Citadelle de Port-Louis

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Sauvetage en mer. Source : Photo A.Fux, Musée national de la Marine, Port-Louis.

LE PORT DES ROIS… ET DES REINES...

La citadelle, un des fleurons de l'architecture militaire, offre une vue extraordinaire sur la rade. De forme rectangulaire, elle est bastionnée aux angles et sur les côtés.

Elle abrite le Musée national de la Marine qui présente une collection d'embarcations, d'armes et de modèles historiques.

On peut aussi y visiter le musée de la Compagnie des Indes.

 

©Ecpad

 

Historique

Sa construction commence sous les ordres de l'ingénieur espagnol Cristobal de Rojas en 1590, à l'époque de la guerre de la Ligue.

La citadelle est achevée sous Louis XIII. Elle occupe la pointe de la presqu'île qui ferme au sud-est la rade de Lorient.

Outre son aspect défensif, la citadelle fut également un lieu d'habitation, de réception, un refuge ou une prison (elle reçut des prêtres réfractaires pendant la Révolution, des conscrits réfractaires sous l'Empire, Louis-Napoléon Bonaparte en 1836, des communards et des résistants...)

Dans la salle de l'Arsenal, de très beaux modèles d'époque accompagnés de tableaux et sculptures illustrent l'histoire de la Marine française du XVIIe siècle jusqu'au début du XXe siècle. 

La salle de la Poudrière regroupe une importante collection d'armes.

Les salles d'exposition sont centrées sur l'archéologie subaquatique, de la découverte des objets à leur restauration.

L'archéologue Franck Goddio a offert au musée national de la Marine plus de 160 objets témoins des échanges maritimes entre l'Orient et l'Occident du XIe au XVIIIe siècle, provenant des épaves de trois jonques, d'un galion et d'un vaisseau.

Ces objets sont présentés à Port-Louis conjointement avec les vestiges du fret d'un vaisseau hollandais naufragé en 1609, le Mauritius (fouille du Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines en 1986), déposés par Elf-Gabon et le gouvernement gabonais au musée national de la Marine.

L'espace thématique "Trésors d'océans" a été réalisé par le musée national de la Marine avec le soutien du Conseil régional de Bretagne, du Conseil général du Morbihan et de la Communauté d'agglomération du pays de Lorient.

 

Les musées de la Citadelle. Dans le site exceptionnel de la Citadelle de Port-Louis, qui vaut à lui seul la visite, partez à la découverte de l'histoire de la cité... de la Compagnie des Indes... de la Marine ...

 

Musée national de la Marine, Port-Louis

Informations et réservations

Tél. : 02 97 82 56 72

e.mail : port-louis@musee-marine.fr

 

Musée de la Compagnie des Indes

Musée d'art et d'histoire de la Ville de Lorient

Secrétariat : 02 97 82 19 13

 

Office de Tourisme du Pays de Lorient

Agence de Port-Louis - 1 avenue Marcel Charrier - 56290 Port-Louis - Tél. : 02 97 84 78 00

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Citadelle, av. du Fort de l'Aigle - 56290
Port-louis

Tarifs

Dernier billet vendu 45 minutesavant l'heure de fermetureLes billets incluent la visite du musée de la Compagnie des IndesPlein tarif : 7 €Tarif réduit : 5.50 €Gratuit pour les moins de 26 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1/09 au 30/04 :ouvert de 13 h 30 à 18 h- fermé le mardiDu 2/05 au 31/08 :ouvert de 10 h à 18 h 30- tous les jours - sans interruption

Fermetures annuelles

Du 16/12 au 31/01 et le 1er mai

Musée Franco-Suisse

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Salle d'exposition. Source : L'Association des Amis du Musée franco-suisse de Rueil-Malmaison

Le Musée, inauguré le 9 Novembre 1999 en présence de son Excellence Bénédict de Tscharner, Ambassadeur de Suisse en France, est le seul qui raconte l'histoire des Gardes Suisses au service du roi de France.

Installé dans l'ancien poste de garde de la caserne des Suisses, à Rueil-Malmaison. Il présente sur deux niveaux l'histoire de ce régiment d'élite devenu permanent en 1616.

Histoire des Gardes Suisses

L'endroit où a pris place le tout nouveau Musée franco-suisse est le plus légitime qui se puisse concevoir, car non seulement il se trouve à Rueil qui fut un temps l'une des plus suisse des localités françaises, mais sur les lieux même où a séjourné le célèbre régiment des Gardes-Suisses créé par Louis XIII en 1616.

Durant des décennies la population de Rueil vécut au contact des Gardes-Suisses qui faisaient partie intégrante de la vie quotidienne locale, au point de s'intégrer aux familles ruelloises. En 1755, Louis XV fait construire à Rueil, construite par Charles Axel Guillaumo une caserne pour loger 800 gardes du 2e bataillon du régiment des Gardes-Suisses, qui auparavant étaient logés chez l'habitant. La destruction du régiment ne marquera pas la fin définitive de la présence suisse à Rueil. Sous la Restauration, de 1816 à 1830, la caserne retrouvera deux bataillons de Gardes suisses.

Le musée

Des trois casernes voulues sous Louis XV pour y loger les Gardes-Suisses, seule subsiste celle de Rueil. La caserne de Courbevoie fut détruite en 1962 et celle de Saint-Denis démolie en 1969. Peu après, les façades, toitures du bâtiment principal et les quatre pavillons sur rue de la caserne de Rueil furent classés monuments historiques le 28 août 1974.

Le musée se trouve dans l'ancien poste de garde de cette caserne, seule existante sur les trois construites à la même époque. Il présente sur deux niveaux l'histoire de ce régiment d'élite devenu permanent en 1616.

 

Musée Franco-Suisse
5 place du Général Leclerc (Caserne Guynemer, ancien pavillon de garde)
F - 92500 Rueil-Malmaison
Fax: 00 33 (0)1 47 32 12 58 
Tél.: 00 33 (0)1 47 08 04 85 (le jeudi après-midi).

Accès Bus : depuis La Défense : 258, station Rueil Ville
Accès RER : ligne A, Rueil-Malmaison puis bus 241 ou 244, station Le Gué 

 

Le Centre de documentation des Suisses au Service de France

Il est situé dans le musée et est ouvert dans les mêmes conditions que celui-ci.

Le fonds documentaire comprend livres, articles de périodiques, iconographies…

Il est accessible à toute personne intéressée par l’histoire des soldats suisses au Service de France.

Un important travail de dépouillement des registres paroissiaux et des archives notariales a été réalisé et constitue un très bon outil de base pour des recherches généalogiques concernant des familles de Rueil et autres villes de la banlieue Ouest de Paris où des compagnies de Gardes-Suisses ont été cantonnées 

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Infos pratiques

Adresse

5 place du Général Leclerc - 92500
Rueil-Malmaison
Tél.: 01.47.32.66.50 - Fax : 01.47.32.12.58

Tarifs

Les visites se font sur demande au 01 47 32 66 50 ou sur musee-municipal@mairie-rueilmalmaison.fr, visites possible en juillet et août.Les groupes peuvent passer par l'Office du Tourisme de Rueil-Malmaison au 01 47 32 35 75

Fermetures annuelles

Juillet et août

Musée d’Histoire Locale «Mémoire de la Ville»

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Détail de la collection de figurines napoléoniennes. Source : Mairie de Rueil-Malmaison

Souvenirs des sièges de Paris, de la Première Guerre mondiale et de la Résistance, le musée de Rueil-Malmaison mêle histoire locale et histoire nationale.

Située à huit kilomètres à l'ouest de Paris, dans le département des Hauts-de-Seine, Rueil-Malmaison est une ville qui déploie ses 1472 hectares en pente douce, des hauteurs du Mont Valérien et des coteaux de Buzenval jusqu'aux bords de Seine au nord.

À deux pas de l'Église, l'ancienne mairie de style Second Empire, copie de celle de Fontainebleau, construite en 1868 à l'initiative de Napoléon III en pierres de taille et briques rouges, accueille le Musée d'Histoire de la ville.

Ce musée, inauguré en 1982, retrace l'histoire de l'évolution d'un petit village de la région parisienne, de Charles le Chauve à nos jours.

Les noms de ceux qui ont présidé à l'édification du bâtiment figurent sur une plaque commémorative dans l'escalier d'honneur. Dans le hall, des plaques rendent hommage aux Rueillois victimes de la Première Guerre mondiale, aux victimes de l'Occupation.

Le fonds est constitué essentiellement par les collections de la Société Historique de Rueil-Malmaison, enrichies par des dons ou prêts de particuliers et par un apport des archives municipales. Une maquette et des documents originaux d'Armand du Plessis, duc de Richelieu, les vestiges archéologiques de la résidence mérovingienne de Childebert, les témoignages relatifs à la garnison de Gardes Suisse, les souvenirs du passé impérial de Rueil-Malmaison, l'attribution des armes de la ville - un "N" rappelant Napoléon Ier et un "H" en souvenir de la reine Hortense, mère de Napoléon III - par le décret du 1er septembre 1869, mettent en exergue l'importance des lieux tout au long de l'histoire politique de la France.

Dans la salle Empire, le visiteur peut admirer une collection unique de 1600 figurines peintes à la main, achetées par la Société Historique et la Ville, représentant la Grande Armée, un résumé de la société française et européenne à l'heure napoléonienne : Maréchaux, Officiers généraux, aides de camp, Garde impériale, Garde de Paris, Chasseurs, Lanciers et Cuirassiers, artilleurs et Grenadiers, Régiments Suisses etc. Des lettres de Maréchaux tels Jourdan, Lefebvre ou Victor et un diaporama complètent la présentation.

La salle Docteur Launay, historien local, est consacrée aux événements de la guerre franco-prussienne de 1870. Les panneaux et vitrines insistent sur les combats de Malmaison en octobre 1870 et ceux de Buzenval le 19 janvier 1871 où 4000 homes sont tués pendant la bataille. Une veste de Garde National de 1870 côtoie des souvenirs trouvés sur le champ de bataille et de nombreux documents : estampes et journaux du siège de Paris, caricatures de Trochu, plan de la bataille de Malmaison imprimé à Berlin, des photographies de la ville et de ses alentours en 1870, une reconstitution de la Défense de la Porte de Longboyau (21 octobre 1870) d'après le tableau d'Alphonse de Neuville, les oeuvres d'Henri Régnault, des lieutenants-colonels de Rochebrune et de Montbrisson et du marquis de Cariolis d'Espinousse. Cette collection ouvre sur les conflits du XXe siècle. Tickets de rationnement, objets artisanaux des tranchées évoquent la Première Guerre mondiale, le Fanion du bataillon de résistants "Marianne" rend hommage aux victimes de la guerre 39-45.

 

Musée d’Histoire Locale «Mémoire de la Ville»
Ancienne mairie - 6, rue Paul Vaillant Couturier
92500 Rueil-Malmaison
Tél. : 01.47.32.66.50 - Fax : 01.47.32.12.58

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Infos pratiques

Adresse

6 rue Paul Vaillant Couturier - 92500
Rueil-Malmaison
Tél. : 01.47.32.66.50Fax : 01.47.32.12.58

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours, sauf le dimanche et jours fériés, de 14h30 à 18h00VisitesEntrée libreVisite commentée sur demandeProjection « Mon vieux Rueil – Les bords de Seine » les lundis et jeudis après-midi

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle au mois d’août

Musée des Beaux-Arts et d'Histoire Naturelle de Châteaudun

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Plaque de casque prussien en cuivre. XIXe siècle. ©Bénédicte Huart

Depuis 1890, le musée conserve un patrimoine riche et divers, une collection de choix sur la guerre de 1870.

Situé dans une ancienne école depuis 1890, l'actuel musée municipal de Châteaudun a été constitué en 1864 par la Société Dunoise d'Archéologie afin de conserver les objet archéologiques locaux. Au fil du temps lesfonds se sont enrichis d'objets égyptiens, africains et notamment de pièces relatives à l'histoire locale pendant la guerre de 1870.

Histoire du musée et des collections Le musée des Beaux-Arts et d'Histoire Naturelle de Châteaudun est en 1864 à l'initiative de la Société Dunoise d'Archéologie dans le but de préserver le patrimoine local. Dès la création du musée, la société savante reçoit de nombreux dons d'érudits, de collectionneurs et de scientifiques.

Parmi eux, l'archéologue Emile Amélineau (1850-1915), qui découvre les tombes royales d'Abydos en Haute-Egypte (1re et 2e dynasties thinites). L'archéologie et l'égyptologie
constituent donc les noyaux fondateurs des collections actuelles.

Au cours du XXe siècle, le musée de la Société dunoise s'enrichit de peintures, d'objets d'arts, ainsi que de collections d'oiseaux. Parallèlement, la ville de Châteaudun reçoit des dons et legs, ainsi que des dépôts d'Etat : collection Campana, peinture XIXe siècle, etc. Le premier musée, installé à l'Hôtel de Ville, est ensuite abrité un temps au château de Châteaudun. Le 19 août 1890, un accord entre la ville de Châteaudun et la Société Dunoise convient de l'installation du musée dans une ancienne école. En 1897, l'importance du legs du marquis Léonce de Tarragon à la Ville nécessite l'extension du bâtiment avec une galerie contenant les 3000 spécimens, oiseaux et mammifères qui font toujours la rareté et la qualité des collections d'Histoire Naturelle.

En 1952, la Société Dunoise d'Archéologie remet en dépôt à la municipalité, les collections dont elle est toujours propriétaire. Le musée devient alors municipal et contrôlé. Depuis lors, de nombreuses acquisitions sont venues compléter les fonds, notamment grâce à la donation Wahl-Offroy en 1971, d'objets d'art du Proche et Extrême-Orient : céramiques, miniatures, armes... Avec une salle consacrée à la guerre 1870 et la reconstitution d'un intérieur beauceron du début du XXe siècle, le musée municipal de Châteaudun présente une grande diversité d'objets à travers le goût des collectionneurs et des donateurs d'hier et d'aujourd'hui.

La salle de la guerre franco-prusienne de 1870 Située du côté de la rue Louis Baudet, la deuxième salle du musée commémore la résistance de Châteaudun lors de son siège par les Prussiens en 1870. Le 18 octobre en effet, la ville est attaquée par une division d'infanterie allemande (12000 hommes). Un groupe de 1500 francs-tireurs de Paris, gardes nationaux et pompiers la défendent avec courage. Le comte de Lipowski, saint-cyrien, décoré de la Légion d'Honneur, est à leur tête. Le lendemain les troupes du général Von Wittich, victorieuses, incendient la cité - sa devise devient : 'Extincta revivisco" (Je renais de mes cendres).

Peintures, gravures, objets, armes, coiffures présentent cette sombre page d'histoire locale et nationale. Les huiles et gouaches de Moullin, les gravures de Montarlot figurent les barricades, et complètent le lot de photographies montrant les destructions. La scénographie rend hommage aux principaux personnages : Laurentine Proust, le capitaine Ledeuil, le général Lipowski. Dans les vitrines, les objets militaires côtoient les souvenirs ramassés dans les décombres des maisons. On remarquera enfin, au fond de la salle, la cloche du beffroi de l'Hôtel de Ville, datée de 1588, brisée par un éclat d'obus.
 

Musée Municipal des Beaux-Arts et d'Histoire Naturelle

3, rue Toufaire 28200 Châteaudun Tél. : 02 37 45 55 36 Fax : 02 37 45 54 46 (mairie, préciser service musée)

e-mail : musee@mairie-chateaudun.fr

 

Horaires :

Ouverture tous les jours (sauf le mardi, les 25 décembre, 1er janvier et 1er mai) de 10 h à 12 h 30
et de 13 h 30 à 18 h 30 du 1er avril au 30 septembre de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h du 1er octobre
au 31 mars Ouverture du lundi au dimanche, journée continue de 10 h à 18 h 30 en juillet et en août.

Les réservations pour les groupes d'adultes et d'enfants sont à prendre au musée tous les
jours sauf le mardi.

Documentation pédagogique disponible sur demande.

 

Tarifs :

Visite individuelle adultes : 3,32 € Moins de 18 ans : gratuit Visite guidée (pour les groupes de
plus de 20 personnes uniquement) : 2,99 €. Scolaires Ecoles de Châteaudun : gratuit autres : 1,29 €

Cycle de 4 conférences thématiques : 43,85 €

Billet jumelé pour la visite : Musée/Château de Châteaudun : 7 €

 

Ville de Châteaudun

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Infos pratiques

Adresse

3, rue Toufaire - 28200
chateaudun
02 37 45 55 36

Tarifs

Plein tarif: 4 €Tarif réduit: 2,30 €Tarif groupe: 3,47 €Gratuit pour les moins de 18 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre :10h à 12h30 et de 13h30 à 18h30 Du 1er octobre au 31 mars :10h à 12h et de 14h à 17hEn juillet-août : 10h à 18h30

Fermetures annuelles

Le mardi, les 25 décembre, 1er janvier et 1er mai

Musée Militaire du Périgord

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©Musé Militaire du Perigord-JR-Courbin-2002

Musée centenaire fondé par les vétérans de 1870, présentant l’histoire militaire locale au sein de la grande région Aquitaine grâce à des collections exceptionnelles (plus de 13 000 objets exposés).

Ouvert depuis 1911, il est dédié à la mémoire des Périgourdins et de leurs familles qui y ont déposé, depuis cette époque, armes, uniformes et souvenirs de toutes sortes, en complément de dons de l’État et de dépôts d’autres musées. Les collections évoquent la mémoire des combattants de la région, à toutes les époques, dans leur vie quotidienne, leurs engagements, qu’ils aient été soldats de métier ou simplement appelés sous les drapeaux, en la situant dans le cadre global de l’histoire militaire de la France.

Du Moyen Age à l’époque actuelle, les objets et documents présentés sont le plus souvent rares, remarquables, émouvants ou simplement pittoresques et proviennent autant de personnages célèbres (Daumesnil, Bugeaud …) que de simples soldats. Vous trouverez au Musée Militaire du Périgord, plus de 15 000 objets militaires.
Les conflits de 1914/1918, 1939/1945, Indochine, Algérie ont apporté leur lot de souvenirs, parfois remis par l’Etat comme les canons et mitrailleuses, prises de guerre sur l‘ennemi d’alors, mais aussi et toujours par les combattants eux-mêmes ou leur famille.

Et le flot ne tarit pas puisque ces dernières années, des souvenirs d’ex Yougoslavie ou de la guerre Du Golfe ont été inscrits à l’inventaire du musée. La présentation permanente des collections au public, s’accompagne d’expositions annuelles consacrées à un thème historique, tout en accordant également une assistance à l’organisation de manifestations locales organisées par diverses collectivités par le biais d’un service de conseil et de prêts d’objets.

Un effort particulier est exercé dans le domaine de l’éducation par un accueil des classes gratuit et accompagné sur des thèmes choisis par les enseignants. L’établissement est, depuis sa création, toujours géré par les membres bénévoles de l’Association du Musée Militaire des Gloires et Souvenirs du Périgord qui ont en charge la présentation et l’entretien des collections, organisent les expositions et assurent les visites guidées.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

32 rue des Farges - 24000
Périgueux
05 53 53 47 36

Tarifs

Plein tarif : 5€ / Réduit : 3€ (groupe + 10 personnes, personnel du Ministère de l'Intérieur ou des Armées, adhérents Université du Temps Libre de Périgueux) / Gratuit pour les enfants de moins de 18 ans et les groupes scolaires

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au samedi de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Dimanches et jours fériés, sauf demande particulière pour les groupes

L’Adresse Musée de La Poste

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Dormeuse de poste - Aquarelle d'Henri Baud. ©Musée de La Poste

L'histoire du transport du message écrit, de la tablette d'argile à l'aéropostale en passant par les ballons montés, les timbres-poste sans oublier les personnages emblématiques tels le postillon ou le facteur.

L’Adresse Musée de La Poste démarre son programme de rénovation de ses espaces intérieurs en vue de permettre une accessibilité totale à l’ensemble des publics. Les collections permanentes seront donc fermées à partir du 7 octobre 2013 pour mener à bien le « Chantier des collections ».

Le Musée est à la fois lieu de mémoire et de conservation, centre de recherche et de documentation, tourné vers l'écrit, les beaux-arts, l'histoire et la société.

Historique

Ouvert en 1946, le Musée de La Poste est alors situé dans l'ancien Hôtel de Choiseul Praslin, datant du début du XVIIIe siècle dans le 6e arrondissement de Paris. En 1973 ce lieu devenu trop exigu, le musée s'installe au 34 boulevard de Vaugirard en plein coeur du quartier de Montparnasse dans l'actuel bâtiment construit à cet effet. Aujourd'hui, le musée occupe 15 salles et le public débute la visite au 5ème étage et suit le parcours qui aboutit au rez-de-chaussée. 

Scénographie

Le Musée de La Poste propose en quinze salles, une découverte de l'histoire de La Poste, des origines à nos jours et une immersion dans le monde de la philatélie. Le parcours (début de la visite au 5e étage), qui associe la chronologie à des thématiques fortes, met l'accent sur la dimension sociale de cette entreprise. Mais c'est aussi, à travers La Poste et la philatélie, une histoire des Français qui nous est ici contée. Boîtes aux lettres anciennes, uniformes de postillons et de facteurs, maquettes de malles-poste, timbres-poste de valeur, oeuvres d'artistes : toutes ces pièces de collection présentent un ensemble rare et riche en couleurs.

Collections

Le Musée de La Poste gère les collections philatéliques et postales de l'Etat et celles de La Poste. Il expose sur 1500m2 le patrimoine historique, philatélique, scientifique et artistique constitué par des pièces de collection aussi diverses que les timbres-poste, les premières cartes de routes de poste, les uniformes de facteurs, les maquettes d'artistes, des archives ou des objets populaires et enfin une grand collection de mail art et d'art postal.

Le département des collections historiques est une précieuse mine de renseignements pour les historiens et les curieux qui s'intéressent au passé de l'administration des Postes. Le Musée détient des collections d'almanachs du facteur, calendriers des Postes, cartes postales, archives, guides routiers, livres de postes et itinéraires, estampes, objets populaires et oeuvres d'art contemporain.

La photothèque

Plus de 150 000 clichés, des héros de l'aéropostale aux affiches de Villemot sur l'épargne et ceux de tous les timbres-poste français. Consultation et prêt sur rendez-vous les mardi, mercredi et jeudi. 

La bibliothèque

Riche de près de 25 000 volumes et de plus de 850 titres de périodiques, la bibliothèque du Musée accueille chercheurs et curieux en quête d'une information philatélique ou sur l'histoire de la Poste. Ouvrages et périodiques sont consultables sur place, photocopies payantes. Mardi, mercredi et jeudi de 10 h à 18 h.

Le Point Philatélie

Dans le hall d'accueil du Musée se situe un " point philatélie " où l'on peut se procurer les timbres-poste de France, Monaco, Andorre, Mayotte, Saint-Pierre et Miquelon, les timbres de service nouvellement émis, les prêt-à-poster et les produits philatéliques de La Poste. Timbre à date illustré. Le point philatélie est ouvert pendant les heures d'ouverture du Musée, du lundi au samedi de 10 h à 18 h.

Le service de prêts

Un service de prêts peut étudier toute demande concernant : Les collections historiques - Les collections philatéliques

L'Espace-Conférences

Le Musée possède un auditorium de 162 places susceptible d'être loué.

Le Service des collections historiques

Ce service gère les objets et documents iconographiques se rapportant à l'évolution de l'organisation et des métiers de la Poste, ainsi qu'aux traditions de l'écriture et de la correspondance. Le Musée possède également un important fonds d'archives sur l'histoire de la poste et du télégraphe. Consultation sur rendez-vous des pièces non exposées les mardi, mercredi et jeudi.

 

L'Adresse Musée de La Poste

34 boulevard de Vaugirard - 75015 Paris

e-mail : collections.historiques@laposte.net

Service de prêt : 01 42 79 24 34
Bibliothèque : 01 42 79 24 15
Photothèque : 01 42 79 24 16
Communication : 01 42 79 23 33 – 01 42 79 23 70

 

L’Adresse Musée de La Poste démarre son programme de rénovation de ses espaces intérieurs en vue de permettre une accessibilité totale à l’ensemble des publics.

Les collections permanentes seront donc fermées à partir du 7 octobre 2013 pour mener à bien le «Chantier des collections».

La boutique, l’espace timbres et l’auditorium seront ouverts pendant les travaux.

Le Musée de La Poste restera présent dans la programmation culturelle parisienne avec des expositions et des ateliers proposés dans divers lieux.

Le programme sera consultable sur le site internet de l’Adresse Musée de La Poste : www.ladressemuseedelaposte.fr

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Infos pratiques

Adresse

34 boulevard de Vaugirard - 75015
Paris

Tarifs

Collections permanentesPlein tarif : 5,00 €Tarif réduit* : 3,50 €Gratuité pour les moins de 26 ans, le groupe La Poste, les Amis du Musée de La Poste, les titulaires de la carte ICOM, les accompagnateurs de groupe, les enseignants, les titulaires de la carte Inter-Musées.Les collections permanentes ne sont pas accessibles aux personnes à mobilité réduite.Des plans du Musée sont disponibles gratuitement en français et en anglais à l’accueil.Expositions temporaires (dans la galerie du Messager)Plein tarif : 6,50 €Tarif réduit* : 5,00 €Gratuité pour les moins de 13 ans, les postiers et leurs conjoints* accordé aux demandeurs d’emploi, étudiants, groupe de plus de 20 personnes

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au samedi de 10h a 18hLe 1er jeudi de chaque mois jusqu'à 20hTel : 01 42 79 24 24Fax : 01 42 79 24 00

Fermetures annuelles

Dimanche et jours fériésFermeture de la billetterie à 17h30et le 1er jeudi de chaque mois à 19h30.

Musée d'art et d'histoire de Saint-Denis

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La queue devant la boucherie. Siège de Paris en 1870. Source : Musée d'art et d'histoire de Saint-Denis

Une importante collection d'objets, d'affiches, d'armes et oeuvres d'art sur la Commune.

Le musée d'art et d'histoire de Saint-Denis est installé dans l'ancien Carmel de ville. Le monastère est fondé en 1625 et agrandi par les soins de Madame Louise de France, fille de Louis XV à la suite de son séjour entre 1770 et 1787.

Le bâtiment est racheté par la municipalité en 1972 et abrite ainsi les musées depuis 1981. Les collections archéologiques, dans l'ancien réfectoire du Carmel, exposent les résultats des fouilles menées depuis 1973 par l'Unité d'Archéologie de Saint-Denis De 1973 à 1992, trente-trois mille objets ont été recueillis, auxquels il convient d'ajouter des millions de tessons de poteries, des os d'animaux et des matériaux de construction.

Il s'agit d'une masse documentaire considérable qui permet d'illustrer la vie quotidienne au Moyen Âge au travers de multiples aspects : habitat et artisanat, musique et jeu, cuisine et alimentation, vêtements et parure, etc...

Dans l'ancienne sacristie transformée en parloir au XVIIIe siècle, le musée rassemble les collections de l'ancien Hôtel Dieu de la ville : tableaux, sculpture, objets de ferronnerie et nombre de documents relatifs à la vis hospitalière d'Ancien Régime.

Une salle voisine dite salle de l'apothicairerie présente un ensemble remarquable de céramiques pharmaceutiques sortis des manufactures de Rouen, Nevers et Saint-Cloud. Des cellules restaurées, au premier étage, rendent compte du fonctionnement et du quotidien de la vie monacale.

Une reconstitution de la cellule de Louise de France jouxte la présentation d'ornements liturgiques, d'oeuvres d'art provenant de monastères, de toiles de Guillot, de pièces de maîtres telles la Madeleine au pied de la Croix, triptyque de Laurent de la Hyre ou le Saint-Augustin offrant son coeur à l'Enfant-Jésus de François Perrier.

Répartie sur les deux étages du pavillon Louis XV, la collection Paul Eluard présente par le biais de documents originaux (manuscrits, lettres, photographies), d'éditions originales, d'objets personnels et ouvrages de sa bibliothèque, la vie privée et l'engagement politique du poète chantre du surréalisme.

Au second étage encore, sur les 350 m2 d'appartements aménagés pour accueillir les filles de Louis XV en visite au Carmel, a été réunie une importante collection consacrée à la Commune et aux Sièges de Paris.

Le fonds, constitué à partir de 1930, comprend plus de dix mille pièces, dont des armes et une importante iconographie : images d'Epinal, portraits et caricatures de généraux, lettres, affiches, lithographies, photographies, peintures et sculptures d'artistes contemporains des événements : André Gill, André Lançon, Draner, Klenck, Jules Girardet...

Le drapeau rouge de l'église Saint-Leu, boulevard de Sébastopol côtoie le Buste de Gustave Courbet de Georges Salendre, le Combat au Père Lachaise de Philippoteaux, les caricatures de Daumier, Cham et Le Petit, les clichés de Communards d'Appert, les vues militaires de Bertrall, les photomontages anti-communards de Bruno Braquehais.

Affiches politiques et périodiques, comme L'Ile des Pins, journal des Communards déportés en Nouvelle Calédonie, achèvent la présentation politique des faits. Des objets de la vie quotidienne racontent la difficulté de survivre lors du siège.

Un fonds de livres anciens, travaux historiques de pionniers (Camille Pelletan, Louis Veuillot Henri Monin), monographies et mémoires d'anciens Communards, études militaires (Pichon), ouvrages sur les caricatures et écrits sur les communes de provinces (Lyon, Bordeaux, Marseille) sont à la disposition des chercheurs en complément de l'approche muséographique.

Autres services

Le Service d'action culturelle et pédagogique propose aux publics de tous âges de découvrir les collections au moyen de visites commentées, de cycles d'animation et d'ateliers pédagogiques.

Un cabinet des dessins, installé dans l'ancienne imprimerie religieuse, permet aux chercheurs de consulter les oeuvres te documents.

La boutique et la librairie proposent un large choix de reproductions, de cartes postales en relations avec les collections du musée.

 

Musée d'art et d'histoire de Saint-Denis 
22 bis avenue Gabriel Péri 93200 Saint-Denis
Tél. : + 33 (0)1 42 43 05 10 - Réservation au  01 42 43 37 57
e.mail : musee@ville-saint-denis.fr

 

Accès


Métro - ligne 13 station : Saint-Denis Porte de Paris (sortie 4)
Bus : 154, 254, 177, 255, 170
Voiture : A1 et A 86 - sortie Saint-Denis Porte de Paris
Parking : Porte de Paris et Basilique

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Infos pratiques

Adresse

22 bis avenue Gabriel Péri - 93200
Saint-Denis
Tél.: 01.42.43.05.10Fax : 01.48.20.07.60Réservation pour les groupes : 01.42.43.37.57

Tarifs

5 € Tarif réduit : 3 € (+ de 60 ans, étudiants, Amis du Louvre, ...)Gratuit pour les - de 16 ans, les demandeurs d’emplois et les Rmistes, les étudiants de Paris 8, invalides de guerre, handicapés. Gratuit le premier dimanche de chaque mois - Tarif réduit les autres dimanches -Réservation obligatoire par téléphone - Séances gratuites pour les groupes scolaires de Seine-Saint-Denis et leurs accompagnateurs.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Lundi, mercredi, vendredi : 10h à 17h30Le jeudi jusqu'à 20hSamedi et dimanche :14h à 18h30

Fermetures annuelles

Fermé le mardi et les jours fériés

Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Seconde Guerre

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Vitrine du Musée de la résistance. Source : http://maquisardsdefrance.jeun.fr/

Le Musée Joseph Lhoménède de Frugières-le-Pin présente l'histoire de la résistance en Auvergne.

 

Le Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Seconde Guerre mondiale Joseph Lhoménède de Frugières-le-Pin offre au visiteur et au chercheur la possibilité de découvrir, d'étudier l'histoire de la résistance en Auvergne qui commence dès la fin juin 1940 pour s'achever à la fin mai 1944.

Le musée, initiative privée de M. Capelani et d'anciens résistants locaux, expose dans 120 mètres de vitrine des documents d'époque, des tracts, plus de 300 affiches, des photos souvenirs, des matériels de parachutage, de sabotage, plus de cent mannequins présentant les uniformes de toutes les armées des pays belligérants. Les campagnes de collecte ont permis de rassembler quarante-deux véhicules militaires, des wagons concentrationnaires, ainsi que de la documentation sur le camp de Riom.

Le musée dispose par ailleurs d'un important fonds d'archives privées, entrées essentiellement lors de donations. Le chercheur peut ainsi consulter des lettres d'Auschwitz, les dossiers d'Eugène Martre, correspondant de guerre à Aurillac pour le Cantal, ou encore des souvenirs de Jean Zay.

 

Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Seconde Guerre mondiale

43230 Frugières-le-Pin

Tél. : 04.71.76.42.15

e-mail : info@ot-brioude.fr

 

Accès A 15 km à l'est de Frugières-le-Pin

Horaires Ouvert tous les jours Ouvert tous les week-end et jours fériés de l'année De 14h00 à 19h00 entre novembre à mai De 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 19h00 entre juin octobre Visites de groupes sur réservation

Tarifs Adultes et enfants : 4 € Groupes (plus de 20) : 3 € Scolaires : 2 €

 

Office de Tourisme de Brioude

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Infos pratiques

Adresse

43230
Frugières-le-Pin
04.71.76.42.15

Tarifs

Plein tarif: 4 €Groupes (plus de 20): 3 €Scolaires: 2 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 14h à 19h entre novembre à maiDe 10h à 12h et de 14h à 19h entre juin octobreVisites de groupes sur réservation

Musée Saint-Remi de Reims

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Escalier d'honneur - Extrait de la visite virtuelle en 360°. ©Office de Tourisme de Reims

Situé dans l'ancienne abbaye royale, le Musée renferme une des plus importantes collections d'histoire militaire de la France.

Installé dans l'ancienne abbaye royale de Saint-Remi, écrin de la Sainte-Ampoule classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en 1991, le Musée Saint-Remi, consacre une partie de ses collections à l'histoire militaire de la France, de la conquête romaine à la capitulation allemande de mai 1945.

Le corps de bâtiment, construit à la fin du XIIe siècle a été remanié des XVIIe et XVIIIe siècles. La façade à fronton ainsi que le remaniement de l'escalier d'honneur, où figure un portrait de Louis XV en costume de Sacre, sont l'oeuvre de l'architecte Louis Duroché. Le monument a été endommagé par les bombardements de 1916.

Des restaurations successives ont permis de transformer les locaux d'hôpital civil et musée d'art, d'histoire et d'archéologie à partir de 1978.

La salle d'histoire militaire a été inaugurée en 1989. Elle retrace de manière chronologique, en plus de six-cent pièces, le passé militaire de la ville - qui est aussi celui de la France -, du Haut Moyen-Âge à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le musée consacre des vitrines aux régiments de Champagne, à la bataille de Valmy ou à celle de Reims (dernière victoire de Napoléon Ier, le 13 mars 1814).

La Restauration figure en bonne place avec la collection de casques et cuirasses de la Maison militaire du Roi lors de la parade militaire de Charles X au moment de son sacre. Plusieurs vitrines sont consacrées au Second Empire, une à la guerre franco-prussienne de 1870. Armes, pièces d'équipement et d'uniformes voisinent avec les mannequins des Voltigeurs de la Garde.

Parmi les oeuvres majeures de cette époque, le visiteur appréciera les tableaux d'Edouard Detaille (1848-1912) : La Charge du 9e cuirassier à Morsbronn (Reischoffen) et un fragment central du Panorama de la Bataille de Rezonville.
Le premier, exposé au Salon de 1874, a été acheté aux Etats-Unis en 1988.

Il retrace un épisode emblématique de la guerre de 1870 au cours duquel deux escadrons de tête du 9e Cuirassier chargent dans la Grande Rue du village de Morsbronn afin de retarder l'attaque allemande.
 

Musée Saint-Remi

53, rue Simon - 51100 Reims

Tél.: 03.26.85.23.36 - Fax : 03.26.82.07.99

 

Office du tourisme de Reims

2, rue Guillaume de Machault - 51100 Reims

Tél.: 03.26.77.45 - Fax : 03.26.77.45.27

e-mail : TourismReims@netvia.com

 

Accès Parc de stationnement (à moins de 100 m. Devant la Basilique Saint-Rémi) Bus (2 lignes de bus urbains : lignes A et F, arrêts Saint-Rémi) Accueil des handicapés

 

Horaires Le musée est ouvert tous les jours de 14h00 à 18h30 en semaine et de 14h00 à 19h00 les samedis et dimanches Fermeture le 1er janvier, le 14 juillet, les 1er et 11 novembre, le 25 décembre

 

Tarifs Accès gratuit le premier dimanche de chaque mois Gratuité pour les enfants, les scolaires, les étudiants, les appelés Formule privilégiée : Billet commun au Musée Saint-Remi, Musée des Beaux-Arts, Musée de la Reddition, Chapelle Foujita, Ancien Collège des Jésuites, Planétarium

 

Office du tourisme de Reims

 

 

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Infos pratiques

Adresse

53 rue Simon 51100
Reims
Tél. : 03.26.85.23.36

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du lundi au vendredi de 14h à 18h30.Le samedi et le dimanche de 14h à 19h.

Fermetures annuelles

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1er et 11 novembre et 25 décembre.

École de médecine navale

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Bibliothèque et objets. © musée national de la Marine/Bécot

Cette ancienne école se présente aujourd'hui telle qu'elle était au milieu du XIXe siècle. Un lieu fort et émouvant qui livre une histoire dense où se mêlent science, technique...

Les objets, les ouvrages, les modes de présentation, de classement et de mise en scène du savoir sont ceux qu'ont souhaités savants et médecins d'il y a 150 ans. Ce lieu livre l'image d'un état de connaissances dont nous sommes les héritiers. 

Ce sont les traces de l'aventure humaine par laquelle marins et chirurgiens de Marine ont contribué à briser les interdits pour percer les secrets du corps humain et saisir le monde vivant dans sa diversité.

Historique

Cette ancienne école de médecine navale occupe un pavillon du deuxième Hôpital de la Marine, inauguré à Rochefort en 1788. L'édifice traduit en architecture les derniers développements de la médecine en matière de propagation des maladies. Il constitue à ce titre le premier essai français d'architecture hospitalière pavillonnaire.

Il manifeste aussi des préoccupations urbanistiques en ouvrant une large perspective qui conditionne, encore aujourd'hui, le développement de la ville.

Le premier hôpital de la Marine est ouvert en 1683 à proximité de l'Arsenal, près du Magasin aux vivres. C'est dans ses murs que s'installe l'École de chirurgie et d'anatomie navale de Jean Cochon-Dupuy en 1722.

L'édifice, connu encore aujourd'hui sous le nom d'Hôpital Charente, s'était peu à peu trouvé englobé dans la ville. Ainsi entouré d'habitation, il n'avait pas manqué de générer de nombreux problèmes d'épidémie. Typhus et autres fièvres, que les marins rapportent de leurs expéditions se transmettent aux autres patients et atteignent régulièrement la population.

Dans les années 1770, la médecine se préoccupe de la qualité de l'air, de sa composition chimique et de son rôle dans la propagation des maladies. Trop étroit, exposé à l'air malsain des marais sur laquelle Rochefort est bâtie, l'hôpital représente aussi un risque majeur d'incendie en centre ville : la destruction de l'Hôtel-Dieu de Paris, en 1772, est dans tous les esprits. Dans ce contexte, le roi décide la construction d'un nouvel hôpital en 1781.

Pierre Toufaire, ingénieur des travaux du port, conçoit un projet de grande ampleur, avec un vaste plan en H formé d'un corps central flanqué de 4 pavillons, que complètent en façade deux autres pavillons. Ces pavillons sont destinés à regrouper les patients atteints d'un même mal pour en empêcher la contagion. De même, le lanterneau qui domine le corps central, les larges fenêtres et les lucarnes laissant passer le soleil créent les mouvements d'air chers aux hygiénistes du temps.

En terme de services, Toufaire prévoit une organisation rationnelle des espaces dévolus aux bureaux, aux chambres des médecins, aux chapelles, aux lieux de soins et d'accueil des malades, ainsi qu'à la formation des chirurgiens naviguant qui disposent d'un amphithéâtre, d'un cabinet d'anatomie et d'une bibliothèque. L'Hôpital enfin est alimenté en eau courante grâce à une pompe à feu et un système d'évacuation des eaux souillées. Hôpital modèle, il est alors le plus moderne du Royaume.

Topographiquement, l'Hôpital est situé à l'extérieur du centre ville, sur un petit promontoire qui domine le plat pays rochefortais. Il s'est ainsi appelé quelque temps Hôpital de la Butte. Toufaire inscrit l'édifice dans une perspective qui le relie à l'église Notre-Dame, dite aussi Vieille Paroisse (actuel Musée archéologique), ouvrant ainsi une vaste coulée urbaine, qui deviendra le Cours d'Ablois. Aujourd'hui encore, après la démolition des remparts, ce programme urbain conditionne le développement de Rochefort. En activité jusqu'en 1983, l'hôpital de la Marine est devenu privé en 1989. Seul le Pavillon de l'Ancienne Ecole de Médecine est désormais accessible au public.

Au cours du XVIIème siècle, au moment même où se constitue en France une Marine permanente, se généralise la présence d'un chirurgien à bord des navires de guerre. Le chirurgien, profession manuelle, est alors fortement distinct du médecin, profession intellectuelle.

Ce corps de métier regroupe souvent d'anciens barbiers qui savent manipuler quelques outils tranchants et dont les connaissances sont plus que sommaires. Or, cette Marine naissante est confrontée à de graves problèmes sanitaires : conditions de vie, mauvaise alimentation, maladies tropicales contagieuses génèrent une très forte mortalité au sein des équipages.

Jusqu'au début du XIXème siècle, les marins meurent plus de maladie que des suites des combats.

L'allongement de la durée des campagnes avec le déplacement des conflits de l'autre côté de l'Atlantique accroît les difficultés et fait apparaître une maladie qui devient le symbole de la morbidité navale : le scorbut. Pour la Marine, préserver la vie des marins est une question stratégique majeure. Guérir, comprendre et transmettre devient une affaire d'État, nécessaire à l'existence même d'une flotte de guerre, tant le recrutement de marins compétents est un problème récurrent.

En 1704, Jean-Cochon Dupuy, Docteur en Médecine de la faculté de Toulouse et médecin de l'hôpital militaire de La Rochelle, arrive à Rochefort en qualité de second médecin. Il devient premier médecin en 1712. Dès 1715, il expose la nécessité de créer un établissement d'instruction des chirurgiens de la Marine. L'école d'anatomie et de chirurgie navale est inaugurée en 1722. C'est la première au monde.

Sur ce modèle, la marine ouvre deux autres établissements, à Toulon en 1725 et à Brest en 1731. Jean-Cochon Dupuy fait oeuvre de pédagogue et d'organisateur. Il rédige des manuels d'anatomie et de chirurgie et met en place le fonctionnement quotidien de l'Ecole. Pour y être admis, il faut avoir 14 ans révolus, savoir écrire, raser et saigner et avoir les mains saines et sans difformité.

Les fils de familles modestes peuvent ainsi y être reçus et l'École joue de ce point de vue un rôle social important. Les élèves visitent les malades de l'hôpital, assistent aux dissections, font des stages à l'apothicairerie et suivent des cours de médecine interne, de chirurgie et de botanique, indispensable à une époque où la pharmacopée est presque exclusivement issue des plantes. Le cursus est de 4 ans. Au sein de l'École, la progression se fait par concours, gage du sérieux des études.

À la mort de Jean-Cochon Dupuy, en 1757, son fils, Gaspard lui succède et poursuit son travail d'organisation. En mer, les chirurgiens formés par l'École doivent remplir la triple fonction de chirurgien, de médecin et de pharmacien, et le cursus se précise en ce sens. Surtout, l'École s'affirme dans son rôle de soin aux malades de l'hôpital, de formation et de recherche, trois fonctions qui évoquent les missions des Centres Hospitaliers Universitaires d'aujourd'hui. Pierre Cochon-Duvivier , troisième directeur de l'École, de 1788 à 1814, est confronté aux bouleversements de la Révolution et de l'Empire. Un Conseil de santé, sorte de Conseil d'Administration de l'Hôpital de la marine, est mis en place.

Profondément réorganisée, l'École est réaffirmée dans ses missions fondamentales : soigner, former, chercher. En 1798, elle prend le nom d'École de médecine navale et les apothicaires deviennent des pharmaciens. En 1803, les anciens élèves des écoles de médecine navale peuvent prétendre au titre de Docteur en médecine en soutenant une thèse devant une faculté, étape essentiel dans la promotion de la chirurgie. Le cursus s'aligne sur celui des écoles civiles.

En 1836, un nouveau règlement met l'accent sur les maladies exotiques, l'anatomie, la chirurgie et l'hygiène navale dans le programme des études. La botanique est aussi une spécialité rochefortaise. En fait, la formation est assez généraliste et s'efforce de faire des officiers de santé des professionnels dont le savoir se situe entre le savant encyclopédique des Lumières et les pratiques hyper spécialisées d'aujourd'hui. L'École fonctionne alors comme un centre intellectuel régional, un lieu de collecte et de diffusion des connaissances, bien au-delà du seul domaine médical. En témoignent les ouvrages de la bibliothèque et les collections ethnographiques.

L'École est en relation avec l'ensemble du milieu médical et scientifique européen. Comprendre les maladies, percer les secrets du corps humain, améliorer les techniques opératoires fait partie de ses objectifs dès sa création : dissections, expériences, échanges sont les moteurs d'un effort continu vers la guérison.

C'est à Rochefort, en 1800 qu'est pratiquée la première vaccination française, quelques mois après sa mise au point par Jenner. c'est l'un des directeurs de l'Ecole, Amédé Lefebvre, qui découvre les causes du saturnisme. Moins spectaculaires, mais tout aussi significatifs, de nombreux instruments de chirurgie sont créés ou améliorés par les médecins de l'École.

En 1890 est instituée l'École du Service de Santé de Bordeaux, près d'une faculté civile. Les écoles de Brest, Rochefort et Toulon deviennent des établissements annexes où les étudiants suivent les cours de 1re année avant d'intégrer Bordeaux. De 1890 à 1963, les écoles annexes fonctionnent avec une certaine régularité. En 1964, l'École de médecine navale de Rochefort donne son dernier cours.

Le Pavillon de l'Ancienne École de Médecine : un lieu de mémoire

Le bâtiment, sa bibliothèque et ses collections sont maintenus en l'état par la Marine, jusqu'à la fermeture de l'hôpital naval, en 1983. Le Pavillon de l' École de médecine est cédé à l'Etablissement Public Administratif du Musée national de la Marine en 1986, qui en entreprend la rénovation. L' École de médecine ouvre au public en 1998, pour entreprendre une nouvelle phase de son histoire.

Lieu unique en France, l'École de Médecine Navale présente la bibliothèque et les collections anatomiques, zoologiques, botaniques et ethnographiques rassemblées dès le XVIIIème siècle pour servir à la formation des chirurgiens embarqués à bord des navires.

Il s'agit tout à la fois d'un musée, (ses collections sont de première importance), d'un monument historique (c'est aujourd'hui la seule partie de l'ancien hôpital de la Marine de 1788 accessible au public), d'une bibliothèque scientifique (ses 25 000 ouvrages, parmi lesquels plusieurs imprimés antérieurs à 1 500, sont accessibles à tous sur simple rendez-vous.) et d'un lieu de mémoire (espace de découvertes, d'apprentissage et de guérison, profondément inscrit dans l'histoire des Rochefortais et de la Marine).

Pour la Marine, la lutte contre les maladies qui ravagent les équipages, et dont le scorbut n'est que la plus célèbre, est un enjeu stratégique majeur. Les voyages d'explorations et leurs lots d'échantillons témoignent d'une lente découverte de l'autre.

 

École de médecine navale

25, rue de l'Amiral Meyer

17300 Rochefort

Tél. : 05 46 99 59 57

Fax : 05 46 88 09 73

e-mail : d.roland@musee-marine.fr

 

http://www.musee-marine.fr/ecole-de-medecine-navale-rochefort

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Infos pratiques

Adresse

25 rue de l'Amiral Meyer - 17300
Rochefort
05 46 99 59 57

Tarifs

Plein tarif : 5.50€, tarif réduit : 4.50€, gratuité jusqu’à 26 ansBillet jumelé avec le musée de la Marine : plein tarif, 9 €, tarif réduit, 8 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Toutes les visites sont accompagnées10h30 : visite guidée (1h30). Plein tarif : 9€, tarif réduit : 8€14h, 15h et 16h : visites découvertes (30 mn). Bibliothèque : lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h à 12h sur rendez-vous.

Fermetures annuelles

Tous les jours, sauf en janvier,1er mai et 25 décembre.