Le Centre National et Musée Jean Jaurès

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Intérieur du Musée. ©Office de Tourisme de Castres

Enfant du pays, chantre du socialisme, tribun d'exception, Jean Jaurès est assassiné à la veille de la Première Guerre mondiale.

La ville de Castres consacre un musée à Jean Jaurès, enfant du pays né en 1859, chantre du socialisme, tribun d'exception, pacifiste convaincu, assassiné par Raoul Villain le 31 juillet 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale.

Au coeur de la Ville de Castres, est implanté le Centre National et Musée Jean Jaurès. Cet établissement a pour vocation la présentation des activités et de l'oeuvre de Jean Jaurès, en assurant en même temps des travaux de recherche et d'animation autour des idées et thèmes fondamentaux des XIXe et XXe siècles.

Histoire

Ouvert en février 1988 et inauguré le 16 novembre de la même année par François Mitterand, Président de la République, il doit sa naissance à la Ville de Castres qui a souhaité mettre en valeur la richesse du fonds Jaurès du musée créé en 1954, afin de mieux faire connaître celui qui fût tout à la fois grand penseur, tribun, journaliste, écrivain et homme politique. Le concours précieux de la Société d'Etudes Jaurésiennes, présidée par Madame Madeleine Rébéroiux, et l'aide efficace de nombreux spécialistes et historiens ont permis de créer un ensemble culturel cohérent, rigoureux et moderne.

Les collections

Le rez-de-chaussée abrite les expositions temporaires (entrée gratuite) traitant de sujets divers se rapportant à la période 1880-1914 (économie, société, vie quotidienne, culture) ou mettant en valeur des artistes régionaux ou présentant une question d'actualité. Il comprend un coin repos, un coin bar et un comptoir de vente où le public peut acquérir actuellement des cartes postales, des affiches et des publications sur et autour de Jean Jaurès.

Le premier étage s'ouvre sur le musée (entrée payante) qui présente de façon chronologique et thématique la vie du grand tribun :
37 panneaux, 6 vitrines et deux bornes vidéo mettent en valeur des documents et objets divers. Des bustes, des statuettes, des ouvrages internationaux sur Jean Jaurès, des peintures, des moulages, des outils d'ouvriers sont aussi exposés.

Le deuxième étage est composé d'une salle de conférence équipée de matériel audiovisuel pour la projection de films, de diapositives et pour l'organisation de colloques, débats, séminaires (capacité d'accueil : 50 personnes).

Le troisième étage est affecté à la conservation, la consultation, la recherche et la documentation: livres, revues, journaux, archives, sont mis à la disposition de tous ceux qui le désirent et plus particulièrement des étudiants, journalistes et chercheurs. Bibliothèque de musée, les ouvrages sont consultables sur place et ne peuvent être prêtés. On y trouve au premier chef tout ce qui a été écrit par et sur Jean Jaurès et tous les textes publiés de son vivant, mais aussi des manuscrits, des photographies, un très riche fonds iconographique et de très nombreux journaux et revues dont La Dépêche de 1887 à 1914, La Petite République de 1893 à 1903, La Revue de l'Enseignement Primaire de 1904 à 1914, etc.

Le centre de documentation et de recherche possède de nombreux opuscules intéressants et rares ainsi que des collections importantes Le Mouvement Socialiste (1899-1914), l'Encyclopédie Socialiste de Compère-Morel (1912-1921), les comptes rendus sténographiques de tous les congrès socialistes de 1900 à 1920, les documents essentiels édités par la deuxième internationale, etc.

 

Centre National et Musée Jean Jaurès

2 place Pélisson - 81100 CASTRES

Tél. 05 63 62 41 83 - Fax : 05 63 50 39 02

e-mail : jaures@ville-castres.fr

 

Service des publics des musées

Hôtel de Ville - B.P. 406

81108 CASTRES Cedex

Tél. : 05.63.71.59.28

Fax : 05.63.71.59.26

E-mail : jb.alba@ville-castres.fr

 

Ville de Castres

Les amis des musées de castres

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Infos pratiques

Adresse

2 place Pélisson - 81100
CASTRES
Tél. 05 63 62 41 83Fax : 05 63 50 39 02 Service des publics des muséesHôtel de Ville - B.P. 40681108 CASTRES CedexTél. : 05.63.71.59.28Fax : 05.63.71.59.26E-mail : jb.alba@ville-castres.fr

Tarifs

Expositions temporaires : gratuitEntrée du musée Jaurès : 2 € (TR : 1,00 €)Billet groupé musées Goya/Jaurès/Centre d'art contemporain : 3,50 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

10h00 - 12h00 / 14h00 - 18h00Du 1er octobre au 31 mars :10h00 - 12h00 / 14h00 - 17h00Juillet - Août :ouvert tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Les 1er janvier, 1er mai, 1 novembre, 25 décembre et le dimanche du 1er novembre au 31 mars

Musée d’Histoire Locale «Mémoire de la Ville»

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Détail de la collection de figurines napoléoniennes. Source : Mairie de Rueil-Malmaison

Souvenirs des sièges de Paris, de la Première Guerre mondiale et de la Résistance, le musée de Rueil-Malmaison mêle histoire locale et histoire nationale.

Située à huit kilomètres à l'ouest de Paris, dans le département des Hauts-de-Seine, Rueil-Malmaison est une ville qui déploie ses 1472 hectares en pente douce, des hauteurs du Mont Valérien et des coteaux de Buzenval jusqu'aux bords de Seine au nord.

À deux pas de l'Église, l'ancienne mairie de style Second Empire, copie de celle de Fontainebleau, construite en 1868 à l'initiative de Napoléon III en pierres de taille et briques rouges, accueille le Musée d'Histoire de la ville.

Ce musée, inauguré en 1982, retrace l'histoire de l'évolution d'un petit village de la région parisienne, de Charles le Chauve à nos jours.

Les noms de ceux qui ont présidé à l'édification du bâtiment figurent sur une plaque commémorative dans l'escalier d'honneur. Dans le hall, des plaques rendent hommage aux Rueillois victimes de la Première Guerre mondiale, aux victimes de l'Occupation.

Le fonds est constitué essentiellement par les collections de la Société Historique de Rueil-Malmaison, enrichies par des dons ou prêts de particuliers et par un apport des archives municipales. Une maquette et des documents originaux d'Armand du Plessis, duc de Richelieu, les vestiges archéologiques de la résidence mérovingienne de Childebert, les témoignages relatifs à la garnison de Gardes Suisse, les souvenirs du passé impérial de Rueil-Malmaison, l'attribution des armes de la ville - un "N" rappelant Napoléon Ier et un "H" en souvenir de la reine Hortense, mère de Napoléon III - par le décret du 1er septembre 1869, mettent en exergue l'importance des lieux tout au long de l'histoire politique de la France.

Dans la salle Empire, le visiteur peut admirer une collection unique de 1600 figurines peintes à la main, achetées par la Société Historique et la Ville, représentant la Grande Armée, un résumé de la société française et européenne à l'heure napoléonienne : Maréchaux, Officiers généraux, aides de camp, Garde impériale, Garde de Paris, Chasseurs, Lanciers et Cuirassiers, artilleurs et Grenadiers, Régiments Suisses etc. Des lettres de Maréchaux tels Jourdan, Lefebvre ou Victor et un diaporama complètent la présentation.

La salle Docteur Launay, historien local, est consacrée aux événements de la guerre franco-prussienne de 1870. Les panneaux et vitrines insistent sur les combats de Malmaison en octobre 1870 et ceux de Buzenval le 19 janvier 1871 où 4000 homes sont tués pendant la bataille. Une veste de Garde National de 1870 côtoie des souvenirs trouvés sur le champ de bataille et de nombreux documents : estampes et journaux du siège de Paris, caricatures de Trochu, plan de la bataille de Malmaison imprimé à Berlin, des photographies de la ville et de ses alentours en 1870, une reconstitution de la Défense de la Porte de Longboyau (21 octobre 1870) d'après le tableau d'Alphonse de Neuville, les oeuvres d'Henri Régnault, des lieutenants-colonels de Rochebrune et de Montbrisson et du marquis de Cariolis d'Espinousse. Cette collection ouvre sur les conflits du XXe siècle. Tickets de rationnement, objets artisanaux des tranchées évoquent la Première Guerre mondiale, le Fanion du bataillon de résistants "Marianne" rend hommage aux victimes de la guerre 39-45.

 

Musée d’Histoire Locale «Mémoire de la Ville»
Ancienne mairie - 6, rue Paul Vaillant Couturier
92500 Rueil-Malmaison
Tél. : 01.47.32.66.50 - Fax : 01.47.32.12.58

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Infos pratiques

Adresse

6 rue Paul Vaillant Couturier - 92500
Rueil-Malmaison
Tél. : 01.47.32.66.50Fax : 01.47.32.12.58

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours, sauf le dimanche et jours fériés, de 14h30 à 18h00VisitesEntrée libreVisite commentée sur demandeProjection « Mon vieux Rueil – Les bords de Seine » les lundis et jeudis après-midi

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle au mois d’août

Musée Militaire du Périgord

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©Musé Militaire du Perigord-JR-Courbin-2002

Musée centenaire fondé par les vétérans de 1870, présentant l’histoire militaire locale au sein de la grande région Aquitaine grâce à des collections exceptionnelles (plus de 13 000 objets exposés).

Ouvert depuis 1911, il est dédié à la mémoire des Périgourdins et de leurs familles qui y ont déposé, depuis cette époque, armes, uniformes et souvenirs de toutes sortes, en complément de dons de l’État et de dépôts d’autres musées. Les collections évoquent la mémoire des combattants de la région, à toutes les époques, dans leur vie quotidienne, leurs engagements, qu’ils aient été soldats de métier ou simplement appelés sous les drapeaux, en la situant dans le cadre global de l’histoire militaire de la France.

Du Moyen Age à l’époque actuelle, les objets et documents présentés sont le plus souvent rares, remarquables, émouvants ou simplement pittoresques et proviennent autant de personnages célèbres (Daumesnil, Bugeaud …) que de simples soldats. Vous trouverez au Musée Militaire du Périgord, plus de 15 000 objets militaires.
Les conflits de 1914/1918, 1939/1945, Indochine, Algérie ont apporté leur lot de souvenirs, parfois remis par l’Etat comme les canons et mitrailleuses, prises de guerre sur l‘ennemi d’alors, mais aussi et toujours par les combattants eux-mêmes ou leur famille.

Et le flot ne tarit pas puisque ces dernières années, des souvenirs d’ex Yougoslavie ou de la guerre Du Golfe ont été inscrits à l’inventaire du musée. La présentation permanente des collections au public, s’accompagne d’expositions annuelles consacrées à un thème historique, tout en accordant également une assistance à l’organisation de manifestations locales organisées par diverses collectivités par le biais d’un service de conseil et de prêts d’objets.

Un effort particulier est exercé dans le domaine de l’éducation par un accueil des classes gratuit et accompagné sur des thèmes choisis par les enseignants. L’établissement est, depuis sa création, toujours géré par les membres bénévoles de l’Association du Musée Militaire des Gloires et Souvenirs du Périgord qui ont en charge la présentation et l’entretien des collections, organisent les expositions et assurent les visites guidées.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

32 rue des Farges - 24000
Périgueux
05 53 53 47 36

Tarifs

Plein tarif : 5€ / Réduit : 3€ (groupe + 10 personnes, personnel du Ministère de l'Intérieur ou des Armées, adhérents Université du Temps Libre de Périgueux) / Gratuit pour les enfants de moins de 18 ans et les groupes scolaires

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au samedi de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Dimanches et jours fériés, sauf demande particulière pour les groupes

Musée Saint-Remi de Reims

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Escalier d'honneur - Extrait de la visite virtuelle en 360°. ©Office de Tourisme de Reims

Situé dans l'ancienne abbaye royale, le Musée renferme une des plus importantes collections d'histoire militaire de la France.

Installé dans l'ancienne abbaye royale de Saint-Remi, écrin de la Sainte-Ampoule classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en 1991, le Musée Saint-Remi, consacre une partie de ses collections à l'histoire militaire de la France, de la conquête romaine à la capitulation allemande de mai 1945.

Le corps de bâtiment, construit à la fin du XIIe siècle a été remanié des XVIIe et XVIIIe siècles. La façade à fronton ainsi que le remaniement de l'escalier d'honneur, où figure un portrait de Louis XV en costume de Sacre, sont l'oeuvre de l'architecte Louis Duroché. Le monument a été endommagé par les bombardements de 1916.

Des restaurations successives ont permis de transformer les locaux d'hôpital civil et musée d'art, d'histoire et d'archéologie à partir de 1978.

La salle d'histoire militaire a été inaugurée en 1989. Elle retrace de manière chronologique, en plus de six-cent pièces, le passé militaire de la ville - qui est aussi celui de la France -, du Haut Moyen-Âge à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le musée consacre des vitrines aux régiments de Champagne, à la bataille de Valmy ou à celle de Reims (dernière victoire de Napoléon Ier, le 13 mars 1814).

La Restauration figure en bonne place avec la collection de casques et cuirasses de la Maison militaire du Roi lors de la parade militaire de Charles X au moment de son sacre. Plusieurs vitrines sont consacrées au Second Empire, une à la guerre franco-prussienne de 1870. Armes, pièces d'équipement et d'uniformes voisinent avec les mannequins des Voltigeurs de la Garde.

Parmi les oeuvres majeures de cette époque, le visiteur appréciera les tableaux d'Edouard Detaille (1848-1912) : La Charge du 9e cuirassier à Morsbronn (Reischoffen) et un fragment central du Panorama de la Bataille de Rezonville.
Le premier, exposé au Salon de 1874, a été acheté aux Etats-Unis en 1988.

Il retrace un épisode emblématique de la guerre de 1870 au cours duquel deux escadrons de tête du 9e Cuirassier chargent dans la Grande Rue du village de Morsbronn afin de retarder l'attaque allemande.
 

Musée Saint-Remi

53, rue Simon - 51100 Reims

Tél.: 03.26.85.23.36 - Fax : 03.26.82.07.99

 

Office du tourisme de Reims

2, rue Guillaume de Machault - 51100 Reims

Tél.: 03.26.77.45 - Fax : 03.26.77.45.27

e-mail : TourismReims@netvia.com

 

Accès Parc de stationnement (à moins de 100 m. Devant la Basilique Saint-Rémi) Bus (2 lignes de bus urbains : lignes A et F, arrêts Saint-Rémi) Accueil des handicapés

 

Horaires Le musée est ouvert tous les jours de 14h00 à 18h30 en semaine et de 14h00 à 19h00 les samedis et dimanches Fermeture le 1er janvier, le 14 juillet, les 1er et 11 novembre, le 25 décembre

 

Tarifs Accès gratuit le premier dimanche de chaque mois Gratuité pour les enfants, les scolaires, les étudiants, les appelés Formule privilégiée : Billet commun au Musée Saint-Remi, Musée des Beaux-Arts, Musée de la Reddition, Chapelle Foujita, Ancien Collège des Jésuites, Planétarium

 

Office du tourisme de Reims

 

 

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Infos pratiques

Adresse

53 rue Simon 51100
Reims
Tél. : 03.26.85.23.36

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du lundi au vendredi de 14h à 18h30.Le samedi et le dimanche de 14h à 19h.

Fermetures annuelles

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1er et 11 novembre et 25 décembre.

Musée Clemenceau

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Georges Clemenceau a vécu dans cet appartement de trois pièces sur jardin avec vue sur la tour Eiffel, durant 35 ans, jusqu’à sa mort le 24 novembre 1929. Devenu musée, ce lieu est resté tel qu’il était le jour de la mort du « Père la Victoire ». Au premier étage, une galerie documentaire expose de nombreux objets retraçant la vie et l’œuvre de Georges Clemenceau : portraits, photos, livres, journaux et manuscrits, mais aussi le célèbre manteau et les guêtres qu’il portait lors de ses visites au front pendant la Première Guerre mondiale.

Georges Clemenceau s’installa rue Franklin, dans le 16ème arrondissement, en 1895, peu de temps après le scandale de Panama à la suite duquel, calomnié, il perdit son siège de député. Il vivra dans ce modeste appartement de trois pièces sur jardin avec vue sur la tour Eiffel, durant trente-cinq ans jusqu'à sa mort le 24 novembre 1929. 

Clemenceau ne quittera jamais cet appartement, même quand il exercera, par deux fois, les fonctions de Président du Conseil – d’abord comme ministre de l’Intérieur, entre octobre 1906 et juillet 1909, puis comme ministre de la Guerre, entre novembre 1917 et janvier 1920 - refusant à chaque fois d'habiter dans les palais officiels, ne souhaitant pas « vivre en meublé », selon ses propres termes.

C’est dans cet appartement que le général Mordacq vint lui annoncer la fin de la guerre.

« A 5h45, je recevai la nouvelle que l’Armistice était signé. Je me précipitai aussitôt chez Clemenceau . j’y arrivai vers 6 heures. Je trouvai le Président dans sa chambre, éveillé et levé. Il n’avait pas dû dormir beaucoup car, lui aussi, comme tous les bons Français, se demandait si décidemment, cette fois, c’était bien la fin du long cauchemar. Dès que je lui eu annoncé la bonne nouvelle, il me prit dans ses bras et m’y serra longuement. Très émus tous les deux, nous restâmes ainsi plusieurs minutes sans pouvoir parler » …. 

Général H. Mordacq, « L’Armistice du 11 novembre 1918, récit d’un témoin », Paris, Librairie Plon, 1937, p.78-84

A la mort de Clemenceau, l’appartement fut transformé en musée et conservé dans l’état. Le visiteur peut toujours y admirer les nombreux témoignages reflétant le goût de son célèbre occupant non seulement pour la Grèce antique, mais aussi pour l’Extrême-Orient, de même que la trace de ses amitiés nouées avec les artistes les plus novateurs de son temps (Monet, Manet, Rodin, etc….).

Une galerie documentaire au premier étage est adjointe au musée, quelques années après, retraçant la vie incroyablement riche de cette personnalité aux multiples facettes : médecin, maire de Montmartre, député et journaliste, ministre, Président du Conseil, anticlérical farouche, écrivain, collectionneur, ….

Quatre-vingt-six ans après la mort de Clemenceau, la Fondation a entrepris un premier chantier de restauration dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre. Cette première tranche, regroupant la restauration du cabinet de travail et le vestibule de l’appartement du Tigre, répond à une exigence scrupuleuse dans la restitution fidèle des pièces telles que Clemenceau les avait connues jusqu’à sa mort, exigence répondant à l’objet même de la Fondation du musée. Les travaux de restauration du cabinet de travail et du vestibule auront duré cinq mois pour redonner tout son lustre au décor cher à Clemenceau.

Aujourd’hui, le musée a rouvert ses portes avec le plaisir d’y retrouver ses visiteurs de plus en plus nombreux.

 

Sources : ©Musée Clemenceau
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Infos pratiques

Adresse

8 rue Benjamin Franklin 75116
Paris
Tel. : 01 45 20 53 41

Tarifs

- Plein tarif 6€ (audioguide inclus)- Jeunes de 12 à 25 ans : 3€ (audioguide inclus)- Gratuité pour les - de 12 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au samedi de 14h à 17h30

Fermetures annuelles

Jours fériés et le mois d’août

Musée du Fort de la Pompelle

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Vue extérieure du Fort de la Pompelle. Source : http://patrimoine51.forum-actif.net/ ©Guy PEINTURIER

Clef de voûte de la défense de la ville de Reims et lieu de combats acharnés entre 1914 et 1918, le Fort de la Pompelle abrite un musée.

Le Fort de la Pompelle se trouve à 5 km de Reims. Classé monument historique, ce haut lieu de la guerre 1914-1918 est le seul fort resté aux mains des Alliés durant les combats et qui a permis la défense de Reims.

Le Fort de la Pompelle s'étend sur 2,31 hectares. Il a été édifié de 1880 à 1883 pour soutenir les forts principaux de Witry-les-Reims, Nogent-l'Abbesse, Berru, Brémont, Saint-Thierry, Fresne et Montbré, qui constituent la ceinture défensive de Reims.

Les travaux sont effectués, sous la direction d'officiers du Génie, par une compagnie disciplinaire. Les casemates, prévues pour loger normalement 11 officiers, 16 sous-officiers et 250 hommes, ainsi que les murailles, en granit de l'Est, sont recouvertes d'une couche de terre crayeuse de quatre mètres d'épaisseur.

L'approvisionnement en eau est assuré par un puits profond de quarante-huit mètres. L'armement, démonté en 1913, correspond aux préconisations de l'état-major. Il se compose de dix pièces d'artillerie (six canons de 155 mm modèle 1881 du système Bange et quatre canons de 138 mm) de rempart et de huit pièces de flanquement.

Durant les quatre années de guerre, 180 régiments, dont deux brigades spéciales russes en 1916 et des bâtiments fluviaux de la Marine nationale postés embossés (amarrés) sur le canal entre Sept-Saulx et Courmelois, se succèdent pour défendre le Fort de la Pompelle et Reims. Les bombardements allemands, incapables de venir à bout des défenseurs, bouleversent complètement le site.

Le Fort de la Pompelle en effet, désarmé lors du commencement de la guerre, est pris sans combat par les troupes allemandes le 4 septembre 1914 mais reconquis, le 24 septembre 1914, par le 138e régiment d'infanterie, dans le sillage des victoires de la Marne. Le 1er corps d'armée du général Mazillier ne libère la zone de l'emprise allemande qu'en 1918.

Abandonné pendant quarante ans, les ruines du fort sont mises en vente en 1955. La Fédération Nationale André Maginot se porte acquéreur et le cède ensuite à la ville de Reims en 1968.

Les collections du musée évoquent, au moyen de documents originaux, la vie quotidienne dans les tranchées de même que les âpres combats pour la défense de la cité des sacres : armes, équipements, pièces d'uniformes et d'artillerie, mannequins, etc.

La salle consacrée à l'artillerie de tranchée présente notamment des canons de 75 français et de 77 allemands ainsi que les souvenirs du corps expéditionnaire russe en Champagne et ceux de l'aviation de chasse française. Une série unique au monde de 560 coiffes de l'armée impériale allemande renforce le caractère exceptionnel du site.

Le dispositif de défense de la ville de Reims se compose de plusieurs forts : Réduit de Chenay Fort de St Thierry Batterie de Loivre Fort de Brimont Batterie du Cran Fort de Fresnes Fort de Witry-les-Reims Ouvrages de la Vigie de Berru Fort de Nogent l'Abbesse Fort de La Pompelle Fort de Montbre

 

Musée du Fort de la Pompelle

N44 51500 Puisieulx

Bureaux de la conservation

Tél. : 03.26.85.23.36 - Fax : 03.26.82.07.99

 

Siège de l'Association de Gestion du Musée de la Pompelle

1, place Museux 51100 Reims

Tél. : 03.26.49.11.85

 

Accès

A 5 km de Reims sur la RN 44 en direction de Châlons-en-Champagne

 

 

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Infos pratiques

Adresse

N44 51500
Puisieulx
Bureaux de la conservation Tél. : 03.26.85.23.36 - Fax : 03.26.82.07.99

Tarifs

Entrée : 4 €Tarif réduit : 3 €pour les - de 25 anset + de 65 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er novembre au 31 mars: 10h à 17h. Du 1er avril au 31 octobre: 11h à 18h en semaine, 11h à 19h le week-end.

Fermetures annuelles

Fermé le lundi et du 24 décembre au 6 janvier

Musée international des Ballons - Château de Balleroy

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Une vitrine du musée. Source : Portail touristique Terre de Trésors

Ce musée international des ballons de Balleroy dans le Calvados est installé, depuis son inauguration en 1975 par son fondateur Malcolm S. Forbes, dans les anciennes écuries du site. Il présente l'histoire de l'aérostation de la Révolution à l'Entre-deux Guerres.

Le château de Balleroy, dont le plan a inspiré celui de Versailles, a été construit ex-nihilo, en 1631, par l'architecte François Mansart (1598-1666), à la demande du duc de Choisy. 

L'ingénieur a doté l'édifice du premier escalier suspendu de France. D'autres œuvres de maîtres tels Baudry, Delaroche, Géricault, Gros, Van Loo, ajoutent au brio des lieux qui tirent leur nom du comte Albert de Balleroy, un peintre animalier de talent, élève de Schmitz, qui a exposé au Salon de 1853 à 1870.

Le salon d'honneur comporte une série de portraits royaux de Juste d'Egmont couronnés par un plafond peint en trompe-l'œil réalisé par Charles de la Fosse.

Au cours de la rénovation intérieure, la salle à manger est pourvue de boiserie Régence provenant d'un hôtel particulier parisien.

La Bibliothèque de style anglais, installée vers 1850, comporte plus de 3600 ouvrages.

Le parc se partage entre des jardins romantiques réalisés en 1856 et des parterres à la française conçus d'après les plans d'André Le Nôtre et remaniés par Henri Duchêne au XIXe siècle.

La propriété est acquise en 1970 par le magnat de la presse, Malcolm S. Forbes (1919-1990).

L'homme est aérostier de réputation mondiale qui a établit six records du monde homologués de ballon gonflé à l'air chaud, et qui a été le premier à réussir la traversée des États-Unis d'est en ouest avec un seul ballon à air chaud. Il est, entre autre, membre du Conseil consultatif du Collège de la Marine de Guerre.

Il décide de créer le musée international des ballons dans sa nouvelle propriété. Le riche passionné constitue progressivement la collection, rassemblant des photographies, des maquettes, des dioramas, de véritables objets insolites et des documents uniques sur l'histoire de l'aérostation, en particulier sur leur rôle pendant

les sièges lors de la guerre de 1870.

 

Château de Balleroy - Musée des Ballons

F-14490 Balleroy

Tél. : 02.31.21.60.61 - Fax : 02.31.21.51.77

E-mail : reservation@chateau-balleroy.com

Château de Balleroy

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Infos pratiques

Adresse

14490
Balleroy
Tél. : 02.31.21.60.61Fax : 02.31.21.51.77

Tarifs

Individuel Musée-adultes : 4.27 € Enfants : 3.81 €Château-adultes : 5.35 €Enfants : 4.57 €Parc-adultes : 3.00 € Musée&Château-adultes : 6.86 €Enfants : 5.35 €Parc avec billet combiné : gratuit Groupe (20 personnes au minimum)Musée-adultes : 3.81 €Enfants : 3.35 €Château-adultes : 4.90 € Enfants : 4.12 €Parc-adultes : 3 €Musée&Château-adultes : 6.40 € Enfants : 4.90 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

- du 15 mars au 30 juin : 10h - 18h (fermé le mardi)- du 1er juillet au 31 août : Tous les jours de 10h à 18h- du 1er septembre au 15 octobre : 10h - 18h (fermé le mardi)- du 15 octobre au 24 décembreOuvert toute l'année sur réservation pour les groupes de 20 personnes mini.

Musée Lorrain - Palais Ducal de Nancy

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Façade du Musée Lorrain (ancienne entrée du Palais des Ducs de Lorraine). ©LOUIS54 - Creative Commons - domain public

Le Musée Lorrain invite le visiteur à découvrir la richesse de l'histoire de la Lorraine, de la Préhistoire au lendemain de la Première Guerre mondiale.

Au cœur de la Vieille Ville de Nancy, le Musée Lorrain s'ordonne autour du Palais Ducal et de l'église des Cordeliers. La partie la plus ancienne du palais a été entreprise par René II (1473-1508), le vainqueur de Charles le Téméraire, et poursuivie par ses successeurs, jusqu'au début du XVIIe siècle.

Aujourd'hui l'ensemble comprend, au premier étage, la galerie d'apparat des ducs de Lorraine, dite "Galerie des Cerfs" et, au rez-de-chaussée, une galerie voûtée ouverte sur le jardin.

Une porterie marque l'entrée sur la Grande Rue. Encore gothique d'architecture, elle est par son décor un des premiers témoins de la Renaissance dans l'Est de la France.

En 1850, la première salle du Musée Lorrain ouvre ses portes au public. Dès lors, le musée va s'agrandir pour compter aujourd'hui environ 4 500 m2 d'exposition, distribués sur plusieurs sites au coeur de la Vieille Ville. Ces bâtiments, porteurs d'une histoire forte, abritent de riches collections rassemblées depuis plus de 150 ans notamment des tableaux de Georges de la Tour ou encore l'oeuvre de Jacques Callot, mais également des collections de références comme les collections d'art et tradition populaire. Depuis 2000, le projet de rénovation du Musée Lorrain associe dans une volonté commune la Ville de Nancy, la Société d'Histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain, l'Etat et la Région Lorraine. Il est conduit par la Ville de Nancy, en tant que maître d'ouvrage, en partenariat avec l'Etat et la Région, dans le cadre du contrat de plan 2000/2006.

Le projet a pour but de restructurer le musée en conservant les bâtiments historiques et de créer de nouveaux espaces pour répondre aux missions des musées contemporains, aux attentes des publics d'aujourd'hui. Grâce à cela, le Musée Lorrain deviendra « le musée de tous les Lorrains » . un lieu culturel de référence à l'échelle régionale, mais aussi nationale et internationale. Un projet de réserves communes aux musées de l'agglomération nancéienne est en cours, il associe dans une volonté commune la Ville de Nancy et la Communauté Urbaine du Grand Nancy. L'objectif est à terme de disposer d'un lieu de stockage, de conservation et d'études des collections, mais également de bénéficier d'un outil permettant le développement d'une dynamique commune de ces établissements. La rénovation du Musée Lorrain est donc aujourd'hui concrètement engagée. Le musée continuera d'accueillir du public pendant la durée du chantier de rénovation.

En guise d'introduction, les salles consacrées à l'archéologie permettent de saisir les caractéristiques des différentes populations qui ont vécu dans cette région . objets de la vie quotidienne, parures, armement et sculptures témoignent de la richesse des civilisations préhistoriques, gallo-romaine et mérovingienne dans l'Est de la France. Les collections du Moyen Âge sont présentées dans la galerie voûtée du rez-de-chaussée du Palais Ducal. Sculptures religieuses et funéraires, pièces d'orfèvrerie côtoient des céramiques, des verres et vitraux d'époque médiévale ainsi que des armes du XIVe et XVe siècles. L'art de la Renaissance s'exprime en particulier dans les oeuvres de Ligier Richier (église des Cordeliers), et par un ensemble de vitraux et d'oeuvres sculptées remarquables, comme le Christ au jardin des Oliviers et le cycle de la Passion du Christ.

Autour de la Femme à la puce, célèbre chef d'oeuvre de Georges de La Tour sont regroupées des oeuvres peintes dans son entourage. Les cuivres et gravures de Jacques Callot constituent également un des points forts de la visite du musée. Parmi les objets emblématiques du règne de Stanislas, on notera la statue Louis XV, réduction de celle qui ornait la place royale avant d'être détruite sous la Révolution et remplacée par celle de Stanilas. La collection de faïences régionales des XVIIIe et XIXe siècles est un ensemble de référence.

Les armes, et l'évocation des chefs militaires originaires de Lorraine, rappellent le rôle de cette région stratégique et patriote au cours des XIXe et XXe siècles. Une salle de miniatures et une salle d'objets du culte juif constituent des collections particulières au sein du musée. La vie quotidienne des Lorrains de la fin du XVIIIe siècle au début du XXe siècle est illustrée par les collections d'art populaire et d'ethnographie abritées dans le couvent des Cordeliers : meubles régionaux, faïences populaires, objets domestiques y sont présentés dans des évocations d'intérieurs lorrains traditionnels.

Le service éducatif, association régie selon la loi de 1901, existe au sein du musée Lorrain depuis 1961. Le service propose toute l'année : aux établissements scolaires : de la maternelle aux classes terminales, aux enseignants, aux enfants et jeunes des établissements spécialisés, aux MJC, FJEP, foyers ruraux, une palette d'animations variées : - visites guidées ou libres : Musée Historique Lorrain, Musée des Arts et Traditions, Chapelle des Cordeliers, Porte de la Craffe, - contes mimés pour et par les jeunes enfants, - ateliers du mardi et mercredi ou durant les vacances scolaires : linogravure, costumes, gravure, masques, maquettes, photographie, - prêt de mallettes pédagogiques, vidéocassettes, diapositives, - participation du service à des animations culturelles : conférences, expositions, - élaboration et réalisation de classes et ateliers de patrimoine. Contact : Mireille Canet Tél./fax : 03 83 37 25 55
 

Musée Lorrain

Palais Ducal - 64, Grande Rue - 54 000 Nancy

Tél. : 03.836.32.18.74 - Fax : 03.83.32.87.63

e-mail : museelorrain@mairie-nancy.fr

 

Office du tourisme de Nancy

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Infos pratiques

Adresse

64 Grande Rue 54000
Nancy
03 83 32 18 74

Tarifs

Palais Ducal : normal 4€, réduit 2,50 €Église et couvent des Cordeliers : normal 3,50 € , réduit 2 €Palais Ducal et Cordeliers jumelés : normal 5,50 €, réduit 3,50 €Accès gratuit pour tous le 1er dimanche du mois et pour les étudiants le mercredi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 10h à 12h30 et de 14h à 18h Ouverture exceptionnelle les lundis de Pâques et de Pentecôte

Fermetures annuelles

Fermé le lundi, les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1er novembre et 25 décembre.

Caverne du Dragon, Musée du Chemin des Dames

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© Agence ACBS

Ancienne carrière de pierre souterraine située sous le Chemin des Dames, haut lieu stratégique de la Première Guerre mondiale, la Caverne du Dragon est transformée en 1915 par l’armée allemande en une véritable caserne comprenant dortoirs, infirmerie, chapelle et même cimetière. À partir de 1917, elle est le théâtre d’âpres combats où Français et Allemands y cohabitent durant plusieurs semaines. Lieu de mémoire et de pèlerinages dès les années 1920, la Caverne du Dragon est transformée en musée en 1969 par le Souvenir Français. Géré depuis 1995 par le Département de l’Aisne, le site dispose depuis 2019 d’un Centre d’accueil du visiteur offrant outils d’interprétation, table numérique interactive et salle d’exposition, ouvert sur un panorama exceptionnel.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>> caverne dragon


En septembre 1914, les troupes allemandes décident de s’enterrer sur le plateau du Chemin des Dames où ils trouvent de nombreuses anciennes carrières de pierre exploitées depuis le Moyen Âge. Plus qu'un abri de fortune, les galeries se transforment vite en enjeu militaire stratégique de premier plan. En janvier 1915, l’une d’entre-elles située près de la ferme d’Hurtebise, célèbre lieu de bataille napoléonienne de mars 1814, est enlevée aux troupes françaises, ils la rebaptisent « Drachenhöhle » (Caverne du Dragon) à cause de la présence de fumées à chaque sortie, telle l’antre du dragon de la mythologie germanique.

Lorsque les soldats allemands enlèvent la Caverne du Dragon aux Français en janvier 1915, ils prennent l'avantage pour dominer le plateau près de la ferme d’Hurtebise. Le refuge est un emplacement stratégique : la Caverne du Dragon permet des attaques et des replis par surprise sur le Chemin des Dames, route de crête de 30 km surplombant les vallées de l'Aisne et de l'Ailette. Protégés du froid malgré une forte humidité, les soldats allemands transforment la célèbre « creute » en une véritable caserne avec postes de tirs, des murs anti-gaz, un réseau d'électricité. Alors que les morts s'amoncellent dans les tranchées, l'aménagement allemand dans les artères souterraines se met en place : des dortoirs, une chapelle, un puits, un poste de secours et même un cimetière…

Le 16 avril 1917, au premier jour de l’offensive du général Nivelle, les bataillons de tirailleurs sénégalais sont décimés aux abords de la carrière d’où sortent les mitrailleurs allemands. Le 25 juin 1917, après l'échec des offensives du printemps, les soldats français du 152e RI remportent une victoire symbolique : c’est la reprise de la Caverne du Dragon. Ils repoussent peu à peu les Allemands au fond de la carrière.À partir du mois de juillet et jusqu'en octobre 1917, les deux camps ennemis imposent alors leurs frontières intérieures, chacun restant sur le qui-vive. La carrière change de camp à sept reprises de 1914 à 1918.

Devenant un site dédié au souvenir de la Grande Guerre dès 1919, la Caverne du Dragon se visite alors « à la bougie ou à la lampe au carbure » comme le signale le guide Michelin des champs de bataille de l’époque. En 1969, sous l'égide de l’association du Souvenir Français, un musée est installé dans les galeries souterraines et inauguré le 4 mai, en présence du ministre de la Recherche scientifique, Robert Galley.

En 1995, le Souvenir français confie la Caverne du Dragon au département de l'Aisne. La Caverne du Dragon se dote alors d'une nouvelle scénographie. Catherine Trautmann, ministre de la Culture et de la Communication y est accueillie le 5 novembre 1998 à l’occasion du 80ème anniversaire de la fin de la Grande Guerre. Le 5 juillet 1999, le nouvel espace muséographique de la Caverne du Dragon est ouvert au public, avec un bâtiment d’accueil signé de l’architecte Nasrine Seraji-Bozorgzad.

Mêlant galeries souterraines où se croisent scènes de la vie quotidienne et hommages aux combattants, la Caverne du Dragon met en lumière les hommes, les lieux et les évènements qui ont marqué la Grande Guerre au Chemin des Dames. Installée en 2007 aux abord du site, l’œuvre de l’artiste Christian Lapie « Constellation de la douleur » a permis de rendre hommage aux tirailleurs sénégalais tombés au Chemin des Dames. En 2017, après son vol à Craonne non loin de là, l’œuvre de l’artiste Haïm Kern « Ils n’ont pas choisi leur sépulture », commande publique de l’Etat pour les morts sans sépulture connue a été installée à l’entrée du musée et inaugurée le 16 avril 2017 par le président de la République, François Hollande. En 2019, le bâtiment d’accueil a été réaménagé en Centre d’Accueil du Visiteur permettant l’accès à de nombreux outils de médiation sur l’histoire, la géographie et la mémoire du Chemin des Dames.

  • Offre culturelle et pédagogique

Les visites de la Caverne du Dragon sont uniquement accompagnées d’un guide ou d’un médiateur culturel. Le musée propose des visites thématiques en sous-sol ou sur le champ de bataille, autour des runes du village disparu de Craonne, du plateau de Californie, des ruines de l’abbaye de Vauclair ou celles du fort de La Malmaison.

La Caverne du Dragon propose tout au long de l’année une riche programmation culturelle mêlant expositions temporaires, pièces de théâtre, conférences, ateliers pédagogiques, colloques, ou encore cinéma de plein air.

Retrouver la programmation annuelle et l’agenda des manifestations sur : www.chemindesdames.fr

Des audioguides sont disponibles gratuitement pour les visiteurs étrangers en anglais, allemand, néerlandais, italien et espagnol.

Retrouvez en lien toutes les prestations en cours et réservables avec un tarif préférentiel pour chacunes des offres.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

RD 18 CD 02160
Oulches-la-Vallée-Foulon
03 23 25 14 18

Tarifs

Plein tarif : 10€ ou 9€ (en ligne) / Tarif réduit : 6€ / Enfant moins de 7 ans : gratuit / Visite guidée du champ de bataille : 9€ / Billet couplé Caverne + champ de bataille : 15€ / Passeport famille : 27€ / Pass annuel illimité : 27€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours : de 10h à 18h, du 1er avril au 14 novembre inclus / De 10h à 17h, du 1er février au 31 mars et du 15 novembre au 15 décembre

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle du 15 décembre au 31 janvier

Courriel : caverne@aisne.fr

Musée des Flandres

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L'intérieur du Musée. © Flanders Field Museum

Le musée de Flandres d'Ypres

Au Moyen-Age, Ypres était avec Bruges et Gand l'un des cités commerçantes les plus importantes en Flandres. La Halle aux Draps sur la Grand-Place, le marché couvert et le lieu d'entreposage des draps d'Ypres, témoignent de l'énorme richesse de la ville du XIIIème siècle.

Pendant la Première Guerre mondiale, Ypres fut le centre du saillant d'Ypres et l'un des secteurs les plus sanglants du front Ouest. Entre octobre 1914 et octobre 1918, sur 5 grands champs de batailles, on dénombra au total 500.000 morts. La vieille ville médiévale, jamais occupée par les troupes allemandes sauf une journée, s'est trouvée complètement anéantie du fait des combats.

Après la guerre, la cité a été entièrement reconstruite et est devenue l'un des plus grands centres du Souvenir de la guerre. Dans la Halle aux Draps reconstruite, Grand-Place, est installé depuis 1998 le Flanders Fields Museum où est proposé à un public du XXIème siècle l'histoire de la Guerre 1914-1918 avec utilisation des techniques actuelles.

À noter :

- Le Centre d'Ypres avec les Halles aux draps et l'église Saint-Martin

- Le Musée in Flanders Fields au premier étage des Halles aux draps

- La ville d'Ypres a reçu la Croix de Guerre de M. Poincaré le 28 janvier 1920.

 

Les batailles d'Ypres

La ligne de front vers Ypres constitue un demi-cercle autour de la cité. Au Nord s'étendent la plaine inondée de l'Yser et le secteur belge. Au sud, la ligne suit les hauteurs de Wijtschate et Messines pour redescendre vers la vallée de la Lys et la frontière française. Sur ce terrain ont lieu 5 batailles sanglantes. A la première bataille d'Ypres (17 octobre - 22 novembre 1914), les Français et les Britanniques s'opposent à ce que les Allemands fassent une percée vers les ports du canal. La seconde bataille d'Ypres (22 avril - 24 mai 1915) commençe avec la première attaque au gaz de l'Histoire. Les Français et les Anglais brisent de nouveau l'offensive allemande mais la ligne de front est beaucoup plus petite.

Cela dura deux ans, jusqu'à la grande attaque britannique de 1917, qui s'acheva 100 jours plus tard à Passendale. Cette troisième bataille d'Ypres (31 juillet - 10 novembre 1917) fut la plus sanglante de toutes.

Pendant l'offensive allemande du Printemps (avril - mai 1918) le terrain conquis par les Alliés fut à nouveau perdu, et à Kemmel le front fut percé. Les positions demeurèrent ainsi jusqu'à la fin août et à la fin de septembre 1918 l'offensive alliée de libération enfonça pour de bon le saillant d'Ypres.

Plus de 140 cimetières et 3 grands Mémoriaux du Souvenir rappellent aujourd'hui la grande présence des troupes du Commonwealth. Mais la présence française aussi fut importante et parfois même cruciale.

Près de Langemark se place l'une des 4 grandes nécropoles allemandes. 

 

À noter :

  • La Porte de Menin à Ypres avec près de 55 000 noms de disparus du Commonwealth. Chaque soir à 20 h est joué le Last Post en souvenir des victimes.
  • Le Tyne Cot Cemetery à Passendale est avec presque 12 000 tombes et 35 000 noms de disparus le plus grand cimetière militaire du Commonwealth.
  • La nécropole de Langemark conserve le Souvenir de 44 500 soldats allemands identifiés et de 11 800 inconnus.

 

Renseignements pratiques :

In Flanders Fields Museum

Grote Markt - 34 8900 Ypres - (Belgique)

Tél. + 32(0) 57 239 450

 

Le Flanders Fields Museum est ouvert d'avril à septembre de 10 h à 18 h et d'octobre à mars de 10 h à 17 h du mardi au dimanche.

Le Musée ferme les trois semaines suivant les fêtes de fin d'année

 

Tél. : 32 (0) 57 23 92 20 - Fax : 32 (0) 57 23 92 75

e-mail : flandersfields@ieper.be

 

Streekbezoekerscentrum Ieper - 00 32 57 22 85 84

e-mail : toerinsme@ieper.be

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Infos pratiques

Adresse

Grote Markt 34 8900
Ypres
+32(0)57 239 220

Tarifs

IFFM & Yper Museum : 13€ (adultes), 8€ (jeunes 19 < 25 ans), 6€ (jeunes 7 < 18 ans), gratuit (enfants < 7 ans) / Pour les groupes mixtes ( + de 15 pers.) = 10€ par pers. / Pour les groupes scolaires : 6€ par pers.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 15 novembre : de 10 h à 18 h (tous les jours) / du 16 novembre au 31 mars : de 10 h à 17 h (du mardi au dimanche)

Fermetures annuelles

Trois semaines suivant les fêtes de fin d'année