Le fort de la Conchée

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Le fort de la Conchée. Source : www.hubert35.net

Ancré sur le rocher de Quincé,  c'est l'ouvrage du dispositif de protection de la cité malouine, il doit permettre de prendre à revers les navires ennemis, protéger St-Malo.

A la fin du XVIIe siècle, la France est opposée à la ligue d'Augsbourg. Avec ses alliés hollandais, le Prince d'Orange, devenu Guillaume III, Roi d'Angleterre, impose un blocus maritime au royaume de Louis XIV.

Au départ du port de Saint-Malo, les corsaires réalisent des prises spectaculaires en rompant l'encerclement anglo-hollandais. Devant la menace ennemie, le Roi Soleil décide d'aménager les îlots au large et charge Vauban, dès 1689, d'aménager un mur d'artillerie autour de cette position stratégique, l'entrée de la Manche.

Les îlots des Conchées s'étendent à deux miles nautiques au nord-ouest de Saint-Malo. Battu par les vents et courants, le fort de la Conchée est ancré sur le rocher de Quincé. Ouvrage du dispositif de protection de la cité malouine le plus éloigné du port, ce petit fort doit permettre de prendre à revers les navires ennemis tentés de bombarder Saint-Malo, en verrouillant une passe d'accès à la rade hors de portée des canons de Cézembre : " la passe aux Normands".

La construction de l'édifice débute en 1692 à partir de plans que Vauban confie à Siméon de Garangeau, nommé directeur des fortifications à Saint-Malo.

Le 27 novembre 1693, les Anglais s'emparent du fort en cours d'édification, mais échouent dans leur tentative de détruire la cité malouine à l'aide de la célèbre machine infernale, vaisseau bardé d'explosifs qui s'échoue sur les récifs avant d'atteindre les remparts de la ville. Considéré comme achevé en 1695, le fort résiste la même année à un nouvel assaut de la flotte anglaise, commandée par l'amiral Berkeley.

Sur une superficie de 1 600 m2, l'ouvrage se présente sous la forme d'un vaisseau de pierre aux formes arrondies, dissimulant des voûtes intérieures en virage. Les maçonneries des épais remparts ont été renforcées, pour consolider l'ouvrage face aux tirs ennemis, mais aussi de manière à protéger des assauts des vagues le modeste rocher soutenant l'édifice. Au niveau inférieur, une monumentale porte d'entrée, taillée dans la roche aux armes du Roi, offre un accès direct à une des salles basses du fort. Au niveau supérieur, des terrasses d'artillerie ont abrité des canons tirant à barbette (au-dessus du parapet grâce à la surélévation du terre-plein de l'ouvrage), ce qui permettait
aux artilleurs d'atteindre les navires ennemis à hauteur des coques.

A la fin du XVIIIe siècle est aménagé à l'intérieur de l'ouvrage un four à rougir les boulets de type Meusnier. Protégé des projectiles des assaillants par un soubassement en maçonnerie, disposant d'une voûte semi-circulaire assurant le chauffage des boulets par réverbération, ce four permettait de chauffer en continu plusieurs dizaines de boulets en une seule heure de temps. Il assurait également un rôle dissuasif à une époque qui ne connaissait pas encore les vaisseaux à coque blindée. En effet, la fumée d'un tel four, perçue par un navire ennemi, suffisait souvent à convaincre l'agresseur de reprendre le large.

Lors du second conflit mondial, le fort de la Conchée est investi par les troupes d'occupation, et utilisé comme cible d'entraînement par les batteries lourdes allemandes. Il subit de nombreux dégâts, notamment en 1943, lorsqu'un réglage de tir d'une de ces batteries endommage gravement le pignon sud de l'ouvrage et détruit les logements des officiers sur la terrasse.

En 1944, Saint-Malo est occupée par la garnison allemande du colonel von Aulok et abondamment bombardée par l'armée alliée à partir du 6 août. La ville est en grande partie détruite, les remparts du fort gravement endommagés, et tous les logis de l'ouvrage réduits à néant. Lorsque les troupes alliées reprennent possession du fort de la Conchée, l'ancienne machine de guerre désormais en ruine a perdu toute vocation défensive.

 

Le fort de la Conchée

Office de tourisme de Saint-Malo

Esplanade St-Vincent - 35400 Saint-Malo

Tél. 08 25 16 02 00

Fax. 02.99.56.67.00

e-mail : info@saint-malo-tourisme.com

 

Office du tourisme de Saint-Malo

Le fort de la Conchée

 

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Adresse

Esplanade St-Vincent - 35400
Saint-Malo
08 25 16 02 00

Le fort de Saint-Elme

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Le fort de Saint-Elme. ©ECPAD

Collioure est dominée par le fort de Saint-Elme, au sud du port du village.

 

A l'extrême sud des Pyrénées Orientales, la côte Vermeille borde la mer méditerranée, et s'adosse au massif des Albères à l'ouest. Blotti au fond d'une anse de cette côte rocheuse, le village de Collioure dispose d'un riche patrimoine monumental, qui mêle art religieux et architecture militaire.

Outre son château royal construit du XIIIème au XVIIIème siècle, et son église du XVIIème siècle au célèbre clocher phallique, Collioure est dominée par le fort de Saint-Elme, au sud du port du village. La construction du Fort Saint Elme, de 1538 à 1552, comme celui de Salses a permis à Charles Quint de protéger le royaume d'Espagne (Castille et Aragon) et donc de se battre contre la France en Italie (la république de Gênes étant un domino espagnol, de protéger le royaume des deux Sicile déjà espagnole) et de porter la guerre dans le nord de la France et en Bourgogne. Il faut rappeler que Charles Quint est l'arrière petit fils de Charles le Téméraire, c'est un prince bourguignon qui n'a qu'un seul but, reprendre Dijon (Duché de Bourgogne) occupé par Louis XI en 1477. Pour se battre au nord, il faut, en effet, être protégé au sud.

 

 


Saint Elme est le patron des marins et le fort est comme un bateau qui protège Collioure et Port-Vendres.

Sa forme en étoile préfigure également l'architecture de Vauban. Au milieu du XVIème siècle, Charles Quint fait édifier une redoute fortifiée entourant le donjon médiéval, qui ne résiste cependant pas à Turenne. Celui-ci prend le fort en 1642, après plusieurs semaines de siège et permet aux défenseurs de sortir "balles en bouche et bannières aux vents", c'est-à-dire avec les honneurs de la guerre. Après le rattachement de Collioure au Royaume de France par le traité des Pyrénées en 1659, Vauban inspecte le dispositif défensif de la région, et renforce l'ouvrage en faisant bâtir des casernements protégés par des douves.


Le fort Saint-Elme est à nouveau aménagé à la fin du XVIIIème siècle, et désormais doté d'une citerne d'eau potable, et d'un réseau de souterrains jugé capable de résister aux assauts d'artillerie. Pris par les Espagnols en décembre 1793, il est aussitôt assiégé par les troupes françaises conduites par le général Dugommier.

Située sur une crête dominant le fort, une batterie, qui sera transformée en redoute en 1844, témoigne aujourd'hui de ce siège qui s'achève en mai 1794 par la victoire des Français qui reprennent Collioure et ses ouvrages défensifs.

 

Le fort Saint-Elme est une propriété privée depuis 1913, qui a été réquisitionnée en 1942 par les troupes d'occupation et pillé en 1944, lors de leur départ. Inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1927, l'ouvrage est ouvert au public.

 

Office du Tourisme de Collioure

Place du 18 juin 66190 Collioure

Tél. 04.68.82.15.47

Fax 04.68.82.46.29

e-mail : contact@collioure.com

 


Accès À 30 km de Perpignan par la N 114.

 

 

Site de l'office du Tourisme de Collioure

 

Fort Saint Elme

 

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Adresse

66190
Collioure
Tél. 04.68.82.15.47Fax 04.68.82.46.29

Tarifs

Tarifs individuels : Gratuit pour les moins de 12 ans. RSA, chômeurs (présentation carte) : 2€. Jeunes et étudiants : 3€. Adultes : 6€. Pass intersites : 4€ Handicapé individuel : Gratuit sur réservation Tarifs groupes (mini 10 personnes) : 30 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours, du 1er avril au 30 septembre : de 10H30 à 19H00 (visite guidée l'après-midi). Du 1er octobre au 11 novembre :de 14H30 à 17H00

Les forts de l'Esseillon

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Fort d’Esseillon vu depuis la via ferrata du Diable à Aussois. © Savoie Mont Blanc / Desage

Dominant la vallée de l'Arc sur deux kilomètres en amont de Modane, le contrefort rocheux de l'Esseillon, muraille naturelle d'une centaine de mètres de haut, barre l'accès à la vallée de la Hte-Maurienne et au col du Mont-Cenis...

En 1815, le congrès de Vienne condamne la France à restituer la Savoie au Roi de Piémont-Sardaigne, allié de l'Autriche. Victor-Emmanuel Ier utilise en partie la confortable indemnité de guerre versée par les Français pour fortifier la barrière des Alpes, et interdire ainsi le passage de l'armée française vers l'Italie.

Le verrou glaciaire permettant l'accès au Piémont n'étant plus défendu depuis la destruction en 1796 par Napoléon de la forteresse de Brunetta de Susa, le choix est fait de renforcer la protection des voies entre la France et l'Italie au niveau du site de l'Esseillon.

Dominant la vallée de l'Arc sur deux kilomètres en amont de Modane, le contrefort rocheux de l'Esseillon est une muraille naturelle d'une centaine de mètres de hauteur qui barre l'accès à la vallée de la Haute-Maurienne et au col du Mont-Cenis, entre la Savoie et Turin. Dès 1817, des terrassements sont effectués afin de mettre à nu la roche destinée à accueillir les futurs ouvrages. Au coeur du site grandiose des montagnes de la Haute-Maurienne, ce gigantesque chantier d'édification d'une véritable cité militaire est confié à un jeune capitaine piémontais, Olivero.

Formé au système de défense autrichien, il met en pratique les théories du marquis de Montalembert, général d'artillerie français du XVIIIème siècle : les forts sont conçus de manière à barrer la route à l'ennemi suivant une ligne de défense perpendiculaire à sa progression. Cinq ouvrages sont ainsi élevés, l'évasement de la vallée mettant l'ensemble hors de portée de l'artillerie ennemie qui viendrait à s'installer sur les sommets alentours. Baptisés de prénoms des membres de la famille royale de la Maison de Savoie, ces forts aux murs épais se flanquent réciproquement par des tirs croisés. Ils composent un ensemble architectural majestueux qui remplit efficacement jusqu'en 1860 son rôle dissuasif sur le chemin du Mont-Cenis, porte de l'Italie.

A cette date, marquée par le rattachement de la Savoie à la France, les bouches à feu percées dans les murailles des forts, en majorité tournées vers la France, sont désormais inutiles. Les défenses de l'Esseillon sont aménagées par les Français, de manière à contrer des envahisseurs venant désormais de l'Est.

Plus tard, en 1871, le percement du tunnel ferroviaire de Fréjus reporte les éléments de défense frontalière dans la vallée à hauteur de Modane. Dépouillés de tout intérêt stratégique, affaiblis par l'avènement de l'obus, ces imposants ouvrages froids et isolés perchés à plus de mille cinq cent mètres d'altitude voient désormais leur vocation réduite à l'accueil de bataillons disciplinaires, ou à l'enfermement de prisonniers. Ils ne connaissent l'épreuve du feu qu'à l'occasion des combats du second conflit mondial.

Elevé de 1818 à 1828, le fort Victor-Emmanuel constitue la pièce maîtresse du système de défense de l'Esseillon. Accroché sur le bord d'une falaise à mille trois cent cinquante mètres d'altitude, l'ouvrage se décompose en une succession parallèle de huit bâtiments à double niveau, dont deux sont consacrés aux batteries de canons. Un pont dormant prolongé d'un pont-levis métallique offre un accès à la porte d'entrée, qui permet d'accéder au bâtiment de commandement accueillant l'état-major, aux casernements de la troupe, et à des bâtiments à vocation logistique, dont deux puits alimentant la garnison en eau.

Les plans de feux du fort sont orientés vers le village d'Avrieux et la route royale reliant Chambéry à Turin, certaines embrasures permettant également de flanquer les abords de la Redoute Marie-Thérèse. Une voie carrossable bordée de pierres saillantes serpente au coeur du fort, et facilite le déplacement des batteries. A l'arrière de l'ouvrage, un dédale d'escaliers et de galeries voûtées favorise également le passage des canons. Côté sarde, le fossé est flanqué par des caponnières, ouvrages détachés de l'escarpe.

En 1833, une prison est édifiée, notamment aux fins de retenir des libéraux italiens au sein de ses murs. Voué à servir de base de départ d'une éventuelle offensive, le fort est conçu pour accueillir une garnison de mille cinq cent hommes, servant trente-cinq canons. Véritable lieu de vie, il abrite notamment un hôpital et une chapelle. En juin 1940, il est au centre du dispositif de défense du 281ème régiment d'artillerie, avant d'être utilisé par les Italiens, qui y enferment des Résistants français à partir de 1943. Tout au long de l'hiver 1944, le fort Victor-Emmanuel est la base arrière du 6ème bataillon de chasseurs alpins opérant contre les troupes allemandes retranchées au Mont-Cenis. Certains accès au fort restent aujourd'hui dangereux, et sont actuellement consolidés dans le cadre d'un programme de restauration de l'ensemble de l'ouvrage.

Edifié de 1819 à 1830, le fort Marie-Christine est le fort le plus haut perché du dispositif, dominant l'ensemble de ses mille cinq cent mètres d'altitude. Ouvrage typique de la fortification perpendiculaire chère au marquis de Montalembert, débarrassé de ses bastions, cet ensemble hexagonal présente toujours une face perpendiculaire à l'ennemi. Voués à la défense du versant nord de la vallée, le fort et ses vingt canons assuraient un flanquement efficace des forts Charles-Albert et Charles-Félix, ainsi que de la route menant à Aussois.

Ceinturé d'un mur précédé d'un fossé à l'Est, et d'une falaise vertigineuse à l'Ouest, le fort comprend trois niveaux : un rez-de-chaussée occupé par des pièces à vocation logistique, un premier étage destiné au logement des troupes, et un niveau supérieur, terrasse couverte percée d'embrasures à canons. La porte d'entrée est protégée par un pont basculant placé sous le feu des créneaux de fusillade des postes de garde. Autour de la cour centrale, des casemates surmontées de voûtes pouvaient accueillir jusqu'à cent cinquante hommes. A l'origine, un passage sécurisé vers le fort Charles-Albert était assuré par un long bâtiment bas, aujourd'hui disparu.

Entièrement rénové, le fort Marie-Christine offre aujourd'hui aux visiteurs de nombreux attraits, outre son évident intérêt historique et patrimonial. Lieu d'hébergement et de gastronomie, il abrite un gîte d'étape et un restaurant. Centre d'animations, il constitue depuis 1987 la cinquième porte du Parc National de la Vanoise, et offre aux amateurs d'escalade un bel éventail de voies utilisables, pour alpinistes débutants ou confirmés.

Protégée au nord par le gouffre de l'Arc, à l'ouest par le ravin du nant Sainte-Anne, la redoute Marie-Thérèse est le seul ouvrage du dispositif de défense de l'Esseillon bâti sur la rive gauche de la vallée de l'Arc. Edifiée entre 1819 et 1825, cette redoute située sur la commune d'Avrieux a pour mission de barrer la route royale du Mont-Cenis.

A portée des canons du fort Victor-Emmanuel, depuis l'autre versant du gouffre, l'ouvrage se présente sous la forme d'un fer à cheval irrégulier, la branche ouest ayant été allongée pour battre la porte d'entrée et le pont-levis faisant face à la France. Destinée à accueillir une garnison de deux cent hommes, la redoute Marie-Thérèse s'organise autour de deux niveaux de casemates voûtées placés autour d'une modeste cour centrale. Au niveau supérieur, on peut remarquer des embrasures triples, qui permettaient d'accueillir chacune un canon et deux fusils. Une galerie de fusillade enterrée dans la contrescarpe du fossé garantissait une efficace défense rapprochée. L'approvisionnement en marchandises est dans un premier temps assuré par un système de câbles tendus au-dessus du ravin de l'Arc, et reliant l'ouvrage au fort Victor-Emmanuel. Puis, en 1850, une étroite passerelle suspendue au-dessus du vide rompt l'isolement de la redoute, en la reliant aux ouvrages situés sur le versant opposé des Gorges de l'Arc : ce pont du Diable était desservi par un chemin abrité, et contrôlé par un corps de garde.

La même année, un pont tournant commandé par un fortin distant de cinquante mètres de la redoute est édifié, de manière à protéger le passage de la route d'accès au fort.

En juin 1940, la redoute est occupée par le 281ème régiment d'infanterie, puis après l'armistice par les troupes italiennes et allemandes jusqu'en septembre 1944. Actuellement en cours de restauration, une partie de l'ouvrage est aujourd'hui accessible à la visite. Suspendus au-dessus de cent mètres de vide, les visiteurs les plus intrépides peuvent notamment apprécier la vue imprenable sur les gorges de l'Arc qu'offre le pont du Diable. Cette passerelle détruite en 1940 a été reconstruite en 1989 dans le cadre de l'ouverture du site d'Esseillon au tourisme culturel et sportif, et constitue de nos jours un des points de départ du parcours d'escalade de la via ferrata.
Achevé en 1827, cet ouvrage constituait, à l'instar du fort Marie-Christine ( épouse de Charles-Félix ), une petite unité destinée à interdire l'accès du chemin reliant Aussois à Modane. Dressé au-dessus de la falaise à l'ouest, il était accessible par l'est via une rampe en terre conduisant à une porte monumentale construite en pierres taillées, et tournée vers le fort Victor-Emmanuel.

A l'arrière de l'ouvrage, un cimetière, connu sous le nom de cimetière sarde, accueillait les défunts de l'ensemble du site de l'Esseillon.

Lors du rattachement de la Savoie à la France en 1860, les accords passés entre Napoléon III et Cavour, Premier ministre de l'Italie naissante, prévoient la destruction intégrale de l'ensemble fortifié de l'Esseillon. Cependant, le fort Charles-Félix est le seul ouvrage anéanti sur ordre de l'Empereur, après trois de jours de tir destructeurs. La fréquentation du fort est aujourd'hui fortement déconseillée, du fait de hauts risques d'éboulement de ses murs. Entre le fort Marie-Christine et le fort Victor-Emmanuel, les ruines du fort restent cependant admirables depuis la route, laissant deviner l'ancien donjon entouré d'une enceinte en étoile.

En 1832, des travaux d'édification d'un dernier fort sont amorcés. En effet, le système de défense constitué par les quatre ouvrages existants laisse une brèche au nord du village d'Aussois. Relié par une tranchée au fort Marie-Christine perché à la même altitude, le fort Charles-Albert est ainsi destiné à compléter l'ensemble du dispositif, en verrouillant les accès au nord du site de l'Esseillon. L'ouvrage reste cependant inachevé lorsque les travaux sont interrompus en 1834. Aujourd'hui, seules les ruines de deux petits bâtiments de garnison et la base d'une tour veillent sur la vallée d'Aussois.

 

Le fort de l'Esseillon

Office de tourisme d'Aussois Maison d'Aussois 73500 Aussois

tél. 04.79.20.30.80

fax. 04.79.20.40.23

e-mail : info@aussois.com

 

Visites

Les ouvrages ouverts au public peuvent aujourd'hui être découverts à l'aide de visites guidées. La nouvelle vocation du dispositif de défense de l'Esseillon est également valorisée par de nombreux parcours touristiques aux thèmes variés. Boucles " Nature " permettant de découvrir la richesse botanique et faunistique de la région, itinéraires de découverte à pied ou en raquettes via un réseau de sentiers, parcours d'escalade pour les plus sportifs, chantiers de restauration des ouvrages en saison pour les plus laborieux : de nombreuses possibilités sont offertes pour découvrir les forts de l'Esseillon comme les alentours de cet ensemble fortifié unique en France.

 

Accès

Depuis Chambéry ( 107 km ), Grenoble ( 145 km ), Lyon ( 220 km), Genève ( 200 km ), ou Turin ( 110 km ), par les autoroutes alpines A 43 ou A 41 ( sortie Modane ). Depuis Modane ( 7 km ), gare ferroviaire internationale, par la D 215.

 

Site de la maison d'Aussois

 

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Infos pratiques

Adresse

73500
L'Esseillon
tél. 04.79.20.30.80Fax. 04.79.20.40.23

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

La citadelle de Saint-Tropez

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La citadelle de Saint-Tropez. ©ECPAD

Depuis plus de 400 ans, la Citadelle de Saint-Tropez couronne la ville.

C'est en 1602 que l'ingénieur Raymond de Bonnefons qui a en charge les fortifications provençales entreprend la construction d'une grosse tour caractéristique des fortifications de côte des XVIe et XVIIe siècles. Sa construction voulue par Henri IV s'inscrit dans un programme de mise en défense de la côte afin de se prémunir contre une éventuelle attaque espagnole. Dans les années 1620-1630, la grande enceinte est achevée. Durant les siècles suivants, la forteresse fait l'objet de nombreux travaux qui visent soit à entretenir l'existant, soit à améliorer el système défensif et les conditions de vie de la garnison.

Elle reste un élément important des défenses provençales jusqu'en 1873, date à laquelle elle est déclassée, ses remparts n'étant plus suffisamment efficaces depuis que l'obus a remplacé le boulet.

Achetée par la ville à l'Etat en 1993, la Citadelle fait depuis cette date l'objet d'un important programme de restauration et de valorisation. Le site est classé dans son ensemble au titre des Monuments historiques depuis 1995.

C'est en 2013 que le musée d'histoire maritime a ouvert ses portes après une importante campagne de restauration du donjon. Le musée qui raconte l'histoire des marins tropéziens sur toutes les mers du monde, met en valeur l'héritage précieux de générations de pêcheurs et surtout marins du commerce, qui ont, siècle après siècle, façonné le Saint-Tropez d'aujourd'hui.

La Citadelle de Saint-Tropez est l'un des sites les plus visités de la région Provence-Alpes-Côte-D'azur.

 

www.facebook.com/citadellesainttropez

 

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Infos pratiques

Adresse

1, montée de la Citadelle - 83990
Saint-Tropez
04 94 97 59 43

Tarifs

3,00€ (tarif unique). Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans et détenteurs de la carte ICOM (sur présentation d'un justificatif).Visite guidée sur réservation 04 94 97 59 43

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er octobre au 31 mars : de 10h à 17h30 (dernière entrée à 17h00).Du 1er avril au 30 septembre : de 10h à 18h30 (dernière entrée à 18h00).

Fermetures annuelles

Fermé le 1er janvier, les 1er et 17 mai, le 11 novembre et le 25 décembre.

Le fort de Cormeilles

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Façade bâtiment du fort de Cormeilles. ©Jean-Noël Lafargue

1870 - Le fort de Cormeilles a pour mission de verrouiller la presqu'île d'Argenteuil, zone de cultures maraîchères indispensable à un éventuel nouveau siège de Paris.

Après la défaite de la guerre de 1870 face à l'Allemagne, la France se trouve amputée de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine. Elle est également condamnée à payer cinq milliards de francs-or d'indemnités de guerre, et ne possède plus aucune défense sur ses frontières orientales. D'autre part, les progrès techniques accomplis par l'artillerie depuis 1858 (chargement par la culasse et rayures des canons) ont augmenté considérablement sa portée et sa précision : les fortifications existantes, dont celles de Paris, sont désormais complètement dépassées.

Le gouvernement d'Adolphe Thiers réagit énergiquement à cette situation, et charge le général Raymond Séré de Rivières d'établir un rapport sur la défense de la France. Le nouveau plan de défense de Paris comprend la construction d'une ceinture de quarante-trois ouvrages, éloignés de six à huit kilomètres de la ceinture de 1841. Le budget prévu de quatre cent millions-or sera dépassé de trente-trois millions !

Le fort de Cormeilles est considéré comme prioritaire, les Prussiens ayant utilisé la Butte du Parisis comme observatoire et position d'artillerie en 1870. Il a pour mission de verrouiller la presqu'île d'Argenteuil, zone de cultures maraîchères indispensable à un éventuel nouveau siège de Paris, et de protéger l'accès au val de Montmorency, et à la route et la voie ferroviaire vers Pontoise et Rouen, en croisant ses feux avec le fort de Montlignon.

Il est construit de 1874 à 1878, pour un coût de 3,3 millions-or, ce prix comprenant l'achat des terrains et les travaux de construction par des entreprises de travaux publics sous le contrôle du Génie.

Le fort affecte la forme d'un trapèze irrégulier, dont le fossé long de 1,2 kilomètre est battu par trois caponnières.

Fort de la première génération (à massif central et à batterie haute), il possède deux fronts tournés vers l'attaquant, et deux flancs vers Paris, de manière à économiser des terrassements, et pour faciliter une éventuelle reprise du fort. A l'origine, l'entrée du fort est protégée par une grille suivie d'une fosse battue par deux créneaux de fusillade, aujourd'hui comblée. Un pont roulant permettait de franchir l'obstacle, en s'escamotant à gauche à l'aide d'un treuil.

Le pavillon des officiers était protégé par un massif central, comportant sept caves à canon abritant des mortiers destinés à battre les pentes de la butte non visible de la crête d'artillerie. La garnison de l'ouvrage comptait trente-six officiers, plus d'un millier d'hommes, et vingt-quatre chevaux de trait pour l'artillerie. Ce fort étant l'un des premiers construits de la ceinture édifiée par Séré de Rivières, il sert de témoin, et ses plans sont diffusés dans les chefferies du Génie à titre d'exemple.

Dès 1855, il est cependant dépassé en raison de la crise de l'obus-torpille. Les ingénieurs militaires modifient les éléments constitutifs de nombreux ouvrages de type Séré de Rivières, mais celui de Cormeilles ne bénéficie d'aucun programme de modernisation.

Lors du premier conflit mondial, il sert de dépôt, et de batterie anti-aérienne contre les Zeppelins venus bombarder Paris.

Durant la brève campagne de 1940, les pièces d'artillerie de l'ouvrage ouvrent le feu, et abattent notamment plusieurs avions ennemis. Occupé par les troupes allemandes, l'édifice sert de dépôt de munitions pour la Kriegsmarine, et abrite désormais des batteries antiaériennes de 20 mm Flack en lieu et place des anciens canons de 75 mm.

Libéré par les FFI de la région, le fort est ensuite utilisé comme prison pour y enfermer des prisonniers de guerre, des collaborateurs, et des trafiquants du marché noir. Le dernier officier allemand quitte le lieu en 1955, et la prison ferme en 1956. En 1967, l'ouvrage est affecté au 23ème régiment d'infanterie de marine, et accueille un centre d'initiation commando qui fonctionnera de façon permanente jusqu'à la dissolution de ce régiment au début des années quatre-vingt, notamment pour de nombreuses unités de réserve. Cédé par le ministère de la défense au Conseil régional d'Ile-de-France, le fort est aujourd'hui géré par l'association des amis du fort de Cormeilles, actuellement à la recherche d'objets et de documents relatifs à l'ouvrage, de manière à enrichir les collections d'un musée militaire dont l'installation au coeur du fort est à l'étude.

 

Le fort de Cormeilles

Les amis du fort de Cormeilles

1, Route stratégique 95240 Cormeilles-en-Parisis

Tél. 06.80.92.48.57

E-mail : jean-pierre.mazier@wanadoo.fr

 

Visites : L'association des amis du fort de Cormeilles organise des visites guidées de l'ouvrage

chaque premier dimanche du mois à quinze heures.

 

Accès à Cormeilles-en-parisis

Par la route : à quarante kilomètres de Paris par l'A 115 en direction de Cergy-Pontoise via Franconville

(sortie n°2 Ermont-Cernay, Franconville, Sannois).

Par le RER : la gare SNCF de Cormeilles est reliée par une navette à la gare RER (A) de Sartrouville

aux heures de pointe, et à la gare RER (C) de Montigny-Beauchamps toute la journée.

Par le train : à un quart d'heure de la gare Saint-Lazare, direction Pontoise ou Mantes-la-Jolie.

 

Fort de Cormeilles

 

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Infos pratiques

Adresse

1, Route stratégique 95240
Cormeilles-en-Parisis
Tél. 06.80.92.48.57

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites guidées de l'ouvrage chaque premier dimanche du mois à quinze heures.

Les forts de la rade de Cherbourg

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Le fort de Querqueville. Photo ECPAD

Le système défensif du port de Cherbourg s'articule autour de plusieurs ouvrages fortifiés présentant un intérêt historique exceptionnel.

Au coeur des mille cinq cent hectares de la plus grande rade artificielle de France, le système défensif du port de Cherbourg s'articule autour de plusieurs ouvrages fortifiés, navires de guerre à jamais pétrifiés présentant un intérêt historique exceptionnel.

L'inspection des défenses de la baie de Cherbourg par Louis XIV en 1786 marque le début du renforcement de la protection des côtes. Au cours du XIXème siècle, les ouvrages édifiés sont adaptés aux évolutions de l'artillerie, toujours plus puissante.

Lors du second conflit mondial, une partie du dispositif est opérationnelle, et chargée de verrouiller un point de passage stratégique vers la Grande-bretagne et les ravitaillements alliés. Lorsque Cherbourg tombe le 30 juin 1944, les installations portuaires ont subi d'importants dégâts, comme en témoignent les nombreux impacts de balles et d'obus qui marquent à jamais les pierres de granit.

 

Le fort de Querqueville

Dès 1787, les fondations du fort de Querqueville sont coulées sur l'emplacement d'un modeste fortin semi-circulaire datant de la guerre de Sept ans. L'édification du fort est interrompue avant l'achèvement de l'ouvrage, lorsque le passage des navires est décalé d'un kilomètre vers l'est.

Le fort de Querqueville, contraint d'effectuer des tirs lointains donc imprécis, voit sa vocation stratégique considérablement réduite. Les travaux engagés sont tout de même achevés en 1795, et donnent naissance à un ouvrage se présentant sous la forme d'un hémicycle casematé, ouvert sur une cour centrale, et fermé par une caserne à deux niveaux.

Côté terre, la batterie semi-circulaire de cinquante-trois casemates est défendue par un bastion détaché de l'ouvrage.

Au milieu du XIXème siècle, un polygone d'artillerie est implanté aux abords du fort. Il sert de champ de tir aux canonniers de la Marine, avant d'accueillir en 1895 une caserne vouée au logement de troupes coloniales. Des batteries de côte de gros calibres sont élevées aux deux extrémités de l'ouvrage vers 1879.

Une base aéronavale voit le jour en 1925 à proximité du fort, d'où s'envolent pendant la campagne de 1940 des appareils qui tenteront en vain de s'opposer à l'avancée des troupes ennemies dans le Cotentin. Le fort accueille plus tard l'Ecole de Sécurité de la Marine Nationale. La terrasse du fort, les alvéoles du premier étage, le front bastionné avec ses saillies, ses rentrants, et ses douves, ont souffert lors des bombardements de la Seconde Guerre mondiale.

Cependant, le fort de Querqueville est sans nul doute l'ouvrage le mieux conservé de la rade de Cherbourg, et est régulièrement ouvert à la visite lors des journées du patrimoine.

 

Le fort de Chavagnac

Vers 1784, le Comte de Chavagnac réalise des sondages des eaux profondes de la rade de Cherbourg pour étudier la future implantation de la grande digue, et découvre plusieurs îlots rocheux. Plus tard, les ingénieurs militaires du milieu du XIXème siècle utilisent une de ces barres rocheuses pour ancrer un ouvrage défensif à proximité de la passe de l'ouest de la rade.

Elevé à partir de 1854, le fort de Chavagnac est un édifice de forme triangulaire aux angles arrondis, destiné à croiser ses feux avec la batterie ouest de la pointe de la digue. Il reçoit des coupoles tournantes cuirassées, puis est renforcé par un parapet en maçonnerie et un mur brise-lames. Comme tous les principaux ouvrages fortifiés de la rade, il est bétonné à la fin du XIXème siècle, puis électrifié. Le fort est aujourd'hui laissé à l'abandon, et ne peut être admiré que depuis la mer.

Les pierres assemblées d'une première batterie élevée à la fin du XVIIIème siècle ne résistent pas aux assauts dévastateurs d'une violente tempête en 1808. Presque entièrement reconstruit à partir de 1811, le fort du centre s'organise autour d'un phare ceinturé par des casernes et des bâtiments à vocation logistique.

Ouvrage de forme elliptique, il dispose d'une terrasse dominant deux niveaux de casemates, et dissimule une vaste cour intérieure. A l'origine, le niveau de feu supérieur, batterie à ciel ouvert, permettait de tirer à barbette (au-dessus du parapet grâce à la surélévation du terre-plein).

Cependant, la hauteur de l'ouvrage est réduite à la fin du XIXème siècle, suite aux progrès de l'artillerie. Le phare est détruit, la cour centrale bétonnée, et deux casernes extérieures sont construites. Sous l'occupation allemande, les troupes ennemies aménagent l'ouvrage, et y installent une puissante garnison servant des pièces d'artillerie destinées à défendre les passes de l'ouest et de l'est. De cette époque où il a connu l'épreuve du feu, le fort du centre a conservé jusqu'à aujourd'hui un poste de direction de tir avec ses portes blindées, un monte-charge acheminant les munitions jusqu'aux poste de tirs, et un canon de 37 mm dans son encuvement. En état de dégradation avancée, le fort n'est pas accessible au public.

 

Les forts dits de l'ouest et de l'est.

Achevés au milieu du XIXème siècle, les forts dits de l'ouest et de l'est s'élèvent au-dessus des flots à l'extrémité des digues encadrant la rade de Cherbourg. A l'origine, ils se présentent sous la forme d'ouvrages à trois niveaux de feu, dont deux sont casematés.

Ces deux ouvrages sont construits autour d'une cour circulaire, et surmontés de deux étages de casemates surplombés par une batterie à ciel ouvert, avec parapet en terre enveloppé d'une chemise en brique. Les rez-de-chaussée sont voués au logement de la garnison, et renferment également des magasins à poudre. Bétonnés à la fin du XIXème siècle, ils assurent la défense des côtes lors de la campagne de 1940. Menacée par la rapide avancée ennemie, l'armée française fait sauter le 18 juin 1940 la batterie de marine installée au sein du fort de l'est, entraînant ainsi la destruction de l'ensemble de l'ouvrage, dont il ne reste aujourd'hui que quelques blocs de béton.

 

Le fort de l'île Pelée

Elevé à partir de 1779 sur un amas rocheux à l'emplacement d'un ancien fortin, le fort de l'île Pelée est voué à renforcer la défense de la passe est de la rade de Cherbourg. L'ingénieur Pierre-Jean de Caux, directeur des fortifications de Basse Normandie, supervise les travaux d'édification, et fait réaliser un ouvrage concentrant de nombreuses bouches à feu dans un espace restreint, s'inspirant en cela des théories d'architecture militaire du marquis de Montalembert.

Hémicycle irrégulier aux formes arrondies pour offrir moins de prise aux tirs ennemis, le fort est articulé autour d'une cour centrale, et compte à l'origine deux niveaux. Au rez-de-chaussée sont disposés des bâtiments destinés à l'entrepôt de vivres et des munitions, protégés par une porte d'entrée monumentale desservie par une rampe d'accès. Au niveau supérieur, des batteries casematées sont prêtes à ouvrir le feu sur les assaillants. L'ensemble est surmonté d'une terrasse retranchée derrière un parapet crénelé.

Les progrès de l'artillerie de la fin du XIXème siècle nécessitent un réaménagement du fort. Il est bétonné et voit disparaître ses créneaux désormais inefficaces. Un petit port protégé par deux épis en maçonnerie et doté d'un plan incliné en granit est ajouté devant l'ouvrage. Longtemps lieu d'enfermement pour détenus politiques, le fort de l'île Pelée est modernisé par les troupes d'occupation allemandes, qui installent une centrale électrique au sein de ses murs. A l'origine reliés à la terre ferme via un promontoire rocheux, l'île Pelée et son fort ne sont pas ouverts à la visite, seuls les remparts de l'ouvrage pouvant être contemplés depuis les flots.

 

Cité de la mer et Le Redoutable

L'ancienne gare maritime transatlantique de Cherbourg est un fleuron de l'architecture des années trente. Construite en béton armé à partir de 1928 par l'architecte René Levavasseur, en collaboration avec les ingénieurs Chalos et Fleury, elle arbore une exceptionnelle décoration intérieure de style Art Déco due aux ateliers de Marc Simon. Inaugurée en 1933 par le Président de la République Albert Lebrun, la gare est partiellement détruite par les Allemands en 1944.

Elle accueille aujourd'hui la Cité de la mer, vaste espace de découverte de l'aventure humaine dans les grands fonds marins. Proposant des salles d'exposition permanente consacrées à l'exploration des océans, la Cité de la mer accueille également le tout premier sous-marin français à propulsion nucléaire, Le Redoutable. Lancé en 1967 à l'arsenal de Cherbourg, ce SNLE (sous-marin nucléaire lanceur d'engin) y est revenu en 1990 pour y être démantelé, et privé de la tranche contenant la chaufferie nucléaire.

Installé au flanc du bâtiment du pavillon des expositions permanentes, les visiteurs peuvent désormais le parcourir de la poupe à la proue, guidés par un commentaire diffusé dans des écouteurs individuels ( en langues française ou anglaise), et bercés par des ambiances sonores reconstituant la vie des sous-mariniers. Les visiteurs à mobilité réduite bénéficient d'un accès à l'ancienne machine de guerre, où une borne interactive est mise à leur disposition pour découvrir le submersible.

 

Renseignements

Office de Tourisme Cherbourg Cotentin

56 Quai de Caligny  - 50100 Cherbourg-Octeville

tél. 0805 320 200

e-mail est contact@ot-cotentin.fr

Site internet : www.encotentin.fr

 

Cité de la mer Gare maritime transatlantique

50100 Cherbourg-Octeville

tél. 02.33.20.26.26

fax. 02.33.20.26.27

Site de la Cité de la mer de Cherbourg

 

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Adresse

56 quai de Caligny 50000
cherbourg
0805 320 200

Horaires d'ouverture hebdomadaires

ouvert toute l’année

Site Web : www.encotentin.fr

Navarrenx

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Navarrenx. Vue sur l'entrée Saint-Antoine. Source : http://jerome.jauffres74.free.fr

Au coeur des Pyrénées-atlantiques, Navarrenx s'éleve dès 1316 au rang de bastide. Elle est la première cité bastionnée sur le sol du futur Royaume de France...

Capitale de la pêche au saumon, ville étape sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, Navarrenx est également la première cité bastionnée sur le sol du futur Royaume de France. Au coeur des Pyrénées-atlantiques, au sud-ouest de la plaine béarnaise, Navarrenx est élevée dès 1316 au rang de bastide. Après l'assaut des troupes espagnoles de Charles Quint qui s'emparent de la ville en 1523, Henri II d'Albret, roi de Navarre, décide de renforcer la protection de la rive droite du gave d'Oloron. De 1538 à 1546, des travaux de fortification sont menés par les maîtres maçons béarnais François Girard et Arnaud de Mirassor, selon des plans conçus par l'ingénieur architecte italien Fabricio Siciliano.

Moins d'un siècle avant la naissance de Vauban, Navarrenx est ainsi transformée en place forte moderne bastionnée "à l'italienne", sur le modèle de la citadelle de Lucas en Toscane. Dans un second temps, l'élévation d'une poudrière permet de stocker jusqu'à 25000 livres de poudre : construction carrée d'un peu plus de neuf mètres de côté, elle est ceinturée à l'origine par un mur dont une partie du tracé reste visible au sol. Cette enceinte aujourd'hui disparue, l'épaisseur des murs (1,4m), et la faible hauteur du bâtiment (6 m) devaient empêcher les tirs directs des assaillants.

Les fortifications sont éprouvées dès le règne de Jeanne d'Albret lors des guerres de religion, où la garnison commandée par le baron d'Arros résiste victorieusement à un siège de trois mois, en 1568. La place est à nouveau aménagée au XVIIIème siècle, notamment par la construction de la porte Saint-Antoine édifiée par l'ingénieur De Salmon sur les ruines d'une ancienne église. Orientée vers l'Espagne, elle doit son nom à une chapelle accueillant les pèlerins, détruite lors de la construction des remparts. Dotée de trois arcades massives, elle est commandée par un pont-levis, dont on peut encore observer le passage des chaînes. Au XIXème siècle, des travaux de voirie conduisent à la destruction de l'ancienne porte Saint-Germain, orientée vers la France.

L'enceinte fortifiée de Navarrenx a conservé au fil des siècles l'essentiel de son aspect. Elle dessine un polygone renforcé à chacun de ses cinq angles par un bastion. Deux sur cinq sont pourvus de galeries à contremine, tandis qu'un glacis et des ouvrages de terre renforcent la place à l'est, en avant du fossé. Plusieurs casernes ont été élevées à l'intérieur de l'enceinte pour installer la garnison, l'une d'entre elles accueillant désormais le syndicat d'initiative. Du haut des remparts, par exemple depuis la plate-forme à créneaux surplombant la porte Saint-Antoine, une agréable vue s'offre aux regards sur la chaîne pyrénéenne et, en contrebas, sur les arches du pont de Navarrenx (XIIIème siècle).

 

Navarrenx

Office du tourisme de Navarrenx L'Arsenal

Rue Saint-Germain 64190 Navarrenx

tél. 05.59.66.14.93

fax. 05.59.66.54.80

e-mail : navarrenx@tourisme-bearn-gaves.fr

 

Visites

Les 1818 mètres de pourtour de la place sont libres d'accès. Sur les murs de la ville sont apposés des plaques signalétiques bilingues (français-anglais) retraçant l'historique de chaque bâtiment. Les renseignements pour les visites guidées peuvent être obtenus auprès de l'office de tourisme intercommunal de Navarrenx

 

Accès A 80 km de Bayonne via Peyrehoarde et Escos par l'A 64/E 80 (sortie n° 6 Peyrehoarde), puis la D 936 et la D 115.

A 40 km de Pau via Tarsacq, Noguères, et Mourenx, par la D 2, la D 281, puis la D 111. A 60 km de Saint-Jean-Pied-de-Port par la D 933 en direction de Sauveterre-de-Béarn, puis la D 936.

A 6 km de Gurs par la D 947 et la D 936.

 

site portail commun aux quatre cantons du Béarn des Gaves

 

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Adresse

64190
Navarrenx
tél. 05.59.66.14.93Fax. 05.59.66.54.80

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Le fort de l'Infernet

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Le fort de l'Infernet. Source : ECPAD

Culminant à 2 380 m, le fort de l'Infernet est un élément de l'ensemble de forts et batteries construits autour de Briançon à partir de 1874.

Juché sur un piton qui culmine à 2380 mètres, le fort de l'Infernet a été bâti pour suppléer les anciens ouvrages dont la vocation défensive s'amenuisait au fur et à mesure des progrès de l'artillerie. C'est un élément de l'ensemble de forts et batteries construits autour de Briançon à partir de 1874, dans le cadre du programme dit "système Séré de Rivières". Ce fort vise, tout comme le fort de la croix de Bretagne, à fermer la frontière avec l'Italie en commandant la vallée à distance.

Edifié de 1876 à 1878, le fort se caractérise par une disposition en demi-cercle de canons et une enceinte assurant une protection minimale. Il coiffe un sommet dont l'aplanissement artificiel fut la cause de glissements de terrain. La garnison de deux cent dix hommes et officiers était logée dans une caserne casematée protégée des coups dangereux par la masse du cavalier d'artillerie. Les douze canons de 138 et 155 mm étaient installés sur les plates-formes de ce cavalier et de la batterie de la cour inférieure, orientés vers le Pampinet, le Gondran et le col de l'Izoard.

Le 21 et le 23 juin 1940, les deux sections de mortiers de 280 mm Schneider (lieutenant Miguet), installées sur la pente au sud du fort, neutralisèrent la batterie cuirassée italienne du Chaberton qui tirait sur Briançon. Cet ensemble fortifié a donc rempli efficacement son rôle dissuasif, puisque le bruit des canons retentissait pour la première fois depuis deux siècles.


Le fort de l'Infernet

05100 Briançon

 

Office briançonnais du tourisme
Tél. 04.92.21.08.50 Fax 04.92.20.56.45
E-mail : office-tourisme-briancon@wanadoo.fr

 

Site de l'Office briançonnais du tourisme

Site de La fortification Séré de Rivières

 

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Adresse

05100
Briançon
04 92 21 08 50

Le fort de la croix de Bretagne

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Le fort de la croix de Bretagne. Source : ECPAD

Le fort de la croix de Bretagne a été construit à la fin du XIXe siècle pour protéger les frontières des vallées françaises des Alpes, menacées par l'Italie.

Le fort de la Croix de Bretagne fait partie des trois forts détachés prévus par le Comité de Défense pour la réorganisation de la défense de Briançon, après l'apparition de l'artillerie rayée. Construit de 1876 à 1879, c'est un parfait exemple de la nécessaire adaptation de l'architecture militaire aux reliefs les plus tourmentés. Il est complété par la position de la Grande Maye, destinée à empêcher le contournement de la position des Gondrans et protéger les frontières des vallées françaises des Alpes, menacées par l'Italie.

Le fort, construit tout en longueur, est protégé par de courtes tours carrées. Il occupe une crête inclinée qui culmine à 2 016 mètres et s'étage sur plusieurs niveaux desservis par une route intérieure en lacets. Il offre une vue dégagée sur la fort des Têtes et le Mont Prorel. La garnison de quatre cent quatre-vingt-seize hommes logeait dans une caserne casematée à deux niveaux et un pavillon d'officiers. Le bâtiment B également casematé et découvert sur deux faces, était occupé par une écurie pour quarante chevaux, une infirmerie pouvant accueillir dix malades et une boulangerie.

Approuvé le 25 juillet 1879, l'armement comportait sept pièces de 155, cinq de 138, quatre mortiers répartis sur des plates-formes d'artillerie et douze canons. La plus importante, au sommet du fort, tirait sur le plateau des Gondrans. Maintenu en service jusqu'en 1940, le fort appartient toujours au domaine militaire.

 

Site de l'Office briançonnais du tourisme

 

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Adresse

05100
Briançon
04 92 21 05 27

La redoute des Salettes

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Fort des Salettes vu de Briançon. Source : ©MOSSOT - License Creative Commons - Libre de droit

Imaginé par Vauban dès sa première visite en 1692, elle se situe au dessus de la ville haute sur les premiers lacets qui mènent à la Croix de Toulouse.

La ville de Briançon, verrou sur la Durance, n'a pas échappé à la sagacité du maréchal de Vauban.

Il dote la ville d'une citadelle et fortifie la ville en installant des points de défense sur les hauteurs, telle la redoute des Salettes qui inaugure une tradition de fortification qui voit s'implanter de nouveaux éléments de défense jusqu'à 2500 m aux XIXe et XXe siècles.

 

Vauban à Briançon : fortifier la ville "à la moderne".

Projet des ouvrages en 1692.

Le site lui paraît difficile à aménager car entouré de toutes parts de hauteurs dominantes : "On ne peut rien imaginer de plus inégal, ce sont des montagnes qui touchent aux nues et des vallées qui descendent aux abîmes..." (Vauban en 1692).

La ville est déjà protégée par une enceinte bastionnée rudimentaire, conçue entre 1689 et 1691 par Hue de Langrune, ingénieur en place. Trop proche de la courtine médiévale, elle est dépourvue d'ouvrages extérieurs. À ses yeux, "la nouvelle enceinte de la place ayant été faite en vue de sauver des insultes des Barbets et non pour soutenir un siège réglé...", il reste tout à faire.

Le 21 novembre 1692, il établit son projet des ouvrages à faire à la ville et au château de Briançon. Il demande la réalisation de deux demi-lunes, ainsi que d'une fausse braie au front d'Embrun.

Cet ouvrage, rendu obligatoire par la forte déclivité, est une sorte de gradin au tracé bastionné placé en contrebas qui permet d'obtenir des feux beaucoup plus rasants, donc plus efficaces. Il prescrit divers aménagements : approfondir les fossés, consolider les courtines, placer des corps de garde, faire des embrasures, traverses et poternes, voûter la porte, construire des poudrières.

Pour épargner aux habitants le logement des gens de guerre, il projette la construction de casernes. Vauban s'inquiète aussi des problèmes d'adduction d'eau, les sources alimentant la ville venant toutes de l'extérieur. Il demande l'approfondissement du puits de la place d'Armes. Vauban s'interroge sur un projet d'importance pour le château, puis y renonce. D'une part, il craint de ne pas obtenir les fonds nécessaires et d'autre part, Briançon, alors loin de la frontière, est couverte par d'autres places fortes.

Contrôler l'avancée des travaux et adapter les projets.

Mémoire de 1700.

Lors de son second voyage à Briançon, Vauban inspecte les travaux et rédige un nouveau mémoire, daté du 24 août 1700, prenant en compte la perte de la place forte de Pignerol : "Les considérations de cette place sont fort accrues depuis le rasement de Pignerol" (Vauban en 1700).

Il imagine un agrandissement de la ville sous la porte d'Embrun, pour pouvoir y loger tous les bâtiments militaires que l'exiguïté de la ville ne permet pas d'implanter à l'intérieur des remparts (projet restant sans suite). Il prescrit l'édification d'un pont sur la Durance, la réalisation d'une route pour le Montgenèvre, l'occupation du plateau des Têtes et la construction d'une redoute sur la montagne des Salettes. Il rédige 99 articles concernant le château pour finalement conclure "qu'on ferait beaucoup mieux d'abattre totalement cette mauvaise et vieille médaille... et de le rebâtir tout de neuf".

La lenteur des travaux conduit les ingénieurs en place à s'autoriser des modifications qui suscitent la colère de Vauban, en particulier le projet d'une contregarde, à propos de laquelle il écrit en 1704 : "Je vois une espèce de fausse braie ou chemin couvert... dont il n'a pas été mention jusqu'à présent dans le projet général... je vois avec surprise que le sieur Guillyn s'en est donné à coeur joie en ajoutant retranchant ou réformant ce qui lui a plu... si j'étais plus jeune je m'offrirais d'aller de temps en temps redresser cela sur les lieux."

Tenir les hauteurs

Projets pour le château Vauban donne cette description du château de Briançon lors de son premier voyage en 1692 : "Le château est assis sur un rocher fort élevé au-dessus de la ville, naturellement escarpé..., sa vieille enceinte n'a que deux pieds et demi d'épaisseur, elle n'est point terrassée... les quatre tours sont assez bonnes (...) Il n'y a dans le château (...) qu'une grosse et vieille tour carrée de trois étages qui servent de magasins et d'arsenal, (...) un corps de garde, une citerne petite et assez mauvaise, deux ou trois vieux communs prêts à tomber en ruine, dix vieilles chambres de casernes et six de modernes, point de puits ni de latrines, une très mauvaise porte qui n'a ni planchette ni pont-levis..."

Vauban fait donc renforcer ce qui existe et ordonne des aménagements : une deuxième citerne, des latrines, des souterrains.

La redoute des Salettes

Vauban, dans son premier projet, propose la création d'une redoute à mâchicoulis sur la montagne du Poët. L'ouvrage est destiné à empêcher les ennemis de s'emparer de cette position qui a un commandement important sur la ville et le château. Il est fort probable que Vauban ait repris une proposition de l'ingénieur Delabat, datant de janvier 1692.

En février 1704, il se plaint que les travaux ne sont pas encore commencés. Ils ne débuteront qu'en 1709, deux ans après la mort de Vauban, sous la direction de l'ingénieur Tardif, et se prolongeront jusqu'en 1712.

L'ouvrage se présente comme une tour réduit, entourée d'un fossé et d'une contrescarpe munie d'une galerie à feux de revers. Son originalité réside dans le fait que l'accès à la galerie n'est possible que par l'intermédiaire d'un souterrain partant du réduit. La tour elle-même est un bâtiment carré à pans coupés, à deux niveaux, couvert d'une toiture pyramidale. L'accès se fait par le premier étage à l'aide d'une passerelle enjambant le fossé.

La galerie à feux de revers, voûtée en berceau, interdit à l'ennemi le franchissement du fossé intérieur. Sous la monarchie de Juillet, cette redoute sera transformée en fort par l'adjonction d'une enveloppe bastionnée, de six casemates de type Haxo et d'une poudrière. La tour sera renforcée par un toit terrasse et mieux dotée en artillerie.

Continuer l'oeuvre de Vauban : protéger la nouvelle frontière.

La fin du règne de Louis XIV est marquée par la guerre de Succession d'Espagne, de 1701 à 1714, où, une nouvelle fois, la France s'oppose à une partie de l'Europe.

La région de Briançon devient le territoire d'affrontements franco-savoyards.

En 1713, le traité d'Utrecht met fin en partie au conflit. Malheureusement, il s'avère désastreux pour le territoire des Escartons. La frontière, jusqu'alors située bien au-delà des monts, est déplacée au col de Montgenèvre, au pendant des eaux.

La France perd le Val Cluson, la Varaïta et une partie du Val de Suse, et reçoit en échange l'Ubaye. La ville devient alors une zone frontalière qu'il est nécessaire de protéger. La construction d'une véritable barrière de forts commence sous la Régence, en juillet 1721, et se poursuit pendant treize étés sous le règne de Louis XV. Claude François Bidal, marquis maréchal d'Asfeld, émule et successeur de Vauban, commandera les travaux en qualité de directeur général des fortifications de France. En renforcement des fortifications de la ville et de la redoute des Salettes, sept ouvrages "à la Vauban" seront bâtis autour de la ville : les forts des Trois-Têtes, du Randouillet, Dauphin, d'Anjou, la redoute du Point du Jour, la Communication Y et le pont d'Asfeld.

 

La redoute des Salettes
Route de l'Italie 05100 Briançon
Tél. : 04.92.21.08.50 Fax : 04.92.20.56.45
Les visites sont animées par les guides conférenciers du service du patrimoine



Ville de Briançon - Service du Patrimoine Porte de Pignerol

05100 Briançon
Tél : 04 92 20 29 49 Fax : 04 92 20 39 84

E-mail : patrimoine@mairie-briancon.fr

 

Le Club du Vieux Manoir restaure et anime les Forts des Salettes et du Château, propriétés de la Ville pendant la période estivale.
Ancienne Abbaye du Moncel

60700 Pontpoint

Tél : 03 44 72 33 98

 

Site de l'Office briançonnais du tourisme

 

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Adresse

05100
Briançon
04 92 21 08 50

Tarifs

Plein tarif: 6-7 € Tarif réduit: 4,50-5,50 € Gratuit : Enfant de moins de 12 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 18 au 30 juin et du 1er au 18 septembre: le mercredi, jeudi et vendredi de 11h à 18h. Du 1°Juillet au 31 Août: tout les jours sauf le dimanche, de 11h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé du 18 septembre au 18 juin