Cimetière allemand de La Cambe

Partager :

Le cimetière de La Cambe, vue générale. Photo DMPA Régis Hidalgo

Le cimetière allemand de La Cambe et le jardin de la paix...

Le cimetière militaire allemand de La Cambe fut inauguré le 21 septembre 1961.

21 222 soldats y reposent et chaque tombe est une exhortation à la paix. En effet, un Jardin de la Paix a été aménagé entre le cimetière et la route nationale (R.N. 13). Plus que mille arbres, portant chacun sur une petite plaque le nom de son parrain donateur, forment avec le cimetière voisin un ensemble unique au monde.

La plupart des victimes de guerre qui reposent ici sont tombées entre le 6 juin et le 20 août 1944.

Beaucoup de ces soldats étaient encore très jeunes - ils n'avaient que 18,19 ou 20 ans. Ils sont morts lors du débarquement des Alliés et des combats qui lui ont succédé. Le Service Americain des Sépultures Militaires inhuma les soldats allemands et américains dans deux grands terrains adjacents.

En 1945, conformément aux voeux des familles, les Américains transfèrent dans leur patrie environ deux tiers de leurs soldats morts au combat. Pour les autres, on créa, à 15 kilomètres environ de la Cambe, le cimetière américain de St Laurent-sur-Mer (Colleville). En 1954, il a été décidé dans l'accord franco-allemand relatif aux tombes de guerre, d'aménager le site de La Cambe pour en faire l'un des six cimetières de regroupement allemand en Normandie. Le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge (Service pour l'Entretien des Sépultures Militaires Allemandes) s'est chargé de cette tâche. À La Cambe, les collaborateurs du Volksbund ont regroupé plus de 12 000 morts provenant des cimetières provisoires des champs de batailles dans plus de 1 400 communes des départements du Calvados et de l'Orne.

Aujourd'hui encore, on y trouve des morts - plus de 700 jusqu'ici. 207 soldats inconnus ainsi que 89 morts ayant pu être identifiés y reposent sous le tumulus central de la Cambe couronné de sa croix de granit de plus de 5 mètres de haut. En 1958, La Cambe a été le site du premier camp de jeunes organisé par le Volksbund en France. Depuis lors, les jeunes participants, plus tard soutenus par les soldats de la Bundeswehr (l'armee de la R.F.A.) aident à entretenir et rénover le cimetière.

Sur la grande carte de la Normandie à l'intérieur du centre d'information, on peut repérer les emplacements des six cimetières militaires allemands ainsi que tous les cimetières des autres nations. L'exposition trilingue (allemand, anglais, français) montre la souffrance humaine que la guerre a engendrée ici en Normandie. Des photos, des documents d'origine et des textes évoquent les destins américains, britanniques, français et allemands. Un ordinateur installé dans le bâtiment permet de se renseigner sur les noms et les tombes de tous les soldats américains, britanniques et allemands enterrés en Normandie. Sont également répertoriés les noms et les lieux de décès de toutes les victimes civiles françaises.

 

Site du comité régional du tourisme de Normandie

Site du comité départemental du tourisme du Calvados

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

14230
La Cambe

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mars et octobre: de 10h à 18h.

Cimetière militaire Canadien de Bény-sur-Mer Reviers

Partager :

Le cimetière canadien. Photo DMPA

Dans le cimetière militaire Canadien de Bény-sur-Mer Reviers, reposent les 335 soldats de la IIIème Division Canadienne...

 

Dans le cimetière militaire Canadien de Bény-sur-Mer Reviers, reposent les 335 soldats de la IIIème Division Canadienne qui a débarqué le 6 juin 1944 dans le secteur de Juno Beach et qui furent tués lors des combats du Débarquement. Reposent également 1694 soldats canadiens et 15 aviateurs qui sont tombés lors des combats de l'avancée vers l'intérieur, ainsi qu' un aviateur, trois soldat britanniques et un soldat français.

Les autres canadiens qui ont perdu la vie lors de la bataille de Normandie reposent au cimetière militaire Canadien de Bretteville-sur-Laize.

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

14440
Beny sur mer

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Février, novembre et décembre: de 10h à 17h.

Le fort de Guentrange

Partager :

Le fort de Guentrange. Source : ECPAD

Le Feste (ou groupe fortifié) de Guentrange fait partie du programme de fortification de la Moselle établi dans le cadre du plan Schliffen-Moltke...

Le fort de Guentrange se situe à 4 km au nord-ouest de Thionville, au sommet d'une colline boisée dominant de ses 318 m la ville et la rive gauche de la Moselle.

Le Feste (ou groupe fortifié) de Guentrange fait partie du programme de fortification de la Moselle établi dans le cadre du plan Schliffen-Moltke, entre la frontière luxembourgeoise et le dispositif stratégique placé autour de Metz. Il vise à protéger le noeud ferroviaire de Thionville, point crucial du transit des troupes entre l'Allemagne et la France. Les Festen sont un groupement d'organes dispersés sur une grande surface, et reliés par des galeries souterraines. A l'inverse du fort compact entouré de son fossé polygonal typique des ouvrages édifiés sous l'impulsion de Séré de Rivières, un Feste s'étend souvent sur plusieurs dizaines d'hectares. La défense de l'ensemble est assurée par une garnison nombreuse, une artillerie cuirassée, et un réseau de barbelés et de grilles défensives protégé par des tranchées ceinturant l'ouvrage.

La construction du Feste Obergentringen ( groupe fortifié de Guentrange ) débute en 1899, pour s'achever dans un premier temps en 1905. Le groupe fortifié est alors composé de trois casernes, et deux batteries cuirassées équipées chacune de quatre tourelles tournantes de système Schuman armées de canons courts de 105 mm d'une portée de 9 700 m. Renforcées par des grilles, des portes blindées, et des dispositifs de mine, des galeries souterraines relient les massifs bétonnés de l'ouvrage, tandis qu'un blockhaus verrouille à l'arrière la route d'accès au Feste à travers un réseau de barbelés. A partir de 1912, d'importants travaux de consolidation des pentes sont entrepris du fait de glissements de terrains sur le glacis ouest, puis une ligne de casemates de flanquement vient renforcer la protection contre les assaillants.

Le Feste Obergentringen ne connaît pas l'épreuve du feu lors du premier conflit mondial, et devient français après l'armistice de 1918. Dans les années 1930, la France intègre l'ouvrage à la ligne Maginot, en tant que soutien logistique de seconde ligne du secteur fortifié de Thionville. A cette occasion, les canons courts de 105 mm sont remplacés par des pièces longues, qui augmentent la portée de l'artillerie à 12 700 m. En 1940, le fort sert de dépôt de munitions pour les troupes allemandes, avant d'être repris par l'armée américaine en 1944.

De nos jours, plusieurs niveaux de l'ouvrage et la caserne centrale sont accessibles. Outre une exposition retraçant l'histoire du groupe fortifié, la visite permet de découvrir la tourelle d'artillerie de la batterie nord, entièrement restaurée. Le visiteur peut également apprécier l'alimentation du site par d'immenses réserves d'eau, une machinerie équipée d'un moteur Diesel fournissant de l'électricité à l'ensemble de l'ouvrage, et un système complet de ventilation et de chauffage central. Les chambrées, les cuisines et la boulangerie, l'infirmerie et sa salle d'opération : les espaces comme les équipements soulignent l'extraordinaire confort qu'offrait le fort aux troupes.

A l'instar des militaires français qui ont découvert le site en 1918, le visiteur pourra donc apprécier le luxe d'un tel ensemble, sans équivalent dans la fortification française de la fin du XIXème siècle.

 

Le fort de Guentrange

Office de tourisme de Thionville

16 rue du Vieux Collège 57100 Thionville

Tél. 03.82.53.33.18

Fax 03.82.53.15.55

e-mail : tourisme@thionville.net

 

Accès au fort de Guentrange :

A 24 km de l'ouvrage du Hackenberg via Buding par la D 60, puis Stuckange par la D 918, puis par l'A 31 en direction de Thionville (sortie n°40 "Linkling, zones commerciales et artisanales, hôpital Bel-Air, Cattenom"), puis la D 14.

À 30 km de Metz par l'A 31 ( sortie n° 40 " Linkling, zones commerciales et artisanales, hôpital Bel-Air, Cattenom ), puis la D 14. À 85 km de Nancy via Metz.

À 30 km de Luxembourg par l'E 25 ( sortie n° 43 "Longwy, Algrange, Nilvange" ), puis la D 14.

 

Visites Les 1er et 3ème dimanches du mois à partir de 15 h. Visites de groupes sur réservation.

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

57100
Thionville
Tél. 03.82.53.33.18Fax 03.82.53.15.55

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Les 1er et 3ème dimanches du mois à partir de 15 h.Visites de groupes sur réservation.

Musée du Radar - Douvres-la-Délivrande - Cimetière britannique

Partager :

La commune abrite également un cimetière britannique de plus de 2 000 tombes.

À la fin de la dernière guerre, le radar n'est qu'à ses balbutiements, cependant certains modèles sont à même de détecter de jour comme de nuit les mouvements sur la mer à une distance supérieure à l'œil humain.

Photo du plan d'accès au musée radar de Douvres-la-Délivrande

 

Les occupants comme les alliés vont intensifier le perfectionnement et l'installation de ces "oreilles de sorciers".

 

Musée du Radar - Douvres-la-Délivrande. ©505pir-ardennes.forumactif.org

 

Du fait de son altitude, la ville se dote, dès la fin de 1942 d'un radar "long range" afin d'informer les états majors de toute tentative de débarquement dans la région.

Cependant, comme à chaque fois qu'un engin de guerre est inventé... On invente le moyen de le neutraliser : la contremesure faite de brouillard du radar ou de faux échos fera merveille cette nuit du 5 au 6 juin 44 !

 

Le Musée du Radar

Le musée Radar de Douvres-la-Délivrande est la seule station radar allemande ouverte au public et le radar Würzburg l'un des cinq derniers au monde encore visible.Le musée présente dans deux bunkers réaménagés à la fois la vie des soldats et des Douvrais mais aussi l'histoire et le fonctionnement du radar.

À 3 km des plages du débarquement JUNO, cette station radar restera un camp retranché jusqu'au 17 juin (10 jours après la libération de Douvres elle-même).

 

Le cimetière britannique

 

L'entrée du cimetière. Photo Ville de Douvres la Délivrande

 

À l'entrée du bourg, sur la route de Caen, l'entrée du cimetière est immédiatement identifiable. Un pavillon carré au toit pointu couvert en pierre est entouré de pergolas.

Dans l'axe de son porche, la croix du sacrifice se situe à l'extrémité de l'allée centrale. Elle est implantée sur un petit tertre engazonné et entouré de murets bas.

Les stèles se répartissent symétriquement de part et d'autre de l'allée centrale bordée d'ifs taillés.

Le carré allemand aux stèles de pierres différentes et au sommet à deux pentes se trouve sur la partie droite.

Curieusement, la tombe de l'unique soldat polonais est isolée. Des gros tilleuls et des magnolias surtout plantés en périphérie isolent le cimetière des habitations voisines.

Le cimetière est clos de haies taillées de charmilles ou de hêtres.

 

Vue aérienne du cimetière. Photo Ville de Douvres la Délivrande

 

Musée Franco-Allemand « Station Radar 44 » Route de Bény – CD83 – 14440 Douvres-la-Délivrande

Tél. : 07.57.48.77.32

Site internet : www.musee-radar.fr - Courriel : contact@musee-radar.fr

 


 

Choisissez votre mode de visite :

en autonomie : en suivant les panneaux

Avec Audiospot : en téléchargeant une application gratuite qui transforme son propre smartphone en Audioguide

Visites Commentées (par un guide bénévole) réservation sur le site internet obligatoire

mode-visite-musee-radar

 


 

hdp_radardouvres
 Musée du Radar - Douvres-la-Délivrande. Michel.dehaye@avuedoiseau.com
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

« Station Radar 44 » Route de Bény – CD83 – 14440
Douvres-la-Délivrande
07.57.48.77.32

Tarifs

Indiv. : 6.50€ ; réduit : 5.00€ ; Gratuit - 10 ans Groupes à partir de 9 pers : 4.50€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

https://www.musee-radar.fr/web/infos-pratiques.php

Fermetures annuelles

Fermé sauf pour les groupes sur RDV (à partir de 9 personnes) 10h à 18h Fermé le lundi / Closed on Monday du 4 Avril au 30 juin et du 1er Sept. au 15 Nov. 10h à 19h Ouvert tous les jours / daily open du 1er Juillet au 31 Août

Site Web : www.musee-radar.fr

Fort de Tournoux

Partager :

Partie visible du Fort de Tournoux. Source : GNU Free Documentation License

Surnommé le "Versailles militaire du XIXe siècle", comparé à une muraille de Chine miniature ou à une lamaserie tibétaine, ce fort constitue le noyau du dispositif stratégique de la vallée de l'Ubaye.

Accroché à un éperon rocheux au-dessus de Condamine-Chatelard, dominant la rive droite de l'Ubaye, l'ouvrage le plus impressionnant de la vallée de l'Ubaye s'étend sur plus de 700 mètres de dénivelé.

Dès 1709, les Français installent sur les rochers de Tournoux un camp retranché destiné à combattre les Savoyards et les Piémontais.

La construction de l'ouvrage est décidée en 1837 par le général Haxo, directeur des fortifications sous la monarchie de Juillet. Les travaux débutent en 1843 pour s'achever en 1866, et nécessitent le concours de 1 500 ouvriers.

A la fin du XIXe siècle, le général Séré de Rivières prescrit le renforcement du dispositif par des ouvrages supérieurs culminant à plus de 1 800 mètres d'altitude : sont notamment édifiées les batteries de Vyraisse, de Mallemort, du Cuguret, et la redoute de Roche-la-Croix. Des tunnels de liaison sont percés dans la roche entre les parties hautes de la forteresse, et un téléphérique - disparu depuis - relie la batterie haute et le fort moyen à la vallée en contrebas. Lors du premier conflit mondial, le fort accueille des volontaires serbes, formés militairement avant d'aller combattre, puis sert de lieu d'emprisonnement pour des soldats allemands. En juin 1940, le fort abrite les postes de commandement des unités défendant la vallée de l'Ubaye. Il connaît le baptême du feu, et ses tirs d'artillerie se joignent à ceux des ouvrages plus modernes pour arrêter les troupes italiennes.

En avril 1945, le fort constitue la base française des troupes qui reprennent les ouvrages de Saint-Ours et de Roche-la-Croix aux Allemands. Le fort sert de dépôt de munitions jusqu'en 1987. Disposé en escalier sur une arête, le fort de Tournoux est composé d'un fort supérieur et d'un fort moyen, reliés par une route sinueuse. Le fort supérieur est doté d'un bâtiment de forme carrée, et dispose d'un tunnel conduisant à une double caponnière. L'escarpe est dotée de casemates voûtées.

L'accès au fort moyen se fait par une porte d'entrée fortifiée dotée d'un pont en bois. Il est composé d'un pavillon d'officiers et d'une caserne assis sur le terre-plein des bastions, et se distingue par ses chambrées desservies par de longues coursives métalliques fixées à la roche. Des locaux troglodytes à vocation logistique sont aménagés à l'intérieur de cavernes creusées. Le fort moyen est complété par une batterie casematée en 1934. Surnommé le "Versailles militaire du XIXe siècle", souvent comparé à une muraille de Chine miniature ou à une lamaserie tibétaine, cet ensemble majestueux accroché à la pente abrupte constitue dès le milieu du XIXe siècle le noyau du dispositif stratégique de la vallée de l'Ubaye.

Le fort de Tournoux et les principaux ouvrages de la vallée de l'Ubaye sont ouverts au public. Des visites commentées sont régulièrement organisées en saison.
Accès à Barcelonnette, coeur de l'Ubaye À 85 km de Digne-les-Bains, par la D 900. À 100 km de Briançon, par la N 94, puis la D 954 (via Savines-le-Lac), et la D 900.

 

Office du tourisme de la communauté de communes de l'Ubaye :
4, avenue des trois frères Arnaud 04400 Barcelonnette
Tél. 04 92 81 03 68
Fax 04 92 81 51 67
e-mail : info@ubaye.com

 

Office du tourisme de la communauté de communes de l'Ubaye

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

04530
Saint-Paul-sur-Ubaye
04 92 81 03 68

Courriel : info@ubaye.com

Mémorial du débarquement et de la libération en Provence - Mont Faron

Partager :

©ONaCVG

Sur les hauteurs de Toulon, le Mémorial du débarquement et de la libération en Provence, géré par l'Office National des combattants et victimes de guerre (ONaCVG), est dédié au souvenir de l'opération du 15 août 1944 qui a entrainé la libération de la France au cours de l'été 1944, lui permettant de s'asseoir parmi les vainqueurs de la guerre un an plus tard.


- En 360°, partez à la découverte du mémorial du débarquement et de la libération en Provence à Toulon -
- Télécharger la plaquette -



Voulu et inauguré le 15 août 1964 par le général de Gaulle, alors président de la République, le Mémorial a pour vocation d'honorer le souvenir de tous les combattants engagés dans le débarquement de Provence du 15 août 1944 et la libération de la région. Souvent oublié au profit de celui de Normandie, le débarquement de Provence marque pourtant le grand retour de la France dans la Seconde guerre mondiale : sur les 360 000 soldats ayant pris part à l’opération Anvil-Dragoon, plus de 70% étaient en effet français et constituaient l’armée B du général de Lattre de Tassigny. Deux mois après le débarquement de Normandie, ce second débarquement permit aux Alliés de disposer des deux principaux ports en eaux profondes de Méditerranée, de libérer l’axe rhodanien et d’accélérer ainsi la libération du territoire. Mais il fut aussi important sur le plan politique, en permettant à la France de retrouver un rôle et une place dans le concert mondial des grandes nations d’après-guerre tel que le souhaitait le général de Gaulle.

Une collection importante d'objets d'époque, des témoignages, des vidéos et images d'archives inédites sur 600 m² d’exposition dans un ancien fort du XIXe siècle permettent d'illustrer les événements qui se sont déroulés depuis la nuit du 14 au 15 août 1944 jusqu’à la jonction avec les troupes de Normandie le 12 septembre 1944 en passant par la libération de Toulon et Marseille le 28 août. Sur un écran géant de dix-sept mètres de long, un spectacle immersif fait revivre heure par heure les combats avec des images d’archives inédites de la Libération. Dominant la rade de Toulon, accessible en téléphérique, le Mémorial offre également un panorama exceptionnel sur soixante-dix kilomètres de côte varoise, du bec de l’aigle de La Ciotat à l’île de Port-Cros.

Suite à sa rénovation et sa modernisation intervenues entre 2015 et 2017, les nouveaux espaces muséographiques apportent aux visiteurs un éclairage historique et pédagogique neuf sur ce débarquement. Le rôle de tous les acteurs, français et américains, soldats, résistants et civils, dans la Libération sont bien mis en évidence. Consacré Haut-Lieu de la Mémoire Nationale (HLMN) en 2014 et ré-inauguré le 16 mars 2017 par le chef de l’État, le visiteur découvre un outil désormais moderne et didactique sur un événement historique majeur de la Seconde Guerre mondiale. 

Le Mémorial du débarquement de Provence assure ainsi la transmission de notre histoire au profit de la jeunesse dans le cadre d’une politique de valorisation des sites de mémoire renforçant le civisme, le lien armées-Nation. Il constitue de ce fait un facteur de cohésion nationale.


 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

8458 Route du Faron 83200
Toulon
04 94 88 08 09

Tarifs

6€ tarif plein - 3€ tarif réduit (sous conditions)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

D’octobre à mai : 10h-12h30, 13h15-17h15 / De juin à septembre : 10h-12h30, 13h15-18h30 (sans interruption juillet août)

Courriel : montfaron@onacvg.fr

Citadelle de Bitche

Partager :

Vue générale de la Citadelle de Bitche. Source : freizeit-saarmoselle.eu

En Lorraine, à l'extrême nord-est du département de la Moselle, la citadelle de Bitche se dresse sur son rocher de grès rose, au coeur de la ville.

Malgré de nombreuses restaurations, l'ancien château des comtes Deux-Ponts est en ruine lorsque Louis XIV s'empare de Bitche en 1680. Conscient de l'importance stratégique du piton rocheux qui domine la ville et ses alentours, Louis XIV décide de faire construire la première citadelle, en confiant la réalisation des travaux à Vauban, qui achève son oeuvre en 1683.

La citadelle est rasée par les troupes françaises dès 1697, lorsque le traité de Ryswick cède la Lorraine à Léopold 1er, duc de Lorraine. Louis XV prend possession de la Lorraine le 21 mars 1737, et ordonne la reconstruction de la citadelle, d'après les plans de l'ingénieur Cormontaigne, sur les bases de l'ouvrage de Vauban. La fin des travaux est marquée par l'apposition au-dessus de la porte d'entrée principale d'une plaque de marbre qu'on peut encore observer aujourd'hui : " Louis XV, Roy de France, auguste, victorieux et pacifique, en réédifiant cette forteresse de fond en comble, a voulu qu'elle fermât les Vosges et la Lorraine à ses ennemis, qu'elle défendit la frontière de l'Alsace et qu'au pied de ses murs les camps des armées françaises trouvassent une puissante protection. Année 1754". De 1846 à 1852, la citadelle est renforcée par la construction d'un mur d'enceinte fortifié, défendu au nord par le fort St Sébastien.

Lors de la guerre de 1870, les troupes allemandes assiègent Bitche, et effectuent des bombardements meurtriers qui visent la citadelle, puis la ville. La garnison de Bitche résiste glorieusement pendant six longs mois, avant d'ouvrir les portes de la forteresse le 27 mars 1871, non sans avoir obtenu les honneurs de la guerre. Désormais allemande, la citadelle est à nouveau réaménagée pour accueillir une garnison : les murs d'enceinte sont détruits, la chapelle est vouée au logement des troupes, et deux casernes sont construites. Au retour de l'Alsace-Lorraine à la France, la ville reçoit la légion d'honneur des mains du Président Poincaré, témoignage des souffrances endurées pendant le siège de la guerre de 1870-1871.

Lors du second conflit mondial, Bitche est le théâtre des combats qui se déroulent à partir de l'hiver 1944, pendant lesquels la population se réfugie dans les souterrains de la citadelle. Libérée par les troupes américaines, la ville reçoit la croix de guerre en 1949, et est citée à l'ordre de l'armée.

La citadelle conserve toujours aujourd'hui les stigmates de ses liens étroits avec l'histoire de France. Certains bâtiments du plateau central bastionné ont échappé par miracle aux nombreux bombardements qui ont tenté de vaincre la légendaire invulnérabilité de la forteresse. Ainsi, il est encore possible d'admirer la chapelle, seul vestige du château construit sous Vauban, l'ancienne boulangerie, et l'arsenal. La visite du site permet notamment d'apprécier les deux bastions placés aux extrémités de la citadelle protégeant la longue courtine sud, les murs de la Grosse Tête et de la Petite Tête qui défendent les courtines courtes, et la richesse du réseau souterrain de la forteresse construit par les ingénieurs de Louis XV. Un premier musée est installé sur deux niveaux au sein de la chapelle, et présente une collection d'armes, ainsi qu'un plan relief de la citadelle au XVIIIème siècle. Installé dans l'ancienne boulangerie, une seconde exposition permanente abrite un espace muséographique consacré à Bitche pendant le Second Empire.

La visite de la citadelle bénéficie d'une animation unique en son genre : des émetteurs à infrarouge placés le long du parcours délivrent des commentaires en plusieurs langues dans un casque audio, tandis que des effets olfactifs permettent au visiteur de revivre sous une forme réaliste la vie de la citadelle à travers les siècles.

 

Citadelle de Bitche

Tél. : 03 87 96 18 82

Fax : 03 87 06 11 78

 

Ouverture Le dernier samedi du mois de mars et fermeture le premier dimanche de novembre Tous les jours de 10H à 17H Tous les dimanches, jours fériés et les mois de Juillet et Août : 10h-18h.

Durée : 2H Visites de groupes sur rendez-vous

 

Accès Depuis Strasbourg (65 km) Prendre l'autoroute A4, dans le sens Strasbourg-Paris, sortie Haguenau Nord. Avant Haguenau, prendre la sortie Sarreguemines et suivre la direction Bitche. Depuis Metz (110 km ) Prendre l'autoroute A4, dans le sens Paris-Strasbourg, prendre la sortie Sarreguemines et suivre la direction Bitche.


http://www.siegebitche.com

Site de l'office de tourisme du pays de Bitche

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Rue Bombelle 57230
Bitche
Tél. : 03 87 96 18 82Fax : 03 87 06 11 78

Horaires d'ouverture hebdomadaires

D'avril à octobreTous les jours de 10H à 17HTous les dimanches, jours fériés et les mois de Juillet et Août : 10h-18h.Visites de groupes sur rendez-vous

Monument des fusillés, Lille

Partager :

Monument : Lille à ses fusillés. Source : Statues et Monuments Région NPDC

Créé après la fin de la première Guerre Mondiale, le monument érigé square Daubenton est l'oeuvre du sculpteur DESRUELLES.

Le monument érigé square Daubenton est l'oeuvre du sculpteur DESRUELLES. il fut créé après la fin de la Première Guerre mondiale afin de commémorer les quatre membres d'un réseau clandestin JACQUET,MARTENS, VERHULST et DECONINCK, fusillés le 22 septembre 1915 à la Citadelle.

Le monument fut détruit sur ordre des Allemands dans la nuit du 7 au 8 août 1940 mais les habitants cachèrent les morceaux qu permirent à la fin de la guerre de reconstituer, certes de façon incomplète et dans un mauvais état, le groupe statufié. Le monument actuel a fait l'objet d'une reconstruction à l'identique.

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

square Daubenton 59800
Lille
0891 56 2004

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Musée du 5 juin 1944 "Message Verlaine"

Partager :

Façade du Musée. Source : Archives de Tourcoing.

Ce musée de la Seconde Guerre mondiale est installé dans le bunker de commandement, d'un type rare (SK1), de l'état-major de la 15ème armée allemande, présent à Tourcoing de 1941 à 1944.

Ce fut dans ce bunker, camouflé par un parement de briques pour le protéger des bombardements alliés, que le 5 juin 1944 à 21 h 15 le message "Verlaine" ("les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon coeur d'une langueur monotone"), fut entendu et analysé par les Allemands comme annonçant, effectivement, le débarquement du 6 juin 1944.

Dans ce musée sont évoqués divers aspects de la Seconde Guerre mondiale : le mur de l'Atlantique, la guerre des ondes entre occupant et résistants, le fonctionnement d'un état-major, et, renouvelée chaque année, une exposition à thème sur des opérations militaires de la Seconde Guerre mondiale.

Bien des victimes s'inscrivent dans la démarche du devoir de mémoire qui s'attache à l'évocation des combats et épreuves de ceux qui ont souffert et lutté pour la liberté et la défense des valeurs citoyennes.

 

Musée du 5 Juin 1944 : "Message Verlaine"

4 bis avenue de la Marne 59200 Tourcoing France

Par téléphone

- Tourcoing-Tourisme :
+ (33) 03 20 26 89 03


- Musée (jours d'ouverture) :
+ (33) 03 20 24 25 00 

 

Pour les groupes scolaires ou associations souhaitant visiter le musée en dehors des dates et horaires habituels, prendre rendez-vous au Musée ou par téléphone

 

museedu5juin1944.asso.fr/

Site du comité départemental du tourisme du Nord

Site de l'office du tourisme de Lille

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

4 Bis Avenue de la Marne 59200
Tourcoing
03.20.24.25.00

Tarifs

Tarifs :Adultes : 5 € . 10/15 ans : 3 € .- 10ans : gratuitGroupe (à partir de 10 personnes) : 4 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites guidées les 1er et 3ème dimanche de chaque mois, de 9h à 12h et de 14h à 18h.

Le Tata sénégalais de Chasselay

Partager :

Le Tata sénégalais de Chasselay, nécropole militaire, situé à Chasselay dans le Rhône. © Taguelmoust

En juin 1940, l'armée allemande avance vers la ville de Lyon.

En Afrique occidentale, «Tata» signifie «enceinte de terre sacrée» où sont enterrés les guerriers morts au combat.

À Chasselay, dans le Rhône, cette appellation prend tout son sens lorsque l'on découvre dans les annales locales le récit du drame historique qui s'y est noué durant la Seconde Guerre mondiale.

Les combats

Les 19 et 20 juin 1940, ignorant que Lyon venait d'être déclarée «ville ouverte», le 25e régiment de tirailleurs sénégalais affronte l'armée allemande à Chasselay et dans ses environs.

Malgré leur courage, ils doivent finalement rendre les armes. Les combats s'achèvent par le massacre des prisonniers d'origine africaine par la division SS Totenkopft (Tête de mort).

Le «Tata»

De forme rectangulaire, entouré de hauts murs surmontés à chaque angle et au-dessus de l'entrée d'une pyramide empennée de pieux, le "Tata" se caractérise par une architecture d'inspiration soudanaise.

Sur le portail en chêne massif sont sculptés huit masques stylisés, différents, sur lesquels on reconnaît des images fétiches veillant sur le repos des défunts. Les murs d'enceinte et les pierres tombales sont ocre rouge.

Dans le cimetière, reposent les corps de 196 tirailleurs de diverses nationalités d'Afrique occidentale. En effet, ils étaient originaires du Sénégal mais aussi de Haut-Volta, du Dahomey, du Soudan, du Tchad ...

Naissance de la nécropole

La réalisation de cet ouvrage unique en France est due à Jean Marchiani. Ancien combattant de la guerre de 1914/1918, il est en 1940 Secrétaire général de l'Office départemental des mutilés de guerre, anciens combattants et victimes de guerre.

Dès qu'il a connaissance des événements des 19 et 20 juin, il prend la décision de faire rassembler les corps des soldats d'origine africaine inhumés dans des cimetières communaux pour certains, mais bien souvent dans de simples fosses en pleine campagne.

Après un recensement dans toutes les communes concernées, Jean Marchiani achète un terrain à Chasselay, à proximité du lieu-dit « Vide-Sac » où ont été fusillés par l'ennemi 50 prisonniers Sénégalais, et réunit des fonds. Il est soutenu par le général Doyen, ancien commandant de l'armée des Alpes, et par le député du Sénégal Calendou Diouf.

L'inauguration a lieu le 8 novembre 1942, trois jours avant l'invasion de la zone libre par les Allemands.

Ce lieu de mémoire et de recueillement est classé nécropole nationale depuis 1966. Propriété du ministère de la défense, il est géré par la direction interdépartementale des anciens combattants de la région Rhône-Alpes.

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

D100 69380
Chasselay

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Nécropole accessible toute l’année, visites guidées uniquement du lundi au vendredi sur RDV