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25. April 2021 - Nationaler Gedenktag der Opfer und Helden der Deportation

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Corps 1

Elemente der Kontextualisierung
zur Erläuterung des 25. April

 

Die Deportation, ein Element des repressiven Systems der Nationalsozialisten

Sobald Adolf Hitler und die Nationalsozialisten 1933 an die Macht kamen, schufen sie die ersten Konzentrationslager in Deutschland, darunter Dachau, das am 21. März 1933 eröffnet wurde. Dort werden Regimegegner, „Asoziale“ und all jene interniert, die nicht unter die nationalsozialistischen Normen fallen. Mit der deutschen Expansion in Europa und dem Zweiten Weltkrieg bekommt das System der Konzentrationslager eine andere Dimension. Es gibt immer mehr Lager, auch in den annektierten oder besetzten Gebieten: Mauthausen in Österreich, Auschwitz in Polen, Natzweiler (Struthof) in Frankreich... Die seit der Machtübernahme der Nazi verfolgten Juden werden ab 1941, zuerst im Osten, Opfer eines Völkermordes.

Die Zahl der aus Frankreich in die nationalsozialistischen Konzentrations- oder Vernichtungslager deportierten Menschen im Zweiten Weltkrieg wird auf mehr als 150.000 Personen geschätzt, davon 80.000, die Opfer von Repressionsmaßnahmen wurden (vorwiegend Politiker und Widerstandskämpfer) und 75.000 Juden, die Opfer der Verfolgung wurden, die auch Sinti und Roma betraf. Insgesamt verschwanden mehr als 100.000 Deportierte, die aus Frankreich weggebracht wurden. 96 % der deportierten Juden sollten nicht mehr zurückkehren.  Mit der Befreiung der Lager und der Rückkehr der ersten Überlebenden ermaß die ganze Welt den Umfang der Deportation und ihres Grauens.

La volonté de ne pas oublier

Pour maintenir présent le souvenir de leurs camarades morts en déportation, les associations de déportés créent des lieux de mémoire, comme le monument du souvenir de la synagogue rue de la Victoire à Paris (inauguré le 27 février 1949) ou la chapelle des déportés, en l’église Saint-Roch (inaugurée le 21 novembre 1953), autour desquels elles organisent des commémorations spécifiques. Des délégations d’anciens déportés sont d'autre part présentes aux côtés des anciens combattants dans les cérémonies officielles commémorant les Première et Seconde Guerres mondiales. Dès le début des années 1950, les anciens déportés et les familles de disparus expriment le souhait de voir inscrite, dans le calendrier des commémorations nationales, une date réservée au souvenir de la déportation. Le choix du dernier dimanche d’avril est retenu, en raison de la proximité avec l’anniversaire de la libération de la plupart des camps, sans se confondre avec aucune fête ou célébration, nationale ou religieuse, existante.

La loi n°54-415 du 14 avril 1954 consacre ainsi le dernier dimanche d’avril au souvenir des victimes de la déportation et morts dans les camps de concentration du IIIe Reich au cours de la guerre 1939-1945. Elle est adoptée à l’unanimité par le Parlement et fait de ce dimanche une journée de célébration nationale :

Article 1er : La République célèbre annuellement, le dernier dimanche d’avril, la commémoration des héros, victimes de la déportation dans les camps de concentration au cours de la guerre 1939-1945.
Article 2 : Le dernier dimanche d’avril devient « Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation. » Des cérémonies officielles évoqueront le souvenir des souffrances et des tortures subies par les déportés dans les camps de concentration et rendront hommage au courage et à l’héroïsme de ceux et de celles qui en furent les victimes.

La journée nationale de la déportation répond à deux exigences:

  • Tout d’abord, elle rappelle à tous ce drame historique majeur comme les leçons qui s’en dégagent. Selon les termes de l’exposé des motifs, pour que de tels faits ne se reproduisent plus, « il importe de ne pas laisser sombrer dans l’oubli les souvenirs et les enseignements d’une telle expérience, ni l’atroce et scientifique anéantissement de millions d’innocents, ni les gestes héroïques d’un grand nombre parmi cette masse humaine soumise aux tortures de la faim, du froid, de la vermine, de travaux épuisants et de sadiques représailles, non plus que la cruauté réfléchie des bourreaux. »
  • En second lieu, par cette célébration, la nation honore la mémoire de tous les déportés –y compris ceux victimes des déportations en Indochine du fait de l’impérialisme japonais- survivants ou disparus, pour rendre hommage à leur sacrifice.

Un déroulement désormais bien établi:

  • Dans chaque département, son organisation incombe au préfet, en concertation avec les associations. Stèles, plaques et monuments sont fleuris, des allocutions sont prononcées et des enseignants sont généralement invités à profiter de l'occasion pour évoquer la déportation et le système concentrationnaire dans leurs cours.
  • A Paris, la cérémonie se déroule en trois temps, selon un schéma mis au point en 1985 et 1988. Un hommage est d’abord rendu au mémorial du martyr juif inconnu, puis au mémorial des martyrs de la Déportation. La commémoration se termine par le ravivage de la flamme à l’Arc de Triomphe.

 

 

Retrouvez ici le message des associations et suivez, à partir de 14h35, la cérémonie commémorative organisée le dimanche 25 avril au mémorial de la Shoah puis au mémorial des martyrs de la Déportation

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Accédez à un ensemble de ressources
pour documenter cette journée nationale

 

Des articles scientifiques portant sur la déportation

  • La déportation, un article général sur le système concentrationnaire nazi

 

Des portraits et des biographies de résistants déportés

 

 

Des enregistrements audio et vidéo pour entendre et voir les survivants

Déportés résistants:

 

Déportés raciaux:

 

Une base de données pour mener des recherches sur les déportés

  • Le site institutionnel Mémoire des hommes vous permet d'effectuer une recherche nominative parmi 111 858 noms issus des 147 510 dossiers individuels conservés à Caen par la Division des archives des victimes des conflits contemporains du Service historique de la Défense.

 

 

Des lieux de déportation et de mémoire

Le camp de concentration du Struthof:

 

Un HLMN: le mémorial des martyrs de la Déportation

  • Ecoutez "Ce coeur qui haïssait la guerre", le poème de Robert Desnos gravé sur les murs du Mémorial, ici mis en voix par  Eric Cénat, metteur en scène, comédien et fondateur de la compagnie Le Théâtre de l’Imprévu.

 

D'autres lieux de mémoire consacrés à la déportation:

 

 

Des gravures illustrant le quotidien des déportés

Professeur de dessin au lycée de la Rochelle, Henri Gayot est arrêté comme Résistant et déporté au camp de Natzweiler-Struthof. A l’abri dans son block, il parvient à esquisser quelques croquis représentant la vie quotidienne au camp.

A son retour, Henri Gayot retravaille ses esquisses et fait graver ses dessins, aujourd'hui propriété du musée du CERD-Struthof

 

  • Enveloppe des gravures

    Henri Gayot - CERD Struthof

  • Nuit et brouillard

    Henri Gayot - CERD Struthof

     

  • L'appel

    Henri Gayot - CERD Struthof

  • Le travail

    Henri Gayot - CERD Struthof

  • La corvée

    Henri Gayot - CERD Struthof

  • Les travaux de terrassement

    Henri Gayot - CERD Struthof

  • Tentative d'évasion

    Henri Gayot - CERD Struthof

  • Rentrée du travail

    Henri Gayot - CERD Struthof

  • Corvée de soupe

    Henri Gayot - CERD Struthof

  • Gymnastique

    Henri Gayot - CERD Struthof

  • Le piquet

    Henri Gayot - CERD Struthof

  • Sélection

    Henri Gayot - CERD Struthof

  • Retour de kommando

    Henri Gayot - CERD Struthof

  • Typhus

    Henri Gayot - CERD Struthof

  • Pendaisons

    Henri Gayot - CERD Struthof

  • Le crématoire

    Henri Gayot - CERD Struthof