Musée de la Résistance et de la Déportation du Gers

Partager :

©Office de tourisme Grand Auch Cœur de Gascogne

Fondé en 1954 par Louis Villanova, Marcel Daguzan et Louis Leroy, le musée de la Résistance et de la Déportation du Gers rassemble des objets ayant appartenu à d’anciens résistants.

Espace de mémoire, il pérennise le souvenir du combat de la Résistance dans le département du Gers de la Seconde guerre mondiale à la Libération.

En mai 2023, c’est dans un nouvel espace, en plein cœur historique de la ville d’Auch que le musée de la Résistance et de la Déportation du Gers est inauguré. Il propose de découvrir la réalité de la Seconde guerre mondiale et les liens entre histoire locale et nationale à travers 5 salles abordant : le contexte, la Résistance, la Déportation, la Shoah et enfin la libération.

Côté extérieur du bâtiment, en béton matricé, il rappelle l’aspect visuel d’un bunker.

Site entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite.

 

Offre culturelle et pédagogique

Audioguide gratuit à l’accueil du musée en français, anglais, espagnol et allemand. 

Le Pays d'art et d'histoire du Grand Auch Coeur de Gascogne propose des visites toute l'année, selon la programmation à retrouver à l’office de tourisme et en ligne dans l’espace brochures : https://www.auch-tourisme.com/brochures/

Pour les groupes constitués, la visite se fait sur réservation auprès de l’office de tourisme Grand Auch Cœur de Gascogne.

Pour le public scolaire, le Pays d’art et d’histoire du Grand Auch Cœur de Gascogne propose un parcours de visite ainsi que des outils pédagogiques adaptés (notamment une valise à partir du cycle 3 – collège et Lycée)


 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Place des Carmélites 32000
Auch
05 62 05 22 89

Tarifs

Plein tarif : 3€ / Tarif réduit : 1.5€ / Gratuit : moins de 18 ans, 1er dimanche du mois et samedi qui précède de juin à septembre, ainsi que pour les journées européennes du patrimoine

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours de juin à septembre : 10h-13h et 14h-18h Le reste de l’année, lors des visites guidées du Pays d’art et d’histoire du Grand Auch Cœur de Gascogne programmées et sur réservation pour les groupes constitués et scolaires

Fermetures annuelles

Fermé d'octobre à mai

Musée des anciens combattants pour la liberté de Brugnens

Partager :

©Musée des anciens combattants pour la liberté de Brugnens

Le musée des anciens combattants pour la liberté de Brugnens dans le Gers est l'œuvre des frères Da-Silva.

Collection privée au départ, l'entreprise a atteint une telle ampleur qu'elle a fini par se muer en un véritable musée animé par l'association "Mémoire des combattants en Gascogne".

Les créateurs ont dès le départ inscrit leur espace muséal au carrefour du souvenir et de la mémoire des conflits contemporains.

Le choix a donc été fait de proposer au visiteur un parcours historique autour des deux conflits mondiaux.

Le musée présente de façon chronologique l'évolution de l'armement et des tenues des soldats de la Grande Guerre à la Résistance.

Cette entreprise, unique dans le département du Gers, présente, pour le plaisir et l'intérêt de tous, des fonds d'une grande diversité :

unes de journaux, photos, affiches, correspondances, brassards, containers, armes, uniformes, etc.

 

Visites et tarifs : Le musée est ouvert gratuitement à tous toute l'année sur rendez-vous.

 

Musée des anciens combattants pour la liberté :

Malherbe - 32 500 Brugnens - Tél. : 05 62 06 14 51

 

Association "Mémoire des combattants en Gascogne" :

Tél. : 05 62 06 62 06

e-mail : elian.dasilva@wanadoo.fr

e-mail : xavier.da-silva@orange.fr

 

Office national des anciens combattants du Gers : 

29, chemin de Baron - 32 000 Auch - Tél. : 05 62 05 01 32 - Fax : 05 62 05 51 05

e-mail : dir.sd32@onacvg.fr

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Malherbe - 32500
Brugnens
05 62 06 14 51

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre toute l'année sur rendez-vous

La Maison Natale du Maréchal Foch

Partager :

Plaque apposée sur la façade. Source : licence Creative Commons paternité

Au cœur de la ville de Tarbes, dans le quartier historique, près de la cathédrale de la Sède se trouve la Maison natale du Maréchal Foch.

Cette belle demeure de style bigourdan, située au cœur de la cité dans le quartier historique, près de la cathédrale de Tarbes rassemble des souvenirs du Maréchal et de sa famille.

Dès la fin de la Guerre 1914- 1918, une plaque rappelle que le "Généralissime" des armées alliées y est né.

Classé Monument Historique en 1938, cette maison est devenue un musée en 1951.

Le 1er mars 2008 elle a fait l'objet d'un transfert de propriété de l'Etat à la ville de Tarbes.

Maison bigourdane du XVIIIe siècle, elle possède un intérêt architectural particulier : galerie extérieure à balustres et lambrequins et fenêtres à encadrement de marbre. A l'intérieur, on y découvre un bel escalier en bois sculpté imitant les ferronneries du XVIIe siècle.

C'est dans ce cadre intimiste que Ferdinand Foch passa les douze premières années de sa vie. La demeure familiale abrite aujourd'hui les objets personnels et les souvenirs de l'officier. Des portraits évoquent l'homme de guerre, Maréchal de France, de Grande- Bretagne et de Pologne.

Les collections rassemblent des souvenirs du maréchal ou de sa famille retraçant son itinéraire personnel et sa vie publique en tant que Maréchal de France. Une salle est consacrée à la reconnaissance des pays alliés.

Polytechnicien, artilleur de formation et professeur de tactique de guerre, il est resté dans les mémoires un des plus grand personnages de la Première Guerre mondiale, celui qui mena les alliées à la victoire. Le Maréchal Foch s'est éteint le 20 mars 1929 à Paris laissant le souvenir d'une reconnaissance mondiale.

 

Maison Natale du Maréchal Foch
2, rue de la Victoire - 65000 Tarbes
Tél : 05.62.93.19.02
Courriel : musee@mairie-tarbes

 

Mairie de Tarbes

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

2 rue de la Victoire - 65000
Tarbes
Tel : 05.62.93.19.02

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sauf le mardi 09h30 - 12h15 / 14h00 - 17h15

Fermetures annuelles

Fermé le : Mardi

Courriel : musee@mairie-tarbes

Mémorial et musée du Corps Franc Pommiès

Partager :

(À gauche) Le Mémorial National du CFP-49e RI. Source : ©maquisardsdefrance.jeun.fr - (À droite) Le périple du Corps Franc Pommiès. Source : ©musee-franc-pommiès.com

 

Ce mémorial est dédié au Corps Franc Pommiès - Seconde Guerre mondiale.

Ce mémorial est dédié au Corps Franc Pommiès, formation prestigieuse de la Résistance qui, par le sabotage de l'usine Hispano-Suiza (Alstom) évita à la population les cruelles conséquences d'un pilonnage aérien pendant la Seconde Guerre mondiale.

Cette armée, organisée par le général André Pommiès a fait de la région du Magnoac un noyau dur de la Résistance française.

Né en 1904 à Bordeaux, le lieutenant colonel Pommiès a été formé au sein des services des renseignements, d'où il a conservé contacts militaires et sens de l'organisation. Dès 1940, Pommiès refuse la défaite. Pommiès reçoit la charge de mobiliser secrètement l'armée dans les Hautes et Basses Pyrénées, les Landes et le Gers.

Le Corps Franc a été très actif dans la libération du territoire. En effet, le Corps Franc Pommiès est l'un des principaux éléments de l'ORA (Organisation de Résistance de l'Armée) en zone sud.

Le jour même de la dissolution de l'Armée, le 17 novembre 1942, le capitaine André Pommiès décide de créer un Corps Franc sur le territoire des 17e et 18e divisions militaires (sud-ouest). Dans chaque département, un officier est désigné pour monter une unité clandestine.

Pendant deux ans, les maquisards du Corps Franc sont employés au transport des armes et du matériel, aux parachutages et au sabotage des principaux moyens de transport, de production et d'énergie utilisés par l'occupant dans la région. A la fin de l'année 1943, les effectifs de la zone sud sont de 30 000 hommes, ceux de la zone nord de 15 000.

Prévenu par les messages de la BBC, Pommiès appelle tous ses effectifs (12 000 hommes) le 6 juin 1944, pour mener la guérilla et intensifier les destructions.

A partir du débarquement des Alliés en Provence, le 15 août 1944, les combats de la Libération succèdent à la guérilla. Le Corps Franc Pommiès s'empare d'Auch, Pau et Tarbes. Il reçoit alors comme mission d'interdire tout passage en Espagne d'éléments de la Wehrmacht, de la Gestapo ou de collaborateurs. Alors qu'une partie des forces du Corps Franc Pommiès est maintenue sur les Pyrénées pour garder la frontière, les autres éléments se dirigent vers le nord-est. Après avoir traversé la France, ils rejoignent l'armée du général de Lattre de Tassigny à Autun et prennent part aux combats pour la libération de la ville, du 7 au 9 septembre 1944.

Le 24 septembre, les combattants du Corps Franc Pommiès entrent dans le dispositif de la 1re Armée. Devenus soldats de l'armée régulière, ils participent à la campagne des Vosges puis d'Alsace et enlèvent notamment les hauteurs stratégiques du Drumont et du Gommkopf. En février 1945, le Corps Franc Pommiès devient le 49e Régiment d'Infanterie (49e RI), ancien régiment de Bayonne au passé glorieux, dont il reprend le drapeau à l'étoile noire. Le 1er avril, le régiment entre en Allemagne et progresse jusqu'à son objectif final, Stuttgart, dont il s'empare le 21 avril 1945.

De sa fondation à la Libération, le C.F.P aura accompli 900 opérations militaires. Le coût humain fut particulièrement lourd: 387 tués et 156 déportés.

Le 6 juin, les anciens du réseau viennent se recueillir au cours d'une cérémonie anniversaire. Depuis le mois de juin 2003, au centre de Castelnau-Magnoac, dans le café « Bougues », qui servait de boîte aux lettres du maquis, s'est ouvert l'espace musée.

 

Mémorial et musée du Corps Franc Pommiès

Esplanade Village 65230 Castelnau-Magnoac

Tél : 05 62 99 81 41 - 05 62 39 80 62

 

Site du musée

 

Syndicat d'initiative

Maison du Magnoac 65230 Cizos

tél. 05.62.39.86.61

Fax : 05.62.39.81.60

 

Office de tourisme

3, Cours Gambetta 65000 Tarbes

tél. : 05.62.51.30.31

Fax : 05.62.44.17.63

E-mail : accueil@tarbes.com

 

Office du tourisme de Tarbes

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Esplanade Village 65230
Castelnau-Magnoac
05 62 99 81 41 05 62 39 80 62

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mardi, mercredi, jeudi: 9h - 20hVendredi: 9h - 20hSamedi: 8h - 18hDimanche: 10h - 15h

Fermetures annuelles

Fermé le Lundi

Musée Massey

Partager :

Les nouvelles salles. © Mairie de Tarbes

Ce musée des Hautes-Pyrénées, propose de découvrir l'histoire d'un des plus prestigieux et redouté corps de cavalerie, de ses origines à nos jours.

> Actualités Exposition " Les Petits Soldats", une grande Histoire en miniature jusqu'au 2 avril 2023

PetitssoldatsVisuel

Au cœur de la ville, le musée Massey situé dans un magnifique cadre verdoyant est né du désir et du rêve d'un Tarbais, Placide Massey. Directeur des pépinières du Trianon et du potager de la Reine à Versailles, Placide Massey décida, pour sa retraite, de se faire construire une villa sur des terrains achetés à Tarbes où il avait déjà aménagé un parc planté d'essences rares. A sa mort en 1853, il lègue à la ville de Tarbes une partie de ses propriétés : un jardin exceptionnel et le chantier inachevé d'un muséum, bâtiment de style oriental, dominé par une tour d'observation sur les Pyrénées, œuvre de l'architecte Jean- Jacques Latour. Depuis, la ville a poursuivi le rêve du jardinier : le jardin aux essences rares possède aujourd'hui le label "jardin remarquable" ouvert au plaisir de chacun et le Muséum un Musée label "Musée de France".

Le musée Massey est fermé au public car il connaît actuellement une grande phase de restructuration et de rénovation du bâtiment et des collections.

Les travaux ont été confiés en 2005 au cabinet d'architecture parisien Dubois et Associés aux références prestigieuses qui attestent d'une solide expérience en matière de restructurations de musées : Musée des Beaux- Arts de Caen, Musée des Beaux- Arts de Lyon, Musée Toulouse Lautrec à Albi. Les collections du musée Massey ont été transférées, en 2009, dans des réserves modernes et fonctionnelles installées sur le site de l'ancien arsenal, le 103. Cette ancienne manufacture des tabacs entièrement rénovée abrite désormais un "centre de conservation et d'études patrimoniales" où se trouvent également les archives municipales. Vidé de ses œuvres, le musée peut enfin faire peau neuve. Les travaux qui ont débutés en juin 2009 s'achèveront fin 2011. La façade offre déjà un aperçu de la qualité des restaurations qui laisse augurer des rénovations intérieures. Le public découvrira un établissement moderne conçu pour répondre aux exigences de la conservation des collections publiques, mémoire de la société, et pour répondre aux attentes d'un public le plus large possible. Petits ou grands, spécialistes ou non, chacun devra dans un cadre exceptionnel, trouver des moments de plaisir, de convivialité, de culture et de connaissance.

Le parcours se déroulera sur les deux premiers niveaux où se déploieront deux des grandes collections du Musée : la collection historique des Hussards et la collection beaux-arts. Le rez-de-chaussée et une partie du premier étage seront consacrés au parcours historique des hussards. Les deux grandes salles du premier étage sont, quant à elles réservées, à la présentation des collections beaux arts.

1 - la collection internationale des Hussards : La collection Hussards a été constituée à partir de 1955 par Marcel Boulin alors conservateur du musée. Ce fonds, aujourd'hui de dimension internationale, lie l'élevage du cheval anglo-arabe à la présence des régiments de Hussards en garnison à Tarbes. La présentation au public, dans le futur musée, suivra un déroulement chronologique de l'épopée des hussards de 1545 à 1945.

Les grandes étapes du parcours muséographique mettront l'accent sur l'originalité tactique qui donna naissance au " phénomène hussard ", à son expansion à travers le monde du XVIème au XXème siècle, à la permanence de l'origine hongroise dans l'identité et dans le rôle de Tarbes comme conservatoire pour la France. Deux cents mannequins en pied ou en buste, six cents armes et une centaine de peintures d'artistes tels que Horace Vernet, Ernest Meissonnier ou Edouard Detaille raconteront l'histoire mouvementée des hussards de trente pays différents. Les aspects les plus épiques comme les plus personnels y seront évoqués à travers un discours précis, des pièces originales, une iconographie choisie et le recours aux nouvelles technologies du multimédia.

2 - La collection Beaux Arts Amateur d'art, député des Hautes- Pyrénées, Achille Jubinal est à l'origine, au XIXe, de la collection Beaux- Art du musée Massey. Il rassembla par l'intermédiaire d'un réseau d'amis et de relations politiques des œuvres majeures de l'école italienne des XVIe et XVIIe siècles, des écoles hollandaises et flamandes, du XVIe et du XVIIe siècles, et des écoles françaises des XVIIIe et XIXe siècles. Son action suscita d'autres dons, comme ceux de la famille Fould et de la Société Académique des Hautes-Pyrénées. D'importants dépôts consentis par l'Etat vinrent enrichir ce fonds. Le musée Massey présentera dans de nouvelles salles du premier étage une sélection des œuvres les plus caractéristiques. La mise en place d'expositions temporaires permettra d'offrir un plus large regard sur les œuvres conservées dans les réserves. Le public sera ainsi invité à découvrir et à se délecter devant des chefs-œuvres présentés dans un parcours thématique où la mythologie et les arts religieux tiennent une place importante.

 

Musée Massey Mairie de Tarbes Musée Massey - BP 1329 65013 TARBES cedex 09 - Tél. : 05.62.44.36.95

E-mail : musee@mairie-tarbes.fr

Mairie de Tarbes

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Jardin Massey 65000
Tarbes
Tél. : 05.62.44.36.95

Horaires d'ouverture hebdomadaires

10h à 12h et de 14h à 17h 30

Fermetures annuelles

Fermé le 1er mai

Site Web : Site officiel

Mémorial du Mont-Valérien

Partager :

© Charlotte Bourdon - ONACVG

Principal lieu d'exécution par l'armée allemande de résistants et d'otages en France pendant la Seconde Guerre mondiale, le Mont-Valérien est aujourd'hui un lieu qui, à travers ses actions souhaite faire partager son histoire et ses mémoires et ainsi faire découvrir le parcours de ceux "qui aimaient la vie à en mourir".


- La visite virtuelle -
- Plaquette à télécharger -

Télécharger la plaquette du mémorial du Mont-Valérien au format pdf


 

Consulter l'offre pédagogique >>>  mont valérien


Le Mont-Valérien a été le principal lieu d'exécution par l'armée allemande sur le territoire français pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces hommes, assassinés parce qu'ils étaient résistants condamnés à mort ou otages, juifs et communistes, sont autant de rappels à notre histoire qui firent naturellement de ce site un Haut lieu de la mémoire nationale.

Après la guerre, le site est choisi par le général de Gaulle pour honorer la mémoire des "Morts pour la France" de 1939 à 1945. Il y inaugure le mémorial de la France combattante le 18 juin 1960. À l'intérieur du site, le "Parcours du Souvenir" permet de suivre le chemin de ceux qui allaient être fusillés : de la chapelle dont les murs gardent encore la trace des graffitis gravés par des condamnés, à la clairière, lieu des exécutions.

  • Les visites guidées

Les visites du mémorial du Mont-Valérien sont uniquement guidées et durent 1h30. Elles sont proposées en français, anglais, espagnol et allemand.

Des visites accessibles aux personnes en situation de handicap mental, visuel et auditif sont également proposées.

La réservation est obligatoire.

  • La programmation scientifique, culturelle et mémorielle

Le mémorial du Mont-Valérien propose une riche programmation qui permet de comprendre l'organisation répressive allemande sur le territoire français tout en valorisant la multiplicité des parcours des 1008 fusillés du Mont-Valérien.

 


 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

1 avenue du professeur Léon Bernard 92150
Suresnes
01 47 28 46 35

Tarifs

Entrée et visite guidée gratuite (réservation obligatoire)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Basse saison (du 1er juillet au 31 août, puis du 1er novembre au 28 février) : de 9h à 17h. Haute saison (du 1er mars au 30 juin, puis du 1er septembre au 31 octobre) : de 9h à 18h.

Fermetures annuelles

Le 1er janvier, 1er mai, 15 août, 1er novembre et 25 décembre

Le Fort du Portalet

Partager :

Le fort du Portalet. ©Mariano64 – Source : http://www.topopyrenees.com

Ce fort des Pyrénées-Atlantique, conçu pour défendre la route du Somport est connu pour avoir servi de prison.

Le fort du Portalet, dans les Pyrénées-Atlantique, conçu pour défendre la route du Somport (vallée d'Aspe) est connu pour avoir servi de prison à Léon Blum, Edouard Daladier, Georges Mandel et Paul Reynaud en 1941 et 1942 puis au maréchal Pétain. Il est mis en oeuvre à la suite de l'ordonnance prise par Louis-Philippe du 22 juillet 1842 afin de protéger la frontière des Pyrénées d'une possible invasion espagnole.

La place est installée, à 765 mètres d'altitude, sur une falaise de la rive droite du Gave d'Aspe en aval d'Urdos. Elle prit le nom de l'ancien péage commercial médiéval, le "Portalet", de La Porte d'Aspe, situé 100 mètres plus bas. Le logement est composé d'une caserne, pour la troupe, et d'un pavillon des officiers tous deux construits sur deux niveaux. Un fortin supérieur à 3 bastions armés de batteries, protège les chemins du plateau du Rouglan et de la Mâture. La route et l'Urdos sont couverts par l'aménagement de galeries crénelées creusées dans la roche. Pourvu d'une dizaine de canons, la place forte peut accueillir plus de 400 hommes et bloquer le passage pendant au moins une semaine de siège.

Le 18e Régiment d'infanterie de Pau y est affecté à partir de 1871 . il y reste jusqu'en 1925. De là, il intervient en 1875-1876 contre les soldats Carlistes espagnols. A la veille de la Première Guerre mondiale, le fort est laissé à la disposition des civils, et ce jusqu'en 1940, lorsque le régime de Vichy y interne les citoyens jugés "responsables de la défaite" à l'issu du procès de Riom. Parmi eux figurent Léon Blum, Edouard Daladier, Georges Mandel, Paul Reynaud, Maurice Gamelin. Lorsqu'en novembre 1942, la Zone Libre est envahie, le secteur sert de position aux troupes allemandes.

Le fort sera libéré le 24 août 1944 par les Résistants aspois et les Guerilleros espagnols. A la Libération, le Portalet sert de lieu d'internement, d'août à novembre 1945, pour le Maréchal Pétain avant son transfert à l'île d'Yeu.

 

Office de Tourisme de la Vallée d'Aspe

Place Sarraillé 64490 Bedous

Tél. : 05 59 34 57 57

Courriel : aspe.tourisme@wanadoo.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

64490
Urdos
Tél. : 05 59 34 57 57

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Pendant les vacances scolaires et les mercredis après midi juillet et août

Chapelle Mémorial de l'Aviation

Partager :

Chapelle Mémorial de l'Aviation . Source : tourisme64.com

Cette chapelle, construite en 1927, rend hommage aux pionniers de l'aéronautique disparus de 1912 à nos jours.

Cette chapelle, entièrement restaurée, a été construite en 1927. Elle est unique dans les archives de l'aviation. Sa collection rend hommage aux pionniers de l'aéronautique disparus de 1912 à nos jours.

Le territoire de la commune de Lescar a accueilli en 1908 la première école d'aviation des frères Wright. C'est là que le 9 janvier 1909, ils réussissent les premiers vols de 7 mn, puis de 4 mn. C'est dans cette école que les trois premiers pilotes français ont été formés : Paul Tissandier, le Comte de Lambert et le capitaine Lucas Girardville.

Ces quarante hectares de terrain du Pont-Long préfigurent l'actuelle école des troupes aéro-portées (E.T.A.P.). La promotion du site est assurée par l'Amicale culturelle de la Chapelle Mémorial de l'Aviation et du Hangar Guynemer.

 

Chapelle Mémorial de l'Aviation

Route d'Uzein 64230 Lescar

Tél : 05.59.77.83.32

 

Ouverture Jeudi 10h00 à 12h00 et 14h00 à 18h00

Visites sur rendez-vous

Tarifs : Gratuit

 

Mobile : 00 33 (0)6 13 69 21 67

Web : www.aviation-memorial.com

 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Route d'Uzein 64230
Lescar
Tél : 05.59.77.83.32

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Permanence le jeudi de 10 h à 16 h

Le fort de Socoa

Partager :

Fort de Socoa. ©Maison du Littoral Basque. Source : http://www.pepsocoa.com/

Ce fort des Pyrénées-Atlantiques offre un bel exemple d'association de l'architecture militaire médiévale au système de fortification de type Vauban.

La frontière avec l'empire de Charles Quint est une préoccupation des rois de France dès le XVIème siècle. Le secteur basque, voie naturelle vers l'Espagne, est visité par nombre d'ingénieurs. Henri IV souhaite bâtir une forteresse pour protéger Saint-Jean-de-Luz et les villes environnantes des invasions espagnoles. Des conflits d'intérêts entre les communes retardent cependant le projet, finalement réalisé par Louis XIII. En 1636, les Espagnols envahissent la côte, poursuivent les travaux et renomment la citadelle en "Fort de Castille". Au gré des revers militaires, la région retourne sous souveraineté française. L'ouvrage est achevé et prend le nom de Socoa. En 1686, Vauban, en tournée d'inspection dans les Pyrénées, visite le Pays Basque. Il propose alors de renforcer le fort de Socoa en utilisant les vestiges laissés par les Espagnols à la suite de la Guerre de Trente Ans. L'ingénieur projette de construire une jetée de protection afin d'améliorer l'accès au fort.

Les travaux, commencés peu après, durent jusqu'en 1698. Ils sont dirigés par Fleury. Au terme des modifications, la tour est surélevée de deux étages, qu'il couronne de merlons et d'un mâchicoulis. Le site sera aussi doté d'une caserne et d'une chapelle. L'enceinte, remodelée par la suite, aura les contours actuels sous la Régence (1723).

Réinvesti par les Espagnols en 1793, le fort est occupé par les troupes britanniques en 1814 qui l'utilisent comme appui de protection de la baie, lieu d'approvisionnement des hommes installés dans l'arrière-pays. La paix revenue, le fort de Socoa est réparé en 1816-1817.

 

Office municipal de tourisme

Tél : 05.59.27.27.08

Fax : 05.59.27.03.21

e-mail :omt@ville-pau.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Avenue du commandant Passicot 64500
Socoa
Tél : 05.59.27.27.08Fax : 05.59.27.03.21

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Courriel : :omt@ville-pau.fr

Citadelle de Saint-Jean-Pied-de-Port

Partager :

Vue aérienne de la Citadelle. Source : http://www.st-jean-pied-de-port.fr

Construite à l'emplacement de l'ancien château fort des rois de Navarre, la Citadelle domine la ville protégée par des murailles.

Capitale de Basse-Navarre, voie de passage importante pour la traversée des Pyrénées, Saint Jean Pied de Port, en basque Donibane Garazi est fondée à la fin du XIIe siècle sous le règne des derniers rois de Navarre afin de protéger le passage de la rivière et l'accès aux cols de Roncevaux et de Bentarte.

Construite à l'emplacement de l'ancien château fort des rois de Navarre, la Citadelle, récemment restaurée, domine la ville protégée par des murailles. Elle est un bel exemple du système défensif des places fortes «à la Vauban», avec glacis, fossés, murailles flanquées de bastions et garnies de meurtrières, bouches à feu, ponts dormants, ponts-levis et herses.

Édifiée en 1628, sous Richelieu, dans un contexte de guerres de religion et de conflits franco-espagnols par le Chevalier Deville, elle est ensuite remaniée par Vauban. Vauban améliore le système défensif, composé de quatre bastions, et prévoit des ouvrages extérieurs tels que les redoutes, ainsi que la fortification de l'ensemble de la ville - seuls la première partie du projet sera exécutée. Une rampe d'accès permet de l'atteindre. De la demi-lune ouest, la vue s'ouvre sur la ville et le bassin de Cize. Autour de la cour intérieure et contre le rempart, construits au-dessus de casemates souterraines voûtées, se serrent les casernes, le pavillon du gouverneur et sa chapelle, les poudrières et le puits.

En 1793 et 1794, c'est à partir de cette position militaire que s'ordonnent toutes les expéditions contre l'Espagne aux cours desquelles s'illustrent les Volontaires, puis les 10 compagnies de Chasseurs Basques sous le commandement du futur Maréchal Harispe. En 1814, la Citadelle ne céde pas à la pression des troupes anglo-hispanico-portugaises et la guerre prend fin avant qu'elle ne soit rendue. Pendant la guerre de 1914-18, des prisonniers allemands et des disciplinaires Français y sont enfermés. Les lieux serviront de caserne jusqu'en 1923.

Devenue propriété municipale, la Citadelle a hébergé de 1936 à 1939, 500 enfants réfugiés basques de la guerre civile espagnole. La forteresse est occupée par un collège d'enseignement secondaire.

 

Mairie de Saint-Jean-Pied-de-Port
13 place Charles de Gaulle 64220 Saint-Jean-Pied-de-Port
Tél. : 05.59.37.00.92

Fax : 05.59.37.99.78
E-mail : mairie.stjeanpieddeport@wanadoo.fr


Horaires d'ouverture du lundi au vendredi de 08h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h30

 

Office du tourisme

14, Place Charles de Gaulle 64220 Saint-Jean-Pied-de-Port
Tél. : 05.59.37.03.57

Fax : 05.59.37.34.91
E-mail : saint.jean.pied.de.port@wanadoo.fr

 

Pyrénées-basques

Mairie de Saint-Jean-Pied-de-Port

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Chemin de la citadelle 64220
Saint-Jean-Pied-de-Port
Tél. : 05.59.37.00.92Fax : 05.59.37.99.78 Office du tourisme14, Place Charles de GaulleTél. : 05.59.37.03.57Fax : 05.59.37.34.91 saint.jean.pied.de.port@wanadoo.fr

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au vendredi de 08h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h30

Chapelle impériale - Biarritz

Partager :

Chapelle impériale. ©Gilles.Deletang @ ExcuseMyEnglish.fr

La chapelle impériale, érigée en 1864 à la demande impériale d'Eugénie de Montijo, est un mélange de style roman-byzantin et hispano-mauresque.

Biarritz, petit village de pêcheurs à la baleine, est rapidement devenue sous l'influence de Napoléon III et de l'Impératrice Eugénie un lieu de villégiature couru.

En 1854, Napoléon III achète, dans les environs du village de Biarritz, vingt hectares de terrain et y fait construire la Villa Eugénie, l'actuel Hôtel impérial. La chapelle impériale a été construite sur le domaine impérial de Biarritz par l'architecte Boeswillwald en 1865, à la demande impériale d'Eugénie de Montijo. Elle est un mélange de style roman-byzantin et hispano-mauresque. Elle est dédiée à la vierge noire mexicaine Notre-Dame de Guadalupe et a été classée monument historique en 1981.

Bâtie en briques, elle se compose d'une nef unique précédée d'un porche et terminée par une abside semi-circulaire. L'intérieur surtout est remarquable : il conjugue différents styles historicistes et fait appel à des techniques et matériaux variés : azulejos, peintures murales, médaillons en émail. La peinture de Steinheil au cul-de-four est le point d'orgue de ce décor.

Le bâtiment fait l'objet d'une campagne de restauration menée par le service des Monuments historiques du ministère de la culture.

 

La Chapelle Impériale

Rue Pellot 64200 Biarritz

Tél : 05 59 22 37 10

 

Horaires

Fermée janvier et février

Mars - Novembre -Décembre Samedi de 14H30 à 17H

Avril - Mai - Octobre Samedi de 14H30 à 18H

Juin - Juillet -Août - Septembre Jeudi et Samedi de 14H30 à 18H

 

Mairie de Biarritz

64200 Biarritz

Tél. : 05 59 41 59 41

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Rue Pellot 64200
Biarritz
Tél : 05 59 22 37 10

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mars-Novembre-Décembre : Samedi de 14H30 à 17HAvril-Mai-Octobre : Samedi de 14H30 à 18HJuin-Juillet-Août-Septembre : Jeudi et Samedi de 14H30 à 18H

Fermetures annuelles

Fermé janvier et février

Citadelle de Bayonne

Partager :

© Mathieu Prat

La Citadelle de Bayonne, chef d'oeuvre de Vauban, compte parmi les ouvrages fortifiés de cette magnifique ville.

Castrum de Lapurdum dont des vestiges sont encore visibles autour de la cathédrale, Bayonne, affiche déjà sa vocation militaire à l'époque romaine.

Point stratégique de passage vers l'Espagne et point de contrôle des communications fluviales entre le front de mer et les terres, la cité est pourvue au fil des siècles d'ouvrages défensifs conséquents. Les remparts ainsi que trois ouvrages fortifiés : le Château Vieux, le Château Neuf, la Citadelle, tous en majeure partie conservés, en sont les témoins.

A partir du XVème siècle, lorsque les armées de Dunois s'emparent de Bayonne pour le compte du roi de France Charles VII, la place de Bayonne devient stratégique. François Ier dote alors la ville d'une enceinte. Vauban la modernise à partir de 1680. Sa venue dans les Pyrénées entraîne une réorganisation du système de défense de la frontière espagnole dont Bayonne devient le pivot, appuyée par les citadelles de Navarrenx et Saint-Jean-Pied-de-Port. Il supervise la construction et l'amélioration des remparts et de ses portes. Il construit ou consolide également les bâtiments du Château Vieux. Le mur d'enceinte de la ville est ainsi réparé, le vieux donjon intérieur rasé. Il crée en particulier une citadelle sur la rive droite de l'Adour, le Château Neuf. Ferry, son disciple, en dirigera les travaux.

La citadelle est utilisée au XVIIIème siècle et, en 1750, une garnison de 2 000 hommes y est stationnée. Afin d'appuyer la Citadelle, les ingénieurs suivants installent des redoutes aux alentours afin de défendre les flancs Sud de la place. La citadelle de Bayonne connaît ses dernières heures militaires en 1814 lors des affrontements entre les troupes anglo-hispano-portugaises menées par Wellington et celles du Maréchal Soult.

Les lieux sont actuellement occupés par le 1er Régiment Parachutiste d'Infanterie de Marine. La citadelle ne se visite que lors des journées portes ouvertes.

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

avenue de la citadelle 64100
Bayonne
05 59 46 09 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Fermé au public

Fermetures annuelles

Pas de tarifs

Seyre

Partager :

Grange où ont vécu les enfants. (à gauche) Source : www.couleur-lauragais.fr - auteur : Jean Odol - (à droite) Source : http://membres.lycos.fr/arbrebaz/presentation.htm

Cette commune, près de Nailloux, conserve le souvenir du passage d'une centaine d'enfants juifs allemands...

La commune de Seyre, près de Nailloux, conserve le souvenir du passage d'une centaine d'enfants juifs allemands. Ils y ont séjourné de l'été 1940 au printemps 1941 et laissé sur les murs de dépendances du château des dessins plein de vie.

Devenus orphelins après la nuit de cristal et la vague d'actions antisémites qui parcourt l'Allemagne nazie, nombre d'enfants juifs allemands se réfugient en Angleterre, en Belgique et en France où ils sont pris en charge par des oeuvres caritatives.

Chassés de Belgique par l'offensive de la Wehrmacht en mai 1940, cent d'entre eux, âgés de 3 à 15 ans, après un voyage de six jours dans des wagons à bestiaux, gagnent Villefranche de Lauragais puis Seyre (à 10 km au Sud de Villefranche de Lauragais et 4 km de Nailloux).

Sur place, le maire de Seyre et le propriétaire du château ainsi que des dépendances, M. Capèle, les prennent en charge, ce dernier occupant alors de hautes fonctions dans la Croix-Rouge française.

Les conditions de vie des réfugiés sont très modestes pour les quatre-vingt cinq (enfants et encadrement) : deux salles, une cuisine et des toilettes dans la cour, ni eau, ni chauffage.

Le ravitaillement est le principal problème. La Croix-Rouge Suisse avec laquelle M. Capel d'Hautpoul a des contacts envoie du sucre, du lait en poudre mais l'essentiel des vivres reste à se procurer sur place avec beaucoup de mal. La base de l'alimentation est alors le maïs à l'eau : le milla. Le difficile hiver 1940-1941 conduit la Croix-Rouge Suisse à leur trouver des locaux plus confortables.

Le château de La Hille en Ariège est alors choisi. Sur les murs du village et du bâtiment, que l'on appelle encore aujourd'hui "l'orphelinat", les enfants ont laissé plusieurs dessins en couleur : les " Petits cochons ", un chat avec un violon, l'église, un moulin à eau.

 

Hôtel de ville

31560 Seyre

Tél. : 05.62.71.26.25


 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

31560
Seyre
05 62 71 26 25

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Fort de Sucy-en-Brie

Partager :

Le fort de Sucy-en-Brie. Source : http://www.tourisme-valdemarne.com/

Ce fort est un des éléments de la deuxième ceinture fortifiée de Paris mis en place par le général Séré de Rivières.

Le Fort de Sucy-en-Brie est un des éléments de la deuxième ceinture fortifiée de Paris. Ce système défensif est mis en place par le général Séré de Rivières en complément de celui établi sur la nouvelle frontière de l'Est après 1871.

En 1870-1871, les Allemands firent du village de Sucy un des points d'appui de leurs lignes de tranchées. L'état-major tira les leçons de du siège de Paris en 1870, et décida de construire une ligne de dix-huit ouvrages pour tenir à distance un assaillant éventuel.

Pour le fort de Sucy, il s'agit d'avoir sous le feu de son artillerie les voies de pénétration constituées par les routes nationales de Paris vers Strasbourg (N°4) et Mulhouse (N° 19). De cette position, les Prussiens purent
en effet bombarder la presqu'île de St-Maur. Il devait aussi interdire le débouché du bois Notre-Dame, extension de la forêt d'Armainvilliers où l'ennemi pourrait s'installer en cas de siège.

Edifié de 1879 à 1881, sa construction, qui a coûté presque 20 000 Euros, est en maçonnerie et sa protection est assurée par des massifs de terre qui devaient permettre de subir, sans dommage, les impacts des obus tirés avec de la poudre noire. Mais très vite, la mélinite rendit ces protections insuffisantes et il fallut renforcer les forts, à peine achevés, par des carapaces en béton, la plupart des forts de l'Est le furent.

Le projet de 1911 prévoyait 4 300 Euros de travaux de modernisation. On devait établir trois abris de rempart bétonnés, deux tourelles de mitrailleuses et des observatoires. En 1914, le fort ne contenait que 14 canons sur le rempart et 10 dans ses caponnières.

Par manque de crédits, les forts d'Ile-de-France ne furent pas modernisés : en octobre 1913, il fut envisagé d'établir des canons de 75 anti-aérien sur plate-forme dans le fort, mais c'est un projecteur de 110 cm qui fut installé en fin 1914 . deux pièces de 75 mm anti-aérien furent toutefois mises en place en 1915.

A part la mise en place de canons lourds de D.C.A. vers 1935, le fort de Sucy servit peu pendant les deux guerres mondiales. Malgré la destruction du dépôt de munitions de la caserne le 22 août 1944, il nous est parvenu avec ses éléments d'origine en parfait état : bâtiment d'entrée, casemate dans le fossé, plate-formes de tirs.

A l'origine, ce fort à massif central présentait une face, deux flancs et une gorge en deux parties, battus par une caponnière double, une simple et une de gorge, l'ensemble étant ceint par un fossé de 9 mètres de largeur. La caponnière double de gorge avait la particularité d'être traversée par l'entrée et accolée à l'avant des corps de garde. L'entrée était fermée par un pont roulant et précédée d'un curieux coffre crénelé dans la contrescarpe.

L'escarpe, cependant, semi-détachée de 4,5 m de haut était mal protégée des obus ennemis qui pouvaient passer en rasant le sommet de la contrescarpe de 5 m de haut seulement. Le rempart portait 11 traverses avec abris.

Deux traverses étaient pourvues de casemates à canon. La caserne, placée sous le massif central avec le magasin pour 67 tonnes de poudre, pouvait abriter 372 hommes et 10 officiers, une citerne et différents magasins. Abandonné par l'armée, envahi par la végétation, il a été acheté par la commune de Sucy en 1970. Depuis 1996, une association de bénévoles essaie de redonner au Fort son aspect d'origine et cherche à ranimer le site.

 

Fort de Sucy-en-Brie

Allée du général Séré de Rivière 94370 Sucy en Brie

 

L'association "A La Découverte du Fort de Sucy"

14 Place du Clos de Pacy

BP58

94370 Sucy en Brie

06 14 96 37 20 - contact@defenseparis.fr

 

Mairie de Sucy-en-Brie

Tél. 01 49 82 24 50 - Fax 01 49 82 24 61

 

Visite guidée le premier dimanche de chaque mois à 15h.

Pour les groupes (plus de 15 personnes), prendre rendez-vous.

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Al. du G. Séré de Rivière - 94370
Sucy-en-Brie

Musée de la Résistance nationale

Partager :

Le Musée rassemble les plus importantes collections relatives à la résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale.

Site officiel     Facebook du MRN
Ressources pédagogiques  Educ@def

Renseignez-vous par téléphone au 01 49 83 90 90 ou par mail : reservation@musee-resistance.com

L’Espace Aimé Césaire, nouveau lieu des expositions ouvert au public (renseignements ici)

Le Musée de la Résistance nationale, c’est un collectif qui œuvre pour répondre à une nécessité essentielle : transmettre l’histoire et la mémoire de la Résistance.

L’espace muséographique et pédagogique

Ce bâtiment offrant 1 000 m2 d’exposition sur trois niveaux et un auditorium de 120 places abrite les nouveaux espaces muséographiques et pédagogiques ainsi que les expositions temporaires du nouveau MRN.
Le bâtiment idéalement situé dans le centre-ville de Champigny-sur-Marne rend le MRN plus accessible par les transports en commun et plus proche de ses publics.
Grâce à une très riche collection, la nouvelle exposition permanente met en avant tous les aspects et tous les enjeux de l’histoire et de la mémoire de la Résistance. Une programmation culturelle vient compléter les contenus proposés aux visiteurs et aux citoyens désireux de mieux comprendre les enjeux d’aujourd’hui, qu’éclaire cette histoire.
L’Espace Aimé Césaire permet également de développer une programmation scientifique, pour rendre plus accessible les avancées de la recherche.

Espace Jean-Louis Crémieux-Brilhac : le centre de conservation et de recherche

Le continuel enrichissement de la collection depuis 1965 (250 000 pièces environ en 1985, près d’un million aujourd’hui) nécessite de nouveaux espaces de réserves créés dans les locaux abritant le musée actuel.
Le site historique, avenue Marx-Dormoy, va ainsi devenir un grand centre de conservation et de consultation des collections ainsi que le siège des deux associations mères du projet.
Au total, la collection du MRN, qui dépend depuis novembre 2000 d’une convention avec les Archives nationales, a été constituée de plus de 5 000 dons. Elle représente un ensemble exceptionnel sur l’histoire de la Résistance nationale, sa mémoire et les travaux historiques qu’elle suscite. Elle illustre par son ampleur et sa diversité les parcours de milliers de résistants : hommes et femmes, Français, immigrés et étrangers ; anonymes et personnalités.

 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

40 quai Victor Hugo 94500
Champigny-sur-Marne
01 49 83 90 90

Tarifs

https://www.musee-resistance.com/votre-visite/tarifs-et-reservations/

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au vendredi : 14h-18h Samedi et dimanche : 14h-19h

Monument de Champigny

Partager :

Ossuaire - Monument 1870. © Didier Rullier

Entre 1870 et 1918, Champigny-sur-Marne a été appelé communément « Champigny-la-Bataille » rappelant le combat le plus lourd rencontré lors du siège de Paris.

La paix revenue, une sépulture décente et définitive est donnée aux victimes de ce combat dans les cimetières communaux voisins de Champigny.

Mais, en souvenir des combattants français et allemands tombés dans la lutte et dont l'identification avait été impossible, le département de la Seine fit édifier, à Champigny même, un monument commémoratif autour duquel l'Etat fit construire une crypte. Après avoir été adversaires sur les lieux où ils sont tombés, plusieurs milliers de militaires des deux camps y reposent désormais dans la paix. L'architecte Rivière a conçu l'ensemble et dirigé l'exécution du projet.

Elevé sur un terrain d'une superficie de 925 m2 75, le monument extrêmement sobre, est une stèle en pierre de Lorraine à base carrée, de 5m75 de hauteur. Une pyramide peu élevée la surmonte, soutenue par quatre têtes formant avec des feuilles d'angle un couronnement complet. Sur la face qui regarde la rue, est sculpté un bouclier recouvrant une palme. Des couronnes d'immortelles en bas-reliefs ornent les trois autres faces. Sobre et concise, une seule inscription y figure : Monument élevé par l'Etat à la mémoire des soldats morts pendant le siège de Paris bataille de Champigny.

La crypte est une vaste galerie de plan rectangulaire qui entoure le monument. elle est large de 2m60. En arrière, sa base, parallèle à la route, mesure 30m5. Dans le sens de la largeur, les galeries qui y aboutissent sont longues de 19m5 chacune. Ces couloirs souterrains entourent 31 caveaux. Au centre, une grille de fer forgé permet de voir l'autel de pierre d'un petit oratoire. Des plaques de granit de Belgique portent les noms et numéros des divers corps engagés.

A l'extérieur, en bordure de la route, une grande grille en fer scellée dans des piliers en pierre, forme la clôture d'un espace isolant, sur lequel débouchent les deux portes donnant accès aux galeries intérieures. Le talus du terre-plein dans lequel est établie la crypte est revêtu d'un mur en meulière dans l'axe des galeries, et garni de deux escaliers en granit conduisant, à l'origine, à un jardin depuis transformé en terrasse aménagée au-dessus de la construction et autour de la stèle.

Sur le mur de façade de l'ossuaire et dans son axe principal, a été gravée sur une plaque en pierre une inscription en français et en allemand dont le libellé est le suivant : Des combattants français et allemands inconnus tombés au cours de la bataille de Champigny-sur-Marne pendant le siège de Paris 1870-1871 reposent en cet ossuaire

Aux quatre angles de la terrasse sont exposés quatre canons de l'époque. Deux autres semblables se trouvent aux deux extrémités de la cour d'entrée. L'ouvrage est entouré de trois côtés de fossés profonds avec glacis et banquette jusqu'aux clôtures. Sur la partie supérieure gauche a été aménagée une terrasse-jardin engazonnée et plantée d'arbres avec un mur de soutènement en façade de la route.

Cet édifice date de 1873. La crypte fut construite plus tard et inaugurée le 2 décembre 1878. Sa remise en état s'imposait en raison du temps écoulé. Pour ce motif, et afin de perpétuer la mémoire de leurs morts, les gouvernements de l'Allemagne Fédérale et de la République française l'ont fait restaurer en 1968-1969.

 

Monument commémoratif de la crypte de Champigny

47 rue du monument

94500 Champigny-sur-Marne

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

32 rue du monument 94500
Champigny-sur-Marne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Fort de Champigny-sur-Marne

Partager :

Le fort de Champigny-sur-Marne. Source : http://www.tourisme-valdemarne.com/

Construit après la guerre de 1870, le fort appartient à la première ceinture défensive de Paris. Son organisation est celle d'un fort type "Séré de Rivières".

Construit après la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le fort de Champigny-sur-Marne est destiné à la protection de la capitale. Il appartient au premier réseau défensif imaginé par Séré de Rivières. Il est construit entre 1878 et 1880 et occupe une surface de 4 hectares. Son emplacement est déterminé par en fonction des leçon de la guerre : les Prussiens avaient établi en décembre 1870 deux batteries juste à l'Ouest de ce site. Classé en 2e urgence par la loi de 1874, son rôle est d'interdire la voie ferrée vers Troyes et d'occuper le site des batteries prussiennes de 1870.

Ce fort à massif central se compose d'une face, deux flancs et une gorge. Le fossé limité par une contrescarpe et une escarpe semi-détachée, est battu par une caponnière double, une simple et une de gorge. La crête du rempart est coupée par 13 traverses dont 6 avec abri. L'une des traverses nord abrite le magasin à poudre (80 t de contenance). Un passage sous une des traverses sud a été construit de manière à servir de casemate pour le tir indirect. Le fossé se franchit sur un pont de bois, mais le couloir d'entrée est fermé par un pont escamotable et une porte blindée.

La caserne enferme une cour pavée. Sa moitié est abrite au rez-de-chaussée et à l'étage, les hommes et les sous-officiers, soit une capacité d'accueil de 388 hommes. Il faut y ajouter une citerne et différents magasins. Les corps de garde de l'entrée sont accolés à la partie ouest de la caserne qui loge les officiers. Les voûtes sont en maçonnerie de moellons. Les planchers entre les étages sont en briques. Le projet de 1911 prévoyait 4300 Euros de travaux de modernisation. On devait établir trois abris de rempart bétonnés, deux tourelles de mitrailleuses et des observatoires. En 1914, le fort ne contenait plus que 10 canons sur le rempart et 10 dans les caponnières.

Pendant la Première Guerre mondiale ses batteries armées de 10 pièces de 12 et 15 cm, ont tiré sur le plateau d'Avron. Les carrières ont été utilisées pour abriter des troupes, des approvisionnements et une ambulance. En 1939-1940, le fort est occupé par la défense anti-aérienne. La caserne est incendiée en juillet 1944. Le fort a été déclassé en 1965 et remis à l'administration des Domaines en 1974. Un arrêté minstériel du 16 mai 1979 l'a inscrit sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Depuis 1984, il est en restauration.

 

Fort de Champigny-sur-Marne

140 bis, rue Aristide-Briand 94430 Chennevières-sur-Marne

Tél.: 01.45.94.74.74

e-mail : communication@ville-chennevières.fr

 

Arrêt bus : "Fort de Champigny"

 

Le fort se visite lors des journées du patrimoine uniquement

 

Ville de Chennevieres

 

Quizz : Forts et citadelles



 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

140 bis, rue Aristide-Briand 94430
Chennevières-sur-Marne
Tél.: 01.45.94.74.74

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le fort se visite lors des journées du patrimoine uniquement

Musée de l'Air et de l'Espace

Partager :

Les premières machines volantes. Source : Musée de l'Air et de l'Espace

Pour voler comme l'oiseau et se rapprocher des étoiles, l'homme a rêvé,

imaginé puis construit des machines de toute sorte...

Agenda culturel des musées Défense

Consulter l'offre pédagogique du musée (Première Guerre mondiale) >>>  musée air et espace

Consulter l'offre pédagogique du musée (Première Guerre mondiale) >>>  musée air et espace


...Ballons, avions, hélicoptères, fusées, satellites. C'est l'histoire de ce rêve enfin réalisé que raconte le Musée de l'Air et de l'Espace situé sur le site de l'Aéroport de Paris-Le Bourget.

C'est le plus ancien musée de l'aéronautique au monde. Il retrace la merveilleuse aventure des pionniers du début de notre siècle, départ d'un voyage, qui 50 ans plus tard, conduira les hommes sur la lune.

Créé au lendemain de la première guerre mondiale, il s'installe sur l'aéroport du Bourget en 1975.

Depuis l'ouverture de la grande galerie où sont exposés les appareils les plus anciens et l'inauguration en avril 1995, de deux nouvelles salles, le musée de l'air et de l'espace présente à travers une collection de près de 200 appareils et 300 objets d'art, un panorama complet de l'épopée aérospatiale, allant des premières montgolfières en 1793, à la fusée Ariane 5.

 

Musée de l'Air et de l'Espace
Aéroport de Paris - Le Bourget BP 173
93352 Le Bourget Cedex France

 

Renseignements :

+33 (O)1 49 92 70 00
Accueil du musée :
+33 (O)1 49 92 70 62

 

Accès :

Aéroport de Paris-Le Bourget, à moins de 10 mn de Paris par l'A1. 2e arrêt de bus (ligne 350) après la Porte de la Chapelle. Il est aussi accessible par la N2, le métro (M7) et le RER B (+ bus 152).

 

Coordonnées GPS :

Degrés Décimaux - Latitude 48.9479878 | Longitude 2.4370116
Degrés, Minutes, Secondes - N 48°56'52.756'' | E 2°26'13.241''

 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Aéroport de Paris - 93352
Le Bourget
Renseignements 01 49 92 70 00Accueil du musée 01 49 92 70 62

Tarifs

1 animationTarif plein : 8 €Tarif réduit : 6 €2 animationsTarif plein : 13 €Tarif réduit : 10 €3 animationsTarif plein : 16 €Tarif réduit : 12 €• Audioguides (français, anglais, allemand) - Tarif unique 3 €• Mini-visites guidées (1er week-end du mois) - Tarif unique 5 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au dimanche :de 10h00 à 18h00, du 1er avril au 30 septembre,et de 10h00 à 17h00, du 1er octobre au 31 mars.

Fermetures annuelles

Le 25 décembre et le 1er janvier.Fermeture hebdomadaire le lundi.

Le Fort du Taureau

Partager :

Château du Taureau dans la baie de Morlaix. Photo : Bulo78

Splendide citadelle ancrée sur un îlot de la Baie de Morlaix dans le Finistère, ce Château connaît un étrange destin, depuis plus de 4 siècles.

Le château du Taureau est une splendide citadelle ancrée sur un îlot de la Baie de Morlaix dans le Finistère. Ce château connaît un étrange destin, depuis plus de quatre siècles. Les travaux de construction démarrent vers 1542 afin de protéger les habitants de Morlaix des attaques et des pillages. En effet, en 1522, les Anglais remontent le Dossen jusqu'au fond de l'estuaire que ferme Morlaix. La ville est pillée mais sauvée par ses habitants.

C'est ainsi que pour se prémunir d'une nouvelle invasion, les Morlaisiens construisent vingt ans plus tard, à leurs frais, le fort du Taureau, à l'entrée de l'estuaire. Jusque sous le règne de Louix XIII, le gouverneur du fort était anobli . les Morlaisiens se disputaient le poste. Ce premier fort comporte une enceinte de 6,50 mètres, soit la moitié de sa hauteur actuelle.

En 1661, Louis XIV décréte le fort propriété royale, en fait une prison d'État et y installe une garnison. Cependant, dans un contexte de conflits incessants, la Bretagne occupe, par sa proximité géographique avec l'Angleterre, une position hautement stratégique.

En 1680, Vauban renforçe le fort du Taureau. Le fort est ainsi entièrement reconstruit, à l'exception de la tour française, pour qu'il soit plus solide et plus grand. L'édifice, construit essentiellement en granite de l'île voisine de Callot, a une forme oblongue qui épouse celle du rocher. Il mesure 60 mètres de long, 12 mètres de large et 12 mètres de haut pour une surface bâtie de 1 450 m2. On y trouve 11 casemates qui peuvent recevoir chacune un canon. Le fort abrite également les logements des soldats et des officiers, deux cachots, une cantine et une cuisine, une chapelle et des latrines.

Mais avant son complet achèvement, suivant en cela le déclin de la ville de Morlaix, la forteresse est détournée de sa vocation initiale et utilisée comme prison dès 1721. Le dernier à y être emprisonné fut le célèbre communard Louis Auguste Blanqui en 1871.

Il est désarmé en 1890 puis classé monument historique dès 1914.

Durant l'été 1930, la famille de Vilmorin en fait sa villégiature. Dans les années 1960, il devient une école de voile, jusqu'en 1980.

Face à son délabrement et grâce à la volonté de nombreux acteurs locaux et étatiques, des travaux de restauration sont engagés à partir de 1998. Le château est donc restitué au public en 2004.


1542 : Un premier château voit le jour à l'initiative et à la charge des habitants de Morlaix. 1689 : Première visite de Vauban. 1745 : Achèvement des travaux de reconstruction. 1871 : Départ du dernier prisonnier, le communard Louis-Auguste Blanqui. 1890 : Désarmement militaire. 1914 : Le château, propriété de l'Etat, est classé « Monument Historique ». 1930 : Un particulier, Mélanie de Vilmorin, le loue comme villégiature d'été jusqu'en 1937 1982 : Fermeture de l'école de voile créée en 1960

 

Le Fort du Taureau


Auprès des offices du tourisme Carantec : 02.98.67.00.43

Réservation de billets Tél. : 02.98.62.29.73

 

Morlaix : 02.98.62.14.94 e-mail : Tourisme@morlaix.cci.fr

Plougasnou "Saint-Jean-du-Doigt" Plouezoc'h : 02.98.67.31.88

 

Le site du château du Taureau

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

29600
Morlaix
02 98 62 29 73

Château de La Hille à Montégut-Plantaurel

Partager :

Le Château de la Hille, 1941. Source photo : United States Holocaust Memorial Museum

Souvenir d'un épisode des plus sombres de l'histoire de l'Ariège . une centaine d'enfants juifs, âgés de 5 à 16 ans, ont été les victimes de l'administration vichyssoise.

Le château de La Hille à Montégut-Plantaurel, près de Pailhès, conserve le souvenir d'un épisode des plus sombres de l'histoire de l'Ariège. Une centaine d'enfants juifs, âgés de 5 à 16 ans, ont été les victimes de l'administration vichyssoise. Devenus orphelins après la nuit de cristal et la vague d'actions antisémites qui parcourt l'Allemagne nazie, nombre d'enfants juifs allemands se réfugient en Angleterre, en Belgique et en France où ils sont pris en charge par des oeuvres caritatives.

Chassés de Belgique par l'offensive de la Wehrmacht en mai 1940, cent d'entre eux, après un voyage de six jours dans des wagons à bestiaux, gagnent Villefranche de Lauragais puis Seyre. Sur place ils sont pris en charge par le maire, le châtelain et la Croix-Rouge française. Le manque de nourriture et la rigueur de l'hiver 1940-1941 contraignent le groupe à rejoindre le château de La Hille à Montégut-Plantaurel, à mi-chemin entre Toulouse et la principauté d'Andorre.

En l'été de 1941, par l'intervention de la société American Friends Service Committee (Quakers), 20 des plus jeunes furent amenés aux Etats-Unis et deux autres étaient sauvés par des parents en Amérique.

En août 1942, les quarante-cinq plus âgés sont arrêtés par la gendarmerie française et internés au camp du Vernet. Le gouvernement suisse interviendra et obtient de Vichy leur libération. Les enfants tentent alors de se réfugier en Suisse avec la complicité de la directrice et de Anne-Marie Piguet (organisatrice d'une filière d'évasion vers la Suisse).

Ceux qui sont refoulés par les douaniers et reviennent à La Hille essaient de gagner l'Espagne par les Pyrénées. Les moins chanceux sont vendus aux Allemands par les passeurs et Franco avant d'être déportés. D'autres enfin entrent dans le maquis français. Une stèle commémorative a été érigée le 17 septembre 2000, un musée qui relate cette histoire a été aménagé dans le château.

Rappelant la vocation de terre d'accueil, un monument aux Droits de l'Homme a été érigé sur le territoire communal en 1993.
 

Plaque commémorative du château

Le texte de la plaque commémorative érigée à proximité du château de La Hille raconte le périple des enfants juifs allemands traqués par le régime nazi et victimes de l'administration vichyssoise mais dont nombre ont survécu grâce au soutien de la Croix-Rouge et des habitants. Jacques Roth, ancien pensionnaire, aujourd'hui écrivain, en est l'auteur :

"Le château de la Hille, vieux de cinq siècles, offrit aux heures les plus noires du XXème, un havre de paix à une centaine d'enfants juifs, réfugiés provenant d'Allemagne et fuyant la terreur et la haine raciale qui, par vagues successives, recouvrirent la Hollande, la Belgique et une large partie de la France. Arrivés au château en 1941, ils y vécurent entourés de la bienveillance des habitants du pays et sous les bons soins d'un groupe de jeunes suisses de la Croix-Rouge Suisse, Secours aux enfants : Maurice et Eléonore Dubois, Rösli Näf, Eugen Lyrer et Emma Ott. Leur trop bref répit prit fin avec les rafles d'août 1942, quand la quarantaine des plus de seize ans furent arrêtés par des gendarmes et conduits au Camp du Vernet d'Ariège, première étape sur le chemin des Camps de la mort auxquels ils étaient destinés. Alerté, Monsieur Dubois, directeur de l'oeuvre, se rendit sur le champ à Vichy où il parvint à forcer la porte du plus haut responsable de la police de l'Etat et réussit à arracher "ses enfants", ainsi que les adultes qui les accompagnaient, à la déportation. Les "Hillois" purent regagner leur château. Mais le sentiment de sécurité, lui, ne revint pas. Dès novembre 1942, avec l'arrivée des troupes allemandes sur tout le territoire, sentant de nouveau la menace, les grands commencèrent à se disperser. Vingt-cinq d'entre eux tentèrent de gagner la Suisse. Vingt réussirent, cinq furent arrêtés. Une dizaine cherchèrent le salut au delà des Pyrénées plus proches, cinq ne passèrent pas. D'autres furent recueillis par les fermiers du pays. Quelques unes des jeunes filles trouvèrent un abri dans un couvent. D'aucuns rejoignirent le maquis, l'un d'eux tomba sous les balles ennemies. Des dix "Hillois" déportés à Auschwitz, un seul survécut. Au cours de son histoire, le château n'a été le lieu d'aucun fait d'armes, mais dans ce dernier épisode il fut témoin d'une victoire de l'humain sur la barbarie. Les anciens de la Hille lui disent merci, ainsi qu'aux habitants de Montégut Plantaurel et de ses environs."

 

Mairie de Montégut-Plantaurel

09120 Montégut-Plantaurel

Tél. : 05 61 05 35 83

e-mail : mairie.montegut-plantaurel@wanadoo.fr

 

Office du tourisme de Varilhes

3 avenue Louis-Siret

09120 VARILHES

Tél.: 05.61.60.55.54

Fax : 05.61.60.55.54

e-mail : office-tourisme.varilhes@wanadoo.fr

 

Office du tourisme de la commune Varilhes

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

09120
Montégut-Plantaurel
05 61 05 35 83

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre