Musée de la Résistance en Morvan

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Inauguré le 26 juin 1983 par François Mitterrand, le musée est l’œuvre d’historiens et d’anciens résistants.

Situé au sein de la Maison du Parc naturel régional du Morvan, le musée permet de comprendre le rôle et l’importance de la Résistance dans la région, durant la Seconde Guerre mondiale.


- Actualité - juillet 2022 -
> Jeudi 28 juillet à 14h, Ouroux-en-Morvan | Sortie commentée au maquis Bernard | Ouroux-en-Morvan - Affiche
Documentaire sur l'histoire du massacre de Dun-les-Places

Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Morvan


Grâce à sa collection importante, le musée offre une proximité avec l’Histoire.

De nombreux objets, documents d’archives, matériels, photographies, armes… sont présentés à travers trois salles : Occupation, Résistance, Libération et Mémoire.

Un portrait de la « Galerie Numérique » du Morvan, au cœur de la visite, plonge le visiteur dans l’univers de la vie dans les maquis.

L’Occupation

La première salle sur l’Occupation aborde le sentiment patriotique et la défense du Morvan dès 1940, puis le poids de l’Occupation allemande : occupation des villes et villages, restriction des libertés, rationnement, réquisitions, répression nazie…

La Résistance

Face à la propagande allemande et vichyste, la Résistance s’organise : tracts et journaux clandestins, courageuses interventions de personnalités du Morvan, motivations…

Cette deuxième salle présente les premiers actes de Résistance jusqu’à la formation des Maquis (matériels divers, photographies, armes, tenues…) et l’aide apportée par les alliés (parachutages, containers, cartes, mannequin…)

La Libération et la Mémoire

Le Morvan occupe une position stratégique dans la Libération du territoire.

Les Maquis libèrent le Morvan en septembre 1944 : sabotages, combats, batailles (photos, reconstitution, objets…).

Enfin, la visite se termine sur la Mémoire et la philosophie de la Résistance (photographies de manifestations du souvenir, de stèles et de monuments : poèmes, textes, lettres…).

Galerie Numérique

« Les Maquis du Morvan » : nouveau portrait de la Galerie Numérique.

Installée à mi-parcours de l’exposition permanente, son portrait « Les Maquis du Morvan » est un espace de projection immersif présentant la vie quotidienne dans les maquis.

Dans cet espace, un film est diffusé sur deux écrans : d’un côté, les documents directement liés à la vie des maquis, de l’autre, la remise en perspective de ces évènements dans le contexte national et international de la guerre.

Cette installation plonge le visiteur dans l’univers des Maquis du Morvan, pour y découvrir leur organisation au quotidien : les actions, le campement, le rôle du chef, la faim, la peur, le courage…

De la petite à la grande Histoire, cette fresque parle des personnes, femmes et hommes, qui composèrent ces maquis et qui jouèrent un rôle central dans la libération de la France.

Activités Pédagogiques

Le musée est un espace qui répond pleinement aux exigences des programmes d’histoire, histoire des arts, éducation morale et civique des écoles, collèges et lycées. Il offre aux élèves et aux enseignants l’opportunité d’aborder de façon concrète différentes thématiques propres à la Seconde Guerre mondiale tout autant que les notions de droits humains, de liberté, d’engagement, de tolérance et de solidarité. Il permet également d’envisager une réflexion sur les valeurs de la République française et les principes fondateurs de la Construction européenne.

Enfin, il permet aux élèves de comprendre concrètement l’engagement citoyen.

 

Expositions, conférences, projections, événements nationaux (JEP, nuit des musées, etc.), cérémonies…

cliquez pour accéder à cet espace

 

Offre pédagogique (ateliers, visites adaptées, dossiers pédagogiques…)

Cliquez pour accéder à cet espace

 

 

Sources : ©Musée de la Résistance en Morvan
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Infos pratiques

Adresse

Maison du Parc 58230
Saint-Brisson
03 86 78 72 99

Tarifs

Plein tarif : 6,50 €- Jeunes : 4 €- Groupes : 4 €- Gratuité : enfants – de 8 ans et ambassadeurs (adhérents à l’association « Morvan, terre de Résistances – ARORM »)- Pass/tarifs groupés éventuels (enfants de 8 à 15 ans, chômeurs, famille de 4 personnes et +, Pass « Clé des Musées » et étudiants) : 4 €- Pass Résistance (accès au Musée de la Résistance et au Mémorial de Dun-les-Places) : 8,50 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours (sauf mardi, samedi matin) de 10h à 13h et de 14h à 18h de Mai à Septembre.Tous les jours (sauf mardi, samedi matin) de 10h à 13h et de 14h à 17h en Avril, Octobre et Novembre.Tous les jours de 10h à 13 et de 14h à 18h de Juillet à Août.

Fermetures annuelles

Du 11 Novembre au 1er Avril.Office de tourisme de référence : Maison du Parc – 58230 Saint-Brisson - Tel : 03 – 86 – 78 – 79 – 57

Hôtel du Gouverneur militaire de Lyon

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Vue extérieure. Source : site defense-lyon.fr

Cet hôtel a été construit entre 1858 et 1861 par l'architecte Jean Marie Anselme de Lablatinière, pour le baron Jonas Vitta...

Installation du Gouvernement militaire à Lyon

En passant par Lyon au retour de sa campagne d'Egypte, Napoléon Bonaparte prend conscience de l'intérêt économique et stratégique que représente cette ville au confluent du Rhône et de la Saône et décide d'y installer une haute autorité militaire.

Le 6 nivôse de l'An XI (15 mai 1804), le Conseil municipal passe une convention avec l'Etat impérial aux termes de laquelle ce dernier cède gratuitement à la ville le Claustral des Dames de la Déserte, en échange de quoi la ville s'engage à loger à perpétuité la plus haute autorité militaire de la place. Peu confortable et surtout peu fonctionnel, le Claustral sera occupé par l'autorité militaire jusqu'en 1812.

Entre 1812 et 19l3, le commandant de région devenu gouverneur en 1875, fut logé successivement à l'Hôtel Varignan (Place Bellecour), à l'Hôtel-de la Valette (également appelé Hôtel de Malthe et situé à l'angle de la rue du Plat et du quai Tilsitt), puis à l'Hôtel Varissan (également appelé Hôtel de Boissac et situé à l'angle des rues Sala et de Boissac).

Fin 1913, jugeant l'Hôtel Varissan peu approprié aux charges de réception du gouverneur, Edouard Herriot, maire de Lyon, propose à son conseil un projet d'achat de l'Hôtel Vitta sur les bases suivantes : échange de l'Hôtel Varissan, estimé à 600 000 francs, contre l'Hôtel Vitta, estime à 800 000 francs, la ville payant une soulte de 200 000 francs au baron Vitta. Le baron Joseph Vitta, qui vivait déjà depuis plus de 10 ans entre Paris et Nice, souhaitait en effet vendre son hôtel. La ville ayant réduit de 100 000 francs l'estimation de l'Hôtel, la baron accepta la transaction mais retira tout le mobilier.

Début 1914, le général Pouradier-Duteil prenait possession des lieux et depuis cette date l'Hôtel Vitta sert de résidence au gouverneur militaire de Lyon.

Construction de l'Hôtel du Gouverneur

En 1857, le baron Jonas Vitta, banquier et marchand de soie piémontais, se porta acquéreur d'un terrain de 1 600 m2 correspondant aujourd'hui au 38 et 38 bis avenue Foch et au 29 rue Malesherbes. L'architecte lyonnais Jean Marie Anselme de Lablatinière construisit l'hôtel entre 1858 et 1861 dans le style du Second Empire (style bourgeois marqué par l'influence du baron Haussmann), tout en sacrifiant aux goûts florentins du baron, comme en témoignent la voûte d'entrée avec ses caissons Renaissance, ainsi que les deux fontaines ornées de coquilles situées au fond de la cour ou les galeries à arcades qui relient le bâtiment principal aux communs.

La description extérieure des lieux Le bâtiment principal

II est composé d'une vaste maison de 530 mètres carrés en façade sur l'avenue Foch, élevée de trois étages sur rez-de-chaussée. Les façades de l'avenue et sur cour sont en pierre de Villebois dans la hauteur du rez-de-chaussée et en pierre de Cruaz pour les étages. La couverture est en ardoise. Le côté cour est très élégant avec deux ailes en saillie largement percées de belles fenêtres. Les façades du bâtiment central méritent une attention toute particulière. Les murs du rez-de-chaussée, côté rue et côté cour, présentent un bossage et sont percés de hautes fenêtres en demi-cintre, à chambranle souligné, et avec une base ornée de tables et de motifs ronds. Chaque fenêtre est surmontée d'une clé en forme de console qui semble soutenir la corniche et isole nettement le 1er étage. Les hautes fenêtres du 1er étage sur la façade de l'avenue Foch présentent chacune un appui à balustres et des chambranles finement ornés de reliefs décoratifs avec, en clefs, une tête sculptée d'homme ou de femme surmontée soit d'une palmette soit d'un fleuron. Sur la façade donnant sur la cour, les fenêtres sont séparées par des pilastres saillants du nu du mur auxquels ils sont adossés. Les fûts, sobres, sont surmontés de chapiteaux de style corinthien. Au second étage, les fenêtres décorées sont séparées par des guirlandes de fruits.

Les communs

Au fond de la cour se trouvent les communs disposés en demi-cercle. Le rez-de-chaussée, en pierre de Villebois, est percé dans sa partie centrale d'un portail et d'un porche qui fait face à celui du bâtiment principal. Il ouvre sur la rue Malesherbes. Sur les ailes de ce demi-cercle, six hautes et larges portes en plein cintre rythment la construction. Ces communs abritaient de belles écuries dont les mangeoires sont en partie préservées. L'unique étage est en briques et pierres de taille. Les toits à la Mansart comptent dix œils de bœuf, un onzième abritant une horloge sur la partie centrale du pavillon.

La description intérieure du bâtiment principal

Le rez-de-chaussée

L'aile sud (à gauche en entrant par le porche), organisée pour le personnel et les services de la maison Vitta, est dotée d'un entresol ayant un accès direct à la chambre Vitta. Cette aile est desservie par un large escalier de pierre. L'aile nord s'ouvre par un vestibule dont le sol est pavé de mosaïques. A gauche, le salon du baron Vitta et de son épouse est désormais le bureau du gouverneur militaire de Lyon. A droite, trois pièces en enfilade donnant sur l'avenue Foch sont occupées par les bureaux du cabinet du gouverneur. L'escalier d'honneur conduit dans un premier temps à un palier où on peut admirer d'une part la verrière, et d'autre part de grands miroirs qui laissent entrevoir la grande galerie du 1er étage sans perdre de vue le vestibule d'entrée.

L'étage

La galerie des portraits témoigne de l'intérêt que le baron Jonas Vitta portait aux arts. Grand amateur de peintures et collectionneur, il voulut faire de cette pièce, éclairée par de hautes fenêtres donnant sur la cour, sa galerie des tableaux. Au temps des Vitta, les murs de cette galerie accueillaient des œuvres de nombreux artistes amis de la famille : Delacroix, Géricault, Chéret (dont l'actuel musée à Nice est l'ancienne maison de campagne des Vitta)... Les meubles de marqueterie Boulle sont mis en dépôt par le Musée des Beaux-Arts de Lyon. Le fumoir, situé à droite de l'escalier, dans l'aile nord de l'Hôtel, est garni sur ses murs de cuir de Cordoue repoussé. Cette décoration rappelle les origines marranes (juif de la péninsule ibérique converti de force au catholicisme) du baron. Éclairée par quatre hautes fenêtres, cette pièce possède une très belle cheminée en bois, joliment sculptée, avec son horloge encastrée. Dans l'aile sud de l'Hôtel, faisant pendant au fumoir, se trouve la magnifique chambre Vitta, de style empire, appelée également " chambre du Ministre ". La salle à manger, située à gauche de l'escalier, était autrefois la salle la plus richement ornée de l'Hôtel car murs et chaises étaient entièrement recouverts de tapisseries d'Aubusson. Malheureusement, cette décoration a aujourd'hui disparu, seul reste un pare-feu tendu de la toile d'origine. De style Napoléon III, richement décoré à la feuille d'or et éclairé par un somptueux lustre de bronze et de cristal, le grand salon est la pièce dont la décoration d'origine a été la mieux préservée en dépit de la disparition des fresques qui ornaient autrefois le plafond. La grande cheminée est parée de deux luminaires en onyx d'Algérie coiffés d'un bouquet à dix torches en bronze richement travaillé. Boudoir contigu au grand salon, le petit salon servait autrefois d'antichambre, mais fut aussi utilisé comme salon de musique.

Le Gouverneur Militaire de Lyon aujourd'hui

Aboli en 1791 par l'Assemblée Constituante puis rétabli sous la Restauration, le titre de Gouverneur Militaire est aujourd'hui principalement honorifique et protocolaire. Héritage du passé et plus particulièrement du décret du 4 octobre 1891 qui stipulait que l'officier à qui incombait la défense d'une place de guerre ("ville fortifiée pourvue d'une simple enceinte ou d'une enceinte à forts détachés" ce qui était le cas de Lyon) portait le titre de gouverneur, l'officier général de haut rang qui habite cet Hôtel est Commandant d'armes de la garnison de Lyon. A ce titre il est l'autorité militaire compétente pour les relations de service courant entre les armées et les autorités civiles locales ainsi que pour tout ce qui touche au respect de la discipline générale dans les armées à l'extérieur des enceintes militaires ainsi qu'à la participation militaire aux cérémonies publiques. Le Gouverneur Militaire de Lyon est aussi et avant tout Commandant de la région terre sud-est et officier général de la zone de défense sud-est. Il exerce son autorité dans plusieurs domaines sur 76 formations ou organismes répartis sur 5 régions économiques, 25 départements et représentant une population de 38 000 hommes et femmes, militaires et civils de la Défense. Officier général de la zone de défense sud-est, il est le conseiller militaire du préfet de région, préfet de zone. Il exerce cette responsabilité dans un double cadre : celui de la participation des armées aux missions de défense civile et celui de la préparation, et éventuellement de la mise en œuvre, des mesures de défense opérationnelle.

 

Hôtel du Gouverneur militaire de Lyon

38, avenue Foch - 69006 Lyon 

 

Musée d'histoire militaire de Lyon et de la région Rhône-Alpes

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Infos pratiques

Adresse

38 avenue Foch 69006
Lyon

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Mémorial de Caen

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Le Mémorial de Caen. ©Licence Creative Commons. Libre de droit

Le mémorial expose les causes et les conséquences du deuxième conflit mondial, en prenant comme point départ l'année 1918.

[Spécial Centenaire] expo-photos « Photographies du Front d’Orient, 1914-1918 »


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Caen


Inauguré le 6 juin 1988 par François Mitterrand, Le Mémorial de Caen est le musée de référence sur l'histoire du XXe siècle.

Labellisé Musée de France, il cherche à démontrer combien la compréhension du monde impose une connaissance de son histoire. À partir d'une scénographie innovante et chargée d'émotion, cette Cité de l'Histoire pour la Paix propose un voyage historique et une réflexion sur l'avenir à travers trois principaux espaces muséographiques : les tensions internationales et la Seconde Guerre mondiale, la Guerre froide ainsi que le thème de la paix.

Outre sa mission historique, Le Mémorial de Caen s'attache à démontrer la fragilité et les exigences de la Paix et des Droits de l'Homme.

Site culturel et touristique incontournable en Normandie, Le Mémorial de Caen s'ouvre sur des jardins de 35 hectares et est aujourd'hui l'un des premiers sites mémoriels européens avec une moyenne de 400 000 visiteurs par an. Plusieurs fois primé pour ses qualités d'accueil et la richesse de son contenu muséographique, il organise des visites guidées en complément de la visite du parcours.

Quatre espaces permanents et une exposition temporaire au Mémorial de Caen pour mieux comprendre l'histoire du XXe siècle.

Espaces permanents :

  • Berlin au cœur de la Guerre froide
     
  • Taches d'Opinions - L'actualité du monde à travers le dessin de presse
     
  • Guerre mondiale, Guerre totale
     
  • Le Débarquement et la Bataille de Normandie

Le Mémorial de Caen propose à ses visiteurs un système complet d'audioguides multilingues en complément des visites guidées.


Le Mémorial de Caen

Esplanade Eisenhower B.P. 55026 - 14050 Caen Cedex 4

Tél : 02 31 06 06 45 Fax : 02 31 06 01 66

Email : contact@memorial-caen.fr

 

Normandie Mémoire

Site du comité départemental du tourisme du Calvados

Site du comité régional du tourisme de Normandie

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Infos pratiques

Adresse

Esplanade Eisenhower - CS 55026 14066
caen Cedex 4
02 31 06 06 44

Musée de la Grande Guerre, Meaux

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© Musée de la Grande Guerre / Y. Marques

Fort d'une collection unique en Europe, le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux propose un nouveau regard sur le premier conflit mondial (1914-1918), à travers une scénographie innovante illustrant les grandes mutations et bouleversements de la société qui en ont découlé. Un patrimoine exceptionnel à transmettre aux nouvelles générations. Un musée d'histoire et de société, pour découvrir des épreuves passées, mieux comprendre la société d'aujourd'hui et construire le monde de demain.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Cover Brochure Musée de la Grande Guerre

 


Le 11 novembre 2011, la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux a inauguré le Musée de la Grande Guerre. Pointe extrême de l’avancée des troupes allemandes et lieu de la première bataille de la Marne, en septembre 1914, Meaux et ses communes voisines possèdent un patrimoine historique non valorisé et jusqu’alors méconnu du grand public pour qui la Grande Guerre n’est pas associée à la région Ile-de-France. La création du musée rappelle donc, en premier lieu, que le front est bien venu jusqu’aux portes de Paris et que le « miracle de la Marne », un mois seulement après le début des hostilités, est la victoire qui va décider de l’évolution et du déroulé du conflit. Au-delà de la légitimité historique de son implantation, le musée, comme tout équipement structurant, assume la fonction de levier de développement pour son territoire. Il participe à façonner une nouvelle image tout en mobilisant des acteurs différents autour d’un projet commun dont les retombées pourront profiter à tous, tant sur le plan culturel et touristique que sur l’animation de réseaux.

Les origines

Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux trouve son origine dans la rencontre entre Jean-Pierre Verney, historien autodidacte passionné et passionnant, qui, pendant plus de 45 ans, a rassemblé quelques 50 000 pièces et documents sur la Première Guerre mondiale, constituant l’une des plus importantes collections privées européennes et Jean-François Copé, président de la Communauté d’agglomération. Ce dernier a fait le pari d’acquérir cette collection en 2005 et de créer un musée sur la Première Guerre mondiale, alors même que Jean-Pierre Verney s’apprêtait à la vendre à l’étranger ne trouvant aucune collectivité prête à l’accueillir. L’échelle de l’agglomération (18 communes, 85 000 habitants) s’est naturellement imposée pour porter ce projet puisqu’un certain nombre de villages qui la compose porte les traces encore visibles de la bataille de la Marne (monuments, cimetières, nécropoles…), dont la tombe du poète français Charles Péguy, tombé le 5 septembre 1914.

Un musée à hauteur d’homme

Dès sa conception, le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, a été imaginé pour s’adresser à tous les visiteurs. Son architecture audacieuse et sa muséographie contemporaine, à la fois didactique, sensible et immersive participent ainsi à le rendre accessible au plus grand nombre.  Cette proximité avec les visiteurs s’explique en partie par la volonté d’aborder le conflit à hauteur d’homme : la vie quotidienne des soldats, bien sûr, mais aussi celles des femmes et des enfants dans un aller-retour permanent entre le front et l’arrière. Toutes les nations qui ont participé à la guerre sont également présentées, notamment à travers la collection d’uniformes, mais c’est pour mieux tendre vers une universalité de la souffrance et de la violence, quel que soit le camp de part et d’autre du no man’s land.

L’objet au cœur du parcours

Le parcours est volontairement ouvert et non contraint : ceci permet à chaque visiteur de faire son propre cheminement, construisant ainsi sa propre histoire. Le parcours principal, qui présente en symétrie la bataille de la Marne de 1914 et celle de 1918, traduit de manière évidente pour le visiteur le passage du XIXe au XXe siècle. Entre ces deux grandes batailles de mouvement de début et de fin de guerre, la présentation de la guerre de position avec son front constitué de tranchées explicite la notion d’enlisement. Cet espace déployé dans la grande nef du musée permet de présenter de gros matériels (camions, avions, char, pièces d’artillerie…), faisant du musée le lieu unique où l’on peut découvrir la diversité des objets et documents qui témoignent du conflit. Ce parcours principal est complété par un parcours thématique : huit espaces abordent des sujets transversaux au conflit (une guerre nouvelle, corps et souffrances, la mondialisation, une société mobilisée….) multipliant les points d’entrée. La muséographie est différente pour chacun des espaces, rompant ainsi la monotonie de la découverte et créant des ambiances qui relancent l’intérêt du visiteur. Bien évidemment, l’objet de collection est au cœur du dispositif : il fait sens, il prend sens dans son rapport à l’espace et dans le dialogue qu’il instaure avec tous les supports de médiation pour, au final, toucher le visiteur et l’interroger sur sa propre mémoire. Comme on réveille l’intérêt, comme on suscite la curiosité, le musée amène chacun à s’interroger sur sa propre histoire personnelle.

Une médiation innovante

Si dès l’extérieur du musée, le visiteur est interpellé par une ambiance sonore, à l’intérieur des objets à toucher jalonnent tout le parcours. Issus des collections et appelés « objets martyrs », ils permettent au public d’appréhender les matériaux et les formes. Il en est de même pour les outils de médiation qui ont pour objet de rendre le visiteur acteur de sa visite : des lunettes à porter pour découvrir les vues stéréoscopiques en 3D, des objets à peser pour mesurer le poids du paquetage ou de la corvée de barbelés, des objets à deviner dans des niches archéologiques, des jeux ludo-pédagogiques pour comprendre l’impact économique de la guerre ou découvrir les différentes nations belligérantes, des bornes interactives pour approfondir la découverte de la collection… Autant de moyens de rendre la visite attractive et dynamique, en jouant sur différents sens, afin de faciliter l’immersion du visiteur dans un sujet complexe.

Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux est aujourd’hui un lieu incontournable pour découvrir l’histoire du premier conflit mondial et le territoire est devenu une destination du tourisme de mémoire. Les années de commémoration du centenaire confortent cette nouvelle dynamique qui, à n’en pas douter, saura se poursuivre alors que le musée fête ses 10 ans avec une saison exceptionnelle en 2021-2022.

 

Accédez au site internet du Musée de la Grande Guerre

 

Sources : © Musée de la Grande Guerre
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Infos pratiques

Adresse

Rue Lazare Ponticelli (Route de Varreddes) 77107
Meaux
01 60 32 14 18

Tarifs

- Plein tarif : 10 €- Etudiants, séniors + 65 ans, anciens combattants, militaires, visiteurs en groupes (à partir de 15) : 7 €- - de 26 ans, demandeurs d’emploi, titulaires des minimas sociaux : 5 €- Forfait famille 2 adultes + 2 jeunes de – de 18 ans : 25 € (+ 2 € par enfant supplémentaire)- Pass’annuel : 27 € adulte, 12 € - de 26 ans- Gratuité : - de 8 ans, journalistes, professionnels du tourisme IDF, conservateurs de musée/membres du réseau ICOM, carte Ministère de la Culture, enseignants, accompagnant d’une personne en situation de handicap, membre de la Société des Amis du Musée, dans le cadre d’évènements exceptionnels de promotion à l’initiative de la direction du musée.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours sauf le mardi de 9h30 à 18h00 journée continue.

Fermetures annuelles

Fermeture les mardis et jours fériés : 1er janvier, le 1er mai, le 25 décembre

Musée lieu de Mémoire en Yvelines

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Le musée. Source : Association Lieu de Mémoire en Yvelines

Ce musée évoque, par l'image et la documentation, les lieux de mémoire en Yvelines...

Historique

Il y a peu de lieux en Yvelines où les guerres du siècle dernier sont évoquées par l'image et la documentation. A Versailles, un conseil collégial composé de personnalités civiles et militaires a été constitué pour concevoir ce projet en créant une association qui a pris pour dénomination : "Lieu de mémoire en Yvelines".

Un espace a été recherché pour créer une exposition permanente de présentation, de documentation et d'objets relatifs à cette période, dans le cadre du devoir de Mémoire. Grâce à l'appui et au concours du ministère de la défense, l'autorité militaire a mis à sa disposition des locaux jouxtant le cercle-mess de Versailles-Satory.

Ancienne caserne du début du XIXe siècle, le quartier de Croy est localisé au centre de Versailles. Classé monument historique, il présente une vaste cour pavée qui donne accès à différents bâtiments. L'entrée du quartier est encore visible au numéro 5 de la rue royale.

Le musée

Un espace a été réservé à la guerre de 1914-1918.

Des espaces présentant les différentes phases de la guerre 1939-1945 dans la chronologie des événements rappellent : 

  • La déclaration de guerre le 3 septembre 1939 .
  • La période 39-40, l'occupation allemande .
  • L'appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle .
  • L'épopée de la France libre et des Cadets .
  • L'Outre-Mer avec les combattants d'Afrique Noire, de Madagascar, des Iles, les colons d' Afrique du Nord, les musulmans d'Algérie, de Tunisie, du Maroc, les goumiers .
  • Les représentants des 47 nations enrôlées dans la Légion étrangère .
  • Les évadés de France et des camps de prisonniers, les compagnons des Maquis et de la Résistance.

Et tous ceux qui ont été torturés, déportés ou qui ne sont pas revenus.

 

Renseignements pratiques :

Seules des visites groupées de membres d'associations reconnues, de groupes d'élèves des écoles accompagnés de leurs professeurs ainsi que des demandes particulières ont accès à ce lieu de mémoire.

Un responsable accompagnera les visiteurs qui auront préalablement pris contact avec le Lieutenant-colonel (ER) Francis FAIT* pour déterminer une date de visite. 

*Tél : 01 30 46 41 32 . 06 88 24 88 25 - Courriel : francis.fait@infonie.fr 

Les visiteurs sont accueillis gracieusement 

 

Musée "Lieu de Mémoire en Yvelines" (78)

30 avenue de sceaux Quartier de Croy

78000 Versailles

 

Accès

handicapé - RER C Gare Rive Gauche - Bus Phebus

 

Correspondance

Madame d'Albignac Hespérides des Manèges

8, avenue du général de Gaulle - 78000 Versailles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

30 avenue de sceaux Quartier de Croy 78000
Versailles
Lieutenant-colonel (ER) Francis FAIT12, rue du 11 novembre78690 Les Essarts le RoiTél : 01 30 46 41 32 . 06 88 24 88 25

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites groupées de membres d'associations reconnues, de groupes d'élèves des écoles accompagnés de leurs professeurs ainsi que des demandes particulières sur rendez-vous

Musée d'Art et d'Industrie

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Musée d'art et d'industrie. Vue extérieure. Source : http://www.musee-art-industrie.saint-etienne.fr/

Ce musée présente les différentes facettes de la passementerie, des expositions provisoires et des armes de toutes époques.

Le Musée d'Art et d'Industrie (MAI), inauguré le 8 décembre 2001 après avoir été rénové et agrandi, présente sur quatre niveaux, des cycles de toutes les époques, les différentes facettes de la passementerie, des expositions provisoires et des armes de toutes époques.

Par ses trois grandes collections, le Musée d'Art et d'Industrie propose une approche concrète de la création industrielle.

La municipalité, soucieuse de développer l'instruction de la jeunesse essentiellement ouvrière et artisanale, acquit en 1833 les collections du cabinet Eyssautier qui constituèrent le premier fonds du musée. Il se développa ensuite progressivement par la création, en 1851, de la première section technique (acquisition de collection d'armes et d'armures du Maréchal Oudinot), en 1870 de la section de Rubannerie, en 1929 de la section de la Mine, en 1948 de la section du cycle.

En 1861, les industriels de la région créent le Musée de la fabrique afin de soutenir la création dans ses aspects techniques et esthétiques. Dans un cadre rénové, le MAI conserve ses objectifs originaux par la prise en compte des transformations de la structure industrielle et culturelle régionale.

Le fonds documentaire du musée comprend des monographies, de la littérature grise, des témoignages, des périodiques, qui complètent les archives privées, la collection iconographique de cartes et plans, de 30 000 photographies, de cartes postales d'époque, les témoignages oraux et films, ainsi que les collections de cycles, d'armes et de rubans.

Le Musée d'Art et d'Industrie s'attache à l'inventaire et à la collecte du patrimoine industriel, architectural, artisanal, historique et ethnographique.

La constitution d'un fonds de collection et d'une documentation ordonnés, qui rassemblent les traces de l'histoire industrielle depuis plus d'un siècle, offre aux chercheurs une source inestimable d'analyse des techniques et des arts industriels.

Le musée conserve uniquement les archives qui ont une relation directe avec les fonds. La collection d'armes, du parcours des chevaliers au savoir-faire des armuriers, relate l'un des pans les plus riches du patrimoine local.

Le visiteur pourra ainsi s'attarder devant l'armure du roi François 1er, le fusil offert à Napoléon par Romain Peurrière, les pistolets des Mousquetaires ou les armes de chasse du roi Louis XV, les modèles réduits de canon destinés à l'enseignement militaire, ou les armes indiennes et orientales des XVII et XVIIIe siècles.

Parmi les personnalités stéphanoises incontournable, Etienne Mimard (1862-1944), compagnon armurier qui s'était fixé à St Etienne apporta un renouveau à l'arquebuserie régionale. Il lança la vente par correspondance, le Chasseur Français, modernisa par la mécanisation la fabrication des armes, brevetant de nombreux modèles dont le "Fusil sans chien idéal" en 1887.

 

Musée d'Art et d'Industrie

2 Place Louis Comte - 42000 Saint-Etienne

Tél : 04 77 49 73 00 - Fax : 04 77 49 73 05

E-mail: mai.musee@saint-etienne.fr

 

Service des Publics Tél : 04 77 49 73 06

Service réservation Tél : 04 77 49 73 20

www.musee-art-industrie.saint-etienne.fr/

 

Horaires

Le musée est ouvert tous les jours du mercredi au lundi de 10h à 18h . Il est fermé les mardis et les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 15 août, 1er novembre, 25 décembre.

L'accueil des groupes est possible de 9h à 18h.

 

Association des Amis du Musée

2 place Louis Comte - 42000 Saint-Étienne

Tél : 04 77 49 73 00

E-mail : aamai@wanadoo.fr

 

Ville de Saint-Etienne

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Infos pratiques

Adresse

2 Place Louis Comte 42000
Saint-Etienne
04 77 49 73 00

Tarifs

Visite libre: 4, 70€ / 3, 90€Visite guidée 6,00 / 4,50 €Pour les groupes à partir de 10 personnes : 5,20 € Gratuit pour les -12 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 10h à 18h

Fermetures annuelles

Les mardis et les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 15 août, 1er novembre et 25 décembre.

Compiègne-Royallieu

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Construite en 1913, la caserne de Royallieu fut transformée en camp d'internement pour prisonniers politiques de 1941 à 1944. Durant cette période, plus de 50 000 internés y transitèrent avant d'être déportés vers les camps nazis, en faisant le deuxième camp de France après Drancy. Depuis 2008, Le Mémorial propose une visite audioguidée de ce lieu chargé d’histoire. Accès aux actualités du Mémorial


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Compiègne


Le camp de Royallieu, crée en 1913, fut d’abord une caserne militaire appartenant  à l’armée française, s’étendant sur une vingtaine d’hectares, en périphérie de Compiègne (Oise). En 1939, la caserne sert d’hôpital d’évacuation secondaire puis, en 1940, devient un camp où l’armée allemande rassemble des soldats français et britanniques faits prisonniers. C’est en juin 1941 que le camp devient « Frontstalag 122 » où la Wehrmacht interne des prisonniers politiques, des ressortissants de pays alliés (Soviétiques, Américains), des juifs et constitue ainsi des réserves d’otages. Comme le camp de Romainville avec lequel il forme le Frontstalag 122, le camp de Royallieu dépend exclusivement de l'administration allemande, de la Wehrmacht, puis à partir de l’été 1942, de la Sipo-SD, c’est-à-dire du service de sûreté nazi, installé au 74 Avenue Foch à Paris, et plus communément appelé « Gestapo ». Il convient de rappeler également la présence au sein du camp de Royallieu d’un camp juif, le camp C, par où plusieurs milliers de victimes des persécutions antisémites ont transité avant leur déportation.

De mars 1942 à août 1944 près de 50 000 personnes, majoritairement des résistants, y furent internées puis déportées en direction des camps de la mort nazis. Les destinations qui les attendent : Buchenwald, Auschwitz-Birkenau, Neuengamme, Mauthausen, Dachau ou encore Sachsenhausen ou Ravensbrück pour les convois de femmes. La moitié d’entre eux ne reviendra pas. Ce terrible bilan place le camp de Royallieu, véritable antichambre des camps de la mort, comme deuxième plus grand camp d’internement et de déportation de France après Drancy.

C’est sur une partie de cet ancien camp que le Mémorial de l’internement et de la déportation a été créé en 2008. L’ensemble du site est porteur d’histoire et de mémoire : les bâtiments, le jardin, les arbres, le tunnel d'évasion. Le parcours historique se déroule dans les deux premiers bâtiments comptant parmi les trois conservés. L’histoire se raconte sur les murs des 12 salles aménagées dans le respect et la restauration des traces du passé.

Le mémorial, grâce aux nouvelles technologies audiovisuelles, permet de comprendre aujourd’hui comment les nazis sont passés d’une politique de répression, marquée par les fusillades d’otages, à une politique de déportation, y compris raciale.

Visite audioguidée en français, anglais et allemand.

 

Sources : © Mémorial de l’internement et de la déportation - Camp de Royallieu
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Infos pratiques

Adresse

2 bis avenue des Martyrs de la Liberté 60200
Compiègne
03 44 96 37 00

Tarifs

- Plein tarif : 3€- Demi tarif : 1,50 € pour – Les jeunes de 7 à 18 ans – Les groupes de plus de 10 personnes (sur réservation) – Les étudiants – Les militaires en activité – Les détenteurs de passeports culturels – Les demandeurs d’emploi - Gratuité : Enfants jusque 6 ansMilitaire en activitéAncien interné/résistant/déporté/combattant Groupes scolaires et centres aérés de l’agglomération de CompiègnePlein tarif : 3 eurosDemi tarif : 1,5 euros pour - les jeunes de 7 à 18 ans- les groupes de plus de 10 personnes (sur réservation)- les étudiants - les militaires en activité- les détenteurs de passeports culturels- les demandeurs d'emploiGratuité pour :- les anciens combattants et victimes de guerre, anciens internés, déportés- les enfants jusqu'à 6 ans - les groupes scolaires de l'Agglomération de la Région de Compiègne (ARC)- les Centres aérés de la ville de CompiègneEt à l'occasion de:- la journée nationale du souvenir de la déportation (dernier dimanche d'avril)- Les journées nationales Tourisme et Handicap- la Nuit des Musées- Les Journées Européennes du Patrimoine

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h00 à 18h00 sans interruption.

Fermetures annuelles

Les 25 décembre et 1er janvier. Ouvert les jours fériés.Office de tourisme de référence - Office de tourisme de l’Agglomération de la Région de Compiègne - Place de l’Hôtel de Ville - BP 30009 - 60321 Compiègne Cedex - Tél : +33 (0)3 44 40 01 00 - tourisme@agglo-compiegne.fr - groupes.tourisme@agglo-compiegne.fr - www.compiegne-tourisme.fr

Le Grand Bunker - Musée du mur de l'Atlantique

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©Le Grand Bunker - Musée du mur de l'Atlantique

Situé à Ouistréham, le musée se trouve à l'intérieur de l'ancien quartier général allemand qui commandait les défenses de l'embouchure de l'Orne et du canal de Caen.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  grand bunker


L'architecture préservée de ce bunker, avec ses cinq étages, est unique.

C'est afin de pallier au manque de relief de la côte de Nacre que les Allemands édifièrent en 1943-1944.

cette tour de 17 mètres de hauteur, pour accroître la portée du télémètre.

De la salle de télémétrie (le télémètre mesurait à l'époque 4 m de long et avait une portée de plus de 30km), étaient déterminés les positionnements des navires ennemis.

Les informations étaient ensuite transmises à l'étage inférieur (niveau 3), où les solutions de tir étaient calculées, puis transmises aux batteries qui relevaient de ce poste de direction de tir.

Il fut rendu inopérationnel le 6 juin au matin par un coup d'une pièce de 380mm du croiseur britannique H.M.S. "Frobisher".

Mais il ne sera investi que le 9 juin par le Lieutenant Bob Orrell, faisant 53 prisonniers.

 

Le Grand Bunker - Musée du mur de l'Atlantique

Avenue du 6 juin - 14150 Ouistreham

Tél. : 02 31 97 28 69 - Fax : 02 31 96 66 05

E-mail : museegrandbunker@sfr.fr

 

Site du musée

Site du comité régional du tourisme de Normandie

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Infos pratiques

Adresse

Avenue du 6 juin - 14150
Ouistreham
02 31 97 28 69

Tarifs

Entrée : 7€Enfant de 6 à 12 ans : 5€Le Musée participe à l'opération PASS (réduction sur l'entrée de 1€)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours sans interruptionDe 10 h a 18 h du 1er février au 31 décembreDe 9 h a 19 h du 1er avril au 30 septembre

Musée de la Résistance, de l'Internement et de la Déportation

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Une des salles du Musée. ©Musée de la Résistance, de l'Internement et de la Déportation

Haut lieu de mémoire régionale ouvert depuis le 18 avril 1994.

Sur une superficie de 134 m2, les membres de l'AMRID (Amis du Musée de la Résistance, de l'Internement et de la Déportation), travaillent à informer, documenter et "passer le flambeau de la mémoire aux plus jeunes".

Le fonds muséographique est constitué de 3000 pièces présentées dans un parcours thématique et chronologique au cours duquel 1500 photographies ou reproductions relatent les faits de la montée du nazisme à la Libération, le pétainisme, la collaboration, la Résistance, la Déportation etc.

Armes, objets réalisés dans les camps, tenues de déportés et maquisards, portraits des chefs régionaux de la Résistance, ajoutent au réalisme de la présentation.

Le musée compte également une bibliothèque de près de 600 ouvrages et une vidéothèque de plus de 100 cassettes.

Depuis 1996 un concours réservé aux enfants scolarisés dans les écoles de Clermont-Communauté permet d'entretenir le lien des jeunes générations avec leur histoire.
 

 

Musée de la Résistance, de l'Internement et de la Déportation de Clermont Communauté

7 place de Beaulieu - 63400 Chamalières

Tél/Fax : 04 73 31 28 42

Courriel : muse.resist63@wanadoo.fr

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Infos pratiques

Adresse

7 place de Beaulieu - 63400
Chamalières
04 73 31 28 42

Tarifs

Adultes 3€, enfants de plusde 8 ans et étudiants 2€.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au samedi de 9h à 12het de 14h à 17h30.

Musée Postal du Forez

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Rez-de-chaussée du Musée Postal du Forez. Source : http://www.montrond-les-bains.fr/Musee-Postal-du-Forez

Le Musée est situé dans le donjon du Château de Montrond-les-Bains, au cœur du département de la Loire.

La communication a été, de tous temps, un besoin essentiel de notre société. La famille, le travail, les affaires, les loisirs, la défense, et mille autres raisons ont conduit les hommes à rechercher les solutions les plus efficaces pour communiquer.

Que ce soit pour transporter des personnes, du courrier, des objets ou de l'information, la Poste a été un lien irremplaçable dans notre société. Elle a utilisé pour cela les techniques que chaque époque lui offrait.

Le Musée Postal du Forez présente à ses visiteurs une collection riche d'objets, de reproductions et de documents qui retracent cette histoire. De la simple feuille de papier qui porte un message, au train et à l'avion qui vont la transporter, le Musée Postal du Forez présente un historique de la Poste au travers des âges. L'essentiel du travail du service de la Poste s'y trouve. 

Poste à cheval, triporteur, véhicules automobiles, trains, avions, mais également machines à oblitérer, boîtes aux lettres, téléphones, uniformes, timbres, tampons, outils divers, etc. pratiquement tout ce qui a permis à la Poste de fonctionner se retrouve dans le Musée Postal du forez. En période de guerre aussi, le pays a eu besoin de la Poste.

Au Musée Postal du Forez, on trouve ainsi, une reproduction d'une "Boule de Moulins." Du 18 Septembre 1870 au 28 Janvier 1871, Paris fut assiégé par les Prussiens. Il fallait pourtant acheminer le courrier vers la capitale. On tenta donc d'utiliser la Seine, au moyen de la "Boule de Moulins".

La Boule de Moulins était une boule de zinc, munie d'ailettes, dans laquelle on pouvait mettre des lettres de moins de 4 grammes.

Centralisées à Moulins sur Allier, les lettres étaient affranchies à 1 franc. Mais 80 centimes revenaient aux inventeurs de la boule.

L'expérience dura du 4 au 31 janvier 1871. 55 boules furent immergées en amont de Paris contenant 500 à 600 plis. Aucune boule n'arriva à Paris durant le siège. On repêcha la première le 6 mars 1871. La dernière retrouvée le fut en 1968, avec près de 500 plis à l'intérieur.

Au cours du même siège, le pigeon fut une autre façon de transporter le courrier. Cette méthode se révéla très efficace. La technique, ancienne, avait déjà été utilisée à de nombreuses reprises au cours de l'histoire.

Les aérostiers du siège qui transportaient les lettres vers les départements, emportaient une cage de pigeons qui rapportaient des nouvelles de la province à Paris.

Des milliers de dépêches micro-photographiées étaient placées dans un tube, fixé à la queue de l'oiseau. Le pigeon était lâché aux environs de Paris. Un facteur le recueillait dans la capitale.

Acheminer le courrier représentait le but quotidien de la Poste. Le siège des Prussiens ne devait pas interrompre le service. Ainsi, de Paris, 67 ballons montés par des aérostiers quittèrent la capitale en direction de la province du 23 septembre 1870 au 27 Janvier 1871. 56 de ces ballons transportaient officiellement du courrier. 

Le Musée Postal du Forez rappelle à ses visiteurs qu'en temps de guerre comme en temps de paix, la Poste a toujours recherché tous les moyens possibles afin de ne pas interrompre son service.

 

Musée postal du Forez

Château de Montrond - 42210 Montrond-les-Bains

Avenue des sources au Château de Montrond-les-Bains
Tél : 04 77 06 91 91 ou 04 77 94 64 74
Fax : 04 77 06 90 31
contact@lesforeziales.fr

 

www.montrond-les-bains.fr/Musee-Postal-du-Forez
 

Horaires

Avril, mai, juin, septembre, octobre : vendredi, samedi, dimanche et jours fériés, de 14h00 à 18h00. Juillet et août : mercredi, vendredi, samedi et jours férié.

 

Ville de Montrond-les-Bains

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Infos pratiques

Adresse

Château de Montrond 42210
Montrond-les-Bains
04 77 06 91 91

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Avril, mai, juin, septembre, octobre : vendredi, samedi, dimanche et jours fériés, de 14h à 18h.Juillet et août : mercredi, vendredi, samedi et jours férié