Airborne Museum

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Vivez l’expérience des paras du Jour-J

Exposition : « La France combattante - Les Forces Françaises Libres de 1940 à 1945 » > Avril à Novembre 2019
        ►Depuis l'entrée en Guerre de la France en 1939 jusqu'à la signature de l'armistice de mai 1945, suivez le parcours héroïque des soldats français pendant la Seconde Guerre Mondiale. Après la défaite de la Bataille de France en juin 1940, l'Armée Française devient l'Armée d'Armistice. Sous la gouverne du Maréchal Pétain, elle n'en est pas moins sous le contrôle et à la botte du IIIe Reich d'Adolf Hitler.  En réponse à cette humiliation ultime, une autre France, qui ne veut et ne peut se soumettre au joug nazi, se dessine dès lors : il s'agit de la France Libre impulsée depuis Londres par le Général  De Gaulle. De 1940 à 1945, du désert de Lybie jusqu'aux monts escarpés d'Autriche, vous accompagnerez l'extraordinaire destinée de ses Français combattants qu'ils fussent marins, aviateurs, ou bien soldats des forces Françaises libres.

France-combattante-airborne-museum


Consulter l'offre pédagogique en ligne >>>  Airborne museum


 

https://prod-cheminsdememoire.cnmosis.dirisi.defense.gouv.fr/sites/default/files/inline-images/airborne-museum-DP-2019_1.jpg

 

L’Airborne Museum est situé au cœur de Sainte-Mère-Eglise, face au clocher sur lequel le parachutiste John Steele est resté suspendu. A travers une muséographie spectaculaire et réaliste, l’Airborne Museum vous fera vivre le Débarquement aux côtés des parachutistes Américains des 82ème et 101ème Airborne. De la préparation du Jour-J en Angleterre, jusqu’aux combats qui menèrent à la Liberté, vous accompagnerez les troupes aéroportées dans leur chemin vers la Victoire. Découvrez une exceptionnelle collection d’objets historiques, un authentique planeur et un avion C-47 ayant participé aux opérations du Jour-J.

Une extension majeure : Opération Neptune et le Centre de conférence Ronald Reagan.

Dans le bâtiment "Opération Neptune" préparez-vous à vivre les parachutages du 6 juin 1944 ! Embarquez de nuit dans un véritable avion C-47 en Angleterre, puis atterrissez sur la place de Sainte-Mère-Eglise au milieu des combats et prenez part aux opérations qui suivirent !

A  partir de Mai, au sein du centre de conférence Ronald Reagan, découvrez une exposition inédite : « La bataille des Ardennes, Bastogne, hiver 1944 » ainsi que dans le cinéma un film de 20 minutes qui retrace avec émotion la vie sous l’occupation allemande puis la libération de Sainte-Mère-Église et du Cotentin.

 

 

 

Opération-neptune-airborne-museum

Exposition : 01>09 Juin 2019

Les + :

  • Airborne Reality (depuis avril 2016): Munis de votre Smartphone ou votre tablette, téléchargez gratuitement l’application du musée et créez votre propre visite guidée en fonction de vos centres d’intérêt et de votre temps de visite !

Grâce à la réalité augmentée, soyez les témoins privilégiés du Débarquement et des parachutages sur Sainte-Mère-Eglise!

Téléchargement gratuit au musée, depuis le site web www.airborne-museum.org ou via Google Play et l’App Store. Application en français et anglais, puis, dans les mois à venir, en néerlandais.

  • Exposition (à partir de juillet 2016): La bataille des Ardennes, Bastogne, hiver 1944. A travers cette exposition, revivez les évènements de cette bataille.

Le 16 Décembre 1944, Hitler lance une offensive de grande envergure à travers les Ardennes belges pour reconquérir le port d’Anvers et repousser les forces alliées.  Ces dernières sont prises par surprise du fait de la soudaineté et de la rapidité de l’attaque. En urgence, le Général Eisenhower décide d’envoyer en renfort des unités qu’il tient en réserve en France. La bataille des Ardennes a été plus qu’éprouvante et meurtrière pour les forces alliées qui devaient faire face à un hiver très rigoureux et un manque criant de ravitaillement en nourriture et en armes. L’armée allemande ne sera mise en échec qu’après l’apparition d’une accalmie salutaire permettant le ravitaillement des troupes au sol et facilitant l’arrivée de l’armée du Général Patton. La bataille des Ardennes ne prendra fin que fin janvier 1945.

Cette exposition inédite mettra également en lumière la voie de la liberté partant de Sainte-Mère-Eglise et arrivant à Bastogne ainsi que le rôle de l’armée Patton au sein de la bataille des Ardennes.

 

Guides de visite sous forme de livrets-jeux disponibles de 6 à 15 ans, téléchargement gratuit sur www.airborne-museum.org ou achat sur place +1€/enfant

 

 

Sources : ©Airborne Museum
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Infos pratiques

Adresse

14 rue Eisenhower 50480
Sainte-Mère-Église
02 33 41 41 35

Tarifs

IndividuelsADULTE : 8.00 €ENFANT (6 à 16 ans) : 5.00 €Famille :2 adultes et 2 enfants payants minimumADULTE : 7.50 €ENFANT : 4.00 €Groupes AdultesVisite Libre : 6.00€ / adulteVisite guidée (1h15) à partir de 20 personnes :7.30€ / adulte- Une gratuité pour 20 payants- Guide et chauffeur gratuits- Groupes enfantsVisite Libre : 4.00€ / enfantVisite guidée (1h15) à partir de 20 enfants : 5.30€ / enfant- Une gratuité pour 10 payants- Guide et chauffeur gratuitsGuide de visite enfants et adolescents :• CP à CE2 (6 à 9 ans)• CM1 à 6ème (9 à 12 ans)• 5ème à 3ème (13 à 15 ans)Téléchargement gratuit sur www.airborne-museum.org ou achat sur place : +1€/ enfant

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Horaires du MuséeDe mai à Août : 9h-19hAvril et septembre : 9h30-18h30Octobre à mars : 10h-18h

Fermetures annuelles

Fermé en décembre et janvier sauf vacances de Noël

Maison du Souvenir de Maillé

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Maillé, 25 août 1944, drame de la Seconde Guerre mondiale


Consulter l'offre pédagogique >>>  maison Maillé


Le 25 août 1944, alors que Paris fêtait sa libération, 124 habitants de Maillé, petite commune du Sud de la Touraine, sont massacrés par des soldats allemands.

Dans les années qui suivent le drame, le village est entièrement reconstruit. Cette absence de ruines contribuera par la suite, contrairement à Oradour-sur-Glane, à ce que ce drame tombe totalement dans l’oubli, alors même qu'il est pourtant le second massacre le plus important commis par les nazis sur le sol français.

Ouverte en 2006, la Maison du Souvenir cherche à faire connaître et reconnaître ce drame au travers de plus de 250 documents et d’un film de témoignages. Elle évoque l’histoire du village avant, pendant et après ce massacre. Espace pédagogique et citoyen, elle mène aussi une réflexion sur le sort des civils dans les conflits contemporains. Elle propose tout au long de l’année des expositions et animations.

Le 25 août 2008, ce massacre obtient enfin la reconnaissance nationale par l’inauguration de la Maison du Souvenir par le Président de la République.

facebook.com/MaisonduSouvenirdeMaille

Sources : ©Maison du Souvenir de Maillé
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Infos pratiques

Adresse

1 Rue de la paix 37800
Maillé
Tél. : 02 47 65 24 89

Tarifs

Droit d’entrée visite adulte individuel : 6,40 € Tarif réduit (enfants +12 ans, étudiants, enseignants, partenariat SNCF) : 3,20 € Gratuit enfants -12 ans Droit d’entrée visite adulte en groupe (>10 pers.) : 5,40 € Forfait visite guidée groupe (10-25 pers.) : 23,00 € Projection vidéo individuel : 1,90 € Projection vidéo groupe (10-40 pers.) : 6,40 € Forfait visite scolaire (< 35 élèves, sur réservation) : 59,00 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 10:30 à 13:00 et de 14:00 à 18:00 du lundi au samedi. De 14:00 à 18:00 dimanche

Fermetures annuelles

1er janvier et 25 décembre. Week-ends de décembre à fin mars. Office du tourisme d'Azay Chinon Val de Loire - Bureau de Sainte-Maure-de-Touraine - Les Passerelles - 77 avenue du Général-de-Gaulle - 37800 Saint-Maure-de-Touraine - Tél. : 02 47 65 66 20

Batteries du Mont Canisy

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Visite gratuite assurée par les guides de l'association les Amis du Mont Canisy. Photo Michel Dehaye

Le site naturel protégé du Mont Canisy, domine la mer de ses 110 mètres

Situé à Bénerville-sur-mer (Calvados), le site naturel protégé du Mont Canisy, domine la mer de ses 110 mètres.

Pendant des siècles, la position stratégique au sud de la baie de Seine de ce domaine, tour à tour fief seigneurial morcelé en 1793, poste de défense anti-sous-marins en 1917-1918, batterie côtière entre 1935 et 1940, point d'appui d'artillerie le plus important du "Mur de l'Atlantique" lui vaudra, récemment et à deux reprises, d'être transformé en positions d'artillerie côtière :

  • de 1935 à 1940, où la Marine Nationale y installera deux batteries devant concourir à la sécurité de l'estuaire et du Port du Havre.
  • de 1942 à 1944, où il deviendra un maillon important du "Mur de l'Atlantique", devant faire face à toutes tentatives de débarquement allié.

Divers éléments (casemates, encuvements, ouvrages fortifiés reliés par une galerie de 260 mètres de long abritant une garnison souterraine...), vestiges de ces deux époques, subsistent.

 

Renseignements pratiques :

Batterie du Mont Canisy

Tél. : 02 31 87 91 14

 

Horaires le samedi : 14h30 à 17h30

 

Site batteries du Mont Canisy

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Rue du Canisy 14910
Bénerville-sur-mer
02 31 87 91 14

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Batterie de Longues-sur-Mer

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Bunker du Mur de l'Atlantique à Longues-sur-Mer. Source : GNU Free Documentation License

Elément du dispositif défensif allemand du Mur de l'Atlantique à 8 km au nord de Bayeux.

Elément du dispositif défensif allemand du Mur de l'Atlantique, la batterie de Longues-sur-Mer se trouve à 8 km au nord de Bayeux, dans le Calvados.

Située à l'ouest d'Arromanches-les-Bains en Normandie, Longues-sur-Mer domine l'océan du haut d'une falaise de soixante-cinq mètres, position idéale où les Allemands ont installé une batterie de quatre canons de 150 mm. Elle est des rares vestiges encore intact du Mur de l'Atlantique.

Le 6 juin 1944, dès 5 h 30, plusieurs croiseurs et un cuirassé pilonnent la position. Mais quand la flotte de débarquement se présente au large, la batterie ouvre le feu à son tour. Le HMS Ajax réplique à un kilomètre de distance au large.

Les canons allemands cessent de tirer un moment, puis recommencent . la dernière pièce tirera jusqu'à 17 heures

La batterie de Longues-sur-Mer se rend aux Britanniques le lendemain avec les 184 hommes de la garnison. Quatre canons de 150 mm d'une portée de 19,5 kilomètres équipaient cette batterie. Un poste de tir, à peine achevé le 6 juin 1944, était installé au bord de la falaise.

 

Batterie de Longues-sur-Mer

14400 Longues-sur-Mer

Tél. : 02 31 06 06 45

Fax : 02 31 06 01 66

 

Accès à partir de la D514

Ouvert toute l'année Visites guidées de Pâques à septembre

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

14400
Longues-sur-Mer
02 31 06 06 45

Tarifs

Plein tarif: 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 10h à 18h

Musée de la Résistance à Châteaubriant

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Vue du site de la Sablière. Source : MINDEF/SGA/DMPA - JP Le Padellec

La Sablière fut le témoin d’un évènement de la Seconde Guerre mondiale. Le 22 octobre 1941, 27 otages furent fusillés par les Allemands en représailles de la mort du Feldkommandant de Nantes (Loire-Inférieure) Karl Hotz, tué deux jours plus tôt par de jeunes résistants français. Suite à cette date, La Sablière se fait appeler la « Carrière des fusillés » et des rassemblements rendant hommage aux fusillés de Châteaubriant s’organisent.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Châteaubriant


Le 30 septembre 1945, « L’Amicale Des Anciens Internés Politiques de Châteaubriant-Voves » est créée. Dès lors, cette Association a pour but de maintenir le souvenir de ces hommes, objectif intégré dans la démarche du tourisme de mémoire.

Cette ambition passe par l’entretien du mémorial national érigé à Châteaubriant et par l’aménagement de la Carrière des fusillés. Le site fut classé en 1993.

Le monument inauguré le 22 octobre 1950 fut réalisé par Antoine ROHAL, sculpteur.
Depuis 1951, les alvéoles devant le monument contiennent un peu de terre des hauts lieux de la Résistance. Tout autour de la carriére sont installées en 1986 les stéles portant photographie et les indications personnelles de chaque fusillé.

Elle passe également par l’organisation de commémorations et de conférences. Actuellement, le titre est « Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé-Aincourt ».

Pour transmettre cette histoire au public, le Musée de la Résistance à Châteaubriant,implanté dans la ferme qui jouxtait la carrière où ont été fusillés 27 hommes dont Guy Môquet, est inauguré en 2001 par l’Amicale. En 2007, l’Amicale délègue la gestion et l’animation du Musée à l’« Association des Amis du Musée de la Résistance de Châteaubriant ». Des expositions permettent de mieux comprendre la vie des internés et la Résistance dans le pays de Châteaubriant. Chaque année, une exposition en lien avec le thème du Concours National de la résistance et de la Déportation.

L’Office de Tourisme Intercommunal du Castelbriantais propose des visites guidées payantes de la Carrière et du Musée. Le Musée peut également être visité de manière libre et gratuite. Des documents sont mis à la disposition du public.

 

 

 

Sources : ©Musée de la Résistance à Châteaubriant
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Infos pratiques

Adresse

La Sablière, Carrière des Fusillés 44110
Châteaubriant
02 40 28 60 36 (ou office de tourisme : 02 40 28 20 90)

Tarifs

Gratuité (sauf office de tourisme)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mercredi et samedi de 14H à 17H et sur rendez‐vous pour les visites de groupes en téléphonant

Fermetures annuelles

Le Musée est fermé au public du 23 décembre 2015 au mardi 12 janvier 2016 inclus, la réouverture s’effectue le mercredi 13 janvier 2016 à 14h.Office de tourisme de référence - 29 Place Charles de Gaulle ‐ BP 203 ‐ 44146 CHATEAUBRIANT Cedex - Tel. : 02 40 28 20 90

La Cascade du Bois de Boulogne

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Monument de la Cascade du Bois de Boulogne. Source : GNU Free Documentation License

>> Cérémonie le 18 août 2019 - Hommage aux jeunes résistants, combattants de la liberté et de l'espoir, massacrés par les Allemands moins de dix jours avant la Libération de Paris.

Le 16 août 1944, trente cinq jeunes gens âgés de 18 à 22 ans furent fusillés derrière l'étang du Réservoir après être tombés dans un traquenard qui aboutit à leur arrestation.

 

Membres des Forces françaises de l'intérieur, francs-tireurs et partisans de la ville de Chelles, membres de l'Organisation civile et militaire de la jeunesse, Jeunes Chrétiens Combattants et membres du réseau Turma Vengeance, ils appartenaient à cinq organisations différentes.

 

Mais tous voulaient participer à la libération de Paris (25-26 août) et acceptèrent une mission de transport d'armes proposée par un soi-disant agent de l'Intelligence Service. C'est sans armes qu'ils se rassemblèrent à un rendez-vous place des Ternes.

 

À peine rassemblés, ils furent encerclés par la Gestapo puis conduits au siège de celle-ci où ils furent gardés et interrogés jusque vers 22 heures, avant d'être emmenés à la Cascade et fusillés.

 

Tous les ans, ce tragique événement est commémoré sur les lieux du drame où les vieux chênes "conservent en leur coeur les balles qui tuèrent ces adolescents".

 

Le bois fut bombardé à plusieurs reprises au cours de la Seconde Guerre mondiale, mais l'épisode le plus tragique se produisit le 4 avril 1943 où, sur les 38 bombes s'abattant sur le 16e arrondissement, 6 tombèrent sur l'hippodrome de Longchamp dont c'était la réouverture, entraînant la mort de nombreux promeneurs.

 

En souvenir de ce jour tragique, des résineux furent replantés dans les trouées occasionnées dans le massif forestier tout proche, mais beaucoup de ces arbres furent déracinés par la tempête de décembre 1999.

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Infos pratiques

Adresse

Carrefour de Longchamp - 75016
Paris

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Casemate du Pont Saint Louis

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Petit bunker près de l'ancienne douane supérieur. Photo : Tangopaso

La casemate se trouve sur une petite place face au local des douanes françaises...

La casemate du Pont Saint Louis se trouve sur une petite place face au local des douanes françaises à gauche de la route nationale 5, à 7 mètres à peine de la frontière.

Elle comprend la casemate elle-même, une barrière antichar et un dispositif de mines permanent (DMP) situé à 20 mètres en arrière au carrefour de Garavan, en face du poste de police français actuel. Elle comporte aussi une barrière antichar complétée d'un champ de mines, soit deux rangées de 6 trous dans lesquels prennent place des piquets Ollivier (obus de 105 mm surmontés d'un piquet en acier). La barrière antichar est consolidée par des jambes de force et l'obstacle est complété par des barbelés.

A l'origine, une tranchée conduisait vers la porte à double battant sur laquelle prenait place un support pour un FM 24/29 utilisé pour la défense rapprochée de la tranchée d'accès. Cette position permettait de lancer des grenades ou des fusées de signalisation afin de demander des tirs d'artillerie (fusée verte) ou le repli éventuel de l'équipage (fusée rouge).

Construction de l'ouvrage

L'ouvrage est construit par une entreprise civile, pour un coût de 0,34 millions de francs de l'époque. A titre comparatif, l'ouvrage du Cap Martin a coûté 17 millions de francs. L'avant-projet date du 1er octobre 1930, mais un projet du 14 mars 1940 aurait permis d'acquérir des locaux supplémentaires. Le gros oeuvre est terminé en août 1932 après de multiples péripéties, en particulier des problèmes de trémie pour le canon de 37 mm. En 1934, l'ouvrage reçoit son armement définitif. La casemate est enfin terminée, malgré les doutes formulés par le général Besson inspectant l'ouvrage en avril 1938 : "ce blockhaus ne tiendra pas 5 minutes... ".

Description de l'ouvrage

On entre dans un étroit couloir long d'une douzaine de mètres, large de 0,80 mètre et haut de 1,70 mètre qui conduit à la chambre de tir. En face de l'entrée se trouve une petite salle de 2 mètres sur 2 contenant le système de ventilation, une boîte filtrante et un cadre servant aussi à la ventilation. A l'extérieur, sont installés l'antenne du poste radio OTCF et le câble du téléphone reliant l'ouvrage avec le Cap Martin. La chambre de tir renferme un créneau FM 24/29 et un créneau dans lequel s'interchangeaient le canon antichar de 37 mm modèle 1934 et les mitrailleuses Reibel. Compte tenu de la proximité de la frontière et du champ de tir réduit (6 mètres de large et 10 mètres de long) le canon est toujours resté dans le créneau et le jumelage de mitrailleuses n'a jamais servi. Une goulotte lance-grenades est située à droite du créneau antichar.

L'équipage de la casemate est formé du 96e bataillon alpin de forteresse et composé du sergent Bourgoin, du caporal Lucien Robert, des alpins Gaston Chazarin, Marcel Guzzi, Nicolas Petrio, André Garon, Paul Lieutaud et commandé depuis le 17 juin 1940 par le sous-lieutenant Charles Gros. La casemate et son équipage ont été cités à l'ordre de l'Armée par le général René Olry.

 

La casemate du Pont Saint Louis

Esplanade Jojo Arnaldi 06500 Menton

Tel. : 06 64 26 34 61 ou 06 69 48 69 57

 

Accès : Bus lignes 3 et 8 gare sncf Menton

Ouvert au public toute l'année sur RDV et de juin à septembre, le samedi sur RDV, le dimanche de 9H à 12H et de 14h à 18h

Tarifs Groupe (+ de 10 personne) : 1€ 50 Adultes : 1€00 Enfants (- de 10 ans) : 0€50 Gratuit (sur présentation de la carte) pour Police, gendarmerie, douane, anciens combattants,militaires

 

Document au format Pdf - 5 Mo Juin 1940 - la glorieuse défense du Pont Saint-Louis - Source : www.maginot.org

 

AMICORF

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Esplanade Jojo Arnaldi 06500
Menton
06 64 26 34 61 06 69 48 69 57

Tarifs

Groupe (+ de 10 personne): 1,50 € Adultes: 1 € Enfants (- de 10 ans): 0,50 € Gratuit : Policiers, gendarmes, douaniers, anciens combattants, militaires

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert toute l'année sur RDV. De juin à Septembre, ouvert le samedi sur RDV et le dimanche de 9h à 12h et de 14h à 18h

Ecomusée de Saint-Nazaire

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L'Ecomusée de Saint-Nazaire. Source : © Saint-Nazaire Tourisme & Patrimoine

L'Ecomusée, un voyage dans l'histoire de la ville.

L'écomusée de Saint-Nazaire, est situé sur le port face aux Chantiers Navals. Il présente une exposition permanente et des expositions temporaires ou des animations commémoratives sur des thèmes maritimes ou sur l'histoire de Saint-Nazaire.

Le cuirassé Jean Bart

La mise sur cale du cuirassé Jean Bart commence le 12 décembre 1936 dans une nouvelle forme de construction (appelée par la suite la forme Jean Bart) aux Ateliers et Chantier de la Loire à Saint-Nazaire. En mai 1940. les troupes allemandes enfoncent le front français. Bien qu'inachevé, le cuirassé doit quitter précipitamment sa forme de construction le 19 juin 1940 sous les attaques aériennes de trois bombardiers allemands. Sous le commandement du Capitaine de vaisseau Ronarc'h avec à son bord 375 marins et officiers de la Marine, 159 ouvriers et ingénieurs civils des chantiers navals nazairiens, le cuirassé Jean Bart arrive à Casablanca (Maroc) le 22 juin 1940. Le 25 août 1945, il regagne la France pour être achevé à Brest jusqu'en 1950. Il participe à la campagne de Suez en 1956. Il est désarmé et ferraillé en 1970.

 

Le cuirassé Jean Bart. Source : Photo Jean-Pierre Le Padellec

 

Principales caractéristiques du navire 1ère version non achevée de 1936 :

Longueur : 248 m

Largeur : 33 m. 08

Tirant d'eau : 9 m 17

Déplacement : 38 450 tonnes

Vitesse moyenne en service: 32 noeuds

Puissance de l'appareil propulsif : 150 000 CV

Nombre de lignes d'arbre d'hélice : 4

Armement :

- 8 canons de 380 mm dans 2 tourelles quadruples

- 15 canons de 152 mm dans 5 tourelles triples

- 12 canons de 100 mm dans 6 tourelles doubles

- 12 canons de 37 mm dans 6 affûts doubles

- 24 mitrailleuses de 13.2 mm dans 6 affûts quadruples

- 3 hydravions Loire-Nieuport et 2 catapultes.

Constructeurs: Ateliers et Chantier de la Loire et Chantier de Penhoët Saint-Nazaire

Armateur : Marine Nationale

 

La guerre de 1940 à 1945

Le port occupé

Pendant la Seconde guerre mondiale, le port de Saint-Nazaire devient un lieu stratégique important. Le 12 juin 1940, le front est enfoncé par les troupes de la Wehrmacht et 40000 soldats britanniques, polonais, tchécoslovaques refluent vers le port de Saint-Nazaire pour tenter d'embarquer vers la Grande-Bretagne. Le 17 juin, trois mille réfugiés, soldats et civils, trouvent la mort à bord du paquebot Lancastria qui quittait Saint-Nazaire et l'estuaire de la Loire, Le 19 juin, le cuirassé Jean Bart, alors en construction à Saint-Nazaire, sort de l'estuaire pour échapper aux troupes allemandes qui pénètrent dans la ville le 21 juin. Dès janvier 1941. l'occupant commence la construction de la base sous-marine, ainsi qu'une série de bunkers le long du littoral et à l'entrée de l'estuaire et du port. Ce port fortifié sera attaqué par un raid surprise d'un commando britannique, le 27 mars 1942, nommé raid Chariot. Le commando britannique réussit à neutraliser des équipements du port dont la grande forme écluse Joubert située entre les deux bassins du port grâce à l'explosion du destroyer Campbeltown.

Le Campbeltown

Longueur : 101 m

Largeur : 9,90 m

Tirant d eau : 3,30 m

vitesse max. : 35 noeuds

Le Campbeltown était un vieux destroyeur américain, appelé Buchanan, et mis en service en 1920, lorsqu'il fut cédé par les Etats-Unis à l'Angleterre en septembre 1940, avec 49 autres unités, en échange de l'utilisation des bases britanniques du Newfoundland et des West Indies. Dès sa sélection pour l'Opération Chariot, le Campbeltown fut envoyé au Chantier naval de Portsmouth pour y être modifié. Il s'agissait non seulement d'y installer à l'avant 5 tonnes d'explosifs noyées dans du ciment, mais aussi de transformer sa silhouette particulièrement reconnaissable, avec sa forme effilée et ses 4 cheminées. Les cheminées arrière furent donc retirées et celles de l'avant taillées en sifflet, de façon à lui donner l'allure d'un torpilleur allemand, type "Möwe-Class". Enfin, iI fut peint aux couleurs habituelles des navires opérant dans la Manche, de manière à passer le plus inaperçu possible. En trois semaines, le navire bélier de l'Opération Chariot était prêt.

 

Prisonniers britanniques du commando Chariot, le 28 mars 1942. Source : collection privée

 

Naufrage du Lancastre le 17 juin 1940. Source : collection privée

 

Les bombardements de la ville et du port

La base sous-marine allemande de Saint-Nazaire constitue un objectif stratégique à atteindre pour les bombardiers alliés. C'est en fait la ville et ses habitants qui vont être les principales victimes de cinquante bombardements provoquant 479 morts, plusieurs centaines de blessés et une ville détruite à 85%. Dès le début de l'occupation, Saint-Nazaire est bombardée par l'aviation britannique. C'est à partir de 1943 que les "forteresses volantes" des Américains vont prendre la relève, déversant des centaines de bombes explosives et incendiaires. Devant l'impossibilité de neutraliser la base sous-marine, les Alliés décident en 1943 de rendre la ville inhabitable et le fonctionnement du port difficile, avec des bombardements à haute altitude.

 

Poste de Défense anti-aérienne allemande surplombant le bassin de Saint-Nazaire. Source : collection privée

 

Le bombardement incendiaire du 28 février 1943 va détruire à lui seul près de la moitié de la ville. Il sera suivi par d'autres, comme celui du 29 mai 1943 regroupant en un seul raid 170 bombardiers sur Saint-Nazaire. A partir du 1er mars 1943, un plan d'évacuation totale des habitants est organisé. Désormais, les Nazairiens se trouvent répartis dans la Brière voisine et dans les différentes communes de la Presqu'île guérandaise.

 

Bombardements du port de Saint-Nazaire par l'armée américaine le 29 mai 1943. Source : collection privée

 

Le port libéré

A partir de juin 1944, l'ensemble du territoire français va être libéré, sauf les poches de résistance allemande autour des bases sous-marines. De septembre 1944 à mai 1945, la région de Saint-Nazaire est encerclée par les troupes alliées américaines et les unités françaises de résistants, sur un rayon de trente kilomètres au Nord et au Sud de l'estuaire de la Loire. Le centre de cette forteresse de Saint-Nazaire étant la base sous-marine.

 

Cérémonie officielle de reddition de la poche de Saint-Nazaire, à Bouvron le 10 mai 1945.
Le général allemand Junck remet symboliquement son arme au général américain Kroemer. Source : ECPAD

 

Le 10 mai 1945, le général allemand Junck accepte la reddition de la poche de Saint-Nazaire et de ses 28000 soldats. Le 11 mai, les troupes alliées pénètrent dans la ville détruite, puis dans la base sous-marine et saisissent un U-Boot, le U-510 type IX, un pétrolier, un navire-hôpital, deux mouilleurs de mines, une douzaine de dragueurs, une dizaine de remorqueurs et une quinzaine de patrouilleurs. Le U-510 sera par la suite intégré dans la marine nationale française sous le nom de "Commandant Bouan". L'état-major allié installe son Q.G. à bord du navire-hôpital allemand, le München.

 

Visite officielle du général de Gaulle à Saint-Nazaire le 23 juillet 1945. Source : collection privée

 

Le 23 juillet, le général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire, visite la ville et les chantiers navals en ruines. Il inscrira sur le livre d'or de la ville cette simple phrase : "A Saint-Nazaire qui est un exemple et un espoir".

Appel à la population

Les autorités allemandes affirment que "les civils français ont participé hier soir à des actes de guerre contre l'armée d'occupation.

 

Appel à la population. Source : Photo Jean-Pierre Le Padellec

 

Nous ne pouvons pas croire que cela se soit produit. Nous devons seulement porter immédiatement à la connaissance de nos concitoyens l'avis qui vient de nous être donné : La population entière sera tenue pour responsable de tout nouvel attentat. Si les coupables ne sont pas découverts sur le champ, le dixième des habitants du quartier où le fait se sera produit sera fusillé sans Jugement sans préjudice de mesures plus générales pouvant frapper l'ensemble de la population. Ainsi donc tout coup porté à l'armée allemande sera un coup porté à des Français. Nous faisons à nouveau un appel pressant à la population pour qu'elle conserve son calme et sa dignité. Saint-Nazaire, le 31 Mars 1942, P. TOSCER, Maire. GEORGELIN, GARREC, GAUFFRIAU, GRIMAUD, adjoints.

 

Commerce triangulaire

Depuis toujours, l'estuaire de la Loire est un axe de circulation pour les navires marchands. De nombreux navires négriers ont parcouru dans les deux sens cet estuaire depuis le XVIle siècle jusqu'au début du XIXe siècle.

 

"La vue du Cap Français et du navire la Marie-Séraphique" . aquarelle anonyme XVIIIe siècle. Source : cliché Ville de Nantes-Musée du Château des ducs de Bretagne

 

Les navires négriers étaient armés par les armateurs nantais avec des équipages recrutés jusque dans la Presqu'île guérandaise. Ils partaient avec des produits manufacturés et des objets de pacotilles servant de monnaies d'échange pour charger des esclaves capturés sur la côte Ouest de l'Afrique (Sénégal, Golfe de Guinée.) Ces esclaves transportés jusqu'aux Antilles étaient échangés contre des marchandises tropicales (bois, sucre, café...) acheminées jusqu'à Nantes. Ainsi Nantes, premier port négriers français, a transporté 450.000 Africains vers l'Amérique Centrale soit 40 % de ce trafic maritime.

L'abolition de l'esclavage

Avec la Révolution française, l'Assemblée constituante vote le 26 août 1789, le texte de la "Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen", véritable fondement philosophique et juridique de la République française. La principale innovation de ce texte est résumée dans son article 1er : "Les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit". En droit seulement car il y a des limites comme pour les esclaves non reconnus au départ comme de vrais citoyens dans les colonies françaises (Antilles). Si les esclaves dans ces colonies sont libérés en 1794, le commerce triangulaire continue jusqu'en 1848 où la Seconde République française impose son abolition définitive.

La sculpture de Mayo

A partir de 1863, un bac assure la traversée régulière de l'estuaire entre Saint-Nazaire et la rive sud à Mindin. Le développement des liaisons entre les deux rives ne cesse d'augmenter, avec des bacs transportant passagers, animaux et véhicules. A partir de 1959, les liaisons se font avec des bacs amphidromes donnant une place importante au fret des véhicules à moteur, jusqu'à la mise en service du pont de Saint-Naraire en 1975. Dans le cadre de la commémoration du bicentenaire de la Révolution française en 1989, Jean-Claude Mayo, artiste sculpteur, d'origine réunionnaise, réalise une oeuvre à partir des ducs d'Albe de l'ancien embarcadère du bac de Mindin. Son oeuvre se compose de parties en bois pouvant suggérer les membrures d'un vaisseau négrier. Trois personnages en bronze soulignent les étapes de l'abolition de l'esclavage :

 

D'abord l'esclave enchaîné. Source : petit-patrimoine.com

 

Ensuite celui qui lutte pour sa libération. Source : petit-patrimoine.com

 

Enfin l'esclave libéré qui regarde l'avenir.  Source : petit-patrimoine.com

 

La sculture Mayo. Source : Photo Jean-Pierre Le Padellec

 

Renseignements pratiques :

Ecomusée

Avenue de Saint-Hubert 44600 Saint-Nazaire

Tél. : 02 51 10 03 03

Fax : 02 51 10 12 03

E-mail : ecomusee@mairie-saintnazaire.fr

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Infos pratiques

Adresse

Avenue de Saint-Hubert 44600
Saint-Nazaire
02 51 10 03 03

Tarifs

Tarif adulte : 3 € Tarif enfant (de 4 - 17 ans): 2 € Entrée payante du 1er avril au 30 septembre, entrée gratuite pour tous le reste de l'année.

Neuf-Brisach

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Vue aérienne de Neuf-Brisach. Source : ©Denis DONTENVILLE. http://www.fotocommunity.de

Créée en 1697, Neuf-Brisach est la seule et magnifique illustration du troisième système de Vauban

En application des traités de Ryswick, la France doit rendre, en 1697, les places situées sur la rive droite du Rhin dont Brisach. Elle perd ainsi sa tête de pont en Allemagne et laisse le centre de l'Alsace sans défense. Dépêché sur place, Vauban élabore, dès 1698, trois projets dont le troisième, le plus abouti, est retenu par Louis XIV le 6 septembre 1698. Vauban, fort de son expérience et s'appuyant fortement sur le tracé réalisé à Landau, imagine une place à corps d'enceinte double devant permettre de prolonger la résistance de la place et la rendre moins vulnérable au tir par ricochets qu'il a lui-même inventé.

La place, parfaitement octogonale, est composée d'une enceinte intérieure, l'enceinte dite "de sûreté", dont les courtines bastionnées sont flanquées de tours bastionnées et d'une enceinte extérieure dite "de combat". Cette dernière est formée de deux niveaux défensifs. Le premier est constitué par les contre-gardes servant de plate-forme d'artillerie qui masquent les tours bastionnées et par les tenailles protégeant les courtines. Le second niveau est formé par des demi-lunes placées en avant des tenailles dont seules celles en regard des portes disposent d'un réduit et par le chemin couvert qui entoure l'ensemble de la place.

Intra-muros, Neuf-Brisach s'organise en 48 quartiers disposés autour d'une place d'armes. C'est ainsi que Neuf-Brisach sera construite ex-nihilo sur la rive gauche du Rhin t à peu de distance d l'ancienne ville de Brisach. Les travaux, commencés dès 1700, furent menés avec célérité puisqu'en mars 1702, la place pût être mise en état de défense.

Cependant le retour à la France de Brisach, en 1703, faillit sonner le glas pour Neuf-Brisach. C'est ainsi que, faute de crédits, l'ouvrage à couronne qui figurait dans le projet de Vauban fut abandonné et la première pierre de l'église Saint-Louis ne fut posée qu'en 1731 alors que la construction de l'hôtel du gouverneur ne sera entreprise qu'en 1772.

Seuls quelques travaux de modernisation seront réalisés au milieu du XIXème afin de palier à quelques défauts, tout particulièrement l'absence de casemates. Il s'agira aussi d'adapter sa défense, après la construction du canal du Rhône au Rhin qui longe le glacis à l'est, par l'adjonction d'une lunette couvrant une écluse. Après quelques alertes en 1814 et 1815, ce n'est qu'en 1870 que Neuf-Brisach connaîtra son premier siège : investie dès le 6 octobre 1870, elle subira de violents tirs d'artillerie du 2 au 10 novembre avant de capituler le 11 novembre.

Le destin militaire de Neuf-Brisach ne s'achèvera pas pour autant. Les Allemands transformeront profondément les remparts comme la structure urbaine de l'antique place forte pour en faire l'élément central de la tête de pont de Neuf-Brisach destiné à protéger par de nombreux ouvrages, très modernes, un important point de passage sur le Rhin. Au mois de juin 1940, le franchissement du Rhin par les Allemands dans le secteur de Neuf-Brisach sera marqué par d'intenses combats avant que la ville ne devienne, transitoirement, le plus grand camp de prisonnier de France. Neuf-Brisach sera une nouvelle fois très sévèrement bombardée, cette fois par les troupes américaines, à la fin du second conflit mondial.


Office du tourisme

Point I Neuf-Brisach 6, place d'Armes 68600 Neuf-Brisach

Tél. 03 89 72 56 66

Fax : 03 89 72 91 73

E-mail : info@tourisme-rhin.com

 

Tourisme 68

Fortifications Neuf-Brisach

Office de tourisme des bords du Rhin

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

68600
Neuf-Brisach
Tél. 03 89 72 56 66Fax : 03 89 72 91 73

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Stèle aux quatre généraux

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Stèle aux quatre généraux. © brunalon - Source : http://brcremont02.skyrock.com/

Stèle en hommage aux quatre hommes de guerre, Alphonse Juin, Jean de Lattre de Tassigny, Marie-Pierre Koenig et Philippe Leclerc de Hauteclocque.

Ville romaine dès le premier siècle avant notre ère, le site de Laon a été un enjeu stratégique de pouvoir pour le contrôle de la région nord-est.

Lieu de passage en direction de Paris, la cité a connu et subit les mouvements de troupes de la guerre de 1870, 1914-1918 et 1939-1945.

La stèle aux quatre généraux a été inaugurée sur la place du monument aux morts le 18 juin 2006 par Mme Ratte, préfet de l'Aisne.

Elle fait face au monument aux morts des deux guerres mondiales, des théâtres d'opérations extérieures, et de l'Afrique du Nord.

Commémoration de la Libération de la ville des troupes allemandes, il se compose d'un panneau dans lequel est découpée une croix de Lorraine encadrée par les plaques biographiques des quatre généraux français, figures de la résistance, de la libération d'une nation et de son entrée dans l'ère contemporaine :

Alphonse Juin (1888-1967), Jean de Lattre de Tassigny (1887-1952), Marie-Pierre Koenig (1898-1970) et Philippe Leclerc de Hauteclocque (1902-1947).

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Adresse

Rue du Mont de Vaux 02000
Laon
03 23 20 28 62

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre