu de recueillement empreint de sobriété.

 

La Boisserie. Source : Mémorial Charles de Gaulle

 

Le village de Colombey-les-deux-églises est devenu célèbre pour avoir été choisi par le général de Gaulle qui fit l'acquisition d'une propriété, la Boisserie le 9 juin 1934. Principal lieu de réflexion et d'écriture de l'homme du 18 juin, la Boisserie imprègne le visiteur de son ambiance familiale empreinte de simplicité. Aujourd'hui ouverte au public, elle permet, par la visite de la salle à manger, du salon et la vue du bureau, de se plonger dans la vie intime de Charles de Gaulle et des siens.

 

Le bureau de Charles de Gaulle à la Boisserie. Source : photo Philippe Lemoine

 

Le Mémorial Charles de Gaulle, l'Histoire grandeur nature

Il manquait cependant à ce parcours un lieu pour comprendre le personnage : le Mémorial remplit cette mission.

En effet, bien au-delà d'une présentation traditionnelle de l'homme du 18 juin ou du premier Président de la Vème République, le Mémorial constitue un rendez-vous avec l'histoire du vingtième siècle et une rencontre avec l'homme dans son intimité. Il présente Charles de Gaulle sous différentes facettes : l'écrivain, le père de famille, l'homme politique, le meneur de la France libre, l'homme privé...

Les lettres à sa femme Yvonne, les réflexions sur le handicap de sa fille Anne, mais aussi les relations qu'il entretenait avec les habitants de Colombey dévoilent peu à peu un de Gaulle tout autre que celui de son image d'Epinal.

Lieu d'histoire vivante, il est riche d'une grande variété de supports mis en scène par les scénographes Geneviève Noirot et Christian Le Conte : films sur écrans géants, décors, bornes multimédia, créations sonores, commentaires écrits, dioramas, archives sonores et audiovisuelles qui viennent habiller un bâtiment conçu par les architectes du Mémorial de Caen, Jacques Millet et Jean-Côme Chilou.

 

Visite guidée de l'exposition permanente

Au fil du parcours, la rencontre avec la grande histoire se fait par le biais de l'homme.

L'exposition permanente, développée par un conseil scientifique présidé par l'historienne Frédérique Dufour, est divisée en séquences temporelles renvoyant à des périodes bien précises de la vie de Charles de Gaulle : son enfance, la Première Guerre mondiale, les années trente à Colombey-les-deux-églises puis l'entre-deux-guerres et ses théories militaires.

 

Le mémorial - exposition permanente. Source : photo Philippe Lemoine

 

Viennent ensuite la montée des périls et la Deuxième Guerre mondiale présentée au Mémorial sous différents angles : celui de la Guerre des ondes, des combats de la France Libre, de la Résistance puis de la Libération.

C'est ensuite pour Charles de Gaulle la traversée du désert et la vie quotidienne à Colombey-les-deux-églises avant un retour au pouvoir en 1958 et la création de la Vème République.

L'exposition développe également des thèmes relatifs aux Trente Glorieuses, à mai 68 et au départ de Charles de Gaulle de l'Elysée, pour se terminer finalement par ses obsèques et la mémoire entourant le personnage aujourd'hui.

Le Pôle pédagogique

Le Pôle pédagogique du Mémorial Charles de Gaulle, composé de deux enseignants d'histoire-géographie, poursuit l'objectif de faciliter la transmission de connaissances sur la vie, l'oeuvre et l'action du général de Gaulle.

Il propose au public scolaire des clés de lecture pour comprendre comment le Général de Gaulle a ancré son action dans l'Histoire. Pour cela, il met à disposition des professeurs des outils pédagogiques, en lien avec les programmes officiels de l'Education nationale. Cette offre en histoire comme en instruction civique, est élaborée à partir des expositions permanente et temporaire présentées au Mémorial.

Afin d'assurer le meilleur accueil possible des groupes scolaires, le Mémorial Charles de Gaulle dispose d'un centre de documentation et de deux salles pédagogiques équipées de micro-ordinateurs, de vidéoprojecteur et d'un tableau blanc interactif.

Les dossiers

Les dossiers pédagogiques mis à disposition des enseignants sont des outils qui accompagnent l'élève au sein des espaces muséographiques . ils lui permettent aussi de s'approprier et de synthétiser les contenus des expositions. En lien avec les programmes officiels d'histoire-géographie et d'instruction civique de l'Education nationale, ils sont déclinés en fonction du niveau des élèves : primaire (cycle 3), collège (3ème), lycée (1ère et Terminale) et lycée professionnel.

Les parcours pédagogiques

Les parcours sont des visites commentées par un enseignant du Mémorial qui permettent une approche globale ou plus détaillée des expositions.

Les ateliers pédagogiques

Les ateliers sont des animations au cours desquelles l'élève approfondit une thématique à partir de recherche et d'analyse de documents. Ils développent la réflexion et le sens critique et favorisent la mise en perspective historique.

Le Pôle pédagogique du Mémorial propose également aux professeurs qui le souhaitent de les accompagner dans l'élaboration de projets.

En développant une thématique commune ou en établissant des liens entre des disciplines différentes, ceux-ci permettent de donner du sens aux apprentissages et d'impliquer fortement les élèves.

 

Le Mémorial c'est aussi...

Le centre de documentation

Le centre de documentation, plus important fond bibliographique sur le Général de Gaulle après celui de la Fondation Charles de Gaulle à Paris est accessible à tous les visiteurs jeunes et moins jeunes, désireux d'approfondir leur visite en se documentant sur le personnage et l'histoire contemporaine. Il est également idéal pour des recherches plus pointues ayant trait à la vie et aux actions de Charles de Gaulle.

L'occasion d'organiser séminaires, assemblées générales, colloques

Le Mémorial offre la possibilité de louer pour des occasions particulières son amphithéâtre de 194 places ou une de ses salles de commission.

La possibilité de se documenter sur la Haute-Marne et ses richesses touristiques.

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Infos pratiques

Adresse

52330
Colombey-les-deux-églises
03 25 30 90 80

Horaires d'ouverture hebdomadaires

09h30 à 19h00 tous les jours du 1er Mai au 30 Septembre.de 10h00 à 17h30 tous les jours sauf le mardi du 1er Octobre jusqu’au 30 Avril inclus.

Batterie de Porh Punz Gavres

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Le fort de Porh-Puns (le port du puits, en breton). Source : Ouest-france

Située à l'embouchure de la rade de Lorient, la presqu'ile de Gâvres a abrité plusieurs batteries cotières destinées à protéger la citadelle de Port-Louis et pendant la Seconde Guerre mondiale la rade de Lorient et sa base sous-marine.

Le Port-Puce

Le premier fort construit à Gâvres, en 1695, est le Port-Puce (ou Porh Punz en breton), par décision du marquis de Lavardin, pour protéger Port-Louis. Il compte rapidement 10 canons et 2 mortiers. A la fin du XVIIIe siècle, il est doté d'un corps de garde intégré au rempart pouvant accueillir 60 hommes. Il subit quelques années plus tard des profondes modifications par l'ajout de terre et la contruction d'un magasin à munitions.

La Seconde Guerre mondiale

A l'aube de la Seconde Guerre mondiale, la presqu'ile de Gavres abrite deux batteries en plus du fort. Les Allemands, en particulier l'organisation Todt, ajouteront 4 casemates, un poste de tir, et quelques abris personnels, faisant de la presqu'ile une arme redoutable contre les avions et les navires alliés, aussi bien de jour que de nuit.

Les 4 casemates, situées sur le camping municipal, sont encore accessibles aujourd'hui. Le fort est quant à lui interdit au public, mais offre un spectacle impressionnant par mer agitée. 

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Infos pratiques

Adresse

Porh-Puns 56680
Gavres
02.97.82.46.55

Horaires d'ouverture hebdomadaires

ouvert au public tous les week-end

Musée de la Libération de Cherbourg-Octeville

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Le Fort du Roule, musée de la Libération, au sommet de la montagne du Roule. Photo © D. Sohier

Le musée de la Libération se dresse au sommet de la montagne du Roule à Cherbourg. Il est aménagé dans un fort du Second Empire, occupé par l’armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Le musée retrace le rôle joué par Cherbourg – premier port libéré – au cours du second conflit mondial, en mettant l’accent sur le quotidien des civils et des militaires.

Le musée de la Libération s’est installé au fort du Roule construit au sommet de la montagne du même nom qui domine la ville. Le fort, culminant à 117 mètres, a été reconstruit sous Napoléon III entre 1853 et 1857. Sa position stratégique, dominant la rade et formant un éperon central entre les deux seules voies de pénétration de l’intérieur des terres vers la ville (les vallées de la Divette et du Trottebecq), en faisait la clé de la défense de Cherbourg, d’où l’expression «qui tient le Roule, tient Cherbourg».

En juin 1940, il fut l’un des lieux phares de la Résistance française devant l’invasion allemande. Pris par les Allemands, le fort est transformé en véritable camp retranché et des souterrains sont creusés dans le roc. Cherbourg devient une forteresse. Le 26 juin 1944, après d’âpres combats, le fort est repris par les Américains, faisant de Cherbourg le premier port libéré de France. Pendant quelques mois, Cherbourg sera le plus important port du monde, avec 25 000 tonnes de matériel débarquées chaque jour !

En 1949, un historien local, M. Lemaresquier, lance l’idée de perpétuer sur ce  lieu les souvenirs du Débarquement et de la Libération de l’Europe. En 1954, avec l’appui de l’Ambassade des Etats-Unis, le musée de la Libération voit le jour avec un parcours retraçant l’histoire du port de Cherbourg depuis le Moyen-Âge et comprenant les salles militaires, plus spécifiquement dédiées à la commémoration de la Seconde Guerre mondiale.

En 1994, à l’occasion du 50e anniversaire du Débarquement, le musée est entièrement rénové et sa muséographie revue. Aujourd’hui, les collections, riches d’environ 500 objets et documents, s’étendent sur 780 m² répartis sur deux niveaux.
Baigné dans la pénombre, le sous-sol évoque l’Occupation, entre 1940 et 1944. Six salles racontent l’exode et la Résistance, la propagande, le quotidien des civils et les préparatifs du Débarquement. L’étage retrace, en pleine lumière, le Débarquement et la Libération. Il permet de découvrir le rôle joué par Cherbourg, premier port libéré, dans l’avancée des troupes alliées. En effet, la prise de Cherbourg, seul port en eau profonde de la région, constitue un objectif stratégique vital pour les troupes américaines débarquées à Utah Beach. La ville est libérée le 26 juin 1944. Elle devient alors le centre d’un impressionnant effort logistique : le port permet le ravitaillement du front par la route, le rail et le Pipe Line Under the Ocean (PLUTO) qui alimente les troupes en pétrole. Cartes, photographies, enregistrements sonores, maquettes, objets et multimédia évoquent l’histoire de la ville.

 

  • Service éducatif : Visites en classe

Vous êtes enseignant et souhaitez venir visiter les musées avec votre classe ? Le service éducatif se tient à votre disposition pour préparer votre visite (maternelle, primaire, collège, lycée). Un nouveau parcours pédagogique pour le musée de la Libération est disponible en couleur.

Contact : Yann Lautridou

02 33 23 39 54

yann.lautridou@ville-cherbourg.fr

 

 

Sources : ©Musée de la Libération de Cherbourg - Fort du Roule
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Infos pratiques

Adresse

Musée de la Libération – Fort du Roule 50100
Cherbourg-en-Cotentin
02 33 20 14 12

Tarifs

- Plein tarif : 4 euros- Jeunes : gratuit pour les moins de 26 ans- Groupes : 10 personnes et plus : 2.50 euros- Gratuité : le mercredi pour tous, les 8 mai, 11 novembre, 25 et 26 juin pour tous, tous les jours sur justificatif : moins de 26 ans, bénéficiaires des minimas sociaux, titulaires d’un avis de non-imposition, bénéficiaires de l’allocation adultes handicapés et un accompagnateur, enseignants, personnels de la Culture, titulaires des cartes Icom / Icomos, titulaires d’une carte de presse, membres des Amis des musées de Cherbourg et du Cotentin.- Pass/tarifs groupés éventuels : Pass trois musées cherbourgeois : Musée de la Libération, Musée Thomas Henry, Muséum Emmanuel Liais, 10 euros, valable un an.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au vendredi : 10h-12h30 et 14h-18hSamedi et dimanche : 13h-18h

Fermetures annuelles

Fermé les lundis et jours fériés sauf les 8 mai et 11 novembre.Office de tourisme de référence - Adresse Quai Alexandre III - 50100 - Cherbourg-en-Cotentin - Tel 02 33 93 52 02 - http://www.cherbourgtourisme.com - contact@cherbourgtourisme.com