La Mounière – Maison des Mémoires de la ville de Septfonds

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© Hervé Leclair - Aspheries

Installée au cœur de la bastide de Septfonds, La Mounière propose de vous plonger dans trois histoires qui ont marqué la grande Histoire.

  • Le chapeau de paille : La naissance d’une industrie florissante
  • L’aviation : Le parcours du héros Dieudonné Costes
  • 1939 – 1945 : Le camp de Judes et les politiques d’accueil des étrangers considérés comme indésirables

3 mémoires locales qui mêlent grandes et petites histoires et qui viennent chacune nous raconter un peu de nous, nous questionner sur le monde.

Au-delà de ce que nous pouvons apprendre dans ce lieu, c’est d’abord une rencontre humaine qui nous immerge dans un récit passionnant. Alors, curieux de découvertes ? Venez vivre un moment enrichissant à La Mounière, à combiner avec une randonnée, une balade, un concert, ou une activité.

L’ensemble des panneaux, contenus multimédias et l’application numérique « Septfonds, un camp, des mémoires » sont traduits en espagnol et anglais


Visiter la Mounière

  • Entre amis :

Programmez votre visite personnalisée, en dehors de nos horaires d’ouverture, selon le(s) sujet(s) que vous souhaitez approfondir et vos envies. Nous sommes à votre écoute !

  • La Mounière en roue libre : 

Pendant les horaires d’ouverture, sans réservation, accédez à La Mounière. Un médiateur vous présente les trois sujets vous en donne les clés de compréhension. Vous pouvez ensuite découvrir les lieux à votre rythme. 

  • Nos visites guidées programmées :

En saison estivale, La Mounière vous propose des visites guidées thématiques programmées. Parce que l’Histoire est une source inépuisable, les visites se renouvellent chaque année. Rendez-vous sur notre site internet pour découvrir nos nouveautés.

  • En famille

Chaque année, un programme d’animations et d’ateliers pour des moments de partage entre petits et grands. C’est vous le guide !

Grâce à notre livret d’accompagnement, devenez guide pour votre famille et embarquez dans l’Histoire.  Un petit coup de pouce pour de bons moments à partager ensemble !


La Mounière c’est aussi :

- Des expositions temporaires

- Des parcours dans le village

- Une application gratuite et immersive à découvrir au Mémorial du camp de Judes

- Un centre de ressources

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

15 rue des déportés 82240
Septfonds
06 70 36 86 90

Tarifs

Tarif Normal : 4€ / Tarif Réduit : étudiants, retraités, demandeurs d'emploi, - de 16 ans : 3€ / Gratuit pour les moins de 6 ans / Visite guidée : 5€ par personne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mai, Juin et Septembre : mercredi et samedi de 14h30 à 18h30 / Juillet et Août : mercredi au dimanche de 14h30 à 18h30 / Et toute l’année, en dehors des heures d’ouverture, sur réservation

Stèle du Carreyrou

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Vue générale de Montech. Carte postale ancienne - Source : www.delcampe.fr

La stèle du Carreyrou en mémoire des événements survenus à Montech lors de la Seconde Guerre mondiale.

En janvier 1943, la zone libre n'est plus. Les troupes allemandes arrivent à Montech et réquisitionnent de nombreuses maisons. Le château de Cadars est occupé par les officiers et la Kommandantur est installée place de la Mairie. La partie sud de la forêt est déclarée "zone interdite".

Le 5 juin 1944, des villageois, membres de la 10e Compagnie Armée secrète prennent le maquis. Le détachement de Montech est commandé par Pierre Fourcade, alias Fournier, MM. Granier et Rouaux, retraités de l'Armée, Pierre Delos, Armand Bonnet et René Clavel. Le groupe d'hommes traverse la Garonne en barque, car les ponts sont gardés. Après trois nuits de marche, les Montéchois et les Finhanais rejoignent des Beaumontois. A Montech, la vie suit son cours. Le couvre-feu est décrété à 22 h.

Le dépôt d'essence de Montbartier est bombardé à plusieurs reprises fin juillet.

Deux résistants de Montricoux, André Jouany et Joseph Lespinet sont exécutés. Le 19 août, plusieurs explosions sont entendues dans la forêt. Les baraquements de la Cellulose, où logent les troupes allemandes, sautent à leur tour. Le château de Cadars brûle. Un convoi allemand est intercepté à la Vitarelle. Le 20 août, au même endroit, Jean Lacaze, 20 ans, est tué lors d'un combat violent, huit fermes et maisons sont brûlées à Montech et Saint-Portier en représailles.

Les années de guerre emporteront dix "enfants" de Montech.

 

Mairie

Place de la Mairie BP n° 5 82700 Montech

Tél. : 05 63 64 82 44

Fax : 05 63 64 87 62

Courriel : mairie-montech@info82.com

Office de tourisme du Tarn-et-Garonne

Ville de Montech (82)

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Infos pratiques

Adresse

82700
Montech
Tél. : 05 63 64 82 44 Fax : 05 63 64 87 62

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année.Office de Tourisme "Garonne et Canal"Place Jean JaurèsTél./Fax. : 05 63 64 16 32E-mail : com.garonne.canal@wanadoo.fr

Musée de la Batellerie

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Détail d'une des maquettes. Source : Office de Tourisme d'Auvillar

Ce musée retrace l'histoire de la batellerie sur la Garonne de l'Antiquité au XIXe siècle, à des époques où aucun pont n'enjambait le fleuve.

Situé dans la Tour de l'Horloge. Il se réparti sur deux niveaux. Sa visite, organisée thématiquement, bénéficie d'un système de haut-parleurs qui diffusent aux visiteurs les informations sur l'histoire des bateaux sur la Garonne.

Depuis l'Antiquité, le commerce par eau se pratique déjà dans le bassin de la Garonne. La voie navigable dans l'axe garonnais a dominé l'économie des transports des origines jusqu'au milieu de XIXe siècle, la route parallèle au fleuve étant impraticable de novembre à juillet en raison d'un sol humide et gras piétiné par les animaux et non entretenue.

L'inscription maritime enrôle ainsi les Auvillarais qui participent ainsi à la campagne d'Amérique entre 1790 et 1792. Au XVIIIe siècle, les besoins de la Royale étant réduits, les marins se tournent vers la marine marchande.

Le développement des colonies antillaises fait de Bordeaux le une plate forme maritime de première importance. Les ports, aussi appelés " passage " ou " cale ", sont de deux types : ceux où se fait le trafic et ceux où habitent les gens de la rivière.

Auvillar est de ces derniers, avec en 1789, quarante-neuf familles de matelots. Le port d'Auvillar s'est développé sur un ancien péage, la " taille foraine "ou " travers ", attesté dès 1204. Les vicomtes ont des droit de leudes sur les marchandises portées par les étrangers dans la ville ou seulement traversant le port d'Auvillar. Le transport de rive à rive est assuré par des "fermiers". Ils ne doivent transporter plus de 50 personnes. L'utilisation du bac ne peut avoir lieu entre le coucher et le lever du soleil. L'activité est d'autant plus florissante qu'il faut attendre 1841 pour voir la Garonne se couronner d'un pont suspendu à Auvillar en remplacement du bac.

Les moulins à nefs, dont l'origine remonte aux premiers siècles, colonisent au Moyen-Age la plupart des fleuves français et même européens. Ils sont constitués de deux nefs, bateaux de 12 mètres de long ) séparés par une roue à aube. Les moulins à nef se trouvent directement sur la voie de navigation et gène le passage des bateaux. A partir de 1792, l'emplacement et les réparations des moulins à nef sont soumis à de nombreux arrêtés. Le 5 mai 1835, les Ponts et Chaussées interdisent les réparations, et les moulins à nef finissent par disparaître.

Les mariniers, véritables professionnels de la batellerie, étaient des hommes pleins d'énergie, d'audace et de sang-froid. ils avaient une connaissance parfaite de la rivière et jouissaient d'une considération dont ils se prévalaient. Leur devise était : "Si vilain sur terre, Seigneur sur l'eau je suis !" Ils vivaient 12 à 16 heures par jour sur les embarcations et couchaient, le soir venu, dans des auberges de la rive.

Les bateliers avaient dans chaque port leur église particulière. La plupart sont dédiées à Sainte Catherine, patronne des gens de la rivière et des philosophes. Les marins effectuaient des offrandes à leur Sainte protectrice. Ils achetaient ou fabriquaient eux-mêmes des ex-voto. De nombreux ont ainsi été retrouvé dans la chapelle . la plupart représentent des navires de guerre.

Le Musée d'Auvillar en conserve. Il expose également un tableau de Sainte Catherine d'Alexandrie qui se trouvait dans la vieille chapelle de la ville.

 

Musée de la Batellerie
Ouvert les week-ends du 1er mai au 31 octobre.

 

La mairie
Place de la Halle - 82340 Auvillar
Tél.: 05.63.39.57.33

 

Office de Tourisme
Place de la Halle - 82340 Auvillar
Tél. 05.63.39.89.82
Télécopie : 05.63.39.89.82

Email : office.auvillar@wanadoo.fr

 

Office de tourisme du Tarn-et-Garonne

Ville d'Auvillar

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Infos pratiques

Adresse

Place de la Halle 82340
Auvillar
Tél.: 05.63.39.57.33Office de TourismePlace de la Halle82340 AuvillarTél. 05.63.39.89.82Télécopie : 05.63.39.89.82Email : office.auvillar@wanadoo.fr

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert les week-ends du 1er mai au 31 octobre.

Camp d'internement de Septfonds

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Septfonds 1939. Républicains espagnols parqués au camp de Judes. Source photo : Carte postale

Ce camp du Tarn-et-Garonne a été un camp de rassemblement et d'internement français pour étrangers...

La création du camp de Septfonds s'inscrit dans le contexte d'arrivée massive de réfugiés Républicains espagnols à partir de janvier 1939 et l'exode massif des populations juives de l'Est, les Ostjuden, fuyant l'Allemagne d'Hitler.

Trois ans après que le général Franco eut renversé par un coup d'état militaire le gouvernement républicain de Madrid, la chute de Barcelone, le 26 janvier 1939, jette sur les routes 300 000 civils et 200 000 militaires.

Le général Ménard, commandant la région militaire de Toulouse, est nommé en février pour coordonner la mise en place des structures d'accueil. Afin de limiter les nombre de camps dans les Pyrénées-Orientales, il décide d'ouvrir six grands centres à la frontières espagnole afin d'accueillir 100 000 personnes : Bram (Aude), Le Vernet (Haute-Garonne), Agde (Hérault), Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), Oloraon (Pays Basque), et Septfonds (décision prise le 26 février).

Louis Boucoiran et plusieurs officiers supérieurs, dont le général Noël, commandant le 17ème région militaire, arrêtent le choix définitif d'un terrain de 50 hectares de pâture pour moutons en Tarn-et-Garonne.

M. Olivier, architecte, et le capitaine du génie Castéla sont chargés de la réalisation du plan d'ensemble.

Cinquante kilomètres de clôture (barbelés, miradors, projecteurs) sont installés par l'armée . le chemin vicinal n° 10 est rendu carrossable . les entreprises locales oeuvrent à la construction d'une quarantaine de baraquements, une infirmerie et une prison.

Plus d'un millier de soldats sont affectés à la surveillance des lieux : six pelotons de gardes mobiles , un escadron de cavalerie du 20e dragons, un bataillon d'infanterie du 107e d'Angoulême et un bataillon du 16e régiment de tirailleurs sénégalais venu de la caserne Guibert de Montauban.

Le 5 mars, le premier convoi arrive à Septfonds . 2 000 hommes viennent ainsi quotidiennement grossir les rangs des internés. Les premiers Républicains espagnols, en raison de l'inachèvement des travaux sont installés provisoirement dans le camp de La Lande avant de rejoindre leur camp d'attribution, celui de Judes, le 16 mars. 16 000 Espagnols s'entassent dans quarante-cinq baraques de planches couvertes de tôles ondulées.

Les conditions de vie sont, à l'instar de nombreux camps de réfugiés espagnols, très difficiles : problèmes sanitaires et d'hygiène, problèmes de ravitaillement, absence d'eau courante, de chauffage et d'électricité dans les baraques. Au moins 81 d'entre eux décèdent dans les premiers temps, conduisant à la création d'un cimetière.

Une vie sociale, culturelle et politique naît cependant à l'intérieur du camp : des comités ou des cellules regroupant les militants du parti communiste espagnol sont créés . d'autres organisent des activités artistiques . les enfants espagnols sont scolarisés dans le village.

Des équipes sont affectées à l'entretien du camp ou détachées à l'extérieur pour des travaux d'utilité publique (curage de fossés, restauration de berges de rivières notamment) . un grand nombre est recruté par les agriculteurs ou les industriels des environs dans le cadre notamment des unités de prestataires instaurées à l'été 1938. Un an plus tard la menace de la guerre aboutit à la mise à disposition de cette main d'oeuvre dans l'industrie lourde et leur mise à disposition de l'armée . 79 compagnies de travailleurs étrangers regroupant 20 000 Espagnols fonctionnent à la déclaration de guerre.

Le camp fonctionnera ainsi jusqu'au 1er mars 1940, date de son retour à des activités de défense. Seules les 220e et 221e Compagnies y sont maintenues pour l'entretien.

Le camp est utilisé pour l'instruction d'étrangers s'engageant dans l'armée française . il reçoit environ 800 aviateurs de l'armée polonaise en France. La guerre jette sur les routes nombre d'Allemands et ressortissant du Reich. Les camps de réfugiés espagnols sont alors réactivés. Avec la débâcle de mai-juin 1940 et l'instauration du gouvernement de Vichy à partir de juillet, le camp de Septfonds devient centre de démobilisation pour les engagés volontaires étrangers, le "reliquat" des bataillons de l'Infanterie légère d'Afrique et la Légion étrangère, ainsi que pour les militaires français jugés "indésirables".

La loi du 27 septembre 1940 supprime les compagnies de travailleurs étrangers (CTE) et institue les groupements de travailleurs étrangers (GTE). Trois groupes sont formés au camp de Septfonds : les groupes 552 et 533 composés d'Espagnols et le groupe 302, réservé aux volontaires étrangers démobilisés, majoritairement composé de Juifs.

Le 17 novembre, le gouvernement de Vichy promulgue une loi qui transfère la responsabilité de la surveillance des camps au ministère de l'intérieur. En janvier 1941 le camp comprend ainsi un centre d'internement pour étrangers, des groupements de travailleurs étrangers et une annexe à l'hôpital de la ville. En février 1941, des étrangers considérés comme non dangereux y sont rassemblés. Devenant donc centre d'hébergement pour étrangers "en surnombre dans l'économie nationale", le camp de Septfonds, prévu pour recevoir 2 500 personnes, rassemble une nouvelle catégorie d'internés : les officiers de l'armée alliée, dont des Polonais. Ce sont ensuite les communistes étrangers, arrêtés dans le Tarn-et-Garonne à la fin du mois de juin 1941, qui y sont détenus.

Menacé de fermeture à l'automne 1941, le camp devient alors un centre de triage régional pour les étrangers jugés indésirables ou en situation irrégulière, arrêtés dans le département. Progressivement, Vichy décide d'augmenter le nombre de travailleurs juifs encadrés, par des transferts d'internés provenant d'autres camps, et prend la décision de créer des groupes formés de Juifs seulement. A Septfonds, il s'agit du 302e Groupe "palestinien" de travailleurs étrangers. Sur ordre du ministère de l'Intérieur, le 30 juin, les internés sont évacués et le camp est fermé. Les Juifs du département sont alors majoritairement assignés à résidence surveillée jusqu'à sa ré-ouverture en août 1942 dans le cadre du dispositif de la solution finale, mis en oeuvre sur les territoires du Reich nazi à partir de la conférence Wansee (janvier 1942).

Suite aux rafles de Juifs dans le département, les 84 GTE du camp, partent pour Auschwitz, via Drancy, de la gare de Caussade. La grade rafle du 26 août dans le département conduit à 173 arrestations auxquelles viendront se joindre celles de Réalville et de Montech. Au total, pour l'année 1942, ce sont donc 295 Juifs qui auront transité par Septfonds.

En novembre, la zone libre n'est plus. Le camp reste en activité : au printemps 1943, aux 70 déportés viennent se joindre des étrangers astreints au "Travail obligatoire" dans les chantiers de l'organisation Todt, ainsi que des femmes juives "sans ressource et sans emploi" à partir de septembre 1943.

Septfonds est libéré par la résistance au cours de la première quinzaine d'août 1944, lors de "l'attaque de la nuit de Carnaval 44".

Entre août 1944 et mai 1945, date de fermeture définitive du camp, les lieux sont utilisés pour la détention de cinq cents personnes soupçonnées de collaboration dans le département. Les faits de collaboration tiennent dans la plupart des cas à une collaboration économique : ravitaillement agricole, travaux de construction ou de réparation.

Les lieux sont abandonnés pendant trente ans . la friche et les broussailles recouvrent baraquements et cimetières. A partir de 1970, les acteurs institutionnels et associatifs décident de faire de Septfonds un lieu de souvenir et un lieu de mémoire. Quatre secteurs sont décidés : le cimetière espagnol (situé à deux kilomètres du village), la stèle érigée en souvenir des Juifs déportés (square Henry Grau), l'oratoire polonais construit par les prisonniers avant leur transfert, le Mémorial du camp.
En 1978, le cimetière espagnol est créé. En 1990, une stèle à la mémoire des 295 Juifs, déportés du camp d'internement au mois d'août 1942, est érigée dans un square du village de Septfonds. Deux ans plus tard, une exposition présentant une synthèse historique du camp et de ses diverses périodes d'utilisation est réalisée, en attendant, en 1995, l'aménagement d'une salle d'exposition et de documentation au musée de la Résistance et de la Déportation de Montauban, consacrée à l'histoire des camps d'internement du sud-ouest, en particulier le camp de Septfonds. L'oratoire des Polonais, édifié en 1941 sur la route d'accès au camp, est restauré.

En 1996, le "Mémorial du camp de Septfonds" voit le jour . une stèle du souvenir est inaugurée. Deux ans après, des panneaux historiques viennent compléter le lieu de mémoire.

 

Mairie de Septfonds

Rue de la République 82240 Sptfonds

Tél. : 05.63.64.90.27

Fax : 05.63.64.90.42

E-mail : mairie@septfonds.fr

 

Maison des mémoires de Septfonds

 

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Adresse

82240
Septfonds
Tél. : 05.63.64.90.27Fax : 05.63.64.90.42

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Courriel : mairie@septfonds.fr

Camp de Caylus

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Camp de Caylus. Le réfectoire. Source : L'ECOLE MILITAIRE ANNEXE DES TRANSMISSIONS (E.Mi.A.T.)

Ancienne forteresse médiévale de la frontière Quercy Rouergue dans le Tarn-et-Garonne...

Ancienne forteresse médiévale de la frontière Quercy Rouergue dans le Tarn-et-Garonne, le territoire de la commune de Caylus a été utilisé par la régime de Vichy comme lieu d'internement et groupement de travail pour étrangers. Le camp d'internement de Caylus (Tarn-et-Garonne) est installé sur le territoire du camp militaire.

Ce camp, embryonnaire en 1902, se développe à partir de 1920 par l'achat de terrains et l'installation progressive de structures en dur et d'un réseau d'adduction d'eau à partir de 1927. En 1932, un plan d'agrandissement du camp est proposé. Les premiers travaux de terrassement seront entrepris à partir du printemps 1939 par les réfugiés espagnols gardés par les cadres de l'armée.

Le menaces de guerre à l'été provoquent une demande accrue de main d'oeuvre. L'armée emploie alors les réfugiés espagnols pour l'effort national de réarmement. La guerre déclarée, les réfugiés pallient le manque de main d'oeuvre mobilisée. En janvier 1940 le camp d'internement est fermé.

A partir du mois de juin, le gouvernement de Vichy organise un réseau hiérarchisé des camps. La garnison démobilisée retourne à la vie civile. Le camp est alors occupé par des Polonais, juifs pour la plupart, encadrés par des officiers et sous-officiers français en civil. Parallèlement, le groupement de travailleurs étrangers n° 866, connu par les courriers de camps en mai-juin 1941 succède aux équipes employées sous le gouvernement Daladier. Les troupes allemandes dépassant la ligne de démarcation et s'installent au camp en février-mars 1943. Quelques responsables du camp se soustraient aux occupants les stocks d'armes et de munitions en les camouflant en lieu sûr. Dénoncés, il sont arrêtés par la gestapo.

A partir de mars 1944, la 2e SS Panzer Grenadier Division "Das Reich", composée de Waffen SS volontaires et de Wolksdeutshe, investit le sud de la France. Ses éléments, commandés par général Lammerning, sont répartis dans une vingtaine de commune tarn-et-garonnaises, dont le camp de Caylus. Dès le mois de mai, des éléments de la "Das Reich", cantonnés à Valence d'Agen et à Moissac, commandés par Dickmann, et d'autres bataillons (de Montauban, Nègrepelisse, Caylus) dirigés par le Werner sillonnent le département et commettent des exactions sur les civils. Les unités de la "Das Reich" se lancent dans une campagne d'éradication de la Résistance. Le 1er juin, les troupes allemandes stationnées au camp de Caylus lancent des représailles en réponse à l'attaque du dépôt de munitions de Capdenac (Lot). Elles tuent des civils (neufs morts au total, assassinés ou fusillés) dans les communes du Lot de Limogne-en-Quercy, Cadrieu et Frontenac.

Après guerre, le camp est utilisé pour l'internement des prisonniers de guerre allemands. Par la suite, le camp de Caylus reprend ses fonctions au sein de la défense nationale : il accueille l'infanterie, la cavalerie (devenue troupes motorisées), l'artillerie, l'aviation et des unités de gardes mobiles et de gendarmerie. Pendant un an environ, une unité Nord-africaine (le 14° tirailleurs) y est affectée avant d'être dissoute lors de l'indépendance de l'Algérie. En 1962, le camp sert aux manoeuvres inter-alliées dans le cadre de l'OTAN. Actuellement, le camp de Caylus s'étend sur plus de 5 500 hectares. Il abrite l'Etablissement annexe de Commissariat de l'armée de terre.

 

Office du tourisme

rue Droite 82160 CAYLUS

Tél.: 05.63.67.00.28 - Fax : 05.63.24.02.91

E-mail : ot.caylus@wanadoo.fr

 

Groupement de camp de Caylus

82160 Caylus - Tél. : 05 45 22 42 48

 

Office de tourisme du Tarn-et-Garonne

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Adresse

82160
Caylus
Tél. : 05 45 22 42 48 Office du tourismerue Droite82160 CAYLUSTél.: 05.63.67.00.28Fax : 05.63.24.02.91E-mail : ot.caylus@wanadoo.fr

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Musée d'art et d'histoire de St-Antonin-Noble-Val

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Vue aérienne de la ville. Source : www.cdg82.fr

Saint-Antonin-Noble-Val, est l'une des plus vieilles cités médiévales qui aient survécu aux aléas de l'histoire ...

Située à la limite du Rouergue et aux confins de l'Albigeois et du Quercy, Saint-Antonin-Noble-Val, dans le Tarn-et-Garonne, est une des plus vieilles cités médiévales qui aient survécu aux aléas de l'histoire. Elle est entourée de bastides et borde la partie ouest de la forêt domaniale de la Grésigne. Au pied du Roc d'Anglars, bien blotti dans les gorges de l'Aveyron, Saint-Antonin-Noble-Val s'enorgueillit de posséder le plus ancien monument civil de France : l'ancien Hôtel de Ville. Il est situé en plein centre de la ville médiévale, place de la Halle, et a été construit en 1125. Il se trouve aujourd'hui aménagé en Musée. Fondé en 1936 par l'Association des Amis du vieux Saint-Antonin, ce musée s'est progressivement enrichi grâce aux dons de ses habitants et au travail des archéologues et des historiens. En plus de ses collections Arts et Traditions, il abrite de remarquables collections de géologie et paléontologie locales, de préhistoire et quelques fossiles et insectes. L'architecture militaire, omniprésente dans le plan de la ville (le bourg historique est constitué d'un ensemble de vieilles demeures enchevêtrées dans un réseau totalement préservé de ruelles étroites), tortueuses, et la vie d'une place forte protestante à l'époque de l'Ancien Régime sont les principaux atouts de cette bastide remarquablement bien conservée.

Musée municipal d'art et d'histoire Place de la Halle 82140 Saint-Antonin Noble Val Tél. : 05.63.68.23.52 Mairie 82140 Saint Antonin Noble Val Tél. : 05 63 30 60 23 Office du Tourisme Tél. : 05.63.30.63.47 Horaires En juillet et août : de 10h00 à 13h00 et de 15h00 à 18h00. Le reste de l'année : sur rendez-vous en téléphonant la veille

Ville de St-Antonin-Noble-Val

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Place de la Halle 82140
Saint-Antonin-Noble-Val
Tél. : 05.63.68.23.52Mairie82140 Saint Antonin Noble ValTél. : 05 63 30 60 23Office du TourismeTél. : 05.63.30.63.47

Horaires d'ouverture hebdomadaires

En juillet et août : de 10h00 à 13h00 et de 15h00 à 18h00.Le reste de l'année : sur rendez-vous

Musée de la Résistance et du combattant de Montauban

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Affiche des F.F.I. 1944. Source : Le Musée de la Résistance et de la Déportation

Ce lieu présente l'histoire de la Seconde Guerre mondiale sous l'angle local et régional.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Montauban


Installé dans des locaux de la ville de Montauban, ce lieu offre au public la possibilité de découvrir l'histoire de la cité et du Tarn et Garonne pendant la Seconde Guerre mondiale.

Ouvert en 1989, les collections du musée se sont constituées à partir de dons de particuliers. 

Des panneaux muraux présentent une approche événementielle de la période : la guerre de 1940, la vie sous l'occupation (Mur de l'Atlantique, résistance, déportation), etc.

En regard, des photographies, des plans, des affiches, des manuels d'instruction, et autres objets (TSF, téléphone, massicot, mannequin en uniforme allemand, équipement) permettent un contact avec la vie quotidienne pendant la guerre. Lieu de la diaspora, la région de Montauban a eu à faire face aux lois racistes du régime de Vichy puis à la collaboration d'État en matière de déportation.

Une partie de la salle rappelle les faits : arrestation, transfert vers les camps d'internement (Septfonds, Noe, Recebedou...), déportation vers les camps d'extermination.

La lutte contre l'occupant allemand, à partir de 1942, et le rôle décisif des résistants lors de la Libération, sont rappelés par la présentation du très actif maquis d'Ornano, et le panorama photographique des stèles commémoratives des hauts lieux de la résistance régionale.


Musée de la Résistance et du combattant de Montauban

2 Boulevard Edouard Herriot - 82000 Montauban

Tél./fax : 05 63 66 03 11

e-mail : musee-resistance@ville-montauban.fr

 

Office du tourisme de Montauban

e-mail : officetourisme@montauban.com

 

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Fermetures annuelles

*** Réouverture le 1er trimestre 2014 dans l'ancienne bibliothèque Perbosc ***