Hollywood en guerre

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"Casablanca", Michael Curtis, 1942. © Collection ChristopheL

Après avoir longtemps défendu le non-interventionnisme, l’Amérique entre en 1917 dans la Première Guerre mondiale en assumant un rôle de leader. La diplomatie morale imaginée par le président Wilson, qui tend à influencer l’opinion publique à travers le monde, trouve dans le cinéma, industrie culturelle naissante, son mode d’expression privilégié.

Les documentaires de propagande soviétiques

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Document d’identité délivré par le Studio central du cinéma documentaire attestant que l’opérateur Georgui Goloubov agit en qualité de correspondant militaire spécial, 1945. © Droits réservés/Musée du cinéma de Moscou

Comme en Allemagne ou aux États-Unis, la propagande de guerre soviétique liée au second conflit mondial s’est illustrée à l’écran. Le documentaire a été l’une des formes privilégiées pour montrer l’indicible, mais aussi mobiliser largement en prenant en compte la diversité ethnique et linguistique des populations auxquelles les films étaient destinés.

Le cinéma de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste

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Joseph Goebbels prononçant un discours lors de l’ouverture de la Jugendfilmstunde organisée par les Jeunesses hitlériennes. Berlin, cinéma du Zoo Palast, novembre 1939. © Ullstein Bild/Roger-Viollet

L’Italie fasciste et l’Allemagne nazie ont exercé un contrôle permanent sur les différents moyens d’information et de loisir, presse, radio, cinéma, en cherchant à en faire de véritables outils de propagande. Il faut néanmoins relativiser le poids du septième art dans la soumission et le formatage des esprits.

Mémorial de la gare de Penne d’Agenais

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© ANACR Penne d'Agenais / Association Eysses

C’est de cette gare où le 30 mai 1944, 1200 patriotes détenus à la centrale d’Eysses en raison de leurs activités dans la Résistance et livrés aux nazis par le gouvernement de Vichy, furent déportés via Compiègne au camp de concentration de Dachau.

Le site mémorial comprend :

  • Un wagon du souvenir, inauguré en juin 2014, identique à ceux qui emmenèrent les résistants d’Eysses en déportation.
     
  • Un mémorial érigé à proximité du wagon rappelant les noms des 1200 déportés
     
  • Un pôle mémoire, « Les Résistants d’Eysses de Penne à Dachau », inauguré en juin 2018, aménagé dans un local de la gare de Penne en partenariat avec l’Association Nationale pour la Mémoire des résistants emprisonnés à Eysses.
     
  • Une frise illustrée par de nombreux documents rappelle l’histoire d’Eysses et de ses résistants, de leur arrivée dans cet établissement pénitentiaire, à l’automne 1943 jusqu’à leur départ en déportation.


L’ANACR (Association nationale des anciens combattants de la Résistance) a ramené de Dachau des cendres provenant des fours crématoires et les a déposées dans le pôle.

Il a été réalisé l’installation de deux vidéoprojecteurs diffusant un film avec des témoignages de résistants déportés.

 


 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Gare 47140
Penne-d'Agenais
06 70 70 74 21 / 06 87 56 57 75

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Sur rendez-vous

Courriel : guytou47@orange.fr

La photographie de guerre, entre témoignage et oeuvre

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"Huis clos" (détail), Antoine d’Agata, 2000. © Antoine d’Agata/Magnum Photos

Représentations des conflits, témoignages de la réalité des combats, les photographies documentent la guerre et ses malheurs. Elles sont toutefois aussi des oeuvres construites, dépendantes de la subjectivité de leur auteur, et expriment un regard particulier sur le sujet. Certaines d’entre-elles ont une véritable dimension artistique, ce qui nous interroge sur le statut de l’image et le bien-fondé d’une forme d’esthétisation de la guerre.

La Seconde Guerre mondiale vue par les auteurs dramatiques

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L’Équarrissage pour tous, mise en scène d’André Reybaz, Paris, théâtre des Noctambules, avril 1950. © Studio Lipnitzki/Roger-Viollet

Dire et mettre en scène la guerre. Les auteurs dramatiques le font depuis l’Antiquité. La représentation de conflits très actuels, ou d’un temps à peine révolu, nécessite toutefois de mettre en place des stratégies particulières, allant de l’évocation métaphorique à la description intimiste, en passant par la dénonciation franche et directe.

Ruptures et bouleversements après la Première Guerre mondiale

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Hannah Höch, Coupe au couteau de cuisine à travers la première ère allemande de la culture du ventre à bière de la République de Weimar, 1919 (détail). ADAGP, Paris, 2022

Ils étaient anarchistes, anticonformistes et extravagants. Les artistes Dada expriment la perte de sens et la faillite d’un monde qui disparaît dans les tranchées de la Première Guerre mondiale. Au lendemain de celle-ci, le mouvement ouvre la voie à de nombreux bouleversements artistiques qui aspirent à poser les fondements d’une société nouvelle.

Le musée de l'Ordre de la Libération

Le musée de l’Ordre de la Libération est dédié à l’Ordre fondé par le général de Gaulle pendant la Seconde Guerre mondiale et à ses membres, les compagnons de la Libération. Les collections qui le composent retracent le parcours de ces combattants, Français libres et résistants, dont beaucoup payèrent de leur vie leur engagement pour la France et contre l’ennemi nazi.

La musique juive dans l’univers concentrationnaire

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L’orchestre du camp d’Auschwitz, constitué de déportés, accompagne le départ des détenus au travail. Pologne, 1942-1944. © Mémorial de la Shoah

Pendant la Seconde Guerre mondiale, dans les camps de concentration, la musique est un élément fondamental. Instrument de terreur et d’oppression exploité par les bourreaux, elle offre dans le même temps aux victimes des moyens de résistance. L’exemple du camp de Terezin est particulièrement évocateur de cette dualité.

Les enjeux de la création artistique

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Graffiti de Louis Calmel, Mont Valérien. © Bourdon, ONAC-VG

Lieux de déshumanisation et de terreur, les camps et leurs antichambres sont aussi des lieux de production artistique dans lesquels les déportés s’emploient à créer. Leurs oeuvres sont autant de témoignages pour la postérité qui rendent compte de la réalité de l’univers concentrationnaire, affirment des idéaux et l’irréductible humanité de leurs auteurs. Elles constituent aujourd’hui de véritables outils de transmission mémorielle.

Écrire sur la Première Guerre mondiale

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Composition publicitaire pour À l’Ouest, rien de nouveau, du romancier allemand Erich Maria Remarque et ses traducteurs, au moment de sa parution en France. © Henri Martinie/Roger-Viollet

Pendant la Grande Guerre, nombreux sont ceux à avoir témoigné de leur expérience du front, qu’ils soient écrivains devenus combattants ou combattants devenus écrivains. Mais la fin du conflit s’accompagne d’un désintérêt pour cette littérature ancrée dans le réel. On lui préfère alors l’œuvre fictionnelle et le mélange des genres, ainsi qu’un regard davantage réflexif et critique.

Art ou artisanat ?

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Fabrication de bagues dans les tranchées

Pendant la Première Guerre mondiale, de nombreux soldats transforment des matériaux liés au conflit en objets usuels, symboliques ou artistiques. Conçues entre les combats, pour tromper l’ennui ou calmer les angoisses, ces oeuvres atypiques racontent la guerre mais la transcendent aussi.

Bandes dessinées, la Résistance en images

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Affiche de l’exposition Traits résistants. La Résistance dans la bande-dessinée de 1944 à nos jours, 2011. © Musée de la Résistance nationale nationale

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Résistance devient un thème prisé de la littérature. La bande dessinée, alors en plein essor, fixe une nouvelle représentation du combattant de l’ombre : celui du jeune maquisard, arme à la main, luttant contre l’occupant. Disposant aujourd’hui d’une vraie légitimité, le "9e art" constitue un moyen de transmettre la mémoire de la Résistance auprès d’un large public.

La guerre, une fascination littéraire

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Les Temps modernes, numéro 1, automne 1945. © Bibliothèque nationale de France

Ils s’appelaient Apollinaire, Camus, Giono ou encore Sartre. Écrivains, philosophes, intellectuels, ils s’engagèrent, lorsque la guerre vint les chercher, en prenant la plume et même parfois les armes. Témoins, acteurs mais également victimes, les récits qu’ils publièrent racontent, dénoncent mais aussi subliment la guerre, sa violence et sa cruauté.

Jouer pour les Armées

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L’orchestre de la musique de l’air sous la direction de Claude Kesmaecker, cathédrale Saint-Louis des Invalides, juin 2015. © P. Le Minoux/Armée de l’Air

Des cérémonies officielles aux concerts, en passant par les honneurs rendus aux autorités de l’État ou aux représentants étrangers, la musique militaire accompagne le calendrier commémoratif et la vie des unités. Rattachée à l’armée de l’Air et de l’Espace, la musique de l’air regroupe des musiciens d’excellence. Leur niveau de technicité et leur polyvalence permettent à la formation d’assurer un rôle d’ambassadrice dans la France et le monde.

Les musiques militaires au temps de la Belle Époque

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Tambours, clairon et musique. Planche de l’ "Album Militaire", livraison 15 "Légion de la Garde Républicaine - Invalides", Paris, Boussod, Valadon & Cie, [vers 1872-1895]. © Paris - Musée de l’Armée, Dist. RMN-Grand Palais/Émilie Cambier

Après le Second Empire, les musiques militaires ne sont plus constituées de professionnels mais de conscrits civils appelés à faire leur service sous les drapeaux. Malgré les problèmes de formation des instrumentistes, l’engouement du public pour la musique militaire reste fort. Il traduit, à une époque où le souvenir de la défaite de 1870 reste prégnant, le lien qui lie la nation à son armée.

La musique militaire française, un outil et un modèle

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Trompette de gala de l’escadron des Cent-Gardes. © Paris - Musée de l’Armée, Dist. RMN-Grand Palais/Pascal Segrette

En adoptant l’orchestre d’Adolphe Sax en 1845, l’armée française révolutionne la musique de plein air et exporte son modèle musical sur toute la planète. Ses chefs de musique enseignent le solfège et forment des musiciens, faisant rayonner la culture française et européenne très largement au-delà des limites de l’empire colonial.