Site-mémorial du Camp des Milles

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© Artais Studio

La Fondation du Camp des Milles - Mémoire et Éducation est un établissement sans but lucratif, reconnu d'utilité publique par décret du Premier ministre en date du 25 février 2009.


Consulter l'offre pédagogique >>>  camp des Milles


Elle est présidée par M. Alain Chouraqui, Directeur de Recherche émérite au CNRS, et dotée d’un Conseil d'administration qui représente la diversité de ses partenaires publics (État et collectivités territoriales), privés et associatifs, ainsi que des personnalités qualifiées.

Elle avait pour mission d'aménager les espaces et bâtiments de l'ancienne tuilerie des Milles devenue entre 1939 et 1942 camp d'internement et de déportation (d’où ont été déportées plus de 2 000 personnes, hommes, femmes, enfants car ils étaient juifs) pour en faire un haut-lieu de Mémoire et d'Histoire au service de l'Éducation citoyenne et de la culture.

Elle est aujourd’hui en charge de la gestion et du développement du Site-Mémorial du Camp des Milles, ainsi que des activités d'accueil des publics, de formation, de culture, de recherche et de coopération internationale.
Le Site-Mémorial a été conçu, principalement pour les jeunes, non seulement comme un musée d'histoire et un lieu de mémoire préservé, mais aussi comme un espace de culture patrimoniale et artistique et comme un "musée d'idées", un laboratoire innovant dans son contenu comme dans ses dispositifs pédagogiques.
Ainsi, par cette approche originale, aujourd’hui reconnue à l’international, notamment par l’UNESCO, le Site-Mémorial du Camp des Milles fournit, sur un lieu de mémoire, des repères pluridisciplinaires et des clés de compréhension qui peuvent aider à être vigilant et à réagir à temps face aux crispations identitaires et aux extrémismes.

Son action éducative et culturelle est destinée à renforcer la vigilance et la responsabilité des citoyens face au racisme, à l'antisémitisme et à tous les fanatismes qui menacent la démocratie :

• En s'appuyant d'une part sur la mémoire et l'histoire de la Shoah, l’étude intergénocidaire et d’autres crimes de masse, ainsi que sur les résistances à ces crimes,

• En tirant parti d'autre part des acquis scientifiques permettant de comprendre, dans un but de prévention, les processus individuels et collectifs qui peuvent conduire à ces crimes, ainsi que ceux qui permettent de s'y opposer.

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

40, chemin de la Badesse 13290
Aix-en-Provence
04 42 39 17 11

Tarifs

Plein tarif visite guidée : 14,50€ / Tarif réduit visite guidée : 12,50€ (enfants de 9 à 18 ans, étudiants de – 25 ans, chômeurs, seniors de + 65 ans, enseignants ne préparant pas de visite au Site-mémorial, personnes en situation de handicap) / Visite guidée + atelier enfant : 15,50€ (enfants de 9 à 13 ans) / Visite guidée + atelier jeune : 15,50€ (adolescents de 14 à 17 ans) / Pass famille visite guidée : 45 € (valable pour 2 adultes et 2 enfants de 9 à 18 ans) / Gratuités : enfants de – 9 ans, bénéficiaires du RSA, anciens combattants, enseignants préparant une visite au Site-mémorial, titulaires d’une carte de presse / Dispositifs spéciaux (règlement sur place) : City Pass Aix-en-Provence, Pass My Provence, pass culture

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours de 10h à 19h - Fermeture de la billetterie à 17h30

L'abbaye de Penthemont

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L'abbaye de Pentemont. © SGA/DMPA - J. Robert

Du XVIIème siècle à nos jours, cette abbaye a connu une histoire riche et mouvementée. Elle abrite aujourd'hui des services du ministère de la défense.

Historique

L'abbaye de Pentemont est fondée à Beauvais, en 1217, par Philippe de Dreux. Transférée à Paris, en 1672, par la volonté du roi Louis XIV, l'abbaye s'établit ensuite dans les anciens bâtiments de la congrégation du Verbe Incarné, à la hauteur de l'actuel 104 rue de Grenelle. En 1745, l'abbesse Marie-Catherine Béthisy de Mézières confie la reconstruction de l'abbaye à l'architecte du duc d'Orléans, Constant d'Ivry, connu pour avoir travaillé à la construction du Palais-Royal. Les bâtiments sont achevés en 1783, mais le manque de finances empêche d'achever leur décoration. Plus tard, en 1835, le percement du prolongement de la rue de Bellechasse entraîne la démolition d'une partie des bâtiments. Jusqu'à la Révolution, l'abbaye de Pentemont sert de couvent pour religieuses, ainsi que de maison d'éducation pour jeunes filles de la noblesse. Quelques appartements sont également réservés aux dames de la bonne société en quête de repos. C'est ainsi que Joséphine de Beauharnais séjourna dans les lieux, alors qu'elle plaidait en séparation contre son mari.

Après la Révolution, l'édifice est utilisé à des fins militaires. Les bâtiments de l'abbaye servent ainsi à abriter la Garde nationale, puis la Garde impériale sous le Premier Empire, avant de devenir la caserne des Cent Gardes sous le Second Empire. En 1915, l'abbaye de Pentemont est mise à la disposition du service des pensions du ministère de la guerre, qui devient le ministère des pensions, des primes et allocations de guerre en 1920.
Aujourd'hui encore, l'édifice abrite des services du ministère de la défense. La cour d'honneur Les bâtiments qui se trouvent à gauche et au fond de la cour d'honneur ont été construits au XIXème siècle, à des fins militaires. Ils abritent aujourd'hui des services du ministère de la défense. Le bâtiment de droite, qui date du XVIIème siècle, est le bâtiment principal de l'abbaye de Pentemont. Les fenêtres situées au centre de la façade, à l'étage, s'ouvraient autrefois sur le salon de l'abbesse. L'entrée monumentale qui, au rez-de-chaussée, communiquait directement avec la chapelle de l'abbaye, a été aménagée entre les deux guerres pour devenir le grand salon.

Le monument aux morts et les plaques commémoratives

Le monument aux morts porte la dédicace "les anciens combattants à leurs camarades tombés au champ d'honneur in memoriam". Une stèle est venue le compléter, dédiée aux personnels du ministère des anciens combattants et victimes de guerre morts pour la France. Quatre plaques commémoratives à la mémoire de députés et de ministres anciens combattants (André Maginot, Robert Lasalle, Albert Aubry et Henri Frenay) sont apposées sur le bâtiment du fond de la cour d'honneur.

Une plaque aux victimes de l'attentat contre le DC 10 d'UTA le 19 septembre 1989 y est également apposée. Ce site n'est pas ouvert au public, sauf à l'occasion des Journées du patrimoine. Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Abbaye de Pentemont

37 rue de Bellechasse 75007 Paris

 

Ministère de la défense
Secrétariat Général pour l'Administration Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives
Bureau des actions culturelles et muséographiques
14 rue Saint-Dominique 00450 Armées 
E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

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Infos pratiques

Adresse

37 rue de Bellechasse 75007
Paris

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ce site n'est pas ouvert au public, sauf à l'occasion des Journées du patrimoine.

Musée d'histoire du XXe siècle - Résistance et Déportation

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Une salle du musée du XXème siècle. Source : site de la commune d'Estivareilles

Ce Musée est un lieu de mémoire, un outil pédagogique et culturel situé dans le Pays d'Art et d'Histoire du Forez - Estivareilles.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  musée estivareilles


Plus qu'un mémorial sur l'épisode d'août 1944 à Estivareilles, le Musée d'Histoire du XXe siècle est un espace de réflexion et de débats sur les problèmes contemporains à la lumière des événements passés, notamment les Droits de l'Homme. 

La présentation muséographique a été pensée dans le but d'être accessible à tous, en particulier pour le jeune public. Estivareilles, commune de 500 habitants du pays de Saint-Bonnet-le-Château, à 900 mètres d'altitude, est située dans les monts du Forez, dans le département de la Loire, à 40 km de Saint-Etienne, 60 km de Le Puy-en-Velay, et 100 km de Lyon.

Un musée, un lieu, un village

Implanté au coeur du village, les anciens bâtiments de la Congrégation des soeurs Saint-Joseph abritent aujourd'hui le nouveau musée d'histoire du XXe siècle. La rénovation de l'aile nord marque l'achèvement du projet de restauration du site qui comprend désormais la mairie, des gîtes communaux, des logements locatifs, un parking, ainsi qu'un jardin central qui donne une unité à ce micro quartier.

Une réalisation surprenante : le musée d'histoire du XXe siècle Estivareilles, un haut lieu de la Résistance

Fin août 1944, le petit bourg d'Estivareilles tremble... Une colonne allemande, lourdement armée, quitte la caserne Romeuf du Puy-en-Velay et fonce sur St Etienne... La voie ferrée St Etienne - le Puy est coupée au Pertuiset et, sous l'action des maquis, les nationales ne sont pas sûres. Alors, la colonne nazie aux abois, prête à tout, emprunte les routes de crête, harcelée par les F.T.P.F. de Wodli : Saint-Paulien, Bellevue-la-Montagne, Chomelix, Craponne-sur-Arzon... Estivareilles.

L'Armée Secrète de la Loire a pris position, les maquis régionaux convergent sur la petite commune du Haut-Forez. Avec la Libération de St Etienne le 19 août, le danger est grand pour la population... Et le Commandant Marey (chef de l'Armée Secrète de la Loire) décide d'arrêter les allemands à Estivareilles !

Le 22 août c'est la reddition...

1984 : création d'un musée

Quarante ans plus tard, le musée départemental de l'Armée Secrète et de la Résistance ouvre au public, en présence de Lucien Neuwirth, grande personnalité de la Résistance et du président du Conseil général de la Loire. Ce projet, initié et réalisé par les membres de l'Armée Secrète de la Loire (association loi 1901), est soutenu par les élus de la commune d'Estivareilles.

Modernisation et réorganisation : le musée d'histoire du XXe siècle

21 mai 1999, Jean-Pierre Masseret, secrétaire d'Etat à la Défense, chargé des Anciens Combattants inaugure le nouveau musée. Fondé en 1984 par les Anciens Résistants de l'Armée Secrète de la Loire, le musée a été entièrement réaménagé en 1999 pour s'ouvrir aux jeunes générations. Le musée d'histoire du XXe siècle est conçu comme un lieu de mémoire, mais aussi comme un outil pédagogique et culturel. Plus qu'un mémorial sur l'épisode d'août 1944 à Estivareilles, c'est un espace de réflexion et de débats sur les problèmes contemporains à la lumière des événements passés. La présentation muséographique a été pensée dans le but d'être accessible à tous, en particulier pour le jeune public. Venez (re)vivre l'aventure du XXe siècle en parcourant un musée moderne et interactif.

Des objets témoins mais aussi des bandes sons, des images d'archives, de nombreuses photos, des vidéos... jalonnent votre parcours muséographique adapté à toute la famille. Le musée possède dans ses réserves, des exemples précieux "d'albums-souvenirs" (cahiers de bord) réalisés par les Résistants eux-mêmes. Le témoignage de "l'auteur-témoin" dessine parfaitement une géographie de la mémoire individuelle qui construit, avec d'autres, notre mémoire collective. La mise en valeur de ces derniers témoignages "directs" (laissés par les "acteurs") nous permet de rendre hommage aux Résistants à travers quelques exemples forts tout en transmettant aux jeunes générations les valeurs de la Résistance et de montrer ainsi comment un événement historique devient élément du patrimoine. Le musée possède en outre dans ses réserves (fonds Charreton) des objets provenant du camp Dora-Commando de Buchenwald. Ces documents ont été rassemblés par un déporté lors de ces nombreux voyages "souvenirs" dans son ancien camp. Un programme d'expositions temporaires, de conférences, de rencontres vous est proposé tout au long de l'année.

Le projet culturel du musée

Quatre grandes motivations sous-tendent le projet culturel du musée :

Témoigner.

Aujourd'hui, nous avons la chance de travailler avec les générations qui ont connu la première moitié du siècle, et notamment les Résistants et les Déportés. Leur participation est essentielle, précieuse. L'éclairage qu'ils apportent donne du sens, de la sensibilité, de l'émotion et de l'humanité à nos réflexions...

Expliquer.

Grâce à une approche historique et chronologique de l'ensemble du siècle, ce lieu permet d'appréhender l'enchaînement des faits, le pourquoi des événements, la succession des dates... Entre l'émergence des sociétés industrielles de la toute fin du XIXe siècle, le développement de la guerre de 14-18, la fin des terroirs et le déroulement de l'histoire récente européenne, la Résistance et l'horreur de la Déportation sont situés dans le siècle, sont mises en perspective, en situation, pour une meilleure compréhension et pour tirer les leçons pertinentes de l'Histoire.

Transmettre.

Ce nouveau lieu d'histoire est appelé à transmettre aux jeunes générations des connaissances sur les fractures et les événements majeurs du XXe siècle, mais aussi à perpétuer la mémoire des anciens Résistants et l'idéal de la Résistance.

Réfléchir.

Enfin, par une relecture de notre passé, c'est le temps présent, le monde actuel que nous souhaitons interroger. Plus qu'un strict lieu de mémoire, davantage qu'une leçon d'histoire, c'est fort du témoignage des acteurs de notre siècle et muni d'un regard d'historien que nous entreprenons d'instaurer, à la lumière du combat de la Résistance et des événements du passé, un débat sur notre actualité.

Une muséographie moderne

La muséographie, résolument moderne, a été pensée pour raconter ce siècle de manière attractive et didactique. Systèmes interactifs, enregistrements sonores, vidéos, ambiance lumineuse cohabitent avec la rigueur historique et le traitement des périodes noires de notre siècle. Le visiteur devient acteur de sa visite et s'approprie le lieu, les objets, la présentation ...

Le jeune public, un public privilégié

Le musée veut toucher avant tout le jeune public. Pari difficile car les "jeunes" ont des préjugés tenaces concernant la visite d'un musée. La présentation muséographique, la création d'un service pédagogique et d'une mallette pédagogique, ont été pensées pour répondre à cet objectif. Chaque année, à l'occasion du "Concours National de la Résistance et de la Déportation" dans les collèges et lycées, le musée réalise un dossier destiné à aider les collégiens et les lycéens dans leurs recherches. Ce petit document (non exhaustif bien sûr !) présente des textes, documents (adapté au sujet du concours) et une bibliographie sommaire consultable au musée. Les archives du musée, la bibliothèque, la vidéothèque sont, sur rendez-vous, à la disposition des participants.

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Infos pratiques

Adresse

Rue du couvent 42380
Estivareilles
04 77 50 29 20

Tarifs

Adulte : 3,10 €Passeport Patrimoine : 2 €Enfant (8 - 16 ans) : 1,50 €Enfant (-8 ans) : Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé les samedis et lundis du 12 novembre au 31 mars, le 25 décembre et 1er janvier

Fort de Balaguier

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Le fort Balaguier. Source : ©Julien MAUCERI. http://www.ctoulon.com/

Ce fort du XVIIème siècle a été construit pour créer un verrou de sûreté à l'entrée de la rade de Toulon.

La rade de Toulon s'est entourée dès le XVIème siecle d'un système de défense destiné à protéger en premier lieu ses accès maritimes, puis terrestres, au fur et à mesure que l'artillerie offensive allongeait sa portée. La protection du port de commerce de Toulon est assurée depuis 1524 par la "Grosse tour" ou tour Royale.

En 1634, Richelieu insiste auprès de Louis XIII pour que soit construite une autre tour sur la pointe de Balaguier, en face de la tour Royale, créant ainsi un verrou de sûreté à l'entrée de la rade. Il s'agit toujours de protéger le port de Toulon, mais, plus spécialement, un petit arsenal né sous Henri IV et que Richelieu, Premier Ministre de la Marine, pressent comme destiné à s'agrandir. Vauban accède en 1679 au Commissariat aux Fortifications.

L'arsenal délaisse Marseille, base des galères et s'implante au fond de la nouvelle darse. Dans la nouvelle conception des fortifications, Balaguier, tour à canons, se voit augmentée de remparts, de murs, de logements et de poudrières qui donnent au fort son aspect actuel.

Fin août 1793, quand les Anglais entrent dans Toulon, Balaguier devient le point de mire des observateurs. D'abord refuge des marins qui refusent l'occupation anglaise, le fort de Balaguier sera occupé par les troupes coalisées. Napoléon Bonaparte, jeune commandant de l'artillerie républicaine, a compris quelle importance stratégique revêt l'emplacement du deuxième verrou de la rade. Après deux mois de combats inutiles, il réussit à faire prévaloir son plan et menant ses troupes à l'attaque par voie de terre, il investit le fort de Balaguier le 17 décembre 1793. Les canons républicains sont maintenant braqués sur la flotte anglaise qui préfère se retirer.

Après la crise de Fachoda, le fort de Balaguier est réarmé une dernière fois. Puis, inutile, il est loué à des particuliers entre les deux guerres. Occupé par les Allemands en 1942, il est libéré en 1944. Restauré, il devient un musée d'histoire maritime et locale à partir de 1970.

Il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 17 mars 1975. La tour de Balaguier ou " Petite tour " par opposition à la tour Royale ou " Grosse tour " est conçue selon les modèles de Richelieu. L'ouvrage comprend à l'origine une tour à canons de 19,5 m de diamètre. Le sous-sol est équipé d'une citerne et de magasins à poudre et aux vivres. L'accès depuis l'extérieur se fait par un pont-levis. Ce niveau est constitué d'une salle voûtée destinée au casernement d'une quarantaine d'hommes. La partie supérieure de la tour est pourvue d'une plate-forme à canons battant la rade par huit embrasures et d'un chemin de ronde dont le parapet est percé de créneaux de fusillade pour la défense rapprochée. De part et d'autre de la tour proprement dite, une batterie rasante avec parapets à embrasures a été construite.


Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.
 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

 

Ville de la Seyne-sur-Mer

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Esplanade Jacques Lebon 83500
La Seyne-sur-Mer

Tarifs

Adultes : 3 euros. Tarif réduit, étudiants, chômeurs, Rmistes et groupe (plus de 8 personnes) : 2 euros. Gratuit pour les enfants de moins de 5 ans.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er au 18 septembre et du 1er octobre au 30 juin, du mardi au dimanche de 9h à 12h et de 14h à 18hDu 1er juillet au 31 août, du mardi au dimanche de 10h à 12h et de 15h à 19h

Fermetures annuelles

Du 19 au 30 septembre

Mémorial des Martyrs de la Déportation

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®Jacques ROBERT

Le mémorial des martyrs de la Déportation, sur l'île de la Cité à Paris, voulu par l'association "le Réseau du Souvenir" et confié à l'architecte Georges-Henri Pingusson, a été inaugurée le 12 avril 1962 par le général de Gaulle.


- Télécharger la plaquette -


 

Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial déportation


Oeuvre singulière, le mémorial suggère certains aspects caractéristiques du monde concentrationnaire : l'emprisonnement, l'oppression, l'évasion impossible. Impliquant le visiteur, le mémorial suscite le recueillement vers une crypte conservant la dépouille d'un déporté inconnu.

Afin de renforcer la portée du mémorial et son impact auprès d'un large public, notamment les plus jeunes, un parcours pédagogique complémentaire fut inauguré en avril 1975 dans les salles supérieures, pour faire face à la montée du négationnisme. Rénové au printemps 2016, il a été finalisé en janvier 2022. Cette nouvelle muséographie, issue des derniers travaux historiques, permet de saisir les singularités des différentes déportations, d'étudier la politique répressive allemande sur le territoire français, la collaboration et d'évoquer les processus de protection des mémoires de la Seconde Guerre mondiale.


 

 

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Infos pratiques

Adresse

5 quai de l'Archevêché 75004
Paris
06 14 67 54 98

Tarifs

Entrée et visite guidée gratuites pour tous les visiteurs / La réservation est obligatoire pour les groupes à partir de 10 personnes

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours, selon ces horaires - Haute saison (du 1er avril au 30 septembre) : de 10h à 19h / Basse saison (1er octobre au 31 mars) : de 10h à 17h

Fermetures annuelles

Les 1er janvier, 1er mai, 15 août, 1er novembre et 25 décembre

Site Web : www.onac-vg.fr

Espace muséal du Maquis de Vabre

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35 petites juives ayant séjourné à Renne, près de Vabre, en 1942, avant de partir pour les Etats-Unis via la Suisse. Source : Photo d'archive de l'Amicale des Maquis de Vabre

Situé dans le Tarn, ce lieu témoigne de la vie et de l'organisation d'un maquis de Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale par le biais de documents authentiques.

Vabre est un bourg montagnard à la pointe Est du département du Tarn. Il est au centre d'un relief en creux qui suit l'étroite saignée des rivières dans le haut pays de Castres. La Résistance et le Maquis y sont dans leur terroir naturel.

L'espace muséal du Maquis de Vabre montre au visiteur les armes, les objets, les photographies et témoignages de la vie quotidienne du maquis qui était composé de membres du scoutisme français protestants unionistes et israélites. Ses grandes figures sont Pol-Roux (Guy de Rouville) et Robert Gamzon.

Quelques grands thèmes développés :

Les armes, la correspondance et le renseignement, le quotidien (ravitaillement, les comptes, les mariages), la propagande, les actions de sabotage, les personnalités du maquis (Pasteur Cadier, Marcel Guy, Marcel Doret, etc.).
 

Amicale des Maquis de Vabre

Rue du Suquet, 81330 Vabre

Maquis de Vabre

 

Syndicat d'initiative

Rue Vieille - 81330 Vabre

Tél.: 05.63.50.48.75

E-Mail : sivabre@voila.fr

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Infos pratiques

Adresse

Maison de la montagne - 81330
Vabre
Amicale des Maquis de Vabre

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Sur rendez-vous uniquement

Stèle du Carreyrou

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Vue générale de Montech. Carte postale ancienne - Source : www.delcampe.fr

La stèle du Carreyrou en mémoire des événements survenus à Montech lors de la Seconde Guerre mondiale.

En janvier 1943, la zone libre n'est plus. Les troupes allemandes arrivent à Montech et réquisitionnent de nombreuses maisons. Le château de Cadars est occupé par les officiers et la Kommandantur est installée place de la Mairie. La partie sud de la forêt est déclarée "zone interdite".

Le 5 juin 1944, des villageois, membres de la 10e Compagnie Armée secrète prennent le maquis. Le détachement de Montech est commandé par Pierre Fourcade, alias Fournier, MM. Granier et Rouaux, retraités de l'Armée, Pierre Delos, Armand Bonnet et René Clavel. Le groupe d'hommes traverse la Garonne en barque, car les ponts sont gardés. Après trois nuits de marche, les Montéchois et les Finhanais rejoignent des Beaumontois. A Montech, la vie suit son cours. Le couvre-feu est décrété à 22 h.

Le dépôt d'essence de Montbartier est bombardé à plusieurs reprises fin juillet.

Deux résistants de Montricoux, André Jouany et Joseph Lespinet sont exécutés. Le 19 août, plusieurs explosions sont entendues dans la forêt. Les baraquements de la Cellulose, où logent les troupes allemandes, sautent à leur tour. Le château de Cadars brûle. Un convoi allemand est intercepté à la Vitarelle. Le 20 août, au même endroit, Jean Lacaze, 20 ans, est tué lors d'un combat violent, huit fermes et maisons sont brûlées à Montech et Saint-Portier en représailles.

Les années de guerre emporteront dix "enfants" de Montech.

 

Mairie

Place de la Mairie BP n° 5 82700 Montech

Tél. : 05 63 64 82 44

Fax : 05 63 64 87 62

Courriel : mairie-montech@info82.com

Office de tourisme du Tarn-et-Garonne

Ville de Montech (82)

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Infos pratiques

Adresse

82700
Montech
Tél. : 05 63 64 82 44 Fax : 05 63 64 87 62

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année.Office de Tourisme "Garonne et Canal"Place Jean JaurèsTél./Fax. : 05 63 64 16 32E-mail : com.garonne.canal@wanadoo.fr

Camp d'internement de Septfonds

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Septfonds 1939. Républicains espagnols parqués au camp de Judes. Source photo : Carte postale

Ce camp du Tarn-et-Garonne a été un camp de rassemblement et d'internement français pour étrangers...

La création du camp de Septfonds s'inscrit dans le contexte d'arrivée massive de réfugiés Républicains espagnols à partir de janvier 1939 et l'exode massif des populations juives de l'Est, les Ostjuden, fuyant l'Allemagne d'Hitler.

Trois ans après que le général Franco eut renversé par un coup d'état militaire le gouvernement républicain de Madrid, la chute de Barcelone, le 26 janvier 1939, jette sur les routes 300 000 civils et 200 000 militaires.

Le général Ménard, commandant la région militaire de Toulouse, est nommé en février pour coordonner la mise en place des structures d'accueil. Afin de limiter les nombre de camps dans les Pyrénées-Orientales, il décide d'ouvrir six grands centres à la frontières espagnole afin d'accueillir 100 000 personnes : Bram (Aude), Le Vernet (Haute-Garonne), Agde (Hérault), Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), Oloraon (Pays Basque), et Septfonds (décision prise le 26 février).

Louis Boucoiran et plusieurs officiers supérieurs, dont le général Noël, commandant le 17ème région militaire, arrêtent le choix définitif d'un terrain de 50 hectares de pâture pour moutons en Tarn-et-Garonne.

M. Olivier, architecte, et le capitaine du génie Castéla sont chargés de la réalisation du plan d'ensemble.

Cinquante kilomètres de clôture (barbelés, miradors, projecteurs) sont installés par l'armée . le chemin vicinal n° 10 est rendu carrossable . les entreprises locales oeuvrent à la construction d'une quarantaine de baraquements, une infirmerie et une prison.

Plus d'un millier de soldats sont affectés à la surveillance des lieux : six pelotons de gardes mobiles , un escadron de cavalerie du 20e dragons, un bataillon d'infanterie du 107e d'Angoulême et un bataillon du 16e régiment de tirailleurs sénégalais venu de la caserne Guibert de Montauban.

Le 5 mars, le premier convoi arrive à Septfonds . 2 000 hommes viennent ainsi quotidiennement grossir les rangs des internés. Les premiers Républicains espagnols, en raison de l'inachèvement des travaux sont installés provisoirement dans le camp de La Lande avant de rejoindre leur camp d'attribution, celui de Judes, le 16 mars. 16 000 Espagnols s'entassent dans quarante-cinq baraques de planches couvertes de tôles ondulées.

Les conditions de vie sont, à l'instar de nombreux camps de réfugiés espagnols, très difficiles : problèmes sanitaires et d'hygiène, problèmes de ravitaillement, absence d'eau courante, de chauffage et d'électricité dans les baraques. Au moins 81 d'entre eux décèdent dans les premiers temps, conduisant à la création d'un cimetière.

Une vie sociale, culturelle et politique naît cependant à l'intérieur du camp : des comités ou des cellules regroupant les militants du parti communiste espagnol sont créés . d'autres organisent des activités artistiques . les enfants espagnols sont scolarisés dans le village.

Des équipes sont affectées à l'entretien du camp ou détachées à l'extérieur pour des travaux d'utilité publique (curage de fossés, restauration de berges de rivières notamment) . un grand nombre est recruté par les agriculteurs ou les industriels des environs dans le cadre notamment des unités de prestataires instaurées à l'été 1938. Un an plus tard la menace de la guerre aboutit à la mise à disposition de cette main d'oeuvre dans l'industrie lourde et leur mise à disposition de l'armée . 79 compagnies de travailleurs étrangers regroupant 20 000 Espagnols fonctionnent à la déclaration de guerre.

Le camp fonctionnera ainsi jusqu'au 1er mars 1940, date de son retour à des activités de défense. Seules les 220e et 221e Compagnies y sont maintenues pour l'entretien.

Le camp est utilisé pour l'instruction d'étrangers s'engageant dans l'armée française . il reçoit environ 800 aviateurs de l'armée polonaise en France. La guerre jette sur les routes nombre d'Allemands et ressortissant du Reich. Les camps de réfugiés espagnols sont alors réactivés. Avec la débâcle de mai-juin 1940 et l'instauration du gouvernement de Vichy à partir de juillet, le camp de Septfonds devient centre de démobilisation pour les engagés volontaires étrangers, le "reliquat" des bataillons de l'Infanterie légère d'Afrique et la Légion étrangère, ainsi que pour les militaires français jugés "indésirables".

La loi du 27 septembre 1940 supprime les compagnies de travailleurs étrangers (CTE) et institue les groupements de travailleurs étrangers (GTE). Trois groupes sont formés au camp de Septfonds : les groupes 552 et 533 composés d'Espagnols et le groupe 302, réservé aux volontaires étrangers démobilisés, majoritairement composé de Juifs.

Le 17 novembre, le gouvernement de Vichy promulgue une loi qui transfère la responsabilité de la surveillance des camps au ministère de l'intérieur. En janvier 1941 le camp comprend ainsi un centre d'internement pour étrangers, des groupements de travailleurs étrangers et une annexe à l'hôpital de la ville. En février 1941, des étrangers considérés comme non dangereux y sont rassemblés. Devenant donc centre d'hébergement pour étrangers "en surnombre dans l'économie nationale", le camp de Septfonds, prévu pour recevoir 2 500 personnes, rassemble une nouvelle catégorie d'internés : les officiers de l'armée alliée, dont des Polonais. Ce sont ensuite les communistes étrangers, arrêtés dans le Tarn-et-Garonne à la fin du mois de juin 1941, qui y sont détenus.

Menacé de fermeture à l'automne 1941, le camp devient alors un centre de triage régional pour les étrangers jugés indésirables ou en situation irrégulière, arrêtés dans le département. Progressivement, Vichy décide d'augmenter le nombre de travailleurs juifs encadrés, par des transferts d'internés provenant d'autres camps, et prend la décision de créer des groupes formés de Juifs seulement. A Septfonds, il s'agit du 302e Groupe "palestinien" de travailleurs étrangers. Sur ordre du ministère de l'Intérieur, le 30 juin, les internés sont évacués et le camp est fermé. Les Juifs du département sont alors majoritairement assignés à résidence surveillée jusqu'à sa ré-ouverture en août 1942 dans le cadre du dispositif de la solution finale, mis en oeuvre sur les territoires du Reich nazi à partir de la conférence Wansee (janvier 1942).

Suite aux rafles de Juifs dans le département, les 84 GTE du camp, partent pour Auschwitz, via Drancy, de la gare de Caussade. La grade rafle du 26 août dans le département conduit à 173 arrestations auxquelles viendront se joindre celles de Réalville et de Montech. Au total, pour l'année 1942, ce sont donc 295 Juifs qui auront transité par Septfonds.

En novembre, la zone libre n'est plus. Le camp reste en activité : au printemps 1943, aux 70 déportés viennent se joindre des étrangers astreints au "Travail obligatoire" dans les chantiers de l'organisation Todt, ainsi que des femmes juives "sans ressource et sans emploi" à partir de septembre 1943.

Septfonds est libéré par la résistance au cours de la première quinzaine d'août 1944, lors de "l'attaque de la nuit de Carnaval 44".

Entre août 1944 et mai 1945, date de fermeture définitive du camp, les lieux sont utilisés pour la détention de cinq cents personnes soupçonnées de collaboration dans le département. Les faits de collaboration tiennent dans la plupart des cas à une collaboration économique : ravitaillement agricole, travaux de construction ou de réparation.

Les lieux sont abandonnés pendant trente ans . la friche et les broussailles recouvrent baraquements et cimetières. A partir de 1970, les acteurs institutionnels et associatifs décident de faire de Septfonds un lieu de souvenir et un lieu de mémoire. Quatre secteurs sont décidés : le cimetière espagnol (situé à deux kilomètres du village), la stèle érigée en souvenir des Juifs déportés (square Henry Grau), l'oratoire polonais construit par les prisonniers avant leur transfert, le Mémorial du camp.
En 1978, le cimetière espagnol est créé. En 1990, une stèle à la mémoire des 295 Juifs, déportés du camp d'internement au mois d'août 1942, est érigée dans un square du village de Septfonds. Deux ans plus tard, une exposition présentant une synthèse historique du camp et de ses diverses périodes d'utilisation est réalisée, en attendant, en 1995, l'aménagement d'une salle d'exposition et de documentation au musée de la Résistance et de la Déportation de Montauban, consacrée à l'histoire des camps d'internement du sud-ouest, en particulier le camp de Septfonds. L'oratoire des Polonais, édifié en 1941 sur la route d'accès au camp, est restauré.

En 1996, le "Mémorial du camp de Septfonds" voit le jour . une stèle du souvenir est inaugurée. Deux ans après, des panneaux historiques viennent compléter le lieu de mémoire.

 

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Camp de Caylus

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Camp de Caylus. Le réfectoire. Source : L'ECOLE MILITAIRE ANNEXE DES TRANSMISSIONS (E.Mi.A.T.)

Ancienne forteresse médiévale de la frontière Quercy Rouergue dans le Tarn-et-Garonne...

Ancienne forteresse médiévale de la frontière Quercy Rouergue dans le Tarn-et-Garonne, le territoire de la commune de Caylus a été utilisé par la régime de Vichy comme lieu d'internement et groupement de travail pour étrangers. Le camp d'internement de Caylus (Tarn-et-Garonne) est installé sur le territoire du camp militaire.

Ce camp, embryonnaire en 1902, se développe à partir de 1920 par l'achat de terrains et l'installation progressive de structures en dur et d'un réseau d'adduction d'eau à partir de 1927. En 1932, un plan d'agrandissement du camp est proposé. Les premiers travaux de terrassement seront entrepris à partir du printemps 1939 par les réfugiés espagnols gardés par les cadres de l'armée.

Le menaces de guerre à l'été provoquent une demande accrue de main d'oeuvre. L'armée emploie alors les réfugiés espagnols pour l'effort national de réarmement. La guerre déclarée, les réfugiés pallient le manque de main d'oeuvre mobilisée. En janvier 1940 le camp d'internement est fermé.

A partir du mois de juin, le gouvernement de Vichy organise un réseau hiérarchisé des camps. La garnison démobilisée retourne à la vie civile. Le camp est alors occupé par des Polonais, juifs pour la plupart, encadrés par des officiers et sous-officiers français en civil. Parallèlement, le groupement de travailleurs étrangers n° 866, connu par les courriers de camps en mai-juin 1941 succède aux équipes employées sous le gouvernement Daladier. Les troupes allemandes dépassant la ligne de démarcation et s'installent au camp en février-mars 1943. Quelques responsables du camp se soustraient aux occupants les stocks d'armes et de munitions en les camouflant en lieu sûr. Dénoncés, il sont arrêtés par la gestapo.

A partir de mars 1944, la 2e SS Panzer Grenadier Division "Das Reich", composée de Waffen SS volontaires et de Wolksdeutshe, investit le sud de la France. Ses éléments, commandés par général Lammerning, sont répartis dans une vingtaine de commune tarn-et-garonnaises, dont le camp de Caylus. Dès le mois de mai, des éléments de la "Das Reich", cantonnés à Valence d'Agen et à Moissac, commandés par Dickmann, et d'autres bataillons (de Montauban, Nègrepelisse, Caylus) dirigés par le Werner sillonnent le département et commettent des exactions sur les civils. Les unités de la "Das Reich" se lancent dans une campagne d'éradication de la Résistance. Le 1er juin, les troupes allemandes stationnées au camp de Caylus lancent des représailles en réponse à l'attaque du dépôt de munitions de Capdenac (Lot). Elles tuent des civils (neufs morts au total, assassinés ou fusillés) dans les communes du Lot de Limogne-en-Quercy, Cadrieu et Frontenac.

Après guerre, le camp est utilisé pour l'internement des prisonniers de guerre allemands. Par la suite, le camp de Caylus reprend ses fonctions au sein de la défense nationale : il accueille l'infanterie, la cavalerie (devenue troupes motorisées), l'artillerie, l'aviation et des unités de gardes mobiles et de gendarmerie. Pendant un an environ, une unité Nord-africaine (le 14° tirailleurs) y est affectée avant d'être dissoute lors de l'indépendance de l'Algérie. En 1962, le camp sert aux manoeuvres inter-alliées dans le cadre de l'OTAN. Actuellement, le camp de Caylus s'étend sur plus de 5 500 hectares. Il abrite l'Etablissement annexe de Commissariat de l'armée de terre.

 

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rue Droite 82160 CAYLUS

Tél.: 05.63.67.00.28 - Fax : 05.63.24.02.91

E-mail : ot.caylus@wanadoo.fr

 

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Le PC du Colonel Driant

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PC du Colonel Driant. Source : Site maginot60.com

Le Colonel Driant demande à rejoindre le front et on lui confie, au nord de Verdun, deux bataillons de Chasseurs.

21-22 février 1916

La consigne était de tenir jusqu'au bout. Elle a été observée.

Le Députe de Nancy, le Colonel Driant, Saint-Cyrien, demande à rejoindre le front avec son grade et on lui confie, au nord de Verdun, une demi-brigade formant corps constituée de deux bataillons de Chasseurs : les 56ème et 59ème B.C.P.

Officier mais aussi homme politique, Driant, qui a toujours eu son franc-parler, ne se gêne pas pour observer et formuler des critiques sur l'organisation du secteur de Verdun. Ce qui n'empêcha nullement la poursuite du démantèlement des ouvrages de la place fortifiée, alors même que les positions intermédiaires étaient à peine esquissées. Pratiquant au milieu de ses Chasseurs un commandement d'une affectueuse simplicité non dénuée de rigueur, il ne pouvait rien faire d'autre qu'organiser son secteur et attendre l'orage qu'il voyait venir avec une cruelle lucidité. Driant, dès le 20 janvier, avait, dans un ordre du jour à sa demi-brigade, annoncé la grande épreuve. Voici ce texte, où sont soulignées les lignes qui précisaient à l'avance le caractère de la lutte sans précédent qui allait s'engager.

Ordre du jour - 20 janvier 1916

"L'heure est venue pour les graciés et les chasseurs des deux bataillons de se préparer à l'action, et pour chacun de réfléchir au rôle qui va lui incomber. Il faut qu'à tous les échelons on soit pénétré que dans une lutte aussi morcelée que cette qui s'apprête, nul ne doit se retrancher derrière l'absence d'ordres pour rester inerte. Multiples seront les interruptions de communications, fréquentes les occasions où des portions d'effectifs se trouveront livrées à elles-mêmes. Résister, arrêter l'ennemi par tous les moyens doit être la pensée dominante de tous les chasseurs se rappelleront surtout que dans les combats auxquels ils ont assisté depuis dix-sept mois, ils n'ont laissé entre les mains de l'ennemi d'autres prisonniers que des blessés. Les chasseurs ne se rendent pas."

Le 21 février, il se lève tôt, il regarde le ciel splendide, le soleil brillant. Il ôte son alliance qu'il remet à son secrétaire : "Si je suis tué, vous irez la rapporter à Madame Driant". II monte à cheval au Bois des Caures, suivi de son palefrenier. Il est 6 heures 45. il se rend au chantier où une compagnie de réserve construit un boyau sous la direction des lieutenants Leroy et Simon. Il fait interrompre le travail et envoie la troupe sur ses emplacements de combats.

Pendant qu'il cause avec les deux officiers le premier obus éclate. la tragédie est commencée. Le terrain du Bois des Caures (Caures : noisetier en patois local), humide, se prête mal au creusement des tranchées aussitôt inondées. Les 56ème et 59ème B.C.P. organisèrent là un système de redoutes dont la tragique faiblesse était le gabionnage.

C'est dans ces contions que l'atteint le choc du 21 février 1916. Les positions du Bois des Caures et du bois d'Haumont à gauche à tenu par le 165ème R.I. sont en plein dans l'axe offensif des Allemands. Le bombardement lamine les retranchements si fragiles devant les 150, 210 et 305 : Driant lui-même avait écrit la veille : "leur assaut peut avoir lieu cette nuit comme il peut être encore reculé de quelques jours."

Début de la bataille de Verdun

En février 1916, le secteur du Bois des Caures est occupé depuis novembre 1915 par le groupe de Chasseurs du Lieutenant-colonel Driant. Le groupe comprend le 56ème B.C.P. (Capitaine Vincent) et le 59ème B.C.P. (Commandant Renouard). Depuis plusieurs semaines, les deux bataillons, alternativement en ligne, ont renforcé leurs positions et aménagé leurs défenses, sous l'impulsion de Driant qui pressent une attaque imminente. Le 21 février 1916, à 7 heures du matin, le premier obus tombe sur le bois et Driant, sachant que l'heure du sacrifice a sonné, parait au milieu de ses chasseurs qu'il ne quittera plus. Le bombardement devient si dense que tout le terrain semble miné. Dès 10 heures, le bois est impraticable, c'est un vrai chaos. A 17 heures, le bombardement cesse brusquement, puis le tir reprend, mais très allongé, c'est l'attaque rapide, souvent même la lutte au corps à corps. Malgré des actes d'héroïsme extraordinaires, quelques tranchées sont prises. Le soir venu, l'ennemi est maître d'une partie des premières lignes. Mais les chasseurs de la compagnie Robin contre-attaquent dans la nuit glacée, reprennent leurs tranchées et sèment la panique parmis les Allemands, persuadés que les Chasseurs sont tous hors de combat. Vers minuit, le Colonel Driant parcourt tout le secteur, va à l'extrême pointe des tranchées et encourage tous ces hommes.

Le 22 février au matin, si les Chasseurs ont reconquis les tranchées de première ligne perdues la veille, partout ils sont à portée de grenade de l'ennemi. Dès 7 heures, un bombardement aussi formidable que celui du matin précédent, reprend. A midi, la canonnade cesse. Les Chasseurs survivants bondissent à leurs postes de combat. Leur Colonel est au milieu d'eux, il prend un fusil et fait le coup de feu. Le Bois des Caures n'existe plus comme couvert. Les masses ennemies l'encadrent. Trois compagnies de première ligne meurent à leurs postes, submergées par deux régiments. La compagnie Seguin fait merveille. On se bat à la grenade tant qu'il y en a, puis à coup de pierres, à coup de crosses.

A13 heures, nouvelle attaque. Toujours un fusil à la main, Driant est sur le dessus de son poste de commandement, au milieu de ses agents de liaison. Il est d'excellente humeur. Tireur d'élite, il annonce le résultat des coups, les fautes de pointage. La compagnie SIMON contre-attaque et fait même des prisonniers.

A 16 heures, il ne reste plus qu'environ 80 hommes autour du Colonel Driant, du Comandant Renouard et du Capitaine Vincent. Tout à coup, des obus viennent de l'arrière. Le Bois des Caures est donc tourné. C'est la fin.

Dans le but de combattre encore ailleurs et de ne pas être fait prisonnier, Driant décide de se retirer en arrière du bois. Trois groupes s'organisent Le groupe du Colonel comprend la liaison et les télégraphistes. Chacun s'efforce de sauter de trou d'obus en trou d'obus, cependant qu'une pièce allemande de 77 tires sans arrêt. Le Colonel marche calmement, le dernier, sa canne à la main. Il vient de faire un pansement provisoire à un chasseur blessé, dans un trou d'obus, et il continue seul sa progression, lorsque plusieurs balles l'atteignent : "Oh là ! Mon Dieu" s'écrie-t-il. Le député de Nancy s'abat face à l'ennemi, sur cette parcelle de terre lorraine. Des 1200 chasseurs de Driant contre lesquels se sont acharnées les divisions du XVIIIème corps d'Armée allemand, une centaine seulement sont sauvés. Le Krönprinz s'attendait à une résistance de quelques heures. Cet arrêt imprévu de deux jours permet aux réserves d'arriver. Verdun ne tombera pas. Cette plaque commémorative a été offerte par les Saint-Cyriens de la promotion "Lieutenant Colonel Driant " à l'occasion du 20ème anniversaire de leur baptême et du 70ème anniversaire de la mort de leur parrain.

Les combats sur la rive droite 1874-1914 - Verdun place frontière

Projetée aux avant-postes frontaliers par l'annexion de l'Alsace-Lorraine (1871), Verdun devient rapidement la pièce majeure du programme de défense développé sur les frontières de l'Est à l'initiative du général Séré de Rivières. Les hauteurs enserrant la ville et le solide réduit de sa Citadelle reçoivent une double ceinture de fortifications, aménagées sans relâche de 1874 à 1914 et renforcées par des carapaces de bétons et des tourelles cuirassées. L'ossature principale déploie sur 45 kilomètres de périmètre 39 forts et ouvrages. De petits éléments disposés dans les intervalles (abris de combat, magasins et dépôts, retranchements, positions d'artillerie ...) apportent leur soutien. Ce bouclier impénétrable, occupé à la mobilisation par 66 000 hommes, irrigué par 185 kilomètres de réseau ferré militaire à voie étroite, est doté de casernes, d'arsenaux, de terrains de manoeuvre, d'un parc à dirigeable et d'un camp d'aviation. Pivot de la défense française en 1914, la place de Verdun est en 1915 largement vidée de ses moyens de défense. Les Allemands entendent alors par l'offensive "Jugement", y porter un coup brutal, rapide et décisif.

1916 - devant Verdun, une bataille de dix mois

Durant 300 jours et 300 nuits, sur le mouchoir de poche fortifié des Hauts de Meuse, la plus grande bataille de l'Histoire met en oeuvre des moyens humains et matériels jamais rassemblés jusque-là, constituant un tournant majeur de la Grande Guerre.

C'est dans ce creuset d'enfer retourné sans cesse par un déluge de 60 millions d'obus, engloutissant 300 000 tués et disparus, meurtrissant 450 000 blessés, que survit et meurt le soldat de Verdun. Français et Allemands, seuls ou en petits groupes isolés, abandonnés dans des trous d'obus peuplés de cadavres, mal ravitaillés, en proie à la misère du froid, de la soif, de la boue, ont alors pour compagnons la peur, la folie, le désespoir et, pour simples ordres, attaquer ou tenir. Dès le 21 février, la pluie d'obus du "Trommelfeuer" hâche les positions françaises.

Au Bois des Caures écrasé, une résistance de 36 heures ne peut endiguer l'assaut. Le 25 février, le fort de Douaumont est enlevé. La situation devient alors critique et la probable chute de Verdun précipite l'exode des derniers civils. Nommé le 26, le Général Pétain est décidé à mener sur place une bataille défensive : il réorganise les positions, réarme les forts, et approvisionne le front en hommes et en matériels par la Voie Sacrée. L'offensive, contenue par les sacrifices désespérés des unités, s'essouffle.

En mars, Falkenhay, commandant en chef allemand, élargit son front d'attaque sur la rive gauche : on se bat avec acharnement devant Avocourt, sur les pentes du Mort-Homme et de la Cote 304. A l'autre bout de la tenaille, sur les secteurs de Vaux et de la Caillette dont les ravins, âprement disputés, prennent le surnom de "ravins de la mort", le front ploie mais ne cède pas.

En mai, la Cote 304 et les lignes de défense du Mort-Homme et de Cumières sont emportées, mais chaque mètre perdu ou gagné l'est désormais au prix d'un terrible calvaire. Le fort de Vaux, atteint le 9 mars, pris le 7 juin, constitue alors le levier d'un coup de grâce qui doit être porté rapidement avant l'offensive franco-britannique sur la Somme. Le 23 juin, 50 000 allemands s'élancent à la conquête des dernières hauteurs devant Verdun, occupent le plateau de Thiaumont et le village ruiné de Fleury mais butent sur l'ouvrage de Froideterre. Les 11 et 12 juillet, un ultime assaut des Allemands, désormais face à l'offensive de la Somme, vient mourir sur les superstructures du fort de Souville, à moins de 4 kilomètres de Verdun, confirmant l'impossibilité d'emporter la décision. L'offensive allemande stoppée, l'initiative change de camp. Fleury est repris le 17 août et durant l'automne, l'effort de reconquête écarte le danger devant Verdun. Le fort de Douaumont est réoccupé le 24 octobre, Vaux le 2 novembre. En décembre, l'essentiel du terrain disputé depuis 8 mois a été reconquis. Mais il faudra encore deux années et l'appui des troupes américaines en 1918 pour repousser le front au Bois des Caures.

De l'Argonne à Saint-Mihiel, quatre années "sous Verdun"

Dès août 1914, la guerre se développe aux confins de la Meuse, pour contourner puis isoler le verrou que constitue la place forte de Verdun. Après la terrible mêlée de Vaubécourt-la-Vaux-Marie le 10 septembre, le repli fixe le front sur le massif-barrière de l'Argonne. Du 20 au 25, les violents combats des Hauts de Meuse aboutissent à la formation d'un saillant autour de Saint-Mihiel, coupant la Meuse et les voies de communication 30 kilomètres à l'amont de Verdun. La résistance du fort de Troyon interdit cependant tout encerclement. Durant quatre années, "cotes", crêtes et buttes enserrant Verdun sont les lieux de terribles combats. Inscrits dans le sol aux Eparges et à Vauquois, de gigantesques entonnoirs témoignent de la guerre des mines dont les explosions engloutissent hommes et tranchées. Ce n'est qu'à l'automne 1918 que deux offensives américaines desserrent cet étau, sacrifiant 120 000 "Sammies" pour la reprise du saillant de Saint-Mihiel et la maîtrise du secteur Meuse-Argonne.

Les tombes successives de Driant

Selon le compte-rendu en date du 23 mars 1916, du Chasseur Paul Coisne du 56ème B.C.P., interné au camp de Cassel et témoin des derniers instants du Lieutenant-Colonel Driant, ses derniers mots ont été : "Oh ! là, là, mon Dieu !"

Par une intermédiaire suisse, la baronne Schrotter de Wiesbaden adresse une lettre de condoléances à Madame Driant, le 16 mars 1916. Elle lui écrit plus précisément : "Mon fils, Lieutenant d'artillerie qui a combattu vis-à-vis de Monsieur votre mari, me dit de vous écrire et de vous assurer que Monsieur Driant a été enterré, avec tout respect, tous soins, et que ses camarades ennemis lui ont creusé et orné un beau tombeau (...). on va soigner le tombeau de sorte que vous le retrouverez aux jours de paix (...)". Maurice Barrès, citant cette lettre le 9 avril 1916, dans l'Echo de Paris, écrira : "Voici la lettre allemande qui clôt la vie d'un grand Français". Le souvenir du Lieutenant-Colonel Driant est hautement maintenu au musée des Chasseurs, Tombeau des Braves, qui est rattaché au service historique de l'armée de terre à Vincennes. L'histoire des tombes successives de Driant est compliquée. Après sa mort, il fut inhumé par les Allemands sur le champ de bataille. Ce n'est que le 9 août 1919 qu'il fut exhumé, identifié et enseveli de nouveau à la même place, Une nouvelle exhumation eut lieu le 9 octobre 1922, en prévision de la translation dans le monument du Bois des Caures. Celle-ci eut lieu le 21 octobre, veille de l'inauguration.

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