Les missions de l’ECPAD

Partager :

Daguet, l’opération qui a transformé l’armée, film documentaire réalisé par Frédéric Bouquet, 2021. © M. Riehl/ECPAD/Défense

Installé au fort d’Ivry, dans le Val-de-Marne, l’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense capture, conserve et valorise, depuis plus d’un siècle, les images de l’engagement des armées françaises sur le territoire national et dans le monde. Laurent Veyssière, son directeur depuis 2020, revient sur les missions et raisons d’être de l’établissement et présente les projets à venir.

Le 11 septembre 2001, une rupture

Partager :

World Trade Center, Oliver Stone, 2006. © Collection ChristopheL/COLL ROSEN/SUNRGIA

Le traumatisme du 11 septembre et son effet sur la conscience américaine perdurent, vingt ans après que deux avions détournés ont percuté les tours jumelles de Lower Manhattan. Au lendemain des attaques terroristes, les spécialistes du cinéma ont réfléchi au fait que l’événement lui-même était cinématographique, mis en scène pour être largement rapporté dans le monde entier.

Le 11 septembre 2001, une rupture

Partager :

Le traumatisme du 11 septembre et son effet sur la conscience américaine perdurent, vingt ans après que deux avions détournés ont percuté les tours jumelles de Lower Manhattan. Au lendemain des attaques terroristes, les spécialistes du cinéma ont réfléchi au fait que l’événement lui-même était cinématographique, mis en scène pour être largement rapporté dans le monde entier.

Le 11 septembre 2001, une rupture

Partager :

Le traumatisme du 11 septembre et son effet sur la conscience américaine perdurent, vingt ans après que deux avions détournés ont percuté les tours jumelles de Lower Manhattan. Au lendemain des attaques terroristes, les spécialistes du cinéma ont réfléchi au fait que l’événement lui-même était cinématographique, mis en scène pour être largement rapporté dans le monde entier.

La guerre d’Algérie dans le cinéma français

Partager :

La Bataille d’Alger, Gillo Pontecorvo, 1966. © Collection ChristopheL

La guerre d’Algérie a très souvent été représentée au cinéma. Cette abondante production cinématographique traduit précocement les débats qui animent la société française sur la légitimité du conflit et illustre ses représentations. Il faut toutefois attendre le début du XXIe siècle pour que le vécu et le point de vue des populations algériennes apparaissent progressivement à l’écran.

Les guerres d’Indochine et du Vietnam

Partager :

Apocalypse Now, Francis Ford Coppola, 1979. © Collection ChristopheL

Alors que le cinéma a largement porté à l’écran la guerre du Vietnam, le corpus disponible sur la guerre d’Indochine est beaucoup plus modeste. Il serait pour autant inexact et artificiel d’opposer les productions générées par ces conflits, qu’elles soient françaises ou américaines. Du documentaire aux oeuvres fictionnelles, les cinéastes des deux pays sont en effet confrontés aux mêmes problématiques.

Une peinture d’Edouard Planchais sur le sabordage de la flotte de Toulon

Hollywood en guerre

Partager :

"Casablanca", Michael Curtis, 1942. © Collection ChristopheL

Après avoir longtemps défendu le non-interventionnisme, l’Amérique entre en 1917 dans la Première Guerre mondiale en assumant un rôle de leader. La diplomatie morale imaginée par le président Wilson, qui tend à influencer l’opinion publique à travers le monde, trouve dans le cinéma, industrie culturelle naissante, son mode d’expression privilégié.

Les documentaires de propagande soviétiques

Partager :

Document d’identité délivré par le Studio central du cinéma documentaire attestant que l’opérateur Georgui Goloubov agit en qualité de correspondant militaire spécial, 1945. © Droits réservés/Musée du cinéma de Moscou

Comme en Allemagne ou aux États-Unis, la propagande de guerre soviétique liée au second conflit mondial s’est illustrée à l’écran. Le documentaire a été l’une des formes privilégiées pour montrer l’indicible, mais aussi mobiliser largement en prenant en compte la diversité ethnique et linguistique des populations auxquelles les films étaient destinés.

Le cinéma de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste

Partager :

Joseph Goebbels prononçant un discours lors de l’ouverture de la Jugendfilmstunde organisée par les Jeunesses hitlériennes. Berlin, cinéma du Zoo Palast, novembre 1939. © Ullstein Bild/Roger-Viollet

L’Italie fasciste et l’Allemagne nazie ont exercé un contrôle permanent sur les différents moyens d’information et de loisir, presse, radio, cinéma, en cherchant à en faire de véritables outils de propagande. Il faut néanmoins relativiser le poids du septième art dans la soumission et le formatage des esprits.

Mémorial de la gare de Penne d’Agenais

Partager :

© ANACR Penne d'Agenais / Association Eysses

C’est de cette gare où le 30 mai 1944, 1200 patriotes détenus à la centrale d’Eysses en raison de leurs activités dans la Résistance et livrés aux nazis par le gouvernement de Vichy, furent déportés via Compiègne au camp de concentration de Dachau.

Le site mémorial comprend :

  • Un wagon du souvenir, inauguré en juin 2014, identique à ceux qui emmenèrent les résistants d’Eysses en déportation.
     
  • Un mémorial érigé à proximité du wagon rappelant les noms des 1200 déportés
     
  • Un pôle mémoire, « Les Résistants d’Eysses de Penne à Dachau », inauguré en juin 2018, aménagé dans un local de la gare de Penne en partenariat avec l’Association Nationale pour la Mémoire des résistants emprisonnés à Eysses.
     
  • Une frise illustrée par de nombreux documents rappelle l’histoire d’Eysses et de ses résistants, de leur arrivée dans cet établissement pénitentiaire, à l’automne 1943 jusqu’à leur départ en déportation.


L’ANACR (Association nationale des anciens combattants de la Résistance) a ramené de Dachau des cendres provenant des fours crématoires et les a déposées dans le pôle.

Il a été réalisé l’installation de deux vidéoprojecteurs diffusant un film avec des témoignages de résistants déportés.

 


 

 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Gare 47140
Penne-d'Agenais
06 70 70 74 21 / 06 87 56 57 75

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Sur rendez-vous

Courriel : guytou47@orange.fr

La photographie de guerre, entre témoignage et oeuvre

Partager :

"Huis clos" (détail), Antoine d’Agata, 2000. © Antoine d’Agata/Magnum Photos

Représentations des conflits, témoignages de la réalité des combats, les photographies documentent la guerre et ses malheurs. Elles sont toutefois aussi des oeuvres construites, dépendantes de la subjectivité de leur auteur, et expriment un regard particulier sur le sujet. Certaines d’entre-elles ont une véritable dimension artistique, ce qui nous interroge sur le statut de l’image et le bien-fondé d’une forme d’esthétisation de la guerre.

La Seconde Guerre mondiale vue par les auteurs dramatiques

Partager :

L’Équarrissage pour tous, mise en scène d’André Reybaz, Paris, théâtre des Noctambules, avril 1950. © Studio Lipnitzki/Roger-Viollet

Dire et mettre en scène la guerre. Les auteurs dramatiques le font depuis l’Antiquité. La représentation de conflits très actuels, ou d’un temps à peine révolu, nécessite toutefois de mettre en place des stratégies particulières, allant de l’évocation métaphorique à la description intimiste, en passant par la dénonciation franche et directe.

Ruptures et bouleversements après la Première Guerre mondiale

Partager :

Hannah Höch, Coupe au couteau de cuisine à travers la première ère allemande de la culture du ventre à bière de la République de Weimar, 1919 (détail). ADAGP, Paris, 2022

Ils étaient anarchistes, anticonformistes et extravagants. Les artistes Dada expriment la perte de sens et la faillite d’un monde qui disparaît dans les tranchées de la Première Guerre mondiale. Au lendemain de celle-ci, le mouvement ouvre la voie à de nombreux bouleversements artistiques qui aspirent à poser les fondements d’une société nouvelle.

Le musée de l'Ordre de la Libération

Le musée de l’Ordre de la Libération est dédié à l’Ordre fondé par le général de Gaulle pendant la Seconde Guerre mondiale et à ses membres, les compagnons de la Libération. Les collections qui le composent retracent le parcours de ces combattants, Français libres et résistants, dont beaucoup payèrent de leur vie leur engagement pour la France et contre l’ennemi nazi.

La musique juive dans l’univers concentrationnaire

Partager :

L’orchestre du camp d’Auschwitz, constitué de déportés, accompagne le départ des détenus au travail. Pologne, 1942-1944. © Mémorial de la Shoah

Pendant la Seconde Guerre mondiale, dans les camps de concentration, la musique est un élément fondamental. Instrument de terreur et d’oppression exploité par les bourreaux, elle offre dans le même temps aux victimes des moyens de résistance. L’exemple du camp de Terezin est particulièrement évocateur de cette dualité.

Les enjeux de la création artistique

Partager :

Graffiti de Louis Calmel, Mont Valérien. © Bourdon, ONAC-VG

Lieux de déshumanisation et de terreur, les camps et leurs antichambres sont aussi des lieux de production artistique dans lesquels les déportés s’emploient à créer. Leurs oeuvres sont autant de témoignages pour la postérité qui rendent compte de la réalité de l’univers concentrationnaire, affirment des idéaux et l’irréductible humanité de leurs auteurs. Elles constituent aujourd’hui de véritables outils de transmission mémorielle.

Écrire sur la Première Guerre mondiale

Partager :

Composition publicitaire pour À l’Ouest, rien de nouveau, du romancier allemand Erich Maria Remarque et ses traducteurs, au moment de sa parution en France. © Henri Martinie/Roger-Viollet

Pendant la Grande Guerre, nombreux sont ceux à avoir témoigné de leur expérience du front, qu’ils soient écrivains devenus combattants ou combattants devenus écrivains. Mais la fin du conflit s’accompagne d’un désintérêt pour cette littérature ancrée dans le réel. On lui préfère alors l’œuvre fictionnelle et le mélange des genres, ainsi qu’un regard davantage réflexif et critique.