Le château de Vincennes

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Château de Vincennes ©Jacques Robert

Construit au XIVème siècle par Charles V, le château de Vincennes est, avec le Louvre, l'un des châteaux les plus importants de l'histoire de France...

Le château de Vincennes est un site historique exceptionnel : d'abord manoir capétien, il devint une résidence royale du XIIème au XVIIème siècle avant d'être utilisé au XVIIIème siècle comme prison d'État durant les XIXème et XXème siècles il fut transformé en grand établissement militaire.

Sa localisation géographique n'est pas due au hasard : la proximité de la capitale fut voulue par la monarchie afin que le roi et la fonction de gouvernement soient protégés et maintenus en cas de troubles.

Le site a particulièrement souffert des conséquences de la Seconde Guerre Mondiale, notamment les pavillons classiques. Le 2 août 1944 trois divisions de la Waffen SS en retraite du front de Normandie s'installent dans les lieux. Au moment de la libération de Paris, dans la nuit du 24 au 25 août, elles détruisent trois dépôts de munitions installés dans les casemates : l'incendie du pavillon de la Reine dura près de 8 jours et de nombreux documents et collections furent détruits.

Ce site représente aujourd'hui un ensemble monumental rare : le donjon de Charles V, la Sainte Chapelle et les pavillons du Roi et de la Reine sont autant de témoignages du rôle important tenu par le château dans l'histoire de France.

Propriété de l'Etat, le château est affecté aux ministères de la Défense et de la Culture. Il a souffert des dommages du temps et des destructions provoquées par les hommes.

En 1986 l'Etat prit conscience de la nécessité de réhabiliter le site et une mission d'étude fut confiée à Jean-Philippe Lecat, ancien ministre de la Culture, qui déposa un rapport en 1988 : «Vincennes, mémoire et création».

Cette analyse est à l'origine de la vaste campagne de restauration menée depuis lors . elle s'est accompagnée de la création d'une commission interministérielle Défense/Culture (CICV) chargée de coordonner la restauration, la mise en valeur et l'animation du monument sur lequel interviennent de multiples partenaires (Défense, Culture (maîtres d'ouvrage), villes de Vincennes et de Paris, avec les différents services gestionnaires (Bâtiments de France, Monum, etc.).

Depuis 1988, plus de 40 M ont été investis sur le château par les deux ministères Défense et Culture : les travaux ont concerné essentiellement la Sainte Chapelle, le donjon et l'enceinte. Ils ont fait apparaître une complexité technique insoupçonnée au départ tant au niveau de la restauration des bâtiments que des fouilles archéologiques. Les différentes problématiques du monument sont désormais intellectuellement appréhendées.
Ce chantier a été exemplaire dans la coopération qui s'est installée sur le long terme entre la Culture et ses services (Direction du Patrimoine, Service National des Travaux) et la Défense qui a toujours accordé les moyens nécessaires. Une équipe de recherche du CNRS (ERCUBE) associe chercheurs et professionnels. Ceci en fait un des plus beaux chantiers européens dont la vocation culturelle et touristique est évidente.

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Château de Vincennes

Entrée principale Avenue de Paris 94300 Vincennes

Tél/Fax : 33 / (0)1 48 08 31 20 ou 33 / (0)1 58 64 23 95

 

Ouvert : du 1er septembre au 30 avril de 10h à 12h et de 13h15 à 17h du 2 mai au 31 août de 10h à 12h et de 13h15 à 18h

Attention ! Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 11 novembre, et 25 décembre.

 

Accès Réseau routier :

Par le périphérique Est : sortie Porte de Vincennes (Route Nationale N34: avenue de Paris), ou Porte Dorée

Du sud du Val-de-Marne : autoroute A86, prendre le périphérique Est au niveau de la Porte de Bercy. Parking gratuit (côté Esplanade Saint Louis)

Depuis l'aéroport d'Orly : En voiture, autoroute A6 et périphérique Est

Depuis l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle : En voiture, autoroute A1 et périphérique Est

Par le métro et le RER : Ligne n° 1 : station Château de Vincennes ou RER A station Vincennes

Par le bus : Gare routière Château de Vincennes : Ligne 46 Saint-Mandé Demi-lune --> Gare du Nord. Départ Château de Vincennes du lundi au vendredi après-midi pendant l'été, le mercredi après-midi du 1er mai au 30 septembre, les samedis après-midi, dimanches et jours fériés toute l'année. Ligne 56 --> Porte de Clignancourt Ligne 112 --> Joinville / La Varenne-Chennevières Ligne 114 --> Villemomble / Le Raincy Ligne 115 --> Porte des Lilas Ligne 118 --> Rosny-sous-Bois Ligne 124 --> Val de Fontenay Ligne 210 --> Villiers-sur-Marne Ligne 318 --> Romainville-les-Chantaloups Ligne 325 --> Bibliothèque François-Mitterrand

 

Château de Vincennes

Service historique de la Défense

Mairie de Vincennes

Ministère de la culture

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Avenue de Paris 94300
Vincennes
01 48 08 31 20 ou 01 58 64 23 95

Tarifs

Plein tarif : 8 € - Tarif réduit : 5 € - Groupe adultes : 6 € (à partir de 20 personnes). Audioguide : Plein tarif : + 4,50 €* - Couple (2 appareils) : + 6 €* - Groupe adulte, - de 18 ans : + 2 €**en supplément du droit d’entrée Gratuit : Moins de 18 ans (en famille) - 18-25 ans (ressortissants de l’Union Européenne et résidents réguliers sur le territoire français) - Personne handicapée et son accompagnateur - Demandeur d’emploi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 2 mai au 31 août : de 10h à 18hDu 1er septembre au 30 avril : de 10h à 17h

Fermetures annuelles

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 11 novembre, et 25 décembre.

Musée Maritime de la Rochelle

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Le France 1. Source : GNU Free Documentation License

 

L'association du Musée Maritime de La Rochelle, l'établissement public administratif se propose de mettre en valeur le patrimoine maritime navigant français.

Historique

En 1988 l'association Musée Maritime de La Rochelle est créée dans la but de conserver et promouvoir la mémoire du patrimoine maritime naviguant. Elle acquiert alors la frégate météorologique France 1.

Le Musée s'agrandit en 1995 en installant des expositions à terre dans l'ancienne Halle à marées libérée par le départ du port de pêche. Un projet de redéploiement commencé en 2005 a permis au patrimoine de s'étendre sur 5 hectares, organisés autour de 3 périodes :

- Un pôle océan de 6 000 m2, situé dans les espaces à terre, comportant les espaces d'accueil et de services (café, restaurant, librairie, boutiques) d'une part, ainsi que les espaces muséographiques et les locaux administratifs d'autre part.

- Un pôle vie à bord, concentré sur les quais et autour des bateaux de la flottille du musée.

- un pôle de restauration et d'entretien des bateaux.

Collections

L'association du Musée Maritime de La Rochelle enrichit principalement son fonds patrimonial par l'acquisition de bâtiments.

Celui-ci est constitué par :

  • France I (1958), dernière frégate météo française de 76,5 mètres, classée monument historique. Le navire a assuré ses missions pendant 27 ans jusqu'à l'entrée en service des satellites météorologiques en 1985.

  • Angoumois (1969), chalutier pêche arrière de 38 mètres, classé monument historique.

  • Duperré (1952), canot major de la Marine nationale, vedette en bois.

  • Capitaine de Frégate Le Verger (1954), canot de sauvetage tous temps de 15 mètres. 

  • Joshua (1962), ketch rouge de Bernard Moitessier, classé monument historique.

  • Drague à vapeur (1906), classée monument historique.

  • Saint-Gilles, remorqueur de haute mer (1958), à flot, classé monument historique.

  • Le Slip way, une cale de halage.

Cet équipement portuaire qui se dresse à l'entrée du Musée Maritime de La Rochelle a été construit en 1942 pendant la seconde guerre mondiale par le Service du Travail Obligatoire (le STO) sous l'autorité des troupes d'occupation allemandes. Utilisé pendant la guerre par les allemands puis pour l'entretien de la flotte de pêche rochelaise, il a été mis au service du Musée Maritime de La Rochelle en 1996 nouvellement installé sur le bassin des chalutiers. Cette machinerie unique en France est actuellement en cours de classement au titre des Monuments Historiques.

Le Slip Way est constitué par :

- un blockhaus abritant un treuil électrique datant de 1938 et réquisitionné en Hollande,

- une rampe principale de halage permettant de hisser des navires de 700 tonnes pour leur mise au sec.

Le patrimoine immatériel

Le Musée Maritime de la Rochelle a engagé un travail sur le patrimoine maritime immatériel. Chaque année, dans le cadre des journées du patrimoine, l'équipe organise «Alors Raconte ! », un événement autour de la mémoire maritime.

Tout au long de ces deux journées se succédent des projections d'images, des interviews de témoins sonorisés et enregistrés, des visites de bateaux et pour les enfants des animations matelotage. D'anciens employés témoignent alors, font visiter et revivre la vie à bord et sur le quai.

 

Musée Maritime

Place Bernard Moitessier

BP 3053

17031 LA Rochelle Cedex 01

Tél. : 05 46 28 03 00

Fax : 05 46 41 07 87

e-mail : contact@museemaritimelarochelle.fr

 

Musée maritime de la Rochelle

 

Nocturnes

Les 24 juillet et 7 aout 2013de 10H à 23H sans interruption.

Visite guidée à 21H sur réservation au 05 46 45 46 57

 

Accès
Les navires visitables du Musée Maritime se situent :

Quai Sénac de Meilhan (Bassin des Chalutiers du côté de la Médiathèque)

Parkings à proximité : place Bernard Moitessier (gratuit) Aquarium et Médiathèque (payants)

Bus : ligne illico arrêt Aquarium, bus n°19 puis traverser le bassin des chalutiers grâce à la passerelle piétonne.

Passeur : traversée du Vieux Port direction Médiathèque.

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Infos pratiques

Adresse

Place Bernard Moitessier - 17031
La Rochelle
05 46 28 03 00

Tarifs

Adultes: 8 €Jeunes de 4 à 16 ans et étudiants: 5,50 €Gratuit pour les enfants de moins de 4 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert 7 jours sur 7 du 1er Avril au 30 Septembrede 10H à 18H30 (19h en juillet et août).Fin des entrées 1 h avant l'heure de fermeture.

Fermetures annuelles

Du 1er octobre au 31 mars

Musée Guerre et Paix en Ardennes

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Vitrines du musée. Source : Musée Guerre et Paix

Brochure à consulter

Site officiel : www.guerreetpaix.fr


De la défaite de la France Impériale à Sedan en 1870 à la célèbre percée allemande en 1940, les Ardennes furent le théâtre de batailles meurtrières...


Issu en 2003 d’une collection privée que le Conseil Général de l’époque n’a pas laissé disperser et qui a été considérablement enrichie depuis, le Musée Guerre et Paix en Ardennes a pour vocation de présenter l’histoire des Ardennes durant les trois guerres de 1870, 1914-1918 et 1939-1945.

Cet équipement culturel unique a rouvert le 23 janvier 2018 dans un bâtiment réaménagé et fort d’une nouvelle muséographie.

 

 

Musée Guerre et Paix en Ardennes

Impasse du Musée, 08270 Novion-Porcien

Contact / formulaire en ligne

 

Conseil Général des Ardennes

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Infos pratiques

Adresse

Impasse du Musée, 08270
Novion-Porcien
03 24 72 69 50

Tarifs

à consulter sur le site officiel :https://www.guerreetpaix.fr/infos-pratiques/services-musee

Redoute des 3 Communes

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Redoute des 3 Communes. Source : www.formule4.com

Premier fort des Alpes construit en béton armé, la Redoute des 3 communes appartient au dispositif de verrouillage de l'arrière-pays niçois mis au point par Seré de Rivières.

Construite en 1897 sur l'emplacement d'une ancienne batterie sarde, la redoute des 3 Communes occupe
une des pointes stratégiques de l'Authion et contrôle la vallée de La Roya et la Vésubie. Elle surveille la crête
de l'Ortiguié qui conduit au col de Raus et à l'ancienne frontière.

C'est le point culminant du massif de l'Authion : 2080 mètres d'altitude.

La vallée calcaire de La Roya est la bordure la plus orientale de l'arrière-pays niçois.

Rattachée d'abord à la Provence au XIIIe siècle, puis à la Savoie à la fin du XIVe siècle, elle constitue un espace de transit de marchandises de la côte vers le Piémont. Contrôlée tour à tour par les Sardes, les Espagnols, les Autrichiens et les Français, elle est le théâtre au XVIIIe siècle d'affrontements, autour de Sospel notamment, entre les troupes anti-révolutionnaires sardes et les républicains.

La basse vallée de La Roya devient française lors du rattachement du comté de Nice à la France en 1860. La haute vallée est conservée par l'Italie, valorisant davantage le rôle stratégique des places fortes. La redoute a pour but de protéger deux autres forts construits sur l'Authion : Forca et Mille Fourches. Elle participe ainsi au verrouillage de la vallée.

De petites dimensions, bâti en hauteur, entouré d'un fossé, l'ouvrage est un des premiers construits en béton armé à la fin du XIXe siècle, elle est le premier fort des Alpes-Maritimes où maçonnerie en pierre et béton armé sont associés. C'est donc un " prototype " qui illustre l'évolution des techniques. On notera que par souci d'économie, seules les côtés exposés aux tirs italiens sont renforcés par du béton.

Lors de la construction de la ligne Maginot des Alpes, la défense est assurée par le Fort Saint-Roch. De violents combats s'y déroulent en 1945. Conservé en l'état, le fort témoigne de la violence des combats d'avril 1945 qui ont permis à la 1re DFL de reprendre le massif de l'Authion aux Allemands.

 

Syndicat d'initiative de Belvédère : 04.93.03.41.23

Office du tourisme de Saint-Martin de la Vésubie : 04.93.03.21.28


Visites de juin à octobre

Accès Par le col de Turini, D 2566, en direction de la station
de Camp d'argent puis Authion. Parking des 3 Communes

 

Association Montagne et Traditions

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

06540
Saorge
04 93 03 21 28

Le blockhaus d'Eperlecques

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Blockhaus d'Eperlecques. Source : http://www.leblockhaus.com/fr

Le Blockhaus d'Eperlecques, le plus grand blockhaus du Nord de la France classé monument historique.

Construit par les Allemands (Organisation TODT) en 1943, le Blockhaus d'Eperlecques est la première base de lancement de V2 construite en France. Simultanément dans le même massif forestier, une rampe de lancement de V1 est en construction. Il est situé à 20 km de la côte, entre Dunkerque, Calais, Boulogne et St-Omer.

De mars au 27 août 1943, la construction du Blockhaus d'Eperlecques avance à grands pas. Le 27 août le site est bombardé par les Alliés. Les travaux reprennent, des déportés et prisonniers arrivent sur le chantier dès novembre. Le projet initial est modifié pour permettre d'installer une usine de production d'oxygène liquide, (comburant du V2).

Le visiteur se promène dans un parc boisé, aménagé de dioramas et matériel militaire, suivant un itinéraire balisé, sonorisé en plusieurs langues reprenant le développement suivant : Une page d'histoire

  • La comparaison du V1 et du V2 .
  • L'implantation du blockhaus d'Eperlecques .
  • La construction de ce monstre de béton .
  • Les bombardements .
  • Les modifications des plans apportées suite aux bombardements .
  • Le résultat d'un tremblement de terre artificiel.

 

Puis le visiteur pénètre à l'intérieur de l'ouvrage où la visite continue, au coeur du blockhaus une projection audiovisuelle met le visiteur dans l'obscurité, le froid, ... enfin le contexte.

En sortant du blockhaus, il écoutera des conclusions le rapprochant de son époque, en lui faisant découvrir que le V2 est l'ancêtre de la conquête spatiale. Le message final met l'accent sur la nécessité d'oeuvrer pour la paix.

 

Le Blockhaus d'Eperlecques

Rue du Sart 62910 Eperlecques

Tél : 03.21.88.44.22

Fax : 03.21.88.44.84

 

Ouvert en mars de 11h00 à 17h00 En avril et octobre de 10h00 à 18h00 En mai, juin, juillet, août, septembre : de 10h00 à 19h00 En novembre de 14h15 à 17h00

Le blockhaus d'Eperlecques

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Rue des Sarts 62910
Eperlecques
Tél : 03.21.88.44.22Fax : 03.21.88.44.84

Tarifs

Adulte: 9€Enfant: 5€Etudiant: 6€ "En famille (2 adultes et 2 enfants ) : 25€ " Groupe adultes de 10 à 30 personnes: 6€Groupe adultes plus de 30 personne: 5,50€ Groupe scolaire: 4,50€ par enfant

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours week-end et jours fériés Mars: 11 H à 17 H Avril et Octobre: 10 H à 18 H Mai, Juin, Juillet, Août, Septembre : 10 H à 19 HNovembre : 14 H 15 à 17 H Groupes sur rdv.

Fermetures annuelles

Décembre, janvier et février

Musée mémorial de la bataille de l'Atlantique

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Musée mémorial de la bataille de l'Atlantique. Source : http://photos-bretagne.blogspot.fr

Situé sur la commune de Camaret, le Musée Mémorial de la bataille de l'Atlantique est contenu tout entier dans une casemate.

Ce musée, situé à Camaret près de Brest, est installé dans les bunkers de la batterie de Kerbonn à la pointe de Penhir. Ces anciens blockhaus du Mur de l'Atlantique sont installés sur les ruines d'un fort modèle IIIème République, lui-même construit sur des fortifications édifiées par Vauban. La géographie commande l'implantation des forteresses !

Le site est grandiose, face à la mer qu'il domine par un à-pic vertigineux.

A quelques encablures au large, un gros enrochement granitique, le Lion du Toulinguet, fait face à la Pointe Saint-Mathieu qui marque l'entrée nord du goulet de Brest. A l'extrême ouest de la pointe de Penhir a été érigé, à la demande du général De Gaulle, le monument en forme de croix de Lorraine qui commémore les marins bretons, premiers compagnons ralliés à la France Libre.

Le musée est le seul à traiter en Europe continentale de la bataille de l'Atlantique. Si elle avait été gagnée par la marine allemande, l'Angleterre n'aurait pu servir de base pour la libération de l'Europe de l'Ouest. Par delà cet enjeu, il rend hommage à tous les marins, dont la moyenne d'âge était de 20 ans, disparus en mer.

Des cartes permettent de suivre géographiquement et chronologiquement les pertes de la marine marchande et des sous-marins allemands.

Dans un espace réduit, le musée offre une vision complète, par des photos, des cartes et des maquettes, de ce que fut cette bataille de l'Atlantique. Bien que ce musée soit l'oeuvre de passionnés, l'équilibre historique entre les deux camps est bien observé. Le musée célèbre, entre autres, le souvenir des Forces Navales Françaises Libres, dont on voit le drapeau. Il faut dire que les hommes des F.N.F.L. venaient pour la plupart de Bretagne. Le souvenir des marins pêcheurs de l'île de Sein ralliant en bloc la France Libre est dans toutes les mémoires.

Une attention particulière est portée aux équipages des navires marchands. Ces hommes sont les grands oubliés de la victoire. En cas de torpillage de leur navire, ils avaient une chance sur deux de survivre. Cette probabilité étant à peu près nulle pour l'équipage d'un pétrolier, d'un transport de munitions, ou pour l'équipage des navires des convois arctiques.

 

Musée Mémorial de la bataille de l'Atlantique de Camaret

Fort de Kerbornn B.P. 44 29570 Camaret

Tel : 02 98 27 92 58

 

Périodes et horaires d'ouverture :

Vacances scolaires tous les jours de 10h à 19h.

Sur demande pour les groupes.

Parking pour environ 50 voitures

 

Accès :

Après Crozon prendre direction Camaret, puis pointe de Penhir.

 

Tarifs :

Adulte : 3 €

Enfants : 2 €

Prix famille à partir de 2 enfants

Gratuité pour les anciens combattants, militaires, scolaires, colonies de vacances, étudiants

 

Office de tourisme

15, Quai Kleber B.P. 16 29570 Camaret-sur-Mer

Tél. 02.98.27.93.60

Fax : 02.98.27.87.22

Courriel : ot.camaret@wanadoo.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Fort de Kerbornn 29570
Camaret
02 98 27 92 58

Tarifs

Adulte : 3 €Enfants : 2 € Gratuit : Anciens combattants, militaires, scolaires, colonies de vacances, étudiants

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Vacances scolaires: tous les jours de 10h à 19h.Sur demande pour les groupes.

Arc de Triomphe

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Arc de Triomphe. Photos © Frédéric Prochasson - Fotolia.com

Il y a autant de perspectives différentes de l'Arc de Triomphe qu'il y a d'avenues partant de la Place de l'Étoile...

 

Bref historique de la construction :

En février 1806, Napoléon 1er ordonne la construction d'un Arc de triomphe pour commémorer les victoires de ses armées.

Le site de la place de l'Étoile est finalement choisi par l'empereur. La première pierre du monument est posée le 15 août 1806. Les plans retenus sont ceux de l'architecte CHALGRIN. Celui-ci, en 1810, à l'occasion du mariage de Napoléon 1er et de l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche, fait construire un trompe-l'oeil en bois et toile peinte. Le décor terminé à temps pour les cérémonies, donne une idée de ce que sera le monument une fois achevé. CHALGRIN meurt en 1810. Il est remplacé par Louis-Robert GOUST.

À la fin de 1813, l'arc atteint 19 mètres de haut. Les évènements de 1814 remettent tout en question. Sous la Restauration, les travaux sommeillent. Louis Philippe, devenu roi des français en 1830, décide de redonner vie au projet. Les travaux reprennent et l'arc de triomphe, dédié aux Armées de la Révolution et de l'Empire, est rapidement terminé par l'architecte Guillaume - Abel BLOUET. Il est inauguré le 29 juillet 1836.

Le Monument

Les proportions sont énormes : l'Arc de Triomphe mesure 49 mètres de haut et dépasse 45 mètres en largeur. L'Arc des deux grandes façades atteint 20,50 mètres de hauteur pour une largeur de 14,50 mètres. Les façades transversales sont percées d'un arc haut de 19 mètres sur une largeur de 8,50 mètres. La grande frise qui tourne sur les quatre faces représente les grands personnages de la Révolution et de l'Empire, ou encore, le retour des armées d'Italie ou d'Egypte.

L'ornement sans doute le plus grandiose est formé par les quatre groupes colossaux élevés sur chaque pied-droit des deux grandes façades :

  • Avenue des Champs Elysées : à droite, le Départ des volontaires encore appelé La Marseillaise, de François RUDE et à gauche, le Triomphe de l'empereur, sculpté par Jean-Pierre CORTOT
  • Avenue de la Grande Armée, les deux hauts reliefs sculptés représentent La Résistance (à droite) et La Paix (à gauche).

Sur les surfaces intérieures des grands et petits arcs se trouvent gravés les noms des généraux et des grandes batailles de la Révolution et de l'Empire.

Sur le sol, près du tombeau du soldat inconnu, plusieurs plaques de bronze commémorent des événements importants de l'Histoire contemporaine : la proclamation de la République, Le 4 septembre 1870, le retour de l'Alsace-Lorraine, le 11 novembre 1918 et l'Appel du 18 juin 1940. Elles évoquent également le souvenir des combattants et des résistants de la Seconde Guerre Mondiale, ainsi que celui des "Morts pour la France" en Algérie, Tunisie et Maroc.

Monter dans l'Arc de Triomphe

Monter dans l'Arc de Triomphe, c'est gravir 284 marches (un ascenseur permet l'accès des personnes à mobilité réduite), mais c'est aussi avoir accès aux différentes salles du musée et à la terrasse. La grande salle du musée, située sous la terrasse, présente un grand nombre de documents : gravures, dessins, photos, maquettes et différentes pièces originales sur les projets (tel que l'éléphant), la construction et le décor de l'Arc ainsi que sur de grands évènements comme le retour des cendres de Napoléon 1er (le 15 décembre 1840), la veillée funèbre de Victor HUGO (le 29 mai 1885), le défilé de la Victoire (le 14 juillet 1919), l'arrivée du Soldat Inconnu (le 28 janvier 1921), l'hommage du général de Gaulle sur la tombe du Soldat inconnu dans Paris libéré (le 26 août 1944).

La terrasse permet de découvrir une vue magnifique sur Paris, les Champs-Élysées, le Louvre, la tour Eiffel, le Dôme des Invalides et, vers l'ouest, l'Arche de La Défense.

Le Soldat Inconnu

L' Armistice, qui met fin aux combats de La Première Guerre Mondiale, est signé le 11 novembre 1918 à Rethondes (près de Compiègne dans l'Oise). La joie de la Victoire est endeuillée par la mort de 1 500 000 hommes, jeunes pour la plupart. Bientôt partout, dans les petits villages comme dans les grandes villes, on élève des Monuments aux Morts et dans les entreprises, comme dans les collèges et les lycées, on appose des plaques commémoratives.

En novembre 1916, alors que la terrible bataille de Verdun est dans tous les esprits, François Simon, président du "Souvenir Français" de Rennes et de l'Escorte d'honneur, émet l'idée que la France honorerait, au Panthéon, un soldat mort bravement pour la patrie. "Pourquoi la France n'ouvrirait-elle pas les portes du Panthéon à l'un de ses combattants ignorés mort bravement pour la Patrie, avec, pour inscription sur la pierre, deux mots: UN SOLDAT - deux dates : 1914 - 1917 ?

Cette inhumation d'un simple soldat sous ce dôme, où reposent tant de gloires et de génies, serait comme un symbole. et, de plus, ce serait un hommage rendu à l'armée française tout entière." Discours au cimetière de l'Est de Rennes, le 26 novembre 1916. Le projet est finalement adopté par Les députés Le 12 novembre 1919. Un an plus tard, au début de novembre, le Parlement décide que les restes d'un des soldats non identifiés morts au Champ d'Honneur au cours de la guerre seront inhumés sous l'Arc de Triomphe. Huit corps de soldats français non identifiés, choisis sur Les différents secteurs du front, sont alors transportés dans la citadelle de Verdun.

Le 10 novembre 1920, à 15 heures, le soldat Auguste THIN, fils d'un combattant lui-même disparu au cours de la guerre, désigne, par le dépôt d'un bouquet de fleurs, le cercueil qui doit être amené à Paris. Le 11 novembre 1920, au matin, après une cérémonie au Panthéon, le cercueil est déposé dans une des salles de l'Arc de Triomphe aménagée en chapelle ardente. Le 28 janvier 1921, le cercueil du Soldat Inconnu est inhumé au centre de l'arche principale, face aux Champs Elysées.

Le Symbole de la Flamme

Suite à l'idée émise début 1921 par le sculpteur Grégoire CALVET, puis en octobre 1923 par l'écrivain Gabriel BOISSY, la flamme sacrée sous l'Arc de Triomphe fut ainsi allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 à 18 heures par André Maginot, ministre de la guerre, tandis que les troupes du 5e RI présentaient les armes et que la musique jouait la Marche funèbre de CHOPIN."

Depuis cette date, la Flamme ne s'est jamais éteinte.

Chaque soir, à 18h30, la Flamme est ravivée par des représentants d'associations d'Anciens Combattants ou d'associations dont le civisme est reconnu (telle que la Croix Rouge). Le cérémonial n'a jamais cessé, y compris pendant l'occupation, entre 1940 et 1944. C'est naturellement vers elle et vers la Tombe du Soldat Inconnu que le 11 novembre 1940, les lycéens et les étudiants parisiens se tournent. Leurs cortèges défient l'occupant.

La Flamme sous l'Arc de Triomphe ne manque d'évoquer pour certains la Flamme de la Résistance dont parlait un certain Charles de Gaulle. De nos jours, le Tombeau du Soldat Inconnu et la Flamme du Souvenir symbolisent pour tous les français mais aussi pour tous les touristes du monde entier le sacrifice de tous ceux qui sont morts sur les champs de batailles.
La Flamme du Souvenir symbolise également l'hommage rendu à ceux qui ont donné leur vie, pour qu'aujourd'hui nous puissions vivre dans un pays libre. Enfin, depuis les jours tragiques de l'occupation, le symbole de la Flamme s'est enrichi d'une charge nouvelle, celle de l'espérance dans l'avenir et de foi dans le destin de notre Pays.

La cérémonie du Ravivage

Depuis le 11 novembre 1923, tous les soirs, à 18h30, la Flamme est ravivée par des représentants d'Associations selon un planning établi par le Comité de la Flamme.

Un cérémonial précis est observé. Chaque jour, au moins deux membres du Comité, des Commissaires, sont désignés pour accueillir les Associations et ordonnancer la cérémonie. Les Associations se réunissent soit au carrefour Champs Elysées/Balzac, soit en haut des Champs Elysées ou encore directement sur le terre-plein de l'Arc lorsqu'elles sont peu nombreuses.

Elles sont alors conduites, en défilant jusque sous l'Arc de Triomphe, porteurs de gerbes en tête, suivis des porte-drapeaux et des membres de l'association, empruntant l'allée centrale dans l'axe des Champs Elysées. Les participants prennent place de part et d'autre de la Dalle Sacrée et les porte-drapeaux sont disposés en cercle sur la face ouest de la Dalle. Auparavant, le Commissaire et le Gardien de service ont fait mettre en place le drapeau de "La Flamme", le clairon et le tambour de la Garde Républicaine. Enfin, le Commissaire de la Flamme et les Présidents d'Associations rejoignent la Dalle, leur remontée est accompagnée par la sonnerie "LA FLAMME". Les délégations sont alors invitées à déposer leur gerbe, puis en se plaçant à hauteur de la Flamme, le Commissaire transmet au président le glaive en l'invitant à faire le geste de ravivage.

La sonnerie "Aux Morts" retentit, les drapeaux s'inclinent, une minute de silence est observée. Lorsqu'une musique militaire (ou autre) est présente, la sonnerie "Aux Morts" est suivie du refrain de la Marseillaise. Le président accompagné des autorités présentes vont ensemble signer le Livre d'Or, puis dans un geste fraternel, saluer les porte-drapeaux, les Commissaires de la Flamme présents, les membres des Associations et les invités alignés le long de la Dalle. Tous se retrouvent au "pied" de la Tombe et les musiciens jouent l'hymne "Honneur au Soldat Inconnu". Ils sont ensuite raccompagnés aux chaînes par le Commissaire de service alors que la musique sonne "La Flamme". Ce rituel est le même lorsque le Général, Président de "La Flamme sous l'Arc de Triomphe" est présent. Les délégations sont alors invitées à signer le Livre d'Or.


Arc de Triomphe
Place de l'étoile 75008 Paris
Accès Métro Charles de Gaulle-Etoile (1, 2, 6)
RER A Charles de Gaulle-Etoile

 

Calendrier du ravivage de la Flamme

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Infos pratiques

Adresse

1 place de l'étoile 75008
Paris
01 55 37 73 77

Tarifs

Plein tarif : 9,50 €Tarif réduit : 6 €Groupe adultes : 7,50 € (à partir de 20 personnes)Groupes scolaires : 30 € (20 € pour les ZEP) . 35 élèves maximum. Gratuit : Moins de 18 ans (en famille et hors groupes scolaires) 18-25 ans (ressortissants des 27 pays de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire français)Personne handicapée et son accompagnateur Demandeur d’emploi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre, 10h à 23h Du 1er octobre au 31 mars, 10h à 22h30

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, 8 mai (matin), 14 juillet (matin), 11 novembre (matin), 25 décembre

Fort de Mutzig

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©Association Fort de Mutzig

Construit de 1893 à 1918 sur ordre de Guillaume II, empereur d’Allemagne, la Feste Kaiser Wilhelm II, «Fort de Mutzig», est la première fortification allemande bétonnée, cuirassée et électrifiée. Elle est en 1914 avec ses 22 tourelles d’artillerie et sa garnison de 7 000 hommes la plus puissante fortification en Europe. Elle constitue aujourd’hui un pôle touristique de tout premier plan en Alsace.

La mission de la Feste Kaiser Wilhelm II construite de 1893 à 1916 consistait à empêcher toute offensive française par la plaine du Rhin sur les arrières des forces engagées en Belgique. Elle est la première construction fortifiée après l’invention de la mélinite, explosif capable de détruire les structures maçonnées traditionnelles des forts.

  • Une révolution technologique :

Les ingénieurs allemands vont construire à Mutzig les premiers ouvrages intégrant de nouvelles technologies et de nouveaux concepts qui vont révolutionner la fortification :

Le béton : Premier ouvrage entièrement bétonné.
Le cuirassement : Première fortification cuirassée.
L’électricité : Premier fort doté d’une centrale électrique destinée à produire le courant pour la ventilation, l’éclairage, les pompes, etc.
La fortification éclatée : Première fortification éclatée appelée « Feste », architecture inventée et mise au point vers 1897 au Fort de Mutzig.

  • Une fortification expérimentale :

Le fort de Mutzig est caractérisé par la très grande diversité des différents ouvrages réalisés, prototypes, versions expérimentales, équipements en cours de test, etc.

La liste des ouvrages et équipements installés pour la première fois dans une fortification est éloquente : au moins 3 générations d’abris d’infanterie, 3 types de batteries, 3 modèles d’observatoires cuirassés, 2 types de périscopes.

Le Fort de Mutzig occupe une surface de 254 Ha, 40 000 m² souterrain pouvant accueillir près de 7000 hommes, il est doté de 22 tourelles pour des canons de 10 cm et de 15 cm avec une puissance feu de plus de 6,5 tonnes d’obus à la minute.

  • Une fortification efficace :

Par sa simple présence, la Feste Kaiser Wilhelm II a empêché toute opération militaire d’envergure dans la vallée du Rhin. Elle démontrera son efficacité le 18 août 1914 par un tir de 291 obus. Elle passera, intacte, sous la responsabilité de l’armée française qui la maintiendra pour finalement lui assigner le rôle de PC arrière de la défense du Rhin en 1939. En juin 1940, le fort est évacué par les troupes françaises et réoccupé sans combat, mais avec un bombardement des troupes allemandes par la Luftwaffe qui causera perte de plus de 80 soldats. Enfin, la petite garnison résiduelle chargé de défendre le fort en novembre 1944 se rendra finalement le 5 décembre 1944 à court de vivres et de munitions.

  • Un site d’histoire et un lieu touristique majeur

La partie aujourd’hui ouverte à la visite du Fort de Mutzig expose l’ensemble des équipements d’origine restauré ou mis en valeur avec des panneaux explicatifs, des maquettes et de nombreux objets d’origines. Les visites donnent une vision synthétique du contexte géopolitique et stratégique de l’Europe ainsi que de la révolution technique et industrielle. Nous proposons à nos visiteurs de redécouvrir notre histoire avec une perspective d’européen, sans a priori, les histoires nationales n’étant que des éléments d’une histoire européenne.

 


 

 

Quiz : Forts et citadelles

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue du Camp 67190
Dinsheim-sur-Bruche
06 08 84 17 42

Tarifs

Groupes scolaires = élèves, étudiants : 7 €, gratuité pour les encadrants - Groupes adultes : 14 € / Visite libre = Adultes : 12 €, jeunes de 6 à 16 ans : 7 €, moins de 6 ans : gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Horaires variables selon la saison, consulter le site Internet. Les horaires des visites guidées sont fixés d’un commun accord.

Site Web : www.fort-mutzig.eu
Courriel : resa@fort-mutzig.eu

Base sous-marine de Saint-Nazaire

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Base sous-marine. Source : http://kordouane.centerblog.net/

La position stratégique de Saint-Nazaire a amené les Allemands à y construire durant la seconde guerre mondiale une base sous marine d'une importance exceptionnelle.

La construction de cette base débuta au début de l'année 1941.

Longue de 300 mètres sur 150 mètres de large, sa construction a nécessité environ 450.000 mètres cubes de béton.

Elle possédait 14 alvéoles : 8 permettant des réparations et 6 plus larges pour que les sous-marins puissent rester à flot.

Elle accueillit deux flottes d'U-Boat. Elle s'étendait sur un ensemble d'une superficie totale de 4 hectares et la dalle supérieure de l'ouvrage était d'une épaisseur de 4 mètres.

L'importance de cette construction et les caractéristiques du port de Saint-Nazaire, qui était l'un des seuls de l'Atlantique à pouvoir accueillir les grands cuirassés, ont obligé les Alliés à effectuer des bombardements particulièrement intenses.

De même en 1942 un raid de commandos britanniques tenta d'endommager la base. La population civile a énormément souffert de cette politique des Alliés puisque la ville fut détruite à 80 %.

La garnison allemande, forte de 24 000 défenseurs, résista jusqu'au bout faisant de Saint-Nazaire l'une des poches de l'Atlantique qui ne capitula que le 11 mai 1945.

Depuis lors, l'installation de cette gigantesque masse bétonnée a constitué l'un des enjeux majeurs de la reconstruction et du développement de la ville . la base existe toujours et domine le port et l'estuaire . des équipements touristiques y ont été installés, notamment le Centre International des Paquebots, la visite du sous-marin Espadon et un écomusée afin de redonner vie à ce lieu de mémoire. La terrasse accessible au public permet une vue panoramique de l'ensemble de la ville.

 

Base sous-marine de Saint-Nazaire

Boulevard de la Légion d'Honneur - 44600 Saint-Nazaire

 

Ville de Saint-Nazaire

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Infos pratiques

Adresse

Boulevard de la Légion d'Honneur - 44600
Saint-Nazaire

Tarifs

Tarif adulte: 7 € Enfant (de 4 - 17 ans) : 3,50 € Gratuit : Enfant (- de 4 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mi-juillet à fin août

Le fort Suchet, dit du Barbonnet

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Le fort Suchet et ouvrage du Barbonnet. Source : ECPAD

Le fort Suchet, dit également du Barbonnet, fait partie de l'ensemble des fortifications pour contrer un éventuel envahisseur venant du col de Tende.

Situé dans la partie orientale des Alpes-Maritimes, le village de Sospel est lové au sud de la vallée verdoyante de la Bévera, en bordure du parc du Mercantour et de la vallée des Merveilles, à 15 km de Menton et de la Méditerranée. Le fort Suchet, dit également du Barbonnet, fait partie de l'ensemble des fortifications de la région constituant un dernier bastion avant la route de Nice pour contrer un éventuel envahisseur venant du col de Tende.

A 2 km au sud de Sospel, perché sur l'étroit piton rocheux du mont Barbonnet, le fort Suchet domine le village du haut de ses 847 m d'altitude. Édifié entre 1883 et 1886 dans le but de verrouiller les vallées de la Bévéra et du Merlanson, cet ouvrage trapu de type Séré de Rivières est de forme pentagonale, entouré d'un large fossé, et flanqué de trois caponnières.
Les travaux sont exécutés par le capitaine Azibert, dont le nom reste gravé sur la façade d'entrée du fort. Une caverne est creusée dans la roche afin d'accueillir un magasin à poudre en 1891. Puis, deux tourelles cuirassées en fonte dure élevées sur trois niveaux sont ajoutées à l'édifice en 1914. Fait rarissime, l'une de ces deux tourelles doubles de 155 mm type Mougin a été parfaitement conservée jusqu'à aujourd'hui.
Cette première construction est doublée par un ouvrage Maginot incrusté dans la roche au flanc de la montagne, construit de 1931 à 1935. Il s'agit d'un bloc d'artillerie contrôlant la vallée du Merlanson jusqu'au col de Castillon, doté d'une entrée et d'un casernement protégé par plus de vingt mètres de roc.

En juin 1940, la place est occupée par le 95e régiment d'artillerie à pied, qui résiste aux assauts italiens pour ne se rendre sur ordre qu'après l'armistice. Des visites guidées organisées en saison permettent de comparer les systèmes défensifs du fort Séré de Rivières du XIXe siècle et de l'ouvrage plus récent placé en grande partie sous terre.
Outre le fort Suchet et l'ouvrage Maginot installés sur le Mont Barbonnet, se trouvent à proximité de Sospel de nombreux ouvrages fortifiés, dont les deux plus remarquables ont pris une part active dans les combats de juin 1940.
Édifié de 1932 à 1936 sur la crête du mont Agaisen, cet ouvrage est l'un des maillons de la ligne Maginot, au coeur du secteur fortifié des Alpes-Maritimes. Doté dès son achèvement d'une puissante artillerie, l'édifice est composé de trois blocs bétonnés assis sur une infrastructure de galeries souterraines. Propriété de la ville de Sospel depuis 1964, il est aujourd'hui en cours de restauration, son annexe a été transformée en château d'eau. Des visites publiques sont organisées en saison, les groupes pouvant être accueillis tout au long de l'année sur demande. Site : perso.wanadoo.fr/agaisen/contacts.htm

L'impressionnant fort Saint-Roch est construit entre 1931 et 1933, et flanque l'ouvrage Maginot de l'Agaisen. Les quatre blocs en béton armé de l'édifice sont installés au-dessus d'un réseau de galeries creusées dans la roche desservant des locaux à vocation logistique. Atteignant parfois près de trente mètres de profondeur, cet ouvrage était conçu pour accueillir plus de deux cent soldats pendant trois mois. Le fort Saint-Roch est ouvert au public, et accueille une exposition permanente retraçant l'histoire de ses combats et de son édification, tout en mettant en exergue ses prouesses technologiques à l'époque de sa construction.

 

Accès à Sospel À 40 km de Nice par l'A 8 ( sortie n° 59 " Menton, Sospel " ), puis la D 2566.

Office de tourisme et d'animation de Sospel Le Pont-Vieux 06380 Sospel
Tél. 04.93.04.15.80 Fax 04.93.04.19.96
E-mail : infos@sospel-tourisme.com

 

Site de l'office de tourisme et d'animation de Sospel

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

06380
Sospel
04 93 04 15 80

Tarifs

Plein tarif: 5 € Tarif réduit: 3 € Groupe: 4 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Juillet et août: le mardi et samedi à 15h